HAL Id: jpa-00238288
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Submitted on 1 Jan 1884
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E. BAZZI. - Sul calore sviluppato da una corrente durante il periodo variabile ( Sur la chaleur développée
par un courant pendant la période variable ); Nuovo Cimento, terza serie, t. XIII, p. 5, 1883
J. Pionchon
To cite this version:
J. Pionchon. E. BAZZI. - Sul calore sviluppato da una corrente durante il periodo variabile ( Sur la chaleur développée par un courant pendant la période variable ); Nuovo Cimento, terza serie, t. XIII, p. 5, 1883. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.498-500. �10.1051/jphystap:018840030049801�.
�jpa-00238288�
498
Dans la réflexions normale aussi bien
due
dans le cas de la trans-mission,
la rotation due au nickel estbeaucoup plus petite
que celle due au fer et aucobalt;
dans les deux casaussi,
et pour lefer,
ladispersion
est anomale : la rotation estplus grande
pour les rayons rouges que pour les rayons bleus.M.
Fitzgerald (1)
avait cherché à donner uneexplication
duphénomène
de la rotation duplan
depolarisation produite
par la réflexion de la lumièrepolarisée
sur la surface d’unaimant ;
M. Kundt combat cette
théorie, qui
ne s’accorde pas avec certainsfaits
qu’il
a observés. E. BICHAT.E. BAZZI. 2014 Sul calore sviluppato da una corrente durante il periodo variabile ( Sur la chaleur développée par un courant pendant la période variable ); Nuovo Cimento, terza serie, t. XIII, p. 5, 1883.
L’auteur s’est
proposé
de recherchersi, pendant
lapériode
via-riable,
l’échauffement d’un fil traversé par un courant se fait,comme dans l’état permanent, suivant la loi de Joule. Pour cela,
il détermine la
quantité
totale de chaleurdéveloppée pendant
uncertain temps T par le courant variable. D’un autre
côté,
en par-tanu des formules de Helmholtz et en supposant que l’échauffen1ent du circuit est
régi
par la loi deJoule,
il établit des formules ex-primant
cette mêmequantité
de chaleur. Dans le cas des extra-courants, la relation entre q et z est de la forme
et, dans le cas des courants
induit
de la formefi
et a étant des constantesdépendant
del’appareil calorimétrique,
du
circuit,
de lapile,
etc. L’accord des nombres déduits de cesformules avec les résultats de
l’expérience
a montré quel’appli-
cation de la loi de Joule au courant,
pendan t
lapériode
variable,était
légitime.
(’ ) Proceedinfjs Roy. Soc., t. XXV, p, 447.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030049801
499
L’appareil qui
a servi aux mesurescalorimétriques
est unesorte de thermomètre de Riess. Dans le réservoir se trouve un fil de
platine
deom,5o
delongueur
et de 0mm,1 de diamètre. L’échauf- fementcommunique
à l’air par ce fil est mesuré par ledéplace-
ment d’une
petite
colonne d’eauqui joue
le rôle d’index dans latige
horizontale du thermomètre. Un sait que,quelle
que soit la loi de distribution de la chaleurcommuniquée
à une masse ga-zeuse à
pression
constante, la dilatationqui
en résulte est propor- tionnelle à laquantité
de chaleur reçue par cette masse gazeuse.Si donc on admet que la
quantité
de chaleur cédée à l’air du ther- momètre estproportionnnelle
à laquantité
de chaleurdévelop- pée
par le passage du courant dans lefil,
on voit que cette dernière seraproportionnelle
audéplacement
de l’index. Ce dé-placement mesurait,
eneffet,
la dilatation del’air,
car il avait lieudans une
région
de latige
où la variation de la section avait été trouvée insensible. Il va sans dire que le réservoir du thermo- mètre était soustrait à l’actioncalorifique
des corps environnants.D’autre part, la durée d’une
expérience
étant très courte, aucundéplacement
de l’index nepouvai
t avoir lieu par le fait d’une va-riation de la
pression
extérieure. Pour mesurer avec exactitude la courbe del’index,
on se servait de deuxmicroscopes
dont lesaxes étaient
perpendiculaires
à l’axe de latige
du thermomètre etperpendiculaires
entre eux.L’un, fixe,
était muni d’un filqui marquait
laposition
initiale de l’index. L’autrepouvait
être dé-placé à
l’aide d’une vismicrométrique.
Il était muni d’un micro-mètre dont on amenait d’abord le zéro en coïncidence avec le
ménisque
de l’index, c’est-à-dire en coïncidence avec le fil dupremier microscope.
Cetteposition
était lepoint
dedépart
dansles lectures faites sur la vis
micrométrique.
Pour mesurer une ex-curslon de
l’index,
onéloignait
lemicroscope
mobile defaçon
que
l’index,
au terme de sa course,pût apparaître
dans lechamp.
On avait le
déplacement
enajoutant
au nombre de millimè-tres,
marqué
par la rotation de lavis,
le nombre de dixièmes de millimètre parcouru parl’ilnage
de l’extrémité de l’index sur le micromètre.Le courant était fourni par
/él
Bunsen ordinairesdisposés
entension. Son établissement ne devait pas durer
plus
dequelques
millièmes de
seconde,
sansquoi
l’index eût étéprojeté
hors du500
tube. La fermeture du
circuit pendant
de si faibles intervalles de temps, était réalisée à l’aide del’interrupteur
deFelici (1).
En
présentant
à l’Académie dei Lincei le Mémoire que nous ve- nonsd’analyser,
M. Blaserna a fait observer que la coïncidence des courbesexpérimentales
obtenues par L%’1 . Bazzi avec les courbes déduites de la formule d’Helmholtz ne prouve pas nécessairement l’exactitude de cette dernière. Dans ses recherches sur l’état va-riable des courants
(2),
M. Blaserna est arrivé à cetteconclusion,
que les extracourants manifestent de véritables oscillations. La courbe
représentant
la fonctionqui
lie l’intensité au temps, aulieu d’étre
régulièrement croissante, présente
des ondulations.Ces ondulations sont faibles et presque nulles dans les circui ts
rectilignes,
et, aucontraire,
elles sont trèsmarquées
dans les cir- cuits contenant desspirales capables
deproduire
de forts extra-courants. Il résulte de là due, tant
du’il s’agit
d’effetsgalvanon1é- triques
ou autres,représentés
par desin tégrales
conmela théorie d’Helmholtz peut être considérée comme une
première approximation;
on substitue à une courbelégèrement
ondulée unecourbe
plus simple qui
passe dans lapartie
moyenne de larégion
ondulée. Cette
approximation
est bien souvent suffisante. C’estce
qui
a lieu dans le cas des recherches de M.Bazzi,
où il n"estquestion toujours
que d’effets mesurés par desintégrales.
Iln’y
adonc pas lieu de s’étonner que ce
physicien
trouve sesexpériences
d’accord avec la théorie d’Heln1hollz. J . PIONCHON.
ANNALES DE CHIMIE ET DE PHYSIQUE [Suite (3)].
5e série. 2014 Tome XXVIII; 1883.
E.-H. AMAGAT. - Mémoire sur la comprcssihilité de l’air, de l’hyclrogène eL de
l’acide carbonique raréfiés, p. 480-499.
L’appareil employé
par M.Amagat
est un baromètreA,
a cuve(1) Voir Nuovo Ciineitto, série 11, t. XII et XIII, et série III, t. IV.
( 2 ) Giornale di Scienze nat. ed econ., vol. VI, 1870. Palermo.
(3) Voir p. 367-