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SUPPORT POUR LA VISIBILITE DES ACTIONS DE LA FAITIERE, DE LA CONAPAC ET DES PARTENAIRES

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SUPPORT POUR LA VISIBILITE DES ACTIONS DE LA FAITIERE, DE LA CONAPAC ET DES PARTENAIRES

KWILU

Bientôt un jardin d’arbres fruitiers à Mulumbu Kisala

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KWILU

L’Elevage des porcs, gage de la sécurité alimentaire

et de l’émergence

économique famialePage 3

KWILU

Reboiser pour améliorer l’environnement et

l’agriculture

Page 5

La FECCO appelle les paysans à l’unité pour l’émergence de

l’agriculture en RDC

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ECHOS D’AILLEURS Soja OGM Monsanto :

autorisation confirmée pour la commercialisation en

Europe

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ECHOS D’AILLEURS

Journée internationale de sol L’appel à la conscience et au

respect des textes des lois

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ECHOS D’AILLEURS

Le réchauffement responsable du recul des

glaciers de montagne

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Numéro 004 Décembre 2016

Contacts :

E-mail : fopakkmechos@gmail.com Facebook : fopakkmechos@facebook.com Téléphone : +243 81 165 6123 – 81 670 29 59

Siège social : Avenue Kwango n° 164, Q/ Sankuru, Commune de Nzinda/Ville de Kikwit

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EDITORIAL

Soutenir l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire

Depuis plusieurs années, la

République démocratique du Congo (RDC) a toujours considéré l’agriculture comme

‘’priorité des priorités’’. Cette thèse se justifie par le fait que plus de 70 pour cent de la population congolaise vivent de cette activité. En d’autres termes, sans l’agriculture, plus de 70 pour cent de la population du pays seraient très mal nourris pleins des maladies et sans emploi.

déploient dans tous les coins du

pays. Il serait intéressant de passer de l’agriculture à base manuelle à celle à base semi- mécanique ou carrément mécanisée.

Du côté éducationnel, le soutien, tant du gouvernement que des partenaires, serait d’abords d’accompagner financièrement et matériellement des écoles et universités qui organisent

l’option agricole ;

d’accompagner aussi des Mais des observateurs avertis

constatent avec amertume que dans plusieurs coins du pays, surtout dans des zones rurales, neuf paysans sur dix appliquent encore l’agriculture avec des techniques culturales rudimentaires et toujours pour la plupart des cas recourent à des forces musculaires pour défricher des champs ou

labourer la terre.

Conséquences : faible productivité et faible production agricole ; la problématique économique des paysans demeure toujours sans solution durable et au rabais ; des récoltes disponibles sont plus à

satisfaire juste

l’autoconsommation que d’investissement ou de développement. La pauvreté des paysans est quasiment criante en dépit des efforts qu’ils ne cessent de conjuguer en travaillant durement.

Du côté semences, un facteur de productivité et de production non de moindre, il y a encore des grincements des dents.

Malgré les actions de quelques organismes tant nationaux qu’internationaux qui apportent quelques types des semences dites ‘’améliorées’’ (résilientes) plusieurs coins du pays, surtout dans des campagnes, continuent

à utiliser des semences

rétrogradées, ayant

sensiblement dégénérées.

Face à ce tableau interpellant, il est plus qu’impérieux de soutenir l’agriculture surtout familiale dans tous ses aspects : financier, matériel, éducationnel, semencier, organisationnel etc.

Le soutien financier, à notre entendement, est d’abord l’affaire du gouvernement tant central que provincial. Cela doit se concrétiser par un budget conséquent à l’instar des engagements pris et signés à Maputo, avec des actions de nature à promouvoir chaque filière, à améliorer toutes les voies d’évacuation et mettre en place une politique judicieuse de transformation agricole et de commercialisation.

A côté du gouvernement prestent des partenaires nationaux et internationaux qui peuvent voler au secours des acteurs agricoles dans leurs diversités en accordant des appuis considérables et en allégeant des conditions d’accès aux financements des agriculteurs familiaux.

Que le gouvernement et les partenaires rendent disponibles des intrants agricoles et des semences ‘’améliorées’’ et les

travaux des recherches dans leurs diversités ; d’organiser aussi des ateliers de formations de façon régulière pour renforcer les capacités des paysans et de leurs encadreurs.

Quant au cadre organisationnel, il existe des organisations paysannes de base; des unions paysannes ; des faitières et fédérations ainsi que des confédérations. Toutes ces

structures qui les

accompagnent, méritent d’être soutenues et accompagnées non seulement par le gouvernement mais aussi par les partenaires sur tous les plans et à tous les niveaux.

Un autre soutien est celui qui doit être accordé à tous les organes de presse qui les accompagnent.

Si cette vision est matérialisée, nous osons croire, Que la sécurité alimentaire sera au climax dans notre cher et beau pays, la RDC.

Blaise Nzwanga/Cellule de Communication FOPAKKM

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KWILU – KWANGO – MAÏ-NDOMBE

La FECCO appelle les paysans à l’unité pour l’émergence de l’agriculture en RDC

La Fédération des coopératives

agricoles au Congo (FECCO), une plate-forme de plus de 17 structures paysannes en République démocratique du Congo (RDC) vient d’inviter tous les paysans du pays à l’unité, quelles que soient leurs filières d’activités, pour l’émergence de l’agriculture, considérée comme priorité des priorités depuis plusieurs années.

