HAL Id: jpa-00249328
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Analyse des bruits blancs optique et électrique d’une
tête d’émission laser à réaction répartie en présence
d’une réinjection optique
P. Signoret, B. Orsal, J. Peransin, R. Aladebra
To cite this version:
Classification
Physics
Abstracts42.55P
Analyse
des
bruits
blancs
optique
et
41ectrique
d'une
tAte
d'4mission
laser
h
r4action
r4partie
enpr4sence
d'une
r4injection
optique
P.
Signoret,
B.Orsal,
J-M- Peransin et R. AlabedraCentre
d'Electronique
deMontpellier
(CNRS
URA391),
Universit6Montpellier
II, Sciences etTechniques
duLanguedoc,
34095Montpellier
Cedex, France(Regu
le 8juillet
1994, rdvisd le 12septembre
1994, acceptd le 12 septembre1994)
Rdsumd. Les
performances,
et toutparticulibrement
les bruitsoptique
et61ectrique,
d'unetAte d'6mission laser I semi-conducteur h r6action
r6partie
(DFB),
6mettant h lalongueur
d'ondede 1,55
micrombtres,
sont dtudids. Cette caractdrisation par le bruit permet de mettre endvi-dence et de
distinguer
deuxphdnombnes
parasites derdinjection
optique
: le bruit de partitionet le processus de
comp6tition
modale. Le lien 6troit existant entre les densit6sspectrales
debruit
61ectrique
et de bruitoptique
est clairement montr6. Cettepropridtd
est illustrde par la corrdlation entre ces deux types de bruit. Le bruit61ectrique
permet ainsi une caract4risationfine des lasers h semi-
conducteur,
tout en 6vitant lag6n6ration
de r6flexionsparasites
issues detout montage optique.
Abstract. The
performances,
andparticularly
theoptical-electrical
noisebehaviour,
of se-miconductor distributed feedback(DFB)
laser diodesemitting
at 1.55 micrometers are studied.This noise characterization allows to
bring
to the fore and todistinguish
twooptical
parasi-tic effects:
partition
noise and modecompetition.
Thetight
link between electrical andoptical
spectral
densities is shown andstrengthened
by
the measurement of the correlation function.The electrical noise can so be used for an accurate characterization of laser diodes, without any
optics which
might
introduce undesiredoptical
feedback.Introduction
Les fluctuations d'intensitd dans la lumiAre dmise par une diode laser
imposent
une limiteultime aux
performances
de toutsystAme
de communicationoptique.
Le travailprdsentd
iciconsiste en
l'analyse
de cesfluctuations,
ainsi que du bruit41ectrique
de terminaison(TEN),
enpr4sence
d'unerdinjection
parasite
optique.
Cette dtude concerne les dmetteurs laser h rdactionrdpartie
(laser DFB)
et est rdalisde dans uneplage
de moyennefr4quence
10 kHz 500 kHz. UnmodAle
thdorique
fond4 sur lesdquations
d'dvolution se rapportant auxpopulations
d'41ectronset de
photons
estdgalement
prdsentd
dans ce travail.1. Structure du laser DFB
L'dmetteur utilisd dans cette 4tude
prdsente
une coucheguide
d'onde h base de matdriauquatemaire
et h rdactionrdpartie
lelong
de lacavitd,
udjacente
h la zoneactive,
et 41abor4esur un substrat d'InP :
figure
1.Electrode p n lnP p lnP n lnP : substrat Electrode n ., I
[
lnP '' : zone activelnGaAsP : zone guide d'onde n lnP : substrat
Fig.
1.Reprdsentation
schdmatique
d'un laser DFB h hdtdrostructure enterrdeInGaASP/InP.
[Schematic
structure ofan
InGaASP/InP
buried DFBheterojonction.]
Cette structure
prdsente
en outre une doublehomojonction
latdrale h base d'InPqui
assureun excellent confinement des
porteurs
dansl'hdt4rojonction
dmettrice[1].
Cet dmetteur fonctionne h la
longueur
d'onde de1,55
~m.2. Caractdrisat&on
statique
2.I.
CARACT#RISTIQUE
COURANT-TENSIONILaser(VLa~~~).
L'dvolution,
mesurde h 20°C,
du courant
ILaser
traversant lajonction
laser en fonction de la tensionVLaser
aux bomes de lastructure est donn4e
figure
2.Nous remarquons trois zones bien diff4renc14es
la zone de trAs faible courant,
jusqu'h
environ0,1
~A,
dominde par les courants de fuitedes diodes
lat4rales,
la zone off
ILaser
croitrapidement
avec VLaser ce courant est dliprincipalement
h larecombinaison
thermique
recombinaisons par les centresrecombinants,
processus degdndration-recombinaison,
ill,
la
rdgion
de saturation au dell de VLaser *0,
95 V la zoned'inflexion,
qui apparait
trAsnettement dans la
caractdristique
auvoisinage
de cettetension,
correspond
h la transition durdgime
desuperluminescence
vers lerdgime
d'(mission stimulde. Cette inflexion se situeprincipalement
auseuil, Iseuii
*19,
5~A,
et traduit ainsil'apparition
durdgiIne
laser.2.2.
