PROGRAMME AFRICAIN DE LUTTE CONTRE L',ONCHOCERCOSE (APOC)
=+=*=*=f=f=
Rappoft de la mission effectuée en République Démocratique du Congo (RDC) en février et
mars 2005
Enquêtes RAPLOA/REA dans l'aire
géographique des projets TIDC des Uélés, de
l'Ubangui Nord et du Sankuru
=*=t=*=*=*=*=*=*=
Par
Dr S. Wanji, J. Médard Kankou
Conseillers Temporaires OMS/ APOC
Avril
2005I
2
SOMMAIRE
1. Objectifs
2. Organisation du travail
3. Formation des enquêteurs et recyclage des superviseurs : 4. Contenu de la formation
5. Résultats d'enquêtes d?pplication
6. Enquêtes dans l'aire du Projet TIDC Uélé
A) Situation géographique des zones de santé de Pawa et wamba : B) Résultats RAPLOA dans les zones de santé de Pawa et Wamba C) Résultats REA dans les zones de santé de Pawa et Wamba D) Commentaires des résultats d'enquêtes combinées RAPLOA/REA
E) Implications des résultats d'enquêtes combinées RAPLOA/REA sur le projet TIDC UéIé
7. Enquêtes dans l'aire du Projet TIDC Ubangui Nord
A) Situation géographique des zones de santé enquêtées B) RESULTATS :
a. Résultats RAPLOA :
b.
Résultats REA :c. Superpositions des données RAPLOA avec les données REA
C) Commentaires des résultats d'enquêtes combinées RAPLOA/REA a. RAPLOA et loase
b. REA et onchocercose
D) Implications des résultats des enquêtes combinées RAPLOA/REA sur le projet TIDC Ubangui Nord
Poges 4 4
5 5 B
9 9 9 11 11 L2
13 13 L4 14 16 L7
L7 77 1B
1B
J
B. Enquêtes dans l'aire du Projet TIDC Sankuru
A) Description géographique des zones de santé enquêtées
B) Résultats RAPLOA :
a) Bases socioculturelles de l'enquête :
b) prévalences de la loase dans les différentes zones de santé enquêtées
20
20
2L
2t 2t
C) Résultats REA et Onchocercose 23
D) Commentaires des résultats d'enquêtes combinées RAPLOA/ REA 24
E) Implications des résultats des deux enquêtes sur le projet TIDC Sankuru 25
Remerciement 27
Annexes : Liste des Personnes formées pour le RAPLOA et le REA dans les trois
sites
28d'enquêtes
4
1.
Obiectifs:
Cette
missionavait pour
principalobjectif de
coordonner l'exécution des enquêtes RAPLOA/ REA dans l'aire géographique des projets TIDC du Sankuru, de l'Ubangui Nord et des Uélés en République Démocratique du Congo (RDC)'2.
Oroanisation
dutravail
Au
lendemainde
notre arrivéeà
Kinshasa(le
10/02105), nous avonseu
des entretiens avec l'administrateurde la
Représentationde
I'OMSen
RDC. Cetentretien très fructueux
a
permis le déblocage des fonds alloués aux différents projets pour les enquêtes RAPLOA/ REA. Le même jour, nous avons été reçu par le Ministre de la Santé Publique que nous avons briefé surlbbjet
de la mission.Le jour suivant (1U03/05), nous avons planifié le programme d'intervention dans les
trois
sitesdu projet en
tenant compte des possibilités des volsvers
les différentes destinations.Programme
d'intervention
dans lesprojets
TIDC ciblesd'enquêtes'
Le l2lO2lO5 : départ de Kinshasa pour Kisangani (2 nuits à Kisangani).
Le t4102105 : départ de Kisangani pour Isiro (Uélé).
Du
14au
17102105: séance de travail, formation théoriqueet
pratique sur leterrain dans 2 villages.
Le 77102105 : retour sur Kinshasa.
Le 79102105 : départ de Kinshasa pour Gbadolite (Ubangui Nord).
Du
19au
26102105:
séance de travail, formation théoriqueet
pratiquesur
le terrain dans 4 villages.5
Le 26102105 : retour sur Kinshasa.
Le27102105 : départ de Kinshasa pour Lodja (Sankuru).
Du27l02au03103105: séance de travail, formation théorique et pratique sur le
terrain dans 3 villages.
Le 03/03/05 : retour sur Kinshasa
Le 04103105 : rédaction du rapport préliminaire.
Du 05 au
06/03/05: retour des
Conseillers temporairesdans leurs
paysrespectifs.
3. Formation
desenquêteurs et
recvclaqe dessuperviseurs
Dans chaque
site détude,
nous avionspour
devoir principal,de former
leséquipes d'enquête
et les
mettreau travail.
Les enquêteursétaient
recrutés généralement parmi le personnel d'appui au projet TIDCet
des zones de santé (notamment le médecin chef de zone et son superviseur).Les enquêtes devraient être supervisées sur le terrain par
un
représentant du PNLOet le
Coordinateurdu
Projet TIDC. Notons ici que les représentants du PNLOet les
Coordinateursdes
projets avaientune
bonne connaissance des enquêtes RAPLOA/ REA,soit
parce qu'ilsont eu à
pafticiper aux travaux de validationde
RAPLOAen
RDC,ou
parcequ'ils ont pris part aux
enquêtes combinées RAPLOA/ REA dans le Bas- Congo.4.
