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Les gr^adiers vêtus de neuf (2)Les dessous de la mode o (0 .O E de fête Nadia Maillard Le 50e anniversaire de maria¬ ge, ce sont les Noces d'Or

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Texte intégral

(1)

board- en ville.

Les gr^adiers vêtus de neuf

(2)

Les dessous de la mode

o

(0

.O

E

de fête

Nadia Maillard Le 50e anniversaire de maria¬

ge, ce sont les Noces d'Or.

Mais, 50 ans, c'est une durée impressionnante. Les Noces d'Argent arrivent plus rapide¬

ment, il ne faut attendre que 25 ans. C'est encore trop long?

Que diriez-vous de raccourcir ce temps de moitié? On pour¬

rait alors fêter les Noces de Bronze après 12 ans et demie seulement...

Vous désirez fêtez encore plus souvent? Qu'à cela ne tienne.

Il y a les Noces de Porcelaine après 20 ans, les Noces de Violettes après 15, les Noces de Roses après 10 et les Noces de Bois déjà après 5 ans.

Après une année de mariage, on peut même déjà fêter les Noces de Papier!

Mais en tout premier lieu, il y a le mariage, le plus roman¬

tique, le plus beau, le plus fou dont Adam et Eve puissent rê¬

ver... Et la magie du blanc opère toujours!

(3)

1SctftoirWr

Bonne fête

à toutes (es Mamans ! La fête est Ca mémoire d'un peuple. L'homme a toujours cherché à sortir de son univers quotidien. Pour rompre avec une certaine monotonie quotidienne, iC instaure des manifestations. Les fêtes remontent fort Coin et cites évoluent au gré du temps s'adaptant aux différentes condi¬

tions historiques, religieuses ou économiques. S'il est une fête ancienne qui a de nos jours gardé toute sa reconnaissance et est bien entrée dans tes moeurs, c'est bien Caféte des mères!

Historique

Dam la Rome an¬

tique., [es Matrona- lias, le 1er mars, étaient te jour des mères. Elles se rassemblaient au temple de Junon Lueina, protectrices des femmes. Leurs maris leur offraient ce jour-la ca¬

deaux et argent de poche.

Le président américain Wilson en fit une fê¬

te institutionnelle en 1914.

Il répond à la demande d'une concitoyenne, restée

inconsolable après le décès de sa mère, et renoue ainsi avec (a tradition antique.

En Franee; c'est en 1918 que cette jour¬

née est apparue pour célé¬

brer les femmes méritan¬

tes. En 1941, le maréchal Pétain qui voulait encou¬

rager la natalité en fit une fête nationale.

Certains s'élèvent con¬

tre son exploitation commerciale, mais un ré¬

cent sondage fiançais dé¬

montre que 87% des gens sont favorables au main¬

tien de cette fête. Elle per¬

met d'honorer les mamans plus que les mères et de montrer ['importance de la famille qui a une fâcheuse

tendance à la dissection.

Et cette phrase le eût 'joliment: «Dieu créa les anges dans le ciel pour veiller sur les êtres et les mamans pour leur donner un coup de main sur ter¬

re» !

Nadia Maillard

(4)

cS ömmaire 12 mai 2000 - N° 9

Société

3 Bonne fête aux mamans 7 Très sûres d'elles les mamans 21-22-23 Prise d'armes et nouveaux

uniformes des Grenadiers 34 29 ans et six enfants!

Les arts

Le peintre Utrillo à Payerne Panaché d'expositions Aida Godel:

La Rose et les créations

Les sports

10 Le kick boxing fait un tabac 11 Snowboard en ville 12 Tennis en fauteuil roulant:

nouvelle installation

13 Association fribourgeoise des sports

Musique

5 Camp de jeunes musiciens à Romont

6 Jacques Rossier, directeur de fanfare

Couverture:

Des bébés tout neuf et voilà la pre¬

mière fête des mères pour ces jeunes mamans.

PHOTO BIANCA (ROLF HUNSINGER)

Fondé en 1945 Rte de la Glane 31 -1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois.

Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois

«hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25

Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Correspondantes:

Nathalie Balmat Gérard Bourquenoud Albert Bovigny Albert Jaquet Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Paul W. Tekadiozaya Service des abonnements:

Alexandra Martins Tél. 026/425 48 00

Abonnements 2000 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95- Par avion: Fr. 120.—

Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31 1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026/425 48 00 Natel 079/314 9044 Mise en pages et graphisme:

Michel Brodard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle- ci n'assume aucune responsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

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(5)

Les jeunes musiciens pendant la répétition.

Croque-musique

Paul W. Tekadiozaya Comme chaque an¬

née, près de 130 jeunes musiciens du can¬

ton ont pris d'assaut der¬

nièrement le chef-lieu glâ- nois pour leur traditionnel camp musical organisé par l'Association fribourgeoi- se des jeunes musiciens (AFJM). Regard sur ce grand rendez-vous de la jeunesse qui est avant tout celui du partage du savoir.

Le président Jean-Marc Oberson entouré de Christine Vallelian et Georgette Oberson (de gauche à droite).

PHOTOS PWT

ROMONT

Traditionnel camp musical des jeunes Imaginé depuis 1978 par l'As¬

sociation cantonale fribour- geoise des cadets musiciens (ACFCM) devenue AFJM, ce camp s'est forgé une réputa¬

tion et les jeunes s'y bouscu¬

lent au portillon. Véritable îlot de formation, il sert de trem¬

plin aux musiciens en leur fournissant la possibilité de se perfectionner en se comparant aux autres. Il joue un rôle ré¬

vélateur dans l'éveil de cer¬

taines carrières. Sur ce point, l'association qui ne manque pas d'initiatives fait donc figu¬

re de pionnière. Au program¬

me: cours de musique, mise sur pied des journées théma¬

tiques et des ateliers, organisa¬

tion de concerts, etc... «C'est une occasion pour les jeunes

de se retrouver, de se former et de jouer des programmes plus importants dans des harmo¬

nies. Ce qui n'est pas toujours le cas dans leurs groupes res¬

pectifs», explique le président Jean-Marc Oberson.

Lors de ce stage, les organisa¬

teurs font aussi découvrir aux participants d'autres événe¬

ments et facettes de la mu¬

sique. Cette année, la commis¬

sion a commandé deux œuvres au compositeur fribourgeois Jean-François Michel. Ces œuvres travaillées tout au long de la semaine ont été présen¬

tées en grande première lors du concert final: une occasion pour les jeunes musiciens de prouver leurs talents. Autre at¬

traction pour le concert «dé¬

couverte» de l'an 2000: le duo original Angklung avec le spectacle Shake Bambouti.

Produit à partir d'instruments inhabituels et bizarres aux so¬

norités étranges faits de bam¬

bou, de bois et de matériaux de recyclage, c'est un mélange de musiques mixé de façon étonnante avec plein de fantai¬

sie et d'humour. Un dépayse¬

ment total pour le public avec ce cocktail helvético-exotique pétillant!

Commune d'honneur de l'AF- JM, Romont met à la disposi¬

tion des participants toute l'in¬

frastructure nécessaire. Ainsi, l'Ecole primaire et la Tour de Béguines servent aux répéti¬

tions où chaque salle de classe bruit selon sa tonalité musica¬

le de ses occupants. Quant aux abris de la Protection civile et au Cycle d'orientation de la Glâne, ils se convertissent en dortoirs et en réfectoire. Chef de cuisine depuis le début, Georgette Oberson a participé à tous les camps. Un record!

Après tant d'années de présen¬

ce, elle a passé le flambeau à Christine Vallélian. «Je vous le dis franchement: ce n'est pas de gaieté de cœur que je quitte cette place car ces 22 ans m'ont apporté beaucoup de joie et de satisfaction», commente la fidèle Romontoi- se, non sans regret mais sans arrière-pensée...

(6)

Jacques Rossier,

directeur de la Fanfare

de la Police cantonale

fribourgeoise PDfifecumBa

Portrait de nos musiciens

• *<•>•••••• Albert Jaquet

Ôuelles motivations poussent les jeunes musiciens à entreprendre une formation de direc¬

teur?

