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Analyse Mathématique De Problèmes En Océanographie Côtière

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: tel-00463862

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Submitted on 30 Mar 2010

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Samer Israwi

To cite this version:

Samer Israwi. Analyse Mathématique De Problèmes En Océanographie Côtière. Mathématiques

[math]. IMB, 2010. Français. �tel-00463862v2�

(2)

THÈSE

présentée à

L'UNIVERSITÉ BORDEAUX I

ÉCOLE DOCTORALE DE MATHÉMATIQUES ET INFORMATIQUE

par

Samer ISRAWI

POUR OBTENIR LE GRADE DE

DOCTEUR

SPÉCIALITÉ : Mathématiques Appliquées et Calcul Scientique

*********************

ANALYSE MATHÉMATIQUE DE PROBLÈMES EN OCÉANOGRAPHIE

CÔTIÈRE

*********************

Soutenue le : 24 mars 2010

Après avis de :

MM. David GERARD-VARET Professeur, Université Paris 7

Rapporteurs

Benoit DESJARDINS

Professeur Associé, Ecole Normale Supérieure

Devant la commission d'examen formée de :

MM. Pierre FABRIE

Professeur, Université Bordeaux 1

Président

David GERARD-VARET Professeur, Université Paris 7

Rapporteur

Benoit DESJARDINS

Professeur Associé, Ecole Normale Supérieure

Rapporteur

David LANNES

Directeur de Recherche, Ecole Normale Supérieure Directeur

Didier BRESCH

Directeur de Recherche, Université de Savoie

Examinateurs

Charles-Henri Bruneau

Professeur, Université Bordeaux 1

Marc DURUFLÉ

Maître de conférence, Université Bordeaux 1

2010

(3)
(4)

-L'étude présentée dans ette thèse n'aurait pu aboutir sans le soutien de plusieurs personnes auxquellesj'exprime i itoute mare onnaissan e.

J'exprimetoutd'abordmaprofondegratitudeàmondire teurdethèseleProfesseur David LANNES pour son soutien s ientique, sa patien e ave moi, ses en ourage-ments et pour la onan e qu'il m'a a ordée pendant mon séjour à l'université de Bordeaux 1. David, je te remer ie pour tes remarques intéressantes que tuas ee -tuées sur e travail,et pour tes onseils qui m'ont été très pré ieux.

Jevoudraistoutparti ulièrementexprimermaprofondere onnaissan eàMar DU-RUFLÉ,Maîtrede onféren eàl'universitédeBordeaux1quitoutaulongdutravail numérique de ette thèse, m'a apporté une aide pré ieuse.

Je voudrais également remer ier Dr. Sami HAMIEH et Professeur Raafat T AL-HOUK qui sont les premières personnes qui m'ont en ouragé à hoisir le hemin de lare her he s ientique.

Je voudrais ensuite remer ier ProfesseursDavid GÉRARD-VARET etBenoit DES-JARDINSpour leurgentillesseetpouravoirbien voulu a eptéla harge de rappor-teur.

Charles-Henri BRUNEAU, Pierre FABRIE, Didier BRESCH et Mar DURUFLÉ me font un très grand plaisir en faisant partie du jury. Je les en remer ie très haleureusement.

Je remer ie sin èrement mon amour Rasha JABER, et mon oeur Adam ISRAWI dontses en ouragementsm'ontété très bénéques dans laréda tion de ette thèse.

Je ne saurais terminer sans remer ier tous mes amis A. Flayhan, M. KANSO, A. MARCOU, M. TISSIER, J. ASSAAD, R. JIZZINI, V. DUCHÊNE, F. CHAZEL, Z. KHALIL, V. PIT, V. HUBER, A. PROCHAZK, M. AOUN, M. KOABAZ, M. FARDON, H.JABER, Z.SOURANI,M.MOUKADEM,H. SABRA etI. HAIDAR.

(5)
(6)

Introdu tion générale 1

General introdu tion 19

Partie I Variable depth KdVequations and generalizations to more nonlinear regimes

1 Derivation and analysis of the variable depth KdV and

Camassa-Holm-like equations 39

1.1 Introdu tion . . . 39 1.1.1 GeneralSetting . . . 39 1.1.2 Presentation of the results . . . 40 1.2 Unidire tional limitof the Green-Naghdi equations over uneven

bot-tom inthe CH and KdV s alings . . . 44 1.2.1 Equationson the velo ity. . . 45 1.2.2 Equationson the surfa e elevation. . . 50 1.2.3 Derivation of the KdV equationin the long-wave s aling. . . . 52 1.3 Mathemati alanalysis of the variablebottommodels . . . 53 1.3.1 Well-posedness for the variablebottomCH equation. . . 53 1.3.2 Explosion ondition for the variablebottomCH equation . . . 59 1.3.3 Well-posedness for the variablebottomKdV equation . . . 62 1.4 Rigorousjusti ationof the variablebottomequations . . . 64 1.4.1 Rigorousjusti ationof the variablebottomCH equation . . 64 1.4.2 Rigorousjusti ationof the variablebottomKdV-top equation 66

(7)

2.1 Introdu tion . . . 71

2.1.1 Presentation of the problem . . . 71

2.1.2 Organizationof the hapter . . . 72

2.1.3 Notation . . . 73

2.2 Well-posedness of the Green-Naghdiequations in

1D

. . . 74

2.2.1 Preliminaryresults . . . 74

2.2.2 Linear analysis . . . 78

2.2.3 Mainresult . . . 85

2.3 Existen e of solutionsfor the linearized equations . . . 88

2.4 Conservation of the energy . . . 90

3 Derivation and analysis of a new

2D

Green-Naghdi system 93 3.1 Introdu tion . . . 93

3.1.1 Generalsetting . . . 93

3.1.2 Organizationof the hapter . . . 96

3.1.3 Notation . . . 96

3.2 Derivation of the new Green-Naghdi model . . . 97

3.2.1 Derivation of the standard Green-Naghdi equations (3.1.3) . . 97

3.2.2 Derivation of the new Green-Naghdi system (3.1.6) . . . 99

3.3 Mathemati alanalysis of the new Green-Naghdi model . . . 100

3.3.1 Preliminaryresults . . . 100

3.3.2 Linear analysis of (3.1.6) . . . 102

3.3.3 Mainresult . . . 110

3.3.4 Conservation of the almost irrotationalityof

v

. . . 111

Partie III Numeri al simulation 4 A numeri al study of variable depth KdV equations and general-izations of Camassa-Holm-like equations 115 4.1 Introdu tion . . . 115

4.1.1 Generalsetting . . . 115

4.1.2 Presentationoftwo-waysmodels: BoussinesqandGreen-Naghdi equations . . . 116

4.2 Numeri als heme for the Kdv-top equations . . . 118

4.2.1 The ontinuous ase . . . 118

4.2.2 The numeri al ase . . . 121

(8)
(9)
(10)

Lamodélisationdes ux tièrsreprésente a tuellementun dé s ientique très im-portanteningénierie tière. Lespro essushydrodynamiquesliésàlatransformation des ondes dans des environnements peu profonds tels queles eets non linéaire, dis-persifs et les eets bathymétriques sont omplexes à étudier. Leur ompréhension est essentielle, si l'on veut être en mesure de prévoir l'impa t des phénoménes de grande é helle tels que la propagation des vagues de type tsunami. Le problème d'Euler surfa e libre pour un uide idéal onsiste à dé rire lemouvement de la sur-fa e libre et l'évolution de la vitesse de uide parfait, in ompressible, irrotationnel sous l'inuen e de la gravité. La propagation des ondes de surfa e pour un uide parfait homogène in ompressible est dé rit par les équations d'Euler

