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GESTION DU CHANGEMENT

MISE EN PLACE D’UNE SOLUTION DE TRAÇABILITÉ DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT.

LIVRE BLANC 2016

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CHOISIR LA BONNE SOLUTION ET ORGANISER LE PROJET DE MANIÈRE EFFICACE SONT LES DEUX PILIERS D’UN CHANGEMENT RÉUSSI.

* Dans 65% des entreprises, la conduite du changement dépend de la Direction des ressources humaines.

Dans 20% des entreprises, elle relève de la Direction des systèmes d’information et dans les 15% restants, elle est

rattachée à la Direction générale.

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– 1 –

Le hub informatique de l’entreprise ! C’est le rôle d’une solution de gestion de flotte qui, associée au TMS, capte, exploite et déverse le flux des données « terrain » auprès de l’ensemble des services de l’en- treprise. Par sa capacité à rendre l’ensemble roulant communicant, l’informatique embarquée vient profondément modifier la gestion du transport, de sa dimension technique et sociale, mais aussi du service offert aux clients. Elle ouvre aux transporteurs un large champ de pers pectives d’amélioration de leur productivité, de leur organisation interne et par conséquent de leur rentabilité.

Mais pour y parvenir et offrir un retour sur investissement rapide et pérenne, l’informatique embarquée doit être acceptée puis adoptée par l’ensemble des acteurs de l’entreprise qui vont devoir modi-

fier pour ne pas dire moderniser leurs habitudes de travail. Les pôles opérationnels et administratifs bénéficient d’une foule de nouvelles données qu’il faudra intégrer aux processus de l’entreprise. Ils vont bénéficier d’une automatisation de leurs tâches qui vise les gains de temps et la réduction des erreurs. Pour les conducteurs le change- ment est majeur et passe par l’acceptation de la géolocalisation et du tracking mais aussi par une revalorisation du métier et une autonomie croissante…

TECHNIQUE RESSOURCES HUMAINES

DEVELOPPEMENT

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“ Le métier du transport, c’est avant tout de l’humain. Les logiciels sont là pour supporter les politiques de gestion du personnel, pas l’inverse “

FRÉDÉRIQUE GUICHET, RESPONSABLE ADMINISTRATIVE DES TRANSPORTS CHAUSSENOT

La communication en amont, l’information et la formation - à l’aide de salariés référents sont des étapes incontournables de la conduite du changement liée au déploiement d’une solution de gestion de flotte.

Ce livre blanc rappelle les grands principes de l’informatique em-

barquée, ses enjeux et tendances à l’intégration des systèmes. Il pro- pose un aperçu des changements majeurs auxquels l’entreprise devra faire face et comment préparer au mieux les équipes afin de garantir l’efficacité et la pérennité de l’outil.

COMMUNICATION INFORMATION FORMATION

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UNE SOLUTION DE TRAÇABILITÉ, C’EST QUOI EXACTEMENT?

Solution centralisée

dans le

« cloud » Applications conducteur

Application Web Office

Intégration ERP, TMS...

Poids lourds, véhicules légers, bus, remorques

La gestion optimisée de la flotte représente un défi majeur pour les entreprises de transport ! Face aux donneurs d’ordres, aux contrain- tes réglementaires, économiques ou environnementales, la capacité à collecter, traiter et fournir des informations qualifiées devient une force concurrentielle pour les entreprises. L’informatique embarquée et/ou mobile joue ici un rôle stratégique en permettant aux transpor- teurs de connecter l’ensemble roulant (tracteur, remorque, conduc- teur, marchandise) au système d’information de l’entreprise.

L’ordinateur de bord et les périphériques qui viennent s’y raccorder deviennent les vecteurs d’une communication bidirectionnelle en- tre l’exploitation transport et le conducteur. Ils s’échangent ainsi au- tomatiquement des données qui permettent de tracer la tournée et la marchandise, d’optimiser l’utilisation de l’ensemble routier et d’améliorer la sécurité du transport. Mais de quoi parle-t-on exacte- ment aujourd’hui lorsque l’on évoque la gestion de flotte et l’informa- tique embarquée ?