Pour le Marlynois Jacques Rossier, c'est un chemin vers soi-même comme vers les autres. C'est un moyen de s'exprimer pleinement, un plaisir de façonner et d'interpréter une œuvre dans le respect du compo¬

siteur. C'est aussi le besoin d'améliorer ses propres connaissances musicales.

Jacques Rossier débute à la trompette dès l'âge de 10 ans au Conservatoire de Fribourg, dans la classe de Philippe Baud. Première expérience dans le monde du cuivre cinq ans plus tard, au pupitre du Corps de musique «La Géri- nia» de Marly dirigé par Al¬

bert Zapf, puis, à 20 ans, il fait son école de recrues dans la fanfare militaire.

Il devient co-fondateur du groupe des «Cadets de la Géri- nia», plus tard dénommé Eco¬

le de musique dont il est char¬

gé de cours. Parallèlement, il fait partie de l'ensemble de cuivres «Euphonia» placé sous la direction de Jean-Louis Castella; crée un quintette de cuivres; participe à divers camps de musique réservés aux jeunes instrumentistes fri-

bourgeois, et conçoit le projet d'un Ensemble régional de jeunes musiciens en provenan¬

ce de Praroman-Le Mouret, d'Ependes, d'Arconciel et de Marly sous la dénomination de EJRD, une idée qui germe également dans diverses con¬

trées du canton.

Durant trois ans, soit tous les samedis matin de septembre à avril - quelque 300 heures de

cours - Jacques Rossier suit les cours de direction chapeau¬

tés par la Commission fédéra¬

le de musique, enseignement prodigué par Bernard Che¬

naux et Oscar Moret. Cela lui permet de dépasser la passivité de l'instrumentiste en prenant, en 1990, la baguette de la Fan¬

fare de la Police cantonale.

L'envie de diriger venant en dirigeant, dès 1994 Jacques Rossier poursuit ses études dans la classe de direction pro¬

fessionnelle d'orchestres au Conservatoire de Sion avec Pascal Favre et le directeur Michel Barras. Cela lui vaut d'entrer en contact pour la pra¬

tique avec l'Harmonie de Sion, la Fanfare de Chermi- gnon, et le Brass Band des Jeunes valaisans, tandis que les cours de branches théo¬

riques sont suivis au Conser¬

vatoire de Fribourg, en parti¬

culier avec René Oberson et Henri Baeriswyl. D'autre part, il parfait sa direction avec Hervé Klopfenstein, et peaufi¬

ne ses connaissances en parti¬

cipant à des séminaires pour chefs d'orchestres à Lyon et à Paris.

Parce que dans sa famille on a toujours pratiqué l'art choral, Jacques Rossier a conservé ce goût du chant tel que transmis également par le regretté Mi¬

chel Ducarroz. En tant que chef de chœur, sa préférence demeure l'écriture pratiquée par les compositeurs d'outre- Rhin, notamment des Messes de Schubert ou Mozart, pour choeur mixte, orchestre à cor¬

des et orgue.

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Très sures

d'elles les

mamans!

Fête des mères

La Fête des mères est une fête hautement appréciée. En dépit de tous les bouleversements, la fa¬

mille - et donc les mamans - figure, dans les pays eu¬

ropéens, au sommet de l'échelle des valeurs. En tout cas, c'est ce qu'assure l'Institut sociologique de l'Université de Zurich.

Bouquet de Fête des mères? Selon Fleurop, les tendances s'alignent sur les préférences. Pour l'ins¬

tant c'est la luxuriance qui prime. Avec une abondan¬

ce de fleurs et de grami¬

nées illustrant toute la ri¬

chesse florale du début de l'été!

Après les folles années septan¬

te, sous le signe du Flower- power, l'époque semble plus sereine. Selon l'Institut socio¬

logique de l'Université de Zu¬

rich, les rebelles d'alors, qui aujourd'hui sont eux-mêmes parents, ont appris la leçon. La tolérance étant à l'ordre du jour, les adolescents se sentent à nouveau mieux au sein de leur famille et restent plus longtemps parmi les leurs que ce fut le cas auparavant.

Les mamans non seulement sont devenues plus sûres d'elles, mais encore aspirent à une pleine individualité. En d'autres termes, leur rôle ne se limite plus à être maîtresse de maison et maman. Leur activi¬

té professionnelle et leur indé-

Heureuse d'offrir un bouquet à sa maman.

PHOTO FLEUROP-INTERFLORA

pendance financière leur im¬

portent beaucoup. Ceci signi¬

fie aussi que les grands-pa- rents sont de plus en plus impliqués dans la vie de ces petites familles, d'où de nou¬

veau une plus grande solidari¬

té entre générations.

Aussi ne saurait-on s'étonner que la Fête des mères, instau¬

rée en 1914, jouisse d'une po¬

pularité sans défaillance. Ce jour-là, les fleurs sont haute¬

ment appréciées. Mieux que tout autre cadeau, elles sont capables de véhiculer les émo¬

tions. Ce sont naturellement les bouquets saisonniers qui ont la cote, les saisons étant plus appréciées que jamais à une époque où l'on peut se procurer tout à n'importe quel moment.

Rien de plus beau pour la Fête des mères qu'un bouquet an¬

nonçant le début de l'été et composé de roses à grosses corolles, de lilas délicatement parfumé, de freesias prita- niers, de jacinthes vivement colorées et de fragiles pavots!

Le tout dans des teintes pastel, les couleurs tendres figurant parmi les nuances préférées des femmes.

Le jour de la Fête des mères, le refrain «Love, love, love» de ce grand classique des Beatles

«Ail you need» prend une nouvelle dimension. Les adul-

rigine La Fête des mères nous vient des Etats-Unis d'Amé¬

rique. C'est la féministe Ann Jarvis qui, au début du XXe siècle, a demandé l'instauration d'une jour¬

née commémorative pour toutes les mamans. Aussi engagea-t-elle une véri¬

table bataille épistolaire pour rallier à sa cause tout d'abord le maire de sa lo¬

calité, puis les gouver¬

neurs, les députés et les in¬

dustriels. Le succès ne se fit pas attendre. En 1909, la Fête des mères fut célébrée dans 45 Etats fédéraux américains et, en 1914, dé¬

clarée jour férié officiel par le Congrès américain. En 1916, elle arriva en Angle¬

terre et, en 1917, en Suisse.

A cette occasion, des mil¬

liers d'enfants et d'adultes font plaisir, le deuxième dimanche de mai, à leur maman en lui offrant un bouquet de fleurs.

tes se joignent aux enfants pour offrir un bouquet de fleurs à leur maman.

Ann Jarvis, féministe améri¬

caine et initiatrice de la Fête des mères, aurait été ravie de constater cet engouement.

Sans doute ne pensait-elle pas, en lançant cette fête en 1908, qu'elle durerait aussi long¬

temps et serait célébrée aux quatre coins du monde.

Les bouquets préférés des ma¬

mans, d'après Fleurop, sont les bouquets saisonniers com¬

posés de roses de couleur abri¬

cot, de lilas, de freesias, de ja¬

cinthes et de pavots.

comm.

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Date

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Les sports

• •••••••• Nathalie Balmat

Le début du troisième millénaire rime avec nouveauté à Fribourg, chez Physic 2000. En effet, la salle de fitness n 'est bientôt plus assez grande pour contenir tous les adeptes du kick boxing, un des cours dirigés les plus popu¬

laires à travers le monde.

Venu tout droit des USA, le kick boxing permet un dé¬

foulement total sur une musique endiablée: le stress et le train-train quo¬

tidien sont alors jetés aux oubliettes. Allons voir ça de plus près...

Kick boxing vient de l'anglais

«to kick», qui veut dire donner un coup de pied et «boxing»,

Pas le temps de s'ennuyer avec Leila!