La division ne construit pas. La RDC à des hectares et des hectares des terres arables de nature à pratiquer une très bonne agriculture et à la faire émerger pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Le développement doit d’abord partir de la tête, de l’esprit», a-t-il affirmé en prônant la sérénité et l’indépendance d’esprit.

paysannes scolarisent leurs

enfants, assurent

l’alimentation familiale etc.», a-t-il ajouté. Créée depuis 1999 à Kinshasa, la FECCO a six objectifs majeurs : - la production, la collecte et la revente des produits

agropastoraux ; -

l’amélioration des cultures et les conditions agraires ; - Faire le stockage des produits, La FECCO, par la voix de son

président national, Mpati Fils, s’est ainsi exprimé le week-end dernier dans le bureau national de la plate-forme à Kinkole, ville- province de Kinshasa la capitale du pays. Sa déclaration vient d’être diffusée sur les antennes de la Radio Tomisa, radio communautaire du diocèse de Kikwit dans le sud-ouest du pays lors du journal parlé du lundi, 19 décembre 2016 à 19heures locales. «L’unité fait la force.

Lorsqu’on est uni, les actions du développement se déroulent sans vergogne.

Selon lui, des combats intestins que mènent certains compatriotes à l’endroit des acteurs du développement doivent être relégués au dernier plan, ou être bannis à jamais.

«Voyons plus loin. Que des méandres politiques ne nous éclaboussent pas. La situation politique va s’améliorer certainement. Il faut être optimiste.

Pas de panique ni de crainte.

N’oublions pas que c’est grâce à l’agriculture que plusieurs familles

la négociation d’une vente en gros ainsi que toute autre activité utile à la réalisation de ses objectifs ;

- Poursuivre la satisfaction des aspirations économiques, sociales et culturelles de ses membres ; - la société coopération pourra effectuer toute autre opération qui sert à la réalisation de son objet social.

Badylon Kawanda Bakiman/

Cellule de Communication FOPAKKM

L’Elevage des porcs, gage de la sécurité alimentaire et de l’émergence économique familiale

Jadis marginalisé par beaucoup de personnes, l’élevage des porcs à ce jour gagne du terrain dans plusieurs coins de la République démocratique du Congo (RDC).Les consommateurs de cette viande blanche se comptent par milliers ces derniers temps.

L’élevage de porc demeure une activité qui mérite d’être soutenue car elle entre dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire. Les porcs servent d’épargne convertissable en argent liquide en cas de nécessité. La Ce succès est dû, à nos yeux, à

son prix relativement abordable, à son mode de consommation lié quelques fois aux loisirs et à sa convivialité.

Les nouveaux adeptes qui se lancent dans la consommation de cette viande sont convaincus par la qualité actuelle du produit.

viande de porc est riche en vitamine B1, B2, B3, B6, B12, en acide gras, acide mono- insaturé. Elle contient des protéines tels que :

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phosphore, glucide, sodium, potassium, calcium, cholestérol, fer, magnésium, zinc. Elle est aussi utilisée dans la fabrication de saucisse chinoise, porc rôti, boudin noire, porc salé, saucisse sèche, kitouz, jambon rodriguais et autres voire Kamlesh Boodhoo dans transformation artisanale de la viande des porcs à Rodrigues, Réunion 2012.

portée. Il affirme qu’un goret se vend à 50$.

«Nous totalisons 60 porcs dans notre site car les années antérieures le produit de notre travail était vendu dès le sevrage pour résoudre le problème de scolarité et de ménage. La demande se fait toujours sentir. Un porc de 100 kg peut produire à la vente entre 350 et 500$. La viande

L’Ingénieur Robert SENGE, Responsable de la ferme ‘’Petit paysan’’ basée à Kimbinga Bapindi, Territoire de Bulungu, à 15 km de Kikwit, ville économique de la Province du Kwilu témoigne que sa structure est à l’œuvre depuis 2005.

Il déclare que ‘’Petit Paysan’’

élève la race croisée : large white couplée à celle locale. Cette activité est prolifique c’est-à-dire donne des bons résultats à un temps court et résiste à la peste porcine, poursuit-il. Une femelle dans les conditions normales d’élevage réalise 2 mise-bas par année avec 9 gorets par

de porc est de première qualité, semblable au poisson frais. Elle a la capacité de rajeunir une personne» révèle- t-il.

Toutefois l’élevage de ces omnivores est lié à plusieurs contraintes d’ordre alimentaire et épidémique. Le son de riz, les feuilles de maniocs et patate douce sont périodique.

Le manioc doux et noix de palme sont quelques fois insuffisants. Il faut donc des précautions. Pour éviter certaines épidémies, il faut

aussi des mesures

préventives : lutter contre la divagation ; éviter l’accès inutile des étrangers dans le site. La peste porcine se

manifeste très souvent au début de la saison sèche (mois de mai, juin et juillet) et à la fin de cette saison (septembre et octobre).

Il est préférable d’élever les porcs dans une porcherie se trouvant dans l’enclos près d’un ruisseau pour éviter la divagation et suppléer à l’alimentation. Ce travail exige la permanence pour atteindre des bons résultats.

Joseph-Parfait Kipulu/

Cellule de Communication FOPAKKM

Bientôt un jardin d’arbres fruitiers à Mulumbu Kisala

orangers…», annonce Robert

Ndungi Masuta, initiateur et président du Centre de Reboisement de paysans pour

la protection de

l’environnement (CRPPE).

