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Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editorial 1131

«Le vieux monde s’écroule, les temps se renouvellent, et une autre vie fleurit» – dans le domaine de la santé

FMH 1133

Nachwuchsmangel und Interprofessionalität

Tribune 1156

Nicht immer ist der bequemste Weg der beste, er kann auch ganz schön gefährlich sein

Horizons 1162

Soins en fin de vie: un souffle nouveau et des éléments pratiques précieux

«Et encore…» par Rouven Porz 1166

Savoir plus, parler moins

31 32

30. 7. 2014

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S O M M A I R E

FMH

Editorial

1131 «Le vieux monde s’écroule, les temps se renouvellent, et une autre vie fleurit» – dans le domaine de la santé

Jürg Schlup Actuel

1133 Nachwuchsmangel und Interprofessionalität Eva Ebnöther

Compte rendu de la 60e réunion consultative des organi­

sations de médecins de langue allemande. Le débat a porté sur des sujets d’actualité. Hormis le manque de relève, l’interprofessionnalité et l’assistance organisée au suicide, il a également été question des nouvelles tech­

nologies pour pallier la pénurie de médecins. Tour d’horizon par­delà nos frontières.

DDQ/ASQM

1136 Projet-pilote «Trajectoire intersectorielle des patients atteints du cancer du côlon»

Varja Meyer, Jürg Nadig, Christoph Bosshard

Les processus complexes de traitement exigent une coor­

dination optimale des différentes activités. De plus, ce projet­pilote a pour objectif de faire en sorte que les patients atteints d’un cancer du côlon puissent, indépen­

damment de leur lieu de domicile, bénéficier de traite­

ments de qualité élevée, parfaitement coordonnés et ba­

sés sur des guides de pratique reconnus.

1138 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

1139 Akademischer Austausch Schweiz– ASSM Deutschland: 40 Jahre Wechselspiel Ernst G. Jung

En 1965, l’auteur est parti de Zu­

rich pour travailler à la clinique universitaire de Heidelberg.

Fin connaisseur de la longue tradition des échanges uni­

versitaires entre la Suisse et l’Allemagne, il analyse les chiffres et en aborde égale­

ment les aspects politiques et émotionnels. Il a cependant encore une demande à faire à l’ASSM.

Courrier / Communications 1142 Courrier au BMS

1142 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1143 Votation générale de FMH Services Max Giger, Beat Bär

1145 Financièrement indépendant après un accident

1147 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Point de vue

1156 Nicht immer ist der bequemste Weg der beste, er kann auch ganz schön gefährlich sein

Ulrich Nägeli

Voici une réponse à l’article de Franz Marty «Le Tiers payant cause­t­il la perte des médecins?». Ulrich Nägeli souligne que c’est toujours le contrat entre le patient et le médecin qui prime. Les souhaits des assureurs ne doivent pas être mis sur pied d’égalité avec les intérêts des patients.

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe SA, Muttenz

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

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Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2014 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

I M P R E S S U M

Horizons

Rencontre avec…

1159 «Ein Hausarzt muss auch abgeben können»

Daniel Lüthi

Fabio Fransioli est spécialiste en médecine interne géné­

rale et médecin de famille à Airolo. Sa zone d’interven­

tion va pourtant jusqu’à Biasca et englobe le val Blenio et le val Bedretto. A cela s’ajoutent les urgences, car le tunnel du Gothard, l’autoroute et les cols alpins se situent à proximité. Lors de son entretien avec le Dr Fransioli, Daniel Lüthi a rencontré un homme qui, en plus de ces nombreuses activités, s’engage politiquement et assume la responsabilité des affaires sociales, des écoles et du tourisme au sein du conseil communal.

Notes de lecture

1162 Soins en fin de vie: un souffle nouveau et des éléments pratiques précieux Jean Martin

«Mourir. Ce que l’on sait, ce que l’on peut faire, comment s’y préparer», tel est le titre du livre de Gian Domenico Borasio, spécialiste en soins palliatifs. Jean Martin appré­

cie particulièrement le fait que dans cet ouvrage, l’auteur aborde les dimensions médicales, physiques, psycho­

sociales, spirituelles et juridiques liées à la fin de vie.

Horizons

Notes de lecture 1164 Autismus

Patrick Haemmerle

1164 Magnetresonanztomographie Sandra Krüger

1165 Ophthalmologie Ronald D. Gerste 1165 Phenethylamine

Peter Gasser

Et encore…

1166 Savoir plus, parler moins Rouven Porz

Médecins et soignants ne savent pas toujours ce que l’éthique clinique peut leur apporter. Rouven Porz clari­

fie la question tout en évoquant les attentes erronées. Il se demande également de quelles connaissances en matière de directives et de recommandations éthiques les médecins disposent.

Strasmann

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E d i t o r i a l

F M H

1131

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 31/32 Début juillet, plusieurs socié-

tés médicales germanophones venant d’Allemagne, d’Autriche, du Tyrol du Sud et du Luxem- bourg ont retrouvé leurs hôtes suisses à Brunnen, au bord du lac des Quatre-Cantons, pour échanger sur les défis com- muns des systèmes de santé lors d’une 60e rencontre consultative. Pourquoi cette interprétation – libre – de Guillaume Tell me semble-t-elle juste pour cette conférence?

Quelques tendances très similaires entre les systèmes de santé des cinq pays se sont nettement dégagées à la lecture des thèmes proposés pour la rencontre. En pole position des défis les plus urgents, on trouve la pénurie de jeunes médecins, de plus en plus palpable comme lors de la remise de cabinets ou de postes vacants, et en partie par la sous-couverture médi- cale de certaines régions. Les jeunes médecins ne sont pas en nombre suffisant pour remplacer les confrères qui cessent leur activité ni pour répondre aux exigences que posent les soins médicaux d’aujourd’hui, notamment en termes de proximité du lieu d’habitation, de disponibilité et de besoins.

A Brunnen, la discussion a abordé tous les aspects du pro- blème. Dans le passé, l’évolution – notamment démogra- phique – de la demande n’a pas été suffisamment prise en compte dans la planification des places de formation. On a pensé à tort que la nouvelle génération de médecins se prête- rait aux mêmes conditions extrêmes de travail que ses prédé- cesseurs. Heureusement, le législateur mais aussi les jeunes médecins font aujourd’hui une lecture différente des limites de ce qui est tolérable. Par ailleurs, aucune mesure n’a été prise pour s’ajuster à la hausse des temps partiels.

Si l’augmentation du nombre de places de formation est sans aucun doute indispensable pour pallier la pénurie, elle

ne représente cependant qu’une partie de la solution. Former davantage de médecins, mais également les garder en activité, impliquera aussi des modifications structurelles. Il faudra non seulement proposer un service convenable de garde d’enfants ou instaurer de meilleures conditions cadres pour les services d’urgence et de garde. Mais il faudra aussi que les tendances telles qu’allier flexibilité et mobilité ou pouvoir travailler dans des équipes avec moins de hiérarchie verticale puissent s’inté- grer dans les nouvelles structures proposées. Si aujourd’hui les jeunes collègues ne sont plus attirés par la reprise d’un ca- binet ou s’ils résistent à s’installer en périphérie, alors ce sont les structures qui doivent changer pour alléger le quotidien.

En arrière-fond de la pénurie de médecins et des discus- sions itératives sur les coûts, le thème des structures de soins soulève aussi des questions difficiles: faut-il vraiment conser- ver tous les cabinets? Toutes les offres de soins doivent-elles être disponibles à tout moment et partout? A une époque où les petites épiceries disparaissent parce que les gens n’hésitent pas à parcourir plusieurs kilomètres, ne faudrait-il pas envisa- ger aussi un certain trajet pour une consultation médicale?

Les quatre autres sujets traités lors de la rencontre étaient en partie liés au premier. Mais tant le potentiel des nouvelles technologies qu’une meilleure utilisation des ressources grâce à davantage d’interprofessionnalité n’ont pas été considérés comme des réponses pertinentes à la pénurie de médecins. La notion de «profession libérale» a été reprise à la lumière des tendances actuelles, afin de mieux l’appréhender et la trans- mettre. Quant à l’assistance au suicide, elle a suscité un débat sur les fondamentaux de notre profession, notamment par ses aspects éthiques et juridiques mais aussi déontologiques.

