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Une dictature de la mort et de l'argent qui frappe de plein fouet un pays tout entier

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K

REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 10 MARS 1994 l\l° 5 Fr.3.50

Le marché de l'automobile au creux de la vague

Espace rural = espace de vacances

La poste de Payerne dans ses nouveaux locaux

Cultiver le temps au contraste des saisons

(2)

LE BILLET

de Gérard Bourquenoud

un fléau

Ixi culture du haschisch: une plantation à détruire.

La drogue:

pour notre jeunesse

La guerre que mène actuellement le gouvernement colombien contre les magnats de la drogue, met en lumière de façon très objective l'ampleur du problème, ses ramifications internationales, son importance économique, politique et sociale.

Ce conflit gigantesque touche la Colombie dans ses moindres recoins et donne libre cours à la terreur au quotidien. Le fléau de la drogue a contaminé les habitants de ce pays jusque dans leur intimité et leur sphère privée. Tout semble relié de quelque manière au pouvoir des barons de ce produit néfaste à la santé des peuples; même les plus déshérités, les plus démunis, les plus es¬

seulés, se trouvent un jour ou l'autre dépendant des sbires de Gacha et de leur loi du meurtre ou de la violence. Une dictature de la mort et de l'argent qui frappe de plein fouet un pays tout entier. Le problème est d'une telle ampleur

que même les efforts louables des Etats-Unis semblent pour l'instant sans em¬

prise efficace sur une situation déjà pourrie jusqu'à la moelle. L'enjeu finan¬

cier de la drogue est si grand qu'aucun pays n'a réussi à faire courber l'échiné aux barons colombiens. Et pourquoi? Parce que le pouvoir des trafiquants est tellement énorme qu 'ils se permettent même de narguer les plus hautes autori¬

tés, lesquelles souhaitent pourtant mettre fin à ce despotisme.

L'heure est donc venue pour de nombreux pays, y compris la Suisse, de pren¬

dre le mal à la racine, c'est-à-dire de faire en sorte que la production de la drogue soit supprimée, ce qui aurait pour effet de mettre fin au commerce et à la consommation dans le monde. N'est-ce pas là la meilleure solution pour protéger notre jeunesse de ce fléau qui va intoxiquer nos petits-enfants et les futures générations?

Et quelle déception d'apprendre que les autorités, à tous les niveaux, ne font pratiquement rien pour enrayer la production, le commerce et la consomma¬

tion de la drogue qui rend les gens malades pour ne pas dire bons à rien et en plus à la charge de la société. Et ce qui est encore plus honteux de la part de l'Office fédéral de la santé publique, c'est d'acheter de l'héroïne en France pour la distribuer aux toxicomanes de notre pays. Quelle ignominie de nos autorités fédérales dont l'attitude ne va pas tarder à remuer les esprits du peuple suisse! Et qui paie l'achat de cette drogue et des seringues? Nous les contribuables. Estimez-vous cela correct de la part de la Suisse qui veut être un exemple pour l'Europe et le monde?

Dans le chef-lieu de la Gruyère, comme à Fribourg ou ailleurs, des jeunes gens proposent de la drogue aux enfants sur le chemin de l'école. Et dire que les autorités, tant communales que cantonales, donnent l'impression d'ignorer ces faits. Sont-elles conscientes que ce fléau détruit l'être humain physique¬

ment et intellectuellement? Et que si la vente et la consommation de l'héroïne comme du haschisch continuent à ce rythme, il y aura dans une décennie, dans notre pays, trois fois plus d'hommes et de femmes à la charge de la socié¬

té que pour travailler. Une telle constatation nous force à dire que le monde se détruit lui-même. En vérité, un triste lendemain qui nous attend.

(3)

SOMMAIRE

s s S 3 i -= s

10 MARS 1994 N° 5

En voiture, y a d'Ia joie!

Le Salon de l'automobile de Genève a ouvert ses portes jeudi 10 mars pour une dizaine de jours. Va-t-il réussir à donner le déclic à une reprise de l'économie?

Ce qui est certain, c'est que les constructeurs y atta¬

chent beaucoup d'impor¬

tance parce que mondiale¬

ment représentatif. Et comme le Salon des véhi¬

cules utilitaires a montré un retour à la confiance, les fabricants d'automobiles ont tout lieu d'être opti¬

mistes.

NOS AINES Se montrer solidaires

EGLISE

Un nouvel évêque auxiliaire 5 TOURISME

Recherche de nouveaux logements 5 VOYAGES

Un label de qualité MILITAIRE

Groupe de marche ASSO-Fribourg 9 REGARDS SUR...

En voiture, y a d'Ia joie! 11 Espace rural =

espace de vacances

Le tourisme étant en pleine mutation, les plages de sable n'ont plus le même impact sur le consomma¬

teur. Les hauts lieux de vacances font peu à peu place à l'inhabituel, l'inat¬

tendu, à l'esprit d'aventure, aux charmes de la décou¬

verte et aux contacts hu¬

mains. Aujourd'hui déjà, quelque 350 millions de touristes européens choi¬

sissent le milieu rural comme endroit de vacances.

LE PATE D'INTCHE-NO

La Poya dè 1939 21

HUITIEME DISTRICT Cercle fribourgeois «La Berra»

LES SPORTS

Une heure avec le FC Treyvaux Finale de la Coupe suisse de volleyball Le HC Fribourg-Gottéron

vers le sommet

24

26 ENVIRONNEMENT

Avec les paysagistes du canton 31 ARTISANAT

Un Gruérien qui perpétue la tradition REGARDS SUR...

La nouvelle poste de Payerne 36 Le paysagiste

est à même de vous conseiller L'art du jardinier a pour objet de résister aux puis¬

sances de la nature, de protéger les espèces les plus belles, qui sont aussi les plus délicates. Ce sont en effet les paysages qui forment le visage du pays.

Etant l'œuvre de la nature, ils sont devenus celle de l'homme. Agréable, bien adapté à l'architecture, il se dégage d'un jardin ou d'un paysage fait de douceur et d'équilibre une atmosphère de détente et de bien-être.

HOMMAGE A...

Ceux qui nous ont quittés

NOTRE COUVERTURE:

Une voiture de collection qui vaut une fortune

Le temps passe et seules certaines

«pièces à conviction» restent. C'est le cas de cette superbe Mercedes-Benz 540 k cabriolet, type A, de 1937, équipée d'un moteur de 5,4 litres, dont la cylin¬

drée développait pas moins de 180 che¬

vaux, permettant à son propriétaire de rouler à plus de 160 km/h. Cette voiture de collection a été vendue à un musée allemand par la Société Lukas Huni AG, de Zurich.

(4)

NOS AÎNÉS

montrer solidaires des générations plus jeunes que l'on pourra prévenir l'éclate¬

ment de conflits», a précisé Peter Binswangen

Collecte et prestations

Avec un produit de 5,3 millions de francs, les recettes de la collecte d'octobre 92 (celles de 93 n'étant pas encore connues) ont progressé de 4,5%.

Cependant l'aide financière individuelle aux personnes à la retraite, au moyen de fonds provenant de la Confédération et des ressources propres de la Fondation, a augmenté, elle, de près de 12% par rapport à 91. Les difficultés du vieillis¬

sement se conjuguent tout particulière¬

ment au féminin, puisque 70% des béné¬

ficiaires de l'aide sont des femmes.

