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LA NASSE D ISRAËL Lire en page 3 l article de Saïd Boucetta

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Academic year: 2022

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LA NASSE D’ISRAËL

Le Quotidien

Jeudi 23 juin 2022 - N°6624 - Prix : Algérie 30 DA — http://www.lexpression.dz — ISSN 1112-3397 —Directeur Fondateur : AHMED FATTANI

TIZI OUZOU

UN RÉSEAU DE FAUSSAIRES

DÉMANTELÉ

4 GROUPES DOMINENT L’ASSEMBLÉE FRANÇAISE

Le pari difficile de Macron

Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci

CHAÂBANE MAHMOUD, INITIATEUR DU COLLECTIF POUR UN MÉMORIAL DÉDIÉ AUX AMIS DE L’ALGÉRIE

«L’Algérie sait être reconnaissante»

Lire en page 7 l’entretien réalisé par Brahim Takheroubt Lire en page 24

«FAITES HONNEUR AU PAYS !»

FACE À DES PRIX QUI DEMEURENT ÉLEVÉS, L’ENGOUEMENT N’EST PAS AU RENDEZ-VOUS

LE MOUTON DE L’AÏD «BOUDÉ» ?

Un petit tour dans les marchés, on comprend vite pourquoi les acheteurs sont refroidis. On a

pu voir des moutons à plus de 100 000 dinars.

Pis encore, ça se négocie comme les voitures avec le fameux «aâtaw» (ils ont proposé, ndlr).

Lire en page 8 l’article de Walid Aït Saïd

BENABDERRAHMANE AUX ATHLÈTES ALGÉRIENS

LE MAROC DANS

LE MONDE DE LA PRESSE EN DEUIL

L’ÉCRIVAIN ET

JOURNALISTE ABDELAZIZ BOUBAKIR N’EST PLUS

Lire en page 23

LES SIONISTES S’INFILTRENT DANS TOUS LES ROUAGES DU ROYAUME

Lire en page 3 l’article de Saïd Boucetta

Israël a pris le royaume de Mohammed VI à la gorge.

Il contrôle littéralement son présent et entreprend d’en noircir l’avenir.

L e Premier ministre a salué le premier groupe d’athlètes en partance pour Oran pour participer au rendez-vous sportif méditerranéen.

UNE ŒUVRE ARTISTIQUE COMPLÈTE

Lire en page 24 l’article de Salim Benalia

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JEUDI 23 JUIN 2022

L’actualité

2

FACE À LA «MAIN TENDUE» DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

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Laa m moou uvvaan nccee ««d déém mooccrraattiiqqu uee»» n naavviiggu uee àà vvu uee

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dite démocrate avait une approche différente des pouvoirs en place, mais en aucun cas n’avait tourné le dos à la patrie au moment des grandes crises et d’impasses politiques.

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’initiative de la «main tendue» et du rassemble- ment national décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, arrive à drainer la quasi-totalité de la classe poli- tique et la dynamique de la société civile. Ce qui est remar- quable par rapport à cette démarche à dimension natio- nale et patriotique, ce sont les forces qui aiment bien se don- ner le statut de «démocra- tes»,mais ne se sont pas pro- noncés sur les tenants et les aboutissant de ce projet ras- sembleur lancé par le président de la République.

À quoi rime ce silence de la mouvance dite démocratique ? Pourtant, il ne s’agit que d’un rassemblement dont les inté- rêts nationaux du pays sont mis de l’avant.

Depuis quelques mois, on n’entend plus la voix de ces pseudos démocrates sur la scène politique ou sociétale.

Est-ce le reflux qui a caractérisé le Mouvement populaire du 22 février 2019 qui en est la cause ?

Un nombre d’observateurs politiques a mis l’accent sur les raisons de la «bouche cousue»

qui imprime la situation de ce pôle démocratique en quête d’affirmation, voire de son émergence même.

Le réalisme politique exige

que les «démocrates» saisissent l’opportunité de la «main ten- due» pour se redéployer et retrouver leur force qui est réduite à une espèce de loque.

Il est temps que les partis dits démocratiques sortent de leur bulle et se rendent à l’évi- dence que leur poids est quasi- ment inexistant. C’est cette réalité qui est à même de ren- dre à ces partis leurs lettres de noblesse.

L’initiative du président de la République est une démarche dont les contours sont formulés

dans l’esprit d’un rassemble- ment de toutes les forces vives de la nation. C’est une démar- che consensuelle rejetant d’em- blée l’exclusion et le sectarisme sous toutes ses formes.

Les « démocrates » sont dans une posture où leur force n’est pas vraiment décisive. Ils doi- vent composer avec le contexte politique actuel s’ils veulent reprendre en main leur situa- tion politique et se faire une place sur l’échiquier national. Il faut se prononcer sur les ques- tions nationales et ne pas conti-

nuer à cultiver la brouille sur des aspects cruciaux comme c’est le cas pour le rassemble- ment patriotique.

La mouvance démocratique d’antan avait une approche dif- férente des pouvoirs en place, mais en aucun cas n’avait tourné le dos à la patrie au moment des grandes crises et d’impasses politiques.

L’enjeu de l’unité nationale concerne y compris les forces démocratiques, elles sont inter- pellées à se déterminer d’une manière claire et nette sur cette

question névralgique du front interne.

es menaces contre l’Etat national sont réelles, c’est dire que le rassemblement patrio- tique est une véritable panacée pour l’ensemble des Algériens y compris la classe politique sans exclusion et la dynamique de la société civile.

Agir en politique, c’est d’a- bord déterminer les priorités politiques susceptibles de don- ner aux partis la force d’exister sur le terrain.

Les « démocrates » ont une chance pour revenir sur la scène nationale en s’inscrivant mordicus dans la dynamique en cours et d’apporter leur pierre à l’édifice du changement intrin- sèque et de renforcement du front interne dont l’Etat natio- nal à besoin pour se prémunir contre toutes les menaces et les dangers qui guettent ses fron- tières et la région en général.

La reconstruction et le redressement national ne peu- vent pas se faire sur la base d’une approche partisane étroite.

C’est une donne qui néces- site l’implication de toutes les forces et les énergies nationales pour les réaliser et les concréti- ser. C’est la raison pour laquelle les « démocrates » doivent revoir rapidement leur vision réductrice et nombriliste de la pratique politique et de reposi- tionnement tactique et straté- gique sur l’échiquier politique.

H H..NN..

ALORS QU’IL JOUE À L’APAISEMENT

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QU UE EL L C CR RÉ ÉD DIIT T A AC CC CO OR RD DE ER R À À A AL LB BA AR RE ES S ? ?

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de la diplomatie espagnole cherche à apaiser la crise diplomatique avec l’Algérie par le dialogue et la diplomatie tout en restant menaçant.

