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Sur la théorie des condensateurs, de l'électrophore et des machines de Holtz

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237193

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237193

Submitted on 1 Jan 1876

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Sur la théorie des condensateurs, de l’électrophore et des machines de Holtz

A. Righi

To cite this version:

A. Righi. Sur la théorie des condensateurs, de l’électrophore et des machines de Holtz. J. Phys. Theor.

Appl., 1876, 5 (1), pp.248-252. �10.1051/jphystap:018760050024801�. �jpa-00237193�

(2)

248

ellipses.

En

comparant

leurs

rapports

à ceux des axes de conduc-

tibilité, j’ai

trouvé que les

premiers

sont

représentés

par les cubes des seconds.

Je me suis servi de la formule connue

y,

Pl 1,

E

désignant

la

flèche,

la

charge,

la

longueur

et le coeffi-

ciel’lt d’élasticité par

rapport

au

grand

axe ; les mêmes lettres ac-

centuées ont la même

signification

relativement au

petit

axe.

J’ai obtenu

I,939

pour

rapport

des coeflicients d’élasticité. Ce nombre est

précisément

le cube de

1,247,

rapport des axes de con- ductibilité

thermique.

SUR LA THÉORIE DES CONDENSATEURS, DE L’ÉLECTROPHORE

ET DES MACHINES DE HOLTZ;

PAR M. A. RIGHI.

Dans une

première

Note

(1) j’ai

fait connaître les

expériences

re-

latives à la

pénétration

de la

charge

dans les corps isolants fixes et

en mouvement. Je vais en faire voir diverses

applications.

1. Les

phénomènes

des condensateurs

s’expliquent parfaitement

en admettant la

polarisation

de la lame

isolante, qui produit

le

pouvoir spécifique d’induction,

et la

pénétration

des

charges

des

armures sur les deux faces de la lame. On a récemment admis une

théorie

différente,

et l’on a émis des doutes sur

l’explication

des

décharges résiduelles ,

fondée sur la

pénétration

des

charges.

MM. Kohlrausch et

Clausius (2)

admettent que les résidus sont dus à une

polarisation

des molécules de

l’isolant, qui,

contrairement

aux résultats de M. Felici

(3),

aurait une certaine durée

après

la

décharge .

Les

expériences qui

suivent

expliquent

certains résultats

qui,

(1) Journal de Physique, t. V, p. I82, juin I876.

(2)Théorie mécanique de la chaleur, traduite par F. Folie, t. II, p. g2.

(3) Journal de Physique, t. III, no 35, p. 334.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050024801

(3)

249

au

premier abord, pourraient paraître contradictoires,

et démon-

trent comment se fait la

pénétration. Que

l’on forme un conden-

sateur avec deux lames de verre vernies

séparées

par une couche d’air sec, et deux

plateaux

en laiton à un manchon

isolant,

on

pourra montrer

aisément,

en

éloignant

les

pièces

du

condensateur

qu’aussi

bien avant

qu’après

la

décharge

la lame

qui

touchait le

pla-

teau

positif

est

positive,

et l’autre

négative ; mais,

si l’air est

humide, après

la

décharge

les lames ont des

charges opposées,

et ces

charges

résident dans les faces intérieures. En ce cas, la couche d’air hu- mide

agit

comme un

disque

de carton

interposé

entre les lames de verre; les électricités

qui

av aielt peu à peu

pénétré

dans les faces intérieures des lames n’ont pas le

temps

de se recombiner aussitôt

après

la

décharge.

Si l’on forme un condensateur avec des lames de verre en contact,

interposées

entre les armures, on trouve, soit avant, soit

après

la

décharge, positives

toutes les

faces qui

sont du côté de lcii-inut-e

positive,

et

négatives

les autres. Cette

expérience

coïncicle avec celle

des lames de inica de

Matteucci ; mais,

dans

beaucoup

de Traités de

Physique,

on la cite en donnant comme

négatives

les faces des lames tournées vers l’armure

positive.

En tout cas, c’est à tort

qu’on

la

cite comme preuve de la

polarisation.

2. Voici le

principe

d’une nouvelle

explication

des

décharges résiduelles,

fondée sur la

pénétration

des

charges;

elle montre que, contrairement à l’assertion de M. Clausius

(1),

les

décharges

rési-

duelles sont dues aux électricités

qui

se recoxnbinent entre les

armures et les deux faces de l’isolant.

