A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
M IREILLE C AR
Sommes de deux carrés dans IF
q[X] et problèmes de diviseurs
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 5
esérie, tome 5, n
o2 (1983), p. 89-108
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SOMMES DE DEUX CARRES DANS
IFq[X]
ET PROBLEMES DE DIVISEURS
Mireille Car (1)
Annales
Faculté
des Sciences ToulouseVol V,1983, P. 89 à 108
(1)
Laboratoire de Théorie desNombres,
13397 Marseille - France.Résumé : Soit le corps fini à q éléments. On donne une estimation
asymptotique
du nombrede
polynômes
unitaires dedegré
m deF q[X] qui
ont un diviseur dedegré [m/2] .
On aainsi, lorsque
q estimpair,
et que -1 est carré dansIFq ,
une estimation du nombre depolynômes
uni-taires de
degré
m s’écrivant comme sommes de deuxcarrés,
sommes soumises à certaines condi- tions dedegré.
Summary :
LetIFq
be a finite field with q elements. Wegive
anasymptotic
estimate for the num-ber of monic
polynomials
ofdegree
m in!F
which have a divisor ofdegree [m/2] .
When q is odd and -1 is a square inIFq ,
thisgive
us an estimate for the number of monicpolynomials
of
degree
m in which are sums of two squares, these sumsatisfying
somedegree
condi-tions.
1 - INTRODUCTION
Soit
IFq
le corps fini à q éléments etIFq[X]
l’anneau despolynômes
à une indéter-minée sur le corps
IFq .
’’ Si le corps
IFq
est decaractéristique 2,
seuls les carrés deIF q[X]
sont sommes de deuxcarrés,
et il y aqn polynômes
unitaires dedegré
2nqui
sont sommes de deux carrés. On supposera qimpair.
90
Si -1 n’est pas carré dans le corps
IF q ,
une condition nécessaire et suffisante pour que lepolynôme
M deIF q[X]
soit somme de deux carrés est que M soit norme dansIFq[X]
d’unpolynôme
de l’extensionIF
2[X] .
Enparticulier,
ceci nepeut
avoir lieu que si ledegré
de M estpair.
Deplus,
si lepolynôme M
dedegré
2n s’écrit comme somme de deux carrésles
polynômes
A et B sont dedegré
auplus
n. On a undéveloppement asymptotique
du nombreA(2n)
depolynômes
unitaires dedegré
2nqui
sont sommes de deux carrés :où sont des constantes
qui
nedépendent
que de q, où la constante contenue dans le0
nedépend
que de q et de L. Ceci est établi dans[1 ] où
seuls les coefficientsa~
eta1
sontcalculés
explicitement,
le calcul des autres coefficients devenantrapidement
inextricable.Si - 1 est carré dans
IFq
, leproblème
des sommes de deux carrésIF q[X]
est, soittrivial,
si onn’impose
aucune condition dedegré,
car, dans ce cas, pour toutpolynôme
M deIF q[X]
on asoit, beaucoup plus difficile,
si onimpose
les conditions dedegré
lesplus
restrictivespossibles,
ce que nous faisons ici. On dira
qu’un polynôme
M deIFq[X]
dedegré
2n ou 2n - 1 admet unereprésentation
restreinte en somme de deuxcarrés,
s’il existe despolynômes
A et B dedegré
auplus
n, tels queUne telle
représentation
estéquivalente
à lareprésentation
de M commeproduit
où U et V sont des
polynômes
dedegré
n si M est dedegré 2n,
où U et V sont despolynômes
dedegré
n et n - 1 si M est dedegré
2n -1. On a la caractérisation :Un
polynôme
M deIFq[X]
admet unereprésentation
restreinte en somme de deux carrés si et seulement si M admet un diviseur dedegré égal
à lapartie
entière dudegré
de M.Le
problème
ainsiexprimé
se poseque - 1 soit,
ou ne soit pas carré dansIFq ,
que qsoit
pair
ouimpair.
C’est sous cette forme que nous l’étudions ici. Dans[3]
ERDOS a étudié unproblème
similaire pour les entiers. Sa démonstrationreprise
et améliorée dans[6]
nous aiderabeaucoup.
