HAL Id: jpa-00237906
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237906
Submitted on 1 Jan 1882
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Nouveau thermomètre très sensibles
A. Michelson
To cite this version:
A. Michelson. Nouveau thermomètre très sensibles. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.183-186.
�10.1051/jphystap:018820010018301�. �jpa-00237906�
183
carbonique
aumélange
tonnant d’oxyde de carbone. La discussion du grouped expériences (1), ( 2 )
et(3)
du tableauprécédent
nousa conduit à
admettre,
comme valeur laplus probable
de la chaleurspécifique
moyenne de l’acidecarbonique rapportée
au volume n10-léculaire
2.21it,
22, entre zéro et 2000°, le nombrei3, 2.
Vapellr
d’eau. 2013 Connaissant la chaleurspécifique
de l’acidecarbonique,
on peut s’en servir pour déterminer celle de la vapeur d’eau à la mêmetempérature.
Il suffit pour cela de comparer lestempératures
de combustion del’hydrogène
et del’oxyde
de car-bone,
mêlés chacun avec un excès de gazpermanent tel,
que lestempératures
de combustion soient les mêmes. Nous avons trouvéainsi,
en comparant lesexpériences (6)
et(12),
le nombre12,8
pour la chaleur
spécifique
moléculaire moyenne de la vapeur d’eau à 2000°.Gaz permanents. - On
peut,
par le mêmeprocédé,
déduire lachaleur
spécifique
des gazpermanents
de celle de l’acide carboni- que. En comparant lesexpériences
danslesquelles
un même gazcombustible est mêlé soit à un excès d’acide
carbonique,
soit à unexcès de gaz
permanent,
on trouve, pour la chaleurspécificlue
moléculaire moyenne des gaz
permanents
à 2000°, lenombre 7,5.
La chaleur
spécifique
des gazpermanents
augmente donc consi- dérablement avec latempérature;
sa valeur est 5 à zéro. L’ac-croissement à 2000° serait donc
de 2,5,
soit 5o pour 100 de sa valeur initiale. Il est vrai que cenombre,
ne se déduisantqu’in-
directement de la détermination de deux autres chaleurs
spécifi-
ques,
présente
moins degaranties
d’exactitude.NOUVEAU THERMOMÈTRE TRÈS SENSIBLE;
PAR M. A. MICHELSON.
Cet
instrument,
encoreimparfait
n’a serviqu.1à quelques essais,
mais sa sensibilité
est telle que je
crois devoir enpublier
dès main-tenant la
description.
Je crois que c’est Edison
qui,
lepremier,
aprofité
dugrand
coefficient de dilatation du caoutchouc
durci,
pour accuser depetites
variations detempérature,
et l’admirable instrumentqu’il
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010018301
184
a
imaginé,
etqui
porte le nom demicrotasimètre,
est tellement sensiblequ’il
accuse la radiation des étoiles.Dans cet
instrument,
la dilatation du caoutchouccomprime
unbouton de noir de
fumée,
cequi
modifie sa résistance.Le
professeur Langley
a aussiimaginé
un instrumentqui porte
le nom de
bolonlètre,
et danslequel
il se sert de la variation de résistance d’une lame de fer avec latempérature.
L’instrumentaccuse une variation
de --’
10000 dedegré.
Dans ces deux
méthodes,
onemploie
ungalvanomètre
avec lepont de
Wheatstone,
tandis que dans mon instrument on ne se sert pas de ces accessoires.Le
principe employé
est aussi celui de la dilatation du caout-chouc d urci .
Fui 1.
Une lame très rnince de cette substance est collée sur une pa- reille lame de cuivre de 50mm de
longueur,
1mm delargeur
et envi-ron o-111, i
d’épaisseur.