Supposons

que l’on ait un

condensateur i lame

d’air,

formé de deux

plateaux parallèles

A et

B. Soient A

chargé positivement,

et B au

potentiel

zéro

communi-

quant

avec le

sol).

Soient cz la

charge

de

A,

2013b - 03B1 a celle de

B,

a étant moindre que l’unité. Si l’on fait

communiquer

les deux-

plateaux pendant

un peu de

temps

avec un conducteur

ilparfait,

une certaine

quantité q

de l’électricité de A se recombille avec 2013 q de B. Les

charges

nouvelles de A et B seront

(1) Théorie mécanique de la chaleur, traduite par F. I’olie, t. Il, p. 91, de la ligne 9

à la ligne 30.

(4)

250

leur

rapport

aura donc

changé,

et le

potentiel

de B ne pourra

plus

être

zéro,

mais aura une valeur

positive.

Ce cas idéal est

analogue

au cas réel d’un condensateur ordinaire. Aussitôt

après

la

décharge,

les armures sont au niveau

zéro,

et chacune est

chargée

d’électricité contraire a celle de la face de la laine isolante

qu’elle touche;

mais

sa

charge

est, en

quantité absolue,

un peu moindre. Peu à peu, les électricités contraires se

recombinent,

et le

potentiel,

de zéro

qu’il était,

devient

positif

dans l’armure

qui

fut

chargée positivement,

et

négatif

dans

l’autre;

et, si l’on fait

communiquer

les armures, on

obtient une

première décharge résiduelle, qui

pourra être suivie par d’autres.

On

comprend qu’en

faisant abstraction des

très-petites quantités

d’électricité

qui

pourront traverser la lame

isolante,

on ne

perd

pas d’électricité dans les

décharges

par le fait des résidus.

Il y

a au

contraire

perte d’énergie,

parce que les électricités des

décharges

résiduelles sont à des niveaux moindres. Cette

perte correspond

à

la chaleur

qui

doit se

développer pendant

la lente

neutralisation,

entre les faces du verre et les armures.

3. Passons à la théorie de

l’électrophore.

On n’a pas, que

je sache, expliqué compléteiuent

i’e.tl’et de l’armure inférieure.

Supposons l’électrophore

formé d’une lame

d’ébonite, posée

sur

un

plateau métallique

et que l’on frotte la face

supérieure

de la

lame. Par influence de l’électricité

négative qui s’y développe,

une certaine

charge positive

passera du

plateau

à la face inférieure de la lame. En xnettamt l’autre armure en communication avec le

sol,

elle se

chargera

d’une

quantité

d’électricité

positive, très-peu inoin-

dre que la

négative

de la face

supérieure

de la

lame;

car l’influence de la

charge positive pénétrée

dans la face inférieure est presque

tout à fait détruite par la

charge négative qu’elle

induit sur l’ar-

mure inférieure. Et cela est

toujours vrai,

que le contact entre la face inférieure de la lame et son armure soit bon ou mauvais. Dans le

premier

cas, la face inférieure de la lame se

charge plus tôt,

mais aussi

plus

tôt son électricité se recombine avec celle

qu’elle

induit sur le

plateau

inférieur. Mais cette

charge

induite suffit à

tout mament pour masquer presque entièrement l’action extérieure de la

charge posi tiv e

de la l ame.

Si le

plateau

inférieur est un conducteur

imparfait,

bois ou air

(5)

25I

. humide, pendant qu’on

laisse l’armure

supérieure

sur la

lame,

il

n’y

a pas de

temps

suffisant pour que la

charge positive qui

se sera

formée

pendant

le frottement de la face

supérieure

de la lame

sur la face inférieure attire assez d’électricité dans le bois ou l’air.

L’action extérieure de cette

charge positive

ne sera donc pas com-

plêtement détruite,

et étant

opposée

à l’action de la face frottée l’armure se

chargera

d’une moindre

quantité

d’électricité

positive.

Ainsi

s’expliquent

les moindres effets que l’on a avec un électro-

phore,

sans armure inférieure

métallique.

Les électricités se recolnbinent très-lentement

aussi,

entre l’ar-

mure

supérieure

et la face frottée.