PHOTOS NATHALIE BALMAT

c'est-à-dire boxe. On peut dé¬

finir ce type d'entraînement comme une combinaison de mouvements provenant de la boxe et des arts martiaux, le tout adapté aux cours d'aéro¬

bic. Il est important de com¬

prendre et de maîtriser la décé¬

lération du bras ou de la jambe pendant l'exécution du mou¬

vement, afin d'éviter une hy- per-extension des articulations.

Peu importe le style adopté, l'important est de protéger les articulations. Le kick boxing développe la coordination, l'agilité, l'équilibre, la force musculaire, la condition phy¬

sique et stimule le système cardio-vasculaire. Des études ont relevé une amélioration de l'estime de soi et de l'humeur générale ainsi qu'une diminu¬

tion des dépressions, de la fa¬

tigue et du stress. Imaginez donc! Une heure de kick bo¬

xing sans contact équivaut à l'énergie dispensée pendant le même temps, à faire du jog¬

ging sur un tapis de course, à une vitesse d'environ 8 km/

heure.

Dirigés par la pétillante Leila, les participants enchaînent des mouvements de bras et de jam-

Le kick boxing emprunte certains de ses mouvements à la boxe...

bes, des kicks et des punchs, en avant en arrière, à gauche ou à droite, au rythme de la musique et ce de façon intensi¬

ve durant une heure. Bouger et transpirer ne vous fait pas peur? Alors n'hésitez pas! Lei¬

la. professeur diplômée et consultante AFAA (Associa¬

tion fitness of America) vous attend le lundi à 12 h 15 et le mercredi à 19 h 15. A noter que le cours est ouvert à tous!

FITNESS

tout nouveau et hyper branché,

ie kick boxing

fait un tabac à Fribourg

(11)

Nadia Maillard

Les génies de la glisse et des «jumps» ont récemment déployé leurs planches dans les airs de la place Georges-Python.

Cette première compétition a remporté un vif succès tant du côté des adeptes que de celui des prome¬

neurs curieux qui pas¬

saient par là!

Snowboard

en ville!

Etrange, surprenant, un peu

«barge», voilà les qualificatifs se rapportant le mieux à cette compétition urbaine de snow¬

board. Une foule abondante d'environ 3000 personnes s'est rassemblée, les yeux rivés dans le ciel pour découvrir les figures de ces hommes et femmes qui ont crevé l'écran du ciel quelques heures du¬

rant.

Des containers remplis de nei¬

ge tirée de la glace de la pati¬

noire St-Léonard ont permis à une fraiseuse de recouvrir la rampe.Trente trois participants dont onze fribourgeois ont dis¬

puté cette compétition avant de poursuivre la soirée dans un café du coin où un langage et une ambiance Rap régnait.

Hommes

1. Maxime Jaccoud (Vuibroye) 2. Urs Egli (LU) 3. Arnaud Jaccoud

(Vuibroye)

4. Benjamin Corpataux (Chevrilles)

5. Daniel Frankhauser (BE) 6. Marc Mauron (St-Ours) 7. Laurent Berthoud

(Châtel-St-Denis) 8. Christian Brändli (Riaz) Femmes

1. Stéphanie Burker (GE) 2. Stéphanie Fliikiger (VD)

1. Il y avait foule. - 2. Xavier Perret d'Onnens. - 3. Mathias Molnard du Tessin. - 4. David Lambert de Sion. - 5. Marco Brunold d'Arosa. - 6. E. Düssen de Fribourg. - 7. Des prépa¬

ratifs pleins les bras. - 8. Urs Egli de Lucerne. - 9. Stéphanie.

PHOTOS FIORAVERA/MAILLARD

K u

(12)

Les sports

Nadia Maillard Ê J ne toute nouvelle

\my installation qui don¬

ne accès au club-house et aux terrains de jeu aux fauteuils roulants a été inauguré récemment à l'Aiglon sous le regard ra¬

vi de son président Paul Bovet et des amis du ten¬

nis. Cette nouveauté per¬

met au club d'intégrer les handicapés au centre et de leur apporter son soutien.

Depuis des décennies, les der¬

niers jours d'avril annoncent l'ouverture du club. En cette année 2000, l'inauguration du lift pour personnes en fauteuil roulant ouvre grand la porte aux amis handicapés. Le coût de l'installation se monte à 55 000 francs dont la moitié pour le lift et la moitié pour l'aménagement des espaces et locaux.

Paul Bovet profite de l'occa¬

sion pour annoncer le cham¬

pionnat interne du club qui se déroulera en juin 2000 et pour lequel il attend de nombreuses inscriptions.

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(13)

• •••••••• Nathalie Balmat

est à l'Institut St- Joseph de Cour- tepin que l'Association fri- bourgeoise des sports (AFS) a récemment tenu ses as¬

sises annuelles. Devant un parterre de délégués et de représentants politiques, le président Claude Long- champ a soulevé une ques¬

tion d'actualité: qu 'est de¬

venu le sport? Reflet de notre société, celui-ci sou¬

lève de nombreux débats, à l'heure où régnent l'ex¬

ploit et le sport-spectacle, rapportant des millions.

Pour les responsables fri- bourgeois, il faut donc s'interroger sur les me¬

sures à prendre et fixer des buts à atteindre pour que le sport retrouve une image sereine auprès du public et des jeunes.

A l'aube du XXIe siècle, le monde sportif suisse souffre de divers problèmes comme le do¬

page, la difficulté de trouver des moniteurs bénévoles, la diminu¬

tion des heures d'éducation physique à l'école, la réduction des budgets octroyés ainsi que la refonte de Jeunesse et Sport.

La principale préoccupation de l'AFS reste le maintien des trois heures d'éducation physique dans les écoles primaires, se¬

condaires inférieures et supé¬

rieures. En effet, la lutte est en¬

gagée pour que les autorités politiques ne remettent pas en question l'ordonnance fédérale les concernant. Présent lors de l'assem- blée, le conseiller d'Etat Augustin Macheret, di¬

recteur de la DIPAC, a promis son soutien pour la sauvegarde de ces heures et pour la non can- tonalisation de Jeunesse et Sport.

Mais à Fribourg, l'avenir n'est pas si terne! L'activité sportive se développe de façon réjouis¬

sante et l'AFS ne cesse de ga¬

gner de l'importance au niveau cantonal, a déclaré le président, reconduit dans son mandat. Ce- lui-ci s'est réjoui de la nomina- M. Raphaël Aebischer (Domdi- dier) a reçu le prix de l'AFS, récompensant une personnalité qui s'est engagée de façon marquante pour le sport.

De gauche à droite: M. Augustin Macheret, conseiller d'Etat, M. Loutan, directeur de l'Institut St.-Joseph et M. Elmar Schneuw- ly, nouveau chef du Service des sports et de l'éducation physique, devant le handy-bike, objet de l'Action spéciale 2000 du Sport- Toto et de l'AFS. photos n. b.

tion d'Elmar Schneuwly com¬

me nouveau chef du Service de l'éducation physique et des sports, ainsi que du projet im¬

minent de construction d'un Centre cantonal des sports.

PrffeCîJffltgS Les sports Clôturant cette belle assemblée, il a remercié le Sport-Toto pour l'importante aide financière ap¬

portée tout au long de l'année.

Grâce à cet organisme et à l'AFS, l'Association du Foyer St-Joseph a pu acquérir deux handy-bikes, vélos actionnés à la main, qui permettront à des handicapés de pouvoir goûter aux joies de la petite reine. ■

Association fribourgeoise des sports:

les trois heures d'éducation physique

à l'école ne doivent pas mourir!

(14)

Les arts

Le peintre

Maurice Utrillo

à Payerne

Une prestigieuse

exposition

à l'Abbatiale

• • • Jacqueline de Saint-Bon Beaucoup de personnes inté¬

ressées par l'art disent bien

connaître Maurice Utrillo et ce n'est pas étonnant car il a fait près de 5000 peintures. En re¬

vanche, elles ont encore à dé¬

couvrir ce regard particulier que l'exposition d'été à l'Ab¬

batiale de Payerne a voulu spécialement mettre en évi¬

dence: Le Montmartre au coeur de Paris, commune in¬

dépendante face à la capitale, avec sa vie de quartiers foison¬

nante d'histoires vécues tra¬

gique souvent, parfois co¬

miques. Pour les peintres qui s'y rencontraient, la Butte était, dans les années 1900, une source d'inspiration com¬

mune que chacun développait à sa manière et surtout dans le secret de son atelier.