3D

ombiné ave des onditions limites non linéairessur lasurfa e libre et lefond. Ce problème est extrémement di ile à résoudre, notamment par e que son domaine fait partie delasolution. La omplexitéde e problèmea onduitlesphysi iens, o éanographes et mathémati iens de dériver ensembles d'équations simples dans ertains régimes physiques spé iques. Les équations ainsi obtenues peuvent être divisées en deux groupes, à savoir les modèles en eau peu profonde et les modèles en eau profonde. Beau oup des modèles appro hés ont ainsi été dérivés an de omprendre les pro- essus hydrodynamiques pour des paramètres physiques simpliés. La onstru tion des modèles lassiques de type Boussinesq remonte à la n du XIXème siè le. Ces équations ontété d'abord obtenues par Boussinesq [13, 14℄ pour dé rire la propaga-tion des ondes de faiblesamplitudes etde longueslongueurs d'ondes àla surfa e de l'eau dans un anal. Ces équations se posent également lors de la modélisation de la propagation des ondes longues sur les grands la s ou les o éans et dans d'autres ontextes, et elles ont été largement utilisées et améliorées malgré que le problème de la justi ationmathématique n'a pas été abordé jusqu'à la n du siè le dernier, [22, 45,11,12,10℄. En plus, ilssont souventlimités dans le adre d'un fondplat, et netiennentpas omptedenombreuxphénoménes. Le as desfondsnon plata égale-mentété étudié;quelques référen es signi ativessont[61, 19,18℄. Unautremodèle plus importantest lemodèle de GreenNaghdi (GN)- qui est un modèle largement utilisé en o éanographie tière ([29, 9, 30℄ (et, par exemple,[40, 48℄) - par e qu'il tient ompte leseets dispersifs négligés par leséquations de Saint-Venant et il est plus non linéaire queles équationsde Boussinesq.

(11)

L'obje tif de ette thèse est de proposer de nouveaux modèles des ux tièrs en tenant ompte l'inuen e de la topographie du fond sur les ondes de surfa e, et de justiermathématiquement ertainsmodèlesappro héspourleproblèmed'Euler sur-fa elibre ommelemodèlede Green-Naghdi. Pour atteindre et obje tif,nousavons divisé ette thèse en trois parties d'importan eégale: la première partie présente la modélisationetl'analysemathématiquede ertainsmodèlesetlesméthodesde on-stru tion en détail. Les modèlesobtenussontaussi systématiquement et rigoureuse-mentjustiés.

La deuxième partie présente la dérivation et l'analyse mathématique de modèle de Green-Naghdi omme un modèle asymptotique du probèlme d'Euler surfa e libre. Enn,quelques simulationsnumériquesdes modèlesde lapremière partiesontfaites et dis utées dans latroisième partie.

Touslestravauxdelamodélisationné éssitentd'abordun adrephysiquespé ique. Nous nous intéressons i i au as d'un uide (l'eau) IDEAL, in ompressible, irrota-tionnel etsous l'inuen e de la gravité. Ces hypothèses sont lassiquement utilisées en o éanographie et peuvent être fa ilement justiées (voir, par exemple [47, 27℄). En eet,

1. L'eau est (presque) in ompressible. L'eau qui remplit un ertain volume pourra toujours ombler e même volume, quelle que soitla pressionappliquée.

2. L'eau n'a (presque) au une vis osité. Il y a très peu de frottement interne dans l'eauetnousnenousintéressonspas i iauxzonesdesurfetdeswash, danslesquelles leseets de rotationelne sontpas négligeables. Une onséquen e importantede es propriétés est que l'eau ne peut pas prendre de vorti ité lorsque les vagues passent; il est impossible à des remous ou tourbillons d'être réés. On appelle souvent un tel uideirrotationnel. Le domaine d'étude est présenté ommesuit: (voir la gure i-dessous)

Nous nous restreignons i i au as où la surfa e est un graphe paramétré par une fon tion

ζ(t, X)

, où t désigne la variable de temps et

X = (X

1

, . . . , X

d

) ∈ R

d

les variables horizontales. Le fond,non né essairement plat, est luiaussi paramètrépar une fon tion

b(X)

, indépendante du temps. Nous notons

t

le domaineo upé par le uideà l'instant

t

, où

t

= {(X, z), X ∈ R

d

, −h

0

+ b(x) ≤ z ≤ ζ(t, X)}.

La propriété d'in ompressibilitédu uide est traduitepar l'équation

divV = 0 dans Ω

t

,

t ≥ 0,

(0.0.1)

V = (V

1

, . . . , V

d

, V

d+1

)

désigne le hamp de vitesse (

V

1

, . . . , V

d

étant les om-posantes horizantales, et

V

d+1

la omposanteverti ale). L'irrotationnalités'exprime quant àelle par larelation:

(12)

Figure0.0.1: Domainedu uide

On omplète le système d'équations à l'intérieurdu uide par l'équation d'Euler,

t

V + V · ∇

X,z

V = −ge

d+1

− ∇

X,z

P

dans Ω

t

t ≥ 0.

(0.0.3)

ge

d+1

est l'a élération de la gravité,et P désigne lapression, quiest également une des in onnues du problème.

Pour lore e systéme d'èquations, nous devons donner les onditions aux bords satisfaites par la vitesse au fond et à la surfa e ; elles sont obtenues en traduisant l'hypothèse physique qu'au une parti ule de uide n'est transportée au travers de es surfa es. Plus pré isement, ela s'é rit:

V

n

|

z=−h

0

+b(X)

= n

· V |

z=−h

0

+b(X)

= 0 pour t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.4) où

n

:=

1

p

1 + |∇b|

2

(∇b, −1)

T

est le ve teur normal sortant au bord inférieur de

t

. A lasurfa e libre, on a

t

ζ −

p

1 + |∇ζ|

2

n

+

· V |

z=ζ(t,X)

= 0,

pour t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.5) Où

n

+

:=

1

p

1 + |∇η|

2

(−∇ζ, 1)

T

désigne leve teur normalsortant à lasurfa e .

En négligant les eets de tension de surfa e, P est onstante à la surfa e. Quitte à renormaliser,on peut supposer

P |

z=ζ(t,X)

= 0 pour t ≥ 0, X ∈ R

d

.

(0.0.6)

(13)

t

V + V · ∇

X,z

V = −ge

d+1

− ∇

X,z

P

in

t

, t ≥ 0,

(0.0.7) où

ge

d+1

est l'a élération de la gravité. Le système d'Euler surfa e libre peut être é rire ommesuit:

t

V + V · ∇

X,z

V = −ge

d+1

− ∇

X,z

P

dans

t

, t ≥ 0 ,

X,z

· V = 0

dans

t

, t ≥ 0 ,

X,z

∧ V = 0

dans

t

, t ≥ 0 ,

t

ζ −

p

1 + |∇

X

ζ|

2

n

+

· V |

z=ζ(t,X)

= 0

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

P

|

z=ζ(t,X)

= 0

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

n

· V |

z=−h

0

+b(X)

= 0

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

.

(0.0.8)

Dans ette thèse, nous avons délibérément hoisi de travailler dans le paramètre d'Eulérien (pluttquelagrangien), ar ilest leplus fa ileàmanipuler,en parti ulier lorsque les propriétés asymptotiques des solutions sont on ernés. Nous utilisons une autre formulation du problème (0.0.8). Des hypothèses d'in ompressibilité et d'irrotationalité(0.0.1)et (0.0.2),il existe un uxpotentiel

ϕ

telque

V = ∇

X,z

ϕ

et

X,z

ϕ = 0

dans

t

,

t ≥ 0;

(0.0.9)

les onditions aux limites (0.0.4) et (0.0.5) peuvent aussi être exprimées en termes de

ϕ

:

n

ϕ |

z=−h

0

+b(X)

= 0,

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.10) et

t

ζ −

p

1 + |∇

X

ζ|

2

n

+

ϕ = 0,

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.11)

dont on a utilisé les notations

n

:= n

· ∇

X,z

et

n

+

:= n

+

· ∇

X,z

. Finalement, l' équation d'Euler(0.0.38) s'é ritsous formede Bernoulli

t

ϕ +

1

2

[ |∇ϕ|

2

+ |∂

z

ϕ|

2

] + gz = −P

dans

t

, t ≥ 0.

