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Thèse dirigée par
Vincent FAVIER et Christophe GENTHON
12 Novembre 2009
Séminaire de 2ème année
Cécile AGOSTA
2 Futur :
➥ Quelle augmentation des flux de glace ?
➥ Quelle évolution du Bilan de Masse de Surface (BMS) ?
Krinner et al., 2007 2038 Gt/an [ 5,6 ] 2470 Gt/an [ 6,8 ] +432 Gt/an BMS 1980-2000 2080-2100 21ème siècle Rignot et al., 2008 2055 ± 122 Gt/an [ 5,7 ± 0,3 ] 2193 ± 30 Gt/an [ 6,1 ± 0,1 ] -138 ± 92 Gt/an Année 2000 BMS Flux de glace Bilan net
[+0,4 ± 0,25 mm/an eq. océan ]
Incertitudes importantes sur le Bilan de Masse. Exemple :
BMS : contribution potentiellement importante au niveau des mers
& Niveau des mers
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Zones côtières enneigées et ventées Plateau froid et aride
1200 1000 700 600 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 70 50 30 20 10 0 mm eq.e. a-1 Arthern et al., 2006
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Antarctique
Importance de la zone côtière dans l’évolution du BMS
Évolution du BMS entre 1981-2000 et 2081-2100
200 150 100 50 20 0 -50Précipitations neigeuses (mm eq.e. an-1)
Modèle LMDZ4
5 Champs grande échelle
Mesures de terrain Directes Précises Ponctuelles Éparses Mesures satellite Indirectes Grande échelle Modèles de climat Résolution 60 km Processus méso-échelle Circulation cyclonique Désagrégateur Résolution 15 km
Processus échelle locale
Topographie fine
Redistribution par le vent
Validation
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L’Observatoire Glacioclim-SAMBA
2 0 0 k m Dôme CLigne de balise (depuis 2004)
Mesures annuelles
émergence + densité 91 balises sur 156 km
Cap Prud’homme
Glacioclim-SAMBA : Service d’Observation du BMS Antarctique
Altitude (m) 4200 4000 3800 3600 3400 3200 3000 2800 2400 2200 2000 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0
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Transect Glacioclim-SAMBA
km depuis la côte 2004 2005 2006 2007 2008 -200 200 600 1000 -200 200 600 1000 -200 200 600 1000 -200 200 600 1000 B M S ( m m e q .e . a -1 ) -200 200 600 1000 140010
Transect Glacioclim-SAMBA
1ère Composante Principale (mm eq.e. a-1)
km depuis la côte R = 0.96
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Observations utilisées pour l’évaluation
km depuis la côte
Transect 2004-2008 reconstitué avec la 1ère Composante Principale
Moyennes sur 20 km B M S , m m e q .e . a -1
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Comparaison avec des mesures IPEV
Avant 3,5 km : zones de fonte densité variable➞
Après 16,5 km : pas de localisation précise des balises
⇒
Zone 3,5 16,5 km comparable avec le transect (15 balises)➙ avec densités moyennes mesurées sur le transect
Mesures d’émergence de l’IPEV : 1971 à 1991
0 33 km de la ligne actuelle➙
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Transect vs IPEV : variabilité spatiale
Variabilité spatiale stationnaire
km depuis la côte IPEV 1971-1991 Transect 2004-2008 B M S ( m m e q .e . a -1 )
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Transect vs IPEV : variabilité temporelle
BMS moyen mm eq.e. a-1 B M S m o y en m m e q .e . a -1 E ca rt -t y p e m m e q .e . a -1
‣ Pas d’évolution significative de la variabilité temporelle et spatiale
‣ 2004-2008 représentatif de la climatologie du BMS (40 ans) sur 13 km
IPEV Transect
Hypothèse
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Modèle Type Région Résolution
LMDZ4 Circulation Générale GlobalZoomé aux pôles 60 km ECMWF