Contenu de !aformation
Les séances
de
formation dans chaquesite
avaienttrois
volets: un
voletthéorique, un volet pratique et une séance de mise au
point
ou débriefing.6
Contenu de la
formation
Le 1"' jour était consacré au transfert des connaissances théoriques
Exemple d'un ordre du jour de la séance de formation
1.
Mot de bienvenu du chef de projet TIDC ;2.
Formation sur le RAPLOA :a.
Historique ;b.
Structure de la méthodologie ;c.
Exécution ;d.
Utilisation des instruments dênquête3.
Formation sur le REA :a.
Historique ;b.
Structure de la méthodologie ;c.
Exécution ;d.
Utilisation de l'instrument d'enquête.4.
Pourquoi combiner RAPLOA et REA ?5.
Sélection des communautésà
enquêter dansles
différentes zones de santé en tenant compte de la couverture spatiale de l'airedu
projet, de l'hydrographie,du
poids démographiquedes
villages/ communautés à enquêter, de la couvefture végétale (forêt, transition, savane).6.
Constitution déquipes d'enquête(2
enquêteurs pour RAPLOAet 1
pourREA) avec désignation
du chef
déquipeet
termesde
référence pour chaque chef déquipe.7.
Affectation des communautés à enquêter aux équipeset
chronogramme d'activités.B.
Affectation des moyens logistiques aux équipes d'enquêtes.l
La
2è"
journée de la formation était consacrée à la descente sur le terrain dans2 ou 4
communautés choisies pourla
séancede
démonstrationde
l'enquêtecombinée.
Au
coursde cette
séance, les enquêteurs RAPLOAet
REA travaillaient sous l'observation directe des superviseurset
conseillers temporaires, corrigeant les moindres déviations ou erreurs constatées. Les enquêteurs étaient aussi briefés sur le prélèvement des coordonnées géographiques à l?ide des GPS.La 3è'u journée de la formation était consacrée au débriefing, Au cours de cette séance,
les
enquêteurset
superviseurs passaienten revue les
différentes difficultés observées. voici un ordre du jourÿpe
d'une séance de débriefing.Contenu
d'une
séance dedébriefing
:1.
Feed back des enquêteurs RAPLOA (parole à chaque enquêteur).2.
Commentaires des facilitateurs/ superviseurs.3.
Feed back des enquêteurs REA.4.
Commentaires des facilitateurs/ superviseurs.5.
Dépouillementdes données
RAPLOA/REA et
commentaires des facilitateurs sur la qualité du dépouillement réalisé.6.
Commentaire succinct sur les résultats sortis des enquêtes d'application.7.
Les enjeux des enquêtes combinées RAPLOA/ REA pour le projet TIDC.B.
Mot de la fin du Coordinateur du projet TIDC.9.
Clôture de l'atelier.8
5.
Résultats d'enquêtes d'application
:Tableau 1 :
Résultats d'enquêtes d'application RAPLOA/REAdans les
sites étudiés d'enquêtes.Ces résultats bien que de petite poftée, montrent une présence
de
la loase et une faible présencede
l'onchocercose dans les villagestest
des Uéléset
de l'Ubangui Nord situés respectivement dans les zonesde forêt et de
transitionforêt/
savane. On note aussi l2bsencede la
loase dans les villages testde
lasavane
de
Lodja (Sankuru) avecune
présencede
lbnchocercosequi
semble circonscrite le long de la rivière Lubefu.Projet TIDC
Zone bio- écologique
Zone de
santé Villages Lat Long
RAPLOA
(ÿo)
REA
(ÿo)
UéIé l-oret Pawa
Yanqambi 2.3725 27.62t944 67,5 13,3
Bambitii 2.375 27.637388 66,3 6,7
Ubangui Nord
Savane
Gbadolite
Kawadje 4"04',23.1 20.47',62 15 3 3
Transition Mbanza Badja 4"70',75 20"51',31 47,5 4
Bakpa 4.07',32.5 20"49',26 46,4 72
Gobele 4.10'03 20"50'57 42,5 13,3
Sankuru Savane Lodja
Shapembe 3.32',8.5 23"37',47 6,2 10
Londa 3"30',24.8 23"33',52 0 10
Fin de Terme 3"33',26 23"34',3.8 5 34
9
6.
Enquêtes dansl'aire du proiet
TIDC Uélé :Les enquêtes RAPLOA/REA se sont déroulées dans les zones de santé de pawa et de Wamba
A) situation géographique
des zones desanté
de pawaet wamba
:La zone
de
santéde
Pawa est située dansla
régionde
plateau (plateau del'Ituri).