Selon lui, l’objectif est d’avoir un espace botanique dans le secteur Pay, à plus de 20 km de Kikwit, qui regorge

une réserve importante d’arbres fruitiers à distribuer dans des écoles, fermes et villages comme cela a été le cas avec les acacias (environ 7000), et eucalyptus reboisés entre 1995 et 2005 dans ce même coin de la RD Congo et qui avaient donné des résultats encourageants.

« Au seuil du mois de janvier 2017 plus de 5000 jeunes plantes vont constituer l’essentiel d’un jardin botanique de 10 hectares à Mulumbu-kisala, localité située à 30 Km de pay.

Ce sera essentiellement constitué des safoutiers (dacryodeédiles), des avocatiers (perea Americanno), des moringa oleifera, cacaoyers, des

plusieurs espèces végétales de référence à l’instar de celui de Kisantu dans le Kongo central pour contribuer efficacement à l’émergence environnementale, à la décoration de la concession et à la sécurité alimentaire.

Un autre objectif est d’avoir

Madame Maya de nationalité suisse et Ngoma Romain, Congolais, sont impliqués dans ce projet qui veut aussi fertiliser le sol et faciliter le retour de la forêt avec des arbres fruitiers de qualité.

«Ces divers fruits vont aider à fabriquer des jus, de la

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confiture, des savons de toilette et consorts pour ne plus dépendre toujours de l’étranger.

Le grand intérêt sera constitué des protéines, des vitamines pour la santé des consommateurs », déclare Masuta, mine optimiste.

rapport à ce projet de reboisement. «Comment protéger les jeunes plantes?», s’interroge-t-elle.

En réponse, un ingénieur agronome, conseiller technique de la structure, demande aux

de soutenir l’activité. «Je compte sur ces commerçants qui avaient fait de bonnes promesses».

Selon la FAO et l’OMS, les fruits sont riches en fibres. Ils contribuent à la prévention

«Il y aura aussi de jeunes plantes de scorodophloeus zenkeri (mukubi). Les ananas et les bananiers. Kongo-Kuku, Kingulu, Kivanda, Kasenzi sont de principaux villages ciblés dans le secteur Pay. A la longue d’autres localités et agglomérations ne seront pas oubliées. Nous voulons être une référence dans le grand Bandundu », précise-t-il.

Masabu Makenda, présidente de l’alphabétisation à Kongo-Kuku, localité situé dans le rayon de Mulumbu Kisala, évoque une inquiétude.

Selon elle, la mauvaise habitude de couper des arbres par des tronçonneuses et la présence des

‘’prédateurs’’ comme des boucs, des moutons et consorts constituent des menaces par

membres du CRPPE de clôturer les pépinières et d’utiliser quelques fongicides en cas d’infections de la plante.

«Que les directeurs et préfets d’écoles de Kivanda, Kingulu s’évertuent, le moment venu, pour replanter des ananas (ananas comosus) et des bananiers dont la distribution est prévue dans les jours à venir dans ce coin», indique-t- il. Pour réussir ce projet, Masuta avait effectué une mission de service en octobre dernier à Kinshasa au cours de laquelle il avait présenté un budget prévisionnel de28 millions Francs congolais (146.700 USD) à plusieurs opérateurs économiques afin

des maladies, diminuent le risque de diabète de type 2 et de cancer. Ils atténuent également les risques d’obésité et des maladies cardio-vasculaires. Leur carence, indiquent-elles, peut provoquer des altérations physiques et mentales permanentes voire la mort.

Photo svp

Don Pierrot KITANU/

Cellule de Communication FOPAKKM

Reboiser pour améliorer l’environnement et l’agriculture

Initié par la Coopération

technique belge (CTB PRODADEKK) il y a quelques années, le programme de reboisement des ‘’Acacia auriculiformis’’ et ‘’mangium’’

lancé par l’Union des organisations paysannes du bassin de production de Kitsamanga (UOPBPK) dans le territoire de Masi-Manimba, à plus de 100 kilomètres de Kikwit, province du kwilu, dans le sud- ouest de la République Démocratique du Congo, évolue bien.

basée à Kimwenza à 65 km dudit territoire réalise les activités de reboisement dans des étendues forestières de certains villages de ce coin du pays pour améliorer l’agriculture, car cette zone est en proie d’une déforestation sensible. «Par ricochet l’environnement de ce coin de la province ne demeure pas optimal», indique Kakatula Masieta, président de cette structure paysanne.

L’UOPBPK réalise les

activités de reboisement dans des étendues forestières de certains villages de ce coin du pays pour améliorer l’agriculture, car cette zone est en proie d’une déforestation sensible. «Par ricochet l’environnement de ce coin de la province ne demeure pas optimal», indique Kakatula Masieta, président de cette structure paysanne.

La pratique de l’agriculture sur brulis, la croissance démographique ainsi que Depuis 2014, cette structure de

30 organisations paysannes

l’exploitation intensive du bois sont les principales causes de

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ce fléau avec comme conséquence logique la baisse de la production ces deux dernière décennie.

«Ces actions contribuent également à la lutte contre le réchauffement climatique qui a aussi des répercussions

reboiser. «C’est l’une des causes majeures de la déforestation à outrance», indique Masieta.

