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Pour un commerce et un artisanat dynamiques et soutenables

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Academic year: 2022

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Stratégie Stratégie

Commerce Commerce et Artisanat  et Artisanat  2022 / 2026 2022 / 2026

Pour un commerce et un artisanat

dynamiques

et soutenables 

(2)
(3)

Sommaire

Ambition 1 :

Ambition 1 :

Promouvoir une offre de proximité pour améliorer le cadre de vie des habitants ..6

Priorité 1 : Maintenir une polarité commerciale dans chaque quartier de la ville et dans les communes associées ...7

Action 1 : Mettre en place un observatoire du commerce ...7

Action 2 : Mettre en place les leviers de redynamisation du commerce ...7

Priorité 2 : Dynamisation des marchés de plein air ...9

Action 1 : Favoriser la diversité des commerces et le circuit court ...9

Action 2 : Engager les commerçants non-sédentaires dans une démarche responsable ...10

Ambition 2 : Ambition 2 :

Créer un environnement favorable pour les commerçants et leurs clients ...12

Priorité 1 : Veiller à la propreté et à la sécurité des espaces publics ...13

Action 1 : Le tri et la valorisation des déchets ...13

Action 2 : Profiter en toute sérénité des espaces publics ...14

Priorité 2 : Aménager les aménités de l’espace public ...14

Action 1 : Requalifier les espaces publics ...14

Action 2 : Veiller à la qualité des linéaires commerciaux ...15

Priorité 3 : Rendre accessibles tous les espaces publics et les commerces ...15

Action 1 : Valoriser les commerces accessibles à tous...15

Action 2 : Rendre agréables l’expérience et les parcours clients ...16

Action 3 : Développer une offre de service complémentaire ...17

Ambition 3 : Ambition 3 :

Développer le tissu commercial ...18

Priorité 1 : Accompagner la transition vers le numérique et la digitalisation des commerces ...19

Action 1 : Assurer une veille sur les nouveaux modes de consommation et évolutions technologiques 19 Action 2 : Accompagnement à la digitalisation ...19

Priorité 2 : Accompagner les commerçants et les porteurs de projets au quotidien ...21

Action 1 :  Une Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques de la Ville de Lille à l’écoute des porteurs de projets et des commerçants ...21

Action 2 :  Soutenir les créations d’emploi et l’apprentissage pour contribuer à un développement soutenable ...22

Action 3 : Lille, un laboratoire d’essai à taille réelle ...24

(4)

Ambition 4 :

Ambition 4 :

Des commerçants, des artisans et des clients responsables ...26

Priorité 1 : Participer aux circuits courts ...27

Action 1 : Faciliter l’accès à la commande publique aux commerçants et artisans ...27

Action 2 : Rendre les commerçants et artisans acteurs de la stratégie ESS ...27

Priorité 2 : Contribuer au plan lillois pour le climat ...28

Action 1 : Les économies d’énergie ...28

Action 2 : Vers une mobilité et une logistique plus durables ...29

Action 3 : L’économie circulaire ...31

Action 4 : Les évènements et les pratiques éco-responsables ...31

Ambition 5 : Ambition 5 :

Le Commerce, facteur de rayonnement de la Ville ...34

Priorité 1 : Promouvoir la destination Lille Shopping ...35

Action 1 : Profiter du dynamisme de la ville pour en faire bénéficier le tissu économique de la Ville .35 Action 2 : Soutenir les animations commerciales et promouvoir le savoir-faire local ...37

Priorité 2 : Soutenir les acteurs de terrain engagés ...38

Action 1 : Accompagner les fédérations et unions commerciales ...38

Action 2 : Animer des lieux de rencontre et d’échange Ville, Commerçants et Artisans ...38

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(6)

Ambition 1

Promouvoir une offre de proximité pour améliorer

le cadre de vie des

habitants

(7)

Bien vivre dans son quartier, c’est bénéficier d’une offre de proximité qui se traduit par la présence de commerces et services auxquels les habitants peuvent accéder. Acteur incontournable du tissu économique local, le commerce de proximité constitue un facteur important d’aménagement, de vitalité et une dimension sociale indispensable au maintien du tissu local urbain car la proximité crée du lien social et participe à l’accessibilité des quartiers.

Quelques chiffres :

4500 Commerçants et Artisans

L’offre alimentaire et le secteur de l’hôtellerie restauration sont, respectivement passés de 8,3 % et 21,2 % en 2015 à 8,6 % et 25,8 % en 2020 tandis que l’offre d’équipement à la personne est passée de 34,5 % en 2015 à 23,4 % en 2020.

Priorité 1 : Maintenir une polarité

commerciale dans chaque quartier de la ville et dans les communes associées 

Afin de construire une offre de proximité répondant aux besoins des habitants, la Ville de Lille souhaite se doter d’outils dédiés à la connaissance du tissu économique et à la redynamisation des commerces dans les quartiers. A partir d’un diagnostic de terrain, la Ville de Lille pourra les utiliser pour apporter une réponse aux différents quartiers de la ville et aux communes associées.

Action 1 : Mettre en place un observatoire du commerce  

De nombreux acteurs disposent d’éléments d’observation des entreprises et du commerce local. La Métropole Européenne de Lille a inscrit cet objectif dans son plan de soutien à la relance économique en date du 12 juin 2020, en lien avec l’Agence de Développement et d’Urbanisme de Lille Métropole (ADULM) et de la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Lille. Par ailleurs, la Ville de Lille dispose de données fines et de relevés de terrain.  

L’objectif de la Ville de Lille est de se doter d’un outil territorial partenarial qui permettra de mieux appréhender le tissu économique pour pouvoir conduire des actions concertées et coordonnées au service des commerçants et des artisans.   

Cet observatoire permettra :  

> d’identifier l’offre existante, la vacance commerciale, les besoins en biens et services non couverts, etc ;  

> de définir les leviers adéquats afin de répondre à l’ambition d’équilibre commercial dans les différents territoires ;  

> d’aider les communes à déterminer les stratégies locales en matière d’économie de proximité.  

En plus de la mobilisation des acteurs publics institutionnels, un comité de coordination des grands bailleurs et commercialisateurs d’espaces commerciaux sera créé afin de compléter les données et d’agir sur la diversité et la qualité des linéaires commerciaux. 

Action 2 : Mettre en place les leviers de redynamisation du commerce 

Depuis plusieurs années, le commerce physique au cœur des villes doit faire face à la concurrence structurelle du e-commerce, en constante progression, en plus de la concurrence plus ancienne des centres commerciaux de périphérie.

Même si, en termes d’augmentation de la vacance commerciale, les cœurs de métropoles, et notamment, celui de Lille, se sont montrés, jusqu’à présent, plus résilients que les centres des villes moyennes, ce phénomène pourrait devenir une préoccupation dans le contexte actuel et à l’avenir*.  

* Taux de vacance commerciale dans le centre-ville en 2020 : 8,7 %.  

Source : données Codata, retraitement IVC. Vacance commerciale en pieds d’immeuble, hors centres commerciaux et galeries marchandes de centre-ville. 

Étant donné que les besoins et les problématiques sont différents suivant les quartiers de la ville et des villes associées, il est nécessaire de se doter d’une boîte à outils pour agir au plus près des attentes.  