Plusieurs rivières prennent leurs sources dans cette région. Les rivières les plus importantes sont Nepoko et son principal affluent le Maika. Ces rivièresoffrent des bonnes conditions pour re
déveroppementde vecteurs
de lbnchocercoseà
causedu
rerief assez accidenté. La végétationest du ÿpe
forestier
;
cependant,à
causede
la fertilitédu
sol, de grandes plantations de caféiers avaient été créées dans la région.on
pouvait trouver dans la région des plantationsd'une
superficie dépassant650 hectares.
L,existencede
ces plantations a conduit probablementà
la dégradation de la forêt.La zone de santé de Wamba est aussi située dans une grande région forestière, avec cependant moins de dégradation. Les principales rivières ici sont
:
Nepoko, Wamba et Obe.B)
Résultats
RApLOA:Bases socioculturelles
dephénomène de
ver
del,æit
:!'enquêtes : noms locaux
auLe
tableau ci-dessous montreles
noms locaux attribuésau
phénomène de migration sous conjonctivalede ver
adultesde L. loa
d'aprèsles
différents groupes ethniques rencontrés dans les zones de santé de pawaet
wamba.a
10
Tableau 2 :
Noms locauxdu
phénomènede
versde l'æil
selon les groupes ethniques rencontrés dans les zones de santé de pawa et wambaComme nous pouvons le constater, le
phénomènede migration
sous conjonctivale de vers adultes de L. loa est bien connu des groupes ethniques de Pawaet
wamba, puisqu'ils ont des noms descriptifs pour cela.Prévalence
de la loase d'après RApLoA dans
teszones de santé
de Pawaet
Wambaa
o
Zone desanté
de pAWA(voir tableau 3)
=
Les prévalences
de la
loase d'après RApLoA varientde (43-
51,89o/o) dans levillage
de
Bavabokiabone, situé dans rhirede
santéde obongoni à
(7L,25-B7o/o) dans le village de Mayngey dans l?ire de santé de Nagwa.
o
WAMBA(voir tableau
4)Dhprès les enquêtes RAPLOA,
les
prévalencesde la
loase varientde
(37,5- 47,25o/o) dans le village de Embanzani, situé dans l'aire de santé d Asamboa à(71.8-74o/o) dans le village de Bovatoku dans l'aire de santé de yamo.
Zones de
santé
Groupeethnique
Nom local de
ver
de l'æil Signification
PAWA
BUDU Opeyo
Mupiyo
Serpent de lbeil Serpent de lbeil
NGBETU Neeso Serpent de lbeil
YOGO KpuluNa Djiila Serpent de lbeil
LIKA Mulioli Serpent de l'æil
WAMBA BUDU
Opeyo Mupiyo
Serpent de lbeil Serpent de l'oeil
l1
C)
Résultats
REA dans les zones de santé de pawaet Wamba
:.
Zone de santé de PAWA(voir tableau 3)
:sur
les57
communautés enquêtées, 43,9o/o (251s7)ont
montré destaux
de prévalencede
lbnchocercose allantde 20 à
39o/o (mésoendémiques), L7,5o/o(10157) d'entre elles avaient des taux de prévalence >- 4Oo/o (hyperendémiques)
et
43,9o/o (25) étaient hypoendémiques, c'està
dire avec des taux inférieurs à 20o/o.On note
cependantune forte
endémicitéde
l'onchocercosedans
lesvillages situés
à
proximitéde
grands cours d'eauet
une réductiondu
niveau d'endémicitéau fur et à
mesureque l'on
séloignede
grands coursdêau
àcourant rapide.
.
Zone desanté
de WAMB A(voir tableau 4)
:sur les 33 communautés enquêtées, 60/o (2133) étaient hypoendémiques, 45,5o/o
(15/33) mésoendémiques
et
48,5o/o (16i33) hyperendémiques. une fois de plus, on note que la forte endémicité de lbnchocercose est associée aux villages situés à proximité de grands cours dêau.D)
commentaires
desrésultats d'enquêtes
combinées RApLoA/REA :La loase est très répandue dans les zones de santé de Pawa et Wamba avec des
fortes prévalences dans de nombreuses communautés. Bien que lbnchocercose soit endémique dans les deux zones de santé, sa distribution semble hétérogène, avec des niveaux d'endémicité variant d'une localité
à
une autre. Ce sont les villages de première ligne qui montrent les niveaux d'endémicité les plus élevés.Par contre, les villages très éloignés de grands cours d'eau ont des prévalences faibles de l'onchocercose, c'est ce qui explique
quâ
pawa il y ait une proportion importante (43,9o/o) de communautés hypoendémiques. Notons cependant, QU€dans ces deux zones
de
santé,il n'y a
pasde
vastes étendues exemptes de l'onchocercose.l2
E)
Implications
desrésultats d'enquêtes
combinées RAPLOA/REAsur
leprojet
TIDC Uélé :Lorsque
lbn
superpose les résultats d'enquête RAPLOAet
REA, forceest
de constaterla
co-endémicitéde
l'onchocercoseet de la
loaseà de
nombreux endroits dans les deux zones de santéde
Pawaet
de Wamba. Pour ces deux zones de santé,il
faudra appliquerla
stratégie MEC/TCC pour le traitement à l'ivermectinede
l'onchocercose.Il est foftement
recommandéque
cestraitements SeS déroulent
en
saison sèche,vu le
degré d'enclavement des communautés dans ces zones de santé.13
7.
