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MONNAIES MÉROVINGIENNES

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Academic year: 2022

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(1)643.

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(3) MONNAIES MÉROVINGIENNES «. DU GÉVAUDAN PAR. MM. LE VICOMTE DE PONTON D'AMÉCOURT ET. E.. DE MORE DE PRÉVIALA.. EXTRAIT De VAnnuaire de. la Société française de. Numismatique. et. d'Archéologie. 1883.. PARIS IMPRIMERIE PIÎ.LET ET DUMOULIN r-,. au. s. DES. "iTINS,. G F. A. :88. 3. 5,.

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(5) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.

(6) Digitized by the Internet Archive in. 2010 with funding from University of. Ottawa. http://www.archive.org/details/monnaiesmroviOOpont.

(7) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN PAR. MM. LE VICOMTE DE PONTON D'AMÉCOURT BT. E.. DE MORE DE PRÉVIALA.. EXTRAIT De VAnnuaire de. la Société française de. Numismatique. et d' AixhéoloQie. 1883.. PARIS IMPRIMERIE PILLET ET DUMOULIN 3,. HUE. DES. GRANDS-AUGU3TÎNS, 1883. 5..

(8) :-vftRA7f^. CJ.

(9) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN PAR. LE VICOMTE DE PONTON D'AMÉCOURT. M.. ET. M. E.. Le nom de Gévaudan et. tan dont. premier. le. César Gabali^ ches de. est. est le. formé de deux mots primitifs. nom. d'mi peuple gaulois,. second un radical. et le. famille. la. DE iMORÉ DE PRÉVIALA.. commun. :. Gabal. nommé. par. à plusieurs bran-. linguistique indo-européenne, qui peut se. traduire par « région desn. L'agglomération de ces deux substantifs,. latinisée. Gabales.. On. dans. la. forme Gabaletanum^. en France,. le. Gabardan (pays de Cabaret),. le. :. la presqu'île. tanie, et. il. :. pays des. Ibérique,. la. compo-. Lavedan (pays de Lourdes),. le. Grésivaudan (pays de Grenoble);. Lusitanie. ;. en Afrique,. nous paraît probable que l'indoustan,. l'Afganistan, leBéloutcliistan,etc., sont des. même. donc. trouve, dans des contrées bien diverses des. sés analogues. dans. signifie. la. Mauré-. Turkestan,. le. noms composés de. la. manière.. Nous verrons, par. les. légendes des monnaies, que. le. mot Gava-. letanum ou Gabaletanum eut un second sens indiquant une qualité et qu'il remplit. qui. est. Gabale. Samaritain^ formule. ». ;. le. Métropolitain^. que. GAVALETANO. nous. rôle. dans ce. d'adjectif. sens,. Tripolitain^. rencontrerons. doit se traduire par. pour désigner. «. ce. analogue à celui des mots Tingitati,. souvent. :. Bannassac. etc.,. la. BANNACIACO le. Gabalitain;.

(10) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 2. s'ilii'en étaitpas ainsi, la. numismatique mérovingienne nousoffri-. BANNACIACO IN GAVALETANO, coraraeelle nous donne les formes WICO IN-PONTIO (Vie en PonthieuouQuentovvic), NASIO IN -BARRINSE (Naix en Barraitune autre formule qui serait. •. •. •. •. CANNACO-INRVTENECIVE(Cannac dans. rois),. Les Oabales étaient un peuple de cité. ou diocèse avait pour limites. :. la. la cité. Rutène).. première Aquitaine. Leur. à TEst,. le territoire. des Ilelviens. (Viviers), qui faisait partie de la Viennoise, et celui des Vellaves. (Le Puy), dépendant de. Auvergne, de. la. la. première Aquitaine; au Nord,. première Aquitaine ; à l'Ouest,. le. la. haute. pays des Rutènes. (Rodez), encore de la première Aquitaine; enfin, au Sud, les diocèses de iXîmes et d'Uzès, de la première Narbonnaise. toire des Cabales correspondait à la. la. première Aquitaine. tale. Lozère. et. des Cabales était. était. terri-. peu près au département actuel. On. au diocèse de Mende^. de. Le. Bourges. A 7identum,. que la métropole de. nom gaulois nom qui. le. ;. sait. mais ce. de. la capi-. est inscrit. sur la table de Peutinger et dans Ptolémée (raêaXoi xal r.okk. loises,. comme la plupart des noms des place au nom du peuple; Andcritum. disparu,. Avoscioov) a. pour. faire. Gabalus, parce que toute la civilas,. comme on. la vie. villes. gau-. devenu. est. politique de la citoijentieié Gabale,. disait alors, la cité,. d'hui sans bien comprendre souvent. le. comme on. aujour-. dit. sens complexe de ce mot,. nom. se concentrait dans son enceinte. L'emj;lacement ainsi. que. de cette antique capitale se retrouvent dans. de Javols.. Le. [Mimas) à cause du martyre de l'évoque en cette. ville,. en 408. Strabon. grammaticale au le. le village. siège de la cité et de l'évêché fut transporté plus tard à. nom du. et. le. Mende. saint Privât, qui eut lieu. Pline donnent une autre forme. peuple Cabale,. le. premier. écrit raga>v£iç,. second Cabales.. 1.. Lorsqu'on a formé. le. département de. la Lozère,. Saugues, qui appartenait au Gévaudan et on. l'a. on a enlevé tout. donné à. la. le. canton de. Haute-Loire. Par com-. pensation on a donné à la Lozère une panie du canton de Villefort, qui appartenait à rancic-u diocèse d'Alais, ainsi qu'une portiju. dait de l'évèclic de Vabres.. du canton de Meyrueis qui dépen-.

(11) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GKVAUDAN.. Les Cabales étaient. intelligents, industrieux et très aptes. commerce. Peu favorisés par leur. sol. montagneux, de. Gabalum. accès et souvent couvert de neiges {terram. sam,. 3. disait Sidoine Appolinaire),. ils. au. difficile. satis nivo-. émigraient périodiquement. vers des régions plus fortunées et rapportaient chez eux le produit. de leur. travail;. de. même. que. les. Auvergnats. allaient exercer cer-. taines industries dans les régions septentrionales de la Gaule,. eux, qu'on appelait les Auvergnats les. du Sud,. se répandaient. dans. provinces méridionales et au delà des monts pour se livrer aux. travaux. les. nos jours. plus pénibles; pendant tout. notamment. diverses professions,. de parapluies,. etc.. le. moyen âge. et. jusqu'à. continué à parcourir l'Espagne, exerçant. ont. ils. On. les. celles. Gavac/ios, et ce n'est pas sans. un. Donnons quelques particuUèrement sur. les. plus. nom. de Gavaches,. certain mépris que les espa-. gnols prononçaient ce mot, parce que. ne reculaient pas devant. de rétameurs, marchands. désignait sous le. les. hommes du Gévaudan. humbles métiers.. Gévaudan. notes historiques rapides sur le la. nature de. la. et. domination qu'exercèrent. plusieurs rois francs sur cette petite région.. Des dix-sept provinces qui composaient. la. Gaule à. la. fin. de. rEm[)ire, et qui furent presque toutes conquises par Clovis et par ses. au. fils,. dix seulement fiu'ent transformées en quatre. profit des. premiers descendants de ce prince.. La première avec. la. et la. deuxième Germanie (Mayence. Le. et. première Belgique (Trêves), plus une partie de. Belgique (Reims) formèrent à peu près en bloc d'Austrasie. royaumes. et la. reste de la. (. Pologne). la. deuxième. le. royaume. part de Thierry 1".. deuxième Belgique, dont Noyon. fut en. sorte la métropole sous l'évêque saint Éloi, et toute la. Lyonnaise (Rouen) formèrent également en bloc. le. quelque. deuxième. royaume de. Neustrie.. La quatrième Lyonnaise. (Sens), puis la première (Lyon) et la. Séquanaise (Besançon), enfin. Grecques. et. la. Pennines (Moutiers. Yiennoise (Vienne). et. et les. Alpes. Martigny) formèrent, au moyen. de plusieurs remaniements, au premier partage,. les. royaumes.