Tous les sujets évoqués mettent en évidence les nouvelles attentes des jeunes médecins mais aussi celles d’autres groupes professionnels et des patients. Sur certains points, nous devrions procéder à des changements profonds, sur d’autres à des adaptations sans toucher au noyau essentiel.

Ces réflexions sur les défis communs nous aident à anticiper les progrès, à oser la rupture et le renouveau, et à avancer dans les rénovations. Nous ne voulons pas laisser des «ruines» à la nouvelle génération de médecins mais faire éclore ensemble une couverture des soins moderne.

Dr Jürg Schlup, président de la FMH

1 «Le vieux monde s’écroule, les temps se renouvellent, et une autre vie fleurit sur les ruines.» (Schiller: Guillaume Tell)

«Le vieux monde s’écroule, les temps

se renouvellent, et une autre vie fleurit» 1 dans le domaine de la santé

«Si nous voulons que tout reste tel quel, il faut que tout change.»

(Johann Wolfgang von Goethe)

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A c t u e l

F M H

60. Konsultativtagung der deutschsprachigen Ärzteorganisationen

Nachwuchsmangel und Interprofessionalität

An der 60. Konsultativtagung der deutschsprachigen Ärzteorganisationen vom 3. bis 5.

Juli 2014 kamen rund 35 Expertinnen und Experten in Brunnen zusammen. Am Vier- waldstättersee tobte ein heftiger Föhnsturm und angeregt diskutiert wurde auch im Ple- narsaal. Zu den brennenden Themen wie Nachwuchsmangel, Interprofessionalität oder Technologien als Antwort auf den Ärztemangel herrschte nicht immer Einigkeit, aber doch war der Wille da, die anstehenden Herausforderungen gemeinsam anzupacken.

Dr. med. Jürg Schlup, Präsident der FMH, eröffnete die Tagung mit einer kurzen Übersicht über die Ge­

sundheitssysteme der teilnehmenden Länder Schweiz, Deutschland, Österreich, Italien (Südtirol) und Luxemburg. In allen diesen Ländern befinden sich die Systeme auf einem hohen Niveau (hohe Lebens­

erwartung, gute Bewertung durch Bevölkerung, kurze Wartezeiten auf Termin bei Spezialarzt) und die Ver­

sorgung ist momentan gut. Aber die Bevölkerung wird immer älter, einige dieser Länder bilden zu wenig Ärzte aus und der Anteil von Ärztinnen und Ärzten, die in den nächsten Jahren das Pensionsalter erreichen, nimmt zu – es besteht ein klares Nach­

wuchsproblem.

Nachwuchsmangel bei den Ärzten

Eine Übersicht über den Nachwuchsmangel gab Dr.

med. Max Kaplan, Präsident der Bayerischen Ärzte­

kammer. Die Vertreter der einzelnen Länder präsen­

tierten anschliessend die jeweilige Datenlage (Tab. 1).

Prinzipiell gibt es drei wichtige Gründe für den Ärzte­

mangel. Erstens bewirkt die demographische Ent­

wicklung, dass der Bedarf für medizinische Leistun­

gen steigt. Zweitens verlässt die Generation der Baby­

boomer in den nächsten Jahren altersbedingt die kurative Tätigkeit. Drittens arbeiten die jungen Ärz­

tinnen und Ärzte insgesamt öfter Teilzeit als frühere Generationen. Das heisst: Mehr Ärzte leisten nicht notwendigerweise mehr Arbeit.

Obwohl immer mehr junge Leute Medizin stu­

dieren, ist die Abwanderungsrate bei den jungen Ärztinnen und Ärzten hoch. Wichtige Gründe für den Ausstieg sind unter anderem Hierarchie und autoritäre Führung in den Spitälern, hohe zeitliche Belastung resp. Unvereinbarkeit von Familie und Beruf, die als nicht leistungsgerecht empfundene Vergütung und zu viele nicht­ärztliche Tätigkeiten.

Max Kaplan präsentierte Lösungsansätze. So sollten die Arbeitsbedingungen in den Kliniken verändert werden, zum Beispiel mit flexibler Arbeitszeitgestal­

tung, Kinderkrippen, flachen Hierarchien usw. Auch die Niederlassung muss attraktiver werden, etwa mittels eines niederschwelligen Praxis­Einstiegs in Anstellung, neue Versorgungsformen, Neustruktu­

rierung des Notfalldienstes, Stärkung der ländlichen Regionen usw. Ausserdem gilt es, die Arbeitsteilung innerhalb der Gesundheitsberufe neu zu überdenken und zu definieren.

Eva Ebnöther

Korrespondenz:

FMH/Abteilung Kommunikation Elfenstrasse 18

CH­3000 Bern Tel. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 kommunikation[at]fmh.ch

Fünf Länder, eine gemeinsame Sprache – die Präsidenten der deutschsprachigen Ärzteorganisationen.

Von links nach rechts: Frank Ulrich Montgomery (Deutschland), Jürg Schlup (Schweiz), Artur Wechselberger (Österreich), Andreas von Lutterotti (Südtirol) und Claude Schummer (Luxemburg).

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 31/32

1134

Einige Voten aus der nachfolgenden, lebhaften Diskussion:

– «Heute muss man de facto 1,7–1,8 Studierende ausbilden, um eine 100 %­Stelle zu besetzen. Da­

her sagen Studierendenzahlen allein nichts darü­

ber aus, wie die spätere Versorgung sein wird.»

– «Im stationären Bereich arbeiten Frauen gleich viel wie Männer, im ambulanten Bereich aber nur einen Drittel so viel. Dies liegt häufig am Notfall­

dienst, der sich schwer mit dem Familienleben vereinbaren lässt.»

– «Die jungen Ärztinnen und Ärzte sind engagiert und wollen arbeiten, aber sie möchten diese Arbeit planen können. Es ist wichtig, die entspre­

chenden Strukturen zu schaffen.»

Interprofessionalität und Task shifting

Dr. iur. Lukas Stärker und Dr. med. Harald Mayer, Österreichische Ärztekammer, berichteten zum Thema Interprofessionalität von der Situation in Österreich.

Dort können die Pflegenden im pflegerischen Tätig­

keitsbereich ohne ärztliche Anordnung arbeiten.

«Beim Task shifting sehen wir zwei Problembereiche», meinte Lukas Stärker. «Zum einen werden die Berufs­

bilder bei den Pflegenden nicht vollständig ausgeübt, zum anderen gehört die Pflege in Österreich zu den Mangelberufen.»

Zwischen Oktober 2013 und Januar 2014 führte die Österreichische Ärztekammer in verschiedenen europäischen Ländern eine Umfrage durch, um ver­

tiefte Kenntnisse zur Ausbildung und zum Tätigkeits­

umfang von allgemeinen Pflegekräften zu erlangen.

Antworten kamen aus Belgien, Deutschland, Frank­

reich, Island, Italien, Litauen, Niederlande, Polen, Schweiz, Slowakei, Slowenien, Spanien und Tsche­

chien. Dabei zeigten sich grosse Unterschiede zwi­

schen den 13 Ländern. Am meisten Eigenverantwor­

tung haben die Pflegenden in Frankreich, Island und Polen, wo sie beispielsweise Infusionen und Injektio­

nen in Entscheidungsautonomie verabreichen dürfen.

Im Allgemeinen liegt aber die Anordnungsverantwor­

tung beim Arzt, die Durchführungsverantwortung beim Pflegepersonal.

Mehr als die Hälfte der befragten Länder berich­

tete über Pläne, das Qualifikationsniveau der Pfle­

genden anzuheben und ihren Tätigkeitsumfang auszuweiten. Eine besonders grosse Vielfalt an Spe­

zialisierungen der Pflegenden kennen Belgien, Tschechien und die Niederlande, wo ein «Master in Advanced Nursing Practice» in fünf Fachgebieten er­

worben werden kann. Bei der Akademisierung der Pflegeberufe sahen die Referenten die Schwierigkeit, dass akademisch ausgebildete Pflegende häufig nicht mehr in die prak tische Pflege zurückkehren wollen. Für sie ist eine Verbesserung der Ausbildung, mit dem Ziel einer effektiven und effizienten Versor­

gungsstruktur, unter folgenden Voraussetzungen sinnvoll: Einerseits muss die Ausbildung bedarfs­

und zukunftsorientiert sowie mit anderen Berufs­

gruppen abgestimmt sein. Andererseits gilt es auch, die Bedürfnisse der jeweiligen Berufsgruppe vorab zu klären und die rechtlichen Rahmenbedingungen und Kompetenzen klar zu regeln.