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lors que rien ne va plus entre Alger et Madrid, le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a plaidé pour l’apaise- ment. Dans une déclaration, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) au Luxembourg, le chef de la diplomatie espagnole a indiqué que « tout prend du temps » pour rétablir les relations avec l’Algérie. « Bien entendu, la main de l’Espagne est tendue » a-t-il ajouté pré- cisant que « l’Espagne n’a pris aucune mesure qui affecte l’Algérie ou les citoyens algériens ». Acculé en interne, José Manuel Albares avance privilégiant le dialogue ». « Ce que nous voulons, c’est le dialogue », déclare-t-il. Le minis- tre espagnol a exprimé le souhait de reprendre les relations diplomatiques avec l’Algérie, comme c’est le cas avec tous les pays voisins du Royaume ibé- rique. Quel crédit accorder aux propos de quelqu’un dont le mot « excuses» est banni de son vocabulaire? Quel crédit accorder à ses propos apaisants, lorsque l’on sait qu’il défend son « retourne- ment de veste » quant à l’autonomie du Sahara occidental? Va-t -il encore nous ressasser ses balivernes de «bon voisi- nage»? Nous chantera-t -il encore son idylle de rester un partenaire crédible et

loyal ? Renouvellera-t-il son invitation aux Algériens pour l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisi- nage, sans pour autant faire allusion à son revirement de position ? Fera-t-il table rase des antécédents? Appellera-t- il encore au faux dialogue? Osera-t-il répondre à l’Algérie qui défend la léga- lité internationale ? Il est vrai que le ridicule ne tue jamais. La ministre de la Transition écologique et du Défi démo- graphique d’Espagne, Teresa Ribera, avait exprimé son espoir que les rela- tions algéro-espagnoles reviennent à la normale. Teresa Ribera restait

«convaincue que les relations avec l’Algérie, le principal fournisseur de gaz de l’Espagne, reviendront bientôt à la normale». Elle affirmait même une cer- taine amélioration. «Nous retrouverons progressivement la normalité et pour l’instant nous devrons faire face au calme et à la prudence que les circons- tances exigent», avait-elle déclaré. Un optimisme partagé par le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, qui a, pourtant, confié que la Russie aurait «poussé» l’Algérie à créer une crise avec son pays. Une accusation avalisée par la ministre espagnole de l’Economie, Nadia Calvino, qui soute- nait avoir remarqué « un alignement de l’Algérie avec les positions russes ». Un optimisme démesuré du fait que José Manuel Albares se veut menaçant

envers l’Algérie en martelant que « ce que nous ne ferons à aucun moment, c’est cesser de défendre les intérêts de l’Espagne, les intérêts de nos entrepri- ses espagnoles ». Des déclarations qui risquent d’installer la crise diploma- tique entre les deux pays dans la durée.

Des déclarations qui « ruinent définiti- vement toute possibilité de normalisa-

tion des relations avec un gouvernement peu fiable qui pratique le mensonge et la fuite en avant », a souligné Amar Belani, ambassadeur algérien chargé du Sahara occidental et des pays du Maghreb, qui a insisté sur le fait que « la crise entre l’Algérie et l’Espagne ne peut être solu- tionnée sous la direction de l’actuel gou- vernement espagnol ». AA..SS..

IHHOOCCIINNEENNEEFFFFAAHH

ISSMMAAIILLRROOUUHHAA

«La main tendue» du Président est un projet rassembleur

Un ministre acculé en interne

(3)

JEUDI 23 JUIN 2022

L’actualité

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M

arine Le Pen a raison d’afficher son plus beau sourire. Son parti, le Rassemblement national (RN), héritier du Front national(FN) d’un certain Jean-Marie Le Pen, a rompu avec l’adversité des urnes, deux mois à peine après une présidentielle qui a consacré Emmanuel Macron pour faire barrage à la cheffe de file de l’extrême droite.

Au lendemain des législatives, la voilà qui brise le plafond de verre et affiche un score jamais atteint auparavant, signe de la réelle dédiabolisation du RN. Quand elle avait pris les rênes du FN, Marine Le Pen avait, déjà, en tête cette stratégie qui consista à éliminer, pas à pas, les scories du mouvement, consi- déré comme infréquentable par la majorité des Français. D’élection en élection, elle a patiemment tissé la trame d’une façade plus présentable, plus avenante, plus aguichante, et son pari a rejailli sur l’image même du parti qui a progressé à une cadence autant rassu- rante que soutenue. Et voilà qu’aujourd’hui, elle balaie tous les sondages qui voyaient le RN flirtant avec les 15-25 sièges, tout au plus, alors qu’il en a raflé 89, au sein d’une Assemblée nationale dont les couleurs ont viré au bleu vif. En terme de rapport simple, son mouvement arrive devant la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon (72 sièges), et c’est tout sauf banal.

Cela signifie qu’en matière de radicalisa- tion, la France penche davantage vers l’ex- trême droite que vers l’extrême gauche, un constat qu’il faut néanmoins relativiser dans la mesure où l’abstention a eu, elle aussi, son record exceptionnel. Plus de la moitié des électeurs ont, en effet, tourné le dos au scru- tin, montrant par-là qu’ils n’attendent stricte- ment rien de la nouvelle législature et que, seule, les motive la lancinante question du pouvoir d’achat. Cela dit, le gain pour Mme Le Pen n’est pas seulement politique. Son parti fortement endetté va bénéficier d’une grande bouffée d’oxygène puisqu’ il va récolter une manne financière inespérée, grâce à un groupe très au-dessus de celui obtenu par son père, Jean-Marie Le Pen, entre 1986 et 1988, avec 35 députés. La progression est, à tous les égards, spectaculaire. Elle est, aussi, inquiétante, dès lors qu’elle confirme la réelle montée en puissance d’une extrême droite non seulement normalisée mais aussi légiti- mée par une Europe de plus en plus frileuse et de plus en plus xénophobe et raciste, comme l’ont révélé au grand jour les évène- ments récents autour du conflit en Ukraine.

C.B.

II

sraël se fournira en main-d’œuvre marocaine pour ses hôpitaux et ses chantiers de construction.

C’est visiblement le seul résultat concret de la «coopération économique» promise par l’État sio- niste au royaume de Mohammed VI, dont la santé est déclinante.

Cette décision qui, selon la ministre israélienne de l’Intérieur, Ayelet Shaked, prendra effet dès le mois pro- chain, ne semble pas avoir été négo- ciée dans l’intérêt des deux économies.