4. Pour la théorie

complète

des machines de

Holtz,

de

première

et de deuxième

espèce,

et pour la

description

et la théorie de deux nouvelles machines à bande de

caoutchouc, je

renverrai le lecteur

au Mémoire

original.

Je nie contenterai de

rapporter

un

point

de

la théorie du conducteur diamétral que

PoggendorBf ajoute

à la ma-

chine de Holtz.

Soit CD

(fig. y

la

ligne

décrite par un

point

du

disque mobile, supposée rectifiée,

RIR Y le

disque fixe, I,

h les armures,

R,

R’tes

pointes

en carton,

A,B

les

peignes ordinaires, AI,

N les

peignes

du

Fig. 1.

conducteur diamétral. On sait

qu’en

faisant

communiquer

A avec

l’armure

positive

et B avec la

négative

d’un condensateur

chargé,

et en tournant le

disque,

la machine entre en

action,

de manière

que A et B

augmentent

leur

charge ;

tandis que, s’il

n’y

a pas de conducteur

1V1N,

la machine se

charge

de manière à intervertir les

charges

du condensateur. Cela

s’explique

comme il suit : le

disque

.se

charge positivement

sous

A; mais,

arrivant sous

M,

en attire

assez d’électricité

négative

pour intervertir sa

charge

et aller

charger négativement

l’armure F

(voir les

dernières

expériences

de la pre- mière

partie).

De

même,

1 se

charge positivement,

et,

après quel-

ques tours, la machine

agit

de manière à augmenter la

charge

des

(6)

252

conducteurs A et B.

Mais,

si les

peignes

1B1 et N n’existaient pas, le

disque chargé positivement

par A

chargerait

à son tour I’d’élec-

tricité

positive;

de même 1 se

chargerait

d’électricité

négative,

et la

machine

agirait

d’une manière

opposée.

Le conducteur MN augmente

beaucoup

le

pouvoir

de la

machine,,

parce que, dans la machine en

action, lorsque

A et B étant très-

chargés

donnent peu d’électricité au

plateau

tournant, NI et

N,

par influence des armures,

complètent

sa

charge,

et les armures

peuvent

ainsi continuer à se

charger

mutuellement.

H. HELMHOLTZ. 2014 Versuche über die im ungeschlossenen Kreise durch Bewegung

inducirten elelaromotrischen Kräfte (Expériences sur les forces électromotrices in- duites dans des circuits uuverts); Ann. de Pogg., t. CLVIII, p. 87, I876.

ZÖLLNER. -- Zur Widerlegung des elementaren Potentialgesetzes von Helmholtz durch

elektrodynamische Versuche mit geschlossenen Strömen (Réfutation de la théorie du potentiel élémentaire d’Helmholtz par des expériences sur des circuits fermés) ;

Ann. de Pogg., t. CLVIII, p. I06, I876.

La force électromotrice induite dans un conducteur

qui

se meut

dans un

champ magnétique peut

être

calculée,

soit par la formule

connue de

Neumann,

soit par la loi de

Faraday,

et ces deux pro- cédés conduisent au même résultat. Si le conducteur ne forme pas

un circuit

fermé,

cette force

dépend

non-seulement des

positions

initiales et finales du

conducteur,

mais aussi du chemin parcouru par ses

extrémités,

et il est

impossible

de trouver un

potentiel

élé-

mentaire

exprimant

la v ale ur de cette force pour chacun des élé-

ments du

conducteur, qui

ne soit fonction que de ses

positions

initiales et

finales,

et conduisant aux mêmes résultats que la for- inule de

Neumann,

tant de fois vérifiée par

l’expérience.

On est

obligé d’ajouter

aux termes

comprenant

les deux

posi-

tions extrêmes de l’élément d’autres termes

dépendant

du

déplace-

ment de ses

extrémités ;

la formule élémentaire

exprimant

la force

induite dans un conducteur ou, ce

qui

est la même

chose,

le tra-

vail des forces

électrodynamiques pendant

le

déplacement

de ce

conducteur,

se trouve ainsi

décomposée

en deux groupes de termes, les uns contenant les coordonnées initiales et finales des éléments de ce

conducteur,

les autres contenant les coordonnées à

chaque

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