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Outil 1 : Profiter des opportunités offertes par la MEL sur l’économie de proximité en candidatant à l’Appel à Manifestation d’Intérêt métropolitain « Objectif Centralité » pour la revitalisation.

En 2022, la Ville de Lille se positionnera sur les rues Gambetta à Wazemmes et Lannoy à Fives.  

Objectif :

> installer durablement des offres adaptées aux besoins des habitants ;

> veiller à la diversité et la qualité des linéaires commerciaux en travaillant sur la vacance et le turn-over.  

Outil 2 : Créer une foncière citoyenne pour le petit commerce et l’artisan de proximité  Permettre aux habitants de s’investir dans leur quartier en agissant sur l’accueil de commerces de proximité, telle est l’ambition de la foncière citoyenne.  

Sur cet outil, un premier benchmark a permis d’identifier que les levées de fonds visant l’épargne citoyenne étaient de plus en plus mobilisées, avec succès, sur des projets d’économie locale et de proximité caractérisés par des objectifs d’impacts sociaux et environnementaux (Villages Vivants, Bellevilles, Terre de liens, Novo Loco, SoCo…).  

Cette action visera à  :

> Piloter une première expérimentation, action qui sera conduite en lien avec la Direction Générale de la Vie Citoyenne et de l’Animation de Proximité et la Direction de la Participation Citoyenne afin d’identifier le lieu.

L’objectif sera d’accompagner un collectif de citoyens et les faire contribuer à la vie de leur quartier.

Afin de recenser les citoyens souhaitant s’engager dans cette démarche, la Ville de Lille pourrait s’appuyer sur un appel à manifestation d’intérêt ou sur la Direction de la participation citoyenne.

Outil 3 : Se doter d’une foncière de redynamisation commerciale 

Si la foncière citoyenne fait écho à des attentes nouvelles de la part des habitants, son modèle n’a pas pour ambition de régénérer le commerce local à large échelle. 

Afin de préserver une diversité du tissu commercial et lutter contre la mono-activité et bénéficiant de l’opportunité offerte dans le plan gouvernemental de soutien au commerce de proximité, à l’artisanat et aux indépendants mobilisant la Banque des

Territoires (300 M€ d’investissement en fonds propres + 500 M€ de prêts et des moyens d’ingénierie dédiés) et l’ANCT (60 M€ de financement de déficit d’opération), la Ville de Lille souhaite étudier l’opportunité de créer une foncière commerce.

Une telle foncière permettrait de : 

> Stopper le développement de la vacance et lutter contre la mono-activité ;  

> Soutenir le commerce de proximité  ainsi que l’artisanat et maîtriser le développement de l’offre commerciale ; 

> Restructurer un immobilier de commerce parfois inadapté, reconquérir des linéaires commerciaux et créer une/des destination(s) commerciale(s) ; 

> Renouveler, moderniser, restructurer les rez- de-chaussée actifs et faciliter l’implantation de logements dans les étages ; 

> Offrir des surfaces adaptées aux porteurs de projets et s’adapter aux nouvelles attentes des consommateurs ; 

> Attirer de nouveaux investisseurs et conforter l’attractivité du territoire. 

Etapes de la mise en place de la foncière :

> Une première étape consistera à produire un état des lieux/diagnostic qui devra permettre d’identifier les périmètres géographiques et thématiques d’intervention d’un tel outil. 

> Dans un second temps, la mobilisation d’une ingénierie spécifique devra conduire à :  

• dimensionner l’outil : échelle d’intervention, étude des actifs à acquérir ou déjà disponibles, potentiels et stratégies de reconversion, évaluation des coûts d’acquisition, de restructuration et de gestion ; 

• établir un montage juridique pertinent et soutenable où la place de l’investissement citoyen sera dimensionnée ; 

• mobiliser les partenaires pour la constitution de l’actionnariat et du tour de table ; 

• engager des premières actions pilotes sur les quartiers/secteurs prioritaires identifiés. 

 

La Ville de Lille a inscrit des crédits d’études sur le BPI 2022 pour avancer concrètement en ce sens. 

Cibles prioritaires pressenties :

Les secteurs de rénovation urbaine tels que le PMRQAD (Simons) et Lille Quartiers Anciens (Wazemmes - Moulins) présentent des volumes d’intervention et des cadres partenariaux pertinents pour engager une intervention publique massive sur le commerce de proximité et l’artisanat. 

(9)

Outil 4 : L’encadrement des loyers

commerciaux par des élus engagés aux côtés de leurs commerçants

Le montant élevé des loyers commerciaux dans le centre-ville - parmi les plus chers de France après Paris – menace l’équilibre financier des petits commerces et artisans indépendants et contribue à la dégradation de la diversité commerciale, au turn- over des enseignes et à un phénomène de vacance commerciale. 

La Ville de Lille s’est d’ores et déjà mobilisée en utilisant les outils réglementaires du Plan Local d’Urbanisme afin de protéger les linéaires sur les polarités commerciales.

Afin de lutter contre la «  dimension spéculative  », Martine Aubry interpelle les différents Premiers

ministres depuis de nombreuses années, afin de demander une loi d’encadrement des loyers commerciaux dans les centres villes ou, à défaut, une loi permettant de « s’opposer à l’implantation ou à la mutation d’une activité dégradant la diversité et la densité de l’offre commerciale ».  

À la demande de la Ville de Lille, cette proposition a été réitérée auprès des Assises du Commerce organisées par l’Etat en décembre 2021 par l’entremise de France Urbaine dont la contribution aux réflexions était sollicitée.  

L’action de la Ville de Lille est de poursuivre cette campagne d’information et de sensibilisation auprès des acteurs, des villes et du gouvernement afin d’avoir une réponse concrète pour les territoires.

Priorité 2 : Dynamisation des marchés de plein air  

Les marchés de plein air sont au cœur de l’animation de la ville et de ses quartiers. Ils œuvrent à la satisfaction des attentes et des besoins des consommateurs en termes de qualité des produits, d’esprit de convivialité et de proximité dans les différents quartiers.

Action 1 : Favoriser la diversité des commerces et le circuit court 

Lille, Hellemmes et Lomme comptent 19 marchés de plein air et 1 marché couvert, en centre-ville et dans les quartiers, proposant aux habitants, au total, 35 rendez-vous par semaine, parmi lesquels le marché de Wazemmes, plus grand marché au nord de Paris, qui attire près de 50 000 visiteurs le dimanche matin.

Objectifs de la Ville de Lille :  

 > Veiller à la diversité des produits proposés afin d’offrir aux habitants une véritable offre de proximité. Cela se traduira par l’identification des besoins complémentaires et la conduite d’actions incitatives à destination des producteurs locaux.

 > Promouvoir ses marchés par la réédition du plan des marchés et la mise en avant des produits locaux et de saison.     Ces actions de communication mettront en avant les produits locaux et de saison et inviteront les chalands aux bonnes pratiques en matière de développement soutenable et de réduction des déchets.

> Soutenir les animations commerciales :   celles- ci feront l’objet, en 2022, à l’instar des animations portées par les associations de commerçants sédentaires, d’un financement de la Ville de Lille et de la MEL, le cas échéant.

> Inciter les commerçants non sédentaires à profiter des outils numériques type «  Saveur Marché  » pour faire connaître leurs produits et donner des rendez-vous sur les marchés lillois, hellemmois et lommois. Il s’agit d’une application qui recense et géolocalise les marchés. La Ville de Lille assurera la promotion de l’outil auprès des commerçants.  