Tabelle 1

Nachwuchsmangel – Fakten aus verschiedenen Ländern.

Schweiz Aufnahmekapazität der Schweizer Unis für Medizinstudierende: 1600 pro Jahr.

Jährlich werden 800 Arztdiplome erteilt.

Ausländische Ärzte ersetzen die fehlenden Ärzte aus dem Inland.

2013 hatten 29 % der tätigen Ärzte ein ausländisches Diplom (2003: 17 %); im stationären Sektor 36 % (2003: 24 %), im ambulanten Sektor 23 % (2003: 11 %).

Österreich Hoher Anteil von Privatärzten, die keine Kassenverträge haben wollen.

Der Anteil an ausländischen Medizinstudierenden ist auf 25 % beschränkt, beim Abschluss sind es rund 30 %.

Von den diplomierten Ärzten werden 50 % nicht in der Versorgung tätig (Ausländer gehen in ihr Heimatland zurück, Österreicher wandern ins Ausland ab), und diese Rate hat in den letzten Jahren zugenommen.

Luxemburg Keine Ausbildung von Ärztinnen und Ärzten, die Studierenden müssen nach dem ersten Studienjahr ins Ausland (28 % Deutschland, 23 % Belgien, 23 % Frankreich).

Eine Medical School mit rund 100 Studienplätzen pro Jahr ist geplant.

Luxemburg hat eine geringe Ärztedichte und im europäischen Vergleich sehr wenig Allgemeinmediziner, aber ein gut funktionierendes Gesundheitssystem, da die Ärztinnen und Ärzte viel arbeiten.

Das Land ist vor allem bei den Spezialärzten stark vom Ausland abhängig.

Südtirol Im Südtirol ist es schwierig, Ärztinnen und Ärzte aus dem Ausland zu rekrutieren, weil die Bewerber Italienisch und Deutsch sprechen müssen (mit Nachweis der Kompetenz resp. Sprachprüfung).

Für Südtiroler Studienbewerber wird die Situation zunehmend schwieriger: Nur wenige studieren im restlichen Italien,

weil die Zulassung zum Studium dort sehr streng ist und sie einen Sprachnachteil haben (Italienisch ist nicht ihre Muttersprache).

Die meisten gehen nach Österreich, aber dort sind 75 % der Studienplätze den Einheimischen vorbehalten.

Im Südtirol existiert eine eigene strukturierte Weiterbildung für Hausärzte (Zulassung nur mit bilingualer Sprachkompetenz) mit 10–15 Abgängern pro Jahr.

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Pflegesituation in der Schweiz und anderswo Im Anschluss stellten die Ländervertreter die Situa­

tion der Pflegenden in ihren Regionen vor. In der Schweiz herrscht auch beim Pflegepersonal ein deut­

licher Nachwuchsmangel. «Gemäss dem nationalen Versorgungsbericht für die Gesundheitsberufe 2009 werden bis im Jahr 2020 rund 5000 Pflegekräfte zu wenig ausgebildet», sagte Esther Kraft, Leiterin der

Abteilung Daten, Demographie und Qualität der FMH. Schon heute haben 27 % der Pflegefachper­

sonen in Alters­ und Pflegeheimen ein ausländisches Diplom (Genf: 70,4 %, Appenzell Innerrhoden: <5 %).

Die Zufriedenheit der Pflegekräfte in der Schweiz ist aber (noch) recht hoch: Mindestens 90 % sind mit ihrem Beruf «eher zufrieden» oder «sehr zufrieden», und über 80 % äussern sich positiv über ihre Arbeits­

stelle. Ein aktueller Bericht des Gesundheitsobserva­

toriums Obsan zeigt auf, dass in der Schweiz eine Pflegekraft durchschnittlich acht Patienten betreut (in Norwegen fünf, in Deutschland 13 Patienten). In der Schweiz beabsichtigen 28 % der Pflegenden sich nächstens eine neue Stelle zu suchen, in Deutschland sind es 44 %.

Wie gross die Unterschiede bei den Kompetenzen des Pflegepersonals sind, zeigen zwei Beispiele der Ver­

treter aus dem Südtirol und Luxemburg: Im Südtirol (Italien) ist die Pflege ein dreijähriges Hochschulstu­

dium mit Doktorat. Vom Titel her sind Pflegefach­

personen nicht mehr von Ärzten zu unterscheiden.

Mehrere Versuche, die Kompetenzen der Pflegenden auszuweiten, wie beispielsweise die Triagierung der Patienten auf der Notfallstation, wurden aufgrund der unklaren Verantwortungsbereiche von der Süd­

tiroler Ärztekammer gestoppt. In Luxemburg hinge­

gen gibt es die «am besten bezahlten Pfleger der Welt» – mit der Folge, dass in den Nachbarländern Frankreich und Belgien in den grenznahen Gebieten

«Pflegewüsten» entstanden sind. Die Pflegenden in Luxemburg haben aber auch viele Kompetenzen, zum Beispiel in der Anästhesie: Dort ist ein Anästhe­

sist gleichzeitig für fünf Operationen verantwortlich, die Hauptarbeit am Patienten leistet daher eine Pfle­

gefachkraft.

Technologie als Lösung für den Ärztemangel?

Am Nachmittag teilten sich die Tagungsteilnehmer in fünf Gruppen auf, um in Workshops zu verschiede­

nen Themen zu diskutieren (s. Kasten). Im Workshop

«Technologien als Antwort auf Ärztemangel?» waren zwar alle Teilnehmenden überzeugt, dass Technolo­

gien wie e­Health, Telemedizin, portable Diagnose­

geräte oder mobile Arztpraxen kommen werden. Der Nutzen und die Sinnhaftigkeit dieser Entwicklung wurden dennoch unterschiedlich gewertet. Einig war man sich, dass die neuen Technologien den Arzt nicht ersetzen werden. Sie können aber vor allem dort hilf­

reich sein, wo sie in der Menge eine Entlastung brin­

gen, beispielsweise bei Patienten mit häufigen Erkran­

kungen wie Diabetes, COPD oder Herzinsuffizienz.

Strukturelle und personelle Probleme wird die Tech­

nik allein kaum beheben können, denn parallel zu den technischen Entwicklungen wächst das medizi­

nische Wissen – und die Bedürfnisse an die medi­

zinische Versorgung steigen.

Quelle: 60. Konsultativtagung der deutschsprachigen Ärzteorganisationen, Brunnen, 3.–5. Juli 2014.

Fazit der Diskussionen

Organisierte Sterbehilfe: Die Beihilfe zum Suizid gehört nicht zu den ärztlichen Aufgaben und darf keinesfalls zu einer Berufspflicht werden. Im Sinne einer aktiven Suizidprävention bedeutet ärztliche Verantwortung und ärztliches Handeln, den Patienten palliativmedizinische Angebote zu machen.

Technologien als Antwort auf Ärztemangel: Neue Technologien ersetzen sicher nicht den Arzt und die Ärztin. Obwohl sie durchaus ressourcenschonend sind, sollte man nicht zu hohe Erwartungen darin setzen.

Nachwuchsmangel: Für den sich in allen deutschsprachigen Ländern abzeich- nenden Ärztemangel sind verschiedene Faktoren verantwortlich: die demo- graphische Entwicklung der Bevölkerung und der Ärzteschaft, der Fortschritt der medizinisch-technischen Entwicklung und der Verbleib in tradierten Organisationsstrukturen, die nicht den Vorstellungen der jungen Ärzte- generation entsprechen, anstatt eine effiziente medizinische Versorgung in den Fokus zu stellen. Für ihre Qualität ist nicht allein die Anzahl Ärztinnen und Ärzte entscheidend, die Verbesserung der Strukturen und die Arbeits- teilung innerhalb der Gesundheitsberufe sind ebenso wichtig.