ERA-40 Analyses météorologiques Global 60 km MAR* Régional (forcé ERA-40) Antarctique 40 km MM5 Régional (forcé ERA-40) Antarctique 60 km
Modèles évalués
Période considérée
1981-2000 * Neige soufflée prise en compte
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Variabilité spatiale en zone côtière
LMDZ4 ECMWF MM5 Transect MAR km depuis la côte BMS, mm eq.e. a-1 1981-2000 2004-2008
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Distribution spatiale du BMS
900 800 700 600 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 70 50 30 20 10 0 mm eq.e. a-1 MAR LMDZ41981-2000
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Variabilité temporelle en zone côtière
13 km 160 km LMDZ4 ECMWF MM5 MAR Transect IPEV Transect BMS, mm eq.e. a-1
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Variabilité temporelle en zone côtière
13 km 160 km LMDZ4 ECMWF MM5 MAR Transect IPEV Transect p = 0,05 p = 0,005 R IPEV 11 ans MAR 0,66 MM5 0,77 ECMWF 0,65
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côtière
Transect Glacioclim-SAMBA
Variabilité spatiale stationnaire
IPEV (20 ans) et Transect (5 ans) : caractéristiques du BMS inchangées
Évaluation des modèles en zone côtière
BMS moyen Variabilité spatiale Amplitude temporelle interannuelleChronologie
LMDZ4
✗
( )↑✓
✓
ECMWF
✓
✗
✗
✓
MM5
✓
✓
✗
✓
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côtière
Évaluation des modèles en zone côtière
MAR modifié
‣ Modification de l’assimilation des données aux bords
‣ 2 fois plus de précipitations en zone côtière
‣ Simulation en cours
BMS moyen Variabilité spatiale Amplitude temporelle interannuelleChronologie
LMDZ4
✗
( )↑✓
✓
ECMWF
✓
✗
✗
✓
MM5
✓
✓
✗
✓
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Climatologie de référence : Arthern et
al., 2006
Assimilation de données 1200 1000 700 600 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 70 50 30 20 10 0 -100 mm eq.e. a-1 Paramètres κ,θ,n Infrarouge TMicro-ondes P-P0 Modèle d’ébauche
Mesures de terrain
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Contrôle du modèle d’ébauche
Modèle d’ébauche Climatologie d’Arthern
900 800 700 600 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 70 50 30 20 10 0 mm eq.e. a-1
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Comparaison avec le Transect
Peu de variabilité en région côtière
Le modèle d’ébauche peut-il reproduire la variabilité observée ?
km depuis la côte B M S , m m e q .e . a -1 900 800 700 600 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 70 50 30 20 10 0 mm eq.e. a-1 Climatologie d’Arthern Transect Arthern
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Limites du modèle d’ébauche
Climatologie d’Arthern : peu de variabilité spatiale en zone côtière
‣ Empreinte micro-onde : 60 km
Le BMS devrait être plus haut
‣ Fonte ?
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Limites du modèle d’ébauche
Reproduit les variations observées
Paramètres sortant des gammes usuelles
km depuis la côte B M S , m m e q .e . a -1 900 800 700 600 550 500 450 400 350 300 250 200 150 100 70 50 30 20 10 0 mm eq.e. a-1 Modèle d’ébauche Transect Modèle d’ébauche
28
Limites du modèle d’ébauche
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Conclusions et perspectives
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Résolution actuelle : ~ 60 km Résolution désirée : ≤ 15 km
Domaine spatial
Antarctique (5600 km x 5600 km)
Estimation du BMS
Précipitation, Sublimation, Fonte, Neige soufflée
➙ Modèle à temps de calcul réduit Echelle de temps
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Sorties du modèle grande échelle
Vents/Pression/Température/Humidité/...