La consultation sociale a connu un nou¬

veau développement au cours de l'année 92. La Fondation a pu déplacer ou ouvrir de nouvelles permanences dans diverses régions ou quartiers urbains plus proches des usagers et y donne régulièrement des consultations. Le nombre des heures de services a égale¬

ment progressé surtout dans l'aide à domicile, de même que la distribution des repas chez les particuliers. Pour s'acquitter de ses tâches selon les néces¬

sités de l'heure. Pro Senectute compte sur les contributions et les dons de la collecte annuelle.

Texte et photos G. Bd

Dans le communiqué de Jacques Dentan, chargé de l'information auprès de Pro Senectute suisse, nous lisons ceci: «Le président sortant a plaidé pour une solidarité entre générations incarnée dans un pacte, qui ne se distinguerait plus entre jeunes et vieux, mais bien davantage entre celles et ceux qui sont capables de fournir une prestation et ceux qui ne le peuvent plus. Les per¬

sonnes âgées, qui ont encore la possibili¬

té d'entreprendre quelque chose, devraient pouvoir soutenir tous ceux, jeunes et vieux, qui ont besoin d'aide, c'est-à-dire se mettre à disposition pour s'acquitter de tâches négligées, soit à titre honorifique, soit contre un modeste dédommagement. Ce n'est que lorsque les aînés auront admis la nécessité de se

Se montrer solidaires pour éviter les conflits

Lors de l'assemblée de la Fondation suisse Pro Senectute qui était présidée pour la première fois par le conseiller fédéral Flavio Cotti, les responsables ont pris acte de la démission de Peter Binswanger, président du Conseil de fondation, auquel a succédé Albert Egli, de Winterthour.

I^es femmes sont beaucoup plus nombreuses à bénéficier de l'aide financière individuelle.

Quel plaisir de recevoir des visites lorsqu 'il faut finir sa vie dans un home!

(5)

ÉGLISE

L'épiscopat rajeunit dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

L'abbé Pierre Burcher nommé évêque auxiliaire

Le pape Jean Paul II a choisi l'abbé Pierre Burcher, supérieur du Séminaire diocésain à Villars-sur-Glâne, en qualité d'évêque auxiliaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, pour succéder à Mgr Gabriel Bullet, qui a atteint l'âge de la retraite.

Le nouvel évêque auxiliaire du diocèse (à gauche) en compagnie de Mgr Pierre Mamie.

Lors de la conférence de presse qui a eu lieu au Séminaire précité, le même jour qu'au Vatican, Mgr Pierre Burcher a exprimé sa fidélité à l'Eglise de Rome. Il a d'autre part précisé que sa profonde conviction dans la vocation qu'il a choisie lui interdit de se considérer comme un conservateur ou comme un progressiste. Il envisage tenir une certaine distance face au mouvement des intégristes, bien qu'ayant déjà été confronté à ce pro¬

blème lorsqu'il était curé de la paroisse St-Jean, à Vevey.

Il fait, en plus, sous sa modestie naturelle, preuve

d'une très grande prudence, ce qui ne veut pas dire qu'il soit timide. Loin de là. Il est même disposé au dialogue et à la cohabitation, pour la rai¬

son qu'il connaît fort bien la mentalité des Vaudois qu'il a côtoyés durant quelques années comme prêtre. Ceux- ci apprécieront sans aucun doute son esprit très ouvert qui fait de lui non seulement un évêque, mais un assem¬

bleur et un conciliateur. Son ordination est prévue pour le samedi 12 mars, à la cathé¬

drale Saint-Nicolas de Fri¬

bourg, puis il élira domicile à Lausanne.

Texte et photos G. Bd

Biographie

de Mgr Pierre Burcher Né le 20 décembre 1945 à Fiesch, en Valais, il est origi¬

naire de Fieschertal. Alors qu 'il était encore très jeune, ses parents sont venus prendre domicile à Nyon. Sa mère, son frère et ses trois sœurs habi¬

tent toujours dans cette région. Son père, qui fut tra¬

vailleur agricole, puis employé d'usine, est décédé depuis de nombreuses années.

Après l'école primaire à Nyon, il a fréquenté le Collège St-Louis à Genève, avant de poursuivre sa scolarité à Einsiedeln, où il obtint la maturité fédérale. De par ses origines familiales et ses études, il est parfaitement bilingue.

Entré au Séminaire diocésain en 1966, il a reçu l'ordination sacerdotale à Genève le 27 mars 1971, après avoir passé avec succès sa licence en théologie à la Faculté de l'Université de Fribourg. Il a d'abord exercé son ministère à la jeune communauté St- Paul à Fribourg, de 1971 à 1977. Il fut ensuite vicaire dans les paroisses de St-André et St-Amédée à Lausanne durant deux ans, puis pendant une année vicaire à la parois¬

se du Sacré-Cœur à Ouchy. Le 1er juillet 1980, Mgr Mamie le nomme curé de la paroisse St- Jean à Vevey. En 1984, il est désigné comme doyen pour le décanat St-Martin, qui englo¬

be les paroisses de Lavaux.

En 1989, l'abbé Burcher est libéré de ses responsabilités pastorales à Vevey pour lui permettre de parfaire sa for¬

mation à Paris, dans un insti¬

tut spécialisé pour les forma¬

teurs du clergé. Le 30 juin 1990, il est nommé directeur du Séminaire diocésain à Villars-sur-Glâne.

L'abbé Pierre Burcher devient président de la Commission diocésaine du diaconat per¬

manent qui a fait un important travail de réflexion, d'analyse et de discernement pour favo¬

riser ce ministère ordonné et mis en valeur par le Concile.

Il est également membre du Conseil presbytéral du diocè¬

se, de la Commission suisse des évêques-prêtres et de la Caisse de solidarité des prêtres suisses, en plus des instances directement liées à sa fonction actuelle. Signalons encore son engagement dans l'organisation de pèlerinages, en particulier le pèlerinage diocésain d'Einsiedeln, dont il a assumé la direction.

Entouré de Mgr Pierre Mamie, évêque du diocèse, et d'Yvan Stern, attaché de presse diocésain, l'abbé Pierre Burcher se présente à la presse en qualité de nouvel évêque auxiliaire du diocèse, avec rési¬

dence à iMusanne.

(6)

TOURISME

Espace rural = espace de vacances

Recherche de

nouveaux logements

Promenade à cheval dans la campagne.

Les spécialistes vous le diront, le tourisme est en pleine mutation. Les plages de sable fin ou stations à la mode n'ont plus le même impact sur le consommateur. Les hauts lieux de vacances qui le faisaient rêver ou courir font peu à peu place à l'inhabituel, l'inattendu, l'esprit d'aventure, aux charmes de la découverte et aux contacts humains.

Pour satisfaire ses nouveaux désirs, il doit sortir des sen¬

tiers battus et il apparaît que l'espace rural lui en offre une grande partie. L'expérience et le succès de l'aventure sur la paille en est un exemple frappant. C'est ce qui explique le flux toujours croissant de demandes enregis¬

trées par la Fédération du tourisme rural de Suisse romande (FTRSR). Cette année, quelque 5000 catalogues ont été envoyés individuellement aux personnes désirant pratiquer le tourisme rural.

De récentes statistiques de la CEE ont fait ressortir que 25% des touristes européens choisissent le milieu rural comme lieu de vacances. Ils sont actuellement 350 mil¬

lions et seront 500 millions à la fin de ce siècle, ce qui veut dire que la demande sera toujours progressive. Pour y faire face et développer cette infrastructure d'accueil, les responsables, préparant actuellement le nouveau cata¬

logue 1994/95, cherchent auprès des agriculteurs ou habi¬

tants intéressés par les valeureux contacts que procure le tourisme:

- des logements meublés convenant pour l'accueil d'une famille ou plusieurs personnes en vacances;

- des chambres meublées en espace rural chez des parti¬

culiers proposant la pension ou le petit déjeuner;

- des auberges villageoises ou petits hôtels intéressés à cette forme de tourisme.