(0.0.12)

L'ensembledeséquations(0.0.8)peutdon êtreé ritsouslaformulationdeBernoulli, en termes de potentiel de la vitesse

ϕ

, qui est déni sur

(14)

t

ϕ +

1

2



|∇ϕ|

2

+ |∂

z

ϕ|

2



+ gz = −P

dans

t

, t ≥ 0 ,

∆ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0

dans

t

, t ≥ 0 ,

t

ζ −

p

1 + |∇ζ|

2

n

+

ϕ|

z=ζ(t,X)

= 0

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

n

ϕ|

z=−h

0

+b(X)

= 0

pour

t ≥ 0, X ∈ R

d

.

(0.0.13)

Remark 0.0.1. Quand au une onfusion ne peut être faite, nous noterons

X

par

.

En séparant les dérivées partiellesen

X

et

z

, et en prenant la tra e de la première équation àla surfa e libre, onobtient le système suivant:

∆ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0

dans

t

, t ≥ 0 ,

t

ϕ +

1

2



|∇ϕ|

2

+ |∂

z

ϕ|

2



+ gζ = 0

pour

z = ζ(t, X), X ∈ R

d

, t ≥ 0 ,

t

ζ + ∇ζ · ∇ϕ − ∂

z

ϕ = 0

pour

z = ζ(t, X), X ∈ R

d

, t ≥ 0 ,

∇b · ∇ϕ − ∂

z

ϕ = 0

pour

z = −h

0

+ b(X), X ∈ R

d

, t ≥ 0 .

(0.0.14)

La plupartde l'étudedu probème d'Euler surfa e libre est basée sur l'utilisationde modèles asymptotiques, qui exigent des paramètres de petites tailles. Notre pre-mière hose est d'adimensionner les équations du modèle d'Euler. Ce i né essite d'introduire divers ordres de grandeur liés à un régime physique donné. Plus pré- isément, nous allonsintroduireles quantités suivantes: (voirla gure i-dessous)

a

est l'amplitude typique des vagues;

λ

est la longueur d'onde des vagues;

b

0

est l'ordrede l'amplitudedes variationsde latopographiedu fond;

h

0

est la profondeur moyenne.

Nousintroduisonségalement lesparamètres sans dimensions suivants:

ε =

a

h

0

,

µ =

h

2

0

λ

2

,

β =

b

0

h

0

;

Leparamètre

ε

est souvent appeléle paramètrede non-linéarité;tandis que

µ

est le paramètrededispersion(oudefaibleprofondeur). Cedernierparamètre

µ

représente le arré du rapport de laprofondeur moyenne à la longueur d'ondedes vagues, et il

(15)

b

0

h

0

λ

a

Figure 0.0.2: Régimephysique

prendl'ensembledesvaleursde

0

à

. Laprin ipaledistin tionàfaireest d'imposer

µ ≪ 1

(en eau peu profonde).

L'intérêt d'avoirintroduitlesparamètres sans dimensions

ε

,

β

et

µ

est qu'ilest sou-ventpossiblede déduirede leurs valeursune idéedu omportementde l'é oulement. Plus pré isément, ilest possiblede déduire ertainsmodèlesasymptotiques qui sont plussimplespour lessimulationsnumériquesetdontlespropriétés soientplus trans-parentes. On peut maintenant à l'aidedes relationssuivantes:

X = λX

,

z = h

0

z

, ζ = aζ

,

ϕ =

a

h

0

λ

p

gh

0

ϕ

, b = b

0

b

,

t =

λ

gh

0

t

;

(0.0.15)

é rire leproblème d'Euler lassique (0.0.14)sans dimensions

µ∂

x

2

ϕ + µ∂

y

2

ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0,

pour

−1 + βb < z < εζ,

z

ϕ − µβ∇b · ∇ϕ = 0,

pour

z = −1 + βb,

t

ζ −

1

µ

(−µε∇ζ · ∇ϕ + ∂

z

ϕ) = 0,

pour

z = εζ,

t

ϕ +

1

2

(ε|∇ϕ|

2

+

ε

µ

(∂

z

ϕ)

2

) + ζ = 0,

pour

z = εζ,

(0.0.16)

(16)

Les solutions de es équations sont très di iles à dé rire. À e stade, une méth-ode lassique onsiste à hoisir un régime spé ique, dans lequel nous re her hons des modèles approximatifs, etdon des solutionsappro hées. Leséquations lesplus fameuses de laphysique mathématique qui ont été historiquement obtenues omme modèleasymptotiquedes équationsd'Eulersurfa elibre sontleséquationsde Saint-Venant, de Korteweg-de Vries (KdV) et de Kadomtsev-Petviashvili (KP) [47℄, etles systèmes de Boussinesq [13, 14℄, et . Cha un de es modèles asymptotiques orre-spondàunrégimephysiquetrèsspé iquedontlagamedevaliditéestdéterminéeen fon tion des ara téristiques de l'é oulement du uide (amplitude, longueur d'onde, anisotropie,latopographie,laprofondeur,...). Ladérivationde es modèlesremonte auXIXème siè le, maisl'analyse rigoureuse de es modèlesen tant quemodèles ap-proximatifs pour les équations d'Euler surfa e libre est seulement ommen é il y a troisdé ennies ave lestravauxde Ovsjannikov [62, 63℄,Craig [22℄, etKano-Nishida [46, 44, 45℄qui sont les premiers àaborder leproblème de justi ation des modèles asymptotique formels. Pour tous les diérents modèles asymptotiques, le problème peut être formulé ommesuit:

1)le modèle d'Euler surfa e libre est-il bien posé dans un intervallede temps perti-nent?

2)est e que es modèles asymptotiques fournissent une bonne approximationde la solutiondu problème d'Eulerave surfa e libre?

Répondre à la première question né essite des théorèmes d'existen e pour les équa-tions d'Eulersurfa e libredans un intervallede tempslarge, tandisquela se onde a besoind'unedérivationrigoureusedesmodèlesasymptotiquesetun ontrlepré isde l'erreurd'approximation. Les travaux pour

1D

de Ovsjannikov [63℄ etNalimov [60℄ (voiren oreYosihara[79,80℄),Craig[22℄,etKano-Nishida[44℄donnentune justi a-tionpourl'équationde KdV,etpour lessystèmesde Boussinesq etde Saint-Venant. Cependant, la ompréhension de la théorie de bien posé pour leséquations d'Euler surfa e libre entravait la justi ationdes autres modèles asymptotiques jusqu' à les résultatsde S.Wu([74℄et[75℄pourles as 1DHet2DH respe tivement,en profonde innie et sans hypothèses restri tives). La littérature sur les équations d'Euler sur-fa e libre a été très a tif: le as de la profondeur nie a été prouvé par D.Lannes [50℄, et Lindblad [57, 58℄ a étudié la surfa e libre d'un uide dans le vide ave une gravité zéro. Plus ré emment Coutand et Shkoller [21℄ et Shatah et Zeng [68℄ ont réussi à supprimer la ondition d'irrotationalité et/ou pris en ompte les eets de tension super ielle (voir aussi [5℄ pour 1DH ave la tension de surfa e ). Dans le adre d'Eulérien qui est plus onvenable pour notre obje tif, le ara tère bien posé de es équationsest nalementdémontré par Lannes[50℄ et, par Alvarez-Samaniego etLannes[3℄sur letempslong. Voiraussi lestravauxré entsdeT.Alazard,N.Burq etC. Zuily[1℄.

An d'examiner les résultats existants de la justi ation rigoureuse des modèles asymptotiques pour le probleme d'Euler surfa e libre, il onvient de lasser les

(17)

dif-férents régimesphysiques àl'aide de deux nombres sans dimensions:

ε

et

µ

. Faible profondeur, amplitude large

(µ ≪ 1, ε ∼ 1)

.