Enquêtes dansl'aire du Proiet
TIDC Ubanqui NordA) Situation géographique
des zones de santéenquêtées
:Les villages enquêtés
au Nord
Ubanguiétaient
regroupés danstrois
faciès bioécologiques: forêt,
savaneet
transitionforêt-
savane(cf.
tableau5)
ci- dessous. La grande rivière Ubangui traverse plusieurs zones de santé enquêtées.Tableau 5 :
Répartition des communautés enquêtées dans les différents faciès épidémiologiques de l?ire géographique du projet TIDC d'Ubangui Nord.NO ZONE DE
SANTE
ZONE
BIOECOLOGIQUE Nbre total village/
Zone de Santé (1.471=bl
Nbre de villages enquêtés par Zone de santé (196=c)
1
ABUZI
FORET
53 10
2
WAP!NDA
54I
3
WASOLO
75 74
YAKOMA 49
125
BUSINGA
163 28TOTAL 394
(28o/ode
b)63(32% de c)
6
LOKO TRANS!TION
FORET- SAVANE
174
24
7
MOBAYI
MB 10614
TOTAL 280 (20% de
b)38 (19% de c)
8GBADOL!TE
SAVANE
62 8
I BOSOBOLO 215 28
10 BI LI 196
25
11
KARAWA 270
34TOTAL 743 (50% de
b)95 (48% de c)
t4
B) RESULTATS :
a.
Résultats
RAPLOA:.
Basessocioculturelles
del'enquête
:Le
tableau ci-dessous montreles
noms locaux attribuésau
phénomène demigration sous conjonctivale
de
versadultes de L. loa
d'après les différents groupes ethniquesdu
Districtdu
Nord Ubangui. Ce tableau montreque
cephénomène
est
bien connude tous les
grands groupes ethniquesdu
Nord Ubangui et que les noms donnés au phénomène sont descriptifs.Tableau 6 :
Noms locauxdu
phénomènede ver de l'æil
selon les groupes ethniques rencontrés dans le Nord UbanguiGROUPE ETHNIQUE NOM LOCAL TRADUCT!ON
FULU KPAI.A MONO NGBAKA NGOMBE GBAZILI MBANZA NGWANDI
TOGBO GOBU I.ANGBASE
crzô
KPAKABETE
IGLILI KALILI SONGAPE
GWALI MOTULI MBAU LILI/BABA SONGAPELE TILE LAME
'TOLI ANGOCHO ANGOCHO AJE LALA/ANGOCHO
NIYE NIYE
Ver de terre dans l'æil Ver de terre dans l'æil
Ver de terre migrant dans l'ceil
Ver de terre dans l'æil Ver de terre dans l'æil
Ver de terre dans l'æil Ver migrant dans l'æil Ver migrant dans l'æil Ver de terre dans l'æil Ver de terre migrant dans I'ceil
Ver de terre dans I'ceil
a
l5
Prévalence de la loase dans les différentes zones de santé et
zones
bioécologiques du
Nord Ubangui(Voir tableau
7)On
note
dans le tableau7,
une prévalence hétérogènede la
loase dans les zonesde
santé de ABUZI, WAPINDA, WASOLOet
YAKOMA avec destaux
de prévalence variables allant de 6,3 à 62,50/o.Sur les 63 Villages/communautés enquêtés dans cette zone forestière, 23,8o/o
(15/63) ont des taux de prévalence supérieurs à 40o/o
;
42,9o/o de communautés (27163) ontun
pourcentage RAPLOA au dessus de 20 ÿo mais inférieurs à 40o/o et 33olo (21 communautés) essentiellement dans la ZS de YAKOMA, ont des tauxde
prévalence inférieurs à 20 o/o.Sur les 38 villages enquêtés situés dans la zone bioécologique de transition forêt savane,
on
notedes
prévalences> à
40o/o dans2!
communautés (55,3olo)plus
précisémentdans la zone de Santé de LoKo et des
prévalences intermédiaires entre20
-39 o/o dans 13 villages (34,2o/o).4 villages (10,5olo) ont enregistrésdes
prévalences RAPLOA en dessousde
20olo.On note
uneforte
prévalence dans les zonesde
santéde
KARAWAet
uneprévalence intermédiaire
dans les
zonesde santé de BILI, BoSoBoLo
etGBADOLITE.
sur les 95
communautés enquêtéesdans cette zone
bioécologique, 39communautés (41,7o/o)
ont
enregistrésdes
prévalence RAPLOA au dessus de40o/o, 36
communautés (37,9o/o)ont
enregistré des prévalences RAPLOA au dessusde
20o/o mais inférieuresà
40o/o;et
20 communautéssoit
27,1o/o ont enregistrés des prévalences en dessous de 20o/o.t6
b. Résultats
REA:Prévalence
REAdans les différentes zones de santé et bioécologiques
del'Ubangui
Nord(voir tableau 7)
Le tableau
7
montre des prévalences de lbnchocercose supérieures ou égales à20o/o
dans toutes les
zones forestières. Plusieurs villagesont des taux
deprévalence au dessus de 40o/o dans les zones de santé de BUSINGA, WAPINDA et WASOLO.