Pas de temps : 6H
Topographie fine
Désagrégation des précipitations
Désagrégation du bilan d’énergie Précipitations désagrégées
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précipitations
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Grille du modèle large échelle Grille stéréographique fine ➙
Champs interpolés Champs recalculés
• Vent horizontal U,V
• Température potentielle θ
• Humidité spécifique q
Ps P
Topo fine
+ Hypothèse hydrostatique
+ Gradient de température constant
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Désagrégation en sortie de n’importe quel modèle
➞ Maillages de types très différents
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Méthode
Projection des points de la grille haute en stéréographique
37
Méthode
38
Méthode
Triangularisation «quelconque» de la grille haute
Triangularisation «optimale» de la grille haute
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Méthode
Projection du point de grille dans le repère local Triangularisation «quelconque» de la grille haute
Triangularisation «optimale» de la grille haute
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WL : vitesse verticale grande échelle interpolée
En surface : vent tangent à la topographie ➙ nouvelle vitesse verticale en surface Ws
W = WL+WT
WT dépend de : Vent horizontal, Fréquence de Brunt-Vaisala
Équation de bilan de la quantité de mouvement + Equation de continuité
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précipitation
Ascendance Refroidissement adiabatique q➙ ➙ sat ↓
Intégration de Clausius-Clapeyron à saturation :
Δqsat = F×W avec F=fonction(qsat,T,P)
lorsque q≥qsat et W vers le haut
q=qsat(t1) q=qsat(t2) Δqsat z W ⇒ Δqsat×ρ = précipitation
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Temps de calcul : 1/2 H par mois 25 jours pour 100 ans➙ 50003000
1000 700 500 300 200 100 70 50 30 20 10 0 Précipitations interpolées 180 mm/an Précipitations désagrégées 130 mm/an
1987
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précipitation
5000 3000 1000 700 500 300 200 100 70 50 30 20 10 0 Précipitations interpolées 180 mm/an Précipitations désagrégées 133 mm/anPrécipitations désagrégées & interpolées 209 mm/an
La désagrégation n’est valable que pour des précipitations par ascendance et refroidissement adiabatique
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précipitation
La désagrégation n’est valable que pour des précipitations par ascendance et refroidissement adiabatique
Précipitations par refroidissement adiabatique Autres modes de précipitation
Vérification qu’en zone côtière
Précipitations du modèle ≈ Précipitations désagrégées
Carte de précipitations désagrégées+interpolées
Zones dans lesquelles la désagrégation est/n’est pas adaptées
Différenciation
Stratégie :
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précipitation
Taux de condensation F(qsat,T,P) constant sur 6H
➙ Suppose qsat, T et P proches de leurs valeurs initiales pendant 6H
Δzs grand ➙ ondes générées de grande amplitude
➙ modification de W localement importantes
➙ F×W localement important (voir > qsat)
➙ Peut être résolu par une discrétisation temporelle plus fine
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Apports
Inconvénient
• Discrétisation temporelle plus fine
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d’énergie
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Routine de couche limite du modèle LMDZ4
Ne nécessite que les premiers niveaux de surface des variables d’entrée
Extrapolation des champs avec la topographie
×
z Var
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désagrégées
Précipitations
désagrégées & interpolées Précipitations extrapolées Précipitations désagrégées
1987
5000 3000 1000 700 500 300 200 100 70 50 30 20 10 050 5000 3000 1000 700 500 300 200 100 70 50 30 20 10 0.01 0 -15 BMS Sublimation Fonte
1987
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Tests sur la méthode d’extrapolation
➙ Application à certaines variables lors de la désagrégation des précipitations ? (Vent horizontal par exemple)
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Décembre 2009 - Février 2010
Mesures glaciologiques Cap Prud’homme
Mars - Juin 2010
Masque désagrégateur de précipitation Implémentation advection
Couche limite MAR dans DSE
Juillet - Septembre 2010
Fin implémentation advection Faire tourner le désagrégateur
Octobre 2010 - Février 2011
Faire tourner le désagrégateur Climatologie du BMS : krigeage Mars - Août 2011 Rédaction thèse Papier Krigeage ? Papier Désagrégateur Corrections finales
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précipitation
Pas de dynamique (coûteux en temps de calculs)
• Pas de rétro-action de la physique sur la dynamique
• Pas de contournement du relief
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précipitation
Précipitations grande échelle
Précipitations désagrégées
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Variabilité temporelle en zone côtière
13 km 160 km LMDZ4 ECMWF MM5 MAR Transect IPEV Transect p = 0,05 p = 0,005 R ECMWF IPEV
11 ans 20 ans 11 ans
MAR 0,65 0,76 0,66
MM5 0,88 0,85 0,77