Formellement, e régime onduit au premier ordre aux équations de Saint-Venant et au deuxième ordre aux équations de "Green-Naghdi". La première justi ation rigoureuse du modèle de Saint-Venant remonte à Ovsjannikov [62, 63℄ et Kano et Nishida [44℄ qui ont prouvé la onvergen e des solutions des es équations, aux so-lutions du modèle d'Eulerlorsque

µ → 0

en 1DH et, sous ertaines onditions. Plus ré emment, Y.A. Li [55℄ a supprimé es hypothèses et a rigoureusement justié les équations de Saint-Venant et Green-Naghdi, dans 1DH pour un fondplat. Ensuite, T. Igu hi [36℄ a justié dans le as de 2DH les équations de Saint-Venant, et pour un fondnon plat. Enn, une justi ationrigoureuse ré entepour Green-Naghdi au fondnon plat est donnée par [3,38,39℄.

Dans le régime

(µ ≪ 1)

, et sans au une donnée sur

ε

on peut dériver le modèle du Green-Naghdi (voir [29, 53℄ pour la dérivation et [3℄ pour la justi ation), es équations sont plus non linéaires que les équations de Boussinesq [54℄. Pour les variables sans dimensions, en désignant par

u(t, X)

la omposante horizontale de la vitesse intégréesur la verti aleà l'instant

t

, leséquations peuvent s'é rire

t

ζ + ∇ · (hu) = 0,

(h + µhT [h, εb])∂

t

u + h∇ζ + εh(u · ∇)u

+ µε



1

3

∇[(h

3

((u · ∇)(∇ · u) − (∇ · u)

2

)] + hℜ[h, εb]u

= 0,

(0.0.17) où

h = 1 + ε(ζ − b)

et

T [h, εb]W = −

1

3h

∇(h

3

∇ · W ) +

ε

2h

[∇(h

2

∇b · W ) − h

2

∇b∇ · W ] + ε

2

∇b∇b · W,

tandis que leterme topographique

ℜ[h, εb]u

est déni par

ℜ[h, εb]u =

ε

2h

[∇(h

2

(u · ∇)

2

b) − h

2

((u · ∇)(∇ · u) − (∇ · u)

2

)∇b]

2

((u · ∇)

2

b)∇b.

Cemodèleestsouventutiliséeno éanographie tièrepar equ'ilprenden ompteles eets dispersifs négligés par leséquations de Saint-Venant etil est plus non linéaire queles équationsde Boussinesq. Unejusti ationrigoureuse ré ente du modèle GN a été donnée par Li [55℄ en

1D

fond plat, B. Alvarez-Samaniego et D. Lannes et S. Israwi [3,38,39℄ dans le as général.

(18)

Ce régime(appeléaussirégimed'ondes-longues)provoqueun grosintéressant math-ématiquement en raison de l'équilibre entre les eets non-linéaires et les eets dis-persifs:

Les systèmes de Boussinesq: depuis la première dérivation de Boussinesq, de nom-breuxmodèlesformellementéquivalents(égalementnommésd'aprèsBoussinesq)ont étédérivés. W.Craig[22℄etKano-Nishida[45℄sontlespremiersàdonnerune justi- ation omplètede es modéles,en1DH(et pourun fondplatave données intitiales de taillepetite). Notez, toutefoisque le résultatde onvergen e est donné dans [45℄ sur une é helle de temps trop ourt pour prendre en ompte les eets non-linéaires etdispersifsspé iques auxsystèmes de Boussinesq; lesrésultatsd'existen e des so-lutionssur un intervallede temps large(et la onvergen e) pour leproblème d'Euler sontdonnésdans[22℄. Lapreuve,d'untelrésultatpourleséquationsd'Eulersurfa e libre est le point leplus déli at dans lepro essus de justi ation. Enoutre, ilest la dernière étape né essaire pour justier pleinement les systèmes de Boussinesq dans 2DH, ependant, dans [10℄ (fond plat) et [17℄ (fond non plat), la propriété de on-vergen e est établie en supposant que les équations de problème d'Euler sont bien posées dans un intervallede temps large.

Les modèles dé ouplés: au premier ordre, les systèmes de Boussinesq peuvent se réduire en une équation d'onde simple et, dans 1DH, le mouvement de la surfa e libre peut être dé rit omme la somme des deux solitons modulés par l'équation de Korteweg-de Vries (KdV). En 2DH et pour ondes faiblement transervers, un phénomène similaire se produit, mais ave l'équation de Kadomtsev-Petviashvili (KP)quirempla e l'équationdeKdV. Denombreux arti lesont soulevéleproblème delajusti ationetde lavalidationdumodèle deKdV(e.g. [22, 45,10,71,67,36℄).

Le travailprésenté dans ette thèse omporte trois parties.

Nous étudions dans la première partie le problème d'Eulerave surfa e libre sur un fondnon plat etdans un régime fortementnon linéaire oùl'hypothèse de faible am-plitudede l'équationde KdVn'est pasvériée. On saitque,pour untelrégime,une généralisationde l'équationde KdVpeut être dérivée et justiée lorsque lefond est plat. Nousgénéralisonsi i es résultatsenproposantune nouvelle lassed'équations prenant en ompte des topographies variables. Nousdémontrons également que es nouveaux modèles sont bien posés.

Ensuite, dans la deuxième partie nous améliorons quelques résultats sur l'existen e des équations de Green-Naghdi (GN) dans le as

1D

. Dans le as de

2D

, nous dérivons et étudions un nouveau système de la même pré isionque leséquations de GN usuelles,mais ave un meilleur omportementmathématique.

Dans la troisième partie, nous étudions numériquement les modèles dérivés en pre-mière partieen détaillantles s hémas numériques utilisés.

(19)

Partie I : Équation de KdV au fond Variable et leurs général-isations à des régimes plus non linéaire

Le hapitre1traiteleproblème d'Eulersurfa elibre etquelquesmodèles appro hés. Ré emment,Alvarez-Samaniego etLannes [3℄ ontrigoureusement justié les prin i-paux modéles asymptotiques utilisés en o éanographie tière, y ompris: les équa-tions de Saint-Venant, les systèmes de Boussinesq, Kadomtsev-Petviashvili (KP), Green-Naghdi (GN ), Serre. Certains de es modèles traitent l'existen e des ondes solitaires et manifestent leurs phénomènes asso iés [41℄. L'exemple le plus famous est l'équation de Korteweg-de Vries (KdV) [49℄, qui est intégrable et présente un tel phénomène de soliton. Le modèle de KdV a été dérivé sur un fond plat et rigoureusement justié dans [22, 67, 10, 36℄. Lorsque le fond n'est pas plat, dif-férentes généralisations de l'équation de KdV à oe ients non onstants, ont été proposées[47, 70, 27,59,32,78,64,31, 43,66℄. L'un des obje tifs de e hapitreest de justier la dérivation de ette équation de Korteweg-de Vries pour un fond vari-able (KdV-top). Un autre développement asymptotique des équations de problème d'Euler aété développé an de mieux omprendre les omportement des vagues, tel quelarupturedesvaguesl'undesaspe tslesplusfondamentauxde e problème[28℄. En 2008, Constantin et Lannes [20℄ ont rigoureusement justié la généralisation en as fortement non linéaire de l'équation de KdV ( es modèles sont liés à l'équation de Camassa-Holm [15℄ et àl'équation de Degasperis-Pro esi [26℄) en tant que mod-èles appro hés pour le problème d'Euler surfa e libre en faible profondeur. Ils ont prouvéque eséquationspeuventêtreutiliséespourfournirdesapproximationspour les équations d'Euler surfa e libre et dans leur enquête, ils ont mis des pro édures asymptotiques(formelle)dueàJohnson[42℄surunebaserobusteetrigoureuse math-ématiquement. Cependant,tous es résultatssevérientpourfondplatuniquement. L'obje tif prin ipalde e hapitreest que nous généralisons i i es résultats en pro-posantunenouvelle lassed'équationsprenanten omptedestopographiesvariables. Nousdémontrons égalementque es nouveaux modèles sont bien posés.