Interprofessionalität im Gesundheitswesen / Task shifting: Pflegekräfte sollen medi- zinische, diagnostisch-therapeutische Tätigkeiten einzig auf ärztliche Anord- nung durchführen. Aus der ärztlichen Prozessverantwortung folgt die Not- wendigkeit der ärztlichen Mitsprache bei der Entwicklung der Ausbildungs- curricula für alle Gesundheitsberufe.

Ist der Arztberuf noch ein freier Beruf?: Ethik, Kompetenz und Freiheit sind Wesensmerkmale der ärztlichen Berufsausübung. Sie sind das Fundament der beruflichen Selbstverpflichtung und dienen dem Patientenwohl. Jede Ärzte- generation fühlt sich verpflichtet, diese vorzuleben und an die nächste Gene- ration weiterzugeben.

Auch nach Abschluss der «offiziellen» Diskussionen im Plenarsaal tauschen sich die Teilnehmenden beim Abendessen aus.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 31/32

Projet-pilote «Trajectoire intersectorielle des patients atteints du cancer du côlon»

Contexte

Les progrès de la médecine et la spécialisation profes­

sionnelle augmentent le nombre d’intervenants spé­

cialisés impliqués dans les diverses étapes d’un traite­

ment. Les patients sont ainsi soit ponctuellement, soit parallèlement, en rapport avec différents spé­

cialistes au cours de leur prise en charge. En règle générale, chacun de ces traitements s’appuie sur les connaissances scientifiques actuelles, telles que dé­

crites dans les guidelines. Pour garantir un accompa­

gnement compétent des patients et afin d’éviter les doublons ainsi que les retards inutiles au traitement, la coordination des différentes activités revêt tou­

jours plus d’importance, en particulier pour les pro­

cédures thérapeutiques complexes.

Le présent projet­pilote de l’ASQM met explicite­

ment l’accent sur le développement d’une trajectoire intersectorielle du patient prenant aussi bien en compte les deux secteurs (ambulatoire/stationnaire) que les différentes institutions et disciplines concer­

nées. Comme le développement de trajectoires inter­

sectorielles en est encore à ses débuts, il existe peu de données probantes aptes à augmenter leur efficacité et à améliorer la qualité des soins. Dans le cadre de ce projet­pilote, il s’agira donc d’acquérir des expé­

riences et de réunir des informations pour les four­

nisseurs de prestations et les patients concernant les bénéfices et les inconvénients d’une structure théra­

peutique interprofessionnelle et intersectorielle dans le cas d’un tableau clinique aussi complexe et multi­

disciplinaire avec de nombreuses interfaces.

Focus: cancer du côlon

D’une manière générale, les spécialistes et les pa­

tients en oncologie sont tributaires d’une collabora­

tion interdisciplinaire la mieux à même de répondre à leurs besoins. En effet, le traitement de ce cancer comme de beaucoup d’autres demande l’interven­

tion de spécialistes issus de domaines médicaux et de groupes professionnels très divers. C’est aussi la rai­

son pour laquelle le «Programme national contre le cancer pour la Suisse 2011–2015» et le projet de rap­

port «Stratégie nationale contre le cancer» accordent beaucoup d’importance à la trajectoire du patient. Le présent projet­pilote se concentrera exclusivement sur le cancer du côlon. Les expériences acquises au cours de ce projet serviront de base au développe­

ment d’autres trajectoires intersectorielles du pa­

tient.

Objectifs du projet

Les principaux objectifs du projet­pilote sont les sui­

vants:

– Mettre à disposition des outils permettant de ga­

rantir qu’un patient atteint du cancer du côlon reçoive un traitement de qualité élevée, standar­

disé et coordonné de manière optimale, fondé sur des guidelines (inter)nationales reconnues, indépendamment de son lieu de domicile.

– Acquérir des expériences précieuses concernant les bénéfices et les inconvénients d’une part de l’élaboration de trajectoires intersectorielles avec de nombreuses interfaces et d’autre part de la collaboration interdisciplinaire qui en découle.

S’il s’avère possible de développer et d’implémenter avec succès une trajectoire­pilote dans différents sec­

teurs et disciplines, d’autres travaux pourront être entrepris lors d’une prochaine étape, par exemple l’adaptation de la trajectoire à d’autres régions de soins, l’élaboration de trajectoires pour d’autres ta­

bleaux cliniques ainsi que l’actualisation de la trajec­

toire dans un intervalle à définir.

Intérêts du projet

Le projet­pilote vise notamment à vérifier les hypo­

thèses suivantes:

– La probabilité qu’un patient bénéficie d’un trai­

tement de qualité élevée, fondé sur des guide­

lines reconnues et des standards de traitement définis – indépendamment de l’accès au sys­

tème – augmente.

– La prise en charge intégrée du patient au­delà des interfaces est encouragée.

– La collaboration interdisciplinaire au sein du corps médical et avec d’autres groupes profes­

sionnels impliqués est renforcée.

– En définissant une trajectoire intersectorielle de portée générale, les sociétés de discipline mé­

dicale et les groupes professionnels posent les jalons devant permettre de fournir un traitement de qualité élevée aux patients atteints du cancer du côlon.

– Grâce à la définition de standards de traitement, les différents fournisseurs de prestations peuvent plus facilement motiver les mesures thérapeu­

tiques envers les assureurs.

– La trajectoire permet de diminuer les coûts de traitement en évitant les doublons et les retards.

Varja Meyer a, Jürg Nadig ,b Jürg Pfisterer c, Christoph Bosshard d

a lic.phil.I, cheffe suppléante de la division DDQ, Responsable opérationnelle de l’ASQM b Dr, président SSOM c Dr, Co­Président SSMI d Dr, membre du Comité

central de la FMH, Respon­

sable du département DDQ et de l’ASQM

Correspondance:

Varja Meyer

FMH / Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) Elfenstrasse 18

CH­3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 asqm[at]fmh.ch

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D D Q / A S Q M

F M H

– Le projet­pilote crée des conditions aptes à sim­

plifier l’identification de la qualité des soins pour une maladie en particulier.

– Les travaux de base concernant la méthodologie et la mise en œuvre ainsi que les expériences réa­

lisées peuvent être mis à profit en vue de déve­

lopper et de mettre en œuvre des trajectoires por­

tant sur d’autres maladies.

Large soutien

Pas moins de 20 sociétés de discipline médicale et groupes professionnels impliqués dans le traitement de patients atteints du cancer du côlon ont rejoint le projet. Il s’agit d’une part des sociétés des disciplines concernées, et d’autre part des différentes profes­

sions non médicales impliquées comme les soins on­

cologiques, la stomathérapie et la diététique. La délé­

gation officielle des membres de l’équipe de projet par les organisations professionnelles concernées permet de garantir l’assise du projet sur le plan scien­

tifique et politique. Pour planifier et concrétiser le projet au mieux du point de vue de la méthode et pour intégrer le savoir­faire international, l’ASQM collabore étroitement avec l’European Pathway As­

sociation.

Intégration des éléments existants

Pour éviter les doublons et utiliser au mieux les sy­

nergies, la direction du projet a procédé au début

2014, soit avant le lancement officiel du projet, à une enquête auprès de l’ensemble des groupes profes­

sionnels et responsables d’établissements de forma­

tion postgraduée des hôpitaux suisses concernés pour savoir s’il existe déjà des trajectoires, des guide­

lines, des normes de traitement et du matériel d’in­

formation pour les patients atteints du cancer du côlon. Cette enquête a permis de réunir de précieuses informations qui seront dans la mesure du possible intégrées dans les travaux.

Direction du projet

La direction du projet se compose des personnes suivantes:

Varja A. Meyer, lic. phil., FMH / Académie suisse pour la qualité en médecine (ASQM)

– Dr Jürg Nadig, Société suisse d’oncologie médicale (SSOM)

– Dr Jürg Pfisterer, Société suisse de médecine in­

terne générale (SSMI) Contact

Souhaitez­vous en savoir plus sur le projet­pilote

«Trajectoire intersectorielle des patients atteints du cancer du côlon»? N’hésitez pas à prendre contact avec nous à l’adresse asqm[at]fmh.ch ou au numéro 031 359 11 11.

