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(1)

A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION B

R OGER F ISCHLER

Convergence faible avec indices aléatoires

Annales de l’I. H. P., section B, tome 12, n

o

4 (1976), p. 391-399

<http://www.numdam.org/item?id=AIHPB_1976__12_4_391_0>

© Gauthier-Villars, 1976, tous droits réservés.

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(2)

Convergence faible

avec

indices aléatoires

Roger FISCHLER

Université Carleton (Ottawa), Université de Clermont

Vol. XII, 4, 1976, p. 391-399. Calcul des Probabilités et Statistique.

à S. F.

qui

est

parti

et à S. F.

qui

est venue

« I o pas mie sons roso sons

espino/ni

nouse sons crubil ».

SOMMAIRE. - Certains théorèmes au

sujet

des suites de v. a. stables et

mélangeantes

avec valeurs dans un espace

métrique

démontrés antérieure-

ment par l’auteur permettent d’obtenir un théorème très

général

au

sujet

de la convergence faible avec indices aléatoires. A son tour ce théorème permet de retrouver très

facilement,

et en

plus

de mettre dans un contexte

naturel,

presque tous les résultats obtenus

jusqu’à présent

au

sujet

de la

convergence avec indices aléatoires soit sur la droite soit dans C ou D.

En

plus

de nouveaux

exemples,

nous discutons le rapport avec d’autres articles.

SUMMARY. - The author has

previously proved

several theorems

concerning

stable and

mixing

sequences of r. v. with values in a metric space. These are now used to obtain a

general

result about weak conver-

gence with random indices. This theorem in turn allows one to obtain very

easily

most of the results in the literature both on the line or in C and

D,

and to furthermore put

everything

in a natural

setting.

In addition

to new

examples,

there is a discussion on the relation of this work to other results in the literature.

I . INTRODUCTION

Pour les énoncés des

théorèmes,

et les définitions au

sujet

de la conver-

gence avec indices

aléatoires,

on

pourrait

consulter

[8].

Nous utiliserons le livre

[3]

de

Billingsley

en ce

qui

concerne la convergence faible. En

plus,

nous aurons besoin des notations et définitions suivantes :

Annales de l’Institut Henri Poincaré - Section B - Vol. XII, 4 - 1976.

391

(3)

392 R. FISCHLER

Soit

[Q, ~, P]

un

triple

de

probabilité.

D sera

l’espace

de toutes les

fonctions sur

[0, 1] qui

sont continues à droite et

qui

ont des limites à

gauche,

avec la

topologie

de Skohorod. Les éléments de D seront dénotés par X ou

X( . ).

D’autre part, W est la mesure de Wiener.

Les différentes

hypothèses

seront dénotées par :

D 1 :

Une

suite {

de v. a. réelles est dite stable avec la

densité 03B1a

si pour

tout A E

A,

lim a,

A]

= pour tout a

qui

est un

point

de continuité de

l’intégrale.

D2 :

Si dans

Dl :

=

F(a)

est dite

mélangeante.

D3 :

Une

suite {Yn}

de v. a. à valeurs dans un espace

métrique M,

est dite stable avec la mesure aléatoire associée

B),

si pour tout A E

~,

lim E

B, A] =

pour tout B

qui

est un ensemble

de continuité de

l’intégrale.

D4 :

Si dans

D3 : B)

=

U(B)

pour tout est dite

mélangeante.

La

suite {vn}

des v. a. à valeurs dans Z+ est telle

qu’il

existe une

v. a. v, strictement

positive

pour

laquelle {vn/n}

tend en

probabilité

vers v.

D6 : (Condition

de

Doeblin-Anscombe). Soient {Yn}

une suite de v. a. et

{Bn}

des nombres réels. Pour 0 c 1, écrivons

Mn

=

max Yl-Yn|

.

cn

On suppose que >

0,

3C et no, tels que : > 8 si

n > no.

D6, : (Condition

de

Richter-Mogyorodi-Guiasu).

Dans

D6

on

remplace Y~

par

Y~/B~

et on considère

P[Mn

>

~].

II.

THÉORÈME

PRINCIPAL

Dans

[14]

on trouve les théorèmes suivants

(voir [l6]

pour des

applica-

tions d’une sorte

différente).

THÉORÈME A. une suite de v. a. stables

(u)

à valeurs dans

l’espace métrique

M.

Soit g :

M --~ M’, où M’ est un autre espace

métrique,

une transformation

qui

est pour

P-presque

tout cc~ continue presque par- tout par rapport à

). Alors {

est aussi

stable,

et admet la mesure

aléatoire associée v définie par

B)

=

u(co,

THÉORÈME B. une suite de v. a. stables

(u)

à valeurs dans

l’espace métrique séparable

M.