Nous onsidéronsdans ettepartieunrégimephysiqueparti ulier. Pluspré isément, nous allons introduire les quantités suivantes:

a

,

λ

,

h

0

et

b

0

sont dénis omme pré édemment et

λ/α

est la longueur d'onde de la variation du fond (voir la gure i-dessous). L'intérêt de e régime est que beau oup des équations de type KdV au fond variable existantes dans la littérature (par exemple [64, 59℄) peuvent être ré upérées i i ommedes as parti uliers.

(20)

Figure 0.0.3: Régime physique

Alors,les équations(0.0.14) peuvent s'é rire(pour

d = 1

)

µ∂

x

2

ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0,

pour

−1 + βb

(α)

< z < εζ,

z

ϕ − µβα∂

x

b

(α)

x

ϕ = 0

pour

z = −1 + βb

(α)

,

t

ζ −

1

µ

(−µε∂

x

ζ∂

x

ϕ + ∂

z

ϕ) = 0,

pour

z = εζ,

t

ϕ +

1

2

(ε(∂

x

ϕ)

2

+

ε

µ

(∂

z

ϕ)

2

) + ζ = 0

pour

z = εζ,

(0.0.18) où,

b

(α)

(x) = b(αx)

.

Faisant des hypothèses sur la taille de

ε

,

β

,

α

et

µ

on peut dériver de (0.0.18) le modèle asymptotiqueGN.

Pour

1D

surfa eetsurun fondnonplat eséquationsrelientl'élévationde lasurfa e libre

ζ

àla omposante horizontale de la vitesse intégrée sur la verti ale,

u(t, x) =

1

1 + εζ − βb

(α)

Z

εζ

−1+βb

(α)

x

ϕ(t, x, z)dz

(0.0.19) etpeuvent s'é rire:

t

ζ + ∂

x

(hu) = 0,

(1 +

µ

h

T [h, βb

(α)

])∂

t

u + ∂

x

ζ + εu∂

x

u

+ µε



1

3h

x

(h

3

(u∂

2

x

u) − (∂

x

u)

2

) + ℑ[h, βb

(α)

]u

= 0

(0.0.20) où,

h = 1 + εζ − βb

(α)

et

T [h, βb

(α)

]W = −

1

3

x

(h

3

x

W ) +

β

2

x

(h

2

x

b

(α)

)W + β

2

h(∂

x

b

(α)

)

2

W,

(21)

tandis que leterme topographique

ℑ[h, βb

(α)

]u

est déni par:

ℑ[h, βb

(α)

]u =

β

2h

[∂

x

(h

2

(u∂

x

)

2

b

(α)

) − h

2

((u∂

x

2

u) − (∂

x

u)

2

)∂

x

b

(α)

]

2

((u∂

x

)

2

b

(α)

)∂

x

b

(α)

.

Dans lerégime

µ ≪ 1, ε = O(

µ),

(0.0.21)

les eets non linéairessont plus forts, l'équationde KdV [49℄ et BBM [8℄ sont rem-pla ées par lafamilledes équationssuivante (voir [20, 42℄):

u

t

+ u

x

+

3

2

εuu

x

+ µ(Au

xxx

+ Bu

xxt

) = εµ(Euu

xxx

+ F u

x

u

xx

),

(0.0.22) onprouve qu'une bonne généralisationde l'équation (0.0.22)sous le régime(0.0.21) et ave les onditions suivantes sur les variationsdu fond

βα = O(µ),

βα

3/2

= O(µ

2

) βαε = O(µ

2

),

(0.0.23) est donnée par:

u

t

+ cu

x

+

3

2

c

x

u +

3

2

εuu

x

+ µ( ˜

Au

xxx

+ Bu

xxt

)

= εµ ˜

Euu

xxx

+ εµ



x

(

˜

F

2

u)u

xx

+ u

x

2

x

(

˜

F

2

u)



,

(0.0.24) où

c =

p

1 − βb

(α)

et à ause des eets topographiques les oe ients

A

˜

,

E

˜

,

F

˜

sont dierentsdes oe ients

A

,

E

,

F

dans (0.0.22)

˜

A = Ac

5

− Bc

5

+ Bc,

˜

E = Ec

4

3

2

Bc

4

+

3

2

B,

˜

F = F c

4

9

2

Bc

4

+

9

2

B.

An de ré upérer les nombreuses équations de KdV ave fond variable qui ont été dérivées par leso éanographes. On prouve même genredes résultatspour le régime de KdV. Dans ette se tion de e hapitre, l'attention est a ordée au régime de la variation lente de la topographie du fond sous la ondition d'ondes-langues

ε =

O(µ)

. Nous donnons i i une justi ation rigoureuse dans le sens de la onsisten e de l'équationde KdVaufondvariable(KdV-top)quiaété dérivée dans [47, 70,27℄. Nous étudions aussi l'existen e des solutions pour tous les modèles dérivés dans e hapitre. Deux appro hes diérentes sont utilisées, en fon tion du oe ient de

B

dans (0.0.24): l'un traite le as

B < 0

(dans e as, on peut étudier les possibiltés du déferlemntde lavague), et l'autretraite le as

B = 0

.

(22)

Partie II : Les équations de Green-Naghdi

Dansle hapitre2,nous onsidéronslemodèle

1D

de Green-Naghdiquiest ouram-ment utilisé en o éanographie tière pour dé rire la propagation des ondes de sur-fa e de grande amplitude. Une justi ation rigoureuse ré ente du modèle GN au fondplataété donnée par Li[55℄en

1D

,etpar B.Alvarez-SamaniegoetD.Lannes [3℄dansle as général. Cettedernière référen edonnedes résultatsd'existen e pour les équations de GN en basant sur la référen e [4℄ qui montre l'existen e d'une so-lution pour un probl me d'évolution plus général que elui de GN en utilisant un s hémad'existen e de Nash-Moser. Lerésultatde [4℄ ouvreàlafoisle as de

1D

et

2D

surfa es de GN et pour un fond variable. La raison pour laquelle un s héma de Nash-Moserest utilisé,estdû aufaitquelesestimationssurleséquationslinéarisées pertent des dérivés. Toutefois, dans le as

1D

ave un fond plat, es pertes ne se produisent pas et il est possible de onstruire une solution ave un s héma itératif simpledePi ard ommedans[55℄. Notrebuti iestdemontrerqu'ilestaussipossible d'utiliserun tels héma simple dans le as

1D

mais ave un fond non plat.

LeséquationsdeGreen-Naghdi(0.0.17)peuventsimplierpour

1D

,sous etteforme: (

β = ε

)

(

t

ζ + ∂

x

(hu) = 0,

(h + µhT [h, εb])[∂

t

u + εu∂

x

u] + h∂

x

ζ + εµhQ[h, εb](u) = 0

(0.0.25) où,

h = 1 + ε(ζ − b)

et

T [h, εb]w = −

3h

1

x

(h

3

w

x

) +

ε

2h

[∂

x

(h

2

b

x

w) − h

2

b

x

w

x

] + ε

2

b

2

x

w,

Q[h, εb](w) =

2

3h

x

(h

3

w

2

x

) + εhw

2

x

b

x

+ ε

1

2h

x

(h

2

w

2

b

xx

) + ε

2

w

2

b

xx

b

x

.

Nous dénissons maintenant les espa es

X

s

, qui sont lesespa es d'énergies pour e problème.