CARACT#RISTIQUE
R#SISTANCEDIFF#RENTIELLE-COURANT
INJECT#Rd(iLmer)
La connaissance de la r4sistance diffdrentielle
Rd
est essentielle afin de Inesurer correctementiu~~(Al lo lo' lo' 0.0 0.2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 V~_(A)
Fig.
2.Caractdristique
courant-tension du laser DFB dtudid.[Static
characterization of the DFB laser: current versusvoltage.]
Rd(a)
too
i i
~~ to too
Fig.
3. ll4sistance difldrentielle du laser DFB fonction du courantinjectd.
[Differential
resistance of the DFB laser versus lasercurrent.]
L'4volution avec le courant laser de
Rd
est obtenue hpartir
de lacaractdristique
ILaser(VLaser)
prdc4dente,
parsimple
rapport
de variationsdldmentaires,
et estrepr4sentde figure
3 auvoisi-nage du seuil laser.
En
degh
duseuil,
la r4sistanceRd
4volueapproximativeInent
enIII
lorsque
le courantinjectd
augInente
dans cette zoneprddominent
les courants deg4ndration-recoInbinaison
thermique.
Au
dell,
le courant et donc les recombinaisons saturentRd
tend vers la rdsistance sdrieRs
correspondant
h la rdsistance des contacts et des diff4rentes couches de la diode laseri~~(pA)
2oo
0 lo 20 i~ (mh) 30 40 50
Fig.
4. Evolution duphotocourant
ddtectd en fonction du courant laser.[Detected
photocurrent
as a fonction of theinjected
current.]
La cassure observ4e dans la
caractdristique
reflAte lepoint
d'inflexion commentdprdcddem-meut : elle traduit
l'apparition
de l'dmission laser.2.3.
CARACT#RISTIQUE
PUISSANCE OPTIQUE-COURANTINJECT#
Popt(iLaser).
Lacardc-tdristique
Iph(ILaser),
ohIph ddsigne
lephotocourant
ddtectd par unephotodiode
de contr61einterne h la tAte
optique,
est donnde sur lafigure
4.On
distingue,
commeusuellement,
trois zones [2] : zone de foiblecroissance,
"coude" et enfindvolution lindaire en
rdgime
laser.Sur cette
courbe,
on constate que le passage durdgime
de diode dlectroluminescente aurdgime
laser est trAsrapide
ceci est lid h la faible fractionfl
d'dmissionspontande
du laserDFB
ill.
De
plus
le courant de seuil mesur4 est relativement foible :Iseu;i
*19,
5 mA h 20°C,
c'estune des
propridtds
qui
font l'intdrAt de la structure laser DFB.La
puissance
optique
dmise par la diode laser est ddduite duphotocourant
ddtectd par larelation
classique
P~pt
=~~'~ oh
~
d4signe
la sensibilitdapparente
duphotoddtecteur.
Dans ~le cas
prdsent
~ m0,
08A/W.
3.
Anaiyse
spectrale
3.I. PR#SENTATION DES DEux CONFIGURATIONS DE MESURE. En situation
optique
(o),
sch4matis4e sur la
figure
5,
la fibreoptique
placde
en vis h vis d'une face (missive de la diodelaser
prdsente
unpoli
h une extrdmit4. Celui-ci induit des rdflexionsoptiques
qui
sontamplifides
dans la cavitd laser la lumiAre
rdinjectde
dans la zone active est en elfet r6fl6chie h l'autreextrdmitd de la cavitd
laser,
cbtdphotodiode
decontrble,
oh la face de sortie est trAsrdfldchis-Sante
(R
m0,
9).
Cette lumiAre va doncg4ndrer
un ou des modesoptiques
parasites
qui,
souscertaines
conditions,
auront suflisamment degain
pour Atre encompdtition
avec le mode delaser ribre uptique
(~
Situation (oz) diode Fibre redivee '~~~ ~'~~~ °Ptique~~
Situation (J)Fig.
5. Schdma des deux situations de mesure.[Schematic
representation
of the twooptical
configurations.]
En
configuration (fl),
leclivage
en extrdmitd de la fibreoptique
a dtd aIndliord. Les rdflexionsextemes sont rdduites mais non
supprimdes
pour autant : nous sommes en effettoujours
enprdsence
d'une interfacefibrelair.
Deplus,
inh4rent h la tAteoptique,
se trouve une lentille decouplage
positionnde
entre l'dmetteur et la fibre amorce etpouvant
Atre source de rdflexions vers la cavitd laser.3.2. SPECTRES OPTIQUES. Sur la
figure
6 sent donnds les spectres obtenus en situations(a)
et(fl)
pour des courantsd'injection
voisins decinq
fois le courant de seuil. Nous constatonssur la
figure
6a un dclatement("splitting")
duspectre
il y aapparition
de sous-modes. Untel comportement
spectral
a dt4 observd et moddlisd par Lenstra [3] : toutphdnombne
derdinjection
optique
induit deschangements
defr4quence,
undlargissement
de la raiespectrale
du laser et une
comp4tition
modale entre les diffdrents modes issus de la "cauitd externe".Qui plus
est,
un tel processus entraine un effondrement de la cohdrenceoptique.