Les agriculteurs souhaitant pratiquer l'aventure sur la paille peuvent également s'annoncer. Une rubrique spé¬

ciale leur sera consacrée.

On peut estimer à quelque 45 000 les nuitées enregistrées par le tourisme rural de Suisse romande durant la saison 1993 qui se répartissent souvent hors des zones touris¬

tiques vaudoises, genevoises, neuchâteloises, fribour- geoises, valaisannes et jurassiennes, permettant ainsi à des régions moins concernées par le tourisme d'en béné¬

ficier.

Dans le cadre de la diversification, le tourisme rural peut être une source de revenus accessoires pour l'agriculture, comme pour les autres habitants de la campagne. Il offre plusieurs sortes de séjours, soit: location d'un apparte¬

ment meublé indépendant, de chambres ou logements avec petit déjeuner ou pension. Le catalogue 1994/95 s'étend à l'ensemble de la Suisse romande, y compris les cantons du Valais et de Genève.

Les personnes ayant la possibilité de mettre à disposition de tels locaux et aimant les contacts humains peuvent prendre contact sans tarder avec l'Office du tourisme de Payerne, tél. 037/61 61 61 ou fax 037/61 71 26, auprès duquel elles pourront obtenir tous les renseignements complémentaires désirés.

I-e plaisir des gosses d'apprivoiser les animaux de la ferme.

(7)

VOYAGES

Marti: un label de qualité pour vos voyages

et vacances à l'étranger

Avec 42,9% de personnes interrogées, Marti s'impose une fois de plus comme le leader de la branche et des organisations de voyages en car. Cette entreprise, qui a son siège social à Kallnach, s'est vu conférer pour la troisième fois le titre d'autocariste N° 1 de notre pays et son avance par rapport à ses concurrents ne cesse de s'accroître. L'an passé, son chiffre d'affaires a atteint 102 millions de francs pour 47 000 personnes transportées, y compris la succursale Thomas, à Echallens.

Si l'année 93 a été quelque peu mou¬

vementée dans la branche des voyages et vacances à l'étranger dont le résultat s'est soldé par une baisse de 4,6% sur le chiffre d'affaires, cela est dû à la récession économique qui a provoqué une

réduction substantielle de la plupart des budgets familiaux.

Au cours de l'année 94, qui est celle de la famille sur le plan internatio¬

nal, l'entreprise Marti va mettre l'accent sur des voyages en famille à des prix adaptés à toutes les bourses.

L'hôtesse qui vous accompagne dans le car est là pour vous servir-

Un équipage compétent et attentionné qui contribue à la réussite de votre voyage à l'étranger. photos MAKTI

Elle se profile d'ailleurs de plus en plus sur le marché romand, où sa réputation acquise par son expérien¬

ce et sa créativité lui vaut la confian¬

ce d'une clientèle toujours plus nom¬

breuse. Alors qu'elle fête cette année ses trois quarts de siècle d'existence, elle occupe aujourd'hui 236 per¬

sonnes à plein temps.

La maison Marti est à même de vous proposer une multitude de voyages et de destinations. Des vacances au soleil sur les plages d'Espagne et d'Italie, à l'Ile d'Ischia en car ou vol Crossair, des circuits à Prague, Vienne, Berlin, Rome, Londres et j'en passe. Vu que 20% des Suisses souffrent de rhumatismes, selon M.

Nicolas Pulver, chef des ventes, Marti vous propose également des cures de relaxation à Abano- Montegrotto, ou encore en Hongrie où il y a quelque 450 sources ther¬

males. Des offres alléchantes qui vous séduiront certainement pour vos prochaines découvertes et vacances à la mer...

G. Bd

(8)

PROPOS DE TABLE

CENTRE INTERNATIONAL DE GLION À BULLE EN GRUYÈRE

«Bulle au goût argentin»

Dans le cadre de séminaires de perfectionnement orga¬

nisés par le département du Consulting du Centre inter¬

national de Glion au profit

de l'Ecole supérieure d'hô¬

tellerie de Buenos Aires, une soirée des plus chaudes a réuni 45 personnes, dont M. Corti, chargé d'affaires

de l'Ambassade de la Ré¬

publique d'Argentine en Suisse, Mme Calderon, épouse du célèbre footbal¬

leur argentin Gabriel Cal¬

deron, détenteur de la Coupe du monde et actuel¬

lement joueur au Lausanne Sport, ainsi que M. et Mme Boreto, directeur du restau¬

rant Churrasco à Lausanne et l'un des sponsors de la soirée, au côté d'Aero- lineas Argentinas.

Au menu, un repas «bour¬

geois» argentin a été prépa¬

ré par les dix séminaristes, avant de s'envoler avec leur certificat glionnais en poche.

Le Centre international de Glion (CIG) ne cesse ainsi du conforter sa position sur le marché hispanique et latino-américain dans le secteur du conseil et de la formation continue de pro¬

fessionnels dans les branches de l'hôtellerie et de la restauration, notam¬

ment en Espagne, au Brésil, au Chili et au Mexique où, en octobre dernier, en colla¬

boration avec Nestlé Food¬

service, le Centre inter¬

national de Glion a organisé le premier séminaire de ce genre, destiné aux chefs de cuisine expérimentés.

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EN BASSE SAISON mardi et mercredi

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GROUPE DE MARCHE ASSO-FRIBOURG

Vingt-cinq ans de présence à Diekirch

P ■ _ hères Européennes, chers Européens; Vive le Luxembourg, la Suisse et la

\0 population de Diekirch, anciens et actifs du Luxembourg, de Fribourg, nos amis de Neuchâtel et les gardes-frontière suisses... Les retrouvailles du 5 juin 1993 restent et resteront gravées. Elles ont marqué ce jubilé d'une pierre blanche, mais aussi les 25 ans de présence à la Marche de Diekirch, organisée par la Section de marche de l'armée luxembourgeoise, autrefois par l'Amicale des anciens artilleurs luxembourgeois, à qui nous rendons un vibrant hommage.

Tout commence en 1967, dans ce haut-lieu du tourisme et de la gastronomie luxembourgeoise, ce beau et accueillant pays.

l^e groupe de marche ASSO-Fribourg lors de la Marche des quatre jours de Nimègue en 1993. Celui-ci se présentera pour la 30e fois à cette compétition en 1995.

Le marcheur est un messager sur un chemin inconnu qui découvre les richesses et les beautés du Créateur. Avoir 1 an ou 111 ans n'est pas un supplice, si on met un pied devant l'autre, alors à chacun son chemin. Tâchons de mettre en valeur aussi bien l'esprit que le corps dans chaque endroit de l'Europe.

Marcher, c'est rêver devant

un horizon infini pour décou¬

vrir un spectacle autant céles¬

te que terrestre, de nuit comme de jour, aussi bien pour les riches que pour les pauvres et les bien lotis...

D'heureuses coïncidences dé¬

montrent que parfois, grâce à des «pacificateurs», des que¬

relles ou même des massacres furent évités de justesse lors¬

que des «messagers» appor¬

tent réconciliations et calme après de fortes tensions entre nations ou à l'intérieur d'un pays...

«Les petites nations montrent souvent l'exemple!»