L’attitude de Mme Shaked tranchait avec les us et coutume entre deux États, la ministre s’exprimait comme si l’accord qu’elle a signé avec le ministre marocain des Affaires étran- gères au lieu et place de son homolo- gue dans le gouvernement du Maroc, était une simple formalité. «Le but est de commencer d’ici un mois à faire venir en Israël des travailleurs maro- cains dans les secteurs des soins infir- miers et de la construction», a-t-elle déclaré, sans un mot en rapport avec les candidatures parmi les travailleurs du royaume. Aucune considération pour les jeunes professionnels maro- cains, dont le seul plan de carrière en Israël sera d’y travailler, sans aucune perspective d’amélioration de leurs conditions d’existence. Il n’y a pas d’options dans l’approche qu’a Tel Aviv concernant la main-d’œuvre arabe. Corvéables à merci, les contin- gents de Marocains qui iront gonfler les rangs des sous-prolétaires africains exerçant en Israël, subiront, à n’en pas douter la discrimination, sous un régime d’apartheid dénoncé par de nombreuses nations et ONG à l’image d’Amnesty International. D’ailleurs, le ton hautin de Mme Shaked en dit long sur le sort des travailleurs étran- gers et arabes en terre israélienne. Ils seront déshumanisés, comme l’ont été les Sud-Africains sous le régime des Afrikaner ou d’innombrables autres sociétés sous le joug colonial. Le Maroc en tant que nation n’y gagera rien du

tout. Il sera saigné d’une main- d’œu- vre jeune et qualifiée et le transfert des salaires ne servira pas la société, mais le Makhzen. Et pour cause, en acceptant un accord au rabais qui insulte la dignité marocaine, Rabat compte en tirer quelques dividendes en devise forte, tout en siphonnant la grogne sociale à travers l’éloignement de potentiels contestataires à plus de 5 000 kilomètres dans un pays qui les exploitera toute leur vie. Le Makhzen espère donc absorber la colère des Marocains, sans tenir compte des ter- ribles conséquences psychologiques et sociales sur la société. En effet, ces travailleurs recrutés par Israël pren- dront les postes de Palestiniens de Ghaza et des territoires occupés. La stratégie de Tel Aviv est on ne peut plus évidente. En noyant le marché de l’emploi, dans des secteurs où la main- d’œuvre palestinienne est majoritaire, Ayelet Shaked poursuit l’objectif de réduire les salaires et, à terme, rem- placer le travailleur palestinien par le Marocain. On peut imaginer le ressen- timent de la Palestine à l’endroit d’un peuple, censé être fier, mais qui parti- cipe à la stratégie israélienne qui consiste à l’affamer. Cette perspective qui figure sur les tablettes du gouver- nement israélien n’inquiète pas outre mesure le roi Mohammed VI dont, le malheur qui frappe les Palestiniens et son propre peuple lui importe peu. Sa seule victoire dans ce contrat indigne

tient au fait que Mme Shaked «a publiquement apporté pour la première fois le soutien d’Israël à la souverai- neté marocaine au Sahara» occidental, rapporte les agences de presse occi- dentales. L’envoyée de Tel Aviv s’en tire avec une petite phrase et repart dans son pays avec, dans ses bagages, un engagement de recevoir des dizai- nes de milliers de travailleurs bien portants qui trimeront jusqu’à l’usure pour des salaires de misère. La coopé- ration israélo-marocaine ne s’arrête pas à l’usage presque gratuit de la sueur des Marocains.

Elle ouvre la terre du royaume aux soldats israéliens qui s’y baladent déjà dans le cadre de vastes manœuvres militaires. Des exercices qui coûteront un argent fou à un État déjà sur- endetté, à près de 50 milliards de dol- lars et qui abandonne sa population à la crise économique et à la paupérisa- tion. Face aux manifestations de contestations qui se font quotidiennes, la réponse du roi a été d’envoyer les Marocains prendre part à une entre- prise qui consiste à affamer les Palestiniens. Israël a pris le royaume de Mohammed VI à la gorge. Elle contrôle littéralement son présent et entreprend d’en noircir l’avenir.

Comment, après ces manœuvres mili- taires et l’envoi de contingents de tra- vailleurs en Israël, le peuple marocain peut-il se sentir ?

S S.. BB..

Une main-d’œuvre corvéable à merci

LES SIONISTES S’INFILTRENT DANS TOUS LES ROUAGES DU ROYAUME

LLee M Maarroocc ddaannss llaa nnaassssee dd’’IIssrraaëëll

IISSRRAAËËLL

a pris le royaume de Mohammed VI à la gorge. Il contrôle littéralement son présent et entreprend d’en noircir l’avenir.

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ntre un régime ségrégationniste d’apartheid et d’épuration et un royaume colonisateur aux velléi- tés expansionnistes on s’entend bien. La ministre israélienne de l’Intérieur en visite à Rabat où un tapis rouge lui a été déroulée, a clamé son soutien à la pseudo-souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. « C’est un non-événe- ment», a réagi Amar Belani, Envoyé spé- cial pour les pays du Maghreb et le Sahara occidental auprès du ministre des Affaires étrangères, estimant que

« c’est dans la logique des choses : l’oc-

cupant soutient toujours l’occupant, car les deux ont le même ADN expansion- niste et spoliateur, comme je l’avais déjà souligné à une occasion précédente».

Pour Belani, dans cette affaire «Le fait nouveau qui doit consterner les Palestiniens, a-t-il souligné, est que des ouvriers marocains seront mobilisés par leur gouvernement pour participer à la construction de nouvelles colonies en Palestine occupée.» «Il s’agit, a ajouté l’ancien ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, d’une complicité active qui viole le droit international et sape la via- bilité de la solution des deux États et constitue un obstacle à une paix juste et durable.»

Au terme d’une rencontre qu’elle a eue avec le chef de la diplomatie maro- caine Nasser Bourita, la ministre israé- lienne de l’Intérieur, Ayelet Shaked, a, sans surprise, «réitéré» le «soutien

d’Israël à la souveraineté du Maroc sur le Sahara». Sans surprise aussi, l’agence de presse officielle marocaine jubile. Elle se flatte de ce que le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, avait, auparavant, «condamné les tenta- tives d’affaiblissement de la souverai- neté et de l’intégrité territoriales du Maroc» . Dans son élan avec un ego tout aussi flatté, l’agence marocaine n’omet par de saluer «la décision prise par le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de soutenir le plan marocain d’autonomie au Sahara occidental», qua- lifiée de «développement positif». Ceci explique cela. Tel-Aviv n’est-il pas der- rière l’alignement de l’Espagne sur la position marocaine dans le dossier du Sahara occidental ? Belani a dénoncé la félonie inqualifiable du Makhzen «qui se gargarise de mots creux en préten- dant soutenir la cause juste du peuple

palestinien et dont le chef de l’État pré- side virtuellement le comité El-Qods».

Le «commandeur » des croyants et pro- tecteur du Haram d’El Qods n’en est pas à sa première perfidie. Mais il payera rubis sur l’ongle son vil mar- chandage. Car sur ce terrain de la rou- blardise, Israël est indétrônable.

L’entité sioniste a toujours avancé mas- quée. Toute sa stratégie participe d’un jeu d’hypocrisie malsaine. En cela, elle a trouvé au Maroc un terreau fertile.