Denition 0.0.1. Pour tout

s ≥ 0

et

T > 0

, on note par

X

s

l'espa e

H

s

(R) ×

H

s+1

(R)

munie de la norme

∀ U = (ζ, u) ∈ X

s

,

|U|

2

X

s

:= |ζ|

2

H

s

+ |u|

2

H

s

+ µ|∂

x

u|

2

H

s

,

tandis que

X

s

T

représent l'espa e

C([0,

T

ε

]; X

s

)

(23)

Theorem 0.0.1. Soit

b ∈ C

b

(R)

,

t

0

> 1/2

,

s ≥ t

0

+ 1

. Soit, la ondition initiale

U

0

= (ζ

0

, u

0

)

T

∈ X

s

, et vérie

∃ h

min

> 0,

inf

x∈R

h ≥ h

min

,

h = 1 + ε(ζ − b).

(0.0.26)

Alors il existe

T

max

> 0

maximale uniformément minoré par rapport à

ε, µ ∈ (0, 1)

sa hant que le modèle de Green-Naghdi (0.0.25) admet une solution unique

U =

(ζ, u)

T

∈ X

T

s

max

ave la ondition initiale

0

, u

0

)

T

et vérie (0.0.26) pour tout

t ∈

[0,

T

max

ε

)

. En parti ulier, si

T

max

< ∞

on aura

|U(t, ·)|

X

s

−→ ∞

quand

t −→

T

max

ε

,

ou

inf

R

h(t, ·) = inf

R

1 + ε(ζ(t, ·) − b(·)) −→ 0

quand

t −→

T

max

ε

.

De plus, on a la onservation d'énergie suivante:

t



|ζ|

2

2

+ (hu, u) + µ(hT u, u)



= 0,

où,

T = T [h, εb]

.

Le hapitre3est onsa ré àladérivationd'un nouveaumodèlede

2D

Green-Naghdi qui modélise la propagationdes ondes dispersivesnon linéairesà la surfa e de l'eau peu profonde dans deux-dire tionnes. Ce nouveau modèle a la même pré ision que lemodèle usuelde

2D

Green-Naghdi. Son intérêt mathématiqueest qu'ilpermetun ontrledelapartierotationelledelavitessehorizontaleintégréesurlaverti ale,qui n'est pas le as pour leséquationsde Green-Naghdiusuelles. Enutilisant ette pro-priété,nous montrons quelasolutionde es nouvelles équationspeut être onstruite paruns hémasimpledePi ardanqu'iln'yavaitpaseudepertesdelarégularitéde la solutionpar rapport àla ondition initiale. Enn, nous prouvons que lenouveau modèle de Green-Naghdi onserve l'irrotationalitéde la vitesse horizontale intégrée sur la verti ale.

Pour

2D

de surfa e et sur un fond non plat es équations relient l'élévation de la surfa e libre

ζ

à la omposante horizontale de la vitesse intégrée sur la verti ale,

v(t, X) =

1

1 + εζ − βb

Z

εζ

−1+βb

∇ϕ(t, X, z)dz,

(0.0.27) et peuvent s'é rire

t

ζ + ∇ · (hv) = 0,

h + µT [h, βb]



t

v + h∇ζ + ε h + µT [h, βb]



(v · ∇)v

+ µε

2

3

∇[(h

3

(∂

1

v · ∂

2

v

+ (∇ · v)

2

)] + ℜ[h, βb](v)

= 0,

(0.0.28)

(24)

où,

h = 1 + εζ − βb

,

v = (V

1

, V

2

)

T

et

T [h, εb]W = −

1

3

∇(h

3

∇ · W ) +

β

2

[∇(h

2

∇b · W ) − h

2

∇b∇ · W ]

(0.0.29)

2

h∇b∇b · W,

tandis quele terme topographique

ℜ[h, βb](v)

est déni par:

ℜ[h, βb](v) =

β

2

∇(h

2

(V

2

1

1

2

b + 2V

1

V

2

1

2

b + V

2

2

2

2

b))

(0.0.30)

+βh

2

(∂

1

v · ∂

2

v

+ (∇ · v)

2

)∇b

2

h(V

2

1

1

2

b + 2V

1

V

2

1

2

b + V

2

2

2

2

b)∇b,

v

= (−V

2

, V

1

)

T

.

On remarqueque leterm

1

v · ∂

2

v

n'est pas ntrolé par lanorme

| · |

Y

s

asso iée à (0.0.28)(voir[4℄),

|(ζ, v)|

2

Y

s

= |ζ|

2

H

s

+ |v|

2

H

s

+ µ|∇ · v|

2

H

s

.

C'estlamotivationpourdériverun nouveau modèlede

2D

Grren-Naghdialamême pré ision que le modèle de

2D

Green-Naghdi usuel (0.0.28) et peut s'é rire de la forme

t

ζ + ∇ · (hv) = 0,

h + µ T [h, βb] − ∇

(

url

)



t

v + h∇ζ

+ ε h + µ T [h, βb] − ∇

(

url

)



(v · ∇)v

+ µε

2

3

∇[h

3

(∂

1

v · ∂

2

v

+ (∇ · v)

2

)] + ℜ[h, βb](v)

= 0,

(0.0.31) dont,

= (−∂

2

, ∂

1

)

T

, url

v = ∂

1

V

2

− ∂

2

V

1

, etles opérateures linéaires

T [h, εb]

et

ℜ[h, βb]

sond déniesdans (0.0.29) et(0.0.30) respe tivement. La raison pour laquelle les nouveaux termes (

(

url

)

) n'ae tent pas la pré ision du modèle est par e que lessolutionsde (0.0.28)sontpresque irrotationnelles(dans le sens que url

v

est petit). Cette propriété est bien sûr satisfaite également par notre nouveau modèle (0.0.31). La présen e de es nouveaux termes permettent la dénition d'une nouvellenorme d'énergie qui ontrle aussi lapartie rotationelle de

v

. En onséquen e, nous montrons qu'il est possible d'utiliser un s héma simple de Pi ard pour prouverl'existen e d'unesolution de (0.0.31) an qu'iln'y avait pas eu de pertesde la régularité de lasolution par rapportà la ondition initiale.

Nous dénissons maintenant les espa es

X

s

, qui sont lesespa es d'énergies pour e nouveau problème.

(25)

Denition 0.0.2. Pour tout

s ≥ 0

et

T > 0

, on note par

X

s

l'espa e

H

s

(R

2

) ×

(H

s+1

(R

2

))

2

munie de la norme

∀ U = (ζ, v) ∈ X

s

,

|U|

2

X

s

:= |ζ|

2

H

s

+ |v|

2

(H

s

)

2

+ µ|∇ · v|

2

H

s

+ µ|

url

v|

2

H

s

,

tandis que

X

s

T

représent l'espa e

C([0,

T

ε

]; X

s

)

munie de lanorme anonique.

Theorem 0.0.2. Soit

b ∈ C

b

(R

2

)

,

t

0

> 1

,

s ≥ t

0

+ 1

. Soit, la ondition initiale

U

0

= (ζ

0

, v

T

0

)

T

∈ X

s

, et vérie

∃ h

min

> 0,

inf

X∈R

2

h ≥ h

min

,

h = 1 + ε(ζ − b).

(0.0.32)

Alors il existe

T

max

> 0

maximale uniformément minoré par rapport à

ε, µ ∈ (0, 1)

sa hant quele nouveau modèlede Green-Naghdi (0.0.31) admetune solutionunique

U = (ζ, v

T

)

T

∈ X

T

s

max

ave la ondition initiale

0

, v

T

0

)

T

et vérie(0.0.32) pour tout

t ∈ [0,

T

max

ε

)

. En parti ulier, si

T

max

< ∞

on aura

|U(t, ·)|

X

s

−→ ∞

quand

t −→

T

max

ε

,

ou

inf

R

2

h(t, ·) = inf

R

2

1 + ε(ζ(t, ·) − b(·)) −→ 0

quand

t −→

T

max

ε

.