L'4metteurlaser caractdrisd
prdsente
donc,
enconfiguration
(a),
un caractAre multimodal : cetype
decomportement
survientlorsque
lardpartition
del'4nergie
des diffdrents modesqui
composent
la
puissance
lumineuse de sortie fluctue consid4rablement [4].En
configuration
(fl),
nous remarquonsqu'un
clivage
correct en extrdmit4 de fibream4-liore trAs nettement la
largeur
de raiespectrale
figure
fib. Le laser DFB estprobablement
moins
perturb4
par les rdflexionsparasites,
le mode deBragg
devenantprdpond4rant.
Onpeut
pratiquement
affirmer h la seule vue de cespectre
que le laser a, sous fortepolarisation,
uncomportement
qt~asi-monomodal.
4. Etude des densit4s
spectrales
de bruit blancLa
reproductibilitd
et la stabilitd descaractdristiques
statiques
nouspermettent
depoursuivre
l'dtude de la diode laser DFB.
Nous avons dtudid
expdrimentalement,
enpr4sence
d'unerdinjection
optique,
les densit4sspec-trales de bruit
dlectrique
etoptique
de la tAte laser h rdactionrdpartie,
dans uneplage
demoyenne
frdquence
(10
kHz <f
< 500kHz).
4.I. MONTAGE
EXP#RIMENTAL.
Cemontage,
ddcrit dans [2],comprend,
outre l'dldmentMA, c'est h dire
l'analyseur
FFT,
deux chainesd'amplification
foible bruitun
amplificateur
de tension connect4 enparallble
sur la diode laser nous mesurons parcette voie les fluctuations
Svd
de la tension aux bomes de l'4metteur DFB.un
amplificateur
trans-impddance
degain variable, placd
en sdrie avec lephotoddtecteur
de
contr61e,
et nous permettant de mesurer ies fluctuations SI~~ duphotocourant
ddtectd.xiE5 I coo o soo o.600 0 400 &) o 200 o coo -o 15589.000 15590 000 1559i 000 15592.000 15593 000 xiE5 4.000 3 000 2.coo
b)
I.coo o.coo 15590 000 000Fig.
6.Spectres
optiques
obtenus dans les deuxconfigurations
pourILaser/Iseu;i
* 5.[Optical
spectra in bothconfigurations,
forILaaer/Iseu;j
m 5.]4.2.
R#SULTATS EXP#RIMENTAUX I
200 KHZ4.2.1.
Spectres
enfrdquence.
Sur lesfigures
7a et 7b sont donn4s les spectres de bruitoptique,
obtenus auvoisinage
du seuillaser,
respectivement
enconfiguration
optique
(a)
et(fl).
L'allure est tout h fait"classique"
d4croissance enII
f jusqu'h
unefrdquence
dequelques
kHz,
suivie d'unplateau
de bruit blanc. La ddcroissance observ4e au-dell estsiInplement
due h lafrdquence
de coupure del'alnplificateur
utilis4,
comprise
entre 100 et 200 kHz.En
configuration
(a),
le niveau Inesurd est toutefois relativement dlevd nous notons un (cartd'environ deux ddcades entre les niveaux des deux
plateaux
de bruit blanc. Un telcomporte-1nent a dt4 observ4 par
plusieurs
auteurs[5-7],
qui
ont bien montrd que toutphdnombne
der4injection
parasite
entraine une reInontde considdrable du niveau debruit,
undlargissement
de la raie
spectrale
etdgalement
une d4viation enfrdquence
duspectre
d'dmission"frequency
S~~~ ~~ -l 7 ~~-18 iO~~~ ~~-20 ~~ ~~ -21 ~~-22 to to to to to f (Hz) Si~~(A~/Hz) iD~~~ ~~-20
f~~-21
b)
~~-22 iD~~3 ~~-24 lo lo lo lo lo f (Hz) Sj~~ (A~/ H# ~~-17 ~~-l 8 iD~~ ~ C) ~~-20 ~~ -21 ~~-22 to to to to f (Hz)Fig.
7.Spectres
enfrdquence
du BruitOptique
dans les 2configurations
(o)
et(fl).
Sur la
figure
7cqui pr4sente
lespectre
enfrdquence
du bruitoptique
enconfiguration (fl)
sous un courant de
polarisation
de1,3
fois le courant deseuil,
nous constatons une dvolutiontypiquement
Lorentzienne"plateau
de bruit" suivi d'une ddcroissance enII
f~,
avec I < ~f < 2.Un tel
comportement
est attribu4 h unphdnomAne
de sat~ts de modesoptiqt~es,
souventddsignd
par le terme "mode
hopping"
[8] il y acompdtition
modale entre le mode deBragg intrinsAque
h la structure DFB et un mode rdsiduel
Fabry-P4rot
parasite,
"image"
optique
du mode deBragg.
Ces modesdchangent
del'dnergie
de maniArealdatoire,
d'oh un niveau de bruit trAs dlevd.Cette
compdtition
modale et son bruit associd ont dtd observds parplusieurs
auteurs[9,10].
Le saut de modes
optiques
engendre
des fluctuations trAsimportantes
du nombre deporteurs
et de
photons
dans la cavitdoptique
[9,10],
ces demiAres dtant directementresponsables
desfluctuations de tension observdes aux bomes de la diode laser et aussi des fluctuations de la
puissance
optique
dmise par le laser.Notons enfin que la
prdsence
d'un telphdnomAne
engendre
uneddpendance
temporelle
en"cr4neaux" des tensions et courants de
bruit,
respectivement
Vd(t)
etIph(t)
cetteddpendance
a dtd
dgalement
observde par Ohtsu et al.[4].