En 1968, un soleil aux rayons

«inviteurs» éclaira de vail¬

lants et courageux marcheurs militaires luxembourgeois et suisses, qui se rencontraient à Diekirch pour découvrir de

Michel Defferrard, de Chénens, chef du groupe de marche.

nouveaux horizons et pour forger des liens internatio¬

naux. Les relations furent excellentes chaque année.

Des gens des deux pays se retrouvent en vacances esti¬

vales (hors les marches) afin de mieux connaître et de contempler d'autres régions et de découvrir la culture et les coutumes les plus an¬

ciennes. Notre vœu est de garder et de conserver ces rayons inspirateurs de 1968 pendant de nombreuses années, afin que la génération du futur puisse prendre la bonne graine et faire germer pour toujours ces rencontres entre Luxembourgeois et Suisses. Car oublier c'est mourir, même si le temps ici- bas est court!

Je vous dis encore toute notre gratitude et notre reconnais¬

sance à vous, gens du Luxembourg, pour votre gen¬

tillesse et votre grande amitié, afin que nous puissions vivre encore longtemps et faire bon ménage autour d'une fruc¬

tueuse «Table européenne».

Michel Defferrard

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(021) 626 14 24

(11)

REGARDS SUR

sM°

^ üß Vj'

N^-VO

En voiture, y a d'Ia joie!

Les organisateurs du 64e Salon de l'automobile qui aura lieu du 10 au 20 mars 94, à Genève, ont résolument placé cette édition sur un ton optimiste, puisque le thème: «En voiture, y a d'Ia joie!» offre à l'affiche et à cette exposition un aspect positif de l'automobile, laquelle s'avère toujours aussi populaire et indispensable.

L'immense popularité de l'automobile est certainement liée à ses avantages inégalés:

par exemple l'autonomie et la liberté qu'elle procure, son côté pratique et économique, son confort, sa faculté de répondre aux besoins du marché et des consommateurs comme aux exigences de son époque, la part de rêve qu'elle représente, enfin tout le volet sportif qui passionne les fervents de la compétition, sans oublier ceux qui ne peu¬

vent plus s'en passer, nous voulons parler des voyageurs de commerce, des facteurs, des ambulanciers, des gendarmes, etc. La qualité de la vie quotidienne bénéficie aussi du transport individuel pour conduire ses enfants à l'école, se déplacer à des fêtes de famille, pour aller skier dans une station ou le voyage à l'étranger, les vacances à la montagne, passer le week-end au bord d'un lac ou dans un chalet, le transport d'une personne handicapée et j'en passe. Partout et dans toutes ces courses, la voiture pro¬

cure de la joie.

L'affiche du 64e Salon de l'auto est due au talent de Jean-François Rossi de l'agence

«Trait d'union» à Genève, lequel communique cette joie de vivre par le biais d'une sym¬

pathique petite voiture stylisée et souriante, la fleur à la bouche.

Une vue du Salon de l'automobile de Genève. PHOTO FRANÇOIS MARTIN, GENÈVE

Près de quatre millions de véhicules en Suisse Le parc suisse des véhi¬

cules à moteur ne s'est accru que de 0,7% l'an der¬

nier. Il avait cependant atteint 3 994 531 véhicules au 30 septembre 93, soit 28 784 de plus qu'un an auparavant. Cette augmen¬

tation est la plus faible depuis 1988, selon les chiffres fournis par l'Office fédéral de la statistique.

Le taux d'accroissement du parc suisse des véhicules ù moteur est en régression depuis un lustre. De 6,8%

en I989, il est tombé à 4,6% en 1990, 2,7%en9l, 1,4% en 92 et 0,7% l'an passé. Depuis deux ans, on constate également une diminution du nombre des véhicules servant au trans¬

port de marchandises. Au 30 septembre 93, on comp¬

tait 3 116 623 voitures de tourisme, plus 0,6% en un an, dont 1 879 630 véhi¬

cules munis d'un cataly¬

seur, ce qui représente 60%

du parc des véhicules.

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REGARDS SUR...

sM-*

v>\. *-

A.V3tO

Le marché de l'automobile au creux de la vague

Qu'elle soit conjoncturelle ou structurelle, la crise n'a pas épargné l'indus¬

trie automobile. Le Salon de l'auto de Genève aura-t-il l'impact souhaité à une relance de l'économie en général? Selon des spécialistes de la branche, il pourrait donner le déclic. Ce qui est certain, c'est que les constructeurs de voi¬

tures lui attachent beaucoup d'importance parce que mondialement ouvert et représentatif. Et quand même de dimension humaine.

culation, il s'est vendu 6940 voitures neuves toutes mar¬

ques confondues au cours de l'année 93 dans le canton de Fribourg. Ce qui, d'autre part, est frappant, c'est que le même service a immatriculé 820 motos neuves l'an passé.

- Kst-ce que les garagistes ont été contraints de licen¬

cier ou de mettre du person¬

nel au chômage?

- Certains ont été dans l'obli¬

gation, vu la récession, de réduire quelque peu leur per¬

sonnel, mais dans l'ensemble, il n'y a pas lieu de se plaindre.

M. Jean Schuwey, président de l'UFG, encadré de ses deux vendeurs: Francis Hlanc et lMurcnt Rossier.

Interview

de M. Jean Schuwey, prési¬

dent de l'Union fribourgeoi¬

se des garagistes.

FI - Comment se présente à l'heure actuelle le marché de l'automobile dans le can¬

ton de Fribourg?

J. Schuwey - Comme dans toutes les branches profes¬

sionnelles et commerciales, la récession économique est

vivement ressentie sur le marché de l'automobile qui a enregistré une baisse de 14% dans la vente des voi¬

tures neuves toutes marques confondues. La majorité des clients choisissent des petites voitures pour une question de commodité et de parcage, mais aussi pour leur prix et leur entretien. Bon nombre de conducteurs ont, par me¬

sure d'économie, vieilli leur voiture de deux ou trois ans,

alors qu'une multitude d'en¬

treprises ont restreint leur budget sur le parc des véhi¬

cules. Par contre - et cela malgré la crise - le marché des voitures d'occasion ne dépassant pas 20 000 francs est prospère.

- Pouvez-vous nous dire combien il s'est vendu de voitures neuves l'an passé dans notre canton?

- Selon le service d'immatri-

Cours de dépannage pour femmes automobilistes:

Mission accomplie...

et ça continue!

Des cours de dépannage pour conductrices ont été organisés avant les va¬

cances d'été 93 par l'Union fribourgeoise des garagistes. Ceux-ci ont connu un grand succès puisque plus de 600 per¬

sonnes de notre canton ont participé aux 142 cours du matin, après-midi et soir, organisés par 47 garages.

L'Union fribourgeoise des garagistes espère avoir contribué, grâce à ces cours, à la sécurité routiè¬

re et se déclare très satis¬

faite de l'important taux de participation. Une nouvel¬

le action «cours de dépan¬

nage pour conductrices»

sera lancée au printemps 94 et les garagistes sont déjà à disposition pour enregistrer les pré-inscrip¬

tions des dames qui s'y intéressent. L'UFG expri¬

me sa reconnaissance aux membres pour leur enga¬

gement et remercie d'ores et déjà les conductrices pour leur intérêt.

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REGARDS SUR

S^°N

V>v< * '

M3tO

La Renault Viva grand sport de 1939 a marqué le retour de Renault à des voitures de taille raisonnable.

Cette 4 litres était une excellente routière dont la carrosserie aux banquettes très larges annonçait le style des caisses-pontons d'après 1945. Regardez aussi la forme des phares et l'habillage des roues arrière.

Comment voyez-vous l'avenir de la branche auto¬

mobile?