« nous sommes conscients de notre situation actuelle. Cela fait déjà plusieurs années. Nous n’avons plus de forêt, tout est transformé en savane. La production a grandement baissé dans notre contrée d’environ 50 pour cent», explique Masieta.

négatives contre l’agriculture», déclare-t-il. Abordé à ce sujet, Mabaya Maje, un paysan formé par le projet pilote d’appui au reboisement communautaire PARC confirme que les feuilles de ces plantes enfouis dans le sol se transforment en fumier.

Selon lui, là où la population est très dense, les forêts claires, les galeries forestières ainsi que toutes les formations végétales dominantes sont constamment sollicitées par les populations en quête du bois de chauffe, bois de

«Nous venons de lancer l’opération de reboisement il y a deux ans dans quelques villages à savoir : Kitsamanga, Kapema, Kinakapolo, Kimwenza pour un meilleur rendement dans les années à venir. 60 hectares d’acacia et mangium ont été reboisé à ce jour dans les villages précités. Nous avons reboisé trois hectares à Kinakapolo, 5 à Kapema, 5 à Kimwenza pour ne citer que ces trois. Les résultats sont bons : La savane se transforme petit à petit en forêt et cela attire la curiosité des passants. Ces derniers emboitent les pas à l’UOPBPK», renchérit Kakatula.

Pour un sol acide, l’apport de légumineuse comme l’acacia change totalement la valeur du sol. «Par la photosynthèse ces arbres fournissent dans l’atmosphère l’oxygène nécessaire à la vie et stockent le gaz carbonique. Ils couvrent l’humidité du sol, limitent l’érosion, améliorent la fertilité du sol par l’apport permanent de la matière organique. C’est pourquoi le reboisement avec des plantes choisies s’avère nécessaire pour améliorer l’agriculture dans l’avenir», explique-t-il. Jadis les habitants de localités précitées pratiquaient l’agriculture dans

service et des terres fertiles pour pratiquer l’agriculture.

Les forêts disparaissent rapidement laissant ainsi derrière elles un paysage désolant caractérisé par la dégradation du milieu du point de vue agricole et végétale.

«L’action que mène l’UOPBPK en matière de reboisement est salutaire non seulement pour l’environnement mais aussi pour l’agriculture qui est au centre de la vie du paysan et du reste de la population de ce coin du pays», se réjouit

Odon Munsadi,

environnementaliste. Pour lui cette culture de reboisement Pour Belor Mayele, secrétaire de

cette structure, il faudra attendre 5 ans pour remettre à service les étendues reboisées. Ces légumineuses plantées avec intervalle de six mètres de long et large contribue à l’amélioration de l’agriculture. Ils ont un pouvoir fertilisant. Ils fixent l’azote atmosphérique dans le sol grâce à la présente des nodosités se trouvant dans les racines des plantes.

des forêts avec une forte production. De nos jours, ces activités s’effectuent en savane avec un rendement faible d’environs 35 pour cent suite à la déforestation.

Plus de 70 pour cent de la population congolaise en général et de la province du Kwilu en particulier vivent de l’agriculture. «Plusieurs paysans brûlent abusivement des étendues des forêts sans

mérite d’être enseignée dans des écoles tant primaires que secondaire de notre pays, également dans des médias.

Joseph-Parfait Kipulu/

Cellule de Communication FOPAKKM

FOPAKKM-ECHOS le magasine qui donne du sens à l’actualité agricole du Grand Bandundu

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ECHOS D’AILLEURS

Soja OGM Monsanto : autorisation confirmée pour la commercialisation en Europe

Luxembourg (AFP) – Le tribunal de

l’UE a confirmé jeudi l’autorisation par la Commission européenne de la mise sur le marché européen de produits contenant du soja OGM de l’américain Monsanto.

l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) émis en 2012.L’EFSA avait « considéré que le soja génétiquement modifié était, dans le contexte de ses

États sur base d’un avis favorable de l’EFSA, procédure d’appel si aucune majorité qualifiée ne se dégage entre les Etats. Enfin, si cette situation perdure, la décision La justice européenne a ainsi

rejeté le recours de trois

organisations non

gouvernementales allemandes, opposées à l’introduction de ces produits sur le marché, et qui avaient demandé à la Commission européenne d’effectuer un réexamen interne de sa décision d’autorisation.

utilisations envisagées, aussi sûr que le soja conventionnel (c’est-à-dire le soja non génétiquement modifié) quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale ou sur l’environnement ». La demande de commercialisation en Europe de ces produits par Monsanto remonte à 2009.

finale revient à la Commission européenne.

Depuis les années 1990 Monsanto est devenu spécialiste des Organismes génétiquement modifiés (OGM), principalement des variétés végétales, et fabrique également des herbicides.

Il détient 30% du marché Des demandes rejetées par

l’exécutif européen en 2013 qui les estimait infondées.

Un an auparavant, la Commission avait autorisé la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié.

Elle avait donné son feu vert sur la base d’un avis favorable de

Le processus d’évaluation pour les demandes d’autorisation de culture et de commercialisation d’OGM se déroule en quatre temps: consultation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur les risques pour la santé, demande d’autorisation aux

mondial des OGM grâce à son omniprésence aux Etats-Unis, où 80% de ses maïs transgéniques et 90% de ses sojas OGM sont utilisés par les agriculteurs.