Nous avons aussi constatd un telcomportement
pour des lasers h
puits
quantique
[2].Cette
plage
critique
danslaquelle
nous observons unecoInpdtition
modale s'dtend environde
I,I
h1,5
fois le courant de seuil. Audell,
le spectre de bruitoptique
enfrdquence
retrouvel'allure normale bruit en
II
f puis
bruit blanc.Nous obtenons
4galement
une dvolutionLorentzienne,
sous les mAmesconditions,
pour la densitdspectrale
de bruitdlectrique
ill.
4.2.2. Densitds
spectrales
fonction du courant laserILaser
injectd
fonction duphotocourant
Iph
ddtectd4.2.2.I.
Configuration
optique
(a)
I)
La densitdspectrale
de bruit blancoptiqt~e Si~~
et le brt~it d'intensitd relative RlNmesurdsh 200 kHz sont
reprdsentds
sur lafigure
8a.Le RIN
reprdsente,
pard4finition,
les fluctuations relatives duphotocourant
ddtectdRiN(f)
=~~Ph(f)
2qiph
12~
P(I)
la densitd
spectrale Si~~
est dtalonnde par rapport au bruit degrenaille
2qIph
Propre auphoto-ddtecteur.
Pour des
photocourants
Iph
ddtectds infdrieursh1,5
~A,
correspondant
h des courants depolarisation
ILaser
inf4rieurs h0,85 I~eu;j,
donc enrdgime
d'4missionspontande,
le bruit blancoptique
mesurd est(gal
au bruit degrenaille
duphotoddtecteur,
soit2qIph.
Dans la
rdgion
desuperluminescence,
la densitdspectrale
Si~~
augInente
rapidement
avec le courantinject4.
Peu
aprAs,
enrdgime
laser,
le bruit satureldgArement,
puis
rd-augrnente
h nouveau avec uneddpendance
enIph
voisine deI(l'~,
pourILaser/Iseu;j
>1,
05.Pour les diodes laser
DFB,
enrdgiIne
d'41nission stimu14e le RIN mesurd ddcroitgdndra-lement en
Ij/
ill].
Ce n'est pas ce que nous observons ici dans cetteconfiguration
optique.
L'augmentation,
enrdgime
laser,
de la densitdspectrale
Si~~
mesurde icipeut
Atre due h uneaugmentation
du bruit propre au Inode "lasant" : lespectre
optique
correspondant
vu aupa-ragraphe
prdcddent
separtageait
en eflet en un modeprincipal
et deux sous modeslatdraux,
pour des courants
inject4s
sup4rieurs
h2,5
fois le courant de seuil.ii)
Le brt~itdlectriqt~e,
traduisant les fluctuations de la tension Vd aux bomes de la diodeSi h (A~/Hz) RIN (s) lo'~' &) I I lo loo lph(PA) lo '
b)
-- SVd(V~/Hzl 4kT ~ 0 1 Fig. onfiguration (a).[Optical
and
ou en cot~rant de brt~it
S,~
(en
A2
/Hz).
Ces demiAres sont relides par la loi d'ohmSzd "
~
(2)
d
off
Rd
ddsigne
la rdsistance difldrentielle introduite auparagraphe
2.2.En examinant la
figure
8b,
nous constatons tout d'abord que la densitdspectrale
Sz~ excAde lasomme du bruit de
grenaille (2qILaser)
et du bruitthermique
lid h la r4sistance sdrie(4kT/Rs),
indiquant
ainsi que le bruitdlectrique
mesurd h 200 kHz enrdgime
d'dmission laser est propre h lajonction
4mettrice.A
l'approche
duseuil,
les deux densitdsSv~
et Sz~augmentent
de maniAre trAsimportante
et le niveau atteint se situe environ deux ddcades au-dessus du niveau observdjuste
avant leseuil. Un tel
comportement
en bruitdlectrique
auvoisinage
du seuil a dtd observd etdgalement
calculd pour des diodes laser
Fabry-Pdrot
[12].
Par
contre,
lecomportement
en fortrdgime
d'dmission stimulde n'est pas du tout"clas-sique"
la densitd en courant Sz~ nerejoint
jamais
ici la somme du bruit degrenaille
et duSih(A~/llz) RIN(s) ~~-to
a)
i~~(pA) SVd(VlIHd sj,(A~ ~ 4kTb)
0 2 3 lLaswflszoilFig.
9. Evolution des densitdsspectrales
de bruitdlectrique
etoptique
mesurdes h 200 kHzen
configuration
(fl).
[Optical
and electricalspectral
densities measured at 200 kHz inconfiguration
(fl).]
Nous observions le mAme comportement avec le bruit
optique,
sous les mAmes conditions :cette similitude entre bruits
41ectrique
etoptique
est unpoint
essentiel de cette dtude.4.2.2.2.
Configuration
optique
(fl)
I)
L'dvolution avec lephotocourant
ddtectd du bruit blancoptiqt~e
et du RIN mesurdsaprAs
un
reclivage
de la fibreoptique
est donndefigure
9a.En dessous du seuil et en
superluIninescence,
lecomportement
est tout h fait similaire hcelui observd
prdcddemment
en situation(a).
Par contre, en foible
rdgime laser,
soit pourIph
compris
entre 3 et 10~A,
le niveau de bruitoptique
blanc diminue et tend vers le bruit degrenaille 2qIph.