L'Union fribourgeoise des garagistes, que je préside depuis treize ans, est optimis¬

te en ce sens que l'on nous annonce une reprise de l'éco¬

nomie au cours du deuxième semestre de cette année, que l'intérêt existe et que l'ensemble du marché devrait se stabiliser où même s'amé¬

liorer ces prochains mois. Le dernier Salon des véhicules utilitaires a montré le retour d'une certaine confiance, donc nous pensons que cette année marquera un tournant décisif.

Propos recueillis par G. Bourquenoud

L'auto: progrès ou recul?

La Mercedes super sport de 1930, ultra-rapide qui, même à l'arrêt, donnait une extraordinaire impression de puissance. Son moteur, six cylindres à compresseur de sept litres, développait plus de 210 ch, et la vites¬

se de pointe était supérieure à 180 km/h.

Luxe réservé à quel¬

ques riches au début de ce siècle, l'automobile est devenue depuis la Deuxième Guerre mondiale un moyen de transport généralisé. L'en¬

thousiasme et l'optimisme qui présidèrent dès les années 60 à la création d'un coûteux réseau de routes nationales se sont estompés ces dernières années. D'abord en raison de la pollution croissante de l'air, mais aussi parce que certains prônent une recon¬

version aux transports pu¬

blics, alors que pour d'autres c'est l'adjonction du cataly¬

seur et la promotion de véhi¬

cules électriques ou solaires.

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REGARDS SUR...

Au début de ce siècle, une industrie automobile caracté¬

risée par un esprit d'invention et une originalité technique remarquables se développa en Suisse. Martini à Frauen¬

feld, Orion à Zurich, Berna à Berne, Saurer à Arbon, Turicum à Uster et Stella à Genève comptaient parmi les marques les plus connues. A partir de 1906, les automo¬

biles postales commençèrent

chez les concurrents: le sucre, le café, les pâtes, le riz, la graisse de coco et le savon.

Si la Suisse comptait 60 735 voitures de tourisme en 1930, il y en avait déjà 485 233 en 1960. Dix ans plus tard, on en dénombrait 1 239 314, puis 2 246 752 en 1980 et 2 745 000 en 1988, soit deux voitures pour cinq habitants.

Progrès ou recul?

Un mini salon permanent à Villaz-St-Pierre.

à remplacer les anciennes diligences.

Le nouveau moyen de trans¬

port ne fut pas accueilli par¬

tout avec la même ferveur. En 1912 encore, il était interdit de rouler le dimanche dans les cantons de Schwyz et de Glaris. Et dans les Grisons, une interdiction générale de circuler ne fut abolie qu'en 1927 à la suite d'un référen¬

dum.

Fondée en 1925, Migros introduisait une utilisation commerciale inédite de l'au¬

tomobile. Dans les cinq camions-magasins Ford qui desservaient 178 points de vente dans toute la ville de Zurich, six produits étaient 30% meilleur marché que

L'ancien réseau routier ne suffisait plus pour faire face à la croissance du trafic privé. C'est pourquoi les citoyens acceptèrent en 1958 un nouvel article constitu¬

tionnel autorisant la Confé¬

dération à construire un réseau de routes nationales.

La motorisation croissante eut cependant de nombreux effets négatifs, auxquels il convenait et convient encore de remédier: par des limita¬

tions de vitesse, des péages sur les autoroutes, des pres¬

criptions sur les gaz d'échap¬

pement, des encouragements aux voitures électriques ou solaires.

Tiré du livre *L'aventure suis¬

se», publié par Migros.

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REGARDS SUR... A LIRE

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Si v;

,vV5t°

Y a d'ia joie

Que de monde pour admirer ces vieilles voitures de passage à Fribourg. Ce tacot est un vrai bijou de collection pour son proprié¬

taire.

Le 64e Salon de l'automobile de Genève sera inauguré par MM.

Otto Stich, président de la Confédération, Claude Haegi, prési¬

dent du Conseil d'Etat de la République et Canton de Genève, et Me Jean-Marie Revaz, président du Salon, ainsi qu'en présence de nombreuses personnalités du monde politique, économique et industriel.

Plus de 1200 marques en provenance de 37 pays seront présen¬

tées par 327 exposants, sur une surface brute de 71 000 m2, dans les secteurs:

- Voitures de tourisme - Carrosseries spéciales

- Accessoires, pièces détachées et équipement de garages - Littérature et associations de la branche.

Dans la salle C du centre de congrès, le public pourra découvrir des voitures qui ont provoqué rêve et passion. Dream Cars, Concepts Cars, véritables sculptures de métal, souvent éditées à un seul exemplaire, déesses créées pour nous séduire. L'exposi¬

tion spéciale 94 présentera en exclusivité des prototypes des années 50-60, en provenance des quatre coins du monde.

Et en l'honneur du 75e anniversaire de l'Union suisse des car¬

rossiers, une exposition complémentaire présentera une sélec¬

tion de voitures «habillées» par les plus célèbres maîtres carros¬

siers de notre pays.

NOUVEAU:

CARROSSERIE DÉNERVAUD (Anciennement Carrosserie du Chêne) Peinture au four, voiture de remplacement 1744 CHÉNENS

Poêle fribourgeois en céramique:

un riche patrimoine Le poêle en céramique

apparaît aujourd'hui com¬

me un bel objet décoratif, témoin d'un passé artisanal fécond et d'un art de vie plaisant. Comme l'a écrit Marie-Thérèse Torche-Jul- my, auteur d'un magni¬

fique livre sur ce riche patrimoine, on oublie vo¬

lontiers sa fonction pre¬

mière qui est strictement utilitaire et revêt d'ailleurs une importance capitale dans l'organisation de l'habitat.

On a choisi la céramique autant pour ses propriétés calorifiques que pour ses qualités décoratives. Ce matériau se laisse façonner à volonté par le moulage et

le tournage; on peut égale¬

ment le décorer de reliefs ou le peindre. De plus, l'émaillage en protège la surface et lui confère un éclat incomparable. Tout en jouant un rôle pratique dans la maison, le poêle contribue à son embellisse¬

ment et jouit d'un prestige toujours croissant.

Vous souhaitez découvrir les poêles du canton de Fribourg, alors offrez-vous le livre de Marie-Thérèse Torche-Julmy «Les poêles fribourgeois en cérami¬

que» en vente chez votre libraire ou aux Editions Fragnière, à Fribourg.

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A LIRE

Sous le double signe du vin et de la vodka

Des vignes au bord d'un lac russe nommé Liman avec un drapeau suisse qui flotte au vent? Ce n'est pas de la fiction, encore moins une erreur typographique ou géographique. De 1822 à 1940, à l'invitation du tsar

L'épopée d'une émigration réussie, mais tombée dans les oubliettes de l'histoire soviétique.

A travers un texte étonnant, parfois poignant mais tou¬

jours captivant, abondam¬

ment illustré de photos exceptionnelles et de docu-

Alexandre Ier, des dizaines de familles de colons helvé¬

tiques ont réellement pros¬

péré dans la colonie de Chabag, implantée non loin d'Odessa, au bord de la mer Noire.

La saga de Chabag, un pas¬

sionnant récit qui met en scène des vignerons romands et alémaniques exilés en Bessarabie, avec leurs hauts faits, leurs grandes et petites misères.

ments anciens, l'auteur nous fait revivre plus d'un siècle d'une colonie suisse unique en son genre, placée sous le double signe du vin et de la vodka.

Un cocktail original et déto¬

nant...

