Faire connaître la défense de l’Union Européenne
Comité Europedes Jeunes IHEDN
Faire connaître la défense des pays de l’Union Européenne
L e s O P E X d e l ’ U E : E U F O R A L T H E A
Comité Europedes Jeunes IHEDN
E U F O R A L T H E A
Capitale SARAJEVO
Population 13,8 millions d’habitants Superficie 51,197 km²
PIB 19,78 Mds d’euros IDH 0,769 (104/228)
BOSNIE-HERZEGOVINE
Comité Europedes Jeunes IHEDN
Début de l’opération
2 décembre 2004
Quartier général
Camp Butnir, Sarajevo
Effectif
600 personnels
Budget
24 M€
Allemagne Autriche Bulgarie Espagne Estonie
Finlande France Grèce Hongrie Irlande
Italie Luxembourg Pays-Bas Pologne Portugal
République Tchèque
Roumanie Slovaquie Slovénie Suède
Pays contributeurs Pays contributeurs hors UE
Albanie Chili
Macédoine Royaume-Uni
Suisse Turquie
G E N E R A L
E U F O R A L T H E A
Comité Europedes Jeunes IHEDNC A D R E
Décision 2004/803/PESC sous mandat du Conseil de sécurité des Nations-Unies par la résolution n°1551
L é g a l i t é
O b j e c t i f s
Maintenir un environnement politique et sécuritaire stable en Bosnie-Herzégovine.
Assurer la sécurité et la stabilité dans le voisinage de l’Union européenne.
Lutter durablement contre les facteurs de déstabilisation de la région tels que la criminalité organisée et la corruption en assurant la formation des autorités
locales.
C o m m a n d e m e n t
Commandant : Général-major Reinhard Trischak
Nationalité : Autrichienne
Début de mandat : 26 juin 2020
E U F O R A L T H E A
Comité Europedes Jeunes IHEDNO P E R A T I O N
C o n t e x t e l o r s d u l a n c e m e n t d e l ’ o p é r a t i o n
Une succession à la mission de l’OTAN. L’opération EUFOR Althea remplace officiellement la force de stabilisation de l’OTAN en Bosnie-Herzégovine le 2 décembre 2004 suite à l’adoption de la résolution 1575 du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette dernière s’inscrit dans le cadre des accords dits « Berlin plus », qui permettent la mise à disposition de l'Union européenne des moyens et des capacités de l'OTAN pour des opérations dans lesquelles l'Alliance ne serait pas ou plus engagée militairement en tant que telle.
Une paix fragile. La prise en charge des opérations par l’UE restait un défi, dans une Bosnie-Herzégovine encore marquée par le spectre de la guerre qui a déchiré cette région d’ex- Yougoslavie entre 1992 et 1995. La situation demeurait tendue sur place, près de dix ans après la signature des accords de Dayton qui avaient mis fin au conflit. La ligne interentité qui séparait la Bosnie-Herzégovine entre la « fédération de Bosnie-Herzégovine » et la « Republika Srpska » était toujours en place et chacune des entités disposait de son propre appareil gouvernemental, législatif et sécuritaire tout en contribuant conjointement à l’administration centrale de Bosnie-Herzégovine.
Des tensions communautaires décroissantes. Il n’en demeure pas moins que les tensions politiques et ethniques entre Croates, Serbes et Musulmans avaient largement décru depuis la signature des accords de Dayton. En d’autres termes, en 2004, la situation politique et sécuritaire était stabilisée et les risques sécuritaires étaient davantage causés par des « obstructions mutuelles à la construction d’un futur commun » et par une corruption latente.
S i t u a t i o n a c t u e l l e i n s i t u
De la sécurisation à la formation. Le pays n’ayant pas connu de troubles majeurs depuis l’arrivée des forces européennes, l’opération Althéa tend à se développer de plus en plus dans sa dimension de mission d’entrainement et de supervision militaire. Les forces en présence ont en effet atteint un nombre critiquement bas, ce qui questionne la capacité de la mission à réagir efficacement en cas de résurgence d’affrontements armés.
Rendre le pays autonome en sécurité intérieur. Cette nouvelle dynamique vise à renforcer l’autonomie et la souveraineté des autorités locales de Bosnie-Herzégovine, dans l’optique d’une restructuration majeure du pays qui permettrait de mettre un terme à l’opération.
R é s u l t a t d e l a m i s s i o n
Une lutte contre les trafics. L’opération Althea est généralement considérée comme un succès car elle a permis le recul des facteurs d’instabilité, notamment le trafic d’armes et la criminalité organisée. La formation et l’accompagnement des autorités locales par les forces européennes garantissent la durabilité de ces accomplissements.
Le maintien de la stabilité. Bien que la mission n’ai pas été déployée dans un contexte de crise dure, elle a su maintenir une stabilité préétablie par les missions successives de l’OTAN sur place. Par ailleurs, l’opération a démontré l’efficacité d’une méthode s’appuyant tant sur les forces étrangères en puissance que sur le renforcement des forces locales légitimes.
D é r o u l e m e n t d e l a m i s s i o n
Un contingent de plus de 6000 hommes au départ. La première phase de l’opération, entre 2004 et 2007 consistait essentiellement à assurer la continuité des opérations conduites sur place par la force de l’OTAN, en s’appuyant sur près de 6200 personnels. À l’issue de cette première phase, les autorités de Bosnie-Herzégovine étaient parvenues à mettre en place des forces armées de police opérationnelles, multi-ethniques et professionnelles.
Une baisse croissante des effectifs. La seconde phase de l’opération, entre 2007 et 2010, a été marquée par une réduction très importante du contingent déployé sur place, pour ne maintenir qu’une force de 1600 personnes. Le mandat de la mission n’a pour autant pas été modifié. L’opération se trouve actuellement dans sa troisième phase avec un contingent réduit à 600 personnes et se concentrant essentiellement sur l’entrainement des forces armées locales.
L E P R O G R A M M E P I V O T T O E U
L’Union européenne, qui s’érige sur les cendres du vieux continent, est un modèle économico-politique sui generis qui tente de retrouver sa place dans un monde nouvellement polarisé. Le développement d’une défense commune européenne est un élément incontournable de cette construction de puissance et de sécurité pour tous. « Pour ce qui est de la vieille Europe, elle ne revivra jamais. La jeune Europe offre-t- elle plus de chances ? ». Ce sera la jeune Europe construite par les jeunes de l’Europe.
Le programme PIVOT TO EU a justement été lancé au sein des Jeunes IHEDN avec plusieurs objectifs :
Améliorer la connaissance des enjeux de l’Europe de la défense;
Sensibiliser les jeunes aux questions européennes ;
Apporter un appui dans la réflexion relative à la construction d’éléments européens de défense.
Dans cette perspective le Comité Europe propose une découverte des opérations militaires de Politique de Sécurité et Défense Commune à travers des fiches récapitulatives.
Albin VERNHES Responsable du comité Europe des Jeunes IHEDN
L E C O M I T É E U R O P E
Pour en savoir plus ou rejoindre le comité Europe : europe@jeunes-ihedn.org
L E R E D A T E U R D E L A F I C H E
Diplômé du Master 2 Droit et contentieux de l’UE de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas, Téo a rejoint le Comité Europe des Jeunes de l’IHEDN en mars 2020. A l’issue d’une première expérience au bureau du droit européen du ministère des armées, il a rejoint en septembre le Secrétariat général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN).
Rémi RAVEL Membre du comité Europe des Jeunes IHEDN