(10)

Action 2 : Engager les commerçants non-sédentaires dans une

démarche responsable  

Les marchés dominicaux représentent à eux-seuls près de 5 tonnes de déchets.

Engagée en faveur d’un développement soutenable et de la transition écologique, la Ville de Lille souhaite que les marchés soient exemplaires et que les déchets puissent être réduits et valorisés. La Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques en lien avec la Direction des Services de Proximité s’inscrira dans une démarche visant à :

> Engager les commerçants non sédentaires dans une démarche «  Marchés propres  » sur la réduction, le tri et la valorisation des déchets en lien avec la MEL dans le cadre du Schéma Directeur des Déchets Ménagers.

Cela se traduira par la réalisation d’un recensement des déchets valorisables, la détermination d’espaces de tri, une mise en relation avec des associations

intéressées par leur revalorisation et la promotion de cette action auprès des chalands. De plus, une campagne de sensibilisation des commerçants à accepter les contenants réutilisables de leurs clients sera conduite.

> Mener des actions de sensibilisation auprès des visiteurs et des habitants sur la réparation des produits et la seconde main permettra de les inviter à la responsabilité dans leur acte d’achat.

Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie lilloise de l’économie circulaire qui sera proposée au Conseil municipal en 2022.

 > Favoriser l’installation d’acteurs de l’économie circulaire afin d’inspirer, de diffuser les bonnes pratiques et d’impulser de nouveaux modes de fonctionnement chez les commerçants non sédentaires.

(11)
(12)

Ambition 2

Créer un environnement favorable pour les

commerçants et

leurs clients  

(13)

Priorité 1 : Veiller à la propreté et à la sécurité des espaces publics 

Action 1 : Le tri et la valorisation des déchets

La gestion des déchets 

Dans le cadre de sa gestion des « déchets ménagers et assimilés », la Métropole Européenne de Lille collecte les déchets d’activités économiques pour lesquels il n’existe pas de sujétions techniques particulières. La collecte est organisée selon les volumes de déchets et leurs natures.  

Action de la ville :

> Accompagner les commerçants dans l’identification et la qualification de leurs déchets (valorisables ou non). Cela se traduira par un travail d’identification par typologie d’activités et de recensement par le biais des collectifs de commerçants et artisans. Les chambres consulaires seront associées à cette démarche afin de mobiliser les commerçants et artisans ;

> Engager les unions commerciales dans une démarche de mutualisation des collectes privées et de rationalisation des passages.

Double objectif :

> Économique, par la réduction des coûts pour les commerçants et artisans ;

> Environnemental, par la réduction des émissions de gaz à effet de serre en rationalisant les passages des camions de collecte.  

Le tri et la valorisation des biodéchets 

Les professionnels doivent, depuis 2016, trier et valoriser leurs biodéchets au-delà de 10 tonnes par an. La loi relative à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage du 10 février 2020 prévoit de réduire ce seuil à 5 tonnes par an, dès 2023, et dès le premier kg à partir de 2024.

Tous les commerçants devront donc trier leurs biodéchets à terme. 

La Ville de Lille sera aux côtés de ses commerçants dans la mise en œuvre de cette réglementation par :

> L’information des commerçants et artisans de cette réglementation ;

> La mise en relation avec les prestataires locaux existants pour la collecte et la valorisation des biodéchets ;

> La rationalisation des collectes par anticipation des besoins.

La lutte contre les mégots  

18 tonnes de mégots sont ramassées chaque année dans les rues lilloises.

Outre l’atteinte à l’esthétisme des espaces publics, ces déchets sont nuisibles à l’environnement, ces composants toxiques se diffusent dans l’eau lorsqu’ils sont jetés dans le caniveau. Le traitement de l’eau, devenue impropre à la consommation, est alors coûteux et difficile à réaliser :

> Un seul mégot suffit à polluer plus de 500 litres d’eau et met entre 4 et 12 ans à se décomposer ;

> Les mégots non ramassés, quant à eux, sont emportés et poursuivent leur chemin dans les égouts, nappes phréatiques, cours d’eau, mers et océans. 

Actions de la Ville de Lille :

> Poursuivre l’action conduite auprès des bars, cafés, discothèques et restaurants en 2016 relative à la lutte contre la pollution liée aux mégots, visant à installer devant leurs établissements des cendriers sur pied, non scellés avec éteignoir* ;

*installation exonérée du droit d’occupation du domaine public par délibération municipale du 18 mars 2016 

> Conduire des opérations de sensibilisation du grand public de manière concertée avec la FLCAS, les unions commerciales, l’UMIH, la Fédération Nord des Buralistes et les établissements susmentionnés ;

> Responsabiliser les usagers en s’inscrivant dans la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) ou filière du pollueur-payeur.

L’action de la Ville de Lille s’orientera vers la recherche des meilleurs leviers et relais pour sensibiliser et agir sur cette problématique.

Cette filière a été créée en 2021, fruit de la loi anti- gaspillage pour une économie circulaire, votée en février 2020.

Une piste pourrait être de se rapprocher d’un éco-organisme  chargé de collecter les éco- contributions des industriels du tabac et de les redistribuer aux collectivités territoriales.

Favoriser l’expérience client en ayant le plaisir de déambuler dans des rues propres, agréables, pratiques et exercer son activité dans de bonnes conditions, telle est l’ambition portée par la Ville de Lille.

(14)

Action 2 : Profiter en toute sérénité des espaces publics

Afin d’apporter de la tranquillité aux habitants, aux clients et aux commerçants, la Ville de Lille a souhaité construire un nouvel hôtel de police municipale.

Son ouverture est prévue d’ici la fin du mandat. 170 agents de police municipale y travailleront, dont 50 nouveaux recrutements, principalement affectés à l’apaisement du cœur de ville, la police nationale intervenant sur les affaires de stupéfiants dans les quartiers. 

Par ailleurs, la Ville poursuivra le déploiement du dis- positif de vidéo protection sur ses espaces publics.

Suite à l’arrêté préfectoral du 13 avril 2021 autorisant leur installation, plusieurs caméras fixes ont été positionnées dans le centre-ville  : 11 au Faubourg de Béthune, 16 à Wazemmes, 7 à Lille- Moulins, 5 à Fives, 4 dans le Vieux-Lille et 2 à Lille- Sud en plus des 10 caméras mobiles existantes. 

La Ville de Lille s’engage à :

> Poursuivre l’installation de caméras en 2023 ;

> Relier le parc de caméras au centre de Supervision Urbain qui sera opérationnel rue Frédéric Mottez au 1er trimestre 2022. Le visionnage des images en temps réel, 24/24h et 7j/7, permettra d’envoyer de mieux informer les équipes de terrain ;

> Renforcer les brigades nocturnes.   

Action 1 : Requalifier les espaces publics

Travaux de requalification de l’espace public

Plusieurs travaux de requalification de l’espace public et des artères commerçantes visant à accorder davantage de place aux piétons, à renforcer le plaisir de la déambulation et à rendre la ville encore plus attractive auront lieu sur la période 2022-2026 en collaboration avec la MEL : rue du Molinel, rue Solférino, boulevard Carnot, place du Maréchal Leclerc, rue de la Monnaie, place des Reignaux, boulevard Victor Hugo, boulevard Beethoven, place Philippe Lebon, rue Jeanne d’Arc, carrefour rue des Tanneurs / rue de Béthune… 

Une montée en gamme de l’éclairage public avec une intervention importante sur la rue Faidherbe sera réalisée. 

