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R dv dv V + R dv s 1 s s 2 s V dt dt R dt e 2 ! ! ! ! !

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

1

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL “REEL” - TP2

1. Principe

• L'amplificateur opérationnel (A.O.) “idéal” est caractérisé par :

des courants d'entrée, ou “courants de polarisation”, i+ et i- nuls (résistances d'entrée infinies) ;

une différence de potentiel entre les deux entrées ε = V+-V- nulle en mode linéaire ;

une tension de sortie vs = ±A (tension d'alimentation) en mode “saturé” ;

une résistance de sortie nulle (générateur de tension parfait).

• Lʼamplificateur opérationnel “réel” correspond à une description plus complète, qui peut être caractérisée par :

des courants de polarisation très faibles mais non nuls (de l'ordre du nanoampère) ;

une différence de potentiel ε telle que, en mode linéaire : τ

!

dvs

dt + vs = µ ε avec µ ≈ 105 à 106 et τ ≈ 0,1 s ;

une vitesse de montée en tension, ou “vitesse de balayage”, de sortie

!

dvs

dt = ±B (avec B ≈ 106 à 107 V.s-1) en mode “saturé en balayage” ;

une caractéristique de sortie de la forme : Vs = ±(A - ρ is) (avec ρ ≈ 300 Ω) en mode “saturé” ;

une tension résiduelle de décalage des entrées, non systématiquement compensable, si les gains des deux entrées ne sont pas identiques :

µ± = µ ± δµ ; τ

!

dvs

dt + vs = µ+ V+ - µ- V- = µ ε + vds avec vds = δµ.(V+ + V-).

2. Manipulations

2.1. Tension de décalage des entrées

• En utilisant des signaux oscillant autour d'une moyenne non nulle (sinusoïdal plus décalage continu), tester si la tension de décalage en sortie dépend de la valeur moyenne des signaux en entrée. En déduire éven- tuellement δµ.

2.2. Gain fini et limitation en fréquence

• Réaliser un montage “amplificateur non inverseur”

branché en entrée sur un générateur B.F., avec R1

≈ 45 kΩ et R2 ≈ 5 kΩ (gain G ≈ 10).

• Relier l'entrée et la sortie du montage aux deux voies d'un oscilloscope, puis, pour une amplitude donnée du générateur B.F. (par exemple telle quʼon obtienne 10 V en sortie), augmenter progressivement la fréquence jusqu'à observer : H =

!

Vs Ve

!

R1+R2 R2 = G.

La manipulation est analogue à celle permettant d'observer la saturation en vitesse de balayage, mais la modification est d'un autre type : avant d'atteindre la saturation en vitesse de balayage, on constate que le gain réel diminue et que vs est déphasée par rapport à ve (en retard), mais non déformée (sinusoïdale, tant quʼon nʼatteint pas la limite de balayage en tension ±B).

(2)

2

• Pour comprendre cet effet, il faut tenir compte du gain µ fini de l'A.O. réel : la décroissance du gain corres- pond à l'effet du terme

!

dvs

dt dans l'équation du régime “linéaire” : τ

!

dvs

dt + vs = µ ε. Pour ε = Em ejωt et vs = Vsm ej(ωt+φ) (avec des notations complexes), on obtient : Vsm e =

!

µ

1+j"# Em = µʼ Em.

Par conséquent, pour N ≈ 0, on retrouve : Vsm ≈ µ Em et φ ≈ 0 ; mais pour N ≫

!

1

" on obtient un gain

effectif : µʼ =

!

"

µ =

!

µ 1+ "2#2

!

µ

"# < µ et un déphasage φ = -arctan(ωτ) ≈ -

!

"

2 (s'il n'y a pas de saturation en balayage).

• En posant G =

!

R1+R2

R2 (gain “idéal”), pour le montage, la “fonction de transfert” du montage : H =

!

vs ve (avec vs = Vsm ej(ωt+φ) et ve = Vem ejωt) donne un gain réel : H =

!

H =

!

"

µ G

"

µ +G < inf(µʼ, G) et φ = arg(H) =

= -arctan

!

G"#

µ +G

$

%& ' ().

• Cet effet n'apparaît pas pour un montage suiveur de tension, car G = 1 ≪ µ et les variations de µʼ sont sans effet sur H. Par contre pour les montages avec G assez grand, le gain G du montage est limité par le gain µ de l'A.O., et les variations de µʼ imposent des variations analogues pour H.

• Mesurer alors le gain réel H et le déphasage φ en fonction de la fréquence N, et tracer les courbes repré- sentatives de log(H) et φ en fonction de log(N) (“diagrammes de Bode”). Procéder de même pour plusieurs valeurs de R1 et R2 correspondant à des gains G de l'ordre de 30, 100, 300.

• On obtient les représentations logarithmiques suivantes :

(3)

3

• On appelle “fréquence de coupure” la fréquence pour laquelle le gain diminue, par rapport au maximum, d'un facteur 2 en puissance (

!

2 en tension, donc aussi en courant dans une résistance de charge). Cela correspond à une coupure à 3 dB.

• Pour chaque valeur de G étudiée, déterminer la fréquence de coupure pour le montage étudié ; en déduire le rapport

!

µ

".

(4)

4

AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL “REEL” - TP2

Matériel

Pour chaque groupe (8 groupes)

1 oscilloscope

1 A.O. (à décalage réglable) avec alimentation 1 petit tournevis (si besoin pour décalage) 3 adaptateurs BNC

1 raccord “en T” BNC 1 générateur BF

1 fréquencemètre (sauf si le BF en a un) 1 phasemètre

12 fils (des longs et des courts)

2 câbles coaxiaux (BNC dʼun seul côté) 2 câbles coaxiaux (BNC des deux côtés) 2 contrôleurs électroniques

condensateurs divers de 10 à 100 nF 1 boite de condensateurs 0,1 à 1 µF 1 boite de condensateurs 1 à 10 µF résistors divers de 100 Ω à 1 MΩ 1 boite de résistors x1 à x1000 Ω 1 boite de résistors x100 kΩ

Au bureau

1 capacimètre

1 A.O. (à décalage réglable) avec alimentation

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