Soit {

une suite de v. a. à valeurs dans M

qui

tendent en

probabilité

vers une v. a. Z. Définissons une mesure aléatoire

Annales de l’Institut Henri Poincaré - Section B

(4)

r : Q x

(M

x

M) -~

R par

r(co, D)

= x :

(x, Z(co))

E

D). Supposons

que g : M x M -~ M est une transformation

qui

est pour

P-presque

tout w

continue presque partout par rapport à

).

Alors la

suite { g(Yn,

est aussi stable et admet la mesure aléatoire associée v définie par

B) =

x :

g(x, B).

REMARQUE

C. - La démonstration du théorème B dans

[14]

reste valable

si g

est une transformation : M’ x M" ~ M" où tous ces espaces sont des espaces

métriques

et

séparables.

Soit

Do

l’ensemble des éléments ç de D

qui

sont non décroissants et tels que 0

qJ(t)

1. Dans la remarque

C,

nous

prendrons

M’ = M" = D et M" =

Do.

La

transformation g

sera la

composition.

Pour et v bornée

par

1,

définissons

Zn

par

Zn(t)

=

(vn/n)t

et Z par

Z(t)

= vt. Si ces termes ne

sont pas

bornés,

il faudra tronquer ou normaliser d’abord comme dans

[3].

Pour éviter ces détails sans

intérêt,

nous supposerons que

Zn

et Z

appartien-

nent à

Do.

Nous pouvons donc énoncer le

THÉORÈME 1. -

Si ~ Y" ~

est stable

(u)

et si

D~

est

satisfaite,

alors la

suite (

définie par

Wn(t)

= est stable

(v)

Ce théorème nous permettra de retrouver très facilement des résultats

au

sujet

de la convergence avec indices aléatoires sur la

droite,

ainsi que les résultats de la section 17 de

[3]

la convergence a lieu dans D.

III. LE CAS DES SOMMES

Dans cette

section,

nous considérons une

suite ~ X~ ~

de v. a., leurs som-

mes

partielles {

et les éléments

aléatoires {

de D définis par :

Pour démontrer que les

hypothèses

des résultats que nous allons obtenir

sont satisfaites dans des cas

intéressants,

ainsi que pour en tirer

profit immédiatement,

nous considérons d’abord deux cas converge faiblement vers W.

indépendante

et

équirépartie

avec variance a2

([3],

p.

137).

E2 : {Xj}

est

03C6-mélangeante (section

20 de

[3],

aussi dite *-mélan- geante

[27],

p.

314),

est une certaine transformation de tels processus

Vol. XII, 4 - 1976.

(5)

394 R. FISCHLER

(section

21 de

[3]).

La variance (J2 est donnée par

l’expression (20.46)

ou

(21.11)

de

[3].

Ce cas inclut les v. a.

m-dépendantes,

fonctions de la forme et certains processus de Markov.

En

plus

de la convergence

faible,

nous avons :

LEMME 2. - Dans les cas

El

et

E2, {

est

mélangeante

avec m. a. a. W.

Démonstration. La condition

D4

est démontrée pour les cas

El

et

E2

aux pages 174 et 195 de

[3],

mais seulement pour certains A.

Cependant,

les mêmes démonstrations sont valables pour les ensembles de la forme

{

et ceci suffit selon un résultat de

Renyi ([27],

Th.

58.1).

Donc le

prochain résultat,

ainsi que les trois

qui suivent,

sont valables pour les cas

El

et

E2.

THÉORÈME 3. - Si

{

définie par

(1)

est

mélangeante (W),

et si

DS

a

lieu, alors {n}

définie par = est stable

(v)

Remarquons

que nous commençons avec une suite

mélangeante,

mais

nous terminons avec une suite stable

(voir

aussi ex. 5 de

[26] ).

Le corollaire suivant est

particulièrement

intéressant.

COROLLAIRE 4.

- Si (

définie par

(1)

est

mélangeante (W)

et si

D 5

a

lieu,

alors est stable et

est la loi

N(0, 1).

~ °

Démonstration. - Dans le théorème

A,

prenons M’ = R et définis- sons g : D ~ R par

g(x)

=

x( 1 ).

Le cas

El

a été considéré dans

[34] [39] [25].

Le cas

X~

=

f (2’t)

n’était pas seulement l’un des

premiers

du

point

de

vue

historique [38],

mais était aussi l’un des cas les

plus

difficiles

(voir

la

discussion de la section 7, ex.

(a)

de

[8] ).

Au lieu de

l’expression (2),

on s’intéressera d’habitude à

l’expression

est

remplacé

par

.~~.

Nous obtiendrons le résultat désiré en donnant d’abord la version mélan- geante du théorème 17.2 de

[3].