“CONNECTER L’ENSEMBLE ROULANT AU SYSTÈME

D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE.”

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A la base un ordinateur, souvent appelé BOÎTIER, OBU ou même

BOÎTE NOIRE enfoui derrière le tableau de bord du tracteur,

centralise et transmet les données. Il intègre des capacités de calcul et des antennes GPS pour la géolocalisation et un modem GSM/

GPRS pour le transfert des données sur les réseaux sans fil. Il vient surtout se brancher au réseau électronique du camion via le bus CAN ou FMS ainsi qu’au chronotachygraphe numérique. Dès lors cet OBU permet de collecter les données techniques du véhicule et les temps d’activité des conducteurs et de les envoyer vers un outil informatique de gestion. L’ordinateur peut en retour recevoir des données matéria- lisées par des ordres de mission, des itinéraires, des messages ou des alertes au conducteur, qui s’afficheront sur un écran en cabine.

Ces solutions peuvent être complétées de boîtiers compacts pour la traçabilité des remorques, bennes, engins... Ces solutions dites

EMBARQUÉES sont complétées par des logiciels sur smartphone, qui peuvent être ou non connectés à un boîtier.

OBU (ON-BOARD UNIT) : ordinateur de bord installé dans un équipement, ici un véhicule, un engin, une remorque. Les

ordinateurs de bord contiennent des logiciels, des antennes (GPS, RFID…) et un modem

pour échan ger les données. Ils peuvent être connectés de manière filaire ou sans fil avec d’autres équipements communiquants, tels que des sondes de température, des capteurs de porte, un téléphone portable etc.

BUS CAN : est un bus informatique norma- lisé qui peut fournir des informations complexes d’un système donné. Dans le cadre du transport, il s’agit du BUS CAN des poids lourds, qui peut transmettre toutes les informations techniques du véhicule : consommation, usage des freins, accélération du moteur, kilométrage etc.

PRISE FMS : c’est une prise normalisée pour se connecter au BUS CAN.

OBU + ÉCRAN OBU BOÎTIER REMORQUE/

ÉQUIPEMENT APPLICATION CONDUCTEUR

“UN ORDINATEUR, DES TRANSFERTS DE DONNÉES, DES LOGICIELS, DES ÉQUIPEMENTS

COMPLÉMENTAIRES.”

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DES MATÉRIELS TOUJOURS PLUS MODERNES

Les progrès sont constants et les solutions les plus modernes s’ou- vrent aux systèmes et matériels tiers, principalement mobiles. L’ordi- nateur de bord profite ainsi de capacités de calcul et de performances régulièrement améliorées. Il héberge des modules de communication Wifi ou Bluetooth facilitant ainsi la connexion de périphériques de types, tablette tactile, smartphone, clé pour chronotachygraphe, etc.

La tablette devient par exemple l’interface de navigation en cabine, tactile ou même à commande vocale, qui affiche en HD la carte pour la navigation ou les temps de conduite restants. Elle se détache pour capter la signature numérique du client ou prendre une photo d’un colis ou d’un dégât. A l’exploitation, le logiciel de gestion est remplacé par une plateforme web et ouverte c’est-à-dire interconnectable avec d’autres logiciels ou portails par le biais de web services notam ment.

Elle ne nécessite qu’un navigateur internet, simplifiant d’autant le déploiement, les mises à jour et sans investissement en serveur et matériel informatique. La plateforme internet profite enfin de modules complémentaires d’analyse de performance et de la rent- abilité, de Business Intelligence afin d’accompagner les décisions stratégiques et opérationnelles de l’entreprise.

Mais, malgré ces progrès fulgurants, les solutions de traçabilité des activités de transport imposent d’importants changements. Leur déploiement va impacter l’ensemble de l’entreprise, en premier lieu les conducteurs et les exploitants qui vont devoir appréhender et s’approprier de nouveaux outils. En outre, l’informatique embarquée n’est qu’une composante d’un système d’information plus complexe.

“ Au-delà des fonctions de géolocalisation, remontée des données techniques ou la gestion sociale, l’intégration de l’informatique embarquée dans le

système d’information permet aux gestionnaires de bénéficier d’un véritable outil de pilotage de l’exploitation, interfacé avec nos logiciels TMS. Nous allons ainsi améliorer la gestion et l’envoi des ordres de mission, le tracing/

tracking des marchandises et renforcer la relation client en offrant toujours plus de services.”