Sur les 63 villages enquêtés en zone forestière, 54 (85,7o/o) ont
des
prévalences d'au moins 20o/oet9
(74,3o/o) ont des prévalences<
20 o/o.Nous notons des moyennes
de
prévalencesd?u
moins20%
dans toutes les zones desanté
situées en région de transition forêt- savane.Sur les
38
villages enquêtés, 27 (7L,to/o)ont
des prévalences nodulaires dhu moins 20o/o.Sur les 95
villages enquêtésdans la
savane,45
(47,4o/o)présentent
des prévalences d'au moins 20 o/o; seules les zones de santé de BILIet
BOSOBOLO ont des prévalences moyennes de moins de 20o/o.17
c.
superpositions
des données RApLoA avec les données REA :En superposant les données RApLoA à ceux de REA, il se dégage
trois
profils :une
endémicité faible
de !,Onchocercose :Cette situation est observée dans certaines zones de santé de la savane où nous
notons dans de
nombreuses communautésdes
prévalencesde la
loase supérieures à 20 o/o couplées à celles de lbnchocercose en dessou s de 20 o/o.cette situation est observée dans les zones de santé de
BosoBolo
et KARAWA.couplée à une
endémicité forte ou intermédiaire
dela
toase :Cette situation est
observéedans les
zonesde
santéde forêt et de
laforêt/savane où nous notons dans de nombreuses communautés des prévalences de lbnchocercose > à 20 o/o couplées à des prévalences de la loase
>
40 o/o.cêst
le cas des zones de santé de ABUZI, WAPINDA, wASoLo, BUSINGA, LoKoet
MOBAYI MBONGO. Les zones de santéde
BILIet
de GBADOLITEont
des situations similaires.couplée à une
endémicité faible
de la toase :Cette situation
est
observéeen
régionde forêt
dansla
zonede
santé de YAKOMA où les prévalences de lOnchocercose sont>
30%et
celles de la loase<
20o/o.c) commentaires
desrésurtats d'enquêtes
combinées RApLoA/REA :a. RAPLOA
et
Loase :A travers cette étude, nous notons une endémicité hétérogène de la loase dans les ZS de la savane et de transition forêt /savane avec les niveaux dêndémicité
l8
variables d'une communauté à une autre. Cette situation se retrouve dans les ZS
de Loko, Karawa, Bili Bosobolo et Gbadolite.
En Zone de Foret, l'endémicité est
fofte
dans la plupart de ZS, Abuzi, wasolo, Wapinda et Businga mais très faible dans la ZS de yakoma.b. REA
et
Onchocercose :Létude montre une
présencede
lbnchocercosedans
l'ensembledu
NordUbangui. Cette présence est assez hétérogène et est liée à un important réseau hydrographique dans cette partie du pays.
Les
principauxgrands cours dêaux qui
conditionnentla répartition
de l'Onchocercose dans le Nord Ubangui sont :'/
L'ubanguiet
son affluent uéléqui
arrosent les ZS de wapinda, wasolo, Yakoma, Gbadolite Mobayi Mbongo, Bili et Bosobolo./
La Mongalaet
ses affluents (Ligbalaet
Lokame) qui arrosent les ZS de Wapinda, Abuzi et Businga/
La rivière Loko arrosant les ZS de Loko et Businga.L'Onchocercose semble être à de faibles prévalences dans les régions éloignées ou sans cours dêaux important, cêst le cas de ZS de Karawa et Bosobolo.
D) Implications de Ia superposition de différents résultats des deux enquêtes sur
leprojet
TIDC :Au regard des résultats obtenus, des conduites ci-après sont recommandées
'/
Dans les ZS oùon
note un niveau d'endémicitéfort ou
intermédiaire de l'Onchocercose couplé à une endémicité forte ou intermédiaire de la loase,le TIDC doit être exécuté selon les recommandations contenues dans le guide MEC/TCC. Ces Zone des santés sont :
t9
Abuzi, Businga, wapinda Yakoma (région forestière) ;
Loko et Mobayi Mbongo (régions intermédiaire ou forêt /savane) ; Bili et Gbadolite (région de savane).
./
Dansles
ZSde
santéde
Karawaet
Bosobolooù on note une
forteprésence
de la
loase (Karawa)et
intermédiaire (Bosobolo) mais dans lesquellesles
prévalencesde
lOnchocercose sonten
dessousde
20o/omais > à 70o/o, deux approches peuvent être adoptées :
.
Appliquer le TIDC dans les communautésoù
les prévalences de l'Onchocercose sont>
20o/o d'après le guide de MEC/TCC ;.
Appliquerle
traitement clinique (individuel) dansles
structures sanitairespour les cas
isolésde
lOnchocercosequ'on
pourra diagnostiquer dans les villages hypo- endémiques.20
8.