A remarquer que le terme t ne

paraît

pas dans le

dénominateur,

à cause de difficultés du

point

de vue de la conver-

gence faible. L’introduction de t n’est d’ailleurs pas nécessaire.

Annales de l’Institut Henri Poincaré - Section B

(6)

THÉORÈME 5. définie par

(1)

est

mélangeante (W)

et si

D5

a

lieu, alors (

définie par

Wn(t)

= est aussi

mélangeante (W).

Démonstration. Nous

appliquons

le théorème B et la remarque C à et

Zn - (n/vn)2

avec g comme

multiplication

de fonctions. En utilisant le théorème

3,

nous obtenons est stable

(v’)

Or, (voir [3],

Th.

19.1),

pour tout cv

fixé,

cette dernière

expression

est

égale

à

W(B). Donc {n}

est

mélangeante (W).

Maintenant,

en

procédant

comme dans le Corollaire

4,

nous obtenons la version

mélangeante

du

déjà

«

classique »

théorème limite à nombre aléatoire de termes. La

propriété mélangeante

des sommes aléatoires a été démontrée pour la

première

fois dans le cas

E~

1 par Richter

[29].

COROLLAIRE 6.

- Si (

définie par

(1)

est

mélangeante (W)

et si

D~

a

lieu,

alors est

mélangeante (D).

Nous remarquons que dans

[25] (cas El),

le Corollaire 4 est démontré à

partir

du Corollaire 6.

Or,

nous

voyons

ici que du

point

de vue de la

convergence

faible,

l’ordre inverse suivi ici est

plus

naturel. D’ailleurs il est intéressant de remarquer que les

premiers

articles au

sujet

des sommes

aléatoires

([34] [39] ;

voir aussi les sections

2,

6 et 7 de

[8])

traitaient le cas

du Corollaire 4

plutôt

que celui du Corollaire 6.

IV. AUTRES APPLICATIONS

Les Théorèmes 3 et 5 et les Corollaires 4 et 6 sont tout de suite

appli-

cables dans les cas

Ei

et

E2.

Pour les autres

applications

du Théorème 1 que

nous allons

présenter,

il faudra modifier les

hypothèses

et démonstrations de ces résultats. Nous ne donnerons

qu’un

aperçu des détails.

E3 : { indépendante

avec

espérance

0 et variance

THÉORÈME 7. - Soit

Yn

l’élément aléatoire de D

qui prend

la valeur

dans l’intervalle

Zn

est définie par

Zn(t) =

et

Wn

est définie par la

composition

de

Yn

et

Zn.

Si

(i)

la condition de Linde-

berg

est satisfaite

(ii)

sont de variation

régulière ([11],

p.

268)

avec

Bn

=

nxL(n)

où lim

L(an)/L(a)

= 1 si lim

an/n

= a

positif, (iii) D~

a

lieu, alors {Wn}

est stable

(v)

Vol. XII, 4 - 1976.

(7)

396 R. FISCHLER

Démonstration. Par

[3],

page

143, exemple 7, ~

tend vers W. La

même méthode utilisée pour

E~

1 démontrer est

mélangeante.

Aussi

Zn(t) =

Le

premier

terme tend vers en

proba-

bilité par

D~.

Le deuxième terme tend vers 1 en

probabilité.

Pour voir

ceci,

il suffit de considérer une sous-suite

de {

telle que lim = v p. s.

et ensuite

d’appliquer (ii)

pour cc~ fixé. Le résultat découle du Théorème 1.

Comme

corollaire,

nous obtenons le résultat suivant démontré d’abord par

Mogyorodi

dans

[25].

COROLLAIRE 8. -

{

est

stable,

et

E4 : Tn

= max

(Xi,

...,

Xn) ; { X~ ~ indépendante

et

équirépartie.

Ce cas a été considéré par Richter

[31].

Il découle du Théorème 1 en

utilisant des résultats au

sujet

de la convergence faible du processus associé

avec

Tn ;

voir

[21], [28].

Les

exemples (c)

et

( f )

de la section 7 de

[8]

découlent aussi des résultats

sur la convergence faible.

Donc,

de tous les

problèmes

non résolus de la

section 7 de

[8],

il ne reste que

l’exemple (b)

de la section 7

(les statistiques-U).

Il reste aussi le cas des sommes

trigonométriques qui

était un des pre- miers

exemples

d’une suite de v. a.

mélangeantes (voir [33]

et section 2

de

[8]).

Même le chef-d’0153uvre de McLeish

([22],

voir p.

79) qui comprend,

comme cas

spéciaux,

presque tous les résultats de la

littérature,

ne contient

aucun résultat sur la convergence faible pour ce cas. Aucune des autres

méthodes ne semble non

plus pouvoir

nous aider ici.