© AFP

ACTUALITÉS CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le réchauffement responsable du recul des glaciers de montagne

Washington (AFP) – Le

réchauffement climatique résultant des activités humaines est très largement responsable du recul des glaciers de montagne depuis le siècle dernier, affirment des scientifiques avec un degré de certitude sans précédent.

Leurs conclusions sont publiées lundi dans la revue britannique Nature Geoscience et ont fait l’objet d’une présentation le même jour à la conférence annuelle de l’American Geophysical Union (AGU) qui se tient cette semaine à San

l’université Washington (nord- ouest), l’un des principaux auteurs.

Les chercheurs ont sélectionné des glaciers pour lesquels on dispose d’observations sur de longues périodes, y compris sur la météorologie de la Se basant sur une nouvelle

technique statistique, ils ont analysé 37 glaciers dans le monde et se disent « pratiquement certains » que leur régression résulte pour l’essentiel du changement climatique depuis le début du 20e siècle et très peu des variations météorologiques naturelles.

Francisco.

« Etant donné leur temps de réponse étalé sur des décennies, nous avons établi que les glaciers comptent en fait parmi les meilleurs signaux du changement climatique », relève GerardRoe, professeur à la faculté des sciences de la Terre et de l’espace à

région environnante et qui sont situés dans cinq zones différentes du globe.

Ils ont aussi pris en compte « l’épaisseur de la glace, l’orientation du versant et l’emplacement des glaciers, différents facteurs qui affectent les fluctuations de leur longueur », explique GerardRoe.

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A l’aide d’outils statistiques, les scientifiques ont pu établir un ratio entre les effets du réchauffement climatique et ceux attribués aux variations météorologiques naturelles d’une année sur l’autre.

1% de probabilité que les variations naturelles de la météo puissent expliquer un retrait de 3,2 km depuis 130 ans. La signature du réchauffement a été un peu

glaciers soit due au réchauffement de la planète résultant des activités humaines. L’objectif des 196 pays signataires de l’Accord de Paris est de maintenir la

A partir de cela, les chercheurs ont pu calculer la probabilité de l’influence spécifique du réchauffement sur l’évolution de l’étendue des glaciers depuis le début du 20e siècle.

Ainsi, ils estiment qu’il y a quasiment 100% de probabilité que le réchauffement climatique soit responsable du recul de 2,8 kilomètres affiché, depuis 1880, par l’iconique glacier de l’Hintereisferner en Autriche.

Le résultat est presque identique pour le glacier Franz Josef en Nouvelle-Zélande, même s’il a regagné jusqu’à un kilomètre durant une décennie. L’étude note qu’il y a moins de

moins marquée pour le recul du glacier Rabots dans le nord de la Suède et de celui de « South Cascade » dans l’Etat de Washington aux Etats-Unis. La probabilité que leur retrait résulte de variations climatiques naturelles est de 11% et 6% respectivement.

Ces résultats pointent la

responsabilité du

réchauffement climatique bien plus que ne l’a fait le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le GIEC estime à seulement 66%

la probabilité qu’une partie importante du recul des

progression des températures du globe à moins de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle pour éviter les pires effets du réchauffement.

Selon des estimations préliminaires la hausse serait déjà de 1,2°C.

L’étendue moyenne des glaces de l’océan Arctique, particulièrement sensible au réchauffement, a été de 6,4 millions de kilomètres carré en octobre, soit 28,5% de moins que la moyenne de 1981-2010 et la plus faible depuis le début des relevés satellitaires en 1979, selon le Centre national de la neige et de la glace américain.

© AFP

OPINION

Il faut l’innovation pour aider les fermes familiales à prospérer

ROME, 23 oct (IPS) - Les

exploitations familiales contribuent à la sécurité alimentaire et la nutrition depuis des siècles, voire des millénaires. Mais avec l'évolution de la demande pour la nourriture ainsi que les ressources naturelles de plus en plus rares et des pressions démographiques croissantes, les fermes familiales devront innover rapidement afin de prospérer.

En attendant, le développement

rural durable dépend

essentiellement de la viabilité et du succès de l'agriculture familiale.

Avec les fermes familiales qui diminuent de taille par l’appropriation et souvent en exploitation également, l’amélioration du niveau de vie à la campagne est devenue de plus en plus difficile au fil des décennies.

L’utilisation des terres agricoles est de plus en plus limitée par la disponibilité de terres arables pour l’exploitation puisque les demandes d’utilisation d'autres terres augmentent. Aborder le développement rural durable implique des considérations économiques et sociales ainsi que des contraintes écologiques et de ressources.

Plus d'un demi-milliard de fermes familiales à travers le monde forment l'épine dorsale de l'agriculture dans la plupart des pays. Bien que les exploitations familiales représentent plus de neuf des 10 fermes dans le monde, elles ont considérablement moins de terres agricoles. Elles constituent les gardiens des

ressources agricoles dans le monde et la source de plus de quatre cinquièmes de la production alimentaire dans le monde, mais la plupart sont pauvres et en insécurité alimentaire elles-mêmes.

Le défi en matière d’innovation

Les fermes familiales sont très diverses, et les systèmes d'innovation doivent prendre en compte cette diversité.

Alors que certaines grandes fermes sont gérées comme des entreprises familiales, le principal défi pour l'innovation est d'atteindre les petites fermes familiales. Les stratégies d'innovation doivent, bien sûr, tenir compte des conditions agro-écologiques et socio-économiques des fermes (Suite en page 9)

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familiales.