L’extrémité inférieure de la lame doubleest
fixe,
et sur l’extrémitésupérieure
est collé un fil très fin deverre dont l’extrémité est inclinée à
angle
droit. Cette extrémitéCfig’. i) s’appuie
contre un miroirléger
de verreargenté qui
estsuspendu
à un fil de cocon, le bras de levier étant environde 1mm.
185
Lorsque
la lame doubles’échauffe,
le caoutchouc se dilate beau- coupplus
que lemétal,
la lame secourbe,
et le fil de verre colm-munique
le mouvement aumiroir ;
on observe ledéplacement
aumoyen d’une lunette et d’une échelle
divisée,
ou bien par le mou-vement d’une tache de lumière.
La lame double est entourée d’une boîte creuse,
métallique,
àl’exception
d’une fentequi
se trouve en face de lalame,
cequi
évite les
changements brusques
detempérature.
La boite creusepeut
êtreremplie
d’eau à 0°.Dans
l’expérience qui
a été exécutée sous les yeux des membres- Fig. 2.
de la Société de
Physique, j’ai fait,
àdessein,
unréglage
un peugrossier
pour éviter les oscillations dues aux variations detempé-
rature, et, par
conséquent,
l’instrument n’avait pas son maximum.de sensibilité.
Évidemment,
onpeut
augmenter celle-ci en dimi-nuant le bras de levier du
miroir ;
etd’ailleurs,
rienn’empêche l’emploi
d’un levier auxiliaire parLequel
ledéplacement peut
êtreamplifié
dans unrapport égal
à i oo. La forme de la lame a été choisierectiligne
pourqu’on puisse employer
l’instrument dans les recherches sur lespectre,
mais si l’on a besoinsimplement
d’unthermomètre
sensible,
la lamepeut
être enroulée enhélice,
commedans le thermomètre
Breguet,
et la sensibilité peut être ainsiencore
augmentée.
186
J’ai
imaginé
une modification(fig. 2),
danslaquelle
onemploie
le
galvanomètre
et le pont deWlieaustone ;
maisje
ne l’ai pasencore mise à
l’épreuve.
Dans cettemodification,
la lame est ren-versée,
et l’extrémité inférieure estplongée
dans unliquide
àgrande
résistance. En face de cette extrémité et à une distance aussipetite qu’on voudra,
se trouve unepointe métallique,
lesdeux servant comme électrodes. L’extrémité de la lame a un mot- vement de i-1 à peu
près,
pour une variation de 10C. ;
parconséquent,
la variation derésistance,
au lieu d’être dequelques millièmes,
comme dans l’instrunent duprofesseur Langley,
peutêtre de o
jusqu’â
I o00 ohms.En résumé, l’instrument que
je
viens de décrire a lesavantages
suivants :i° Sensibilité presque
illimitée;
9-’
Promptitude d’action ;
3° Facilité de
réglage ;
!.t° Simplicité
extrême.SYN. KOCH. 2014 Ueber die Abhängigkeit der Reibungsconstante des Quecksilbers
von der Temperatur (Sur les variations de la constante de frottement intérieur du mercure avec la température); Ann. der Physik und Chemie, t. XIV, p. 1;
1881.
MM. E.
Warburg
et E. Villari ont vérifié que la loi de Poiseuilles’applique
à l’écoulement du mercure par les tnbescapillaires ;
toutefois la valeur du coefficient de frottement intérieur donnée par le
premier
de ces auteurs étant sensiblement la moitié de cellequ’a
donnée lesecond,
de nouvellesexpériences
étaient néces-saires.
La méthode de M. Koch consiste à mesurer le
temps employé
par une
quantité
donnée de mercure pour passer d’un réservoir dans un autre à travers un tubecapillaire,
sous unepression
connueet à une
températures
déterminée.Les
expériences
ont été faites à destempératures qui
ont variéde - 210 à +
340° ;
le diamètre des tubescapillaires
a varié deOCIll 0 1 J à 0cm,
oo5,
en nombre ronds.Les résultats de l’observation peuvent se