Nous obtiendrons unemajoration
et une minoration du nombreA(m)
depolynômes
de
degré
m admettant un diviseur dedegré [m/2]
et nous en déduirons le théorème suivant :THEOREME. Pour tout entier m >
1
soitA(m)
le nombre depolynômes
unitaires dedegré
mde
IF q[X]
admettant un diviseur dedegré [m/2] . Alors,
pour tout nombre réel e >0,
il existeun entier
m (q,E)
nedépendant
que de q et de e, tel que pour m >m (q,E)
on aitla constante
impliquée
par lesymbole
« nedépendant
que de q.La démonstration de ce théorème nécessite l’estimation du nombre de
polynômes
de
degré
n admettant k kacteurs irréductibles. Cette estimation est donnée auparagraphe
III.Il NOTATIONS ET CONVENTIONS
On
désigne
par U l’ensemble despolynômes
unitaires deIFq[X] .
Le motpolynôme
désignera toujours
unpolynôme
de U. Soit A un telpolynôme.
On noted°A
ledegré
deA,
1 A
1 le nombred(A)
le nombre de diviseurs unitaires de A.Si A s’écrit comme
produit
où
P~,...,Pr
sont despolynômes
irréductibles deux à deuxdistincts,
où sont des entiers strictementpositifs,
on poseSi = le
polynôme
A est dit sans facteur carré.Soient A et B deux
polynômes.
On note(A,B)
leplus grand
diviseur commun de A et deB, A
1 B la relation A divise B.On
désigne
par / l’ensemble despolynômes
irréductibles. Pour tout entier m >1,
ondésigne
par A(m)
l’ensemble despolynômes
dedegré
mayant
un facteur irréductible dedegré [m / 2] .
Si B est un ensemble fini de
polynômes,
on noteIl B
11 le
nombre d’élémentsde B,
et, pour tout nombre réel y, on note
III - RAPPELS
Dans
IF q[X]
lespolynômes
irréductibles ont unerépartition analogue
à celle des nombrespremiers.
Cette distribution est donnée par le théorème suivantauquel
nous nous réfè-rerons souvent par la su ite.
THEOREME 03A0. Soit le nombre de
polynômes
irréductibles unitaires dedegré
n deI F a [X] .
.Alors,
pour tout entier n >1
,C’est le lemme 1 de
[5] .
Soient k et n des entiers strictements
positifs.
Ondésigne
parPk(n)
le nombre depolynômes
H E U tels que =k,
qk(n)
le nombre depolynômes
H E U tels que =w(H)
et = k.On a des estimations de ces nombres
Pk(n)
etqk(n).
Elles sont données par leTHEOREME
F.
Soit un nombre réel B > 0.Alors,
on aSoit un nombre réel B E
]O,q[ , Alors,
on a(les
constantesimpliquées
par lessymboles
« nedépendant
que de q et deB).
Ce théorème a été établi en
[2].
.IV -
MAJORATION
DEA(m) )
Dans ce
paragraphe
les constantesimpliquées
par lessymboles
« nedépendent
que de q ou sont absolues.LEMME. Soient a et b des nombres réels tels que 0 b 1 a.
Alors,
pour tout nombre réelx > 0, on a
Démonstration. C’est le lemme
1.3.2, chapitre 1,
de[6] .
PROPOSITION IV-1. Soit
Alors,
pour tout entier m >2,
on aDémonstration. Soit un entier n tel que
Cette condition est réalisée dès que n est
supérieur
à une constante absoluen
. SoitOn
partage
l’ensembleA(m)
enquatre
sous-ensemblesAi(m) (1
im)
déterminés par les conditions suivantesHEA1(m)
~HEA2(m)
bH E A3 (m)
~=~ bS2(H)
etc, H EA4(m)
~=~ etLa condition
(*)
permetd’appliquer
le théorèmeF
aux nombresPk(n), PQ(n), PQ(n+1 ).
On a une
majoration analogue
pourAl (2n+1 ), d’où,
Le théorème
F s’applique
aux nombresPk(m)
tels que k b = 13 log m , d ou~
10 log 2
La
majoration (1 )
du lemme nous donneSi H
E A 3 (m),
H est divisible par le carré d’unpolynôme
L tel que>a/10,
d’où :Si H
EA4(m),
Il est facile
d’établir,
et c’est le lemme 2 de[5 ],
queLes
majorations (i), (ii), (iii)
et(iv)
nous donnent lamajoration
valable dans le cas où m E
{ 2n,2n+1 ~ ,
l’entier n vérifiant la condition(*).