Les efforts publics visant à promouvoir l'innovation agricole pour les petites et moyennes exploitations familiales devraient veiller à ce que la recherche agricole, les services consultatifs, les institutions du marché et les infrastructures soient inclus. La recherche agricole appliquée pour les cultures, les espèces animales et les pratiques de gestion doit tenir compte des défis rencontrés par les fermes familiales. Un environnement favorable pour le producteur et d'autres organisations communautaires rurales peut donc aider à promouvoir l'innovation.

rendements et la réduction des écarts de productivité de la main-d’œuvre. Les services de recherche et de conseil agricoles devraient donc chercher à accroître la productivité, améliorer la durabilité, baisser les prix des aliments, réduire la pauvreté, etc. La R&D devrait se concentrer sur l'intensification durable, continuant d’élargir les limites de la production de manière durable, travaillant de manière systémique et intégrant les connaissances traditionnelles et d’autres connaissances informelles. Les services de vulgarisation et

publics auprès des agriculteurs familiaux, peut fournir de fortes incitations à l'innovation, mais les fermiers des zones reculées et d'autres groupes marginalisés sont souvent confrontés à de grands obstacles.

En outre, les pratiques agricoles durables ont souvent des coûts de démarrage élevés et de longues périodes de remboursement.

Par conséquent, les agriculteurs ont besoin d'incitations appropriées pour fournir des services environnementaux nécessaires.

Des institutions locales Les défis auxquels est confrontée

l'agriculture et l'environnement institutionnel pour l'innovation agricole sont plus que jamais complexes. Des systèmes et initiatives d'innovation efficaces doivent reconnaître et régler cette complexité. Les stratégies d'innovation agricole devraient se concentrer non seulement sur l'accroissement des rendements et des revenus nets réels, mais aussi sur la conservation des ressources naturelles, et d'autres objectifs.

Un système d'innovation doit considérer tous les acteurs. Par conséquent, il doit tenir compte de la politique contemporaine complexe et de l'environnement institutionnel pour l'agriculture et la gamme d’acteurs engagés dans la prise de décisions, souvent avec des intérêts et des priorités divergents, nécessitant ainsi l’implication approprié du

gouvernement. Les

investissements publics dans la R&D agricole, ainsi que les services de vulgarisation et de conseil devraient être augmentés pour mettre l’accent sur l'intensification durable, l'augmentation des

de conseil devraient se focaliser sur la réduction des écarts de rendements et l’accroissement de la productivité de la main- d’œuvre des petits et moyens fermiers.

Nouer des partenariats avec des organisations de producteurs peut aider à s’assurer que les services de R&D et de vulgarisation sont à la fois inclusifs et répondent aux besoins des agriculteurs.

Innovation institutionnelle Tous les agriculteurs familiaux ont besoin d'un environnement propice à l'innovation, y compris la gouvernance de développement, des conditions macroéconomiques axées sur la croissance, les régimes juridiques et réglementaires favorables aux exploitations familiales, des outils abordables de gestion des risques et des infrastructures de marché améliorées.

Un accès amélioré aux marchés locaux ou plus larges pour les intrants et récoltes, y compris à travers les marchés

efficaces, y compris les organisations d'agriculteurs, combinées avec des programmes de protection sociale, peuvent aider à surmonter ces obstacles. La capacité à innover dans l'agriculture familiale doit être soutenue à différents niveaux et dans différents domaines. La capacité et les capacités d'innovation de chacun doivent être développées à travers l'éducation, la formation et la vulgarisation. Les incitations peuvent créer les réseaux et liens nécessaires pour permettre aux agriculteurs, chercheurs et aux autres de partager des informations et de travailler vers des objectifs communs.

Des organisations de producteurs efficaces et inclusives, telles que les coopératives, peuvent être cruciales pour soutenir l'innovation de leurs membres.

Les organisations de producteurs peuvent aider leurs membres à mieux accéder aux marchés et à

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innover et à assurer également une voix pour les exploitations familiales dans l'élaboration des politiques.

L'innovation n'est pas seulement technique ou économique, mais nécessite souvent des dimensions

institutionnelles, systémiques et sociales. Un tel point de vue holistique et une approche par rapport à l'innovation peuvent être essentiels pour l'inclusion, l'efficacité et le succès.

L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture a publié le rapport intitulé La Situation de l'alimentation et l’agriculture : l'innovation dans l'agriculture familiale, le 16 octobre.

(FIN/2014) Politique Agricole

Présentation du cadre juridique et stratégique pour l’agriculture et le développement rural en RDC, les programmes structurants et les Plans de Développement Agricole Provinciaux 1. Cadre juridique

Depuis le 24 décembre 2011, il existe un cadre juridique, la ‘Loi portant principes fondamentaux relatifs au secteur de l’agriculture’

(Loi 11/022). Cette Loi entrera en vigueur le 24 juin 2012. Ses dispositions ne concernent cependant pas tout le secteur de l’agriculture et du développement rural, mais uniquement l’agriculture au sens strict (et non l’élevage, la pêche et l’aquaculture).

