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Texte intégral

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symposium satellite

Comment améliorer la prise en charge du patient atopique

Jeudi 4 octobre 2012 17h – 18h

Programme symposium à l’initiative de la Fondation pour la dermatite Atopique, des Laboratoires dermatologiques Avène et des laboratoires dermatologiques A-Derma.

2012

Symposium satellite Jeudi 4 octobre 2012

17h-18h

Améliorer la prise en charge du patient atopique

2012

Symposium satellite Jeudi 4 octobre 2012

17h-18h

Améliorer la prise en charge du

patient atopique

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Comment améliorer la prise en charge du patient atopique

Modérateurs : Jean-François Nicolas - Martine Vigan

► Introduction

Dr Martine VIGAN - Département de Dermatologie - CHU Hôpital Saint-Jacques - Besançon

► L’échec thérapeutique liée à l’observance

Pr Jean-François NICOLAS - Chef de service - Allergologie et Immunologie Clinique - Université Lyon1 INSERM U851 - CHU Lyon-Sud - Pierre-Bénite

► L’Education Thérapeutique dans la Dermatite atopique

Dr Claire BERNIER - Clinique de Dermatologie - Chu Hôpital Hôtel Dieu - Nantes

► Education thérapeutique du patient atopique : une approche Pluridisciplinaire

Pr. Gisèle KANNY - Chef de service - Médecine Interne, Immunologie Clinique et Allergie - EA3999 « Maladie Allergiques : Diagnostic et Thérapeuthique » -

CHU Nancy Hôpitaux de Brabois - Vandoeuvres-lès-Nancy

► Emollient chez l’atopique : source cachée d’allergie de contact ? Dr Françoise GIORDANO-LABADIE - Praticien Hospitalier - Service de Dermatologie - CHU Hôpital Larrey - Toulouse

► Discussion et Conclusion

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CHANGER D’HABITUDE

OU CHANGER SON REGARD DE SOIGNANT

Dr Martine VIGAN Département de Dermatologie CHU Hôpital Saint-Jacques - Besançon

Le GERDA remercie la Fondation Pour la Dermatite Atopique et les laboratoires Avène et A-Derma pour l’organisation de ce symposium sur l’éducation thérapeutique et la dermatite atopique.

L’Education Thérapeutique est un thème important en dermato-allergologie ; en effet les pathologies allergiques cutanées telles la dermatite atopique et la dermatite des mains sont souvent polyfactorielles, chroniques et liées à des facteurs environnementaux que le patient doit apprendre à maîtriser pour se traiter ; quant à l’allergie de contact, il s’agit d’une pathologie chronique du système immun, à expression aigüe lors de la rencontre de l’allergène.

Le dermato-allergologue doit donc enseigner à son patient comment et pourquoi pratiquer l’éviction d’un éventuel allergène, comment et pourquoi maîtriser les facteurs d’irritation, comment et pourquoi utiliser les crèmes traitantes ou émollientes.

L’Education Thérapeutique a été cadrée dans la loi HSPT ; elle répond à des critères très précis, particulièrement de pluridisciplinarité des intervenants prenant en charge les patients. Cet exposé est sur l’ETP et dermatite atopique dans le cadre de la loi, mais il peut donner à chacun, quelque soit son mode d’exercice, des éléments de réflexion, « clés » pour que la thérapeutique et la prise en charge du patient ne soient pas seulement des ordonnances plaquées sur une réalité clinique, mais soient fondées sur la réalité du patient et intégrées par lui comme étant incontournables car comprises.

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L’ECHEC THERAPEUTIQUE LIE A L’OBSERVANCE

Pr. Jean-François NICOLAS Chef de service - Allergologie et Immunologie Clinique Université Lyon1 INSERM U851 CHU Lyon-Sud - Pierre-Bénite

La dermatite atopique (DA) est une maladie de l’épiderme qui est poreux et laisse pénétrer les molécules présentes dans l’air (allergènes, chimiques, polluants). Ainsi la fonction barrière de l’épiderme est altérée dans la DA et c’est la pénétration des molécules en contact avec la peau qui induit et entretien l’eczéma.