FRÉDÉRIC CHARBON, PRÉSIDENT DU GROUPE RAVE.

“LES SOLUTIONS DE TRAÇABILITÉ DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT IMPOSENT

D’IMPORTANTS CHANGEMENTS POUR LE

PERSONNEL”

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PLUS LE TRANSPORTEUR INTÈGRE LES SOLUTIONS INFORMATIQUES,

SUIVI DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT

Equipement embarqué, gestion des missions, gestion des con- ducteurs, des véhicules, des remorques

GESTION DE PARC REMORQUES

Maintenance, géolocalisation, suivi des températures, groupe frigo

GESTION DE CARBURANT

Bouchon, alertes, anti-vol

GESTION DE PARC TRACTEUR

Maintenance, utilisation TÉLÉPÉAGE

Usage, géolocalisation

GESTION SOCIALE Pré-paie, archivage, paie

BOURSE DE FRET Offre, demande, prise de frêt

TMS

Devis, facturation, planning du transport

CHRONOTACHYGRAPHES Temps de travail

règlementaire

– 3 –

DES SYSTÈMES TOUJOURS

PLUS INTERCONNECTÉS

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On l’a dit, les solutions de gestion de flotte évoluent constamment et visent aujourd’hui l’intégration au sein du système d’information de l’entreprise. Grâce au modèle internet, des langages informatiques simplifiés et ouverts, les plateformes de gestion de flotte

échangent avec le TMS, une bourse de fret en ligne, un logiciel de gestion sociale ou des applications mobiles. Demain, elles seront intégrées à un ERP unique et global qui centralisera les données et l’ensemble des fonctions nécessaires à la gestion du transport.

Cette interconnexion des systèmes est une vraie tendance qui s’explique par le besoin de simplification des outils et de leur

accès mais aussi par le besoin d’optimiser l’ensemble des process logistiques. Il s’agit de mutualiser l’accès à l’information et son

exploitation intelligente par tous les services de l’entreprise, tout en évitant les ressaisies manuelles de données dans différents logiciels.

Si le TMS permet de recevoir les commandes des donneurs d’ordre et d’élaborer les plannings, n’est-il pas pertinent d’y intégrer les données de positionnement des camions en temps réel ou encore les temps de conduite restant des chauffeurs ? Dans ce cas, le TMS capte les données du système de gestion de flotte et les utilise pour élaborer les tournées ou les recalculer en temps réel.

On peut dupliquer le modèle à d’autres outils informatiques : logiciel de traitement des données sociales ou de la paie qui pourra collecter les données du tachygraphe via l’informatique embarquée, bourse de fret afin d’associer à une offre la position du véhicule le plus proche, logiciel de gestion du parc et de l’atelier qui captera les données du véhicule pour son diagnostic distant. Cette capacité des plateformes à « travailler » entre elles est simplifiée et améliorée par les langages internet, web services ou OS ouverts. Elle permet d’enrichir les

fonctions de l’informatique embarquée pour les conducteurs

comme les gestionnaires et décideurs. Tous bénéficient désormais d’indicateurs de performance en temps réel mais doivent d’abord appréhender l’outil.

“ Dans le transport, nous sommes en évolution permanente et l’informatique embarquée nous permet de savoir où mettre nos efforts et dans quel ordre.

Par exemple, pour Le Guevel, la maîtrise des kilomètres à vide a été prioritaire sur l’éco-conduite.”

“MUTUALISER L’ACCÈS À

L’INFORMATION POUR L’ENSEMBLE DES SALARIÉS ET SON EXPLOITATION INTELLIGENTE.”

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QUELS CHANGEMENTS POUR LE CONDUCTEUR ?

VOS CONDUCTEURS DOIVENT ACCOMPAGNER LE CHANGEMENT.

Deux cas de figures se présentent : un premier équipement ou un renouvellement/évolution de matériel. Dans le premier, le conducteur part de rien et va devoir appréhender un nouvel outil plutôt intrusif.