(12) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 4. d'Orléans et de Paris, Paris et. le. royaume de. le. deuxième royaume de Bourgogne.. restait la troisième. Il. au deuxième partage,. et,,. deuxième Aquitaine. Lyonnaise (Tours),. (Bourges, Bordeaux),. (Eause),conquisesparCloYis,. première. la. Noverapopulanie. la. première Narbonnaise(Narbonne). la. appartenant encore aux Wisigoths,. la. deuxième Narbonnaise(x\ix). Alpes maritimes (Embrun) encore occupées par. et les. et la. les. Ostro-. goths.. Narbonnene fut. jamais soumise aux rois Francs,. fut. annexé que par Théodebert. C'est. donc dans. le. nord de. la. Gaule que. constituèrent une sorte d'unité territoriale cités. Embrun ne. P''.. ;. les rois. ils. du Midi à peu près au hasard, comme on. Francs se. se partagèrent les. se partage des sacs. d'écus ou des titres dans une succession, n'en faisant cas, en. quelque sorte, que pour tirer. C'étaient. le. montant du revenu qu'on pouvait en. pour eux plutôt des bénéfices que. des domaines.. Les habitants du midi de. Gaule n'entrevoyaient leurs. la. qu'à de rares intervalles, quand ceux-ci allaient faire. au delà des monts. comme reste,. ou. venaient réprimer. que fomentaient parfois. celles. profondément. christianisme,. monde antique. fidèles. les. c'est-à-dire à la plus haute ait. connue, régis par. les. rois. guerre. insurrections,. des. Bu. turbulents Gascons.. mœurs romaines. aux. la. adoucies par. civilisation. que. fortes institutions. avaient survécu au grand empire, contemporains et. le. le. qui. compagnons. des Sidoine Apollinaire, des Ausone, des Forlunat, des Grégoire. de Tours, des Isidore de Séville gués^ gouvernés par. les. et. de tant d'autres esprits distin-. évêques qui exerçaient alors. puissance morale, habitués et résignés par leur. foi. la. suprême. aux dévasta-. tions intermittentes causées par les avalanches de barbares, abrités tant. bien que mal sous. la. protection des rois Francs qu'ils. croyaient acheter par leur impôt et qui formait leur. du. rempart. côté du Nord, ces peuples sans histoire, et relativement heu-. reux, connaissaient à peine croyaient toujours les sujets écoulé depuis. le. sac de. le. nom. de leur monarque et se. Un. siècle s'était. avaient entendu. raconter les. du grand empire.. Rome,. ils.

(13) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GRVAUDAN. hauts vis,. faits. du. du. roi. Théodoric, des rois Euric. roi Goiidel)aud,. du. Tj. du. et Alaric,. roi Clo-. mais les noms noms d'Empereurs. roi Tliéodebert,. sur leurs monnaies étaient encore des. tase, Justin l'\ Justinien, Justin II, Constantin,. inscrits :. i^nas-. Maurice Tibère,. Phocas, Héraclius. Romains de race, puisque depuis. six siècles. leurs ancêtres avaient fait partie de. Rome,. romains de nation;. pour eux que des fonction-. naires de ils. Rome,. les rois n'étaient. étaient toujours. ils. des consuls ou despatrices. Leurs pères n'avaient-. pas vu jadis grandir et passer sa vie au milieu d'eux l'élève de. l'orateur Exupère, le premier des princes créés rois par les. reurs de Constantinople,le. roi. de Con>tantin? Bien plus,. Rome. ans après sa prise par. Hannibalien, gendre. semblait renaître, car soixante. barbares, Bélisaire venait de. les. empe-. petit-neveu. et. la. rendre à. l'empire. Les Cabales en paiticulier étaient dans des conditions toutes spéciales pour conserver jusqu'à la dernière extrémité leur. caractère romain.. Garantis contre les rafales du Nord par l'énorme massif des montagnes d'Auvergne, ils n'éprouvaient que de faibles remous de ces grands cyclones humains qui, du nf au. V siècle, balayèrent tant de fois le littoral de l'Océan et Rhône.. Ils. consentirent. comme. quand Clovis consentit à du peuple franc. ils. percutées par. la. des Cévennes. oii ils. avec. les. être sujet. du. ne sentirent que. chaîne des Pyrénées.. Wisigoths, qui occupaient. maison du. la. les droits. Gondovald de. Narbonnaise, ou avec. dus au. la. politique franque,. se dire. ils. fisc. ou. les. gauche du Rhône.. la rive. roi venait recueillir l'impôt. ciens domaines impériaux; du reste, téressés de. secousses ré-. descendaient du flanc. S'ils. étaient logés, c'était pour entrer en contact. payaient correctement. Ils. bassin du. Christ, et des agissements les lointaines. Ostrogûths qui, jusqu'en 53(i, tenaient. la. le. autres à être sujets de Clovis. les. quand l'homme de. les. revenus des an-. étaient tellement désin-. qu'il. a. déshérité de Clotaire. suffi. à l'aventurier. ami de l'empereur Maurice Tibère pour pouvoir parcourir toute l'Aquitaine aller d'Avignon à Bordeaux, après avoir été de Marseille à Avifils. gnoi], traverser en vainqueur le. sur. le. Gévaudan. L''. et. et aller se faire porter. pavois à Brives-la-Gaillarde. Les peuples de l'Aquitaine.

(14) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 6. suivaient son parti parce que quelques évêques s'y étaient. promis, mais vald les. c'était. tomba à Comminges abandonné de tous. ses sujets, et sous. coups d'ennemis venus de Neustrie, de Bourgogne. trade. ;. tous les héros de son équipée furent des. Dans. com-. pour eux une querelle d'étrangers; Gondo-. et. d'Aus-. hommes du Nord.. Cabales étaient un peuple heureux,. ces conditions, les. riche et presque en possession de son autonomie, puisque jijsqu'à la fin. avec. du moyen âge le roi.. La chute de. rem[)ire d'Occident ayant. de l'ancienne administration,. de. dans toutes. l'activité. les cités. les. rompu. tous les liens. de monétaires. corporations. tarda point à voir surgir des ate-. se désagrégèrent et l'on ne liers. gouvernement. leurs évêques partageaient le. en raison des besoins du commerce. des transactions; maiS;,. alors. même. que. les. nayeurs ne recevaient plus du sénat romain ou de l'empereur coins officiels, étaientvivaces. ils. livraient. au public un métal de bon. les traditions. et. monles. alol, tant. de leur corporation, etréciproquement,. même que le peuple ne lisait plus sur les espèces monnayées nom du prince, il continuait à les recevoir avec confiance, parce. alors le. que, dans cette société profondément honnête et religieuse, on croyait encore au caractère sacré de la monnaie. L'effigie diadè-. mes. gardait son prestige. même. après avoir perdu son. nom;. personne ne songeait à réclamer de plus complètes garanties. Tel était l'esprit de ces populations. des lointains apanages. de. la. quand. elles. formaient un. couronne d'Austrasie, à laquelle. leur territoire était échu en partage.. Après. la. mort de. à dix rois dont. ils. ClovJs, les Cabales passèrent successivement. connaissaient probablement moins les. ceux des huit empereurs qui se succédèrent pendant tervalle. Voici. d'un. le. nomsgue. même. in-. siècle environ.. la liste. de ces. rois et. empereurs contemporains. :. EMPEREUBS. Thierry 1". ;iH-:j3;. 23 an?. Théodebertl*^';.. b34-548. 14. —. Anastase. 49l-ol8. Justin. ol8-o27. P--. 27 ansi 9.

(15) MONNAIES MEROVINGIR.N.NF.S DU GRYAUDAN, Théodebaid.... aiis..

(16) MONNAIES 5IÉ!lOVÎNGIENNi:S DU GÉVAUDAN.. s lui. Il. abandonna seulement une. cités les plus éloignées de Paris. Saintonge,. le. PcrigorJ. :. partie de cette province et les. Toulouse, l'AgenaiSj.leQuercy,. et les places. des Pyrénées les plus rappro-. chées de la Septimanie et de la Gascogne. partie de ce. royaume,. c'est la. la. La. cité. des Cabales. fit. numismatique qui nous l'apprend,. car l'histoire n'en fait pas mention.. Ce ne. fut. pas de bon cœur que Dagobert créa co royaume. d'Aquitaine; son rêve était de posséder. la. Caule entière; mais. sut céder aux avis des plus sages de son conseil. Caribcrt_,. ambitieux,. lui. aussi,. était. soutenu par un. parti à la tête duquel était Brunnlfe, frère de sa. des. anciens rois Wisigoths,. choisit. il. de son royaume, et s'installa dans Bientôt qui,. il. augmenta. ses États par la. Le jeune. mère.. il. roi. puissant,. A. l'instar. Toulouse pour capitale. le palais. d'Euric. et d'Àlaric.. conquête du pays des Cascons,. peu de temps auparavant, avaient secoué. le. joug des Francs.. Caribert s'était engagé à n'élever de prétentions sur aucune des autres provinces de la Gaule, mais on pense qu'il ne fut pas fidèle. à. :-a. promesse, car dès l'année 028,. la. première de son règne,. il. parut être de connivence avec son oncle Brunulfe qui conspirait contre Dagobert. Brunulfe paya ce complot de sa vie; Dagobert fit. périr dans. un. taine Caribert.. cachot. L'histoire parle bien. Un. peu du. jour, saint Éloi qui habitait. le. roi. ;. Audoenus. (saint Ouen), Thistorien de saint Éloi, considéra cet avis. une. Dago-. palais de. bert vint faire part au roi de la mort de ce prince. le. d'Aqui-. comme. En effet, Caribert mourut en 631, nommé (>hilpéric, qui le suivit de très. révélation prophétique.. laissant. un jeune enfant,. près dans la tombe. Ainsi. finit le. qui n'a duré que trois ans. alors. dans. comme. le. l'éciat. décrit. Il fît. premier royaume d'Aquifai-e. retour à Dagobert 1", et ce roi. de son règne^, iorrem^ pidcher le. même. historien. Rouen, n'échappa pas au soupçon d'avoir hâté tuné. petit Chilpéric.. d'assez grands trésors. On. et iiiciyhts,. Audoenus, archevêque de la. mort de. l'infor-. trouva dans la succession de Caribert. que Dagobert. L'Aquitaine redevint ce qu'elle. fit. était. transportera Paris. avant Caribert, une pro-.