Partie III : Simulations numériques

Le hapitre4( etravailestee tuéen ollaborationave Mar Durué)est onsa ré àétudiernumériquementleséquationsdeKdVetCamassa-Holm-likedérivéesdans [37℄/Chapitre 1. L'équation de Korteweg-de Vries (KdV) a été dérivée sur un fond plat [49℄ est une approximation des équations de Boussinesq, et ette relationa été rigoureusement justiée dans [22, 67, 10,36℄. Lorsque le fond est non plat, diverses généralisationsdel'équationde KdV(KdV-top)à oe ientsnon onstants,ontété proposées dans [47, 70, 27, 59, 32, 78, 64, 31, 43, 66℄, et rigoureusement justiées dans[37℄. L'undesobje tifsde e hapitreestd'étudiernumériquement eséquations (KdV-top),etdeles omparerave leséquationsdeBoussinesqsur unfondnonplat. L'équation KdV sur fond plat peut être résolue numériquement par l'utilisationde s hémasdediéren esnies[65,81℄,ouparl'utilisationdess hémasdetypeGalerkin dis ontinue [76℄. Elle est traitée ave des s hémas des diéren es nies dans [18℄ en utilisant un s héma de relaxation de Crank-Ni olson sur le temps introduit par Besse-Bruneau dans [6℄ et justié par Besse dans [7℄. Notre s héma en diéren es

(26)

nies est inspiré de es travaux. Nous proposons une modi ation de sorte que le s héma numérique onserve l'énergie dis rète, pour le s héma totalement dis rets (dans l'espa e et le temps). Nous omparons aussi ette appro he ave la méthode deGalerkindis ontinue[76℄. Lagénéralisationdel'équationde KdVen régimesplus fort ontientdestermesfortementnonlinéairesne setrouventpasdansleséquations de KdV et de BBM . En 2008, Constantin et Lannes [20℄ ont été, rigoureusement justié es généralisations de l'équation de KdV dans le as de fond plat. Ils ont prouvéque eséquationspeuventêtreutiliséespourfournirdesapproximationspour les équations d'Euler surfa e libre. Ces équations (CH) sur le fond plat peut être numériquementétudiéesenutilisantdess hémasdesdiéren esnies[34,35,20,25℄, ouenutilisantdes s hémasde Galerkindis ontinue [77℄. En2009,etdans [37℄,nous avons étudiéle as du fond variabledans lemême régimequedans [20℄. Nousavons dérivéune nouvelle lassed'équations quiprenden ompteleseets topographiques et généralise les équations de (CH) dérivées par Constantin-Lannes [20℄. Dans le présent hapitre,noustrouvons des s hémasdes diéren es niespour es nouveaux modèles, de sorte que es s hémas numériques onservent l'énergie dis rète. Nous omparons aussi ette appro he numériqueave la méthode de Galerkin dis ontinue [77℄.

Publi ations

ˆ Variable depth KdV equations and generalizations to more nonlinear regimes. Livredes ommuni ations Smai Canum 2009 P:61.

ˆ Variable depth KdV equations and generalizations to more nonlinear regimes. àapparaître dans Esaim: M2AN. (Voir hapitre 1)

ˆ Large Time existen e For 1D Green-Naghdi equations. Soumis à Nonlinear Analysis. (Voir hapitre 2)

ˆ Derivation and analysis of A NEW

2D

Green-Naghdi system. Soumis à Non-linearity. (Voir hapitre3)

ˆ A numeri al study of variable depth KdV equations and generalizations of Camassa-Holm-likeequations. (Ave M.DURUFlÉ).Àsoumettre. (Voir hapitre 4).

(27)
(28)

The modeling of oastal ows urrently represents a major s ienti size in oastal engineering. Hydrodynami pro essesrelatedtothetransformationofwavesin shal-low environments involve nonlinear, dispersive phenomena and bathymetri ee ts are omplextostudy. Theirunderstandingisessential,ifonewantsbeabletopredi t the impa tof larges ale phenomenasu has thespread typeof tsunamiwaves. The water waves problemforan ideal liquid onsistsindes ribing the motion of the free surfa e and the evolution of the velo ity eld of a layer of perfe t, in ompressible, irrotational uid under the inuen e of gravity. The propagation of surfa e waves through an in ompressible homogenous invis id uid is des ribed by the 3D Euler equations ombined with nonlinear boundary onditions at the free surfa e and at the bottom. This problem is extremely di ult to solve, in parti ular be ause the movingsurfa eboundaryispart ofthe solution. The omplexityof thisproblemled physi ists, o eanographers and mathemati ians to derive simpler sets of equations insome spe i physi alregimes. Equationsthusobtained may be divided intotwo groups, namely shallow-water models and deep-water models. Many approximate models have thus been derived in order to understand the hydrodynami pro esses in simplied physi al settings. The onstru tion of the lassi al Boussinesq models of this kind goes ba k to the late XIXth entury. Su h equations were rst derived by Boussinesq [13, 14℄todes ribethe two-way propagationof small-amplitude,long wavelength, gravity waves on the surfa e of water ina anal. These equations arise alsowhenmodelingthepropagationoflong- restedwavesonlargelakesortheo ean and in other ontexts, and they have been sin e then widely used and improved al-thoughthe problemof mathemati aljusti ationwas notaddressed untilthe endof thelast entury[22, 45,11,12,10℄. Moreover, they areoftenrestri tedtothe frame-workof aatbottom,anddonot a ountformanyphenomena. The aseof uneven bottomshasalsobeeninvestigated;someofthesigni antreferen esare [61,19,18℄. Theother prominentmodelisthe Green-Naghdiequations(GN) whi hisawidely used model in oastal o eanography ([29, 9, 30℄ and, for instan e, [40, 48℄)This model is often used in oastal o eanography be ause it takes into a ount the dis-persive ee ts negle ted by the shallow-water (or Saint-Venant) equations and it is more nonlinear than the Boussinesq equations.

(29)

The obje tive of this thesis is to propose new models of oastal ows for reporting the inuen e of bottom topography on surfa e waves, and justify mathemati ally some approximate models for the water waves problemas the Green-Naghdimodel. To a hieve this goal, we devided this thesis into three parts of equal importan e: in the rst part modeling and mathemati alanalysis of some models are addressed, and the onstru tionmethodsare presented indetail. Theobtained modelsare also systemati allyand rigorously justied.

Inthese ondpartderivationandmathemati alanalysisoftheGreen-Naghdi asymp-toti modelisproposed. Finallysomenumeri alsimulationof themodels oftherst part are implemented and dis ussed inthe third part.

All modelingwork rst requires the establishment of aspe i physi al setting. We fo ushereona aseofauid(water)IDEAL, in ompressible,irrotationalandunder the inuen e of gravity. Su h simplifying assumptions are onventionally used in o eanography and an be easilyjustied (see for intan e [47,27℄). Indeed,

1. Water is (almost) in ompressible. In other words, it would be impossible to squeezeagallonofwaterintoyourpint-sizedwaterbottle,regardlessofhowhardyou tried. Water that lls a ertain volume will always ll that same volume regardless of the pressure appliedto it.

2. Waterhas(almost)novis osity. Thereisverylittleinternalfri tioninwater,and wearenot interestedhere inthe surfandswashzones, inwhi hrotationalee tsare not negligible. Animportant onsequen eof these properties isthat the water an't gain angular momentum as waves pass; it is impossible for eddies or whirlpools to be reated. One often alls su h a uid irrotational. The eld study is presented as follows:

(30)

We restri t our attention to the ase when the surfa e is a graph parameterized by a fun tion

ζ(t, X)

, where

t

denotes the time variable and

X = (X

1

, ..., X

d

) ∈ R

d

the horizontal spa ialvariables. But the onlyphysi ally relevant ases are of ourse

d = 1

and

d = 2

. The layerofuid is alsodelimitedfrombelow by anot ne essarily at bottom parameterized by a time-independent fun tion

−h

0

+ b(X)

. We denote by

t

the uid domainattime

t

. The in ompressibilityof the uids isexpressed by

X,z

· V = 0

in

t

,

t ≥ 0,

(0.0.33)

where

V = (V

1

, ..., V

d

, V

d+1

)

denotes thevelo ityled(

V

1

, ..., V

d

beingthehorizontal, and

V

d+1

the verti al omponents of the velo ity). Irrotationalitymeans that

X,z

∧ V = 0

in

t

,

t ≥ 0.