Dans le second, les bases sont acquises et la nouvelle solution vient

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Avant l’informatique embarquée, le conducteur recevait sa tournée le matin et n’avait d’autre outil que son téléphone pour recevoir les missions ou prévenir les clients. Désormais, il dispose d’un écran en cabine (sur écran fixe, tablette ou smartphone) qui lui indique son itinéraire, ses missions au fur et à mesure ou des messages de l’exploitation qui peuvent même être lus vocalement. Il gagne ainsi en temps et en sécurité de conduite puisqu’il n’utilise presque plus son téléphone ! Il réduit en outre son stress en disposant d’outil d’aide à la navigation, d’éco-conduite et de visualisation de ses temps d’activité.

Le conducteur devient plus autonome et peut mieux gérer ses temps de travail notamment via des applications mobiles dédiées.

Il devra en revanche accepter de partager le détail de ses tâches, de ses itinéraires, de ses positions....

C’est probablement l’un des plus importants changements liés à la mise en place d’un ordinateur de bord ! Au profit d’une réduction des kilomètres et des consommations grâce à des outils de planification du transport, l’entreprise veut maîtriser les trajets voire guider les conducteurs jusqu’à la livraison finale. Les détours, immobilisations ou même infractions règlementaires devront ainsi être justifiés par les conducteurs auprès des gestionnaires qui recevront des alertes automatiques en cas d’anomalie. C’est effectivement un important changement dans le quotidien d’un conducteur qui va devoir s’habituer à utiliser un nouvel outil, qui plus est intrusif ! Il est important de les rassurer et de rappeler que la géolocalisation n’intervient que dans un cadre professionnel, réglementé par la CNIL (cf encadré), et n’intervient pas lors d’usage personnel des véhicules.

Il faut également bien informer les conducteurs et démarrer tout

déploiement informatique par des tests pilotes avec des conducteurs référents afin de leur expliquer les enjeux d’optimisation de la

rentabilité liés à la solution informatique. Généralement, une fois le suivi accepté, les chauffeurs apprécient l’autonomie qu’apporte l’informatique embarquée : finis les appels incessants des exploitants, mise en valeur des compétences métier vis-à-vis des autres

conducteurs et des clients, accès à de nouveaux services de gestion des temps ou d’éco-conduite…

1

PREMIER ÉQUIPEMENT : PENSEZ À INFORMER

LA CNIL

L’entreprise qui désire installer, sur les véhicules de ses salariés, un dispositif de géolocalisation, doit impérativement respecter la loi « Informatique et liberté ».

L’entreprise devra préalablement déclarer son dispositif auprès de la CNIL et informera le personnel concerné de la mise en place d’un tel dispositif. « L’utilisation des informations collectées par les dispositifs de géolocalisation doit correspondre à l’objectif déclaré et ne doit pas servir à d’autres fins.

Ainsi un employeur qui utiliserait le dispositif de géolocalisation pour contrôler l’activité de ses employés alors que la finalité déclarée à la CNIL est la lutte contre le vol, commettrait un détournement de finalité. Le fait d’utiliser des données personnelles à des fins étrangères à celles qui ont justifiées leur collecte est une infraction pénale. Le détournement de finalité est puni de 5 ans d’emprisonnement et de 300 000€ d’amende (article 226- 21 du code pénal).”

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Le principe de l’informatique est maîtrisé, le renouvellement des appareils ne va pas révolutionner le quotidien du conducteur. Il va plutôt s’enrichir de nouveaux services par exemple grâce à une nouvelle dalle tactile ou à la commande vocale. Un smartphone connecté à l’ordinateur de bord va étendre ses fonctions en dehors du véhicule et permettre au conducteur de capter la signature

numérique des clients ou de prendre des photos. Le tout fonctionne sous un même système d’exploitation, de type Android par exemple, simplifiant ainsi la reconnaissance des icônes, menus, cartes, etc.