Avec cet événement culturel qui rassemble 61 toiles d'Utril¬

lo, et quelque 120 de Suzanne Valadon (sa mère), de Picasso, Dufy, Modigliani et quelques autres, Payerne nous donne l'occasion de mieux com¬

prendre ce peintre en marge des Fauves, des Cubistes et autres mouvement picturaux.

C'est aussi une nouvelle ap¬

proche du Montmartre qui a profondément marqué Mauri¬

ce Utrillo resté toujours mal compris, en raison de la situa¬

tion tumultueuse de sa vie.

Ethylisme, naissance de père inconnu - le peintre doit son nom à la générosité d'un jour¬

naliste espagnol Miguel Utril¬

lo y Morlius - l'amant de sa mère qui, entre mariages et di¬

vorce, pose comme modèle pour des artistes tels que Re¬

noir et Toulouse-Lautrec.

Une série de manifestations, toutes liées au peintre et à la Butte, jalonneront aussi l'été à Payerne - La troupe du Lapin Agile viendra même donner un spectacle au pied de l'Ab¬

batiale - et compléteront ce programme déjà riche et varié.

L'été de l'an 2000 promet d'être chaud dans la cité broyarde.

Utrillu et les peintres de Mont¬

martre. Abbatiale et musée de Payerne

Ma-ve 10-lIh. et 14-18h.

Samedi et jours fériés W-18h.

Exposition ouverte jusqu 'au 18 septembre.

Tél. 026/662 67 04.

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Le Home Médicalisé de la Sarine présente Jacqueline Gandubert

Aquarelles Jacqueline Gandubert est une artiste qui maîtri¬

se avec élégance l'art de l'instantané, du fugitif, en modulant subtilement les couleurs. Ses compositions épurées font appré¬

cier pleinement les qualités qui constituent le charme délicat de l'aquarelle; les tons sont montés progressivement par couches successives sur dessin furtif.

L'exposition aura lieu jusqu'au 4 juin 2()00.

Avenue Jean-Paul 11 10, 1752 Villars-sur-Glâne Tél. 026/422 51 11

La Société de Développement de Romont présente

«Regards sur un siècle»

Romont de 1900 à

L'exposition s'adresse à un double public: Romontois et habi¬

tants de la région y retrouveront des souvenirs, des lieux au¬

jourd'hui disparus. Quant aux visiteurs de l'extérieur, ils y dé¬

couvriront des éléments leur permettant de mieux apprécier Romont, et, de retour chez eux, de trouver dans leur cadre de vie des analogies avec la cité sur la colline ronde.

Espace semi-circulaire sur le rempart inférieur, la Tour de Fri- bourg est consacrée à l'histoire de Romont. L'exposition du rez- de-chaussée, permanente, présente des plans et vues de la cité. Le premier étage accueille jusqu'à l'automne les «Regards sur un siècle». La magnifique charpente du bâtiment, qui mérite à elle seule le coup d'oeil, côtoie ces aperçus historiques.

La Tour de Fribourg se situe sur le Rempart inférieur (nord) à Romont. L'exposition est visible jusqu'au 5 novembre 2000.

Musée du Pays et du Val de Charmey Et Charmey fut moderne

«Et Charmey fut moderne» est une exposition réalisée après le dépouillement de 1890 à 1950 des journaux régionaux: Le Fri- bourgeois et La Gruyère. Ils ont traqué toutes les apparitions de Charmey et de la vallée de la Jogne ainsi que des traces de la mo¬

dernité au travers des publicités. L'historien Georges Andrey, chargé de cours de l'histoire des médias auprès de l'Institut de journalisme de l'Université de Fribourg est le commissaire scien¬

tifique de cette exposition.

L'exposition est ouverte jusqu 'au 28 mai 2000 au Musée du Pays et du Val de Charmey. Renseignements: 026/927 24 47

Les arts

La Fondation

Alimentarium de Vevey présente

Les mangeurs de l'an 1000

A la veille du 3e millénaire, l'Alimentarium se penche sur la vie quotidienne de nos ancêtres de l'an 1000. Des fouilles archéolo¬

giques récentes, en France voisine (site de Charavines, au bord du lac de Paladru, Isère) et de quelques habitats ruraux et châ¬

teaux du Nord-Ouest de la Suisse (Bâle-Campagne), nous per¬

mettent de mieux comprendre le mode de vie des hommes de cet¬

te époque souvent méconnue.

Exposition temporaire à l'Alimentarium, Musée de l'alimenta¬

tion, une fondation Nestlé jusqu'au 29 octobre 2000.

La Galerie de la Schürra vous présente

Roland Schaller

Pour fêter son 60e anniversaire et ses 40 ans de peinture, Roland Schaller expose à La Schürra une quarantaine d'œuvres réali¬

sées spécialement pour marquer cette année charnière.

Grâce à un mélange de teintes chaudes disposées en aplats har¬

monieux, les paysages de Schaller, parfois rechaussés d'une sil¬

houette humaine, nous plongent avec bonheur dans l'ambiance des pays qui l'ont marqué: la Provence, Israël, la Grèce, ainsi que son Jura natal.

Galerie de la Schürra, 1723 Pierrafortscha, Fribourg L'exposition durera du 6 mai au 12 juin 2000

Galerie Image-ln présente Atmosphère tibétaine Mustang

Royaume tibétain perdu Ernest Imhof

Images d'une randonnée himalayenne. Voyageur curieux, il ar¬

pente l'Asie et les régions himalayennes en particulier, depuis plus de trente ans, son appareil photo dans son sac à dos. Les photographies du Mustang présentées ici, reflètent bien la pas¬

sion de l'auteur pour ces régions inhospitalières, balayées par les vents où le superfllu est absent et l'essentiel vital.

L'exposition aura lieu jusqu 'au 21 mai 2000 à la galerie Image-ln. Place d'Armes 15, Châtel St-Denis

(16)

Les Salons du mariage de Bul¬

le et Fribourg ont fait la fête à l'hyménée en ce début d'an¬

née 2000. Quelques visages ont été fixés sur pellicule pour que demeure l'instant passé!

Texte et photos: N. Maillard/

A. Fioravera

Toutes les personnes qui se reconnaîtront sur ces photos gagnent un abonnement de trois mois à notre revue,

suffit de s'annoncer par fil au 026/425 48 15 (Alexandra Martins) ou par écrit à Fribourg Illustré, CP 331, 1701 Fribourg

16

(17)

SIM©

0

par Gérard Bourquenoud

Le manque d'eau potable:

un problème crucial

La préoccupation la plus importante de ce XXIe siècle sera l'eau, élément vital à la vie de l'être humain, lequel ne peut vivre plus de dix jours sans cette substance fondamenta¬

le. A l'heure actuelle, un cinquième de la population de la planète Terre ne dispose pas d'eau potable en suffisance. Qu'en sera-t-il dans quelques années?

Pour tenter de trouver une solution à ce problème qui devient de plus en plus crucial, les représentants de quelque 120 Etats se sont réunis en mars dernier à La Haye pour un Fo¬

rum mondial sur l'eau. Philippe Roch, chef de la délégation suisse, a présenté récemment à la presse, la proposition helvétique pour une responsabilité civile internationale desti¬

née à encourager une gestion globale de l'eau. Et ceci à l'exemple de l'action que mène notre pays à l'étranger pour approvisionner les populations. Car aujourd'hui déjà, plus d'un milliard d'êtres humains manquent d'eau potable. En plus de cela, la situation s'ag¬

grave de jour en jour, donc l'heure est venue de prévoir une meilleure gestion des res¬

sources à disposition et surtout de lutter contre le gaspillage de cette substance fonda¬

mentale pour l'homme, les animaux et les plantes.