Enquêtes dansl'aire du Projet
TIDC SankuruA) Description géographique
deI'aire du projet
:Le Sankuru est un district administratif situé au cæur de la RDC dans la province
du
Kasaï Oriental.Il est limité au nord par les
provincesde
l'Equateur et Orientale, à l'est par la Province du Maniema, au sud par les districts de Kabindaet Tshilenge et à lbuest par la province du Kasaï Occidental.
Il
sétend entre 2 et 5 degrés de latitude sud, 22 et 25 degrés de Longitude Estet comprend six territoires, a savoir
:
KATAKO KOMBE, KOLE, LODJA, LOMELA, LUBEFUet
LUSAMBO.La végétation
y
est principalement répartie en deuxÿpes :
dans le centreet
lesud
on
retrouve la savane tandis quele
nord est forestier. La transitionde
lasavane à la forêt se fait ici de manière brute bien qu'en certaines zones on peut obseruer des forêts galeries.
Il
existe également dansle
nord un aspect particulier constituéde
poches de savane qui se retrouve dans le bloc forestier.Du point de vue
sanitaire,le district
médicaldu
Sankuru s'étendsur
unesuperficie
de
114.331Km2 et
comprendune
populationtotale
estimée à1.267.967 habitants (Recensement sanitaire organisé
par
l'inspection médicale du district en février 2004). Cette population est répaftiesur
16 zones de santéà
savoir:
TSHUMBE, DIKUNGU, KATAKO, KOLE, LODJA, VANGAKETE, OTOTO,OMEND]ADI, DJALONDJEKA, BENA DIBELE, LOMELA, LUSAMBO, MINGA, TSHUDI LOTO WEMBO-NYAMA ET PANIA
Les enquêtes RAPLOAi REA
ont
concerné uniquement les zonesde
santé qui n'avaient pas encore distribué le Mectizan.Il
s'agit des zones de santé de Lodja, Djalondjeka, Katakokombe, Tshudi, Lomela, Omendjadi, Kole et de Benadibele.2t
B) Résultats
RAPLOA :a)
Basessocioculturelles
del'enquête
:Tableau 8 :
Noms locaux du phénomène de ver de l'æil d?près les différents groupes ethniques de SankuruD?près
le
tableau ci-dessus,on
note quele
grand groupe ethniquede
cette province (Tetela) utilise une diversité de noms pour le phénomène de migration sous conjonctivale de ver de lbeil. En effet, plusieurs fois au cours des interviews communautaires,on a
constatéqu'il était difficile pour les
interviewés de s'accorder sur un terme unique.b) Prévalences de la Ioase dans les différentes zones de santé
deSankuru (cf. tableau 9)
:Le tableau 9 donne les prévalences de la loase dans les communautés enquêtées par zones bioécologiques et zone de santé.
Groupe ethnique Nom local Signification
DJONGA OSOHO LO DISHO Ver de I'oeil
TETELA
SHOSHO LONSO, OSOHO LONSO, SHOHO YA NSO, SHOHOSHO YA WASHO, SHOHO YA LO NSO, SHOHO YA NSOO, SHO YA NSOO, SHOHOSOSHO YA WASHO, OSOHO
WA NSOO, OSOHO WA WASHO Ver de I'oeil
ONKUTSHU ISHOWO Ver de I'oeil
LOMONGO KHUM'OKONDA Ver de I'oeil
UNKUTSHU ISHOHO L'ISO Ver de I'oeil
LOMPAMBE ISHOO L'ISHO Ver de I'oeil
IKELA
BOSOPI ONDA LISO, ISOSOPI ANDA INSO, ISOSOPI ANDAISO
Ver de l'oeil
KUTSHU ESOWO LA NSO Ver de I'oeil
BASAMBALA SHOHO YA LO NSO Vers de l'oeil
22
forêt- savane, sur 17 communautés enquêtées,29,4o/o (5117) ont des taux de prévalence au dessus de 4oo/o. 23,5o/o (41L7) ont des indices RAPLOA entre 20 et 39o/o;47,1o/o (8117) avec des indices inférieurs à 20o/o et 23,5o/o (4117) ont des prévalences nulles.
12 communautés enquêtées, 1 seule (8,3olo) a montré une prévalence au dessus de40o/o et une autre avait un taux entre 20 et 39o/o.83,3o/o
(10112)
avaient des
indices inférieursà
2Oo/o. 58,3o/o(7lt})
de communautés avaient des taux de prévalence inférieurs à 20olo et25o/o (3112) avec des prévalences nulles.communautés couvertes, aucune n'a franchit le seuil de prévalence de 40o/o. 44,4o/o (BlL2) ont des indices RApLoA autour ou en dessous de 20o/o. 55,60/o (10/18) ont des prévalences nulles.
communautés enquêtées, aucune
nh
enregistréune
prévalence au dessus de 20o/o.poches de savane, sur 19 communautés enquêtées, aucune
nh
eu de prévalencede la
loase supérieureou égale à
100/o.La
grandeprévalence observée a été de 5ol0.