Cette loi prend en compte les objectifs de la décentralisation, et vise à:

favoriser la mise en valeur durable des potentialités et de l’espace agricole intégrant les aspects sociaux et environnementaux ;

D’autres lois ou textes réglementaires sont en cours d’approbation (loi semencière et loi sur les obtentions végétales) ou encore au stade de la rédaction (dans le domaine de l’élevage, la pêche,…)

2. Cadre stratégique

En avril 2009, une Note de Politique Agricole a été formulée par le MINAGRI, et a été élargie en décembre 2009 pour constituer la Note de Politique Agricole et du Développement rural. On peut y retrouver notamment l’historique des planifications qui ont été entrepris depuis 1966. Le secteur agricole a toujours été déclaré priorité

tenant compte de la dimension genre ;

la mise en œuvre du plan de restructuration des services de l’agriculture et du développement rural ;

la promotion des systèmes financiers adaptés à la nature des activités du secteur ; l’expansion de l’infrastructure publique dans le but de viabiliser les sites de production ;

la relance du secteur agricole pour la promotion d’une agriculture vivrière, du type familial et industriel ;

l’appropriation du

développement local par les communautés de base.

Ces orientations sont en stimuler la production agricole par

l’instauration d’un régime douanier et fiscal particulier dans le but d’atteindre, entre autres, l’autosuffisance alimentaire;

relancer les exportations des produits agricoles afin de générer des ressources importantes pour les investissements;

promouvoir l’industrie locale de transformation des produits agricoles;

attirer de nouvelles technologies d’énergie renouvelable;

impliquer la province, l’entité territoriale décentralisée et l’exploitant agricole dans la promotion et la mise en œuvre du développement agricole.

des priorités par les différents pouvoirs qui se sont succédés…

Cette Note réalisée en 2009 a été suivie par un document de Stratégie sectorielle de l’agriculture et du développement rural (SSADR), formulé en mars 2010.

Les orientations stratégiques sont les suivantes :

une recherche agricole à grande échelle ;

la vulgarisation des innovations technologiques respectueuses de l’environnement ;

l’affectation des budgets adéquats dans le contexte de la décentralisation ;

la structuration et l’organisation du monde rural

cohérence avec le DSCRP (Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté). Dans le DSCRP 2 (qui porte sur la période 2011 – 2015), le gouvernement confirme ces orientations stratégiques et réaffirme sa vision pour relancer l’agriculture et assurer la sécurité alimentaire, qui consiste à redynamiser la structure productive du monde rural axée sur le développement d’une production agro-industrielle moderne et sur le renforcement des petits exploitants, tout en assurant la

(Suite en page 11)

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protection des ressources

naturelles du pays. des capacités à tous les niveaux des piliers

SP3 : développement de l’agriculture urbaine et

3. Programmes structurants Le DSCRP 2 mentionne aussi que dans le cadre de la mise en œuvre de la SSADR, le Gouvernement a adopté en mars 2011 le Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) pour faire face à la crise alimentaire. L’objectif poursuivi dans le cadre du PDDAA est de consacrer au moins 10% du budget national au secteur agricole et d’imprimer un taux de croissance à la production agricole d’au moins 6% par an sur la période 2011-2015. Le Gouvernement s’y est engagé à la signature de la Charte PDDAA.

Le PDDAA est fondé sur 4 piliers fondamentaux et 1 pilier transversal :

Pilier I : Accroître de façon durable les superficies cultivées et desservies par des systèmes fiables de maîtrise de l’eau ;

Pilier II : Améliorer les infrastructures rurales et les capacités commerciales d’accès au marché ; Pilier III : Augmenter l’approvisionnement en produits alimentaires et réduire la famine ; Pilier IV : Améliorer la recherche agronomique ainsi que l’adoption et la diffusion des technologies ; Pilier transversal : Bonne gouvernance et renforcement

fondamentaux tant au niveau national que provincial.

Le 17 mars 2011, la « Charte PDDAA » a été signée pour confirmer l’engagement de l’ensemble des acteurs au secteur de l’agriculture.

Dans le cadre du PDDAA, un Plan National d’Investissement Agricole (PNIA) a été élaboré en 2012 pour constituer le cadre d’intervention prioritaire du secteur. Etant donné les particularités provinciales de l’agriculture en RDC et le processus de décentralisation, ce sont des PPIA (Plans provinciaux d’investissement agricole) qui sont actuellement en cours d’élaboration.

Ces PPIA vont s’inspirer notamment du Programme national pour la Sécurité alimentaire (PNSA), qui a été formulé en 2010 avec l’appui de la FAO, après un long travail de terrain dans les différentes provinces. Le PNSA se décline en plusieurs sous- programmes : SP1 : intensification durable de la production des cultures vivrières SP2 : diversification des sources d’alimentation et de revenus

périurbaine SP4 : réduction des pertes et valorisation des produits agricoles

SP5 : gestion de la vulnérabilité alimentaire

SP6 : renforcement institutionnel.

4. Plans de Développement Agricole Provinciaux (PDAP) Avec l’appui de la BAD (Banque africaine de développement), une étude du secteur agricole a été réalisée pour élaborer un

plan directeur de

développement qui permette de relancer, sur une base durable, le secteur agricole congolais. L’ESA a débouché sur la confection de Plans de Développement Agricole Provinciaux (PDAP), reflétant ainsi l’esprit de la décentralisation qui laisse une large part des initiatives de développement aux provinces.