Notre action :

> Informer les commerçants et artisans de la réalisation des travaux sur leurs secteurs bien en amont du démarrage mais également jusqu’à leur opérationnalité par la diffusion toutes boîtes d’une « info riverain » ainsi que par l’organisation de réunions de présentation et d’échanges ;

> Tenir une instance de dialogue et d’information sous forme de “Comités techniques locaux”

organisés par la Ville de Lille au minimum 2 mois avant le démarrage des travaux sous maîtrise

d’ouvrage métropolitaine de plus de 3 mois, en présence de la FLCAS, des unions commerciales des secteurs concernés, des chambres consulaires, des services municipaux et métropolitains en charge du suivi des travaux, des représentants des entreprises de travaux publics procédant aux travaux et de la Direction De l’Emploi et des Affaires Économiques de la Ville de Lille. 

Ceux-ci auront principalement pour objectif de limiter en amont les effets induits des chantiers en : 

> présentant les travaux aux unions commerciales ; 

> renforçant le dialogue entre les commerçants/

artisans et le maître d’ouvrage ; 

> anticipant les éventuelles difficultés que les commerçants/artisans pourraient rencontrer, en les aidant à préserver leur attractivité et en minorant les gênes occasionnées ; 

> présentant les mesures destinées à aider les commerçants/artisans à « passer le cap » des travaux ; 

> présentant le périmètre d’éligibilité à l’indemnisa- tion de la MEL ainsi que les conditions à remplir et les formalités à suivre pour toute demande d’in- demnisation auprès de la MEL, notamment suite à la simplification de la procédure approuvée le 15 octobre dernier par le Conseil métropolitain ; 

> préparant « l’après-travaux ». 

Priorité 2 : Aménager les aménités

de l’espace public 

(15)

Action 2 : Veiller à la qualité des linéaires commerciaux

Dans un souci de qualité architecturale, de valorisation du patrimoine et d’harmonie générale, la Ville de Lille est particulièrement attentive à la qualité et la diversité de ses linéaires commerciaux.

A cette fin, elle veillera à : 

> Encadrer les travaux de rénovation et de modification des devantures commerciales (vitrine et son encadrement, enseigne, système de fermeture, stores, éclairage) ;

> Préserver un développement  harmonieux des terrasses comme prévu dans son règlement d’occupation à usage commercial du domaine public en date du 12 octobre 2018 tout en faisant application des textes réglementaires concernant l’accessibilité de l’espace public aux personnes à mobilité réduite ;

> Habiller les vitrines des cellules commerciales vacantes afin de contribuer à une meilleure qualité esthétique des linéaires marchands.

Il peut s’agir, par exemple, de l’installation de vitrophanies (images en trompe l’œil d’une activité commerciale que pourrait accueillir la cellule, images du patrimoine de la ville…) ;

> Saisir l’opportunité d’une vacance pour diffuser de la culture en transformant les vitrines en mini galeries d’art en attendant leur commercialisation.

Cette action de redynamisation des artères touchées par la vacance commerciale sera menée par la Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques en collaboration avec la Direction de la Culture et les collectifs d’artistes lillois et sera proposée aux propriétaires et commercialisateurs de cellules repérées comme vacantes depuis plus de 6 mois.  

> Limiter les  Dark Stores  (supermarchés sans clients entièrement dédiés à la vente en ligne) sur son territoire dont l’installation se fait au détriment d’une offre commerciale de proximité génératrice de flux, d’échanges et de lien social, apporte des nuisances aux riverains (émissions sonores et de gaz d’échappement liées aux allées et venues des scooters de livraison) et porte atteinte à la dynamisation  et à l’animation des linéaires commerciaux. 

À cette fin, les autorisations d’occupation du domaine public délivrées par la Ville de Lille à ces sociétés pour le stationnement de leurs véhicules de livraison sur l’espace public, seront encadrées. 

Action 1 : Valoriser les commerces accessibles à tous

Rappel de l’obligation réglementaire 

Depuis le 1er janvier 2015, tous les établissements recevant du public (ERP) doivent être accessibles à toute personne quel que soit son handicap (notamment physique, sensoriel, cognitif, mental ou psychique) ou à mobilité réduite (personne âgée, personne avec poussette, personne temporairement invalide ou accidentée, etc.)  

Dorénavant, les gestionnaires d’ERP doivent, pour répondre à leurs obligations de mise en accessibilité, déposer des demandes d’autorisation de travaux ou de permis de construire de mise en conformité totale, sous peine de sanctions administratives et pénales. 

Notre action vise à : 

> Valoriser les commerces accessibles et créer un guide de bonnes pratiques afin de lever les freins    

Cette valorisation pourra prendre la forme d’un montage vidéo ou d’un reportage photos. Laisser la parole aux commerçants, mettre en exergue la méthode employée, les solutions techniques déployées, les bénéfices constatés, évoquer aussi les difficultés rencontrées.

Ces actions pourront ainsi être largement diffusées pour permettre à un plus grand nombre de s’en saisir et travailleront également sur les représentations liées au handicap.  

> Prévoir un accompagnement dédié par les services de la Ville de Lille

La Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques continuera à accompagner le Service Personnes Handicapées dans les diverses actions que celui-ci mène en faveur d’un meilleur accueil des personnes en situation de handicap dans les commerces (caravane de l’accessibilité de jaccede.com…). 

Priorité 3 : Rendre accessibles tous les

espaces publics et les commerces 

(16)

Action 2 : Rendre agréables

l’expérience et les parcours clients

Afin de faciliter le parcours client, la Ville de Lille s’est engagée dans l’accessibilité du commerce pour tous.  

L’objectif est :

> Poursuivre la piétonisation du centre-ville et l’étendre ponctuellement aux dimanches et jours fériés

L’absence de véhicules favorise la déambulation et l’accès aux commerces de ce secteur. C’est le cas tous les samedis de 11h à 19h. Il s’agira d’étendre ce dispositif à certains dimanches et jours fériés. 

Cependant, certaines exceptions d’accès par véhicule à la zone piétonne après 11h ont été mises en place afin d’accompagner les commerces présents sur le secteur concerné. Des codes d’accès permettant une rétractation des bornes sont délivrés à la demande :  

• aux pharmaciens pour la livraison de leurs médicaments ;  

• aux commerces de bouche pour la livraison de leurs marchandises ; 

• aux commerces d’objets lourds pour permettre aux clients le retrait de leurs achats. 

Ce dispositif est pérennisé pour un espace en centre-ville apaisé et mieux partagé. 

> Créer un parcours client simple et prévoyant un report sur les transports en commun et les modes de déplacements actifs. Cela pourrait se traduire par la mise en place d’une information identifiant les parkings relais et les transports urbains les plus adéquats pour rejoindre leur destination.

L’objectif est de simplifier l’accès aux commerces, sans le stress des bouchons. La réalisation de cette action pourra s’appuyer sur le projet «Mobility as a service» de la ME ;

> Favoriser l’augmentation de l’offre de places en Parcs Relais avec la MEL  et étudier la faisabilité d’installation de places supplémentaires sans augmenter leur emprise foncière (transformation des parkings aériens en silo) ;

> Poursuite de l’implantation de places Shop & Go permettant de stationner 30 mn gratuitement sur certains emplacements prévus à cet effet. L’objectif est de faciliter le stationnement des chalands souhaitant procéder à des courses rapides ou des retraits de click&collect. 