(17) 9. MONNAIES MKROVINGIRNNES DU GIJVAUDAN. vince appartenant de traditions et ses. Deux ans après. au. fait. mœurs. des Franc?, mais restée par ses. roi. plutôt romaine que IVanque.. (633), Dagobert fut contraint encore de dé-. membrer son royaume pour donner un. trasie qui voulaient avoir. Sigebert. né vers. III,. roi;. satisfaction aux leudes. d'Aus-. donna l'Austrasie à son. il. fils. G30, et ayant à peine trois ans. D'après. l'an. Sigebert fut déclaré successeur de Dago-. le traité qui fut dressé,. non seulement pour l'Austrasie proprement dite, mais encore. bert,. pour toutes. les cités. que. notamment. possédées,. pays au delà de. la. plaire. plus grande partie de l'Aquitaine ou des. la. Loire.. Sigebert posséda quitaine, mais. anciens maîtres de ce royaume avaient. les. le. comme. comme. Gévaudan, non plus. roi. d'Austrasie. Son règne plus. roi. que glorieux dura vingt-deux ans,. et ses vertus lui. d'A-. exemméritè-. rent, à défaut d'autres trophées l'honneur de figurer dans la liste. des saints.. mourut en 65o à. Il. temps avant son laissa. un. frère Clovis II, le. nommé. fils,. l'âge de vingt-cinq. de. fils. ans, peu de. reine Nanthikle.. la. Il. Dagobert, âgé au plus de sept ou huit ans,. auquel Grimoald substitua son propre. fils. appelé Childebert; mais. ce maire du palais ne put faire sanctionner son usurpation, son fils. fut détrôné,. Clovis. placé la. II,. en GoG,. su[' le. fortune. lui-môme le. périt. second. le fils. de ce dernier. fils. trône d'Austrasie.. dans un cachot,. On. sait. le. à la. mort de. roi, Chilpéric II, fut. par quelles vicissitudes de. de saint Sigebert, Dagobert. par saint Wilfrid, occupa plus lard. et,. II,. ramené d'Eco-se. trône dont. il. était le légi-. time héritier.. Quant à. l'iVquitaine en général et au. Gévaudan en. particulier,. nous n'en dirons plus qu'un mot avant d'aborder notre description des monnaies. Ces provinces continuèrent à rester en quelque. sorte isolées de la. France jusqu'au jour. faveur de son jeune C'est en 778, et définitive. un. fils. Louis,. siècle et. le. oi^i. Charlemagne fonda, en. second royaume d'Aquitaine.. demi plus. tard,. conquête de l'Aquitaine par. que les. fut faite la véritable. Francs.. «. Charlema-.

(18) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 10. gne, écrit Emile Mabille', après son expédition d'Espagne, résolut, avant. de retourner dans. organisation qui pût. le. Nord, de donner h ce pays une. le. garantir contre les révoltes continuelles de. ses habitants et permettre. aux institutions germaniques de s'im-. planter sur-le sol d'une manière définitive. les idées. d'indépendance qui. tère des Aquitains,. nation.. Pour. rallierait plus. il. atteindre ce but,. un gouvernement. avec. jeune. particulier et. En. réalité. par" confier toutes les fonctions. hommes. en Aquitaine à des gent un. homme. 793, quand. donna. rius,. homme sage. et. ce. royaume. royaume à son. lui. qu'ils auraient. le. nom. de son. il. trouver. Il. fils.. du gouvernement. de race franque;. dans lequel dut. il. peuple à sa domi-. le. Charlemagne conservait. qui administrait sous. c'était lui. En. facilement. érigea l'Aquitaine en. il. Les Aquitains pouvaient supposer. «. taine autonomie.. fond du carac-. fait le. de faire baptiser au palais de Chasseneuil.. qu'il venait. fils. crut qu'en flattant. Il. toujours. onl;. le. commença. avait toute confiance^. un. pouvoir,. qu'il instituait. choisit. il. une cer-. pour. ré-. Arnoul.. successeur, ce fut Meginha-. profond politique, qu'il investit de ces délica-. tes fun étions ».. .. Les monnaies du Gévaudan qui sont parvenues jusqu'à nous sont nombreuses et forment plusieurs groupes bien distincts dont l'ordre chronologique se détermine par l'étude de la filiation des. types, par la qualité. du métal. ne font mention, jusqu'à. la critique. ;. de Childebert est. nom. les. nommés. données historiques. Elles. de nos connaissances numisChildebert, Caribert,. numismatique. que. la. de Caribert. ;. monnaie de Dagobert l'examen du. titre. 1.. Le roymmie d' Aquitaine. et. les. celles. est. que. la. monnaie. au. nom. un peu. de Sige-. postérieure à. du métal conduit aux mêmes. conclusions, car les monnaies de Caribert. Privât, 1870.. établit. Dago-. plus ancienne de toutes, que les espèces au. de Caribert sont plus anciennes que. bert, enfin celle. la. par. l'état actuel. matiques, que de quatre rois bert et Sigebert. et. Marcher sous. du Gévaudan sont d'un. les. Corlovinqiens. Toulou5f!.

(19) H. MONNAIKS MKROVINGIENNEJTDU GKVAUDAN.. beaucoup plus. titre. même. fin. que. nom de Sigebert frappées môme ville de Bannassac; or au. celles. province et dans. dans. la. c'est. un. titre. du métal tend à décliner tandis que. fait. de Paris et. et. notamment par. et. les. deux. fils. le. valeur nominale des. la. faits. l'étude des riches séries monétaires. de Marseille, que, dans. de Sigebert III,. presque sans exception, que. et. Nous avons constaté par des. espèces tend à s'accroître'.. nombreux. la. économique général. le. cours des règnes de Clovis II. de Dagobert. non encore suffisamment expliquées,. P'",. le titre. pour des raisons. et. des monnaies d'or. franques fut considérablement abaissé. Ces données suffisent pour fixer. péremptoirement l'attribution des monnaies royales du Gé-. vaudan;. celles. de Childebert ne pouvant être antérieures à Jus-. appartiennent à ChildebertlI.. tin II, ni postérieures à Caribert II,. CHARIBERTVS REX ne. Celles à la légende. peuvent appartenir. qu'à Caribert II et ont été frappées au moins trente-deux ans plus tard. Celles à. la. légende. SIGIBERTVS REX ne peuvent. être antérieures à saint Sigebert, et c'est à ces rois. dont nous venons d'esquisser. Dagobert P'",. l'histoire,. qu'il faut attribuer toutes les. vaudan connues jusqu'à ce jour sur. La période de. I*^; c'est. années 631 et 633, que. 1.. Nous croyons que. mort de Dagobert. le. la. on. lit. 628 à 6So,. vingt-sept ans; entre Caribert et Sigebert. règne de Dagobert. au. et. fils. de. monnaies royales du Gé-. lesquelles. leur émission a duré de. deux derniers. au frère. leurs. noms.. c'est-à-dire. il. y eut deux ans de. pendant ce court. intervalle, entre les. monnaie de Dagobert. a été frappée.. triens ou tiers du sol de 40 deniers fut appelé. sol. Il. après. de 12 deniers (légalement 13 1/3) que Charlemagiie adopta et régularisa en triplant le poids du denier, afin que 12 de ses. la. et produisit le. sol. deniers devinssent l'équivalent de 30 deniers antérieurs à l'accroissement de la valeur nominale. du. triens, les quntre derniers. quarantièmes représentant. anciens deniers. Mous croyons également que de chute en chute tait cinq. grammes. d'or environ, au iv" siècle, est. le sol. le. frai. des. qui représen-. tombé à cinq grammes de cuivre. au xix® sans jamais cesser d'être la monnaie ayant cours dans. le. système des. livres,. sous et deniers qui, depuis quinze siècles, a servi de mesure aux valeurs et de balance aux transactions. Ces sortes de dépréciations deviennent fatales. manifeste un écart entre la monnaie et. de dénominateur.. le. le. jour où se. poids (statère,sicle, livre, etc.) quiluisert.