Premier Congrès suisse du cancer

Le 4 septembre 2014, Centre Paul Klee, Berne

En Suisse, une personne sur trois est atteinte d’un cancer au cours de son existence. Les patients sont généralement pris en charge par des profes- sionnels de différentes disciplines: médecins, soignants, radio-oncolo- gues, chirurgiens, psycho-oncologues, professionnels de la réhabilitation ou de la palliation, etc. La collaboration de tous ces professionnels est depuis toujours étroite et s’intensifiera encore à l’avenir. C’est la raison pour laquelle nous sommes persuadés qu’un congrès commun réunis- sant tous ces prestataires serait souhaitable.

Le 4 septembre 2014 se déroulera le premier Congrès suisse du cancer au centre Paul Klee de Berne. Tous les médecins, soignants et profession- nels intervenant dans la prise en charge des patients cancéreux sont invi- tés à participer, quel que soit leur point d’intervention, du diagnostic à la palliation. Nous espérons aussi que l’ensemble du territoire suisse sera re- présenté, et notamment que la génération montante de médecins et de soignants sera présente en nombre. Le congrès portera sur les théma- tiques suivantes:

– Parcours thérapeutique, illustré par l’exemple du projet pilote de l’Acadé- mie suisse pour la qualité en médecine «Trajectoire intersectorielle des pa- tients atteints du cancer du côlon» : les trajectoires intersectorielles amé- liorent-elles les résultats cliniques ou servent-elles d’abord à optimiser les coûts? Quelles opportunités et quels risques leur sont-ils liés?

– Collaboration interdisciplinaire / interprofessionnelle: comment relier des maillons toujours plus nombreux? Comment les tumor-boards amé- liorent-ils la collaboration? Comment relever au mieux les défis de l’in- terdisciplinarité? Quelles sont les solutions neuves à l’horizon?

Certification et registre: quelle est la plus-value des certificats et registres de qualité? Quelles opportunités et quels risques leur sont-ils liés?

– Une profession en mutation: l’évolution de la société et du cadre légis- latif (LPMéd, etc.) modifie la profession de tous les intervenants en oncologie, qu’ils soient médecins, soignants ou autres professionnels:

à quoi faut-il nous attendre?

– Recherches sur l’offre de soins: Où en sommes-nous aujourd’hui et où va-t-on? Les trajectoires intersectorielles permettront-elles d’améliorer la qualité des soins? Quels sont les projets en cours en Suisse?

Les sujets seront présentés par des scientifiques et des spécialistes de po- litique de santé suisses et étrangers. Par ailleurs, les porteurs de la Straté- gie nationale contre le cancer feront le point sur cette stratégie et présen- teront les projets actuels.

Le Congrès suisse du cancer est une nouvelle plateforme dont le but est de promouvoir la mise en réseau et l’échange d’expérience des méde- cins, soignants et autres professionnels intervenant dans le traitement et la prise en charge des patients atteints de cancer.

Plus d’informations sur le congrès (programme, inscription en ligne) sous www.swisscancercongress.ch.

Le comité scientifique: PD Dr Judith Alder (SSPO), judith.alder[at]psychologie.

ch; Mme Irène Bachmann-Mettler (SOS), irene.bachmann[at]gmx.net; Prof.

Markus Borner (SSOM), markus.borner[at]me.com; Dr Stephan Eberhard (oncoreha.ch), stephan.eberhard[at]gmail.com; PD Dr Günther Gruber (SRO), guenther.gruber[at]hirslanden.ch; Dr Jürg Nadig (SFSM), juerg.nadig[at]

hin.ch; PD Dr Florian Strasser (palliative.ch), Florian.Strasser[at]kssg.ch; Dr Markus Trutmann (fmCh), markus.trutmann[at]fmch.ch

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 31/32

Personalien

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Thomas Dobler, Facharzt für Chirurgie sowie Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates FMH, ab 1.10. 2014 Ortho- pädische Klinik Luzern AG, St. Anna-Strasse 32, 6006 Luzern

Jutta Bärbel-Margarete Kamke, Praktische Ärztin FMH, Praxis ab 1. 8. 2014, Hofstrasse 16, 6004 Luzern

Lukas Landis, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH, Sanacare Gruppenpraxis, Zürich- strasse 9, 6004 Luzern

Jessica Pelzer, Fachärztin für Kinder- und Jugend- medizin, Medplace Gesundheitszentrum, Spital- strasse 40, 6004 Luzern

Michael Kaspar Ringli, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH, ab 1. 9. 2014: Bahnhof- strasse 24, 6037 Root

Jochen Saar, Facharzt für Allgemeine Innere Medi- zin FMH, Praxis: Schulhausstrasse 1, 6048 Horw Benjamin Clemens Wronn, Facharzt für Allge- meine Innere Medizin, Praxis ab 15. 09. 2014 Sternmattstrasse 45, 6005 Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu haben sich gemeldet:

Severa Hammer-Waldispühl, Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin FMH, Medplace Gesund- heitszentrum, Brauiplatz 4, 6280 Hochdorf Wilhelm Schmidt, Praktischer Arzt, Gesund- heitszentrum Escholzmatt, Bahnhofstrasse 11, 6182 Escholzmatt

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich- ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan- tons Schwyz hat sich angemeldet:

Livia Küffner, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Chefärztin Frauenklink, Spital Lachen

Todesfälle / Décès / Decessi Erna Luise Rinderknecht (1924), † 8. 5. 2014, 5442 Fislisbach

Denis Berger (1942), † 21. 6. 2014, Spécialiste en chirurgie pédiatrique, 1066 Epalinges

Jost Ludwig Bircher (1924), † 2. 7. 2014, Facharzt für Chirurgie, 4059 Basel Jakob Nievergelt (1924), † 2. 7. 2014, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 5033 Buchs AG

Benno Schleh (1931), † 2. 7. 2014, Facharzt für Chirurgie, 8001 Zürich Walter Josef Meyer (1939), † 8. 7. 2014, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 6006 Luzern

Philipp Rellstab (1959), † 5. 7. 2014, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8800 Thalwil

Josef Kaufmann (1936), † 15. 7. 2014, Facharzt für Dermatologie und Venerologie, 6005 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Christoph Andreas Maurer, Facharzt für Chirurgie FMH, Schwerpunkt Viszeralchirurgie, Schänzli- halde 11, 3000 Bern 25

Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in unselbständiger Tätigkeit hat sich angemeldet:

Thomas Merl, Facharzt für Radiologie FMH, Spital Netz Bern Tiefenau, Tiefenaustrasse 112, 3004 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Ge suche und über die allfälligen Einsprachen.

Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Unterwaldner Ärztegesellschaft Zur Aufnahme in die Unterwaldner Ärztegesell- schaft hat sich angemeldet:

Susanne Baarfüsser, Praktische Ärztin FMH, See- strasse 15, 6052 Hergiswil

Einsprachen gegen diese Aufnahme sind mit Begründung innert 20 Tagen an die Präsiden- tin der Unterwaldner Ärztegesellschaft, Bettina Mende, Sarnerstrasse 3, 6064 Kerns, zu richten.

Preise / Prix / Premi

Gateway/RTF-CCR/SAKK-Forschungspreis:

Bekanntgabe der Siegerstudie

An der Halbjahrestagung der Schweizerischen Arbeitsgemeinschaft für Klinische Krebsfor- schung (SAKK) wurde der Gewinner des mit 450 000 US-Dollar dotierten Gateway/RT F-CCR/

SAKK-Forschungspreises bekannt gegeben: Aus- gezeichnet wurde das Projekt von Prof. Dr. Radek Skoda, Universitätsspital Basel, und seiner For- schungsgruppe, da es Aussicht auf eine neu- artige Behandlungsmöglichkeit von Knochen- markkrebs bei Patientinnen und Patienten bietet, für die keine alternativen Therapien zur Verfügung stehen. Prof. Skoda vom Universitäts- spital Basel erhielt den Preis für eine neuartige Phase-II-Studie mit dem Titel «Phase II study to test the effects of beta-3-sympathicomimetic agonists on the disease course and mutant allele burden in patients with myeloproliferative neo- plasms».