En 2021, le nombre de places Shop & Go s’élevaient à 81 : 13 rue des Poissonceaux, 4 rue Basse, 4 rue de la Collégiale, 15 rue Pierre Mauroy, 13 rue Gambetta, 17 sur la latérale de la place de la Nouvelle Aventure, 6 rue des Sarrazins, 9 place de Strasbourg.

À chaque requalification des espaces publics, de nouvelles installations seront étudiées en fonction du linéaire commercial et des besoins recensés.

(17)

Action 3 : Développer une offre de service complémentaire  

Afin de rendre l’expérience client agréable, la Ville de Lille souhaite renforcer les aménagements et initier des services complémentaires

> Implantation de 15 sanisettes

publiques supplémentaires d’ici 2023

Cela portera le nombre total de sanisettes à 23 sur toute la ville, principalement sur les places et marchés de plein air. 

Sur les 8 sanisettes déjà installées : 5 seront renouvelées au 1er trimestre 2022, les 3 autres ont fait l’objet d’une installation en 2021 place Rihour, au niveau de la Treille et de la Citadelle. 

Ces nouvelles sanisettes ne feront plus l’objet d’un contrat de location maintenance mais seront directement acquises par la Ville de Lille.

Leur maintenance et nettoyage sera réalisé par un prestataire privé. Certaines d’entre elles, à lombricompostage, formeront de l’engrais qui sera utilisé pour développer les plantations de la Ville de Lille  

> Opération Mes courses à vélo 

L’opération Mes courses à vélo, initiée par la Direction Transition écologique, vise à sensibiliser les Lillois à l’usage du vélo pour leur shopping en

proposant, durant 1 mois, de tester gratuitement, dans tous les quartiers de la ville, des vélos-cargos et des vélos-taxis. 

Les unions commerciales et les commerçants seront mobilisés pour un relai de communication et une sensibilisation de leurs clients à l’opération afin de donner à celle-ci un maximum d’ampleur et de visibilité. Les animations commerciales qui accompagneront l’opération seront subventionnées par la Ville de Lille.

> Les parkings concédés par la Ville de Lille

La possibilité d’utiliser les parkings concédés par la Ville (Vieux-Lille, Grand Place) pour du stockage, de la conciergerie, la mise à disposition de sanitaires au grand public… sera examinée avec le concessionnaire en collaboration avec la FLCAS et les unions commerciales.  

Cela permettrait aux commerçants de bénéficier d’un lieu de stockage complémentaire et d’ainsi agrandir leur surface de vente

> Un service de conciergerie permettant aux touristes de stocker leurs achats en un seul et même endroit et de poursuivre leur shopping, déambulations et visites culturelles de manière confortable et sans gêne sera étudié en collaboration avec la FLCAS et les unions commerciales.

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Ambition 3

Développer

le tissu commercial 

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Priorité 1 : Accompagner la transition vers le numérique et la digitalisation des commerces 

Action 1 : Assurer une veille sur les nouveaux modes de consommation et évolutions technologiques  

Les commerces, pour se développer, ne peuvent dorénavant plus faire l’impasse sur une présence en ligne que ce soit pour se rendre visible, communiquer ou créer du flux en boutique et vendre.  

Au-delà des sites internet et des Market Places, l’achat sur les réseaux sociaux est en fort développement. D’après une étude Omnibus, réalisée du 20 au 21 novembre 2020 sur un panel de 1022 personnes représentatives de la population française, 31% des Français ont déjà effectué un achat en ligne au travers d’un réseau social. 

De nouvelles technologies commencent, par ailleurs, à apparaître telles que la réalité augmentée (projeter les clients dans un univers de la façon la plus agréable et réaliste possible…) ou l’intelligence artificielle qui émet des recommandations ciblées aux clients sur les sites e-commerce grâce à un algorithme combinant leur historique d’achat et leur comportement de navigation. 

 Cette action permettra de :

> Assurer une veille constante sur les évolutions du e.commerce (technologies et modes de consommation) qu’elle mettra à disposition des commerçants et artisans lillois, hellemmois et lommois et sur laquelle elle communiquera via sa newsletter Commerce ;

> Accompagner les commerces dans la mise en œuvre d’actions nouvelles et dans la transition numérique, en intégrant là aussi les enjeux de sobriété (numérique). La Ville de Lille s’appuiera sur le réseau des chambres consulaires et des acteurs du territoire pour conduire les actions de formation.

Action 2 : Accompagnement à la digitalisation 

Certains commerçants et artisans lillois, hellemmois et lommois peuvent éprouver des difficultés à utiliser les outils numériques ou se retrouver démunis devant la multitude de solutions existantes. D’autres, très éloignés de la digitalisation, peuvent ne pas percevoir l’intérêt de celle-ci.

Plusieurs actions seront conduites sur la Ville de Lille :

> Informer les commerçants et artisans sur les outils à leur disposition et les faire bénéficier des services proposés sur la Ville par les partenaires tels que :

• Le « Booster numérique » proposé par la Chambre de Commerce et d’Industrie Grand Lille et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts de France ; 

• Le « Flash numérique » de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts de France.

Formation gratuite (financement assuré par le Feder, la Région et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat) ; 

• Le dispositif « Digital Corner Entrepreneur » de BGE Hauts de France ; 

• Le Plan d’accompagnement à la transfor- mation numérique proposé gratuitement par France Num et BpiFrance (financement as- suré, dans le cadre du Plan de relance, par le dispositif France Num de la Direction générale des entreprises).

Au 3ème trimestre 2021, le chiffre d’affaires global du e-commerce continuait de progresser  : + 15% par rapport au 3ème trimestre 2020. Au total, les ventes sur internet du trimestre ont atteint 30,6 milliards d’euros (contre 26,6 milliards d’euros au 3ème trimestre 2020). * 

* Bilan FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance) 

La crise de la Covid-19 a modifié en profondeur les comportements de consommation et a accéléré le recours au e-commerce.

Le « phygital » est devenu la norme. Le parcours client est désormais omnicanal, de la prise d’information sur les produits en ligne à l’achat ou au retrait de produits en magasin physique en passant par la livraison.

Par ailleurs, les services de la Ville de Lille accompagnent au quotidien les commerçants et artisans sur leur sujet de préoccupations.

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> Assurer une veille sur les aides financières sur le numérique et diffuser les informations aux commerçants et artisans ;

 > Accompagner la FLCAS dans son partenariat avec la plateforme the-ring.io qui a pour objectif principal de renvoyer les clients vers les boutiques physiques et sera « multi-solutions » (présentation de produits, réservations, prises de rendez-vous pour les services, référencement, click&collect, logistique…).

Plutôt qu’une Market Place, il s’agira d’une plateforme basée sur le commerce conversationnel (conversation en ligne permettant d’obtenir des recommandations personnalisées, des informations sur les produits, les services, de compléter le paiement). 

Un travail effectué par France Urbaine, en juillet 2021, a révélé l’échec (investissement financier important / résultats mitigés sur le nombre de ventes et les chiffres d’affaires) de plusieurs plateformes initiées par des collectivités afin de soutenir leur commerce de proximité et d’accompagner les commerçants et artisans vers la digitalisation de leur offre. Depuis la réouverture des commerces, la question de la survie et de la durabilité de ces Market Places se pose plus que jamais.  