(20) MONNAIES MÉROVIi\GIENNES DU GÉVAUDAN.. 12. qu"on dt'couvre aussi ded monnaies gabales avec. est très possible. noms de Tibère Constantin et de Maurice Tibère, peut-être avec des débris des noms de Phocas et d'Héraclius, car jus-. les. même. qu'à ce dernier règne, qui. commence en 610,. espèces frappées. les. à -Marseille, Valence, Uzès, Viviers ont été plus romaines que. La proportion dans. franques.. portant. les. la. laquelle se rencontrent les. monnaies. Caribert et de Sigebert prouve que presque. monnaies mérovingiennes du Gévaudan ont étéfrappées. toutes les. dans. noms de. courte période occupée par ces deux règnes, surtout celui. de Ciribert beaucoup plus court. beaucoup plus riche en mon-. et. naies que l'autre. Caribert s'est trouvé au pouvoir précisément. moment. au. s'accomplissait au. oii. Gévaudan. refonte générale. la. des anciennes monnaies, et l'histoire, en assignant des dates cer-. royaume d'Aquitaine, fournit à. taines au premier. que du Gévaudan des dates également précises Presque toutes. dan. les. se reconnaissent,. parfaitement localisé. ou coupe. let,. appeler. le. et précieuses.. même. Gévau-. le. sans l'aide des légendes, à un type. au type du gobe-. et spécial à cette province, les. numismatistes s'accordent à. du Gévaudan. On peut. dire,. a priori, que toutes. monnaies qui présentent ce type sont gabales. les. numismati-. monnaies franques frappées dans. deux anses que. à. Calice. la. pas vrai de dire que toutes. lice. au revers sont étrangères au Gévaudan, car. les. mais. ;. il. ne se-. monnaies qui n'ont pas un. rait. il. ca-. existe des es-. pèces de types très variés et sans calice qu'on ne peut contester à. Ces espèces appartiennent principalement à. cette province.. la. plus. ancienne période du monnayage mérovingien, à Tâge de transition entre la. monnaie romaine. leurs types n'aient rates. et la. monnaie franque. aucun rapport entre eux. le. sorte de hors-d'œuvre. Notre. sera donc celui des « monnaies gabales. Parmi certain. les. monnaies au type du. nombre. qui ont. cienneté se trahit par. sms. calice,. un caractère. dispa-. terrain de nos. explorations, les réunir par ce lien négatif et en former. une. quoique. et soient aussi. que possible, nous devons, pour déblayer. à part, qui est. ;. un groupe. premier groupe. calice ».. on peut en distinguer un. tout particulier et dont l'an-. le style et la finesse. du. travail. Elles parais-.

(21) MONNAIKS MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 13. sent être le plus ancien produit de l'émancipation de l'art et de cet esprit de réaction féconde qui a lutté contre l'immobilisation. des types romains. portent. le. our créer. i. nom du. le. gracieux type du calice. Elles. peuple gabale sous. la. été frappées, sont-elles de Javols?le. raisons que nous exposerons plus loin. commun. de monétaire, sage ou à. d'oii. la. forme. nom. GABALORVM. du monétaire. On peut. Un. jour \int. oii. du Gévaudan. ou. le. nom. la. GAVALORVM,. l'appeler «. de. œuvre de classement. l'atelier.. mention du peuple sous et l'omission. si. Ce changement fort. la. du nom. nom. et cessa. subit, cette révolu-. embarrassés dans notre. l'étude de la filiation des types et d'autres la. lumière sur. les. phases de cette. deux dernières monnaies du deuxième groupe. nous en donnent un indice précurseur dans monétaire, et. plus. groupe GABALORVM au calice ». nous aurait. symptômes n^avaient répandu les. le. tout d'un coup le monétaire qui dirigeait la. lution dans Tépigrapliie. métamorphose;. l'u-. l'obliga-. plus ancien et. fabrication des espèces au type du calice inscrivit son d'inscrire le. nom. sur leurs monnaies. Notre second groupe. coupe à deux anses, avec. la. un autre. nous concluons qu'elles sont antérieures à. composé de ces monnaies au type. gracieux de. l'in-. croire d'excellentes. ont encore. elles. qui imposa aux monétaires. la loi. le. qui les distingue, elles ne portent pas de. tion d'inscrire leur. sera. ;. ont. l'atelier oii elles. mot Gabalonun semble. diquer; sont-elles de Bannassac? on a pour. caractère. GABALORVM, sans. forme. indiquer d"une manière absolument certaine. l'initiale. du. nom du. première monnaie du troisième groupe, en nous. nom tout entier, maintient encore les deux premières lettres du nom de Tateher qu'on va momentanément passer sous silence. Le nom du monétaire est ELAFÎVS; par sa forme et sa composition, il offre un pendant d'une heureuse symétrie au nom d'ELlGlVS qui florissait à la même époque; quant au nom de révélant ce. l'atelier,. c'est. définitivement Bannassac. Les monnaies signées. par Elafius formeront notre troisième groupe. raison les auteurs qui ont la. manie de peupler. On. mots nouveaux, pourtant à toute science nouvelle nouveaux, puisqu'un mot. e^t toujours la plus. critique avec. les vocabulaires il. faut des. simple et. la. de. mots meil-.

(22) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 14. aucun inconvénient. leure des définitions; nous ne verrions donc. que nous n'inventons pas. à ce que ce troisième groupe. imposé aux niimismatistes,. comme. les. commun. palpables el incontestables, fûi désigné d'un. nom. le. et. qui est. quatre autres, par des. accord par. de groupe Elafien.. Puis certaines espèces font cortège aux noms de Caribert ses monétaires, dont le plus. du. offrent la plénitude. nom du d'un. type. côté,. pas?. est. Elles. monnaies mérovingiennes. nom. de. mais qu'importe?. monnaies désignent un. roi. mention du. la. le :. :. tête royale. l'atelier,. au revers;. calice. de. et. MAXIMINVS.. nom de Tatelier CHARIBERTVS,. MAXIMINVS et LEVDEGISELVS; deux ateBANNACIACO et SC! MARTINI BANNACIACO. Elles. :. marquent gien, le. dont. du. IocliI. (l^ç^%. deux monétaires liers. monétaire,. est seule absente,. suffii-il. en évidence. caractère des. nom du. roi,. Gévaudan ne. faits. la. le. :. point culminant. rayonnement de. de. cette école. l'art. du. grande personnalité de saint Eloi. monétaire. mérovin-. Palais, schola palatina, était le foyer à la fin. du. règne de Clotaire IL Nous en formerons un quatrième groupe qu'on appellera, C'est. l'on veut,. si. à ce groupe. groupe des monnaies caribertines.. qu'appartiendra. connue frappée en Gévaudan au. nom. encore. l'unique. monnaie. de Dagobert.. Enfin, des espèces encore plus nombreuses que les précédentes. suppriment de nouveau. le. nom du. monétaire, excepté dans une. seule occasion qui suffit pour nous apprendre que ce personnage est le. même. que. le signataire. groupe. Le flan est large. de. la. plupart des monnaies du quatrième. et très. chargé de symboles. de iiiérovingien fleuri; ces. qualifier ce style. continué à être fabriquées pendant celte période s'est. perpétuée aussi longtemps que. signe monétaire durait encore. du Gévaudan,. quand. l'art. on pourrait. monnaies avaient. cours déjà bien avant l'époque de l'abaissement du. production. ;. titre, elles. et,. depuis, leur. le calice a été le. c'est-à-dire jusqu'à la fin;. l'or pâle,. vrions dire. de l'électrum à l'argent, et tant que cet cette. elie. mérovingien se mourait dans l'obscure. période des rois et des artistes fainéants; elle a passé de. à. ont. barbare industrie du. art,. v[ii" siècle,. l'or. pur. nous de-. a su tracer.

(23) MONNAIES MIÎROVINGIF.NNES DU GÉVAUDAN. quelques grossiers caractère?,. elle a. recopié les débris de. légende géographique BAN(naciaco). temps,. autour de. elle a tracé. TVS REX;. et. une. fois,. la. Ionique. GAVALETANO FUT.. Entre. l'effigie le. une seule. MAXIMINVS. Nous englobons. 15. uora d'un. nom. fois, le. toutes ces. roi. SIGIBER-. :. d'un monétaire. espèces dans. un. :. cin-. quième groupe que, pour répondre au besoin d'une nomenclature numismatique, on peut appeler siçieberiin\ ce groupe comprend nécessairement deux subdivisions et les. monnaies à simple. à simple Sigebert. tèle. C'est. à. la. royale qu'appartiennent. tète. :. les. monnaies à buste. subdivision des monnaies les. au. espèces. nom. de. III.. PREMIER GROUPE MONNAIE A LA LÉGP.NDE. Ce groupe, nous monnaies qui le. seul. lien. le. «. l'avons dit,. GABALORUM. SANS CALICE.. ». n'a aucune unité de style; les. composent sont des spécimens erratiques dont. est. ^:ommunauté d'origine. la. après. la. monnaie de Justin. nous trouvons deux partenant à. la. l'art. sont. types. dont nous avons. immobilisations. période de. rémancipation de. II,. ce. ;. des imitations plus ou moins grossières de. complète. monétaire. de. types. barbarie. dit. du. qui. et la naissance. a. SCAtVRO,. ap-. précédé. du système. comme. caîice; puis lestypes de l'archer, des. deux personnages, du monogramme ou plutôt. un mot,. romains. mérovingien. Nous considérons ces premières monnaies antérieures à l'apparition. d'abord. impériaux;. et. de. la. tVROSCA, groupe, comme. légende. viennent se placer dans ce. des hors-d'œuvre, pour cette seule raison que nous ne pouvons. pas nous décider à composer quatre groupes avec cinq monnaies.. Le monnayage rons, dans. la. franc. du Gévaudan cherchait. sa voie,. description des autres groupes qu'il. ment trouvée dans. le joli. l'a. type du calice à deux anses.. nous verdéfinitive-.

