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Chapitre 3 : Chez Boris

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Academic year: 2022

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Chapitre 3 : Chez Boris

Par purplejo

Publié sur Fanfictions.fr.

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Rosalya était pendu au cou d'un jeune homme en tenue victorienne, au cheveux et au yeux noir comme l'ébène.

Mais il est immense !

C'est sur que comparé à mon mètre soixante...

Non il n'y a pas de "dix" après le soixante. Je fais réelement un mètre soixante. Dame nature n'a pas été très gentille avec moi !

- Ok ! Bon on va les laisser dans leur délire et on va aller en ville.

Trop occuper à bouffer la langue de son petit ami, Rosalya ne remarqua même pas notre petite escapade.

Plûtot charmant...

Une fois la porte de l'appartement fermer, Iris souffla bruyamment.

- On l'a échapper bel ! Dit-elle soulagé.

- Oh fait Iris, elle est où la caféteria de l'internat ? Elle haussa un sourcil.

- La quoi ?

- Tu sais ! Là où on mange le petit déjeuner, le dîner, la bouffe quoi ! Iris comprit.

- Oh ça ! Nan on n'a pas de cafèt, par contre moi et Rosa on est de service dans le café où tu chante. Du coup on a des repas gratuit là-bas.

Quoi ?!

- Toi et Rosa, ok ! Mais tout les autres élève de l'internat ?! Et moi ?! Dis-je paniquée.

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- T'inquiète pas, t'auras surment des repas gratuits toi aussi ! Dit-elle en me tapotant la tête.

- Surement ?! J'aurais SURMENT des repas gratuits ?! M'énervai-je.

Elle leva les yeux au ciel.

- Toi, t'as pas lu le contrat de l'internat. Pourtant c'est écrit noir sur blanc que les élèves doivent se débrouiller pour la nourriture.

Perdu, je fixai Iris en espèrant qu'elle allait crier poisson d'avril.

Oui. En septembre.

- Bref... Est-ce qu'on reste là à se fixer comme des peluches où tu préfère visiter le café ? Dépité j'ai répondu :

- Je suppose que je n'ai pas le choix...

Elle fit mine d'être impressionné.

- Tu suppose bien !

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Le café en question était un petit bar au coin d'une avenue pas très net.

On pouvait lire au dessus de la porte en lettre rouge clignotante : Chez Boris.

- Tadaaaaaaam ! Fit Iris, fier.

Encore une fois, j'esperais sincèrement que c'était un poisson d'avril.

Sauf que ma nouvelle amie ne paraissait pas de cet avis, elle ouvrit la porte en grand et cria : - C'est Mouaaaaaaaaa !

Même si je n'était pas fan de la déco victorienne, je dois avouer que l'intérieur était mieux que l'extèrieur.

- Je comprend mieux pourquoi Rosa travaille ici.

En effet les murs, le sol, le plafond était orné de moulures très victorienne. Si le plafond et le sol était complètement blanc, les murs, eux, passaient par différentes nuances de poupre et de rouge. Chaque tables possédaient au moins cinq fourchettes et cinq couteaux, ainsi qu'une

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rose en plein milieu. Une estrade entouré de rideau rouge avait été installé au fond de la salle.

Bien visible.

Dans un coin de la salle il y avait un couloir, fermé d'un rideau rouge évidemment, qui devait mener aux cuisines.

J'ai déjà le trac.

J'avais l'impression d'avoir fait un saut dans le temps.

- Je t'en supplie... Ne me dit pas qu'on doit s'habiller dans le style imposé...

Iris éclata de rire.

- Les serveuses oui, mais pas les interprètes.

Je lui lançais un regard compatissant.

Elle rit une fois de plus.

- C'est vrai que ça ne plaît pas à tout le monde... Je t'avoue que j'aurais préféré un short et un bon vieux T-shirt, plûtot que cet uniforme qui sort d'un manga japonais !

C'est alors que quelqu'un sortit du couloir qui devait mener aux cuisines.

C'était un homme d'une vingtaine d'année au cheveux long et aux yeux noir. Il était aussi habillé d'une tenue victorienne.

Comme par hasard !

Iris lui fit la bise.

- Salut Dimitry, comment ça va ? Lui demanda t-elle.

- Je vais bien merci, dit-il distrait par quelque chose.

Ce quelque chose étant moi.

- Laisse moi te présenter...

- Nadia Jehenson, seize ans, étudiante au lycée sweet amoris et nouvelle interprète du café. Je me suis renseigné Iris, tu devrais en faire autant pour les personnes que tu côtoies, lui dit-il avec un regard lourd de sens.

Wooooow ! On appelle ça du remballage.

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Elle baissa les yeux en rougissant.

- Va te préparer, tu es de service ce soir je te rappelle ! Et elle partit sans un mot dans le fameux couloir.

Dimitry se tourna vers moi.

- Bon je n'y vais pas par quatre chemin ! Si vous ternissez la réputation de ce café par je ne sais quel moyen je vous renverrais illico ! Les interprètes de ce café se doivent d'être

responsable, et d'assurer le divertissement de leur spectateurs ! Si le publique s'ennuit, il ne reviendra pas ici, et vu que le publique des interprètes est aussi la clientèle de ce café, ils ne viendront plus consommé nos produits ! Si plus personne ne vient consommé nos plats, nous seront obligé de fermer ! Et tout le service se retrouvera à la rue, et au chômage ! Donc

mademoiselle Jehenson, si vous ratez ne serait-ce qu'une seule de vos représentation, que ce soit votre faute ou non, vous serez liscencié !

Sa voix fit écho dans la salle.

Une personne normal aurait été terrorisé et serait partit en pleurant.

Ouais mais on peut pas dire que je suis une personne normal...

- Des questions ? Fit-il d'une voix froide.

Je lui jetais un regard blasé.

- J'aurais les r'pas gratos ? Il leva un sourcil.

- Euh... Oui...

Je lui tendis la main en souriant.

- Tant qu'y a de la bouffe ça m'va !

Il me serra la main et me regarda monter sur l'estrade perturbé.

- Bah quoi ? Si je commence ce soir faut bien que je prépare mon numéro !

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