La fédération, l’adhésion et la mobilisation des commerçants, des artisans et des unions commerciales constituant un préalable au succès et à la pérennité d’un tel outil, la Ville de Lille décide d’opter pour un soutien au projet de plateforme locale prochainement mise en place par la FLCAS et la start-up lilloise thering.io et réalisée avec et par les commerçants et artisans lillois. Ce soutien se traduira notamment par des campagnes de communication au niveau métropolitain, régional et en Belgique. 

> La sobriété numérique 

La crise sanitaire a confirmé la nécessité d’accélérer la numérisation des TPE/PME pour accroître leur résilience. Le numérique a permis à certains commerçants et artisans de maintenir une activité pendant les périodes de confinement, mais il s’agit aussi d’un enjeu structurel à plus long terme pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation et à la concurrence des plateformes de commerce en ligne. 

Toutefois, selon le groupe de réflexion The Shift Project, le numérique émettait déjà, en 2019, 4 % des gaz à effet de serre à l’échelle mondiale  et s’illustrait par une consommation énergétique de + 9 % par an (55 % pour l’usage du numérique et 45 % pour la production des équipements). 

Pour ne pas être en contradiction avec les objectifs de sobriété numérique et de développement soutenable, le développement de la digitalisation du commerce et de l’artisanat doit répondre à un ensemble d’éco gestes simples : 

• Privilégier le matériel reconditionné ou d’occasion, ou faire le choix d’appareils économes, pouvant être  réparés (des labels existent garantissant la durabilité des appareils numériques) ;  

• Pour la création d’un site web, privilégier le référentiel Green IT pour une démarche d’éco- conception web (du site et des services en ligne) ; 

• Éviter de multiplier les appareils ; 

• Bien entretenir son matériel avec des protections anti-virus pour éviter les pannes ; 

• Recycler son matériel informatique ; 

• Brancher ses équipements sur une multiprise à interrupteur et l’éteindre lorsqu’ils ne sont pas utilisés ; 

• Penser à activer le « mode économie d’énergie » sur son ordinateur, ou le « mode avion » sur son smartphone ; 

• Désactiver ou éteindre le wifi de la box internet lorsque celui-ci n’est pas utilisé ; 

• Privilégier le stockage des  données en local plutôt qu’en cloud, etc. 

 

Action de La Ville :

> Promouvoir ces éco-gestes dans ses supports de communication (Newsletter Commerce, son guide des Bonnes Pratiques en matière de développement soutenable...). 

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Action 1 : Une Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques de la Ville de Lille à l’écoute des porteurs de projets et des commerçants  

Véritable clé d’entrée en matière de commerce et d’accompagnement des porteurs de projet, la Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques :

> Accompagne les commerçants et artisans dans l’exercice de leur activité au quotidien. Le service est à l’écoute des porteurs de projet et des commerçants ;

> Oriente les commerçants et artisans dans les démarches à effectuer et assure le rôle d’interface entre les services municipaux et eux.

Le guichet unique n°10, au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville, tenu par des agents de la Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement continuera à assurer une fonction d’accueil, de renseignement et d’orientation des commerçants et artisans sur les questions d’urbanisme (demandes d’autorisation de travaux, modification ou aménagement d’un commerce, travaux de façade, pose ou modification d’enseigne, installation d’une terrasse…).   

> Assure une veille réglementaire, recueille et communique sur les actualités en lien avec leur activité et les différentes aides existantes via sa newsletter Commerce, ses e.mailings, son portail internet dédié aux commerçants et artisans et ses plaquettes de communication ;  

> Conseille, oriente et soutient le porteur de projet pour la création ou le développement de son entreprise commerciale en lien avec un réseau d’acteurs assurant l’émergence, l’accompagnement, le suivi et le financement des projets ;

> Encourage l’entrepreneuriat et accompagne les porteurs de projet d’utilité sociale et environnementale.

En cohérence avec la Stratégie ESS qui a été présentée au Conseil Municipal du 29 juin 2021, la Direction de l’Emploi et des Affaires Économiques fera la promotion de l’entrepreneuriat collectif.

Il orientera, par ailleurs, les porteurs de projet d’utilité sociale et environnementale vers l’Appel à Projet permanent ESS. 

Dans le cadre de la Stratégie Commerce et Artisanat 2022-2026, l’accueil, le conseil et l’orientation des porteurs de projet perdurera.

L’ensemble des supports de communication sera actualisé, en optimisant leur visibilité et leur accessibilité, notamment par une diffusion auprès du réseau d’aide et d’accompagnement à la création d’entreprise et dans les pages dédiées au commerce sur le site internet de la Ville de Lille.

Par ailleurs, la Ville de Lille pourra participer à des évènements dédiés à la création d’entreprise qui s’organisent sur le territoire, comme le Village de l’Entrepreneuriat, la tournée Entrepreneuriat pour Tous organisé par BPI France, MEL toi du Territoire…  

Priorité 2 : Accompagner les commerçants et

les porteurs de projets au quotidien 

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Action 2  :  Soutenir les créations d’emploi et l’apprentissage  pour contribuer à un développement soutenable

Le soutien et l’accompagnement à la création d’entreprise permet aux porteurs de projet de créer leur emploi (auto-emploi) en créant leur entreprise.

Néanmoins, le développement du commerce et de l’artisanat a également un impact en termes de recrutements directs. 

La détection des besoins de main d’œuvre le plus en amont possible des projets d’implantation permet d’identifier et de préparer des publics répondant au besoin de l’entreprise, et d’accompagner l’entreprise dans son processus de recrutement. 

 

Actions que la Ville de Lille souhaite conduire par son soutien et son engagement au sein de la Maison de l’Emploi (MDE) :

> Permettre aux commerçants et artisans de bénéficier d’une offre de services dédiée aux entreprises différenciée selon que le projet concerne des recrutements en nombre (Grandes Opérations) ou qu’il vise à effectuer des recrutements ponctuels ou en petit nombre.  

Véritable clé d’entrée, la MDE mobilisera les acteurs afin d’apporter une solution clé en main aux entreprises :

• Appui au sourcing et préparation des candidats ;

• Formation préalable à l’embauche ;

• Suivi dans l’emploi et accompagnement individualisé des entreprises. 

À titre d’exemple, au 31 rue de Béthune, ce sont 4 enseignes, en volume plus particulièrement Grand-Scène et son collectif de restaurateurs, et Citadium, qui ont travaillé avec les chargés de relations Entreprises de la MDE, pour 21 recrutements dont 12 avec formation préalable.  

 > Renforcer sa proximité avec les commerçants et artisans lillois, hellemmois et lommois par la mise en place de petits déjeuners avec les entreprises, la création de lieux de rencontre permettant de tisser des liens étroits avec les acteurs économiques ;

> Faire des unions commerciales, des artisans et des commerçants les premiers ambassadeurs de l’offre de service proposée en communiquant sur les réussites et la mise en valeur des actions concrètes.