Voilà deux professionnels de la duplicité qui scellent une alliance. Israël, qui casse du palestinien et lui confisque ses territoires, va initier le Makhzen aux techniques du fait accompli par la parti- tion des terres. Les stratèges israéliens vont découper le territoire du Sahara occidental et la main-d’œuvre maro- caine va ériger de nouvelles colonies en

Palestine. BB..TT

LA PSEUDO-SOUVERAINETÉ DU MAROC SUR LE SAHARA OCCIDENTAL ET L’ENTITÉ SIONISTE

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israéliens vont initier le Makhzen aux techniques du fait accompli et la main-d’œuvre marocaine va ériger de nouvelles colonies en Palestine.

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JEUDI 23 JUIN 2022

L’actualité

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BELDJOUD A RÉUNI LES WALIS PAR VISIOCONFÉRENCE

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du plan de travail tracé au niveau local, avec l’impératif de réunir toutes les conditions de bien-être et de sécurité en faveur des estivants...

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n vue de renforcer les moyens qui permettent de mettre en place les mécanismes adéquats pour la gestion des événements sociaux et économiques majeurs à venir, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, s’est penché , mardi, lors d’une réunion de coordination, par visioconfé- rence, avec les walis, sur les dossiers brùlants du secteur.

Concernant les préparatifs en cours des festivités de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, le ministre s’est enquis « des dernières retouches relatives à la mise en œuvre des programmes locaux relatifs à l’évènement à travers 58 wilayas ».Évoquant la

« nécessité de donner à ces fes- tivités un caractère spécial en renforçant les activités desti- nées aux jeunes avec l’implica- tion des différents acteurs de la société civile tout au long de l’année ».Il faut dire que la célé- bration de cet événement, prend un caractère particulier et inédit , du simple fait qu’elle intervient après un accomplis- sement majeur, en l’occurrence, l’achèvement du processus constitutionnel et électoral.

Elle viendra signifier les effets d’un nouveau départ pour une

Algérie où toutes les forces vives sont appelées à travailler pour l’unification des rangs. À l’image de l’initiative de ras- semblement lancée récemment par le président de la République. Dans ce contexte, les travaux de la conférence, ont eu trait au suivi de la sai- son estivale, pour lequel le ministre s’est enquis de « l’exé- cution du plan de travail tracé au niveau local, avec l’impératif de réunir toutes les conditions de bien-être et de sécurité en

faveur des estivants ».Plus qu’

un test pour les nouveaux élus , la saison estivale de cette année s’articule autour de l’impor- tance de voir les politiques publiques adoptées par l’Etat prendre forme sur le terrain dans le cadre d’un changement profond. Ce dernier repose sur les capacités des collectivités locales à relever ce défi, et à instaurer les nouveaux paradig- mes de gestion. Il va sans dire, que les résultats se mesureront à la hauteur de la satisfaction

des citoyens, notamment les estivants. La réunion a égale- ment, porté sur « la lutte contre les feux de forêts parallèlement aux canicules enregistrées, insistant sur la mobilisation de tous les moyens matériels et humains tout en hissant le niveau de vigilance au plus haut niveau afin de guetter les comportements suspects sus- ceptibles de provoquer ces feux outre l’implication du citoyen en tant qu’acteur axial dans les efforts de prévention adoptés

par les autorités publiques ».

Une implication incontourna- ble dans la mesure où l’inter- vention du citoyen demeure la première action de prévention et de protection contre les feux de forêts. Cela étant, il est indé- niable que la mobilisation de grands équipements contribue- rait à mettre en place des stra- tégies de lutte proportionnelle aux risques majeurs qui pla- nent sur tout le territoire.

Par ailleurs, la réunion s’est penchée sur « le déroulement de la saison de récolte et l’im- portance du suivi des différen- tes étapes en coordination avec les services concernés, notam- ment en ce qui concerne les opérations de stockage ». D’une importance capitale pour lutter contre toutes les formes de spé- culation et de hausses improvi- sées des prix, cette mission nécessite des prévisions préci- ses en matière de logistique et de distribution.

Des aspects qui restent étroitement liés à une cohésion solide entre les différents acteurs du secteur. Pour conclure, la réunion a permis d’évoquer « les préparatifs en cours en prévision de la pro- chaine rentrée scolaire, notam- ment la remise de nouvelles structures éducatives dans les délais fixés tout en assurant leur dotation par des cantines, le chauffage et le transport sco-

laire ». AA..AA..

INVESTISSEMENT DANS LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

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entreprises étrangères auraient affiché leur volonté d’investir dans le secteur …

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rojet phare du gouvernement : la transition énergétique est sous les feux de la rampe.

Communiqués, sorties médiatiques se succèdent sans que l’on puisse voir clair dans cette affaire qui pourtant engage l’avenir du pays. Les choses sont éviden- tes. Rien n’a encore bougé alors que, semble-t-il, on se bouscule au portillon pour participer à sa concrétisation.

En matière d’exploitation et d’expor- tation d’hydrogène vert notamment. « Compte tenu de la demande mondiale, l’Algérie a la pole position en matière d’exploitation et d’exportation de l’hy- drogène vert », a affirmé, hier sur les ondes de la chaîne 3, M’hamed Hammoudi, chef de cabinet au ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables. De grandes entreprises étrangères (italiennes, turques, chinoises et allemandes), ayant d’importants moyens technologiques dans le domaine des énergies renouvela- bles auraient affiché leur volonté d’in- vestir en Algérie.

« La concurrence est tellement pré- sente entre ces entreprises que chacune d’elles veut présenter le meilleur dossier

», a souligné l’invité de la rédaction de la Radio nationale, qui a dans la foulée annoncée que « l’ouverture des plis de l’appel d’offre est pour bientôt ». Ce n’est apparemment pas le même son de cloche qui a été donné par la Société algérienne des énergies renouvelables

(Shaems). Chargée de la gestion de la réalisation du projet de réalisation des centrales photovoltaïques de 1000 méga- watts, elle avait décidé de proroger l’avis de l’appel d’offres le concernant. Cette décision de prorogation de délai « fait suite à la demande des investisseurs nationaux et internationaux participant au projet Solar 1000 MW, souhaitant approfondir leurs études techniques et financières », avait expliqué Shaems dans un communiqué publié le 16 juin.

Cafouillage ? Peu importe. Sauf que ces projets toujours en stand-by ne butent pas vraisemblablement sur une bureau- cratie régulièrement pointée du doigt. « II a fallu accélérer la cadence de l’ajuste- ment de la réglementation sur l’ensem- ble des projets, au niveau de tous les sec- teurs concernés », a fait remarquer le chef de cabinet au ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables qui a indiqué qu’ « un travail supplémentaire est en train de se faire dans ce sens, pour mettre à niveau ces lois, suivant les changements qui interviennent à l’échelle internatio- nale ». On n’est apparemment pas encore sorti de l’auberge.

Les pouvoirs publics voient quant à eux la question de l’autre bout de la lor- gnette et focalisent sur une pole position de l’Algérie en matière d’exploitation et d’exportation de l’hydrogène vert. Il faut cependant souligner qu’occuper une pole position ne signifie pas que l’on a gagné la course et ne garantit même pas une place sur le podium.