Unchangement
deconstante permet de lever cette restriction. .
V - MINORATION DE
A(m)
On construit un ensemble
Gm
contenu dans A(m)
dont on minorera le nombre d’élé- ments.Soit un entier K > 3. Cet entier sera choisi ultérieurement au
paragraphe
5.Jusque là,
K est
supposé fixé,
et les constantesimpliquées
par lessymboles 0 et « que
nous utiliserons nedépendront
que de q et de K ou seront absolues.1. - Construction de l’ensemble
Gm
Soit
m
un entier tel quePour k E
~1,...,K-2},
soitP k l’ensemble
despolynômes
irréductibles P tels queSoit B l’ensemble des
polynômes
sans facteur carré ayant exactement t facteurs irréductibles unitaires danschaque
ensemblePk 1
kK-2,
etn’ayant
pas d’autres facteurs irréductibles.Les conditions
(1 )
assurent que l’ensemble B n’est pas vide. En outre on a laPROPOSITION V-1. Soient
et, en
conséquence
Démonstration,
Immédiate,
àpartir
des relations(1 ), (2)
et(3).
On pose m = 2n ou m = 2n+ 1 suivant la
parité
de m.Pour j E ~ n,n+1 ~ ,
soit //.J l’en-
semble des
polynômes
dedegré j s’écrivant
commeproduit
PB où B EB,
où P est unpolynôme
irréductible. De laproposition précédente
on déduit que ladécomposition
des
polynômes
de//.
estunique.
On pose alorsSoit
Gm
l’ensemble despolynômes
s’écrivant commeproduit
UV où U V On aD’autre
part,
on a laPROPOSITION V-2. Soit
Sm
le nombre de solutions del’équation
telles que U E
Hn U’
V E V’ EHm-n . ~ Alors,
on aDémonstration. Pour tout entier h >
1,
soitrh
le nombre depolynômes
G EGm
tels quel’équa-
tion G = UV ait exactement h solutions
(U,V)
dansHn
xAlors,
ces sommes étant en fait finies.
L’inégalité
deCauchy-Schwarz
donne(9).
2. - Estimations auxiliaires
Ces estimations sont basées sur le théorème n énoncé au
paragraphe
III.PROPOSITION V-3. Si h G
( 1 ,...,K-2 )
, soitlh
la réunion des ensemblesPj ,P2,...,Ph , si
PROPOSmON V-3. l’h la réunion des ensembles Ph+1 A? réunion des ensembles P1,P2,...,Ph ,
siDémonstration. Les relations
(10), (11 ), (12)
et(13)
sont desconséquences
immédiates de(1 ), (3)
et du théorèmeM,
la constante19/10
est trèsgrossièrement
calculée mais cela suffit pour les calculs ultérieurs. Les relations(14), (15)
et(16)
se déduisent des relations(2), (11 )
et(12)
et dela formule de
Stirling.
PROPOSITION V-4. On a
Démonstration.
Désignons
parBi 1
i ~K-2 ,
l’ensemble despolynômes
sans facteurcarré,
pro- duits de t facteurs irréductiblesde Pi
etn’ayant
pas d’autres facteurs irréductibles. Toutpolynôme
B E B s’écrit de
façon unique
commeproduit Bl...BK-2
oùBi
GBi d’où,
Le lemme
13,
p.147,
de[4]
nous donneLes relations
(1 ), (10)
et(13)
nous donnentAvec la relation
(2)
il vientD’après
les relations(10)
et(12),
Avec
(2)
et la formule deStirling,
il vientPROPOSITION V-5. On a
Démonstration. Avec
(6)
il vient3. - Minoration de
Il
Hj Il
PROPOSITION V-6.