Un essaim d'abeilles sur le corps Une femme de 79 ans qui marchait dans une rue de Los Angeles, a été attaquée par un es¬

saim d'abeilles tueuses. Selon le porte-parole des pompiers venus la délivrer, les abeilles ont probablement été attirées par quelque chose contenu dans le sac qu'elle portait. Les secouristes, vêtus de combinaisons spéciales, ont arrosé la femme dans le but de faire fuir les quelques centaines d'abeilles sur elle. Les médecins de l'hôpital ont eux aussi été contraints de se servir de pinces à épiler pour enlever les aiguillons du corps de la mal¬

heureuse. Des scientifiques qui se sont penchés sur le cas, ont expliqué que les insectes étaient des abeilles africaines, communément appelées «abeilles tueuses» à cause de leur habitude d'attaquer en essaim. Malgré cette aventure inattendue, la bonne dame a eu la vie sauve et a repris ses esprits le lendemain.

L'alcool diminue la fertilité chez l'homme Des chercheurs finlandais ont réalisé une étude qui, aujourd'hui, est en mesure de prou¬

ver que, parallèlement à d'autres facteurs, une consommation exagérée d'alcool peut avoir une influence néfaste sur le sperme dont la semence a également tendance à dimi¬

nuer. Ils ont à cet effet examiné des prélèvements de tissus de testicules de 195 hommes et ont constaté que ceux qui avaient bu quotidiennement 80 grammes d'alcool, ce qui correspondant à huit bières ou huit verres de vin, la qualité des spermatozoïdes était net¬

tement moins bonne. L'équipe de recherche finlandaise interprète ce résultat avec pru¬

dence, car elle considère la consommation élevée d'alcool comme un élément parmi tant d'autres dans la dégradation de la qualité du sperme de l'homme.

De la lecture au coin du feu Fribourg est le seul canton romand où la population bénéficie d'une re¬

vue bimensuelle, véritable reflet d'une terre inspiratrice de poésie.

Créée en décembre 1945, elle lutte contre vents et marées depuis une décennie pour survivre et garder sa place au sein des médias de notre canton. Propriété d'Henri Fragniè- re, imprimeur à Fribourg, depuis 1957, le magazine Fribourg Illustré est attendu chaque quinzaine par des milliers d'abonnés dont la fidé¬

lité est exemplaire. La rédaction et l'éditeur souhaitent cependant qu'il puisse entrer dans de nouveaux foyers en et hors les murs et qu'un abonnement serait un gage de sou¬

tien et d'encouragement. Pour cela, il suffit d'appeler Alexandra Mar¬

tins ou Anne Kolly au 026/425 48 00. Toutes deux se réjouissent de recevoir votre appel.

y Terre à terre V, Savez-vous qu'environ un million de vers de terre vivent sous un pré grand comme un terrain de football (6400 m2

de surface) et qu'ensemble ils pèsent autant que deux vaches adultes?

Etonnant aussi, c'est que sous un mètre carré de pré, les vers de terre creusent un réseau de galeries qui peut atteindre 1 km de long. Ils assurent ainsi l'aération du terrain et l'écoulement des eaux de pluie.

Par contre, l'idée largement répandue, qu'un ver de terre coupé en donne

deux est totalement fausse.

r Un milliard pour des tanks: une folie incompréhensible

A la question: «La Suisse doit-elle débourser près d'un milliard de francs pour l'achat de 186 nouveaux chars de grenadiers?» La répon¬

se des politiciens est très mitigée. Les uns sont pour une armée forte, bien équipée et crédible. Il y a quelque chose de vrai, mais avec la guerre moderne que nous connaissons aujourd'hui, ces chars seront-ils efficaces? D'autres pensent que le conseiller fédéral Adolf Ogi commet une erreur en ce sens qu'un tel investissement financier de la Confédération exige un temps de réflexion et qu'il serait beaucoup plus sage d'attendre la réforme «Armée XXI» ou encore de savoir si la Suisse va s'intégrer dans la défense européenne. Personnellement, j'estime que ce milliard pourrait être utile à d'autres secteurs comme l'AVS et l'Aï, la recherche dans la technologie, la formation, la san¬

té, les hôpitaux, le social, etc. Que vous soyez pour ou contre, c'est mon opinion.

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autés

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Le fromage et ses recettes

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Le nouveau livre de cuisine de Betty Bossi: des recettes fondantes pour renouveler les saveurs gourmandes du formage!

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Les phytostérols

réduisent le cholestérol Le professeur Malcolm Law,

éminent chercheur britanique, sa¬

lue le recours à des produits à tar¬

tiner contenant des phytostérols comme constituant une innova¬

tion importante pour la préven¬

tion des maladies cardio-vasculaires. Ces substances limitent le taux de cholestérol dans le sang et exercent ainsi un effet ré¬

ducteur sur les risques d'infarctus du myocarde et d'apople¬

xies cérébrales.

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qui agit en 3 minutes seulement.

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actif de fruits qui offre également un shamppoing

spécial cheveux colorés.

Mêmes ous nos latitudes, où le soleil brille parfois par ses longues absences la protection solaire préoccupe un nombre

croissant de gens. Elle n'est d'ailleurs plus le fief unique des pro¬

duits cosmétiques et gagne désormais aussi les textiles. C'est pourquoi on a composé un assortiment d'habits de loisirs offrant la protection solaire nécessaire, surtout pour les activités près de l'eau.

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battre efficacement la cellulite. C'est pour¬

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re de luxe provient de la République Dominicaine et enrichit la précieuse gamme «El Mundo del Tabaco» de

Villiger. Le Bock y Ca. «A» est disponible dès à présent dans les magasins spécialisés.

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Gérard Bourquenoud Telle une boule de feu dans le ciel.

Entre ciel et terre Ce serait la catas¬

trophe sur notre Pla¬

nète, car il n 'y aurait ins¬

tantanément plus un être humain, ni animaux, plus aucun oiseau et ni plantes, donc plus aucune trace de vie. Si par malheur le So¬

leil devait un jour dispa¬

raître, la Terre ne serait plus qu 'un vaste cimetière, un désert ou un océan de glace.

Cet astre qu'est le Soleil existe depuis cinq milliards d'an¬

nées, mais comme toute étoile, il va probablement prendre fin un jour. Selon les scienti¬

fiques, il devrait cependant nous éclairer et nous réchauf¬

fer encore et pendant quelques milliards d'années. Il est d'au¬

tre part intéressant de savoir que la distance moyenne Ter¬

re-Soleil est de 149 600 000 km.

La loi sur la gravitation uni¬

verselle permet de déterminer la masse du Soleil qui est éga¬

le à 333432 fois celle de la Terre. Son rayon mesure 695000 km, soit 109 rayons terrestres. Quant à sa pesan¬

teur, elle s'élève à 27,9 fois celle de la Terre. La tempéra¬

ture de la surface du soleil est d'environ 6000 degrés et celle de son noyau de quinze à vingt

Un spectacle extraordinaire sur la mer et dans le ciel.

Coucher de soleil sur le Pays de Fribourg. photo g. bd

Et s'il ne revenait plus!

millions de degrés. La lumière met huit minutes pour at¬

teindre notre Planète, laquelle lui faut vingt-quatre heures pour tourner sur elle-même.

Ce que nous savons aussi, c'est que dans 200 millions d'années, il n'y aura plus d'éclipsé totale du fait que la lune s'éloigne chaque année de la Terre. Des hommes de science qui étudient le système solaire, nous ont affirmé que la prochaine aura lieu en 2081 et sera semble-t-il presque totale pour ceux qui auront la chance de l'admirer.

Bien que certaines sectes avaient prédit que l'éclipsé de l'an passé pourrait être celle

de l'apocalypse, cette supersti¬

tion n'a retenu l'attention que d'un petit nombre de per¬

sonnes, même si des popula¬

tions de certains pays ont ma¬

nifesté une certaine inquiétude sur le phénomène ou qui ont été angoissées par la peur de ne pas revoir le Soleil. Vu que

cette éclipse n'était pas totale chez nous, très peu d'êtres hu¬

mains et d'animaux ont été perturbés par cet assombrisse- ment momentané du ciel.