Le traitement de la DA est double. Le traitement de fond vise à améliorer la fonction barrière de l’épiderme par l’utilisation quotidienne d’émollients sur la totalité du tégument. Nous recommandons de les appliquer immédiatement après la douche ou le bain sur une peau encore humide, ce qui facilite grandement l’étalement. La pénétration des molécules sera alors réduite et l’inflammation cutanée sera donc diminuée. Ce traitement doit être permanent et sera continué lorsque l’eczéma aura régressé permettant alors de retarder et de limiter les poussées d’eczéma. Le traitement anti-inflammatoire fait appel aux dermocorticoïdes et/ou immunomodulateurs. Il s’applique « là où il faut, quand il faut », c'est-à-dire sur les lésions d’eczéma . Ce traitement sera arrêté lorsque l’eczéma aura régressé alors que le traitement émollient sera continué.

Le problème majeur du traitement de la DA est sa très mauvaise observance pour trois raisons principales :

i) le manque d’explications de la maladie et des bases du traitement par les médecins aux patients. Le patient ne comprenant pas l’intérêt du traitement le fera mal d’autant que l’application de topiques est contraignante sur de longues périodes ;

ii) le manque d’informations très pratiques sur le moment et la manière d’utiliser les émollients ;

iii) enfin la crainte des effets secondaires des traitements, en particulier des dermocorticoïdes (appelée corticophobie). Redisons le ici : les dermocorticoïdes sont le traitement de la DA et leur utilisation, sous la surveillance des médecins, est sans danger.

Education thérapeutique. Nous, médecins, n’avons pas le temps, ni peut-être les compétences ou la patience pour donner aux patients l’ensemble des éléments dont ils ont absolument besoin pour réaliser correctement leur traitement. Les programmes d’éducation thérapeutique associant médecins et soignants ont pour but d’assurer cette formation du patient lui permettant de prendre en charge sa maladie, seul gage d’une bonne observance et donc de bons résultats.

Fiche pratique patient à télécharger

http://allergo.lyon.inserm.fr/affiches/DA_Traitement_local.pdf

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EMOLLIENT CHEZ L’ATOPIQUE :

SOURCE CACHÉE D’ALLERGIE DE CONTACT ?

Dr Françoise GIORDANO-LABADIE Praticien Hospitalier - Service de Dermatologie CHU Hôpital Larrey - Toulouse

Les émollients représentent le traitement de fond de la dermatite atopique (DA) et sont appliqués dès le plus jeune âge sur une peau dont la fonction barrière est altérée. L’apprentissage de leur utilisation fait d’ailleurs partie des programmes d’éducation thérapeutique. Leurs effets bénéfiques ne sont donc plus contestés à l’heure actuelle mais qu’en est-il des risques éventuels de sensibilisation cutanée liés à leur utilisation?

Il existe très peu d'études à ce sujet, mais la prévalence de sensibilisation à un émollient utilisé pour le traitement de la DA est d’environ 3% des enfants traités et représente près de 50% des cas d’allergie de contact aux traitements locaux de la DA (1,2). Les allergènes les plus fréquemment responsables sont les parfums, les dérivés du baume du Pérou et de la lanoline (1), même si de nouveaux allergènes font leur apparition comme les extraits de protéines (2). Les facteurs de risque associés à la sensibilisation aux traitements topiques sont la sévérité de la DA, son début précoce et l’association à un terrain atopique avec sensibilisation IgE dépendante (2).

Outre les risques allergiques liés à l’utilisation des émollients chez l’enfant atopique il ne faut pas oublier les risques toxiques potentiels de certains constituants en particulier chez le petit enfant de moins de 3 ans et choisir des formules réduites au strict minimum d’ingrédients (3). Au final, l’ensemble des mesures découlant de ces constatations indique qu’il faut préférer l’utilisation d’émollients dépourvus d’« allergènes potentiels » et réduits au minimum d’ingrédients nécessaires dans cette population de malades.

1-Giordano-Labadie F, Rancé F, Pellegrin F, Bazex J, Dutau G, Schwarze HP. Frequency of contact allergy in children with atopic dermatitis: results of a prospective study of 137 cases. Contact Dermatitis 1999; 40:192-5.

2-Prevalence and risk factors for allergic contact dermatitis to topical treatment in atopic dermatitis: a study in 641 children. Mailhol C, Lauwers-Cances V, Rancé F, Paul C, Giordano-Labadie F. Allergy.

2009; 64:801-6.

3- http://ansm.sante.fr.Recommandations relatives aux caractéristiques spécifiques à prendre en compte pour évaluer l’innocuité des produits cosmétiques destinés aux enfants de moins de trois ans (Avril 2010).