SGGG-Posterpreis

Der 1. Posterpreis der Schweizerischen Gesell- schaft für Gynäkologie und Geburtshilfe (SGGG) wurde im Juni 2014 in Interlaken verliehen an B. Oppliger, M. Joerger-Messerli, U. Reinhard, A. Schoeberlein, D. Surbek für ihre Arbeit «Trans- nasal approach to deliver stem cells in a model of hypoxic-ischemic brain injury in rat pups».

F M H

Nouvelles du corps médical

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Akademischer Austausch Schweiz −Deutschland:

40 Jahre Wechselspiel

Zum 1. Oktober 1965 fuhren wir, Prof. Urs Walter Schnyder, der dem Ruf auf den Lehrstuhl «Dermato- logie und Venerologie» an die Universität Heidelberg folgte, und ich als sein leitender Oberarzt, von Zürich nach Heidelberg. Wir fuhren über Stuttgart, um uns beim Schweizerischen Generalkonsul persönlich vor- zustellen. Die Familien mit jeweils drei Kindern folg- ten mit dem Hausrat einige Wochen später. So waren wir ausgewandert.

Empfangen wurden wir in Heidelberg an Klinik und Universität, in der Stadt und im privaten Umfeld mit gespannten Erwartungen, sehr herzlich und mit

«Vorschusslorbeeren». Wir trafen auf eine offene, freundliche Einstellung, die wir so nicht erwarteten, und wurden angenehm überrascht, ja stimuliert.

Unser Anfang gelang, und ich konnte mich 1968 für unser Fach Dermatologie an der Uni Heidelberg habilitieren.

Fieberjahre der deutschen Universitäten (Epoche der 68er Jahre)

Da aber waren wir schon mitten in den Fieberjahren der deutschen Universitäten, in Unruhen und Um- wälzungen, die weit in die allgemeine Politik und die sozialen Strukturen sich «einbissen» und als «Die 68er Jahre» epochalen Charakter erlangten [1]. Die Schwei- zer Dozenten in Deutschland wurden keineswegs ver- schont, zumal mehrere in exponierten Funktionen hervortraten. Vier deutsche Universitäten hatten Schweizer Rektoren:

– Freiburg: Prof. Hansjürg Steinlin (1921–2004), Forstwirt, Rektor 1970–73, Präsident WRK 1977–80

– Mainz: Prof. Peter Schneider (1920–2002), Jurist, Rektor 1969–74, Präsident der Uni 1974–80 – Frankfurt: Prof. Walter Rüegg, (1918), Soziologe,

Rektor 1965–70, Präsident WRK 1967–68 – Heidelberg: Prof. Kurt Baldinger (1919–2007),

Romanist, Rektor 1968–69

Sie wirkten auch massgeblich mit in der Westdeut- schen Rektorenkonferenz (WRK) und versuchten, Rationalität und Neuerungen zu verbinden unter Aufrechterhaltung einer leistungsorientierten Uni- versität. Ein hehres Unterfangen, eine Sisyphus- Arbeit, die letztlich scheitern musste. Kurt Baldin ger hat damals mit resignativem Unterton von der

«Beresina-Situation» gesprochen, anspielend auf die aufopfernde Verteidigung der letzten Beresina-

brücke durch die Schweizer Bataillone beim Rück - zug der «Grande Armée» Napoleons aus Russland 1813.

Zudem wurde ein gewisser «Schulterschluss» ge- sucht. In den späten 60er und frühen 70er Jahren gab es eine jährlich zusammengerufene, informelle Ver- sammlung der Schweizer Hochschuldozenten in der BRD, eingeführt von Prof. Walter Rüegg mit der Schweizer Botschaft in Bonn und den Generalkonsulaten Frank- furt und Stuttgart sowie getragen von Schweizer Firmen in der BRD: Nestlé in Frankfurt a. M., ABB in Mannheim und Wild-Leitz in Giessen.

Die Gastfreundschaft der Schweizer Unterneh- mungen in der BRD sowie die Anlehnung an die di- plomatischen Vertretungen waren sehr wertvoll und

«stärkten den Rücken».

Beabsichtigt war ein Zusammenschluss der Dozen- ten mit Informationsaustausch angesichts der über- handnehmenden Unruhen und politischen Agitatio- nen an den Universitäten sowie auch der Störungen der Lehre und Verunglimpfungen der Forschung.

Auch die Verbindung zur Akademischen Schweiz sollte gefestigt werden. Auf administrativer Ebene durch die Mitwirkung des Leiters der Auslandschwei- zer-Organisation in Bern, Herrn Ney, und akademisch durch Gastreferenten wie Prof. Gerhard Huber, Phi- losoph und Präsident des Schweizerischen Wissen- schaftsrates, Prof. Ernst Hadorn, Zoologe und Ent- wicklungsbiologe aus Zürich und, ebenfalls Zoologe, der philosophische Anthropologe Prof. Adolf Port- mann aus Basel.

Es waren damals ca. 170 Schweizer Dozenten in der BRD tätig und, nach Aussage des Botschafters, eine annähernd gleich grosse Zahl deutsche Dozenten in der Schweiz. Also ein paritätischer Austausch, wenn man die beiden Länder als Einheiten betrachtet und den Grössenunterschied ausser Acht lässt.

Betrachtet man den Unterschied an Fläche und Bewohnern, so muss man die «Lieferantenseite», die Geber, unterscheiden von der «Empfängerseite».

Denn die Schweiz hatte damals ca. 6 Millionen Ein- wohner, die BRD wohl 63 Millionen, also 10-mal mehr. Die Schweiz lieferte in die BRD 10-mal mehr Dozenten pro eigene Bevölkerung (also 1 Dozent pro 35 000 CH-Einwohner), als umgekehrt. Nur 1 Dozent auf 370 000 Bewohner der BRD wirkte in der Schweiz.

Ein markanter «Brain Drain» aus der Schweiz in die BRD also; von der Schweiz aus gesehen, in die sog.

«Diaspora».

Ernst G. Jung

Korrespondenz:

Prof. Dr. med. Ernst G. Jung Maulbeerweg 20

D-69120 Heidelberg ernst.g.jung[at]t-online.de

A S S M

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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A S S M

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 31/32

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Drei vordergründige Argumente waren:

Personell: Ergänzung der vom Krieg mehr als dezi- mierten Jahrgänge in Forschung und Lehre;

Inhaltlich: Nacharbeitung der kriegsbedingt fehlenden Kontinuität der Forschung (oder der nur einseitigen Entwicklung);

Geistig: Hilfe bei der Erarbeitung demokratischer Denk- und Organisationsformen, auch in der Lehre.

Etwas hintergründig mochte man gelegentlich auch von einem nicht unwillkommenen «Abfluss»

eines Überschusses qualifizierter Hochschullehrer der Schweiz sprechen. Tatsache ist, dass die Schweiz damals ihren Bedarf an Hochschullehrern leicht und qualifiziert aus dem eigenen Nachwuchs decken konnte.

Der Aspekt des Empfängers aber sah schon damals um 1970 anders aus. Zunächst wurde der virtuelle Verlust von ca. 170 Schweizer Hochschullehrern, die dauernd in der BRD waren, durch eine vergleichbare Zahl deutscher Hochschullehrer in der Schweiz aus- geglichen, wie auch umgekehrt. Allerdings machten die deutschen Hochschullehrer in der Schweiz in der Gesamtheit aller Hochschullehrer der Schweiz einen wesentlich mächtigeren Anteil aus als umgekehrt.

Der Unterschied betrug 1:10, ist beeindruckend und wurde, oft subjektiv beladen, auch registriert. Zuwei- len wurde sogar vor einer tendenziellen «Verfrem- dung» der Schweizer Hochschullandschaft gewarnt.

Wie ging es weiter?

Seit den 80er Jahren haben solche Treffen der Schwei- zer Hochschullehrer in Deutschland nicht mehr stattgefunden, sie waren offenbar nicht mehr nötig, der hochschulpolitische Bedarf hatte sich erledigt.