(24) MON.NAILS MÉROVINGIENNES DU GEVAUDAN.. Jo. JUSTIN. 1.. _. D. N. •. IVSTINVS P F '. •. droite ;A et. GABALOR.. ii".. degrés.. V sont. •. II. (563-578).. A/G. Buste diadème de Justin. dans. liés. le. 11. à. mot AVG^.. Croix latine à base potencée, au-dessus de trois. —. PI. I, n" i. Publié par M. l'intendant général Robert d'après M. de Bar-. thélémy et les. :. Rev. numiwi., 1864,. ?ioms de. lieu.. t.. IX; Étude sur. les. monnayeurs. Ch. Robert, Nouvelle édition de lldstoire du. LaïKjuedoc. Numismatique franque de cette province,. IX,. pi.. n" 13.. 2.. —. D. N. •. IVSTINVS P. •. •. F. •. AVG. Même buste. présentant plusieurs variétés. Le mot. plus grêle et. AVG. est. en. trois. lettres.. 11".. GABALOR. Même. type;. la. forme du B. —. est différente.. PI. 1,11'^ 2.. D'après un dessin conservé par M. de More. cette variété. comme. prouve que. faisant partie. C'est au R. P.. c'est. notre. 2. que Rasche décrit. du musée de Vienne (Autriche).. Hardouin que revient Vhonneur d'avoir donné. véritable attribution de cette. monnaie qui. ciens numismatistes, el sur laquelle. vait-on alors supposer que cette et n'était-il. numéro. La forme du B de. on. a écrit des. la. an-. a tant intrigué les. volumes. Pou-. monnaie impériale. était. pas naturel de chercher à laquelle des deux. franque,. de. villes. Gabala, l'une de Syrie et l'autre de Lydie ou de Pamphilie,. elle. pouvait bien appartenir, puisque chacune de ces deux villes avait. émis des monnaies impériales. Rasche (verbo. GABALORVM. musée de Vienne {Trésor impérial^. notre numéro. 2 au. Eckhel, catal.. II, p. 538).. Banduri. entre les deux Gabala d'Asie.. (II, p.. 1, p.. a. vu. 3U;. 651) n'ose se prononcer. Gusseme (HI, p. 270,. n° 18) se décide.

(25) MON.\AIi:s. en faveur de. du. MLUOVINGIKNNKS DU GliVAUDA.N.. en restituant. mais llardouin, dans. l'atelier syrien,. de Constantin. siècle. la. (p.. 438), donne. 17 sq^. Monnaies. véritable attribution. la. monnaie aux Cabales d'Aquitaine.. Elle a encore. nos jours par Ph. Le Bas dans son Dictionnaire. été décrite de. encyclopédique de la France (Paris, Didot, 1842,. VIII, p. 788).. t.. L'auteur rappelle que cette monnaie a beaucoup occupé. les sa-. vants des xvn® et xvni* siècles, fort étonnés de lire tous les titres. impériaux sur une monnaie d'une province qui au temps de Justin. appartenait depuis. II. Francs.. Ils se. plus d'un. tirèrent de leur. demi-siècb. gênante à des séries impériales d'Asie.. naie. avec beaucoup de raison que la présence du. à Uzès, à Valence, à Vienne, à Arles. Nous avons. attribué ce. du midi de. bitants. la. fait. à. la. les. l'esprit. populations soumises aux barbares. noms de leurs princes sur Provence. ». ;. tentés par eux. —. «. de Justin. nom et. de. II,. Mau-. à Marseille.. Gaule se sont assimilés au peuple franc. Le. de Procope: dLes barbares,. la. rois. mon-. lenteur avec laquelle les ha-. Bas en trouve une autre explication dans animait. la. Le Bas ajoute. nom. à Javouls, n'est pas plus étonn-mte que celle du rice Tibère. aux. embarras en reléguant. les. ;. de défiance qui. il. cite. une phrase. dit cet historien, n'osèrent inscrire les. monnaies d'or qu'après. Sans doute, ajoute Le Bas,. ne furent pas heureux. et. Ton. les. la cession. de. premiers essais. fut contraint de revenir. à l'ancien usage dont on trouve des tracesjusqu'à l'occupation de la. Gaule entière par Clotairell)). Kous sommes parfaitementd'accord. Le Bas, pour reconnaître que le monnayage de la Provence. avec resté. romain jusqu'à Clotairell, mais nous n'admettons pas. plication qu'il en donne. Certes les villes de. Trêves. et. est. l'ex-. Lyon, Chalon, Reims,. Cologne étaient aussi romaines que l'Aquitaine,. et. Théo-. debert P"" a bien su leur faire admettre sa monnaie qui, en définitive,. une. était. véritable. monnaie romaine,. et. tion de plusieurs Augustes dans la légende rois. de. Francs s'organisèrent d'abord dans. la. la menVICTORIA AVGGG. Les. par ses types, ei par. la partie. septentrionale. Gaule, et s'occupèrent peu du Midi qui conserva son carac-. tère rom.ain et ses lois romaines, qu'ils n'inscrivirent pas leurs. mais ce n'est pas par crainte. noms sur. la. monnaie. d'or avant. 2.

(26) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. J8. l'année S38, date des traités passés avec Jiistinien à. campagne. ment. de. d'Italie et. la cession. de. la. de Provence; c'est tout simple-. n'en avaient pas. parce qu'ils. la suite. droit.. le. Ils. couvraient la. Gaule de leurs monnaies de cuivre; Thierry, Théodebert, Childe-. Burgondes, Wisigoths. bert, à l'exemple des rois. frappaient des espèces d'argent et de cuivre. en vertu du. de concession impériale. traité. chissement auquel. le roi. roi. nom. couronne d'Austrasie,. Il. le fit. et. P"". il. d'Auguste. Seul de sa famille,. II,. son. passa à ses. Clotaire II. fils.. môme. en hérita en. le. à celui qui eut l'Austrasie, à Sigebert Chlldebert. Mayence. et lui seul,. sur les monnaies d'or.. le titre. eut ce droit, mais Clotaire. la. P%. indépendant, associé en quelque sorte à l'empire et. partageant avec l'empereur il. de complet affran-. d'Austrasie, Théodebert. put légalement inscrire son. comme. mais, à partir de S38,. et. allusion la légende d'un sol d'or de. fait. PAX ET LIBERTAS,. ;. Ostrogoths. et. fils,. P''.. et. temps que de. principalement. Celui-ci le transmit à. en devint possesseur par. la se-. conde annexion de l'Austrasie, car il ne paraît pas que son père Chilpéric s'en soit jamais prévalu. C'est depuis Clotaire II seulement. que tous. les rois francs. en furent. investis légalement.. Il. y avait. là. une question de constitution sociale et de droit pubhc supérieure aux questions de droit la. connaissance. que sous. le. civil. Il. ne faut pas perdre de vue que jamais. et le respect. règne de. du. l'illustre. droit n'ont été portés plus haut. auteur des Insiitutes et des recueils. immortels des. lois. nombre de. des plus nobles familles de. peupler rait. fils. les écoles. romaines... Il. est fort. probable qu'un grand la. de Constantinople, et que. jamais obtenu. la. Gaule allaient encore le. confiance des populations. monnayage n'aus'il. ne. s'était. pas. produit dans les formes du droit pubhc alors en vigueur.. TYPES ROMAINS IMMOBILISÉS.. 3.. —. OÂVALORVM. horizontaux.. Buste à droite;. le. manteau. est. orné de phs.

(27) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. VICTORIA AVGV. çr.. (à l'exergue. :. CONO).. 19. Croix latine sur. un. globe, au-dessus d'un degré, accostée des initiales G. A. Collection d'Amécourt. Poids 1,30.. Il. OAVALORVM. est l'équiva-. en acquérir. remarquer que. GABALORVM.. conviction par les initiales. la. La conclusion. la croix.. à peu près. au. vi^ siècle.. qui sont à droite et à gauche de. à en tirer est que les lettres. Wascon), Guillaujne a. TF^7/^«/?^5o;^. GA. G etO. avaient. même valeur dans le langage parlé du Gévaudan G était une semi-voyelle comme VV (cf. Gascon-. la. Oiliiamson,. I, n^'S.. Si l'on en doutait, on pourrait. est inutile de faire. lent de. — PI.. nom ;. été souvent l'équivalent. d'une famille française, est. le. de. William;. même mot. que. Tépigraphie des monnaies mérovingiennes fournit faits analogues OELLAO pour VELLAO BELLOMONTE, pour CAOILONNO pour CAVI-. de nombreux exemples de. OELLOMONTE. :. LONi\0, VILIEMVNDVS pour GVILIEMVNDVS. 4.. —. Débris. de. la. GAVALORVM.. légende. Buste diadème à. droite.. Légende. Cf.. illisible.. lettres. A. Monogramme du. et CO, sur. Cette. monnaie. impériaux. et. est. — PL. I,. n° 4.. une dégénérescence des demi-sols d'or. notamment de. Vienne par Laurentius avec. nom. accompagné des. globe.. d'Amécourt. Poids, 1,33.. Coll.. et le. un. Christ. la. la. curieuse monnaie frappée à. légende. DE OFFICINA LAVRENTI. de l'empereur Maurice Tibère (382-602).. TYPE DE L'ARCHER.. 5.. — JX'. GAVALORVM.. Buste diadème à droite.. VOR. Personnage. Coll.. debout, à gauche, tenant. d'Amécourt. Poids 1,23.. —. PI. I, n° 3.. un. arc..