C’est plus simple, intuitif, ergonomique pour le conducteur qui n’aura pas de mal à s’adapter à sa nouvelle interface ! Il devrait même

profiter d’une navigation poids-lourds de meilleure qualité grâce notamment à un géocodage efficace et des progrès en matière de cartographie. Plus que l’information c’est la formation qui sera nécessaire. Même si ces outils sont plutôt simples d’utilisation, une rapide formation des fonctions clé de signature numérique, suivi de mission ou remontée des températures ne sera pas superflue !

2

RENOUVELLEMENT :

LES OUTILS DE TRAÇABILITÉ À USAGE DU PERSONNEL ROULANT DEVIENNENT UN VÉRITABLE COACH PERSONNEL.

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QUELS CHANGEMENTS POUR LES EXPLOITANTS ?

A l’exploitation, la mise en place d’une solution de gestion de flotte est accueillie à bras ouverts ! Les gestionnaires vont disposer d’un outil de suivi en temps réel de la flotte et des opérations capable en outre de remonter de l’information à forte valeur ajoutée pour l’ensemble de l’entreprise. Les gains sont énormes : réduction voire élimination des appels aux conducteurs et aux clients, optimisation des plan- nings de tournée en temps réel en fonction de la géolocalisation et de l’état d’avancement des tournées, remontée automatique des données légales, suivi des marchandises et de leur tempéra- ture de transport par exemple, suivi du profil de conduite et des consommations de carburant, etc. Les gestionnaires accèdent ainsi à un portail de monitoring qui centralise, compile et exploite toutes les données qu’ils devaient autrefois collecter manuellement.

“LES

GESTIONNAIRES VONT DISPOSER D’UN OUTIL DE SUIVI EN TEMPS RÉEL DE LA

FLOTTE ET DES OPÉRATIONS.”

“Aussi, toutes les communications entre l’exploitation et le camion se font par écrit. La salle d’exploitation est tranquille, on travaille tous plus sereinement.”

CHRISTOPHE ANDRE, DIRECTEUR TRANSPORTS DE RLT

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L’ATELIER OU LA GESTION DU PARC qui peut collecter les données techniques des véhicules pour optimiser l’entretien ou les achats.

LE SERVICE COMPTABILITÉ qui peut recevoir les signatures numériques des clients au moment de la livraison et enclencher les processus de facturation.

LE CONTRÔLE DE GESTION, qui va à posteriori analyser les coûts de production au vu des éléments facturés pour effectuer des

analyses, des ajustements sur les prix de services par exemple.

LE SERVICE PAIE dont les logiciels captent puis traitent et

archivent les données sociales issues des chronotachygraphes pour simplifier les prépaies et automatiser le suivi de la réglementation.

LE SERVICE COMMERCIAL qui peut informer les clients ou anticiper d’éventuels retards grâce à la géolocalisation.

LA DIRECTION qui va pouvoir bénéficier d’indicateurs de

performances, de rapports analytiques et d’outils d’aide à la décision pour mettre en place de nouveaux leviers de croissance.

“78% (des personnes interrogées) considèrent que les managers de proximité doivent figurer parmi les acteurs internes les plus impliqués dans l’accompagnement du changement.”*

Il faudra également accompagner ces personnels dans la migration de leurs outils informatiques et la mutualisation des systèmes.

Mais la tendance est à la simplification avec des interfaces ergonomiques et intelligentes, paramétrables en fonction des besoins et où presque tout se gère « à la souris ». Il n’est pas étonnant de voir les salariés s’approprier très vite les fonctions de base d’une solution de gestion de flotte puis approfondir plus progressivement l’utilisation de l’outil au fur et à mesure qu’ils L’ENSEMBLE DE L’ENTREPRISE EST AFFECTÉE :

78%

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– 6 –

LA CONDUITE DU CHANGEMENT

Nécessaire pour l’entreprise qui a décidé d’investir, l’informatique em- barquée est un pari risqué si tous n’y adhèrent pas ! Les enjeux con- currentiels européens, économiques, de qualité de service, de respect des normes environnementales ou sociales… résument la nécessité des solutions de gestion de flotte mais ne font pas disparaître les in- vestissements qu’elles impliquent. On estime entre un et deux ans la durée moyenne avant d’atteindre un retour sur investissement après le déploiement de l’informatique embarquée (ROI moyen con- staté, variant selon la taille des entreprises et divers critères). Pour rappel, les tarifs d’un système de gestion de flotte évoluent entre 40€

et 80€ par mois et par véhicule. Il faut donc bien réfléchir avant de se lancer et garantir l’adhésion préalable de l’ensemble de l’entreprise.