La plupart des PDAP ont été

finalisés en 2011

téléchargeable via les liens suivant: Bas-Congo, Bandundu, Equateur, Kasaï occidental, Kasaï oriental, Katanga, Kinshasa, Maniema

Source : La Voix du paysan congolais

Journée internationale de sol

L’appel à la conscience et au respect des textes des lois

La République démocratique du

Congo (DC) est victime d’une gestion peu soucieuse du foncier.

L’évolution la plus régressive de forêt impose de longs déplacements pour trouver des champs et génère des conflits au sein des villages et entre différentes communautés.

Cette situation est le résultat de non respect des lois

existantes, leur

méconnaissance tant par la population que par les agents chargés de les faire appliquer, la densité humaine et des pratiques agricoles traditionnelles non appropriées

et appauvrissant le sol. Ce qui amène les agriculteurs à se concentrer sur les autres terres encore disponibles.

Ainsi, l’assemblée générale des Nations Unies a adopté le 20 décembre 2013 la résolution qui proclame le 5 décembre

(Suite en page 12)

Cette affaire vous concerne !

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Journée mondiale des sols. La FOPAKKM visant à accroître la sensibilisation et la compréhension de l’importance des sols pour assurer la sécurité alimentaire, rappelle à cette occasion, six raisons pour lesquelles le sol est essentiel pour l'avenir durable de l’agriculture dans notre pays:

Conserver le sol par des pratiques agricoles appropriées constitue un intérêt majeur pour les agriculteurs familiaux.

3. Le sol est une ressource naturelle non renouvelable.

Sa perte n’est pas récupérable au cours d’une vie humaine.

Or, à l'échelle mondiale près d’un tiers des sols est déjà

contient plus d’organismes que de personnes sur la planète. Un quart de la diversité biologique de la planète se trouve dans le sol.

6. Investir dans la gestion durable du sol se justifie sur le plan économique et environnemental. La pression humaine sur les sols atteint 1. le sol support de la vie : Au

total, pour les sociétés humaines, le sol est source de vie. Par l’intermédiaire des plantes, des animaux, de l’eau, des minerais, le sol nourrit les hommes, leur santé et leurs activités en dépendent. Il est donc essentiel, pour tous, de savoir le connaître et de savoir l’utiliser.

dégradé. Il faut parfois des centaines, voire des milliers d’années pour former un centimètre de sol à partir de la roche-mère, mais ce centimètre de sol peut être érodé en une seule année.

4. Le sol peut atténuer le changement climatique. Le sol qui stocke plus du double

des limites critiques dans la plupart des régions du monde.

Trois grands principes sont à prendre en compte pour

une gestion durable des sols

1. Un travail du sol respectueux, qui améliore sa structure et permet le développement naturel de la microfaune et de la microflore dans les différentes strates.

2. Une gestion de la fertilité du sol fondée en priorité sur les éléments organiques

3. Une couverture végétale permanente du sol pour un maintien à long terme de la fertilité des sols cultivés.

Bien gérer le sol, c’est prolonger la vie ! Ir Landry Sakasaka 2. Le sol fondement de

l'agriculture familiale : sans le sol, l’agriculture familiale n’existerait pas, avec ses moyens limités l’agriculteur familiale ne s’aurait pratiqué la culture hors – sol.

de carbone organique terrestre que la végétation atténue le changement climatique par la séquestration du carbone.

5. Le sol est vivant. Une cuillère à soupe de sol sain

Distribué à des milliers de lecteurs et lu chaque mois, FOPAKKM-ECHOS

est le premier mensuel du Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe par sa

distribution et sa lecture.

Retrouvez en temps réel et gratuitement toute l’information agricole sur notre page facebook : articles, photos…

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PRIX DE QUELQUES PRODUITS AGRICOLES A KIKWIT-DECEMBRE 2016

PRODUITS UNITE PRIX

01 Chenilles Ekolo jaune 2.000 FC

02 Manioc Sac de 100 kg 28.000 FC

03 Maïs Sac de 100 kg

Ekolo jaune

60.000 FC 50 FC

04 Courge Ekolo jaune 1.200 FC

05 Niébé Ekolo jaune 1.200 FC

06 Soja Ekolo jaune 1.500 FC

07 Riz ordinaire Ekolo jaune 1.000 FC

08 Pomme de terre - -

09 Millet Ekolo jaune 500 FC

10 Wangila - -

11 Poisson frais Colis 2.000 à 5.000 FC

12 Poisson fumé Colis 2.000 FC

13 Viande/vache Kilo 8.000 FC

14 Viande/porc Kilo 7.000 FC

15 Poule sur pied Tête 3.000 à 8.000 FC

16 Huile de palme 25 litres Bouteille

13.500 FC 600 FC 17 Arachide Sac de

Ekolo jaune

45.000 FC 1.200 FC

18 Charbon Sac 10.000 FC

19 Champignon Ekolo jaune 2.800 FC

20 Banane Fruit 100 à 200 FC

21 Haricot Ekolo jaune 2.500FC

22 Poulet importé Poids 10 3.500 FC

23 Légume Botte 200 FC

24 Pondu Botte 100 à200 FC

25 Pili pili Verre 100 à 200 FC

26 Orange Fruit 50 à 200 FC

27 Avocat Fruit 200 à 500 FC

28 Papaye Fruit 200 à 500 FC

29 Mangue Fruit 50 à 200 FC

30 Oignon Bulbe 50 à 200 FC

31 Tomate fraiche Colis 100 à 200 FC

Références

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