(28) iMONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN,. 20. Les. plaire de la. même. Le sens de. dont. localité. dan un. et Gariel. VOR. du. ïl. duns. existe,. le. •. qui. A. désigner un atelier du. paraît. quoi. fait. allusion ce type de l'ar-. cher? Les Francs ne se servaient pas d'arcs dans le. dans beaucoup de. des corps d'archers, et. pas unique dans. un magnifique. le. le. avoir attaqué avec la. pour continuer. tiraient leur épée. avait eu,. y. combat;. abordaient l'ennemi avec une hache et. Ils. un bouclier; après. se préservaient avec ils. le. dit formellement en racontant l'expédition de Théode-. bert contre les Goths.. hache,. Gévau-. VOR RVTENOVOR GAVABANNACiACO GAVALETANO et. a inscrit. Rouergue appelé Cannac?. il. lo. faisant antithèse au. CANNACO RVTiNO. Procope. Rouergne,. Fors; faut-il chercher dans. est. pourquoi n'aurait-on pas inscrit. alors,. LETANO, comme on aussi. un mystère. Peut-être. est encore. lieu d'émission.. nom. le. VOR GABALORVM. RVM?]Mais. possèdent chacune un exem-. monnaie.. légende. la. est-ce l'indication. une. More. collections de. villes. sous. la. la lutte.. Par contre,. domination romaine,. type que nous venons de décrire n'est. monnayage mérovingien; on. sol d'or frappé. le. à Bar, en Corrèze. :. rencontre sur. BARRO CAS-. IRO. TYPE DES DEUX PERSONNAGES. 6.. — ^*.. GAVALORVM.. Buste diadème à droite.. Deux personnages debout couronne, pi. bert,. 1.. lier a aussi. sonnages. dire. un. émis un. comme. que. la. serait. Musée de Metz, pubhé par M. Ro-. l'atelier. sol d'or. tiers. celui. du castrum de Bar, en Cor. au revers de l'archer:. de sol dont. le. le. même. le. ate-. revers présenîe deux per-. du Gévaudan qui nous occupe en. ment. Nous trouvons dans. Bas. 6.. dans une épaisse. IX, 17.. 1.,. Nous venons de rèze, avait frappé. Ln". et affrontés. ce. mo-. Dictionnaire encyclopédique de. Le. desciiption d^un tiers de sol semblable dont la légende. HVAVALORVM. ;. cette. forme bizarre du. nom. de Javols ne.

(29) MONNAIES MÉROVIiNGIENNES DU GÉVAUDAN. devrait pas nous étonner après ce que. forme OAVALORVM. O n'est qu'une. et. nous venons de dire de. V sont liomophones,. forme aspirée de. OAVALORVM,. GAVALORVM comme Wascon. 21. et. la. HVAVALORVM. se rapprochant de. de Gascon.. TYPE DU MONOGRAMME.. 7.. —. GAVALORVM.. Buste diadème à droite;. la. un peu. tête,. grotesque par ses grosses dimensions, est séparée des épaules. J)l\. Monogramme en forme couronne de. Yoy. Robert Il, n" 9),. 8.. —. feuillage.. laud,, IX, 3o), d'après Fillon {Lettres, etc.,. {lac.. GAVALORVM. Buste diadème à même style que la monnaie au qu'il s'est. la tête et. du buste. ;. PI.. droite,. I,. n° 7.. plus fin et. du. La. sé-. type de Tarcher.. accentuée au point. s'est. têfe.. Môme monogramme composé de France. —. formé un nouveau buste au-dessus de l'ancien. buste sans. Coll.. lettres. dans une épaisse. croix,. lequel tenait ce dessin de Lelewel.. paration de. ÇT.. composé des. d'édicule,. BANACiACVS, surmonté d'une. pi. I,. n° 8.. BANNACIACO.. des lettres. — Robert,. loc.. laud., IX,. '3G.. L'épaisse couronne de feuillage, que nous avons vue autour des. deux personnages. (n° 6) et. qui apparaît encore. des monnaies appartenant aux autres groupes. aux monnaies des Ostrogoths;. elle. accuse. la. ;. ici,. figurera sur. elle est. empruntée. contemporanéité de. noire monnaie avec celles des autres groupes qui ont adopté. même couronne et 8 sont. et l'ont. même. moins anciennes que. la. perpétuée. Les monnaies n^'o, 6,7 les. numéros. 1, 2, 3 et 4. ;. rompu avec l'imitation sei vile et l'immobilisation barbare. elles. ont. des types.

(30) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 22. romains. elles sont. ;. pourtant antérieures à l'époque. taires furent obligés d'inscrire leurs. monogramme de Bannassac formant un. offrent le. diaire qui relie les. que. siècle à celles. jalon intermé-. du vni%. monogrammes de. créa de. nombreux monogrammes. moins usitée dans. elle. ne. fut jamais. gramme Rodez,. fut. et,. ;. mais. si. Le. viif siècle. le. cette sorte d'écriture. l'intervalle qui sépare ces. deux époques,. complètement abandonnée; l'emploi du mono-. une des marques. comme. le. caractéristiques. Gévaudan. du monnayage de. est limitrophe. du Rouergue,. monogramme de Bannassac se une monnaie du commencement du vn^ siècle.. n'est point étonnant. contre sur. prouve. Théodoric, d'Ama-. de Thierry 1", de Théodebert, de Childebert;. fut. et. n'ont pas cessé d'être en honneur.. produit les beaux. vi" siècle a laric,. monnaies du vi". monogrammes. les. moné-. oii les. noms. Les monnaies qui nous. que. le. il. ren-. UNE MONNAIE DE BANNASSAC SANS CALICE.. 9.. —. BANACIACO rieure. FIT. Tête diadémée à droite;. du crâne. W. + VROSCA. Croix Coll.. Si. est. latine. la. partie posté-. soudée sur un anneau.. d'Amécourt. Poids, i,28.. nous donnons à. la. bordée d'une ligne de perles.. —. Pi. I, n° 9.. légende du revers. la. forme. VROSCA. SCAVRO, c'est parce que la croisette qui, ordinaireau commencement de la. légende, nous indique mais Scaiirus est un nom d'homme tandis cette coupure q\i'U?'osca n'en est pas un. Est-ce d'aiheurs un nom de moné-. plutôt que. ment,. est placée ,. taire. que. le. graveur a voulu inscrire ? C'est probable, mais ce. n'est pas sûr; lettres. SC. ,. on ne. voit. cachent-elles. aucun indice du mot MONETARIO. Les. une abréviation comme. SCONAS. serait-elle. pour. MARTINI pour sancti Martini? Notre légende l'équivalent de SL AVRO? Que signifierait cette for-. sancionas, SCI. mule? Nous rencontrons encore des énigmes à chaque. pas..

(31) 23. MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. Pour résumer l'examen du premier groupe des monnaies gabales, nous pouvons dire qu'il contient tous les vestiges des. types romains à. ment,. impériale de Justin. l'effigie. chrisme,. toire, le. de décadence et d'imniobilisation, notam-. l'état. la croix, le. réminiscence de. JI, la. monogramme,. la "Vic-. couronne épaisse. la. de feuillage. Ces espèces marquent et le. la transition. monnayage mérovingien,. entre le. monnayage romain. sont contemporaines des suc-. elles. cesseurs de Justinien, depuis Justin II jusqu'à Iléraclius,. elles. furent frappées en petite quantité, et elles ont précédé en Gévau-. dan. la. grande refonte des monnaies antiques, qui. avancée dans. les villes. sançon, Lyon, Gray,. était déjà très. burgondes de Chalon, Autun, Mâcon, Be-. Gy ou Gex,. Isernore, Beaune, Pontaillier,. Champlitte, Langres, etc., etc.. Au. milieu de ces ruines de. l'art. monétaire romain, nous. voyons se manifester un esprit d'émancipation fermente et pousse. les. une nouvelle sève. ;. germes d'une renaissance. artistique, signes. précurseurs d'une renaissance sociale et d'une nouvelle civilisation.. Que. signifie cet archer qui n'a. mismatique que dans. le Sagittaire. presque de précédents en nu-. des dariques ou la Diane des ?. Nous. l'ignorons. son sens qui nous échappe encore. est-il. d'une simplicité. monnaies grecques ou consulaires. fantine. ;. mais. il. nous apprend dès aujourd'hui que. ;. peut-être. le lien. enpuis-. sant de centralisation qui, depuis six siècles, avait tenu la Gaule. enchaînée à Rome, est définitivement rompu la. ;. que. les rits. Sacra moneta ont perdu leur prestige, aussi bien que. culte des. dieux païens, et que rien n'empêche plus. les. de le. mon-. nayeurs de donner libre essor à leur imagination.. Les Gabales n'avaient pas encore lancé déjà celui. du. calice. était. le. type du sagittaire que. répandu chez eux. ;. nous aurions pu. comprendre, dans notre premier groupe, quelques pièces à ce dernier type, assurément contemporaines de celles à l'archer, elles. ne leur étaient pas antérieures; mais nous. les. si. avons réser-. vées pour former notre second groupe, parce que la coupe à deux. anses étant appelée à devenir bientôt. le. type caractéristique du.