Die Wissenschaftskulturen haben sich angeglichen und die Forschungsleistungen ebenfalls. Der Aus- tausch an Forschern und Wissenschaftlern hin und her wurde freier und leichter. Die Verbindung der Schweizer Hochschullehrer in der BRD zur Akademi- schen Schweiz verlor aber einen wichtigen und die Identität erhaltenden Anker. Dieser fehlte besonders den Medizinern, da die Schweizerische Ärztorganisa- tion FMH ihre Auslandssektion auflöste und die Kol- legen im Ausland den kantonalen Sektionen zuwies.

Ein Versuch, dies zu heilen, verlief 2011 erfolglos.

Der «Brain Drain» schien sich ausgeglichen und ausgewogen zu gestalten, bis in den letzten Jahren in der Schweiz, mit Schwerpunkt Zürich, eine bemer- kenswerte und als störend empfundene Vielzahl an deutschsprachigen Hochschullehrern aus Deutschland moniert und bemängelt wird. Die auf- fallende Dichte an Deutschen in leitenden Positio- nen in der Schweiz wird auch in anderen Berufsfel- dern und in den nichtstaatlichen Unternehmungen angemahnt. Emotionale Auswüchse liessen sich nicht vermeiden und riefen die Politik auf den Plan.

Sorge bereitet eine mögliche Bedrohung des eigenen,

schweizerischen Nachwuchs bei der Besetzung lei- tender Positionen, insbesondere an den Hochschu- len (Uni ZH und ETH) und manch einer wähnte eine Verdrängung des heimischen Schweizerdeutsch als Umgangssprache durch Hochdeutsch, so wie es in den global agierenden Bereichen Wissenschaft und Handel durch die «Weltsprache» Englisch weit- gehend schon geschehen ist. Ein mächtiger «Brain Drain» aus Deutschland in die Schweiz wird moniert und aktives Gegensteuern verlangt.

In dieser manchmal auch angeheizten Debatte geht ganz vergessen, dass es immer noch und in be- trächtlicher Zahl aktive und erfolgreiche Schweizer Hochschullehrer an deutschen Universitäten und Forschungseinrichtungen gibt, die gut, nahtlos und wirkungskräftig integriert sind. In vielen Fächern findet, entsprechend den internationalen Gepflogen- heiten, ein reger und reibungsarmer gegenseitiger Aus- tausch statt.

Dazu Trends und einige Zahlen

In den vergangenen 40 Jahren hat sich die Hoch- schullandschaft in der Schweiz und in Deutschland gewaltig gewandelt, entwickelt und differenziert.

Neue Bildungsanstalten sind entstanden. Die Vielfalt der Studiengänge ist frappierend, die Zielorientierung ausgezeichnet und die neuen Benennungen heraus- fordernd. Die Strukturen der Forschenden und Leh- renden sind vielfältiger geworden, so dass Vergleiche schwer zu werten sind. Tatsache ist ein gewaltiger Mehrbedarf an Hochschullehrern in der Schweiz und in Deutschland, der anhand der Professoren in den Diskussionen mit Zahlen belegt wird. Eine Vermeh- rung um das 4-Fache ist unbestritten. Und rein zahlen- mässig sind es immer noch annähend gleich viele Professoren, die gegenseitig ausgetauscht werden, eher sogar etwas mehr Schweizer in Deutschland als umgekehrt [2]. Und die absolute Zahl deutscher Pro- fessoren in der Schweiz nimmt weiter zu. Dazu einige Zahlen aus der Debatte 2013 [2, 3].

Schweizer Professoren

in der BRD Deutsche Professoren in der CH

1970 ca. 170 ca. 170

2008 772 –

2009 – 719

2012 – 796

Die deutschen stellen unter den ausländischen Pro- fessoren in der Schweiz die weitaus grösste Gruppe dar. Die Zahlen [2–5] der drei Schwerpunkte sind:

Anzahl

Professoren Davon Deutsche

Uni Zürich 2009 496 173 35 %

2013 531 193 36 %

ETH ZH 2009 388 120 31 %

Uni Bern 2009 352 115 33 %

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A S S M

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

Zusammenfassend kann festgestellt werden, dass ein reger Austausch von forschenden und lehrenden Professoren zwischen Deutschland und der Schweiz einer notwendigen und akademisch fruchtbaren Ge- pflogenheit entspricht. Rein zahlenmässig ist der Aus- tausch vor 40 Jahren und heute annähernd gleich und hat sich in dieser Zeitspanne in beiden Richtun- gen vervierfacht. Absolut betrachtet ist der «Brain Drain» in beiden Richtungen also gleich mächtig und wirksam. Betrachtet man aber den «Brain Drain» in seiner Auswirkung auf den Personalbestand der

«Empfänger-Hochschulen», also die deutschen Pro- fessoren in Relation zu deren Schweizer Kollegen, so ist es an den Schwerpunkten Zürich und Bern evi- dent, dass deren Lehrkörper zu einem Drittel aus deutschen Kollegen besteht. Eine bemerkenswerte Zahl, die verständlicherweise hinterfragt wird, zu Emotionen anstachelt und Gefühle des Unbehagens verursacht. Nicht die Qualität der Lehre und For- schung wird angezweifelt, doch die allgemeine Ak- zeptanz der deutschen Kollegen ist gefährdet und be- einträchtigt. Emotionen und Ängste auf beiden Seiten sind die Folgen.

Ganz anders werden die Schweizer Hochschul- lehrer in Deutschland gut und problemlos akzeptiert und integriert, obschon sie, hinter Österreich, die grösste Gruppe ausländischer Hochschullehrer in Deutschland bilden.

Und ein weiterer Unterschied bestand und be- steht noch. Während die Schweizer Hochschullehrer in Deutschland in der Zeit akademischer und politi- scher Unruhen um 1970 herum eine informelle Ver- einigung zum «Schulterschluss» etablierten mit Hilfe der Industrie und unterstützt durch unsere dip- lomatischen Repräsentanten, fehlte damals den deutschen Dozenten in der Schweiz jegliche Struktur und Hilfe. Dies hat sich auch gewandelt. Nun verfü- gen die deutschen Hochschullehrer in der Schweiz im «Swiss German Club» über eine gut strukturierte Organisation, die vor Ort und fachspezifisch Bera- tung und Rückendeckung anbietet. Uns aber, den Schweizer Professoren in Deutschland, fehlt eine sol- che. Dabei fehlt weniger die Integrationshilfe, son-

dern die Verbindung zur akademischen Schweiz und eine entsprechende Rückendeckung.

Hier kommt nun die Schweizerische Akademie der Medizinischen Wissenschaften (SAMW) ins Spiel.

Wünsche an die SAMW

Die SAMW verfügt in ihrem Senat über eine Katego- rie «Korrespondierende Mitglieder». Sie kann ausser- gewöhnliche Gelehrte im Ausland dazu berufen und hat damit die Möglichkeit, die im Ausland wirkenden Schweizer Hochschullehrer sozusagen locker mit der akademischen Schweiz zu verbinden und auch zu verpflichten.

Gegenwärtig hat die SAMW (seit 1992) 21 korre- spondierende Mitglieder, Schweizer Wissenschaftler, die dauernd im Ausland tätig sind.

10 in USA, 9 in Deutschland (4 davon in Heidel- berg) und 2 in Österreich. Auffallend ist, dass bisher keine Kollegen aus Frankreich und Italien dabei sind, zeigt doch die Präsenz an den Jahressitzungen der SAMW, dass die Kollegen aus den Nachbarländern besonderes Interesse zeigen und die Verbindung zu schätzen wissen. Eine sprachliche Schwierigkeit be- steht nicht, ist doch Französisch und Italienisch an den Sitzungen der SAMW allzeit präsent und allen ist Englisch geläufig.

Dieses Instrument der korrespondierenden Mit- glieder möge erhalten und gestärkt werden und auch jüngere Schweizer Kollegen erfassen. Dies zumal die neuen Statuten 2013 erlauben, solches Bemühen auch auf hervorragende, nicht-medizinische Gelehrte aus- zudehnen, die sich in engem Bezug zur medizini- schen Forschung in der Schweiz auszeichnen.

Die SAMW ist mit den anderen vier Akademien der Schweiz zusammengefasst zu «Akademien der Wissenschaften Schweiz». Dabei fällt auf, dass neben der SAMW nur noch eine der anderen Akademien, die SATW, das Instrument der «Korrespondierenden Mitgliedschaft» kennt.