«Tout est bien qui finit bien»

dit le dicton.

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A lire

Au siècle dernier, Cons¬

tance Froidefeuille s'est en¬

fuie avec son amoureux pour fuir la misère et la du¬

reté de son père. Sa sœur Dé¬

sirée est restée à la ferme.

Jules Froidefeuille veut la marier à un métayer de ses amis. Léon Martin, qui a tren¬

te-sept ans. Pour gagner son indépendance, elle accepte de devenir sa femme. Trois ans plus tard, en pleine forêt, elle accouche seul de son bébé. El¬

le est aidée par un jeune com-

Dieudonné,

l'enfant des

montagnes...

pagnon du devoir, Lu¬

cas, qui revient au pays après un tour de Fran¬

ce, afin de retrouver son frère de lait, Mi¬

chel, fils d'un no¬

table.

Ce récit boulever¬

sant retrace la vie difficile et le

destin étonnant de deux femmes et d'un jeune garçon:

Constance et Désirée Froide- Feuille et Dieudonné, le fils qu'elle a confié à sa sœur et qui considère celle-ci comme sa véritable mère. ■ Editions Mon Village

Protège-moi!

Ta peau

La nouvelle brochure Pro- tège-moi! Ta peau de la Ligue contre le cancer offre une informa¬

tion sur les types de peau et les mesures de protection idoines, la pré¬

vention de la peau au soleil, les habits, les lunettes de so¬

leil, les pro¬

duits solaires et sur le pour¬

quoi et le com¬

ment de l'au¬

toexamen de la peau.

La brochure existe aussi en allemand et en italien. Elle est gratuite et peut-être commandée en appelant le 0844 85 00 00 ou par e-mail: skl-lsc@cisf.ch

Requiem pour

une sorcière

Genève a récemment dédié une rue à Michée Chaude- ron. Après avoir été con¬

damnée au bûcher, en 1652, pour sorcellerie, cette hum¬

ble lavandière née à Boège en Faucigny, devient ainsi une authentique héroïne genevoise.

Quelle tentation alors pour l'auteur de fouiller les archives pour recons¬

tituer l'itinéraire de cette femme et de son mari, attirés par la prospérité genevoise! Sur le canevas des dates et des documents offi¬

ciels, l'histoire prend vie et couleurs, car l'imagination comble aisément les vides laissés entre les repères histo¬

riques. Un quotidien très ordi¬

naire, mais une destinée hors du commun pour cette femme qui serait aujourd'hui respec¬

tée et bien rétribuée pour ses dons d'herboriste et de soi¬

gnante.

>>"««/,«■ F,,,,,,, . Requiem

P0Urum soraère

Jtfij

On se surprend

à suivre avec passion au dé¬

tour des sentiers qui serpen¬

tent autour du village natal de Boège, puis dans les vieux quartiers de Genève, le par¬

cours d'une petite paysanne qui voulait croire au bonheur et à la générosité et que l'on jeta au bûcher. ■

Collection Espace et Horizon

20

(21)

Pause A peine l'économie a-t- elle repris des ailes que les établissements pu¬

blics augmentent les consommations. La se¬

maine dernière, j'ai fait escale au Parc Hôtel où j'ai payé 3 fr. 30 une biè¬

re et 15 francs trois décis d'Œil-de-Perdrix du Va¬

lais, soit cent sous le bal¬

lon, ce qui fait 50 francs le litre. Dans certains res¬

taurants, le café a passé de 2 fr. 80 à 3 fr. 20. Mal¬

gré cette hausse, ce der¬

nier est encore meilleur marché qu'un ballon de Fendant qui vous coûte 3 fr. 70 au tea-room Domi¬

no.

Du coup de blanc..«

...au scanner Si un problème de santé vous oblige à passer un examen au scanner afin d'obtenir une imagerie médicale qui facilitera la tâche de votre médecin de famille, il est préfé¬

rable de vous asseoir lorsque la facture vous parviendra, car elle est plus que salée. Près d'un millier de francs pour une heure d'examen avec cet¬

te installation qui res¬

semble étrangement à un marteau-piqueur, unique¬

ment pour déterminer la cause d'une enflure à une jambe. Quel montant va- t-on percevoir pour une fracture du crâne? Et faut-il encore s'étonner que les caisses maladie augmentent sans cesse leurs primes!

café

Prise d'armes des

grenadiers fribourgeois

à Belfaux

m

'9 I

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?r?ni5X°iLirir Militaire

Gérard Bourquenoud

En avril ne te découvre pas d'un fil, dit le dicton. Le jour choisi par le Contingent des grenadiers fribourgeois pour défiler une dernière fois avec ses anciens uniformes en ville de Fribourg, fut baigné de so¬

leil. Profitant du ciel bleu, la Garde officielle des autorités du canton s'est ensuite rendue à Belfaux, village d'élection d'Evelyne Krauskopf, prési¬

dente du Grand Conseil, pour sa traditionnelle prise d'armes.

Celle-ci était également hono¬

rée par Ruth Lüthi, présidente du Conseil d'Etat; Claude Grandjean, conseiller d'Etat;

le commandant de corps Jean Abt, aujourd'hui à la retraite;

et Gilbert Perrin, syndic du lieu. Ces cinq personnalités ont encouragé et félicité les grognards pour leur dévoue¬

ment, leur solidarité, leur dis¬

cipline et leur tenue exem¬

plaire à chacune de leurs prestations dans le canton et à l'étranger.

Un cérémonial militaire au cours duquel le commandant François Raemy a pris congé de quelques grenadiers qui rentrent dans le rang. Il a d'autre part déféré des che¬

vrons d'ancienneté, remis l'épée à de nouveaux officiers et conféré le titre de membre d'honneur, honoraire et vété¬

ran à plusieurs grognards et personnalités. Des moments de joie pour les uns, mais aus¬

si d'émotion pour ceux qui ont

Un instant d'émotion pour le grenadier Michel Meuwly qui rend son arme après avoir accompli plus d'un quart de siècle d'activité au sein du Contingent. photo o. bd

rendu leur arme après avoir servi le Contingent durant une décennie, voire même trente- six ans, tel que André Roulin de Marly, alors que Robert Vonlanthen s'est vu attribuer son cinquième chevron pour vingt-cinq ans de fidélité. Une manifestation qui a duré deux tours d'horloge face à l'église de cette paroisse qui réunit les catholiques de sept communes et qui a pris fin par une salve d'honneur.

(22)

Us

«Grognards»

défilent dans la capitale

tout de neuf vêtus!

Bénédiction du drapeau en la cathédrale.

De gauche à droite:

Irmgard Jungo et Dominique de Buman, marraine et parrain du drapeau, ainsi de Mme Torche, ancienne marraine.

Sortis de l'université, les mem¬

bres de la garde d'honneur of¬

ficielle des autorités supé¬

rieures du canton de Fribourg et représentants des sociétés amis ont défilé dans les rues quelques peu désertes de Fri¬

bourg pour atteindre la cathé¬

drale St-Nicolas. Monseigneur Genoud a béni le nouveau dra¬

peau sous l'œil attentif de sa marraine Irmgard Jungo et de son parrain Dominique de Bu¬

man. La garde s'est présentée aux autorités, place Notre-Da¬

me, avec la haie d'honneur formée par le contigent des

mousquetaires vaudois, la Gar¬

de d'honneur de Neuchâtel et les Vieux Grenadiers de Genè¬

ve. Le canon des arcades a sa¬

lué le peuple fribourgeois de son boum pacifique pour clore la manifestation.

Le Contingent des quatningts grenadiers fribourgeois a présenté fièrement auxutorités et aux citoyens fribour¬

geois son costume flambant mf et son nouveau drapeau.

Nouveau drapeau toute voile au vent, photo n. m.

7

T

[ Un costume des Grenadiers sous Ifupe.'

Le drapeau du contingent du XVIIIe, une histoire à dé¬

couvrir...