Le RIN d4croit avec unepente
avoisinant les
Ij~,
conform4ment aux r4sultats obtenus par Yoshikuniii
Ii
et Joindot[13].
Audell,
le bruitoptique
r4-augmente
d'environ une ddcade cette croissance ainsi quel'allure en "dents de scie" observ4e sont
probablement
dues auphdnomAne
de saut de modesdvoqu4
auparagraphe pr4cddent
:il y a une fortecomp4tition
modale entre le mode fondamental deBragg, intrinsbque
h la structureDFB,
et le modeparasite
Fabry-P4rot,
"image"
optiqt~e
du mode de
Bragg.
En fort
r4gime
d'4missionstimu14e,
pourIph
> 70~A,
la densit4spectrale
optique
Si~~
it)
Examinons maintenant l'4volution du bruitdlectriqt~e.
En
r4gime
d'41nissionspontan4e,
celui-ci estidentique
dans les situations(a)
et(fl)
comparer les
figures
8b et 9b.A
l'approche
du seuillaser,
les densit4sspectrales
Sv~
et Sz~augmentent
trAsrapidement.
On observe ensuite une
14gbre
ddcroissance suivie d'unebrusque
rd-augInentation.
L'allureen dents de scie
enregistr4e,
tout h fait semblable h celle de la densitd de bruitoptique
sous lesmAmes
conditions,
estcaractdristique
duph4nomAne
decomp4tition
Inodale[9].
Au
dell,
le bruitdlectrique
exprimd
en courant debruit,
soitSz~,
tend vers le bruit degrenaille
lid au courant moyeninject4.
Il est enfin intdressant de noter que les maxiIna des bruits
dlectrique
etoptique
se situentexactement aux mAmes courants de
polarisation
: comparer lesfigures
8b et 9b. Ceciindique
que les deux
bruits,
pourtant
de naturedifldrente,
sont 4troitelnent lids.En
rdst~md,
la caractdrisationjar
la Inesure des densit4sspectrales
de bruit blancpermet
de mettre en dvidence et de difldrencier deuxphdno1nAnes
parasites
derdinjection
optique.
Le
premier
apparait
enconfiguration
(a),
c'est h dire enprdsence
d'uner4injection
parasite
exteme h la tAte
optique,
et induit du bruit departition
ce bruit est lid h une fluctuation de lar4partition
d'dnergie
entre le Inodeprincipal
et ses sous modes. Ce processus bien ddcrit dansla littdrature [3] se
produit
pratiquement
sur toute laplage
d'dmission stiInulde.Quant
auphdnomAne
decoInpdtition
modale observd en situation(fl),
compdtition
entre lemode fondamenta1de
Bragg
et un mode rdsiduelFabry-Pdrot,
iln'apparait
que dans uneplage
r4duite de courants de
polarisation
enrdgime
d'dmission laser.4.3.
INTERPR#TATION
CONFRONTATION EXP#RIENCETH#ORIE.
Le courant depolari-sation I
injectd
dans la zone active aliInente celle-ci enporteurs.
Soit ceux-ci se recombinentspontan4ment
avec une dur4e de vie Tnsp et alors une fractionfl
de ces recombinaisons foumitdes
photons
au mode laser. Soit cesporteurs
donnent naissance augain
G ndcessaire pourl'4mission stimulde
(G
=
Ecv
Evc,
taux net d'4missionstimu14e)
il y a alors formation dephotons
et ddclenchement duph4nomAne d'arnplification
dans la zone active. Certainsphotons
sont
absorb4s,
d'autres sont dmis par la diode laser et contribuent ainsi h lapuissance
op-tique
en sortie. Laquantitd
Tphddsignera
la durde de vie moyenne desphotons
dans le milieuamplificateur.
@
L'
K
in C Rp~
v~Fig.
10. Schdmadquivalent
de bruit du laser monomode.[Noise
equivalent
circuit ofEn se basant sur cette suite de processus, nous pouvons 4crire les deux
dquations
d'dtatqui
rdgissent
laddpendance
temporelle
du nombre deporteurs
n et du nombre dephotons
s~~"((
fi
~Cv~
+~vC~
+fn(t)
+jl(t)ldt
(3a)
G£n&afiond'unepahe
£lec~on-ucu par abso~pfion
Recombbtabon Recombbtahon bande~bude
+i ~P°~'"~~ S"mUide +1
~
i i ds=fl
~ +Ecvs
Evcs
~ +fs(t)
+f((t)
dt(3b)
Tnsp Tph Eln~ssion spcntan£e ccupl£e au mode °~~~~°~ ~~' ~"" EmiS~~°~~~~~'~'*~Abso1puon Emission OPfiqUe
~i
~~ ~ ~"~~ ~
~~~~lrtesda~sla cavit£
£
i
Les flAches illustrent les variations instantandes aldatoires du nombre d'dlectrons dn et de
photons
ds,
(gales
h +I ou -I. Les sources de bruit blancfn
etfs
donndes par lemo-dAle de Mc Cumber [14]
expriment
respectivement
la distribution a14atoire des instantsde
gdn4ration-recombinaison
deporteurs
et la distribution des instants d'(mission etd'absorption
des
photons.
