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L'objet de ce problème est le calcul de la somme des inverses des carrés par la méthode des coecients de Fourier.

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Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé

L'objet de ce problème est le calcul de la somme des inverses des carrés par la méthode des coecients de Fourier.

1. a. Calculer

Z 1 0

t cos(kπt) dt

Z 1 0

t 2 cos(kπt) dt

b. En déduire qu'il existe un unique couple (a, b) de réels à préciser tel que,

∀k ∈ N , Z 1

0

(at 2 + bt) cos(kπt)dt = 1 k 2 c. Transformer, pour le couple (a, b) de la question précédente

Z 1 0

(at 2 + bt) 1 2 +

n

X

k=1

cos(kπt)

! dt

2. Pour tout n ∈ N et tout θ ∈]0, π[ , exprimer 1 + 2

n

X

k=1

cos(2kθ) comme un quotient de deux sinus.

3. Soit f une fonction réelle de classe C 1 sur [0, 1] . Montrer que la fonction λ →

Z 1 0

f (t) sin(λt)dt converge vers 0 en +∞ .

4. On considère la fonction réelle dénie dans [0, 1] par :

f (t) =

 

 

π 2 (t 2 − 2t)

4 sin( π 2 t) si t 6= 0

− π si t = 0 a. Montrer que f est de classe C 1 sur [0, 1] .

b. Montrer la convergence de la suite (

n

X

k=1

1 k 2 ) n∈N

ainsi que la valeur de la limite.

Corrigé

1. a. Le calcul des intégrales se fait avec des intégrations par parties. On obtient :

Z 1 0

t 2 cos(kπt)dt = 2(−1) k (kπ) 2 ,

Z 1 0

t cos(kπt)dt = (−1) k − 1 (kπ) 2 On en déduit

Z 1 0

(ct 2 + dt) cos(kπt)dt = (2c + d)(−1) k − d (kπ) 2 b. La relation

(2c + d)(−1) k − d = π 2

est valable pour tous les k si et seulement si 2c + d = 0 et d = −π 2 . On en déduit le couple (a, b) cherché

a = π 2

2 , b = −π 2 ⇒ ∀k ∈ N , π 2 2

Z 1 0

(t 2 − 2t) cos(kπt)dt = 1 k 2 c. Utilisons les a et b de la question précédente :

Z 1 0

(at 2 + bt) 1 2 +

n

X

k=1

cos(kπt)

! dt = 1

2 Z 1

0

(at 2 + bt)dt +

n

X

k=1

1 k 2

= a 6 + b

4 +

n

X

k=1

1

k 2 = − π 2 6 +

n

X

k=1

1 k 2 2. En considérant le cos comme la partie réelle de l'exponentielle complexe, on peut

symétriser la somme pour la voir comme une suite géométrique de raison e 2iθ 6= 1 . 1 + 2

n

X

k=1

cos 2kθ =

n

X

k=−n

e 2iθ k

= e 2(n+1)iθ − e −2niθ e 2iθ − 1

= e e (2n+1)iθ − e −(2n+1)iθ

e (e − e −iθ ) = sin(2n + 1)θ sin θ 3. Comme f est C 1 , on peut procéder à une intégration par parties :

Z 1 0

f (t) sin(λt)dt = f (0) − cos λf(1)

λ + 1

λ Z 1

0

cos λtf 0 (t)dt

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai Afpi2sur6

(2)

MPSI B 29 juin 2019

On en déduit

Z 1 0

f (t) sin(λt)dt

|f (0)| + |f (1)| + sup

[0,1]

|f 0 (t)|

λ ce qui prouve bien la convergence vers 0 pour λ en +∞ .

4. a. La fonction f est clairement de classe C sur ]0, 1] . À l'aide d'une étude locale en 0, on va montrer que f est continue en 0 et que f |]0,1[ 0 converge en 0. Ceci prouvera le caractère C 1 de la fonction sur [0, 1] d'après le théorème de la limite de la dérivée.

Les équivalences, limites et développements suivants sont tous en 0 . Montrons d'abord la continuité en étudiant la limite de f .

t 2 − 2t ∼ − 2t sin π

2 t ∼ π 2 t

⇒ f → −2π 2 4 π 2 = −π Étudions ensuite la limte de la dérivée

f 0 (t) = π 2 4

2t − 2 sin π 2 t − π

2

(t 2 − 2t) cos π 2 t sin 2 π 2 t

! . 2t − 2

sin π 2 t = −2 + 2t

π

2 t + o(t 2 ) = − 4 πt

1 − t

1 + o(t) = − 4

πt (1 − t + o(t)) (t 2 − 2t) cos π 2 t

sin 2 π 2 t = (−2t + t 2 )(1 + o(t))

π

2

4 t 2 + o(t 3 ) = −2t + t 2 + o(t 2 )

π

2

4 t 2 + o(t 3 )

= − 8 π 2 t

1 − t 2 + o(t) 1 + o(t) = − 8

π 2 t (1 − t

2 + o(t)) d'où en combinant les deux parties :

f 0 (t) = π 2 4 ( 2

π + o(1)) → π 2

C'est à dire que la dérivée de la restriction de f à ]0, 1[ converge en 0 vers π 2 ce qui entraine que f est dérivable en 0 avec

f 0 (0) = π 2 et que f 0 est continue en 0 .

b. Notons s n = P n k=1

1

k

2

. D'après 1.c :

Z 1 0

( π 2

2 t 2 − π 2 t) 1 2 +

n

X

k=1

cos(kπt)

!

dt = − π 2 6 + s n Utilisons 2. avec θ = πt 2 puis la fonction f dénie en 4. :

Z 1 0

( π 2

2 t 2 − π 2 t) sin(2n + 1) πt 2

2 sin πt 2 = − π 2 6 + s n

Z 1 0

f (t) sin(2n + 1) πt

2 = − π 2 6 + s n

La question 3 montre (avec λ = (2n+1)π 2 ) la convergence de (s n ) n∈N

vers π 2

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