«Les Vignerons suisses du Tsar» par Olivier Grivat, paru aux Editions Ketty &

Alexandre, 1063 Cliapelle- Vaudanne (sur-Moudon), 180 pages, plus de 100 illustra¬

tions.

A RE VERE, DZOJÈ!

Joseph Yerly du Mont, le «Capitaine Yerly», laisse un héritage majeur dans la littérature patoise du canton de Fribourg. Il y avait chez lui la saveur du vieux parler, l'enthousias¬

me du poète, la chaleur du conteur et quelque chose d'immortel comme le chant de la terre. «Kan la têra tsan- tè» rassemble les écrits de ce paysan soldat à l'écoute des saisons et des gens.

Chu le ban dèvan la méjon

Li a tchindzè dzoua kemin voué, a Trivô intêrâvan Dzojè Yêrle dou Mon.

Le «capitaine» kemin li dejan din la kotse. Tchyin mondo din cho mohyi, po préyi por li! Tchyin mondo outoua dè ha foucha, po pyorâ chu li! Di konchiyé d'Etha è di pititè dzin; di moncheu de la vela è di dzin di velâd- zo. Prà d'armayi è dè paijan chuto: l'è yon di là k'intêrâvan, è l'avan pâ volu mankâ dè l'invrenâ kemin po li chêrvi dè kôchyon dèvan le bon Djyu!

Li avi achebin la Radio, le Konchêye reman dou Patê, l'Inschtitu fribor- dzè, la Chochiyètâ di j'ékrivain fribordzê franché è ha di-j'ékrivain patê, la Bal'Ethêla: Yêrle irè minbro fondateu dè totè hou chochiyètâ è dè bin d'ôtrè.

Francis Brodard l'a gayâ bin de, din chi dichkour ke l'a fi chu la foucha, to chin ke Yêrle l'a fi po le patê. L'a betâ a l'anà pê chè j'ékri: chè konto, chè pithè dè téatre. Ce'è k'èthi poète! Kemin le pâ ithre, kan on a dèvan lè j'yè la bala yuva ke l'avi du Mon: vouitivè dri kontre Moléjon. Li a rin kemin la montanye por èlèv'a l'ârma, po li parlâ dè chin ke li a dè pye bi: le non Djyu, le payi. Ha kotse achebin, yô no chin jou chenâ, yô no fô trotchi, hyori, bayi le mèhyà dè nothr'n'ârma, tantchyè ke le kouâ, kemin na chè- min mâra, chi rè pyantâ din ha bouna têra d'intche no, a l'onbro dou mohyi... por atindre ke l'andze dou dzudzèmin, avu cha tronpèta d'ouâ, no fachè ti a rè abadâ d'on cheul kou, por a dè bon.

Dzojè Yêrle l'a fournê cha dzornâ. Kemin le chèlà ke ch'in va muchi dêri di nyolè d'ouâ, ch'n'ârma ch'in d'è indalâye dzoyàja, rètrovâ hô lé chè j'èmi. No j'atindre. achebin. L'a amâ chon payi, avu chè dzin, chè bithè, cha bouna têra, chè kayoutsè, cha ya, chè kothemè. Chon bi patê, chuto, ke chavi è k'èkriji tan bin, no di: «Fédè kemin mè; mantinidè nothrè bala kothemè, nothrè patê, è to chin ke lè j'anhyan no j'an tèchtâ. Tinidè bon!

Ithre fidèlo, l'è ôtchyè dè tan bi. E-the pâ po le chèvetâ ftdèlo, la rèkonpin- cha? L'è le bon Djyu ke le no di: l'è pâ di gâlè!»

Kranpounin no po la mretâ, è kouâjin la dè to nothron kâ a chi l'êmi ke no pyàrin: Dzojè Yêrle dou Mon. Ke le bon Djyu le rèdzoyechè.

Jèvié

BULLETIN DE SOUSCRIPTION Je souscris à exemplaire(s) de l'ouvrage «Kan la têra tsantè» au prix spécial de souscription de Fr. 45.- (+ frais de port Fr. 3.50). livrable avec la facture dès parution.

En librairie, le livre sera ensuite vendu au prix de Fr. 57.-.

Prénom et nom:

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Date: Signature:

Bulletin à retourner sous enveloppe à:

Rédaction de la revue «Fribourg Illustre», CP 331. 1701 Fribourg

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LE PATE D'INTCHE-NO

Rèchponchâbyo dè ha rubrika:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

La Poya dè 1939 v

Pu l'è arouvâ le dzoua de la Chin-Dzâtyè, lè j'armayi iran to redyè. Le dumidzoua l'an kemin- hyi a aryâ bin pye vuto tyè dè kothema è chinbyâvè k'alâvan pye rido. Achtou fournê d'aryâ, l'an dènyâ hou vatsè è rabyâ l'aryà dè rido. L'an medji na mouâcha chin tarlatâ è chon modâ a-pou-pri a la korcha avô le patchi. La Chin- Dzâtyè irè la bénichon di j'armayi i pintè dou Mothèlon. L'i avi prou chure na fèna bin na miya k'iran vinyêtè amon a la Pinta? Le bouébo è le barlatê, ke l'avê onko pâ chèdz'an, chon chobrâ ou tsalè.

Fayi kôkon po vouèrdâ le tsalè è le tropi. Lè j'armayi chon rintrâ lè j'on apri lè j'ôtro outre la né, le dêri djuchto po keminhyi a aryâ. Le delon n'an pâ fê grô travô pèr inke.

Aryâ è trintchi, pu betâ fro lè vatsè è rabyâ. A pêna on demi-dzelôvrê dè rèpou dè to le tsôtin irè pâ dè tru.

Le mé dè juiyè l'a pachâ, on fajê tyè mé na mota pèr dzoua. Fayi dyora moujâ a agotâ lè tinpruvè. Hou vatsè iran rin mé prèchâyè dè lou rapèrtchi por aryâ. Lè dzoua dè pou tin fayi mimamin alâ akuyi lè dêrirè po povi keminhyi a trintchi pâ tru tâ. Bayivè on bokon min dè travô, le bouébo irè benéje. Kan l'è vinyê in- an le mé d'où, lè dzoua iran dza pye kour, le matin l'avi na nyolèta bleu- ve ke trinâvè pè lè fon. On vêyê kotyè kou, dè boun'àra lè tsamo ke vinyan lou gouèrnâ chu le patchi, amon pè lè tsô l'i avê rin mé tru a medji. I chintê l'outon ma, l'i avi adi prou êrba po tantyè a la béni¬

chon dè Bulo.

Pu, l'è arouvâ le katro dou mé dè chaptanbre, le dèvêlené, lè j'armayi l'avan djuchto fournê d'aryâ, on viyo dyèrthon l'è arouvâ du le bâ por anonhyi k'irè la mobilijachyon.