Dans le cas d'une
rdinjection
optique,
laprdsence
d'un paquet dephotons
retournant vers lacavit4 4mettrice
rajoute
unecontribution,
soitf],
par variation instantande de lapopulation
dephotons
cette contributionengendre
directement une sourcef[
puisque
les deuxpopulations
porteurs-photons
sont dtroitement likes.Mais dans ce cas, il faudrait
4galement
tenircompte
de laphase
de l'onde retour, doncintroduire une troisiAme
dquation,
reliant les fluctuationsd'amplitude
et celles de laphase
nous rdservons cette dtude h des travaux ultdrieurs.En
appliquant
lerdgime
depetits
signaux
aux4quations
prdcddentes,
nous obtenons leschdma
dquivalent
de bruit donn4figure
10[1,12]
et valable en l'absence der4injection
optique.
in
et unindiquent
respectivement,la
source de courant traduisant les fluctuations du nombrede
porteurs
et la source de tension reticle aux fluctuations du nombre dephotons
du mode laser.Les autres dldments
appartenant
au circuit sont ddcrits avecprdcision
dans[12]
etill.
Ainsi,
les rdsultatsexpdrimentaux
en bruitexposds
auparagraphe
4.2 peuvent Atreinter-pr4tds
h l'aide du sch4ma4quivalent
de bruit d'un lasermonomode,
en incluant auxdquations
4.3.1.
Expression
thdorique
du RIN. Du schdmaprdc4dent,
nous ddduisonsl'expression
dubruit blanc d'intensitd relative RIN
R~
Sin
(~""~
~/~
~~~
(~)
RIN "
(q~G)2(R
+Rse)~
La densitd
spectrale
de courant de bruit Sz~reprdsente
les fluctuations de lapopulation
d'dlectrons. Cette densitd traduit le bruit de
grenaille
dli au courant moyeninjectd
enrdgime
spontand
etrepr4sente
le bruitsuppldmentaire
lid hl'absorption
dephotons
dans le milieu actif enrdgime
laser.La densitd
spectrale
de tension de bruitSv~
traduit les fluctuations de lapopulation
dephotons.
Lorsque
le nombre deporteurs
inject4s
augmente,
donclorsque
legain
sature,
cettefluctuation diminue
puis
tend h devenir constante.Enfin,
la source croisde de courant-tension de bruitSz~v~
reprdsente
l'influencerdciproque
des fluctuations de
populations
d'41ectrons n et dephotons
s. Cette source estpratiquement
constante en
r4gime
laserpuisqu'alors
inversementproportionnelle
au nombre moyen depor-teurs
inject4s.
En
rdgime laser,
coInpte-tenu
des ordres degrandeur
respectifs
des difldrentes sources debruit
intrinsbques pr4citdes,
l'dquation
prdcddente
sesimplifie
~~~~~~~~"
"(qsG~2R2
~~~Nous voyons donc ainsi
apparaitre
laprddominance
dt~ tenureSv~,
tradt~isant lesflt~ctt~ations
de la
popt~lation
dephotons.
D'autre
part,
cette sourceSv~
tend enr4gilne
laser h Atre constante le RIN est donc alorsinversement
proportionnel
h lapopulation
dephotons
s.En fort
rdgime
d'4rnissionstilnu14e,
soit pourILaser
>2I~eu;i
,
c'est h dire
lorsque
le nombre moyen so dephotons
dmis devientsupdrieur
h10~,
l'expression
thdorique
du bruit RIN blancse
simplifie
encore ets'exprime
simplement
sous la forme d'une fraction inversementpropor-tionnelle au courant
injectd
:~ ~
~~
~~ ~4q(1
+~PhEVC)
~~~ > seu>1 '~ ~ ~ Laser SeU>14.3.2.
Expression
thdorique
de la densitdspectrale
Sv~
de bruitdlectrique.
En basse etmoyenne
frdquence
l'expression
du bruitdlectrique
estsv~
(w)
=
4kTR~
+sv~
jw)
(7)
off le
premier
terme4kTRs
truduit le bruitthermique
lid h la r4sistance sdriel~.
SW
ddsigne
la densitdspectrale
de fluctuations detype
blanc de la tensionintrinskque
h lajonction
laser.~ ~_
R~(Rleszn
+2l~seSznun
+Sun
~~~
~ '~
(R
+
Rse)~
En
rdgiIne
laser,
cetteexpression
sesimplifie
considdrablement et nous obtenonsSv~
*4kTRs
+Sv~
(9)
1>Iseu>i
Nous constatons ainsi h nouveau la
prddominance,
enrdgirne
d'drnissionstirnulde,
de lafluc-tuation de la
population
dephotons
exprirnde
par le biais du terIneSv~.
La similitt~de constat4e
expdrimentalement
entre les deuz densitdsspectrales
debruit,
RIN is) lo'~ lo to 0,0 1,0 2,0 ILaser ''sewl - Exp£nenoe (~maUon fi Mcd61e
Fig.
11.Comparaison
des Bruits Blancs d'Intensit4Relative,
thdorique
etexp4rimental.
[Comparison
of theoretical andexperimental
RelativeIntensity
Noises.]
4.3.3. Confrontation
expdrience-th40rie.
Sur lafigure
II sontcompards
les RINexp4rilnen-ta1,
obtenuaprbs
Ininilnisation des rdflexionsparasites
externes c'est h dire enconfiguration
(fl),
etthdorique.