SE FIXER DES OBJECTIFS

Avant toute décision d’achat, il est préférable de définir une stratégie, des objectifs d’amélioration et de déterminer comment l’informatique embarquée peut accompagner le développement de l’entreprise. Ces objectifs concernent 3 besoins :

L’optimisation et l’amélioration des performances de l’entreprise La conformité avec la règlementation

Renforcer la sécurité des conducteurs et du fret

Ces objectifs doivent permettre d’identifier les besoins de suivi des activités de transport et le champ de fonctionnalités à déployer par la suite. Il est conseillé de choisir plusieurs salariés référents à des postes clés de l’entreprise et de les intégrer à cette phase amont de préparation du projet. Des fonctionnalités telles que la géolocalisation peuvent en effet susciter un comportement de méfiance et le

sentiment d’être constamment espionné et c’est pourquoi la transparence vis-à-vis de tels systèmes est très importante. La

“DÉFINIR UNE STRATÉGIE, DES OBJECTIFS.”

1. 2.

3.

(16)

Vient ensuite la recherche de gains et la nécessité pour l’entreprise de s’interroger sur les attentes et enjeux de l’informatique

embarquée :

• Gagner du temps (combien, comment, pourquoi faire ?)

• Avoir accès à plus d’informations (pour quels gains au sein de l’entreprise, pour les clients, avec gain/coût de temps dans leur réception et leur retraitement ?)

• Libérer des ressources au sein de l’entreprise (pour quelles activités et durées, au bénéfice de quelle évolution ?)

Les réponses à ces questions permettront également à l’entreprise de mieux expliquer aux personnels les enjeux liés à la modernisation des outils informatiques.

On recense 10 grandes fonctionnalités de l’informatique embarquée générant des gains matériels ou immatériels :

• Mise en œuvre de la règlementation et de son respect: respects des temps de travail, du code de la route, identification et sécurité des conducteurs, documents légaux

• Optimisation des coûts des conducteurs: planning des conducteurs, optimisation des temps de travail vs les contrats vs les activités facturables, prépaie

• Optimisation des coûts des véhicules: consommation de carburant, kilométrage réel, kilomètres à vide, éco-conduite, checklist des véhicules, optimisation des itinéraires

• Respect des températures: respect des seuils, mesure continue, archivage des températures mesurées, respect de la norme EN 12830, alertes

• Traçabilité de la marchandise: suivi des enlèvements/livraisons, alertes ouverture de portes, preuves de livraison, traçabilité des nettoyages, suivi des remorques, positionnement, navigation et optimisation des itinéraires

• Uniformisation des méthodes de travail: communication instantanée, flux de travail formalisé et écrit, documents dématérialisés

• Contrôle de gestion: comparer les données réelles (kilométrage, taux de services, respect du cahier des charges, temps d’attente sur quai) avec les données de facturation, élaborer des ratios de rentabilité pour ajuster les offres de prix

• Communication en temps réel: message instantané, envoi des missions, envoi de documents, d’itinéraires, suivi des missions par le donneur d’ordre

• Interface des systèmes informatiques de l’entreprise avec les données réelles du terrain: interface logiciel de planning/facturation, interface avec logiciel de paye, logiciel des gestions de parc/maintenance des véhicules, connexion au groupe frigo, au CAN BUS, au chronotachygraphe

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CHACUN SON RÔLE

Avant la mise en place de l’informatique embarquée, il est important de déterminer les rôles et d’établir un cahier des charges. L’équipe de direction définit la place qu’occupera l’informatique embarquée dans la stratégie d’entreprise et peut consulter des experts et des partenaires industriels. Un chef de projet établit le cahier des charges et procède avec le fournisseur au déploiement de premiers matériels en phase de test sur des sites pilotes. Il permettra notamment

d’apprécier la fiabilité et la conformité de la solution, ainsi que la facilité ou les difficultés d’utilisation qu’il présente aux utilisateurs…

bref de tester l’outil en conditions réelles !