Lè j'armayi ke fajan dou chèrvucho lou fayi dèchindre tot'a l'àra, iran mobilijâ. Tyinta novala! Lè j'ale- man l'avan invayi la Pologne le premi dè chaptanbre, la mobilija¬

chyon irè j'ou dèkrètâye le dou è chi l'omo l'avi fê ribote pè le Mothèlon è l'è arouvâ tyè le dèvêle¬

né dou katro avoui ha krouye nova¬

la. Ou tsalè l'an ti pachâ la pye pouta vèya dè to le tsôtin, le lindè- man dè boun'àra l'an aryâ, trintchi dè rido, pu le fretchi, le chèkon è on'ôtr'armayi chon modâ in léchin on'armayi dè dji-j'è-vouèt'an, le barlatê è le bouébo. Hou inke l'an rèvou chin ke l'an pu, pindu dutrè chenayè d'intsan è chon modâ avoui le tropi cliin hyotsatâ. To dou Ion di tsemin è di route lè d/.in fajan na trichta mina, on vêyê dza pou mé dè chudâ, kotyè j'on k'alâvan in rètâ rèdjindre lou konpanyi. Chi tropi, to kapo, chin hyotsètè, l'è rèarouvâ ou bâ, a la djithe dè Valon, du yô k'irè modâ le furi. Le lindèman l'a fayu alâ rapèrtchi lè vi è lè pouê k'iran j'ou gouêrnâ pè le vajiyê. Li ne fajê rin mé dè chèrvucho è irè dècliindu du le Pian ou tsalè dè Ticlienèva avoui lè modzon, l'i avê adi prou êrba po dutrè clienannè. L'a onko fayu tsèrtchi lè motè k'iran cho- brâyè è le Irin dou tsalè avoui na viye èga k'irè pâ j'ou mobilijâye.

Ha rindya dè 1939 chàbrèrè on krouyo chovinyi po li hou j'armayi.

Le bouébo dè tsalè FIN

«Im chevrière au chalet». Une peinture de Germain Chassot.

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Un gros bisou d'amitié

Une telle attention fait toujours plaisir à celui qui la reçoit, surtout lorsque la personne mérite cette congratulation en guise de récompense pour son travail et son dévouement à la présidence d'une société et à la cause du patois. Un bisou qui laisse pantois la dame en dzaquillon!

L'avion de ligne le plus grand

C'est le Jumbo Jet Boeing 747, qui vola pour la première fois le 9 février 1969 et qui peut transporter jusqu'à 500 passagers à une vitesse de 969 km/h. Son envergure est de 60 m et sa longueur de 70,50 m.

Vu de dos

Que peuvent-ils bien se confier comme paroles ces deux vedettes du hockey sur glace qui font la gloire du HC Fribourg-Gottéron?

Le score est serré, donc il nous faut mettre la quatrième vitesse pour donner au moins une longueur d'avance au club fribourgeois. si celui-ci veut être champion suisse. C'est peut-être le conseil que donne Bykov à son ami Khomutov! Bien que le titre national est le fruit du travail de toute une équipe.

Photo G. Bd

Contrastes de saison

Saviez-vous

que le trou le plus grand qui ait jamais été creusé par les hommes est le «big hole»

situé dans la ville sud- africaine de Kimberley? Il est profond de 1200 m et a un diamètre de 500 m.

A méditer

Personne n'accepte de conseils, mais tout le monde accepte de l'argent. Ainsi, l'argent vaut mieux que les conseils.

Swift

Santé £ POURQUOI BÂILLE-T-0N?

Le bâillement n'est pas obligatoirement un signe d'ennui. Bâiller indique simplement que le corps exige plus d'oxygène. Notamment à la suite d'une longue période de respiration ralentie, due par exemple à la fatigue ou à une période de repos au cours de laquelle la réserve d'oxygène du corps a diminué. Ce n'est donc qu'un réflexe qui permet d'en amener davantage aux poumons.

Recette gruérienne pour quatre personnes Cornettes de l'armailli au fromage

3 litres d'eau salée à porter à ébullition.

400 g de cornettes ou de macaronis à mettre dans l'eau bouillante, les cuire 8 à 11 minutes. Les pâtes seront ensuite égouttées.

150 g de gruyère d'alpage rapé.

100 g de margarine ou de beurre chauffé dans la poêle.

Mélanger le tout à petit feu, saupoudrer de chapelure au dernier moment et servir sur des assiettes chaudes.

Alors que l'hiver tire à sa fin et que l'affluence a été relativement satisfaisante dans la majorité des stations de notre canton et sur les pistes de ski, chacun pense déjà à la sieste estivale sur une plage en Espagne ou en Italie. Il est vrai que les vacances d'été approchent à grands pas, raison pour laquelle les agences de voyages ont déjà fait parvenir leurs propositions à leurs clients, afin que ceux-ci puissent décider de la date et du lieu de leurs prochaines vacances. Il y a quelques jours, à Ségur de Calafel, en Espagne, il faisait beau et déjà chaud, puisque ce touriste qui nous a adressé cette photo se promène torse nu. alors que des gens de l'endroit font déjà la sieste sur la plage.

Im joie que procure Ut neige aux enfants. PHOTO G. BD

G. Bd La merveilleuse avenue en bordure de la mer à Ségur de CalafeL

Météo

1 Pourquoi pleut-il?

Dans les nuages qui se déplacent à haute altitude, la vapeur se refroidit tellement qu'elle se transforme en cristaux de glace.

Dans les nuages de basse altitude, la vapeur se change en gouttelettes nuageuses par suite d'un refroidissement quelconque. Avec le temps, la vapeur et l'eau continuent de s'amasser autour des cristaux et des gouttelettes nuageuses jusqu'à ce que, trop alourdis, ils finissent par tomber.

Par suite du contact avec l'air ou parce qu'ils traversent des zones plus chaudes, les cristaux fondent et deviennent, eux aussi, des gouttes de pluie. Mais ces gouttes n'arrivent pas toujours sur la terre, car elles peuvent rencontrer des couches d'air plus chaud qui ne sont pas saturées d'humidité. Donc elles s'évaporent et cette vapeur se met à errer de nouveau dans l'air.

Jeu 0 MINI-QUIZ

Cinq questions pour tester vos connaissances générales. Des trois réponses qui vous sont proposées, deux sont fausses. Choisissez la bonne!

1. Le sommet le plus élevé de Suisse culmine à 4634 m. Quel est son nom?

A. Jungfrau. B. Pointe-Dufour. C. Cervin.

2. De quel pays d'Amérique centrale le quetzal est l'unité monétaire?

A. Le Nicaragua. B. Le Honduras. C. Le Guatemala.

3. Comment est mort le nazi Rudolf Hesse?

A. Il s'est suicidé. B. De mort naturelle. C. Il a été exécuté.

4. Si vous achetez un kilo d'or, quel prix approximatif paierez- vous?

A. 12 000 francs. B. 18 000. C. 23 000.

5. De quel village le champion de ski valaisan William Besse est-il originaire?

A. Bruson. B. Arolla. C. Champex.

V £ a > V '£ D 'Z a I :uoi}n[os

Une émotion affective

Lorsqu'il se passe quel¬

que chose d'étrange entre deux personnes qui se rencontrent pour la première fois, cela s'appelle généralement un «coup de foudre».

Celui-ci est semblable à un fluide sentimental qui provoque une réaction aussi bien chez l'homme que chez la femme. Une émotion affective, parfois douce ou violente, mais aussi une chaleur intime qui, spontanément, s'in¬

sinue chez l'un comme chez l'autre.

De l'élan amoureux, se manifeste une attirance qui n'est, semble-t-il, qu'un choc neuro-hor¬

monal, minuscule zone cérébrale qui gère à la fois le désir-plaisir et tout ce qui relève de l'affectivité.

Dès que cette zone se met en état d'urgence et s'électrise, que ses neurones se réveillent, le cerveau libère alors ce que l'on appelle l'amphé¬

tamine de l'amour. Et tac, le courant passe...

Le scribe Trucs utiles

Les meubles vernis à l'huile ou à la laque ne doivent pas être lavés à l'eau de savon ou de soude! La couleur s'écaille. On se sert d'une décoction de bois de Panama.

Les objets en or qui ont perdu leur éclat seront frottés avec le jus d'un oignon. Laisser reposer une à deux heures et passer un chiffon mou.