-/
Dans la zone desanté de Lomela (située en zone de
forêt),
presque toutes les communautésont
enregistré des prévalences nullesde
la23
loase
à
l'exception d'une seule communauté, Mongo Malandaoù
la prévalence ajustée était de !,27o/o.nombreuses poches
de
savane),le
plus grand indice RApLoAa
été observé dans une seule communauté avec 7,5o/o (pourcentage ajusté de 7l,25o/o)seule communauté
sur
14 enquêtées (7,!o/o)a
montréun taux
de prévalence de la loase supérieure à 20o/o (2}o/o).C)
Résultats
REAet
Onchocercose :savane). Dans cette zone, 2
communautés seulementsur
L7enquêtées
(11,8%) ont des indices
kystiquesentre 20 et
39o/o(mésoendémiques).
savane)
: 4
communautéssur t2 enquêtées (33,3o/o)
sont mésoendémiques, cêst à dire avec des indices kystiques compris entre 20 et 39o/o. Dans les autres, lbnchocercose est hypoendémique.presque toutes les communautés enquêtées sont hypoendémiques en
dehors d'une seule (Longia) qui est
mésoendémiqueavec
une prévalence nodulaire de 26,70/o.24
(7116) de
communautés enquêtéesont montré des
prévalencesnodulaires allant de 20 à 39o/o, donc
mésoendémiques de l'onchocercose. Danstoutes les autres,
aucune communauté n'a enregistré une prévalence au dessus de 20o/o.savane)
: sur 19
communautés enquêtées,2
(10,2o/o) seulement étaient mésoendémiques d'onchocercose.nombreuses poches de savane),
6
communautés sur 13 (4ï,2o/o) ont présenté des taux de prévalence supérieurs à 4Oo/o,il
s'agit donc des communautés hyperendémiques. 23,Lo/o(3/13) de
communautés étaient mésoendémiques.communautés enquêtées, aucune
n?
franchit le seuil de prévalence de20o/o.
communauté
sur t4
enquêtées (7,Lo/o)a montré un taux
de prévalence de lbnchocercose supérieur à 4Oo/o.6 d'entre elles (42,9o/oO avaient des taux au dessus de 20o/o.D)
commentaires
desrésultats d'enquêtes combinées RApLoA/
REA :Le constat général est que,
à
l'exception de la zone de santé de Katako Kombéet de
DjaloNdjeka, qui
montrent des communautés avecdes
prévalences25
RAPLOA
au
dessusde
40o/o (5117 pour Katako Kombéet et lll2
pour DjaloNdjeka), toutes les autres zones de santé ont des prévalences de la loase faibles.
Un autre fait remarquable est le fait que de nombreuses communautés réparties dans toutes les zones
de
santé enquêtéesont
des prévalences nulles pour la loase. Cêst le cas de toutes les communautés de la zone de santé de Lomela.En ce qui concerne le REA, la zone de santé de Bena Dibelé est celle qui montre une forte endémicité de lbnchocercose avec des taux de prévalence au dessus de 40o/o dans plusieurs communautés (6i 13).
Notons ici que la rivière Lubefu
passepar Bena
Dibeléet
semble êtreresponsable
de
l'endémicité circonscritede
lbnchocercose. Eneffet,
partoutailleurs, à l'exception des zones de santé de Bena Dibelé, Tshudi
Loto, et
Djalo Ndjeka, l'endémicité de lbnchocercose est assez faible.E) Implications de la superposition de différents résultats des deux enquêtes sur le projet
TIDCSankuru
:Zone de santé
de
Katako Kombé:
globalement,la
loase est endémique ici,du
moins dans une partiede la
zonede
santé. Lbnchocercose est aussi présente mais de faible endémicité. Cela suppose que le traitement par l'ivermectine pourrait être organisé à partir des structures sanitaires.a
a Zone de santé de Djalo Ndjeka
I
une seule communauté a enregistré une prévalencede la
loase supérieureà
40o/o alorsque la
prévalence de l'onchocercose est supérieureà
20o/o dans4
communautéssur
12. Cecimontre une présence assez circonscrite de lbnchocercose dans la zone de santé. Le TIDC pourrait
y être
organiséen
s'appuyantsur la
stratégie MEC/TCC pour la gestion des effets secondaires éventuels.a a
a
O
a
26
Dans la zone de santé de Omendjadi : aucune communauté n'a enregistré
un taux de
prévalencede la
loase supérieurau
seuilde
40o/o. Pour lbnchocercose, une seule communautéà
un indice kystique supérieur à20o/o. Globalement, lbnchocercose est hypoendémique
et
l'endémicité dela
loaseest y
faible. Un traitement cliniquepar
l'ivermectiney
semble indiqué.Zone
de
santéde
Lodja:
lbnchocercoseest
bien présente dans cette zone de santé, par contre, le niveau d'endémicité de laloase y
est trèsfaible.