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L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DANS LA DERMATITE

Dr Claire BERNIER Clinique de Dermatologie Chu Hôpital Hôtel Dieu - Nantes

Dans la dermatite atopique les troubles du sommeil, le prurit, la douleur et la dépréciation de l’image de soi altèrent souvent la qualité de vie des patients.

Cette maladie nécessite des soins locaux longs, fastidieux et répétitifs nécessitant de la part du patient et de son entourage des compétences spécifiques et un investissement à la fois psychologique et matériel.

L’éducation thérapeutique du patient (ETP) vise à aider le patient (et ses proches) à comprendre sa maladie et ses traitements, à coopérer avec les soignants et à maintenir ou à améliorer la qualité de sa vie. Elle aide le patient à acquérir et maintenir les ressources nécessaires pour gérer de façon optimale sa vie avec sa maladie. C’est un processus continu intégré dans les soins et centré sur le patient.

L’ETP se déroule en plusieurs étapes :

La première étape appelée diagnostic éducatif est réalisée en consultation.

Au cours d’un entretien individuel le soignant va recueillir toutes les données concernant le patient : quelle est l’histoire de sa maladie, que sait-il et que croit-il de sa pathologie et des traitements, que ressent-il, que souhaite-t-il. A l’issu de ce diagnostic éducatif le soignant et le patient vont choisir ensemble des objectifs éducatifs à travailler.

La deuxième étape est le moment d’apprentissage. Elle peut se faire en consultation individuelle ou idéalement collectivement. Les séances sont des temps de rencontre, d’apprentissage et de partage de connaissances autour de la maladie.

Elles ont pour objectif d’aider le patient à développer des compétences dans plusieurs domaines : mieux connaître sa maladie et ses traitements, travailler autour des appréhensions des traitements, mieux vivre avec le regard de l’autre, savoir se traiter au quotidien, s’adapter aux changements de la vie quotidienne…. Il ne s’agit pas de transmettre une masse de connaissances théoriques sans rapport avec les besoins du patient. Il s’agit de se centrer sur les attentes et les besoins du patient.

La troisième étape permet d’évaluer si les compétences ont été acquises

Des séances formalisées d’ETP peuvent s’intégrer aux consultations libérales. Par exemple, le diagnostic éducatif peut être réalisé au cours d’une ou deux consultations, puis les séances individuelles d’ETP peuvent être intégrées dans le suivi des patients par modules courts de 15 à 30 minutes. Ces consultations éducatives en milieu libéral peuvent précéder ou succéder à des séances individuelles ou collectives d’ETP en milieu hospitalier.

L’ETP est une formidable occasion de renouveler sa pratique de soignant en faisant du patient (et non plus de la maladie) le centre de la prise en charge.

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ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT ATOPIQUE : UNE APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE

Pr. Gisèle KANNY Chef de service - Médecine Interne, Immunologie Clinique et Allergie EA3999 « Maladie Allergiques : Diagnostic et Thérapeuthique » CHU Nancy Hôpitaux de Brabois - Vandoeuvres-les-Nancy

Les maladies atopiques peuvent s’exprimer de différentes façons, atteindre différents organes et être déclenchées par différents allergènes de l’environnement aérien, alimentaire ou cutané. Ces évènements se produisent concomitamment ou successivement. Il s’agit de l’histoire naturelle de l’atopie.

De nombreux professionnels de santé prennent en charge la maladie atopique selon son expression clinique : le dermatologue pour la dermatite atopique et l’urticaire, le pneumologue pour l’asthme le médecin ORL pour la rhinite, l’ophtalmologue pour la conjonctivite, l’urgentiste et réanimateur pour le choc anaphylactique, l’œdème laryngé et l’asthme aigu grave, le médecin généraliste, le pédiatre, l’interniste, l’allergologue, le médecin du travail, la conseillère en environnement pour les allergies aux pneumallergènes, la diététicienne pour les allergies alimentaires, la psychologue, l’infirmière, qui joue un rôle clé dans la démarche d’éducation thérapeutique, le kinésithérapeute et enfin tous les acteurs de la société civile (école, crèche, restauration collective, organismes de contrôle de l’environnement aérobiologique et alimentaire, centres thermaux,...).

L’enjeu en éducation thérapeutique est d’instaurer une dynamique interactive et cohérente entre ces différents professionnels, centrée sur le patient et personnalisée sur l’expression clinique propre de sa maladie dans l’objectif d’une approche personnalisée d’éducation thérapeutique.

Références

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