L’hirondelle va-t-elle faire le printemps

? Le « BMS » émis par le ministère de la Transition énergétique et des énergies renouvelables ne l’indique pas. On en est encore au stade des effets d’annon- ces. Alors que l’opinion publique attend du concret. Sortir de la dépendance du secteur pétro-gazier est devenu vital.

L’alternative est de rentrer de plain- pied dans les énergies renouvelables.

Le cap étant fixé il ne reste plus qu’à concrétiser les objectifs qui ont été fixés.

Il faut rappeler que l’Algérie qui a pour objectif de diversifier ses sources énergé-

tiques à travers un programme de déve- loppement des énergies renouvelables permettant la production de 15000 MW d’électricité à l’horizon 2035, dont 4000 MW d’ici à 2024, a programmé la réali- sation de centrales photovoltaïques, qui doivent produire 1000 MW. 11 sites pour la réalisation du projet de « Solaire 1000

», qui comprend des stations de produc- tion d’énergie solaire d’une capacité glo- bale de 1000 mégawatts, ont été retenus.

Leur concrétisation est impatiemment

attendue... MM.. TT..

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Kamel Beldjoud, ministre de l’Interieur

Le dossier des énergies renouvelables semble s’enliser IMMOOHHAAMMEEDDTTOOUUAATTII

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JEUDI 23 JUIN 2022

L’auteure de «Comment tuer son mari» écrouée pour le meurtre de son époux

UNE ROMANCIÈREaméricaine ayant écrit un essai intitulé

«Comment tuer son mari» a com- mencé lundi à purger une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre de son époux. Nancy Crampton Brophy devra attendre pas moins de 25 années avant de déposer une demande de libération conditionnelle, lui a expliqué un juge d’un tribunal de l’Oregon, dans le nord-ouest des Etats-Unis.

L’écrivaine, spécialisée dans les romans sentimentaux aux titres aussi évocateurs que «L’enfer au coeur» ou «Le mauvais mari», avait été déclarée coupable le 25 mai du meurtre de Daniel Brophy. Lors de son procès, elle avait nié en bloc, assurant que les images de vidéo-surveillance où elle apparaissait près de la scène de crime, la montraient tout simple- ment en train de chercher de l’inspiration pour ses livres. Selon les procureurs, Nancy Crampton Brophy avait des problèmes finan- ciers quand elle a tué son mari de deux balles dans le cœur en juin 2018, dans l’école de cuisine où il officiait. Des élèves avaient trouvé Daniel Brophy, 63 ans, sur le sol d’une salle de classe. Sa femme avait été arrêtée en septembre de cette même année, et se trouvait en détention provisoire depuis.

Tentatives de « hacking » pour la plateforme de vente des billets des JM

LA VENTEdes billets de la cérémonie d’ouver- ture de la 19e édition des Jeux méditerranéens (JM) que va abriter Oran à partir de samedi pro- chain a connu un « franc succès » malgré les tentatives de hacking, au nombre de 18.000, vouées toutes à l’échec, a indiqué le commis- saire des JM, Mohamed Aziz Derouaz. « C’est la première fois dans l’histoire des JM que la vente des billets pour la cérémonie d’ouverture a lieu en ligne. Cette opération a connu un franc suc- cès vu que plus de 20.000 tickets ont été écou- lés en moins de 24 heures », a déclaré Aziz Derouaz. À ce propos, il a mis en exergue la réussite du système mis en place pour sécuriser les deux plates-formes dédiées à l’opération et qui a permis, a-t-il relevé, de mettre en échec pas moins de 18.000 tentatives de hacking. Le grand engouement des citoyens pour la cérémo- nie d’ouverture est un premier indicateur de la réussite des JM d’Oran, selon Derouaz, qui a révélé, à ce propos, que les entrées aux plates- formes concernées ont atteint les 7.000 par minute causant parfois leur saturation.

Les plages de Heuraoua (côte est d’Alger) ont la cote ces dernières années. On vient de partout pour profi- ter de la splendeur des Canadiennes, Decca Plage et Kaddous. Une affluence en contraste avec le manque d’infrastructures, notamment en matière d’hôtellerie et restauration. C’est quasiment vierge. Un seul hôtel

existe, mais il est inopérationnel. Il s’agit du Beau Rivage à Kaddous, qui a été détruit par le séisme de

2003. Sa reconstruction a été entamée depuis, mais elle tarde à être achevée. Les estivants font face, chaque été, à une belle structure qu’ils ne peuvent pas fréquenter. Ils s’interrogent, avec beaucoup d’a-

mertume, pourquoi le projet est–il à l’arrêt ? Renseignement pris, les propriétaires attendent un nouveau prêt bancaire auprès de la Cnep. « Il n’est jamais arrivé malgré les garanties qu’on a présen- tées», assure t-il. Vrai ou non ? En tout cas, la tutelle

devrait intervenir pour «débloquer » ce projet autre- ment important pour le secteur. Car, les plages de

Heuraoua demeurent un paradis inexploité…

Pourquoi l’hôtel de Kaddous n’a jamais ouvert ?

Mêle 5

De Quoi

CONFIDENTIEL j’me

TOUT UN QUARTIER DE ROUIBA SANS INTERNET Egypte : tollé après le meurtre d’une étudiante qui refusait des avances

LE PARQUETégyptien a annoncé mardi avoir placé en détention un jeune homme accusé d’avoir tué une étudiante devant son université parce qu’elle refusait ses avances, un crime qui a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux du plus peuplé des pays arabes. Le meurtrier présumé originaire de Mansoura, à 130 km au nord du Caire, a été «placé en détention pré- ventive pour quatre jours dans le cadre d’une enquête pour meurtre avec prémé- ditation de l’étudiante Nira devant sa faculté», indique le parquet dans un com- muniqué. Sur les réseaux sociaux, une vidéo a été largement partagée, montrant le jeune homme poignardant Nira avant d’être appréhendé par des passants.

L’accusé a «reconnu avoir tué la victime parce qu’elle refusait d’entretenir une rela- tion avec lui», ajoute le parquet. Plusieurs témoins, dont le père de la victime, ont rapporté, selon le parquet, que la jeune fille avait déjà déposé une main courante et disait craindre une attaque de l’accusé.

En Egypte, les femmes estiment être régulièrement exposées à la violence et surtout lésées par la loi, dans un pays où la propagation d’une vision rigoriste de l’islam et les traditions conservatrices ont un impact sur l’évolution des droits de femmes. Début 2021, le gouvernement avait même proposé —sans succès— un projet de loi visant à restreindre les droits des près de 50 millions d’Egyptiennes en permettant par exemple à leur père ou à leurs frères d’annuler leur mariage.