Dans l'évangile selon Saint Luc il est écrit:

«Personne ne déchire une pièce d'un vêtement neuf pour la rajouter à un vieux vêtement; autrement, on aura déchiré le neuf et la pièce prise au neuf tirera sur le vieux vêtement et la déchirure s'aggravera.»

C'est en méditant peut-être ces paroles que Raymond de Boc- card réussit à conserver l'ancien drapeau et fit trouver l'énig¬

me des lambeaux de la bannière de 1814, sauvée de la des¬

truction d'un arsenal, où elle ne fut jamais conservée!

Lors de recherches pour rétablir le plus exactement possible le nouveau drapeau du contingent, il a été constaté qu'en 1934 le dessin a été modifié volontairement «pour marquer la diffé¬

rence». Cette modification peu justifiée et atypique a incité à poursuivre des recherches. La thèse de Sabine Sille a fourni des renseignements sur les drapeaux conservés au Musée d'Art et d'Histoire; ils présentaient certaines similitudes. La comparaison avec le drapeau du Musée et la photo prise en 1914 par le Journal de Genève montre une série de détails ana¬

logues. Ce qui veut dire que le drapeau no 7781 entreposé au¬

jourd'hui au musée est celui qui avait accompagné le Contin¬

gent en 1814 et n'a pas brûlé dans l'incendie de l'arsenal de Pérolles. Il reste écartelé à la croix blanche traversante, aux quartiers noirs et rayés de 6 bandes! (éléments tirés du fasci¬

cule, Lf J. Dubas)

22 Reportage MaJard 23

(23)

Le patê d'intche-no Po la fitha di donè

Inke apri vo trovâdè ouna fèrmo bala poéji d'Armand Perrin vinyê ou mondo in 1902 a Châlè(Grevire), yô ke chon chènya irè réjan. L'è j'ou 38 t'an in- kourâ dè Bulo, è l'a tchithâ chti mondo in 1979. Perrin irè on patêjan dè rèthè- ta I amâvè la montanye è lè j'armayi.

L'a èkri di galé konto in patê è chuto di balè poèji. Inke ha poèji ke l'è j'ou konpojâye po la fitha di donè:

Prèyire a Nouthra Oona, po totè lè Donè Nouthra Dona tota grahyàja,

Di fèmalè la pye bèniràja.

È bènirà vouthron fe, le fe dè Dyu;

Nouthra Dona dou Bon Dyu, Prèyidè por no, pourè dzin ke no chin,

Ora è kan dè modâ vindrè le momin.

Prèyidè achebin, in chta demindze chuto,

Po ha dona - dona kemin vo - Ke no j'a bayi la ya a no;

Ha k'avui chon pi brinâvè le bri Po no j'indremi;

Ha ke no prinyê din chè bré, Ke vèyivè chu no dzoua-r-è-né;

Ke no charâvè chu chon kà, to dà È ke no, chin le chavê, ma dza pèr amihyâ

Ma chuto kemin di piti j'afamâ, No tsèrtchivan bin chur a tourdji;

Ha ke no j'a aprê a martchi, Ha ke chè léchivè mouâdre le nâ

E teri lè j'oroyè po no dèmorâ.

Ke chu chè dzènà no faji choutolâ;

Ha ke no j'a aprê a fére le chunyo dè krê, A prèyi, a travayi;

Ha k'irè to pochyin por no kan ôtyè n'alâvè pâ.

Ha ke no j'a amâ dè to chon kà, Din lè dzouyo è lè mâlà.

Ha ke chavé pèrdenâ nouthrè mètyintâ.

Ke no j'amâvè paré kan no la fajan pyorâ.

Bènidè lè totè, Nouthra Dona dou Bon Dyu!

L'y è lou fitha in chta demindze dè mé.

Lè j'infan l'y an moujâ.

On piti ôtyè li an prèparâ:

On konpyumin, on patyotè, è chuto din lou bré

È chu lou kà la chàrèron La myôtsèron.

È le chènya, to bènirà l'inbranchèrè, Di grôchè lègremè din lè j'yè.

Bènidè lè totè, Nouthra Dona dou Bon Dyu!

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny Rte de Schiffenen 15 1700 Fribourg

Hà dè vèr no, hà dè pèrto On lè vudrê totè bèniràjè, È n'in d'à tan ke chon maliràjè!

Hà ke chuto vêyon lou j'infan Mûri pê la dyêra, pê la fan.

Bènidè lè totè, Nouthra Dona dou Bon Dyu!

Vo chédè kemin va Pèrto din la ya.

Vouthron fe achebin l'a choufê, Tantyè chu la krê.

Bènidè lè totè, Nouthra dona dou Bon Dyu!

Hà dè vèrno, hà dè pèrto.

È dèmandâdè achebin Por no tréti, no l'àbyin chovin,

A Chin Dzojè vouthre n'èpà, To bènirà, grô travayà, Tsapouè dè mihyi, dè no j'idji Din la montâye ou Gran Patchi.

Armand Perrin, 38 t'an inkourâ dè Bulo

(24)

Fribourgeois de Sion

et environs

Quelques heures de vrai bonheur à partager

Hors les murs

Gérard Bourquenoud

Le Valais, avec son fleuve, ses vignes, ses montagnes, son vent as¬

cendant de la plaine du Rhône faisant pencher les arbres vers le haut, de Ver- nayaz à Saxon, mais à bout de souffle en aval de Sion, est à chaque saison un ra¬

vissement pour les yeux du touriste et du promeneur, mais aussi pour les Fri¬

bourgeois qui vivent et tra¬

vaillent dans ce beau can¬

ton.

C'est la Morge de Conthey qui, dès l'époque féodale, a tracé la limite entre le Bas-Va¬

lais savoyard et le Valais épis- copal. On le parcourt à coups d'échalas par Fully, Saillon et Chamoson. Les divers pay¬

sages reflètent le caractère des gens, la joie de vivre. Le Bas- Valais, c'est aussi ce vaisseau de fertilité, chargé de fruits et de légumes, la floraison des abricotiers, poiriers et pom¬

miers, sans oublier les vins secs du terroir. Une région qui est la chair du pays valaisan ir¬

riguée par le sang et le coeur.

Un pays accueillant où les crus ruissellent de Martigny à Sier- re, où les Fribourgeois se sen¬

tent à l'aise et presque chez eux!

Sur invitation de l'Amicale des Fribourgeois de Sion et environs, Fribourg Illustré a fait escale dans le charmant village de Conthey où le fen¬

dant coule à flots les jours de fête, dans une impasse sans

chevaux, mais ô combien cal¬

me et chatoyante. Là, sur une terrasse baignée de soleil, les maîtres de céans que sont De¬

nise et Bernard Delabays, nous reçoivent avec toute l'amitié et la tendresse que nous leur connaissons, en compagnie du comité in cor- pore de la section dzodzette qui depuis 1992 est présidée par Gilbert Pochon.

Un drapeau pour aller de l'avant et conforter l'espoir Cette manifestation déroulera ses fastes dans la capitale va- laisanne le dimanche 22 oc¬

tobre 2000 en présence des membres de l'Amicale, de re¬

présentants des autorités de la ville de Sion et de délégations des cercles fribourgeois hors les murs que les organisateurs souhaitent voir nombreux avec leur drapeau. Au travail depuis déjà quelques mois, le comité d'organisation que préside

Bernard Delabays, président du comité d'organisation, en com¬

pagnie de Paulette et Ernest Falk, marraine et parrain du premier drapeau.

PHOTOS G.BD.

Le comité actuel de l'Amicale, avec de gauche à droite, Gilbert Pochon, président; Marianne Gaillet-Tinguely, secrétaire;

Maurice Clerc, trésorier; Made¬

leine Teytaz-Kolly, membre; Pas¬

cal Butty, commission des loisirs;

et Ernest Falk, vice-président.

Manque Marie-Alice Théier.

Bernard Delabays, apporte les ultimes touches à cette journée qui promet d'être aussi belle que le Valais dans son ciel d'azur.