V. RAPPORT AVEC D’AUTRES

RÉSULTATS

Dans

[24], Mogyorodi

a affirmé que

D2, D~

et

D6

suffisent pour conclure

que {

converge, et dans

[8]

on a dit que

les {

étaient

mélangeantes.

Malheureusement,

la démonstration donnée dans

[24]

n’est pas valable

(voir [20] ).

La même chose est vraie pour la démonstration de

[8].

Donc sur la droite - le

problème analogue

pour C et D étant résolu dans cet article - la

question

de la convergence

(et

du caractère

mélangeant)

reste ouverte. Une chose

qui complique

la situation est que Richter

( [30],

Théorème

6, [31],

Théorème

4)

a démontré que pour

certaines {vn}

dis-

crètes, D6,

n’est pas nécessaire si on suppose

D2,

et par ailleurs

Mogyo-

rodi

[23]

a démontré que dans le cas

d’indépendance D6

est nécessaire

converge pour

tout {vn} qui

satisfait

Dg.

Annales de l’Institut Henri Poincaré - Section B

(8)

Donc sur la

ligne,

les meilleurs résultats obtenus

jusqu’à présent

sont :

THÉORÈME D

(Richter [32]). D2, D~

et

D6, satisfaites, et {

0 - 1

impliquent

est

mélangeante.

THÉORÈME E

(Guiasu [20] ). satisfaite,

et

D2

a lieu pour

AeB(v), D6

est

mélangeante

avec limite 0 pour A E

B(v) impliquent

converge.

Il y a des relations entre les

hypothèses

des Théorèmes

1, D,

E :

i)

Dans les cas des sommes de v. a. ou de v. telles que les élé- ments aléatoires

correspondant {

satisfont =

Y~

ou

Ym/bn,

la

convergence faible du Théorème 1

implique

la condition « uniformément tendue »

qui

ensuite

implique D6

ou

D6 (voir [2]

et

(8.12)

de

[3]

pour

C,

pour D, la

question

est un peu

plus difficile,

mais découle de

(15.6)

de

[3J ).

ii )

D4 (mélangeante

dans

D) implique D2 (mélangeante

dans

R) (voir

la

démonstration du Corollaire

4).

iii)

Les conditions du Théorème D

impliquent

celles du Théorème

E,

est 0 - 1, alors elle est

mélangeante

dans le sens fort

( [36]

[32] [13])

et ceci avec

D6, implique

que le terme

M~

dans

D6,

est

mélangeant (voir

le raisonnement du Théorème

(8.1)

de

[32]

et du Théorème 4 de

[20] ).

Sreehari

[35]

a aussi

considéré {

comme dans

(1)

avec des conditions

analogues

à celles du Théorème E. Nous remarquons par

exemple

que sa

condition

iii)

est une

conséquence

de

l’hypothèse {n} mélangeante

et

de notre Théorème A.

Les résultats de Sreehari ont été

généralisés

par M.

Csôrgô

et S.

Csôrgô [7]

qui

ont démontré que si les

éléments {

sont uniformément

tendues,

ceci a aussi lieu pour les éléments avec indices aléatoires.

Ces

problèmes

ont aussi été considérés en utilisant des

représentations

du type Skorokhod

(appelées

aussi «

principes

d’invariance forte » dans

[4]

et

[17J,

section

1.10).

Nous mentionnons aussi l’article de Fernandez

[12] qui

n’est pas du tout

dans

l’esprit

des résultats ci-dessus et

qui

ne considère que le cas v constante.

VI. REMERCIEMENTS ET

PRIORITÉ

Nous tenons à remercier MM. les Professeurs

CSÖRGÖ,

MCCLEISH et

RESNICK pour leurs

suggestions,

pour avoir trouvé une erreur, et avoir donné

quelques

références.

Vol. XII, 4 - 1976.

(9)

398 R. FISCHLER

Ce n’est que tout dernièrement que nous avons

apprécié

vraiment

l’0153uvre de W. RICHTER.

Il faut donc reconnaître sa

priorité

pour certaines

questions :

(a)

Le lemme et

contre-exemple

de

[5],

page

108,

sont en effet donnés aux

pages 75 et 76 de

[30].

(b) Quoique

nous ayons mentionné le théorème 6 de

[31] en

donnant le

théorème 4 de nous nous rendons compte que dans sa

ligne générale,

la démonstration de

[31]

est aussi facile que celle de

[6].

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Annales de l’Institut Henri Poincaré - Section B

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[31] W. RICHTER,

Übertragung

von Grenzaussagen für folgen zufalliger Elemente auf

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(Manuscrit reçu le 8 juin 1976).

Vol. XII, 4 - 1976.

Références

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