Le premier porte-drones chinois est mis à l’eau

OFFICIELLEMENT, c’est un navire de recherche, mais la dimension militaire saute aux yeux. La Chine a dévoilé un navire porte-drones probablement unique, nouvel avatar de l’importance croissante de ces engins sans pilotes dans la guerre moderne. Des médias d’Etat chinois ont relayé la mise à l’eau de ce bateau présenté comme un fleuron de la recher- che maritime, opérationnel d’ici la fin de l’année et qui empor- tera un nombre non précisé de drones aériens, marins et sous-marins. Long de 88,5 mètres, le Zhuhaiyun - ou Zhuhai Cloud- pourra atteindre les 18 noeuds (33 km/heure). Chen Dake, chercheur à l’Académie des Sciences chinoises et directeur du laboratoire propriétaire du navire, l’a présenté au China Dailycomme une «innovation révolutionnaire».Selon lui, «le navire est non seulement un outil de précision sans précédent aux frontières de la science maritime, mais aussi une plateforme de prévention et gestion des désastres mariti- mes, de cartographie précise des fonds marins (...) et de sau- vetage en mer». L’usage scientifique de l’objet, lui-même pilo- table à distance, et son autonomie facilitent son basculement vers le militaire. La technologie est la même, alors que les champs de bataille du monde entier, d’Afghanistan à la Libye en passant par l’Ukraine, montrent l’importance de ces tech- nologies dans la guerre moderne.

DEPUIS lundi dernier, c’est le

« black-out » au niveau du quartier la Caddat de Rouiba (Dallas). Une cou- pure brutale d’Internet est survenue au niveau de ce lotissement où sont installées plusieurs banques et entre- prises qui se retrouvent sans télé- phone, ni Internet. Selon des agents d’Algérie télécom, la raison de cette coupure est un câble qui a été arraché

par un camion qui est venu desservir du sable dans un chantier. Des centai- nes de signalements ont été faits jus- qu’ici, en vain !On justifie ce retard avec la commande du câble pour rem- placer celui qui a été arraché. Combien de temps doivent encore attendre les abonnés ? AT doit vite prendre en charge ce problème hautement préjudi- ciable à ses clients.

Il fait 800km à pied pour la promotion des JM d’Oran

LE GLOBE-TROTTERMohamed Ali Zerfaoui, qui poursuit toujours son aventure entamée le 30 mai dernier de Tébessa vers Oran pour assister aux Jeux méditerranéens, est arrivé, dimanche, dans la ville de Chlef après un périple de plus de 800 km, à pied. Le jeune Mohamed Ali, éducateur sportif, a parcouru à ce jour 800 km depuis Tébessa, en passant par les wilayas de Khenchela, Batna, Médéa, Tissemssilt et Aïn Defla, avant son arrivée à Chlef, dans le cadre d’une initiative de pro- motion des Jeux méditerranéens d’Oran et du tourisme interne. Mohamed va poursuivre son périple vers la ville d’Oued Riou, puis Relizane, et Sirat (Mostaganem), puis Marsa El-Hadjadj et Arzew, pour arriver à Oran le 25 juin, date d’ouverture officielle de la 19ème édition des Jeux méditerranéens.

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JEUDI 23 JUIN 2022

L’actualité

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AMENDEMENT DE LA LOI RELATIVE AUX RELATIONS DE TRAVAIL

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une démarche très louable, elle rompra avec le figisme qui frappait de plein fouet le monde du travail et celui de l’entrepreneuriat en général.

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es députés de

l’Assemblée populaire nationale ( APN), ont adopté le projet d’amendement de la loi relative aux relations de travail.

Ce projet vient entériner la proposition du président de la République, Abdelmadjid Tebboune quant à la facilitation aux salariés et les fonctionnai- res désireux de créer une entre- prise de « bénéficier d’un congé sans solde d’une (1) année pour créer sa propre Entreprise », C’est ce qui découle de l’amen- dement de la loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail.

Le projet se veut comme une nouvelle stratégie visant à relancer le monde de l’emploi en favorisant la création des entreprises susceptibles de déclencher une dynamique sur le marché du travail et la consé- cration de l’esprit entrepreneu- rial.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Youcef Cherfa, a souli- gné dans ce sens que « cette loi vise la consécration de l’un des axes de la relance économique, à savoir, le soutien à la création

d’entreprises. C’est un jalon supplémentaire dans le système législatif qui devrait contribuer davantage à la réalisation des objectifs visant une nouvelle économie devant améliorer le taux de croissance et ouvrir, ainsi, de nouvelles perspectives pour la création d’emploi », a-t- il soutenu.

Il s’agit là d’une nouvelle conception adoptée pat l’Exécutif dans la perspective d’assouplir le monde de l’inves- tissement et de la création des entreprises y compris par les

salariés et les fonctionnaires qui veulent tenter leur chance dans le monde des affaires et entrepreneurial.

À ce propos, le ministre a rappelé que cette démarche exprime des choix qui « sont au cœur de la stratégie nationale pour la promotion de l’emploi, et que toutes les préoccupations soulevées lors du débat de ce projet de loi, ont été prises en considération », a-t-il men- tionné. C’est ce qui a amené les pouvoirs publics à réfléchir sur de nouvelles solutions en

mesure de créer le déclic tant attendu au niveau du marché de l’emploi.

Cette démarche qui reste au stade législatif doit être lancée concrètement sur le terrain éco- nomique et du monde de l’em- ploi pour vérifier sa véracité et son efficacité.

Mais dans son ensemble, l’a- mendement qui a concerné le volet lié aux salariés et des fonctionnaires de bénéficier d’un congé sans solde d’une (1) année pour créer leur propre Entreprise, permettra aux tra-

vailleurs en général d’avoir le droit de recourir à une demande solennelle pour saisir cette marge dans la perspective d’entamer une aventure dans le monde des affaires et de créa- tion des entreprises.

Cette liberté d’entreprise rendra le monde du travail très souple et en adéquation avec les bouleversements et les muta- tions que traverse l’économie nationale.

C’est ce qui a poussé les responsables de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle à l’APN à dire que « nous saluons les mesures contenues dans ce projet qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour soutenir et promouvoir l’investissement et la création d’entreprises qui mènent, a-t-il dit, à la création de la richesse et de nouveaux emplois, l’accès au monde de l’entrepreneuriat et la contri- bution à l’avancement de la roue du développement », ont- ils noté.

C’est une démarche très louable, elle rompra avec le figisme qui frappait de plein fouet le monde du travail et celui de l’entrepreneuriat en général.

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Une nouvelle stratégie visant à relancer le monde de l’emploi IHHOOCCIINNEENNEEFFFFAAHH

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n appui aux actions de relance de l’éco- nomie nationale, le projet de lancement de zones franches est une pre- mière en Algérie.

Orientation économique inédite, les zones franches sont des espaces ou les échanges commerciaux sont favorisés par des exonéra- tions fiscales, parafiscales et douanières, destinées à atti- rer l’investissement et déve- lopper l’économie. Un trai- tement qui se différencie complètement de la législa- tion appliquée dans le reste du territoire national. Dans cette optique, les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mardi à l’unanimité, le pro- jet de loi définissant les règles régissant les zones franches. Pour le ministre du Commerce, Kamel Rezig, ce texte de loi constitue

« une opportunité pour développer l’économie nationale et renforcer les échanges commerciaux et l’investissement étranger direct et augmenter les recettes du pays en devise.