Le TIDCpeut
doncy être
organisé sansgrand
risque d'effets secondaires graves (ESG).Zone
de
santéde
Kolé: le
niveau d'endémicitéde
l'onchocercose est faible, 2 communautés seulement sur 19 enquêtées ont des prévalences comprises entre 20et
39o/o. Le niveau d'endémicité de la loase est aussibien faible, aucune communauté
n?
atteint 5olode
prévalence réelle de l'histoire de ver de l,æil. un traitement par l'ivermectine à base clinique y semble indiqué.Zone de santé de Bena Dibelé
:
lbnchocercosea
un niveau dêndémicité assez élevé;
par contre,le
niveau d'endémicitéde la
loasey est
très faible. Le TIDC peut y être organisé sans grand risque d'ESG.Zone de santé
de
Lomela:
le niveau d'endémicité de l'onchocercose est faible. Aucune communauté n'a atteint le seuil de prévalence de 2oo/o. Laloase
y
semble absente(toutes les
communautés enquêtéesont
des prévalences RAPLOA nulles). Le traitement passifde
l'onchocercose par l'ivermectine basé sur les formations sanitaires y semble approprié.a
27
Zone de santé de Tshudi Loto
:
le niveau d'endémicité de lbnchocercose est assez élevé, 50o/ode
communautésont
une prévalenced'au
moins 20o/o. Par contre, le niveau dêndémicité de la loase est faible. Le TIDC y semble souhaitable et pourrait y être exécuté sans grand risque d'ESG.Remerciement
Nous tenons
à
remercierle
Directeuret le
managementde IîPOC
pour avoir financéet facilité la
réalisationde ce travail.
Nous remercionsaussi
les représentations OMSdu
Cameroun,de la
R.D du Congo,de la
république du Congo ainsi que le ministère de la santé publique de la RDC pour leur appui.28
Annexes
Liste des Personnes
formées pour
le RAPLOAet
le REA dans lestrois
sitesd'enquêtes
I.
Projet TIDC Uéléx
: SuperviseurII.
Projet TIDC SankuruN Noms et prénoms Fonctions
1 Dr AKOTSHI DOWO Floribeft Directeur Adioint du PNLO
(*)
2 Dr José Lolekoleko Olonqo Médecin Chef de Zone de Santé (ZS) Wamba 3 Dr Francis Baelongandi Chef
dîntenne
TIDC d'ISIRO4 Dr Florimond Mbikale Médecin Chef de ZS de PAWA 5 Mr Bocthaka Lifafu Chef de
4'"'"
Bureau Kisanqani 6 Dr Mandana Norbert Médecin Chef de District des Uélés 7 Dr Tepaqe Floribert Coordinateur du Proiet TIDC Uélé (x)B Mme Cherisi Chantal Assistante Administrative
/
Projet TIDC UéléN Noms et prénoms Fonctions
1 Dr Mbele Donat Médecin Chef de ZS de Kolé 2 Lok Laurent Infirmier superviseur (I.S)
3 Okitalodi LOhose I.S
4 Okonda-wbko I.S
5 Dr Musindo Prodris Médecin Chef de ZS de Djalo
6 Djambali André I.S
7 Lohalok René I.S
B Dr Onamela Pierre Médecin Chef de ZS
9 Otambo J.P I.S
10 Fama Aboka Armand I.S
11 Lomasa Jules I.S
T2 Omanga Alain I.S
13 Okobo Daniel I.S
74 Dr tepiana L Médecin Chef de ZS 15 Kandolo Kat. Gabriel I.S
16 Dr LoKa Wanga Adrien Coordinateur du Projet TIDC (x)
t7
Dr Kikaya Virgile Superviseur au PNLO/ Kinshasa (x)29
III.
Projet TIDC Ubangui NordN Noms et prénoms Fonctions
1 Dr Sanqba Danvene Médecin Chef de ZS de Bili 2 Dr Nqwesya Ernest Médecin Chef de ZS
dîbuzi
3 Dr Libors Zephy Médecin Chef de ZS de Wapolo 4 Dr Mbalabolo Hyacinthe Médecin Chef de ZS de Yakoma 5 Dr Mada Marius Médecin Chef de ZS de Businqa 6 Dr Mabosso- Botembe Médecin Chef de ZS de Bosobole 7 Yangbe J.robeft Infirmier Superviseur (IS) de Wabolo
B Yongo Gédéon
I.S
dAbuzi9 Ndakpa Alexis I.S de Yakoma 10 Koyaya Rotorowa I.S de Wapinda 11 Bosomi Jean Bosco I.S de Karawa
t2
Dr Bakajika Didier Gestionnaires des données au Secrétariat du PNLO/ Kin (x)13 Dr Bitha Médecin Chef de ZS
t4
Lidole Clément IS15 Komi Mozuya l.P. I.S 16 Sondo Jean Marie I.S
t7
Ngandoyenge Jean- CamilleI.S
1B Dodo Vunqbo Camille AGIZS 19 Kenqo Kanqbi Hilaire I.S
20 Bwato Norbert I.S
2t
Gbebanga Sangola ThomasDN
22 Dr Bindambi Bruno Médecin Chef de ZS Karawa 23 Pegue Benie Sec/caissière
24 Bazmbe ASS ADM
25 Dr Mbila Moise Médecin Chef de ZS de Loko
26 Dr Bonqu Théophile Coordinateur du Projet TIDC Ubangui Nord (x)