CONSEILS : si vous mettez en place plusieurs systèmes informatiques en même temps et que ces systèmes seront interfacés, l’idéal est d’écrire tous les cahiers des charges en même temps et de faire valider ces cahiers des charges par les deux fournisseurs avant de vous engager définitivement.

L’équipe déploiement prendra le relais pour la mise en œuvre de l’informatique embarquée et la conduite du changement. Elle a en charge la logistique de déploiement (commande, réception et installation du matériel), la communication auprès du management des agences et de tous les autres personnels, la formation des utilisateurs et le respect de « bonnes pratiques » dans le temps.

“ Nous avons également pris soin de bien informer les conducteurs sur les

raisons de l’installation du boîtier. Ainsi, ils ont compris que c’était dans l’intérêt de tous de bien localiser la marchandise et d’utiliser un outil pour les frais. Je conseillerais également de bien former les exploitants pour que toutes les fonctionnalités soient bien utilisées”

LAURENT LE GAL, DIRECTEUR DU SERVICE INFORMATIQUE DE JLG

Tout comme la communication, la formation à l’informatique métier est importante et doit être adaptée en fonction des postes :

conducteur, exploitant, commercial, comptable, etc. Pour faciliter l’adhésion des conducteurs, les exploitants, responsables de

chauffeur, formateurs ou autres doivent être capables de répondre aux questions les plus fréquentes de ces derniers.

“TESTER L’OUTIL EN CONDITIONS RÉELLES!”

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– 7 –

CONCLUSION

Véritable levier de croissance pour les entreprises de transport et logistique, les solutions de traçabilité du transport et de la logistique viennent profondément modifier les processus métiers et les

habitudes de travail des salariés. Elle permet de tracer les opérations, les marchandises et les hommes afin d’optimiser l’ensemble de

la chaîne logistique. Elle permet également d’automatiser de nombreuses tâches chronophages et de libérer du temps aux gestionnaires qui peuvent mieux se concentrer sur la recherche de fret et l’organisation globale de l’activité. Enfin l’informatique embarquée propulse les données vers l’ensemble des partenaires, prestataires mais surtout vers les clients qui bénéficient alors d’un service à forte valeur ajoutée.

“85% des dirigeants mettent, en tête, la motivation des salariés dans la hiérarchie des effets les plus attendus d’un changement.”*

Certes les ordinateurs de bord peuvent sembler intrusifs aux

conducteurs mais ils deviennent rapidement des outils pour ne pas dire des compagnons de conduite qui les aident dans leur gestion sociale, le suivi de leur profil de conduite ou même la localisation du site d’un client. Il ne s’agit plus d’outils de contrôle mais bien de solutions d’optimisation globale de l’activité qui s’interfacent au système d’information de l’entreprise comme un élément

incontournable d’une chaîne d’information plus globale. Accepter la nécessité du changement c’est s’ouvrir les portes de nouveaux marchés et clients pour lesquels la traçabilité fait naturellement

partie de la prestation. C’est donc s’y préparer, et préparer l’entreprise:

communiquer dès la phase de réflexion auprès de l’ensemble des salariés, les faire participer à l’étude des besoins de l’entreprise, déterminer des référents par poste de travail, procéder à des tests et pilotes, les former et s’assurer dans le temps de la bonne utilisation de l’outil informatique et de sa pérennité. Ces étapes sont incontournables, comme l’est aujourd’hui l’informatique embarquée à l’ère de l’Internet des Objets, du camion connecté et de la business intelligence. Le transport se modernise et fait de l’ordinateur de bord

“LES CLIENTS BÉNÉFICIENT ALORS D’UN

SERVICE À FORTE VALEUR AJOUTÉE.”

85%

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Vehco France 16, rue du Vercors 29200 Brest

Tél.: +33 2 98 05 70 60

VEHCO AB 2016 LIVRE BLANC CONDUITE DU CHANGEMENT – DESIGN GRAPHIQUE : BIG HAT.. LE CONTENU DE CE DOCUMENT EST NON-CONTRACTUEL ET PEUT CHANGER À TOUT MOMENT.

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