Le gouvernement facilitera les activités à l’intérieur de ces zones à travers une série de mesures incitatives en tant qu’outil de la politique de la croissance économique et la mise en place de fonde- ments sous-tendant une

vision stratégique du pays pour la création de zones franches en faisant de cel- les-ci des points de complé- m e n t a r i t é économique ».Une ouver- ture économique de taille , qui permettra de renforcer la création d’entreprises de sous-traitance et de services et d’apporter à l’économie nationale les atouts néces- saires pour atteindre une diversification efficiente. En outre, la création de zones franches, intervient dans une phase cruciale du pro- cessus de relance de l’écono- mie nationale, où les besoins de préservation et de développement de la pro- duction nationale se font fortement ressentir. Des besoins qui s’inscrivent dans la concrétisation des objectifs profonds de la relance économique, comme le précise le ministre, expli- quant que ce projet de loi vise à « définir les règles générales applicables aux zones franches afin de ren- forcer l’investissement et la production, stimuler et diversifier l’économie natio- nale, et partant, favoriser les exportations et réduire la facture des importations Il a également pour objectif de résoudre le problème de la lutte contre la contre- bande à travers le dévelop- pement du commerce exté- rieur par la création de zones franches avec les pays africains voisins ». AA..AA..

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os villes peuvent respirer.

Elles ont, désormais, une loi pour gérer leurs espaces verts. En effet, l’Assemblée popu- laire nationale (APN) vient d’adop- ter à l’unanimité le projet de loi modifiant et complétant la loi 07- 06 relative à la gestion, à la protec- tion et au développement des espa- ces verts, lors d’une séance plé- nière présidée par Brahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale. Venu défen- dre ce projet cher au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la ministre de l’Environnement, Samia Moualfi, a expliqué aux députés l’impor- tance de cette loi dans l’améliora- tion de la vie des citoyens. « Ce texte de loi permet de garantir des lieux de loisirs et de détente, avec des chances égales et équitables d’accès aux ressources disponibles et en veillant à ancrer la culture des espaces verts et à assurer leur pérennité », a-t-elle soutenu. Elle rappelle que le présent texte de loi intervient en application des orien- tations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune relatives à l’octroi de certaines prérogatives de l’admi- nistration centrale aux adminis- trations locales concernant la déli- vrance des contrats administratifs.

« L’objectif de l’amendement de la loi 07-06 du 13 mai 2007 est d’élar- gir les espaces verts par rapport aux espaces construits, en veillant

à introduire les espaces verts dans chaque projet de construction sur la base d’études urbaines et archi- tecturales », a-t-il souligné. Samia Moualfi met en avant le fait que cette loi permettra de conjuguer les efforts de tous les secteurs, à la faveur d’initiatives collectives indi- viduelles et de la société civile. « Il rassemblera toutes ces initiatives pour accompagner les mesures visant à transformer les villes algé- riennes en villes vertes durables », a-t-il soutenu mettant en avant l’importance de telles batteries juridiques pour permettre aux citoyens d’habiter dans un cadre de vie plus agréable. L’APN a « enrichi » ce texte. Il a été procédé au titre du rapport complémen- taire de la commission ad hoc de l’Assemblée sur le texte de loi à l’introduction de certains amende-

ments, dont la création de deux commissions de classement des espaces verts. La première consis- tant en la commission interminis- térielle chargée de l’examen des dossiers de classement des parcs urbains et ceux jouxtant la ville, à caractère national, ainsi que les jardins spécifiques et les forêts urbaines. Quant à la deuxième commission, il s’agit d’une com- mission de wilaya qui sera chargée d’examiner et d’émettre des avis sur les dossiers de classement des différents types d’espaces verts déclarés par le wali ou le président d’APC. Des commissions impor- tantes que l’on espère à juste titre qu’elles ne vont pas alourdir encore plus les procédures de créa- tion de ces espaces à travers des mesures bureaucratiques sans fin.

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GESTION DES ESPACES VERTS

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de cette loi est d’élargir les espaces verts par rapport aux espaces construits afin de donner un peu de verdure à nos villes qui pourront, enfin, respirer…

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ZONES FRANCHES

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Améliorer le cadre de vie du citoyen

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JEUDI 23 JUIN 2022

Entretien 7

CHAÂBANE MAHMOUD, INITIATEUR DU COLLECTIF POUR UN MÉMORIAL DÉDIÉ AUX AMIS DE L’ALGÉRIE

««L L’’A Allg gé érriie e s sa aiitt ê êttrre e rre ec co on nn na aiis ss sa an ntte e»»

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Chhaaââbbaannee MMaahhmmoouudd ::Pour éclairer nos compatriotes sur les réelles motivations à l’origine de l’initiative, il convient de dire que pour formuler la proposition de réaliser un mémorial dédié par le peuple à ses amis de l’Algérie combattante dont l’im- portance stratégique n’échappe à personne, la prise en compte des éléments historiques, cultu- rels et de statut de puissance régionale de notre pays, avait prévalu.

Au plan historique, il est important de rappeler sans cesse que contrairement aux discours et allégations mensongers des promoteurs de la colonisation de notre pays, venus, par charité chrétienne, civiliser des sauva- ges désignés sous le vocable méprisant d’indigènes, nos ancêtres, les vrais, ont mis en place au fil des ans un socle de valeurs d’humanité, d’hospita- lité, de fraternité et de principes immuables régissant la vie en société faisant office de droit coutumier, et ce dans le respect des écosystèmes qui les ont vus naître.

Au plan culturel, parmi ces valeurs intrinsèques, figure en bonne place la gratitude. Alors

que nous subissions les affres de la colonisation dévastatrice, pré- datrice, meurtrière, il s’est trouvé que des êtres humains de toutes nationalités, couleurs, confessions, origines sociales, sont venus volontairement et bénévolement nous donner un sérieux coup de main pour met- tre hors de nos frontières les intrus et nous aider à recouvrer notre liberté. Ces précieux amis- là, ne peuvent et ne doivent être oubliés.

Au plan du statut de notre pays, notre grand pays, immense par sa géographie, sa riche histoire plusieurs fois millénaire, ses sites archéolo- giques et naturels son patri- moine immatériel insoupçonné, et par son peuple pétri de valeurs bonifiées par une glo- rieuse révolution de Libération nationale jouissant d’une aura internationalement reconnue se doit d’assumer son statut de puissance régionale en envoyant un signal fort à nos amis consis- tant à leur dire que le peuple algérien n’est pas ingrat et qu’il ne les oublie pas.

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Nos aïeux, à travers nos parents, nous ont enseignés et enjoints de toujours installer à la place d’honneur, les amis, les vrais que l’on rencontre dans des situations difficiles, incertai- nes, et de les accueillir fière- ment avec les égards qui leur sont dus, avec en prime un méchoui accompagné de l’incon- tournable plat de couscous pour sceller solidement l’amitié.