Parties non imperméables des parapluies: tremper le parapluie dans l'acétate d'alumine.

Les murs passés à la chaux seront nettoyés de la poussière, suie, etc., en les frottant avec de la gomme à pétrir. Ne frotter que dans un sens.

Noms de lieux LE BATTOIR, CHÂTEL-ST-DENIS Désigne une sorte de moulin servant à écraser le lin ou le chanvre; s'est dit, par extension, d'une machine à battre le blé. D'une base gallo-romaine battitorium.

EN LA MAJ0RIE, MORLON

Dérivé du nom Majeux, mayor, qui désignait un fonctionnaire féodal.

Beauté ^

'h

* >

/ i OPALESCENCE POUR RAJEUNIR Une nouvelle génération de poudre qui illumine le teint, tout en l'animant d'une touche de couleur d'une grande subtilité.

L'effet est totalement naturel, la peau assurée d'une matité parfaite et la tenue irréprochable. Un

«éloge du maquillage», disait Baudelaire.

L'usage de la poudre

«Opalescence» d'Héléna Rubinstein a pour effet de créer une unité abstraite dans le grain et la couleur de la peau qui rapproche l'être humain de la statue, c'est-à-dire d'un être divin, car avec «Opalescence», le teint est proche de la perfection.

Réflexion

Enseigne ta bouche à dire ce que contient ton cœur.

Parole des anciens

Pages réalisées par Gérard Bourquenoud

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HUITIÈME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

CERCLE FRIBOURGEOIS «LA BERRA»

Le Landeron-Cressier et environs

A

llocution de René Ropraz, président d'honneur, lors de la mani¬

festation officielle du 20e anniversaire, au Landeron.

I

Le président du Cercle «Ixi Herrn» encadré des parrain et René Ropraz, président marraine. d'honneur.

L'accolade du drapeau des Fribourgeois de Im Chaux-de-Fonds (à droite) à celui du Cercle

«Im Herra», lors de la messe solennelle en l'église catholique du iMiideron.

Membre du Cercle fribourgeois de la Côte neuchâteloise depuis 1971, mon idée était de fonder une société dans l'Entre-deux-Lacs (de Bienne et de Neuchâtel), où il y avait également un certain nombre de Fribourgeois établis dans cette région neuchâteloise. Au ber¬

ceau, trois amis de vieille date: Jules Rosset, Gustave Gendre et votre servi¬

teur. Depuis 1972, on se rencontrait très souvent pour discuter de la création d'une cercle fribourgeois destiné à réunir tous nos compatriotes établis dans notre région. Comme l'initiative avait de la peine à se concrétiser, nous avons fait appel aux conseils de Gérard Bourquenoud, rédacteur de Fribourg Illustré et attaché de presse des Fribourgeois du dehors. C'est ainsi que le 17 février 1973, au Restaurant de l'Aquarium, propriété de Jules Rosset, qui devint notre premier caissier et qui fit un don de 500 francs pour couvrir les frais du lancement, une douzaine de per¬

sonnes étaient réunies pour une séance de travail présidée par Gérard Bourquenoud. Un comité provisoire fut nommé et était composé de René Ropraz, président; Jean-Bernard Simonet, vice- président; Gilbert Barbey, secrétaire;

Jules Rosset, caissier; Romain Rossier et Marcel Gendre, membres. Une commis¬

sion pour l'élaboration des statuts était également formée de Jean-Pierre Chervet, président; Gustave Gendre et André Tinguely, membres.

Comme pour chaque enfant qui va naître, il fallait y donner un nom. Ayant passé toute ma jeunesse à Sorens, mon village d'origine, j'ai proposé de le baptiser Cercle fribourgeois «La Berra» Le Landeron et environs. Ce qui fut accepté à l'unanimité. Une seconde rencontre, le 2 avril, a réuni le comité et la commis¬

sion des statuts, à laquelle participait également Gérard Bourquenoud, afin de mettre au point l'assemblée constitutive qui s'est tenue le 19 mai 1973 à la salle de gymnastique du Landeron. Celle-ci se déroula en présence de quelque septante compatriotes et sous la présidence de notre ami Gérard Bourquenoud qui, après un exposé clair et précis sur le pourquoi d'un cercle dans cette région de l'Entre-deux-Lacs, présenta les membres du comité et leurs fonctions. Tous furent élus par acclamation. Les statuts étaient aussi acceptés à l'unanimité de l'assem¬

blée.

En ma qualité de premier président du Cercle fribourgeois «La Berra», le 7e du canton de Neuchâtel, j'ai fait part des activités prévues pour les mois à venir. Et ce n'est pas sans émotion que j'ai consta¬

té qu'un rêve était devenu ce jour-là une 24

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HUITIÈME DISTRICT

réalité, grâce à la bonne volonté de plu¬

sieurs compatriotes. Puis ce fut au tour de Jules Rosset d'annoncer le montant de la cotisation annuelle et de dire comment il allait maîtriser les finances du cercle.

Reconnaissance et gratitude

J'aimerais profiter de ce 20e anniversaire pour féliciter chaleureusement Gérard Bourquenoud qui fut, avec les membres du comité, l'architecte et le maître de l'œuvre lors de la fondation de notre cercle. Je veux lui exprimer personnelle¬

ment et au nom de vous tous ma gratitu¬

de et ma reconnaissance pour tout le tra¬

vail et le dévouement, ainsi que pour son caractère jovial qui a contribué à la réus¬

site de notre entreprise.

La même année que la fondation de notre cercle nous avons demandé notre adhé¬

sion à l'Association Joseph Bovet, laquelle fut ratifiée lors de l'assemblée des délégués de l'AJB en 1974, au Lac- Noir. Nous avons d'autre part tenté de créer une chorale au sein de notre cercle, mais faute de participants, nous avons dû déchanter.

La création d'un cercle fribourgeois dans notre région ne fut pas aussi facile qu'on pourrait le croire. Elle fit l'objet de plu¬

sieurs oppositions provenant d'autres sociétés, mais tout s'apaisa et rentra dans l'ordre au fil des mois. Dès que notre cercle fut accepté par l'Union des socié¬

tés locales de Cressier, nous avons été en mesure d'organiser des lotos et des mani¬

festations, de participer à la Fête du vin et j'en passe. A partir de ce moment-là, notre section a pris le nom de Cercle fri¬

bourgeois «La Berra» Le Landeron- Cressier et environs.

En guise de conclusion, j'aimerais vous dire que les relations entretenues avec l'Association Joseph Bovet, les cercles fribourgeois du canton de Neuchâtel et d'ailleurs, ont toujours été pour moi un enrichissement et une immense joie, comme aussi les contacts avec les anciens présidents de l'AJB, je veux citer Max Pasquier et Raymont Perroud, puis le président actuel, François Chassot.

J'exprime un merci du fond du coeur aux membres du comité qui m'ont épaulé durant ma décennie de présidence que j'ai transmise en 1983 à André Chassot, actuel président, qui a toute mon estime et mon admiration.

Je souhaite que le Cercle fribourgeois

«La Berra» Le Landeron-Cressier et environs soit toujours tel qu'il l'a été depuis sa fondation, un digne représen¬

tant et qu'il fasse toujours honneur à notre beau canton de Fribourg comme à notre terre d'adoption. R. R.

Délégués et invités lors du cortège dans la vieille ville du Ijinderon.

André Chassot, président, au micro, conférant le titre de membre d'honneur aux membres fondateurs.

Toute l'assemblée debout pour chanter «Ij; Vieux Chalet» de l'abbé Bovet. PHOTOS G. BD

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