(32) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 24. Gévaudan,. était plus rationnel. il. tous les éléments de. la. de réunirdans. monographie du. Nous ne sommes pas plus en. calice. état de. même. le. chapitre. du Gévaudan.. nous prononcer sur. la. raison d'être de cette coupe au revers des monnaies du Gévau-. dan, que sur. On. a. la signification. remarqué que. les. du type de. l'archer.. monnayeurs employaient souvent des. types parlants, afin d'indiquer par des rébus, au public. noms. les. des ateliers qui avaient produit ces types. est toute naturelle,. été. le. et les types les plus. plus souvent inspirés par. On pourrait. citer d'après les vocabulaires. ques mots qui ressemblent au. coupe. ;. français. il. :. semble. même. ;. anciens de. double sens des. le. nom. cette la. illettré,. tendance. Grèce ont. noms de. lieux.. delà basse latinité quel-. des Gabales et désignent une. qu'on en retrouve. dans. la trace. les. mots. Gobelet^ gober, gaver, gnbeloter, etc. Parfois aussi les. types créés par les artistes mérovingiens contiennent des allusions à des souvenirs ou à des faits locaux. paraît être de cette catégorie. ;. Le type de. on peut se demander. si. l'archer. celui de la. coupe n'est pas tout simplement l'enseigne de l'importante fabrication d'objets céramiques, dont Bannassac était le centre dans l'antiquité. ;. nous ne. le. pensons pas,. et. nous allons dire pour-. quoi.. Bannassac. en. a,. effet, cette. ou un Arezzo gaulois. et. double gloire d'avoir été un Samos. un grand centre de unique. nétaire, le fécond et peut-être. royales d'Aquitaine. ;. ce petit. village. fabrication. atelier. que. des. l'histoire. mo-. monnaies ne. men-. tionne pas, qui n'est cité par aucun géographe de l'antiquité,. s'alûrme dans tous activité et il. les. musées du monde par. de son génie industriel. n'est pas. et. les produits. de son. commercial. Non seulement. un cabinet numismatique. sérieux qui ne possède. un. des petits bijoux sortis de son officine, mais encore on ne remue pas. les terrains^. qui ont servi d'habitacles aux agglomérations hu-. maines en Gaule, sans rencontrer des fragments de. la. poterie de. Bannassac.. M. Anatole. de Barthélémy a publié dans. la. Gazette archéolo-. gique (année 1877) une notice des plus intéressantes sur. la fabri-.

(33) MONNAIES MI5R0VI!VGIENNES DU GÉVAUDAN. cation des poteries de Jknnassac.. Un. 25. fonr trouve en 1871 conte-. nait des vases de toutes formes par centaines, des assiettes, des. moules, des pierres ayant servi à. ques-uns des anciens procédés. ;. la fabrication. ou révélant quel-. musée de Saint-Germain en. le. acquit la plus grande partie, et l'un de ses conservateurs, M, de. en a aussi entretenu. Mortillet,. monde. le. savant. Ces fragments,. car peu de vases étaient intacts, n'avaient pas une grande valeur. au point de vue de faire,. les. l'art,. on reconnut que. marchés de. la. mais d'après. la poterie. Gaule. Des inscriptions du plus grand intérêt. ornaient la panse de ces vases, dont. guère variés;. c'étaient,. graver, des. •fait. recevoir. le. /?ocî//«t,. contenu de. de celte espace, on. lit. aux brasseurs. les. toast. Viens. ;. bouteille,. sur. effet,. ma. mie,. ». la. 1. :. ». musées. les. manière positive que ces coupes étaient envoyées. de Bannassac dans toute. mules découvertes. Gaule. Voici quelques-unes des for-. la. :. LINGONIS FELICITER REMIS FELICITER. « «. que devait mousser. Cabales ne s'oubliaient pas. Vivent. les. gens de Langres. Vivent. les. gens de Reims!. le. vin de. Champagne. !. ». ». primitif.. Les. :. GABALIBVS FELICITER Il. :. plusieurs spécimens trouvés intacts à Bannassac et des. établissent d'une. son,. lagena. Sur un autre,. fragments rapprochés de spécimens conservés dans. c'est là. un vase. CERVESARIIS FELICITER Une série particulièrement pocula portant des noms de villes ou de. marchands de bière. intéressante est celle des. peuples. en. une invocation du pociihwi h. une. sorte de. généraux n'étaient. c'est-à-dire des vases à boire, destinés à la bouteille (Jage?ia)]. «. Vivent. les types. au moins ceux que M. de Barthélémy a. VENI AD ME AMICA. «. qu'on put. les restitutions. de Bannassac couvrait jadis tous. «. Vi\ent. les. Cabales. !. )). que le nom de ce peuple était de la deuxième déchnaiGABALORVM, sur les monnaies, comme dans César, et delà. paraît.

(34) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÈVAUDAN.. 26. GABALIBVS, sur les coupes, comme dansPlinaet Stracette dernière déLlinaison aurait-elle un sens plus senti-. troisième,. bon. ;. mental. et plus. tendre? Les potiers de Bannassac auraient aussi. LINGONIBYS FELICITER; pourquoi ont-ils préféré forme LINGONIS? Deux fragments qui portent les lettres VAN et QV déterminent. bien pu écrire la. l'attribution à la fabrique. de Bannassac d'un poculum trouvé. à Genève et conservé dans. le. FELICITER. La coupe. «. Vivent. les. musée de. Séquanes. cette ville:. SEQVANIS. ». !. représentée sur les monnaies du Gévaudan est-elle. l'enseigne, le prospectus des i:)ocula en terre cuite qu'on fabri-. quait à Bannassac?. de Bannassac est. Nous ne. le. pensons pas. Le type des poteries. bien déterminé. calice figuré sur les. monnaies. Le. et. n'a. profil. aucun rapport avec d'une. jolie. le. coupe qu'on. pourrait évaser en forme de patère n'est pas disgracieux, et en. supposant que. les. Gabales aient voulu donner. possible des produits de leur fabrication,. ils. la. meilleure idée. n'auraient pas ima-. giné de figurer un type de poculum quTls n'ont jamais fabriqué.. La coupe les. des monnaies est une coupe creuse montée sur pied. ;. si. Gabales avaient fabriqué ce genre de coupe, on en retrouve-. rait. dans quelque musée; or cela n'existe pas. ;. tous les pocula de. Bannassac que l'on connaît sont des coupes basses. Le. calice à. anse fabriqué en terre cuite n'est pas pratique. La coupe figurée sur les monnaies est un travail. métallurgique, on ne peut pas la concevoir. autrement qu'en métal, car. les. anses légères en forme d'S soudées. à leur extrémité supérieure seraient tellement fragiles, étaient. un travail céramique, que personne ne voudrait les. Les potiers de Bannassac. se seraient bien gardés de. si. elles. acbeter.. prendre pour. réclame une pièce d'orfèvrerie; des potiers d'étain auraient pu faire cela,. mais ce. n'est pas. eux que met en cause l'industrie cé-. ramique de Bannassac. La discussion des monnaies nous ramènera au calice de Bannassac;. les. emblèmes qui l'environnent. nous révèlent son caractère religieux, mystique, selon nous. un ordre d'idées incompatible avec. simple réclame commerciale.. et voilà la. encore. pensée d'une.

(35) MONNAIES MEROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 27. DEUXIÈME GROUPE MONNAIES A LA LÉGENDE. «. GABALORUM. ET AU CALICE. ». VIEUX STYLE.. Les caractères généraux de ce groupe sont 1". L'ancienneté, accusée par. du métal. du. la finesse. :. travail et la pureté. ;. 2" L'apparition. du. 3". La. 4°. L'absence du. calice. ;. persistance de la légende unique. nom. Groupe également de ranc, car. si le. cipation de. GABALORVM. :. ;. de monétaire. transition^. il. encore plus romain que. est. type absolument nouveau du calice accuse l'éman-. l'art,. du nom du monétaire. l'absence. atteste. que. le. respect des traditions romaines était encore vivace dans l'esprit. des populations et suffisait pour mettre la monnaie à l'abri discrédit.. Les monnayeurs n'ont. pondre de. la qualité. inscrit leur. de leurs produits, et. ils. nom. du. que pour ré-. n'ont assumé cette. responsabilité que, lorsque la confiance publique s'ébranlant avec les fortes institutions. du. vieil. empire, leur garantie directe et. personnelle devint nécessaire.. A. mesure que nous avançons dans. les caractères. généraux qui. triage des matériaux. le. fournis par la numismatique, nous voyons. la. lumière se faire sur. les distinguent, et la. méthode de leur. classement se construit presque toute seule.. Nous touchons à une époque que dont. tôme. le. s'est. critique, à. caractère a été général en ce sens que le. manifesté à un. moment donné, non. ment, mais successivement dans tous le. une phase psychologi-. Trajectum ad. Rhenum. les ateliers. de. la vitalité. de la Gaule, depuis. (Utrecht) jusqu'au Mar.-eille des Grecs,. depuis Bordeaux jusqu'à Mayence et Coire. cette manifestation sur. même symp-. pas simultané-. La. date. chaque point particulier donne. même la. de. mesure. des usages romains.. Le monnayage mérovingien, dans. l'unité de sa. forme. et. dans.