Es ist zu wünschen, dass die SAMW im Bereich der Medizin, und die «Akademie Schweiz» für alle akademi- schen Bereiche das Instrument der «Korrespondierenden Mitgliedschaft» erhöhen und ausweiten, um so den Schwei- zer Hochschullehrern im Ausland eine Anbindung an die Akademische Schweiz und den wünschenswerten Rückhalt daselbst zu bieten.

Wir wären dankbar!

Literatur

1 Gassert, Philipp. Das kurze «1968» zwischen Geschichtswissenschaft und Erinnerungskultur.

Neuere Forschungen zur Protestgeschichte der 68er Jahre. Online auf «H-Soz-u-Kult»

Vom 30.4.2010.

2 Swissinfo.ch vom 2.12.2013.

3 Statistisches Lexikon der Schweiz 2012.

4 NZZ. Internat. Ausgabe 21 vom 27.1.2014.

5 Statistisches Bundesamt Deutschland, zit. nach [2].

Entspricht einer notwendigen und akademisch frucht­

baren Gepflogenheit: der rege Austausch von Professoren zwischen Deutschland und der Schweiz.

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 31/32 Herr Oliver Peters/BAG wird zitiert, dass es

bei dieser Datenerfassung nicht um Sanktio­

nen, sondern um Transparenz der Qualität geht.

Im Rahmen der Diskussion hat er aber wörtlich gesagt, dass es vorläufig nicht um Sanktionen gehe. Vorläufig? Ab wann dann?

Sanktionen gegen wen?

Patienten? Leistungserbringer wie z. B. Grund­

versorger oder Spezialisten? Kliniken?

Hier wird unter dem Deckmantel der Qualitäts­

kontrolle ein flächendeckendes Kontrollsystem Aufbau einer ambulanten Gesundheits-

statistik des Bundes

Eine kurze Anmerkung zum Protokoll der Ärztekammer vom 8. 5. 2014 [1]:

ad 13. Aufbau der ambulanten Gesundheits­

statistik des Bundes S. 1045:

geplant! Und zwar von der Wiege bis zur Bahre!

Big Brother is watching you? NSA?

Wehret den Anfängen!

Dr. Rolf Hunkeler, Zürich 1 Henzen M. Protokoll der ersten Ärztekammer

im Jahr 2014. Schweiz Ärztezeitung. 2014;

95(27/28):1033–50.

Communications

Examens de spécialiste

Examen de formation approfondie en vue de l’obtention de la formation approfondie en psychiatrie de consultation et de liaison 1ère partie (écrite) et 2e partie (orale) Lieu: Lausanne

Date: 4 juin 2015

Délai d’inscription: 30 janvier 2015

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch→ Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Psy­

chiatrie et psychothérapie

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en médecine du travail

Lieu: Fribourg, SUVA, rue de Locarno 3 Date: Jeudi, 22 janvier 2015

Délai d’inscription: 25 novembre 2014

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgraduée) → Méde­

cine du travail

Erratum

Falscher Name in der Bildlegende

Im Beitrag «Manager­ und Führungskompetenz für Assistenzärzte der Allgemeinen Inneren Medizin» (SÄZ 27/28, Seite 1069) gab es einen bedauerlichen Fehler. Die Dame links im Bild ist nicht, wie in der Bildlegende behauptet, Franziska Gottschalk, sondern Nicole Kollars.

Prof. Dr. med. Edouard Battegay, Zürich Caisse de secours des

médecins suisses Contributions reçues

Du 1er avril au 30 juin 2014, nous avons reçu 25 dons d’une valeur totale de 25 089 francs.

Le Conseil de fondation de la Caisse de secours des médecins suisses est très content de pouvoir publier ces chiffres et tient à remercier vivement tous les donateurs. Afin que les contributions puissent être versées entièrement aux destina­

taires, nous avons pris la décision de renoncer à l’envoi de lettres de remerciement pour les dons

inférieurs à 500 francs. Nous espérons que les donateurs feront preuve de compréhension et nous leur adressons encore une fois nos remer­

ciements.

Le trésorier du Conseil de fondation

Schweizerische Gesellschaft für Neurochirurgie (SGNC)

Vorstand

Seit der Geschäftssitzung vom 12. Juni 2014 in Zürich setzt sich der Vorstand der Schweizeri­

schen Gesellschaft für Neurochirurgie (SGNC) wie folgt zusammen:

Präsident

Prof. Dr. med. Karl Schaller, Genf Past-Präsident

Prof. Dr. med. René Bernays, Zürich Sekretär und Kassier

PD Dr. med. Oliver Hausmann, Luzern Vorsitzender Weiterbildungskommission Prof. Dr. med. Luigi Mariani

Delegierter SGNC im fmCh-Vorstand Dr. med. Raoul Heilbronner, St. Gallen Vertreter der Privat- und niedergelassenen Ärzte Prof. Dr. med. Adrian Merlo

Beisitzer

Prof. Dr. med. Andreas Raabe, Bern Vertreter der nicht universitären Kliniken Prof. Dr. med. Michael Reinert, Lugano

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R / CO M M U N I C AT I O N S

Courrier au BMS

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Votation générale de FMH Services

Chères associées, chers associés,

Par le rapport de gestion 2013, nous vous avons informés des activités opérationnelles que nous avons menées avec succès en 2013. Nous avons soumis à votre approbation le rapport de gestion, l’affectation du bénéfice, la décharge au conseil d’administration de FMH Services et l’élection du successeur du Dr Thomas Paly, membre démissionnaire du conseil d’administration.

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous annoncer les résultats de la votation générale et de vous remercier de votre participation nombreuse.

Veuillez agréer, chères associées, chers associés, nos salutations les meilleures.

FMH Services

Résultats de la votation générale 1. Organe de publication

Bulletin des médecins suisses n° 31/32 du 30 juillet 2014

2. Remise des bulletins de vote

Du 30 mai au 30 juin 2014 auprès de la commune d’Oberkirch

3. Dépouillement

M. J. R. Rogger, commune d’Oberkirch 4. Propositions

1. Approbation du rapport de gestion 2013 2. Affectation du bénéfice 2013

3. Décharge au conseil d’administration 4. Election de l’organe de révision

5. Election de l’instance tierce neutre pour le dé­

roulement de la votation générale

6. Election de Monsieur le Docteur méd. Beat Bum­

bacher comme nouveau membre du conseil d’administration

5. Résultats

5.1 Proposition n° 1

Acceptez­vous le rapport de gestion 2013 de FMH Services?

Bulletins de vote reçus 3826

Bulletins invalides (sans signature) 777 Bulletins vides ou pas de bulletin 56

Bulletins valables 2993

Oui 2955

Non 38

La proposition n° 1 est ainsi approuvée à une large majorité.

Max Giger a, Beat Bär b a Dr, Président du Conseil

d’administration de FMH Services b Directeur de FMH Services

Correspondance:

FMH Services Burghöhe 1 CH­6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77 Fax 041 921 05 86 mail[at]fmhservices.ch

5.2 Proposition n° 2

Etes­vous d’accord de reporter le bénéfice de CHF 172 509.93 sur l’exercice suivant et de l’attribuer aux réserves générales?

Bulletins de vote reçus 3821

Bulletins invalides (sans signature) 777 Bulletins vides ou pas de bulletin 49

Bulletins valables 2995

Oui 2934

Non 61

La proposition n° 2 est ainsi approuvée à une large majorité.

5.3 Proposition n° 3

Etes­vous d’accord de donner décharge au conseil d’administration de la coopérative FMH Services pour l’année de référence 2013?

Bulletins de vote reçus 3821

Bulletins invalides (sans signature) 777 Bulletins vides ou pas de bulletin 57

Bulletins valables 2987

Oui 2943

Non 44

La proposition n° 3 est ainsi approuvée à une large majorité.

F M H S E R V I C E S

L a p l u s g r a n d e o r g a n i s a t i o n d e s e r v i c e s d u c o r p s m é d i c a l R e s p o n s a b i l i t é r é d a c t i o n n e l l e : F M H S E R V I C E S

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