Objectifs :

• Faire émerger et accompagner les nouveaux créateurs pour continuer à alimenter la vitalité commerciale et artisanale ;

• Susciter les vocations par le développement de stage de découverte et particulièrement sur les métiers en tension. Une action particulière sera menée sur l’hôtellerie restauration avec des professionnels engagés et signataires d’une charte «  des Restaurateurs Employeurs Engagés pour la Qualité de Vie au Travail de leurs Salariés » ;

• Promouvoir l’emploi des jeunes via l’alternance dans le cadre du plan « 1000 apprentis » ; 

• Mettre en place des circuits courts pour faire connaître les métiers et valoriser l’artisanat ;  En 2021, ce sont 18 circuits courts organisés en 7 mois  ;

• Co-organiser des temps forts de valorisation au sein des quartiers. 

Ces actions accompagneront en particulier les ouvertures de VaPiano, Habitat et du cinéma Pathé, et restent en veille auprès de la Ville de Lille, de la MEL, de la CMA et de la CCI Grand Lille pour proposer leur service aux futurs commerces.     

 

> L’appui au développement d’action à caractère RSE  par une inclusion sociale spécifique et construite avec les différents acteurs.

Des actions citoyennes de proximité pourront être mises en œuvre avec l’appui de volontaires en Service Civique. 

Par ailleurs, la Maison de l’Emploi de Lille-Lomme- Hellemmes, en concertation et appui de la MEL va devenir chef de file des MDE de la Métropole sur le sujet des nouveaux métiers de la transition écologique. Cette action pourra bénéficier aux secteurs du commerce et de l’artisanat. 

> Le développement de l’apprentissage  

Plus de la moitié des artisans sont seuls. Pour développer leur activité, le recours à l’emploi est parfois un passage nécessaire. La voie de l’apprentissage peut représenter une solution idéale pour ce faire grâce à l’existence de Centres de Formation d’Apprentis (CFA) sur la métropole lilloise dans l’ensemble des grands domaines économiques (alimentaire, services, HCR, bâtiment...). 

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La Ville de Lille poursuivra son action :

• De promotion de l’apprentissage et du plan

«1000 apprentis» en collaboration avec la Maison de l’Emploi et la Mission Locale ;

• De valorisation des apprentis lillois formés à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts de France dans ses supports de communication.

  

> La régulation des plateformes numériques de travail  afin de protéger les travailleurs dans les limites légales et réglementaires.

Ces plateformes numériques organisent des mises en relation en temps réel entre fournisseurs et consommateurs de biens ou de services.

Contrairement à une entreprise classique qui propose des produits ou des services, les plateformes ne produisent rien et leur valeur ajoutée porte sur la facilitation des échanges entre l’offre et la demande. 

 Si celles-ci permettent à des personnes faiblement qualifiées et écartées du marché du travail traditionnel de s’y intégrer, elles placent souvent leurs travailleurs dans une dépendance et une précarité économique.

Actuellement négociés au sein de l’Union européenne, la Commission européenne a publié les projets de texte Digital Services Act (DSA) et Digital Markets Act (DMA) qui ont pour objet de réguler les plateformes numériques. Ces projets de réformes instaurent de nouvelles règles  afin d’empêcher ces grandes plateformes de contrôler le marché, d’imposer des conditions commerciales ou techniques non équitables et de prévenir les entraves à l’innovation et au développement d’offres alternatives. 

Ces deux règlements pourraient être adoptés lors de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, au premier semestre 2022.

Ils s’appliqueraient alors directement à l’ensemble des pays de l’UE. 

 

La Ville de Lille préoccupée de ces conditions sociales liées aux relations contractuelles entre les salariés et ces plateformes souhaite :

> Assurer une veille à l’émergence prochaine de directives légales de régulation ;

> Acter son engagement à soutenir les évolutions réglementaires et législatives déclinées sur le territoire national qui viseraient à instaurer un contrôle légitime de ces plateformes numériques et à améliorer les conditions

de travail de leurs salariés.  La Ville de Lille prendra acte des dispositions réglementaires et définira son positionnement sur son périmètre d’intervention.

> Développer ses connaissances des effets socio- économiques de l’activité des plateformes sur son territoire et créer une instance de dialogue permanent avec leurs représentants locaux. Cette instance de dialogue créera les conditions d’une relation de confiance nécessaire pour partager des informations, des données et étudier l’impact économique et social de ces pratiques au niveau local. Un tel dialogue permettrait de s’accorder sur les « bonnes pratiques » et de communiquer ensemble sur une charte par exemple comme cela a été établi avec les opérateurs du déploiement de la 5G sur le territoire lillois. 

> Accompagner l’émergence d’acteurs locaux alternatifs et soutenir le développement des coopératives de cyclo-logistique au sein de son territoire en s’appuyant sur la stratégie lilloise de l’ESS, votée au conseil municipal de juin 2021.

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Action 3 : Lille, un laboratoire d’essai à taille réelle

Afin de permettre aux porteurs de projet de tester en conditions réelles leurs futurs commerces, la Ville de Lille s’appuie sur 2 dispositifs :

 > Les Boutiques à l’essai  qui permettent à un porteur de projet de tester son idée de commerce dans un local vacant pendant une période de 6 mois renouvelable 1 fois. 

L’objectif est de pérenniser, à terme, le commerçant dans le local.  

Les avantages pour le commerçant à l’essai sont les suivants :  

Un local à loyer modéré (à négocier avec le propriétaire) ; 

• Une aide au financement : prêt à taux 0 % ; 

• Un  accompagnement personnalisé en amont (étude de faisabilité  : business plan) et en aval (suivi après ouverture) ; 

• Un réseau de partenaires apportant des conseils pratiques, des tarifs préférentiels, une assurance gratuite, un soutien technique… 

 Le dispositif contribue notamment à redynamiser le commerce sur certains secteurs, encourager l’esprit d’entreprendre, attirer de nouveaux commerçants et artisans, faire revenir la clientèle, donner une image positive de la Ville de Lille … 

 La Ville de Lille :

> S’inscrit dans le dispositif de La MEL, qui par délibération du 19 octobre 2018, a adhéré au dispositif national des «  Boutiques à l’essai  », permettant ainsi à toutes les communes de son territoire qui le souhaitent, d’intégrer la démarche sans frais d’adhésion ;

> Complète l’accompagnement des porteurs de projet par :

• la recherche du local, l’identification des proprié- taires, les négociations avec les propriétaires ;

• la mobilisation des partenaires locaux (banque, assurance, expert-comptable…) ;

• l’organisation des instances/comités.

La commune peut choisir de déléguer tout ou partie du pilotage du projet à une structure spécifique, moyennant rémunération (plates-formes d’initiatives locales, SPLA Fabrique des Quartiers, réseau consulaire…). 

> S’appuiera sur la Fédération des Boutiques à l’essai dans le cadre des négociations avec les propriétaires et par la signature d’une charte d’engagements mutuels avec les propriétaires partenaires de l’opération (conditions du bail, durée, loyer…). 

Objectifs de la Ville de Lille :

> Repérer les locaux pertinents à Lille et les communes associées ;

> Déployer 5 à 10 Boutiques à l’essai sur la période 2022-2026, dans le centre-ville et les quartiers, soit 1 à 2 par an, en fonction des opportunités de partenariat avec des bailleurs de locaux commerciaux et dans des linéaires commerciaux fragilisés par un déficit de diversité de l’offre commerciale ou impactés par de la vacance commerciale ;

 > L’implantation de Pop-Up Stores ou Boutiques éphémères qui servent en général à se faire connaître, tester une idée ou un marché, renforcer une présence et les liens avec les consommateurs, lancer de nouvelles lignes, développer la notoriété d’une marque, surfer sur la tendance. 