(0.0.34)

The boundary onditions onthe velo ity atthe surfa e and atthe bottom are given by the usual assumption that they are both bounding surfa es, i.e. surfa es a ross whi h no uid parti lesare transported. Atthe bottom, this isgiven by

V

n

|

z=−h

0

+b(X)

= n

· V |

z=−h

0

+b(X)

= 0,

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.35) where

n

:=

1

p

1 + |∇

X

b|

2

(∇

X

b, −1)

T

denotes the outward normal ve tor to the lowerboundaryof

t

. At the freesurfa e, theboundary ondition iskinemati and is given by

t

ζ −

p

1 + |∇

X

ζ|

2

V

n

|

z=ζ(t,X)

= 0,

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.36) where

V

n

|

z=ζ(t,X)

= n

+

· V |

z=ζ(t,X)

, with

n

+

:=

1

p

1 + |∇

X

ζ|

2

(−∇

X

ζ, 1)

T

denoting the outward normal ve torto the free surfa e.

Negle tingtheee ts of surfa etensionyieldsthat the pressure

P

is onstantatthe interfa e. Up toa renormalization,we an assume that

P |

z=ζ(t,X)

= 0,

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

.

(0.0.37)

Finally,the set of equationsis losed with Euler's equationwithin the uid,

t

V + V · ∇

X,z

V = −ge

d+1

− ∇

X,z

P

in

t

, t ≥ 0,

(0.0.38)

(31)

writtenas:

t

V + V · ∇

X,z

V = −ge

d+1

− ∇

X,z

P

in

t

, t ≥ 0 ,

X,z

· V = 0

in

t

, t ≥ 0 ,

X,z

∧ V = 0

in

t

, t ≥ 0 ,

t

ζ −

p

1 + |∇

X

ζ|

2

n

+

· V |

z=ζ(t,X)

= 0

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

P

|

z=ζ(t,X)

= 0

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

n

· V |

z=−h

0

+b(X)

= 0

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

.

(0.0.39)

Inthisthesis,wedeliberately hosetoworkintheEulerian(ratherthanLagrangian) setting,sin eitistheeasiesttohandle,espe iallywhenasymptoti propertiesofthe solutions are on erned. We use an alternate formulation of the water-waves equa-tions (0.0.39). From the in ompressibility and irrotationality assumptions (0.0.33) and (0.0.34),there exists apotentialow

ϕ

su h that

V = ∇

X,z

ϕ

and

X,z

ϕ = 0

in

t

,

t ≥ 0,

(0.0.40) the boundary onditions (0.0.35) and (0.0.36) an also beexpressed interms of

ϕ

:

n

ϕ |

z=−h

0

+b(X)

= 0,

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.41) and

t

ζ −

p

1 + |∇

X

ζ|

2

n

+

ϕ = 0,

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

(0.0.42)

where we used the notation

n

:= n

· ∇

X,z

and

n

+

:= n

+

· ∇

X,z

. Finally, Euler's equation (0.0.38) an beput intobernoulli'sform

t

ϕ +

1

2

[ |∇ϕ|

2

+ |∂

z

ϕ|

2

] + gz = −P

in

t

, t ≥ 0.

(0.0.43)

The set of equations (0.0.39) an thus be written under Bernoulli's formulation, in termsofthe velo itypotential

ϕ

dened on

t

= {(X, z), −h

0

+b(X) < z < ζ(t, X)}

:

t

ϕ +

1

2



|∇ϕ|

2

+ |∂

z

ϕ|

2



+ gz = −P

in

t

, t ≥ 0 ,

∆ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0

in

t

, t ≥ 0 ,

t

ζ −

p

1 + |∇ζ|

2

n

+

ϕ|

z=ζ(t,X)

= 0

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

,

n

ϕ|

z=−h

0

+b(X)

= 0

for

t ≥ 0, X ∈ R

d

.

(0.0.44)

(32)

Remark 0.0.2. When no onfusion an be made, we denote

X

by

.

By separating the partial derivatives in

X

and

z

, and taking the tra e of the rst equation onthe free surfa e, we obtainthe following system:

∆ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0

in

t

, t ≥ 0 ,

t

ϕ +

1

2



|∇ϕ|

2

+ |∂

z

ϕ|

2



+ gζ = 0

at

z = ζ(t, X), X ∈ R

d

, t ≥ 0 ,

t

ζ + ∇ζ · ∇ϕ − ∂

z

ϕ = 0

at

z = ζ(t, X), X ∈ R

d

, t ≥ 0 ,

∇b · ∇ϕ − ∂

z

ϕ = 0

at

z = −h

0

+ b(X), X ∈ R

d

, t ≥ 0 .

(0.0.45)

Mu h of the study of nonlinear water waves is based onthe use of perturbation ex-pansions, whi h require the identi ation of small parameters. Our rst task is to identify the relevant smallparameters, whi h we doby way ofnon-dimensionalizing the governing equations. This requires the introdu tion of various orders of mag-nitude linked to the physi al regime under onsideration. More pre isely, let us introdu e the followingquantities: (see Figure below)

a

is atypi alamplitude of the waves;

λ

is the wave-lengthof the waves;

b

0

is the order of amplitude of the variations of the bottom topography;

h

0

is the referen edepth.

We alsointrodu ethe following dimensionlessparameters:

ε =

a

h

0

,

µ =

h

2

0

λ

2

,

β =

b

0

h

0

;

the parameter

ε

is often alled nonlinearity parameter; while

µ

is the shallowness parameter. This last parameter

µ

represents the square of the ratio of referen e depth to wavelength, and runs the entire range of values from

0

to

. The major distin tion to be made is

µ ≪ 1

(shallow-water). The interest of having introdu ed the dimensionless parameters

ε

,

β

and

µ

is that it is often possible to dedu e from their values some insight on the behavior of the ow. More pre isely, it is possible toderive some (mu hsimpler)asymptoti models more amenable tonumeri al sim-ulations and whose properties are more transparent. We now perform the lassi al

(33)

b

0

h

0

λ

a

Figure0.0.5: Physi al regime

shallowwater non-dimensionalization using the followingrelations:

X = λX

,

z = h

0

z

, ζ = aζ

,

ϕ =

a

h

0

λ

p

gh

0

ϕ

, b = b

0

b

,

t =

λ

gh

0

t

;

(0.0.46)

so,the equationsof motion (0.0.45)then be ome (after dropping the primesfor the sake of larity):

µ∂

2

x

ϕ + µ∂

y

2

ϕ + ∂

z

2

ϕ = 0,

at

−1 + βb < z < εζ,

z

ϕ − µβ∇b · ∇ϕ = 0,

at

z = −1 + βb,

t

ζ −

1

µ

(−µε∇ζ · ∇ϕ + ∂

z

ϕ) = 0,

at

z = εζ,

t

ϕ +

1

2

(ε|∇ϕ|

2

+

ε

µ

(∂

z

ϕ)

2

) + ζ = 0,

at

z = εζ,

(0.0.47)

Thesolutionsoftheseequationsareverydi ulttodes ribe. Atthispoint,a lassi al methodisto hoose anasymptoti regime,inwhi hwelookfor approximatemodels and hen efor approximate solutions. Infa t, many of the most famousequationsof mathemati al physi s were histori ally obtained as formal asymptoti limitsof the water-waves equations: the shallow-water equations, the Korteweg-de Vries (KdV)

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