Partant de là et au regard de l’apport et des liens d’amitié noués avec ces amis venus, d’ailleurs, dans de telles circons- tances où la soldatesque colo- niale semait à tout-va la mort, la torture,… rien n’est aussi grand, aussi beau, aussi symbo- lique, pour exprimer le ressenti et la gratitude des Algériens à ces précieux amis qui ont risqué leurs vies pour, chacun selon ses moyens, aidé, soutenu et défendu notre cause .

C’est pourquoi, clairement, un pays comme l’Algérie, qui a mené victorieusement une grandiose révolution de Libération nationale, qui lui a valu un élan mondial de sympa- thie, ne peut se suffire d’une plaque quelconque commémora- tive accrochée à une place publique en guise de reconnais- sance. De fait, le mémorial dédié par le peuple algérien à ses amis ne peut être conçu autrement que comme une œuvre monu- mentale à la mesure de l’engage- ment de ses amis et en adéqua- tion de l’aura de notre révolu- tion de Libération nationale.

Pensée et conçue par un panel de compétences nationa- les, cette œuvre, alliant l’esthé- tique, la symbolique, et la fonc- tionnalité de façon à remplir un rôle de lieu de recueillement, d’évocation de souvenirs, de res- sourcement, de rencontres de diffusion et de partage de connaissances et de documenta- tion traitant d’un pan entier de notre histoire récente, se doit d’être une attraction de réputa- tion mondiale.

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Tout d’abord c’est une dame qui avait tout pour épouser le plus beau et le plus puissant des princes ! Elle avait tout sacrifié pour épouser la cause algé- rienne. Elle avait débuté sa car- rière d’avocate par la défense d’une immortelle militante indi- gène, ce qui lui avait valu des tracasseries de toutes sortes.

D’ailleurs, elle n’avait pas fini de payer son engagement même à titre posthume. Pour rappel, elle a été privée de panthéonisation par l’Etat français suite à une action concertée de femmes de harkis, Très spécifiquement, Gisèle Halimi, cette infatigable dame courage, qui a bravé le Code de l’indigénat et l’inhu- maine administration coloniale, a tout pour mériter une distinc- tion particulière et à travers elle

l’ensemble des militantes de la cause algérienne !

À titre indicatif, imaginons un instant toute la portée du message d’une incommensura- ble profondeur que délivrerait la dénomination symbolique d’une partie de la très longue rue de Tripoli allant du pont des Fusillés à la place du 1ERMai au nom de l’infatigable militante de la cause algérienne et immor- telle Gisèle Halimi ! Une Gisèle Halimi donnant la main au niveau de la très symbolique place du 1er Mai à une autre immense dame courage, notre immortelle Hassiba Ben Bouali ! Cela relève du providentiel, du roman. Une rencontre pos- thume de ces deux immortelles dames courage qui avaient tout sacrifié pour épouser la noble cause algérienne que seule la justesse de notre combat pour la Libération nationale et les idéaux de notre révolution avaient permis de réaliser, per- mettra d’écrire ainsi une page indélébile de notre roman natio- nal appelé à survivre aux détrac- teurs et autres falsificateurs de tout acabit.

La longue avenue qui longe la belle baie d’Alger, l’aorte de notre capitale- citadelle, qui part du pont des Fusillés , ces indigè- nes exécutés par la barbaresque armée coloniale, pour « mourir » à la place des Martyrs, qui arbore fièrement déjà des noms de prestigieuses et immortelles personnalités révolutionnaires très symboliques, Che Guevara, Zighout Youcef, Amirouche, Hassiba Ben Bouali, attend

« patiemment » la plaque com- mémorative portant le nom de Gisèle Halimi. Ceci est d’autant plus urgent que, selon des indis- crétions, Monsieur le président de la République algérienne aurait promis à la famille de la défunte de donner, en gage de reconnaissance de son long com- bat pour la cause algérienne, à un édifice public, une rue, une place… le nom de Gisèle Halimi.

La date du 28 juillet 2022 marquant le deuxième anniver- saire du décès à l’âge de 93 ans de cette infatigable et généreuse militante de la cause algérienne peut constituer le moment pro- pice pour matérialiser cette reconnaissance en accrochant la plaque commémorative sur la portion de rue sus-indiquée et rendre à travers elle un hom- mage appuyé à tous nos amis.

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Nous pensons que l’avène- ment de la célébration du soixantième anniversaire de notre indépendance reste indé- niablement l’occasion à saisir pour rattraper cette « négli- gence » qui n’a que trop duré et de s’acquitter de cette dette et que Monsieur le président de la République annoncera solennel- lement la mise en œuvre du pro- jet de réalisation de ce mémorial tant attendu. Ce qui laisse augu- rer un passage à l’acte très pro- che pour matérialiser cette pro- messe se lit dans la réponse que Monsieur le président de la République avait réservée à une question du journaliste du quoti- dien L’Expression, relative à la réalisation d’un mémorial dédié aux amis de l’Algérie par laquelle il avait réitéré à l’a- dresse de l’opinion publique que les amis de l’Algérie ont notre respect et notre éternelle recon- naissance et qu’ ils ne seront pas oubliés.

E ffectivement, par le seul fait d’annoncer la mise en œuvre de ces deux idées de pro- jets, constitue en soi une façon élégante de répondre aux détrac- teurs de notre pays et aux frus- trés nostalgiques de l’Algérie française friands de déclara- tions toxiques à notre encontre d’une part, et d’autre part, une manière d’honorer nos glorieux combattants.

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Chaâbane Mahmoud E

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Ooredoo sponsor de la 2ème édition du Concours national « Algeria Junior Entrepreneurs »

Poursuivant sa stratégie visant à encou- rager l’émer- gence de start- up technolo- giques auprès des jeunes entrepreneurs, Ooredoo a par- ticipé en tant que sponsor à la 2ème édition du Concours

national d’Algeria Junior Entrepreneurs dans les catégories des 15- 18 ans et 19-25 ans dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et la programmation, qui s’est déroulée récemment au Centre International des Conférences Abdelatif-Rahal (CIC). Organisé par Robokids Academy Algeria, et placé sous le patronage du Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up, M. Yacine El Mahdi Oualid, cet évène- ment a connu la participation d’une centaine de candidats représen- tant 12 wilayas du pays. Destinée aux jeunes entrepreneurs algé- riens, cette compétition technologique vise à promouvoir les start-up technologiques en encourageant l’esprit entrepreneurial chez les jeunes porteurs de projets. Au cours de cette cérémonie, des tro- phées et des récompenses ont été remis aux lauréats dans les diffé- rentes catégories de cette compétition. À travers cet accompagne- ment, Ooredoo confirme sa volonté à soutenir les jeunes porteurs de projets innovants et sa contribution dans l’économie nationale basée sur l’intelligence et l’innovation.

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