Nous constatons que le modAle
thdorique
d4veloppd
n'est avant toutapplicable
qu'en
r4gilne
d'4mission laser.
En
eflet,
enr4gilne
d'4rnissionspontan4e,
le niveau de bruit blancthdorique
estbeaucoup plus
dlev4 que le niveau Inesurd : cette difl4rence
peut
Atre like h unesurestimation,
dans cetteplage
de
polarisation,
de la densit4spectrale
de fluctuations de la source deLangevin
f~(t).
En foible
r4gime
d'drnissionlaser, apparait
exp4rilnentalelnent
une reInontde du niveau de bruitoptique
nous avons vu que ceph4nombne
est l14 h unecompdtition
rnodale entre le mode deBragg, intrinsAque
h la structureDFB,
et un InodeFabry-Pdrot
parasite,
"image"
optique
dupr4cddent.
Cecomportement
physique
est ddlicat h truduire de manibrequantitative
: nousrdservons cette dtude pour des travaux ultdrieurs.
Exarninons rnaintenant la
figure
12,
oh sontcompar4s
les bruitsdlectriques
expdrimental,
obtenu en situation
(fl),
etth40rique.
Nous constatons un accord satisfaisant entre les deuxcaract4ristiques.
Toutefois,
en fortr4girne
d'dlnissionlaser,
le rnodbled4veloppd
prdvoit
unniveau d4croissant avec le courant
inject4
et devenant inf4rieur au niveaumesurd,
qui
estpratiquement
constant. Deplus,
coInpte-tenu
que le niveau de bruitdlectrique
blancSv~
mesur4tend,
en fortr4gime
stimuld,
vers laquantitd
4kTR~
+R(
2qILaser
(Fig.
9b),
ilapparait
quele modAle
pr4voit
uncomportement
"sous-Poissonien" la densit4spectrale
intrinsAque
Sv~
devient infdrieure au terIne traduisant le bruit de
grenaille
de lajonction
4mettrice traversdepar le courant
ILaser,
h savoirRI
2qILaser.
5. Corr41ation
41ectrique-optique
h 200 kHzLa fonction de corr41ation
41ectrique-optique
s'4crit par d4finition :+~l~~-v~(f)
=~))
())~)~~
avec 0 <
+~l~~-v~(f)
< i(lo)
svd(V~/Hz>
~
ILWWr/ ImUil ~
- Exp£fieme(s'>oaficn ) Modtle
Fig.
12.Comparaison
des BruitsElectriques
Blancs,thdorique
etexp4rimental.
[Comparison
of theoretical andexperimental
ElectricalSpectral
Densities.]
oh
Si~~-v~(f)
repr4sente
la densit4spectrale
d'intercorrdlation entre bruitoptique
Si~~
et bruit41ectrique Sv~.
La corrdlation dansl'espace
desfrdquences
indique
ledegr4
deddpendance
d'unsignal
parrapport
h un autre.5.I. R#SULTATS
EXP#RIMENTAUX
1 200 KHz. Sur lafigure
13a,b
est donndel'dvolution,
avec le courant
d'injection
rapport4
au courant deseuil,
de la fonction de corr41ation mesurde h 200kHz,
respectivement
en situation(a)
et(fl).
En
r4gime
d'4missionspontan4e,
il est naturel de trouver une corrdlation nullepuisque
le bruit
optique
mesurd dans cetterdgion
estlargement
domin4 par le bruit degrenaille
duphotoddtecteur.
Dans la
r4gion
desuperluminescence,
la coh4renceaugmente
trbsrapidement,
de mAmeque les densit4s
spectrales
de bruit41ectrique
etoptique,
et atteintpratiquement
l'unit4. Lemaximum observd
peut
Atreexpliqu4
par de fortes fluctuations dugain
optique,
auvoisinage
du
seuil,
en trAs foiblerdgime
laser[14].
Au dell et en
configuration
(a),
la corrdlation d4croit lenteInent en restanttoujours
trksdlevde. Cette dvolution reflAte bien celle des bruits
optique
etdlectrique
le niveau des deuxdensit4s
spectrales
Si~~
etSv~
reste,
en (missionstimulde,
trAs 41ev4 InaisSi~~
continue hcroitre alors que
Sv~
d4croitldgArement,
d'ol la lente "ddcorr41ation" observde.Par contre, en
configuration
(fl),
la corrdlation mesurde h 200 kHz tendrapidement
versz4ro
figure
13b. En fortrdgime
laser,
le bruitoptique
mesur4tend,
dans cetteconfiguration,
vers le bruit de
grenaille
duphotod4tecteur
il est donclogique
de mesurer une corrdlation41ectrique-optique
nulle.Quant
auph4nombne
decomp4tition
lnodale4voqu4
dans lespara-graphes
pr4c4dents,
iiengendre
une forte remontde du niveau decorrdlation,
toujours
dans lamAme
plage
depolarisation,
h savoir entre1,2
et1,3
fois le courant de seuil.Il
apparait
ainsi que laprdsence
d'une source de bruitpr4dominante
engendre,
quel
que soit sanature,
un niveau de corr41ationdlectrique-optique
fort et d'autantplus
41evd que cette sourceest
Inajoritaire.