Tous types de produits y sont commercialisés : mode, technologie, alimentation, beauté…  

Leur durée d’exploitation peut aller de quelques jours à un an. 

  L’ouverture de Pop-Up Stores peut créer de véritables évènements, dynamisant le centre- ville et générant de forts flux de fréquentation (notamment lorsqu’il s’agit de grandes marques) susceptibles de rejaillir sur les autres commerces. 

L’accueil de Pop-Up Stores permet d’éviter à certaines cellules de s’installer dans la vacance commerciale. 

 Actions de la ville de Lille :

> Proposer aux propriétaires et commercialisa- teurs de cellules positionnées sur des axes passants et repérées comme vacantes depuis plus de 6 mois d’accueillir des Pop-Up Stores afin de valoriser, rentabiliser et rendre attractifs leurs biens.  La nouvelle coordination des bailleurs et commercialisateurs y contribuera ; 

 > Dresser un listing des adresses pouvant accueillir des Pop-Up Stores de façon à pouvoir orienter les enseignes en quête d’un local éphémère sur Lille vers leurs propriétaires et commercialisateurs. Avec l’accord de ces derniers, ce listing sera communiqué aux sites internet dédiés aux boutiques éphémères. 

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Ambition 4

Des commerçants, des artisans et

des clients

responsables

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Priorité 1 : Participer aux circuits courts  

La Ville de Lille porte une ambition de développement soutenable du territoire en alliant transition écologique et justice sociale. Attachée à rester une ville en mouvement, ouverte à l’innovation et à la création, elle entend aussi ancrer son activité économique le plus fortement possible dans le territoire, en encourageant l’emploi local et les circuits de proximité.

Action 1 : Faciliter l’accès à la commande publique aux commerçants et artisans   

La Ville de Lille compte 417 familles d’achat pour un volume de 60 M€ /an et a adopté son Schéma de Promotion des Achats publics Socialement Responsables (SPASER) au Conseil Municipal du 22 novembre 2019. Ces achats nécessaires doivent profiter autant que possible aux acteurs économiques locaux.

La Ville de Lille s’engage à :

> Faciliter l’accès à la commande publique des TPE-PME, en retravaillant sur le besoin et la structuration des marchés par l’allotissement et la publication de marchés de tailles diversifiées ;

> Accompagner et former les commerçants et artisans aux prérequis nécessaires à l’accession à la commande publique. Des actions de formation seront conduites avec l’appui des chambres consulaires et des fédérations professionnelles et des groupements momentanés d’entreprises seront encouragés pour permettre aux commerçants et artisans de répondre aux marchés les plus conséquents.

Action 2 : Rendre les commerçants et artisans acteurs de la stratégie ESS

La Ville de Lille est une des premières collectivités locales en France à avoir construit une action publique dédiée à l’ESS (économie sociale et solidaire) et à échanger sur ses pratiques avec d’autres élus et agents de collectivités locales au sein notamment du Réseau des Territoires pour l’Economie Solidaire (RTES).

Les secteurs d’activité les plus représentés sont dans l’ordre : action sociale, arts et spectacles, services divers, enseignement, activités financières et d’assurance.

Dans le cadre de la stratégie ESS, la Ville de Lille souhaite :

> Faciliter les coopérations entre entreprises classiques et structures de l’ESS en capitalisant les travaux entrepris sur l’alimentation durable et en investiguant d’autres filières

• Participer au développement du réseau des signataires de la Charte de l’alimentation durable et solidaire créée en 2019 auprès des commerces de bouche et restaurateurs ;

• Valoriser l’engagement des commerçants et artisans en s’appuyant sur les réseaux déjà constitués (monnaie locale, économie circulaire…). Faciliter et organiser les échanges. 

> Soutenir la Monnaie Locale Complémentaire et Citoyenne  pour renforcer leur transition écologique et soutenir les commerces et artisans de proximité. 

Dans le cadre de la Stratégie Commerce et Artisanat 2022-2026, il conviendra de :

• Accompagner et soutenir le développement de l’association Monnaies Locales pour la Métropole Lilloise ;

Participer au sein de l’association à la promotion de la monnaie locale de la métropole lilloise auprès des acteurs économiques et auprès des habitants de la ville.

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La Stratégie Commerce et Artisanat 2022-2026 s’intègre aux objectifs de transition écologique à Lille, Hellemmes et Lomme, notamment sur les actions suivantes : 

Action 1 : Les économies d’énergie  

L’éclairage 

Afin de tenir compte des enjeux climatiques et de maîtriser la consommation d’énergie sur son territoire, la Ville de Lille tient à faire appliquer, sur ses monuments et édifices, mais également sur les installations commerçantes présentes sur son domaine public les dispositions prises dans l’arrêté ministériel du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses.  

Celui-ci prévoit notamment que :  

• les éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel soient éteints au plus tard une heure après la fin de l’occupation de ces locaux et soient allumés à 7 heures du matin au plus tôt ou 1 heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt ; 

• les éclairages de vitrines de magasins de commerce ou d’exposition soient éteints à 1 heure du matin au plus tard ou 1 heure après la cessation de l’activité si celle-ci est plus tardive et soient allumés à 7 heures du matin au plus tôt ou 1 heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt ; 

• les éclairages de mise en lumière du patrimoine et du cadre bâti soient allumés au plus tôt au coucher du soleil et éteints au plus tard à 1 heure du matin. 

Le décret n°2012-118 du 30 janvier 2012 relatif à la publicité extérieure, aux enseignes et pré-enseignes précise que, dans les unités urbaines de plus de 800 000 habitants, les obligations et modalités d’extinction sont prévues par le règlement local de publicité. 

Le règlement local de publicité intercommunal (RLPI) de la Métropole Européenne de Lille stipule pour Lille que : 

• Les publicités lumineuses sont éteintes entre 23 heures et 7 heures ; 

• Les enseignes lumineuses sont éteintes entre 23 heures et 7 heures, lorsque l’activité signalée a cessé. Lorsqu’une activité cesse ou commence entre 22 heures et 6 heures du matin, les enseignes sont éteintes au plus tard une heure après la cessation d’activité de l’établissement et peuvent être allumées une heure avant la reprise de cette activité ; 

• Les enseignes clignotantes sont interdites, à l’exception des enseignes de pharmacie ou de tout autre service d’urgence. 

Ces mesures vont dans le sens de la maîtrise de l’énergie sans pénaliser le rayonnement commercial de la Ville de Lille, puisqu’elles s’appliquent dans des plages horaires où la fréquentation piétonne est très faible.  

 

La Ville de Lille s’engage à :

> Diffuser des conseils sur la manière de valoriser son commerce en réalisant des économies énergétiques auprès des commerçants par le biais de la newsletter Commerce et de la plaquette Eclairage qui sera réalisée en collaboration avec le Service Eclairage Public ;

 > Sensibiliser les propriétaires et locataires de surface commerciale ou tertiaire de plus de 1000 m² aux obligations découlant du décret tertiaire dont les premières arriveront en 2030.

   

Priorité 2 : Contribuer au plan lillois pour le climat

PLAN LILLOIS POUR LE CLIMAT

2021-2026

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