(36) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 28. la plénitude de. son développement, comporte. la. présence d'un. de monétaire. L'immense majorit? des ateliers n'a fonc-. nom. tionné que sous la direction apparente et. nage;. pourtant. et. de ce person-. officielle. plupart des vieilles cités ont produit des. la. monnaies sans noms de monétaires; hé bien! on peut. monnaies signées;. les. les plus. premières sont. Rome. marquent la période de transition entre mesurent décadence. la. et. marche des. lors,. il. et les. anciennes,. elles. France,. elles. et la. Rome. institutions politiques de. l'effondrement. Dès. établir. non signées. une ligne de démarcation entre les espèces. vers la. y a lieu de classer les. produits des ateliers en deux catégories. :. les. monnaies barbares. de transition^ généralement non signées,. et les. monnaies înérovin-. giennes, presque toujours signées.. R. règle comporte des exceptions, mais. ment. des exceptions,. à se préoccuper. La première. est bien. entendu que. la règle existe. cette. indépendam-. règle étant éîabhe, on n'aura plus. et, cette. que d'expliquer. les exceptions.. des deux divisions primordiales que nous venons. d'indiquer donnera. la liste. de tous. les ateliers. qui ont fonctionné. en Gaule avant Téclosion du système purement mérovingien.. Nous savons qu'à l'avènement de Constantin, ces ateliers n'éArles, Lyon et Trêves; ils se sont taient qu'au nombre de trois :. multipliés peu à peu, surtout après la chute de l'empire d'Occi-. dent. ;. à l'époque de Justinien, presque toutes. les. cités. épisco-. pales en possédaient. L'étude attentive de la filiation des types. permettra de localiser une foule de monnaies au. nom. des emite-. reurs d'Orient que les numismalistes ne savent classer aujourd'hui que sous la rubrique générale de. monnaies barbares. Ainsi. s'achèvera la tâche utile que s'était imposée deux des tistes les plus. éminents. et les plus regrettés. Charles Lenormant, à Paris, et. 10.. —. GABALO RVM. détails. le. comte de. ;. nements,. les. le. Salis, à. siècle. diadème. traités. est très. :. Londres.. Busleimpérial diadème à droite. Tous. de ce buste sont. recherche. numisma-. de notre. les. avec finesse et avec. chargé de perles. et d'or-. lemnisques ou rubans d'attache consistent.

(37) MONNAIES DU GEVAVDAN R''. Il. PU.. GROUPE. °= GROUPE. û. 000.

(38)

(39) 29. MONNAIES MÊROVIîVGlENNl!:S DU GÉVAUDA?^.. en riches cordons de. perles, et le. sommet du diadème. gemmes orné de l'épitoge. Une une. plus petites.. pierre centrale entourée de. manteau. est. un chaton ou. d'orfèvrerie consistant en. une rose. est. Le. guirlande de. style antique.. feuillage entoure ce type de. W. Coupe à pied élégante en forme de calice, ornée de deux anses qui imitent des S. et. n'adhèrent qu'auxlèvrcsdelacoupe. par leur extrémité supérieure. Cette coupe supporte. une. accompagnée des. croix et est. lettres. V. A.. Une. guirlande de feuillage, beaucoup plus volumineuse que. du. celle. entoure. droit,. nœud de. le calice et ses accessoires.. guirlande est au-dessus du calice. la. Le. et n^est. point apparent à cause de l'insuffisance du flan.. Coll.. d'Amécourt. Poids, 1,30.. M. Robert. monnaie,. a publié cette. mais son graveur n'a pas vu plaire. que nous avons sous. GABALORVM La. finesse. qu'on. du. I, n''. ioc.. 10.. laucL,. pi.. IX, n° 24,. trois lettres qui existent sur l'exem-. les. Au. yeux.. en toutes. lit. — PI.. lieu de. GABAL...M,. c'est. lettres.. travail, la délicatesse. du pied de. coupe, prou-. la. vent que cet exemplaire est plus rapproché du prototype que tous. ceux que nous allons décrire à. 11.. —. GABALORVM.. la suite.. Buste à peu près semblable. ;. même. cou-. ronne au pourtour. IJT.. Type semblable. Le nœud apparent et de. la croix.. verties par. Les. une. très fréquent;. Coll.. d'attache de la guirlande est. consiste dans un simple anneau au-dessus lettres qui accostent le calice sont inter-. distraction. on. lit. :. du graveur de. A V,. d'Amécourt. Poids, 1,25.. —. PI. I, n°. M.. coins, accident.

(40) MOX.NAIES MÉROVLN'GIENNES DU GÉVAUDAN.. 30 12.. —. VM. Buste à. HVA. droite. ;. ne. il. reste. du diadème que. deux lemnisques.. ^.. deux anses surmonté d'une croix. Calice à. Couronne de. lettres A. V.. Musée de. Marseille.. —. feuillage. accosté des. au pourtour.. PI. J, n° 12.. HVAVALORVM. Nous avons vu que. et. est. GAVA-. équivalent de. LORVM.. 13.. —. GABAoRVM.. Buste moins correctqueceluidu numéro 11. œil annulaire de. grande dimension;. dème que deux lemnisques Iji'.. Même de. type. la. Le V. 14.. —. de More.. — PL. GABAoRVM.. ÇT. Calice. le. —. — PL. la. portion supérieure d'un cercle.. I,. n° 13.. Tête à droite.. I,. (Autriche). Publié par. M. Robert,. loc.. laud.^. n''14.. GAVALORVM. les. remplacé par deux globules. Le pied. champ.. Musée de Vienne. 15.. perlées.. à deux anses surmonté d'une croix. Pas de lettres. dans. IX, 18.. ;. ne reste du dia-. coupe, au lieu de figurer un triangle, représente. une arcade ou Coll.. et. il. Buste diadème à droite, plus négligé que. précédents.. Le diadème. posé de deux simples. traits.. est sans. ornements. Le manteau, sans. et. com-. épitoge,. consiste en traits horizontaux. ]^*.. Calice à deux anses, sans croix. Pas de lettres dans le. Au. champ.. pourtour, une épaisse couronne de feuillage consiste. en deux palmes formant chacune un demi-cercle. Leur. sommet. est attaché. par un anneau.. La. partie inférieure.

(41) JIO.VXAIES. a. MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 31. également une attache qui ne se révèle que par deux. globules. Coll. d'Araécourt. Poids, 1,30,. 16.. —. — PL. I,. n» lo.. ....MOhE.... Buste orné d'un diadème de droite. L'œil est indiqué par. un simple. perles à. globule;. un. autre globule se voit sur la joue à la hauteur de la. bouche.. Cahce à deux anse^, sans croix; on. JX'. pied. du. tour,. une couronne de. type par Coll.. 17.. —. de. calice; pas. lettre. voit. dans. le. un. champ; au pour-. feuillage attachée. GAVALORVM.. — PL. I,. n" 16.. Tête à droite, ornée d'un simple diadème.. ^. CaHce à deux anses dans une couronne de au sommet par un anneau. Publié par M. Robert,. IX, nM9).. 18.. —. IJl".. — PL. I,. —. laud., d'après. un ancien. dessin. nM7.. Calice à deux anses dans. Publié par M. Robert,. l/.. loc.. laurier fermée. GVTI.... Buste diadème adroite.. ancien dessin, r-. 19.. au sommet du. un simple anneau.. de M. de More.. (pi.. globule sur le. PL. loc.. une couronne de. laucL. (pi.. laurier.. IX, n" 20), d'après un. I,.n° 18.. GABA..RVM. Buste à droite orné d'un diadème de perles; cou très court; manteau drapé avec trace de l'épitoge.. Calice à deux anses surmonté d'une croix qui consiste en. cinq globules, accosté de deux groupes de trois globules, placé au-dessus d'une. hgne horizontale formée de cinq.

(42) MONNAIES MÉROVINGIENNES DU GÉVAUDAN.. 32. accompagné des deux. globules, et. seize globules. ronne de Coll.. —. 20.. jy. Calice. A. A.. En. tout. pourtour, une légère cou-. feuillage.. d'Amécourt. Poids, 1,23.. GAVOM.. Au. au revers.. letties. —. PI. I, n" 19.. Buste diadème à droite.. à deux anses surmonté d'une croix, accosté de AV.. Musée de Lyon. Publié par M. Robert. (IX, 22).. —. PI.. I,. n°20.. 21.. —. W.. GAVON. Buste diadème. à droite; trois globules au som-. au nœud derrière. met du diadème,. trois. manteau bordé de. perles.. Calice à deux anses supportant. une. et. nuque;. croix et accosté de. deux globules, cantonné au premier de. deux. la. trois globules,. un; au second deV; au troisième de A; au qua-. trième de V. Coll.. de More.. — PL. l,n'' 21.. CHILDEBEUT. 22.. —. GABALORVM.. II. (575. ;:96).. (Les deux dernières lettres liées. ble.) Tête à droite détachée d'un buste. très élevé, imitant les. ensem-. hémi-hexagonal. monnaies Wisigothes d'Herme-. negilde (S7 9-585). jy.. H.LDECERTI. (pour HILDEBERTI). Calice à deux anses sur-. monté d'une Coll.. — 23.. croix.. de M. Bretagne. Publié parM. Robert^. loc.. laud.,lX, 15.. PI. I, 22.. —. Croix potencée à la base sur deux degrés dans un grène-.

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