La fonction de corr41ation s'avbre donc Atre un
outil,
h la fois trAs fin et trbspuissant,
2 ?iph-Vd
a)
U,0 0.5 1,0 1-S 2.0 il~~r/lseull 2 ~iph-Vdb)
0 2 3 iLaser/IseuilFig.
13. Evolutionavec le courant laser de la fonction de corr61ation dans les deux
configurations.
[Electrical-optical
correlation measured at 200 kHz in bothconfigurations.]
5.2. EXPRESSION
TH#ORIQUE
DE LA FONCTION DECORR#LATION
#LECTRIQUE-OPTIQUE
De part le sch41na
dquivalent
pr4sentd
prdcddemment,
nous pouvons dtablirl'expression
th4o-rique
de la fonction de corr41ation h 200 kHz hpartir
des sources de bruitintrinsAques,
c'est hdire
Sz~,
Sv~
etSz~v~.
L'expression
obtenue est trbs lourde et peuexploitable.
Toutefois,
compte-tenu
del'importance,
principalement
enrdgime
d'dlnissionlaser,
de la sourcede bruit
intrinsbque
Sv~,
certainessimplifications
sontpermises.
Il vient alorsill
~~P~ ~~
~"~
~~TR~
II1)
~
SW (w
Ainsi,
la corrdlationdlectrique-optique
n'est fonction que de la densitdspectrale
SW
defluctua-tions de la tension
l§.
La relationprdc4dente
permet
d'4valuer directement hpartir
du niveaude bruit blanc
dlectriqueInesurd
la fonction de corrdlation entre les deux sources debruit,
41ectrique
etoptique.
5.3. EXPRESSION
TH#ORIQUE
COMPLtTE
DE LA FONCTION DEcoRR#LATION.
II estYiph-vd
o-g
U,0 0,5 1,0 1,5 2.0 25
lLaser''sea,I
- Exp£nence(configorauon )
Ma4dle tsars pnse en camp<e dcs b~»s gdnddsparlemen>age de mesom)
Mo4dle (pnse en camp>e )
Fig.
14.Comparaison
des fonctions de corrdlationdlectrique-optique,
thdoriques
etexpdrimentales.
[Comparison
of theoretical and experimentalElectrical-Optical
Correlations.]
qui
coInposent
le banc de mesure tels que lesarnplificateurs
de tension et de courant sansoublier le
photoddtecteur.
Chacune des difldrentes sources de bruit dtant ddcorrdlde une h une,les densitds
spectrales
de bruit r4ellement mesurdes parl'analyseur
sont(gales
h la somme desdifldrentes densitds
spectrales.
Alllsl
~([[
II
~~~jU~l~)j~~
Sz
j)
+ Szj)
(12a,
b,
C)~Vd
(f)
" SVI(f)
+Sun
(f)
+I»a
(f)
~
avec
Sz~(f)
bruit del'amplificateur
de courantSz~(f)
bruit degrenaille
duphotod4tecteur
Su~(f)
bruitthermique
lid h la rdsistance sdriel~
Sv~(f)
bruit del'alnplificateur
de tensionet
~~~~
~~j~
q~
R~~~~w
~~~ ~~ ~~~~ ~ ~~~~~
ddsigne
la sensibilitdapparente,
incluant la sensibilit4 duphotoddtecteur
etdgalement
lespertes
dues aux difldrentscouplages.
Remarqt~e
la densit4spectrale
SW
intervient dans les troisdquations
thdoriques
(12),
d'oil lacorrdlation
dlectrique-optique
constatde.5.4. CONFRONTATION. Sur la
figure
14 sentcompardes
les fonctions de corrdlationdlectrique-optique
thdoriques,
obtenues avec et sansprise
encompte
des bruitsg4n4r4s
par lemontage
demesure, et
expdrimentale,
mesurde enconfiguration
(fl),
doncaprbs
minimisation des r4flexionsparasites
extemes au boitier laser.Il
apparait
ainsi clairement que les bruits propres aumontage
de mesureengendrent,
cequi
est
logique,
unebrusque
et forte "ddcorrdlation" entre les deux densitdsspectrales
debruit,
Conclusion
Les Inesures, dans une
plage
de moyennefrdquence
(10
kHz 200kHz),
des densitdsspectrales
de bruit
41ectrique
etoptique
d'une tAte d'4mission laser DFBpermettent
la mise en dvidenceet la difl4renciation de deux
phdnombnes
parasites
optiques
: le processus de fluctuation del'dnergie
lumineusequi
engendre
un bruit en excbs dit bruit departition
et unphdnomdne
decompdtition
modale entre le Inode deBragg
et un mode r4siduelFabry-P4rot.
Cette caract4risation par le bruit confirme
4galement
une fois deplus
le lien dtroit existantentre les det~x densitds
spectrales, dlectrique
etoptique
le bruitdlectrique
peut
ainsi Atre utilis4h lui seul pour une caractdrisation in sitt~ du
composant,
sans Inise en oeuvre d'unInontage
optique
d41icat et source de r4flexionsparasites
vers la cavit4 laser.Enfin,
ilapparait
clairement dans cette 4tude que la fonction de corr41ation est un ou-til extrAmement find'analyse
ducomportement
en bruit laprdsence
d'une source de bruitpr4dominante
engendre
une remontde du niveau de corrdlationdlectrique-optique,
remont4ed'autant
plus
forte que cette source estmajoritaire.
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