Lors de l'office dominical en l'église St-Guérin, il y aura la bénédiction du premier dra¬

peau de l'Amicale, avec com¬

me parrain et marraine: Ernest et Paulette Falk, un couple qui se dévoue depuis près de tren-

Fondateurs de cette Amica¬

le qui a vu le jour le 23 mars 1971 et compte actuelle¬

ment 140 membres.

Antoine Buchs

André Marmy, président d'honneur

Thérèse Moren Albert Schroeter Gilbert Chammartin Alois Schmutz, membre d'honneur

te ans au sein de cette section et dont la fidélité aux activités est exemplaire. Ce symbole de ralliement de tous nos compa¬

triotes établis dans cette région du Valais, sera porté par Pascal Butty, d'origine broyarde.

Une très belle fête en perspec¬

tive qui sera embellie par des productions du choeur mixte de St-Guérin, de l'Harmonie municipale de Sion et du choeur des enfants de Sallins.

Comme l'a si bien dit Bernard Delabays, président du CO, lors de la rencontre des organi¬

sateurs à son domicile de Conthey, ce premier drapeau sera pour tous les invités, les délégués et les membres de l'Amicale des Fribourgeois de Sion et environs: « Quelques heures de vrai bonheur à parta¬

ger».

25

(25)

Hors les murs

ASSOCIATION JOSEPH «ovn /f"

Coupé en deux, ce village de l'Intyamon comprend Estavan- nens Dessous où se déroulera la Poya, et Estavannens Dessus où

>a l'église. photosg.bd

vy*

S*

Le barde fribourgeois qui a donné son nom

à l'Association Joseph Bovet.

■La sixième Poya d'Estavannens

sera aussi celle des Fribourgeois Gérard Bourquenoud

J . äe^e

m -icw// de mai, le village d'Estavannens qui n'a que quelque 300 habitants, ver¬

ra affluer près de 40000 personnes en l'espace de trois jours que durera la fête de la Poya, célébration qui n'a lieu q'une fois par décennie. Le budget de cel¬

le de cette année dépasse le million de francs.

Une fête toute de saveurs et de couleurs

Le 21 mai 1881, Etienne Fra- gnière publia un poème de dix-neuf strophes sur la mon¬

tée du troupeau à l'alpage qui fut par la suite harmonisé par l'abbé Joseph Bovet qui, à cet¬

te époque, était vicaire à Genè¬

ve. En 1956, pour commémo¬

rer le 75e anniversaire de ce poème qui chante si bien l'âme du pays, l'Association gruérienne des costumes et coutumes instaura la première

«Poya d'Estavannens». Une tradition paysanne aujourd'hui bien enracinée en Gruyère, puisqu'elle a été renouvelée en 1960, 1966, 1976 et 1989. La sixième du nom aura lieu les 13 et 14 mai et a nécessité la collaboration de centaines de

bénévoles de toute la région.

Comme l'a précisé Raymond Gremaud, président de l'AGCC et cheville ouvrière de cette fête folklorique et cul¬

turelle, toute empreinte de sa¬

veurs, de couleurs et de décou¬

vertes, les organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens. En effet, la Poya 2000 aura un ca¬

ractère particulier en ce sens qu'on y verra trente-quatre ra¬

ces de vaches en provenance de différents pays.

Un grand rassemblement populaire

La Poya de cette année dérou¬

lera à nouveau ses fastes dans ce village de l'Intyamon à vo¬

cation essentiellement paysan¬

ne. Normalement, la sixième édition était prévue l'an passé, mais étant donné la Fête des Vignerons, elle a été repoussée d'une année. Lors de sa créa¬

tion, les initiateurs avait émis le voeu de l'organiser tous les quatre ans. Mais comme l'a re¬

levé Roger Jaquet, président du CO, une fois par décennie permet aux organisateurs de respirer et éviter d'être dépas¬

sés par les événements, com¬

me ce fut le cas en 1989, une fête qui avait attiré près de 30000 personnes.

Cette année, il y aura deux cantines de 3500 et 1000

places, ainsi qu'une dizaine de petites cantines réparties dans le village, sans oublier les cinq parcs qui pourront accueillir près de 10000 véhicules. Et pour permettre à tout un cha¬

cun de vivre cette fête dans une bonne humeur et une am¬

biance chaleureuse, des mil¬

liers de personnes auront la possibilité de se rendre à Esta¬

vannens avec les cars GFM qui assureront la navette de Fribourg, Romont, Montbo- von et Bulle. Le transport est compris dans le prix d'entrée à la fête qui est de 17 francs.

La télévision suisse romande sera présente à la Poya et re¬

transmettra en direct le concert de gala du samedi soir, ainsi que le cortège du dimanche en différé. La grand-messe pré¬

vue sur le pâturage du Dah qui domine le village, sera célé¬

brée par Mgr Bernard Genoud, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.

La Poya d'Estavannens sera également la fête de l'Associa¬

tion Joseph Bovet et ses 38 cer¬

cles fribourgeois du dehors dont la plupart se déplaceront en car et participeront au cor¬

tège avec une délégation cos¬

tumée et le drapeau, comme cela a déjà été vécu en 1966.

L'AJB compte sur la présence de plus d'un millier de nos compatriotes hors les murs à cette fête dédiée aux armaillis, aux racines paysannes, aux ha¬

bitants de ce village de l'Intya¬

mon, tel un hymne à la Gruyè¬

re et à ses traditions.

Fumage à l'ancienne Salage et borne

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Portrait

VILLAZ-ST-PIERRE

Naïves et amusantes:

les poyas

d Agnès Rey

• ••••••• Marinette Jaquier

rj n contemplant les M J poyas de cette aïeule septuagénaire, on tombe inévitablement sous le charme. Naïves, enlumi¬

nées, elles explosent de couleurs. Le Moléson est quasi toujours présent:

majestueux et immuable, il reste le décor favori des peintres de poyas. Le coup de pinceau d'Agnès Rey est puéril et néophyte.

Des fleurs à la poya

Agnès Rey habite Villaz-St- Pierre depuis vingt ans. Veuve elle a élevé quatre enfants du¬

rement, au prix de grands sa¬

crifices; femme d'agriculteur, la vie n'était pas facile autre¬

fois. Aujourd'hui grand-mère, elle a beaucoup de temps dis¬

ponible qu'elle consacre à son passe-temps fétiche: la peintu¬

re. Depuis l'âge de la retraite, elle s'amuse avec sa boîte de couleurs et ses pinceaux avec l'enchantement d'une enfant.

Lasse de dessiner des arbres et des fleurs, elle insiste auprès de son professeur pour qu'il lui enseigne l'art de peindre la poya. Elle passe de longues heures à tenter d'esquisser vaches, chevaux, chèvres, ar- maillis et chalets avec une lo¬

gique maladresse de débutan¬

te. Puis au fil des semaines qui s'égrènent, Agnès acquiert un peu plus d'assurance. Elle res¬

sent du plaisir et a une envie de faire toujours mieux. De¬

puis quatre ans peindre est de¬

venu un besoin vital, comme une thérapie à la solitude.

Heureuse, l'artiste amateur a exposé pour la première fois au Foyer St-Joseph à La Roche.

Ses délicieuses montées à l'al¬

page ont obtenu un succès in¬

attendu, avec même quelques ventes à la clé. Comment dé¬

crire l'œuvre de cette grand- maman sensible et courageu¬

se... Etonnante tout d'abord par la perspective des sujets reproduits! Cocasse et candi¬

de, l'armailli aussi prestigieux que le chalet; les vaches rigo¬

lotes par leur stature et leur dé¬

marche. Les animaux ont l'air joyeux donnant l'impression de danser. L'ensemble s'avère être de l'art purement naïf et authentique. Agnès Rey prend un soin tout particulier pour

Une poya naïve et amusante.

PHOTOS M. J.

Agnès Rey: le doux plaisir de peindre.

l'encadrement de ses réali¬

sations. On craque pour ces poyas pleines de tendresse et de considération envers la na¬

ture et les animaux. Mainte¬

nant que la porte d'un timide succès est entrouverte, la da¬

me de Villaz-St-Pierre espère vivement exposer encore et surtout continuer à peindre tant que sa santé le lui per¬

mettra.

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