Soit j j E{n,n+1 } Alors,
on aDémonstration. Un
polynôme
deHj
est dedegré j
et s’écrit defaçon unique
commeproduit
PB où PEI et B EB, d’où,
On
applique
le théorème II.Avec
(1 ), (5) et (6)
il vientLes
propositions précédentes
nous donnent4. -
- Majoration
deSm
PROPOSITION V-7. I! existe une constante T = T
(q,K)
nedépendant
pue de q et deK,
telle pue1
Démonstration, Soit
(U,U’,V’,V’)
Eh’n
xHn
x x une solution de(’équation
(E)
UV’ = U’V.Il existe des
polynômes
irréductiblesP,P’,Q,Q’,
despolynômes B,B’,C,C’
de B tels que P BQ’C’
=P’B’Q C,
et,
d’après
laproposition V-1,
(E’) PQ’=P’Q.
Si P =
Q’, alors,
P = P’ =Q =Q: Si
P~Q’,l’équation (E’)
n’est satisfaite que dans les cas suivantsSi
(i)
a lieu et si lespolynômes
U et V sontpremiers
entre eux, V divise V’ resp. U diviseU’,
maisV et V’ sont de même
degré
et unitaires. On a donc dans ce cas U = U’ et V = V’.Si
(ii)
a lieu et si lespolynômes
U et U’ sontpremiers
entre eux, U diviseV,
resp. U’ divise V’.Ceci ne peut avoit lieu que si m est
pair.
Eneffet,
si m =2n+1,
il existe unpolynôme
H dedegré
1tel que V = UH. Ce
polynôme
H estquotient
de deuxpolynômes de B,
ses facteurs irréductibles sont dansPl
U ... UPK_2 ,
et dedegré
au moinségal
à cequi
estimpossible
compte tenu de la condition(1 ).
Si m =2n,
comme pour(i)
on a U = V et U’ = V’.On
partage
lesSm
solutions(U,U’,V,V’)
de(E)
encinq
classes :(1 )
les solutions telles quep(U) = p(U’)
=p(V)
=p(V’) ; (2)
les solutions telles quep(U) ~ p(V)
et(U,V) = 1 ;
(3)
les solutions telles quep(U) ~ p(U’)
et(U,U’) = 1 ; (4)
les solutions tellesque p(U) ~ p(V)
et(U,V) ~ 1 ; (5)
les solutions telles quep(U) ~ p(U’)
et(U,U’) ~ 1 ;
la troisième classe pouvant être vide. On note
S~ ,...,S~
le nombre d’éléments de ces classes.Le
polynôme
irréductiblep(U)
est dedegré
auplus
n. Il y a moins deqn Il
B~4
solu- tions dans lapremière classe, d’où,
Si
(U,U,V,V’)
est une solution de laquatrième classe,
resp. de lacinquième classe, (U,V) ~
1 et(U,V) = (B(U),B(V))
resp.(U,U’)
= 1 et(U,U’) = (B(U),B(U’)).
Les facteurs irréductibles de(U,V),
resp.
(U,U’), appartiennent
aux ensemblesP1 ,...,
Si D est un
polynôme
sans facteurcarré,
dont les facteurs irréductibles sont dans la réunion des ensemblesP1 ,..., PK-2 ,
soith(D)
leplus petit
entier h tel que tous les facteurs irréductibles de D soientdans 1 h = P1 U
... UPh
On a alorsNotons 1 h ~
K-2,
1 kht,
l’ensemble despolynômes
D sans facteurcarré,
dont lesfacteurs irréductibles sont
dans P1
U ... UPK-2
et tels queh(D)
= h etw(D)
= k. NotonsS(h,k)
resp.
T(h,k),
le nombre de solutions(U,U’,V,V’)
de(E)
appartenant à laquatrième classe,
resp.à la
cinquième classe,
telles queh((U,V))
=h,
=k,
resp. telles queh((U,U’))
=h,
= k. On a
Considérons maintenant un
polynôme
DPour j
E}n,n+1} }
soit le nombre de solu- tions Y EHj
de la congruence .Il y a au
plus couptes (Y,Z)
xHj
têts que(Y,Z)
= D.LEMME 1. . Soient U E
Hn V
EN~ tels
que(U,V)
= D.Alors,
il y a auplus
solutions(U,U’,V,V’) E Hn
xHn
xH~
xH~
del’équation (E).
Démonstration. Si
(U,U’,V,V’)
est une solution de(E),
Réciproquement,
si V’ E/7.
J vérifie(*), l’équation
UV’ - U’V a une seule solution U’.V Si V’ E
//.
vérifie(*),
il existe unpolynôme
W tel que V’ = W -, lepolynôme
W est sans facteurcarré et vérifie les relations :
LEMME 1 ’ . Soient U et U’ des
pol ynômes
deHn
tels que D =( U, U’ ) . A l ors,
il y a auplus
qk(j-n+doD) solutions (U,U’,V,V’) ~ Hn x Hn x Hj x Hj de l’équation (E).
Démonstration. Semblable à celle du lemme 1. .
LEMME 2. Posons Q = ht -
k,
r =(K-2-h)t. Alors,
pourj e
le dernier terme étant
pris égal
à 1lorsque
h = K-2.Démonstration. Soit U E
H~
congru à 0 modulo D.Alors,
Posons B’ = LR où tous les facteurs irréductibles de L sont dans
lh,
où tous les facteurs irréduc- tibles de R sont dansIi,
On peut avoir L = 1 si k =ht,
R = 1 si h = K-2. On aNotons
L,
resp.R,
l’ensemble despolynômes
sans facteur carré ayant Q facteurs irréductibles dans resp. ayant r facteurs irréductibles danslh .
On a alorsLe théorème II nous donne
d’où,
avec(6), (4)
et(1 ),
Les
polynômes
de L étantproduits
de Q facteurs irréductibles deIh
deux à deuxdistincts,
on aet, dans le cas où h ~=
K-2,
on a demême,
Les lemmes
1, l’et
2 nous donnent doncDoit D E
Alors,
On
applique
lethéorème F .
Les sommes
S(h,k)
etT(h,k)
semajoreront
defaçon identique.
On aOn a donc la
majoration
et,
d’après (+) ,
il existe une constante T = T(q,K)
nedépendant
que de q et deK,
telle queLes
polynômes
deDh k
étantproduits
de k facteurs irréductibles distincts deIh
’On avait
posé
au lemme 2On a une
majoration analogue
pourT(h,k).
Les relations
(d)
et(e)
nous donnentLa fonction k H k!
(ht-k)!
atteint son minimum pour k =ht/2,
ou pour k =(ht-1 )/2
suivant queht est
pair
ouimpair.
Lesmajorations (14)
et(15)
nous donnentalors,
On conclut avec les relations
(a), (b), (c)
et(19).
5. - Minoration de
A(m) )
C’est ici que l’on va choisir K. ..
PROPOSITION V-8. Pour tout nombre réel e >
0,
il existe un entierm (q,e)
nedépendant que
deq et de e, tel que, pour tout entier m >
m (q,e),
on aitDémonstration. On
prend
pour K leplus petit
entier K =K(e)
tel queIl existe un entier
m(e)
tel que tout entier m >m(e)
vérifie les conditions(1 ).
Soit m ~m(e)
etm
, ,
soit n =
[ - ] .
On a démontré que2
où la constante T ne
dépend
que de q et deK,
et donc ici de q et de e. Il existe une constante 0 >0,
nedépendant
que de q et de e, telle que, pour m >m(e),
Il suffit de
prendre
pourm(q,e)
leplus petit
entier m >m(e)
tel que108
REFERENCES
[1]
M. CAR. «Normes dansIFq[X]
depolynômes
de IFqh[X]». C.R.A.S., Paris,
t.288, (9 avril 1979).
[2]
M. CAR. «Factorisation dansIFq[X]». C.R.A.S., Paris,
t.294, (25 janvier 1982).
[3]
P. ERDOS. «Sur uneinégalité asymptotique
en théorie des nombres». Vestri k Lenin-grad Univ., 13, (1960),
p.p. 41-49.[4]
H. HALBERSTAM. L. ROTH.«Sequences». Oxford,
at the Clarendon Press.[5]
M. MIGNOTTE.«Statistiques
surIFq[X]». Comptes
rendus desJournées
de théorieanalytique
et élémentaire des nombres.Limoges (10-11
mars1980).
[6]
G. TENENBAUM. «Estimationsasymptotiques
de fonctionsarithmétiques
liées auxdiviseurs».