HAL Id: jpa-00240580
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Submitted on 1 Jan 1902
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M. JANSSON. - Ueber die Wärmeleitungsfähigkeit des Schnees (Sur la conductibilité calorifique de la neige). - Ofversïgt af K. Vétenskaps Ak. Forhandlingar, p. 207;
1901
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. M. JANSSON. - Ueber die Wärmeleitungsfähigkeit des Schnees (Sur la conductibilité calorifique de la neige). - Ofversïgt af K. Vétenskaps Ak. Forhandlingar, p. 207; 1901. J. Phys.
Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.121-122. �10.1051/jphystap:019020010012101�. �jpa-00240580�
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néon donne une couleur orange, le crypton un violet pâle, le xénom
un bleu ciel. Les spectres correspondants sont très brillants et très caractéristiques.
Basses températures ernployées com1ne agent d’analyse. ---~Z. Dewar
a
inauguré en 1897 l’analyse par le froid. Il a montré qu’un millième 4’hydrogéne dans l’air peut être mis en évidence par ce procédé.
Ses recherches ont prouvé que la pression de l’air congelé sous
l’influence de l’hydrogène liquide ne peut excéder 1 millionième
d’atmosphère, s’il ne reste pas de gaz plus réfractaires que l’azote et que l’oxygène. En d’autres termes, le vide produit est à peu près le
même qu’on obtient par l’ébullition du mercure, on encore supérieur.
On a pu ainsi produire des vides tels que l’étincelle refuse absolu- ment de traverser les tubes jusqu’à ce qu’on les réchauffe.
Basses 1e~32~E~ratures et phéno1nènes vitaux.
-On n’a pas encore
produit de températures assez basses pour détruire tous les germes
vitaux, par exemple les bactéries. On peut maintenir celles-ci trente heures et même sept jours à
-190° sans modifier sensiblement leur vitalité. Les organismes phosphorescents cessent, il est vrai, de luire à
la température de l’air liquide; les oxydations ou autres réactions chimiques liées à la production de la phosphorescence se trouvent suspendues ; mais ils reprennent leur phosphorescence dès que la’
température remonte suffisamment. L’hydrogène liquide est aussi
inefficace que l’air liquide.
Le froid de l’espace est donc impuissant à détruire les germes de
vie, et il n’est nullement absurde de supposer qu’ils puissent, dans
des conditions convenables, être transmis d’une planète à une autre.
.
E. B.
M. JANSSON. 2014 Ueber die Wärmeleitungsfähigkeit des Schnees (Sur la conducti- bilité calorifique de la neige).
-Ofversïgt af K. Vétenskaps Ak. Forhandlingar,
p. 207; 1901.
La méthode de mesure due à Christiansen a déjà été exposée dans
ce recueil ~1).
Le corps employé comme terme de comparaison est une plaque
de verre. La neige, recueillie au dehors, à iine époque plus ou moins éloignée de celle de sa chute, est disposée en une couche de même
(1) Voir J. cle Phys., 2e série, t. 1, p. 23~j; 1882.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010012101
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diamètre que la plaque de verre et sensiblement de même épaisseur.
Parfois une couche de neige plus épaisse était préalablement com- primée pour être réduite à cette même épaisseur. On a pu ainsi avoir des couches homogènes de neige dont la densité variait de 0,066
à 0,384.
Les deux sources calorifiques nécessaires à l’expérience étaient
constituées par des plaques de cuivre refroidies au-dessous de zéro, la plus chaude par un courant de liquide à la température de la salle (- 2° par exemple) venant d’un réservoir suffisamment grand, la plus froide par un courant de liquide provoquée par la rotation d’une
petite turbine placée dans une enceinte refroidie dans un mélange réfrigérant.
Abels (1) avait représenté la conductibilité absolue de la neige par la formule empiridue :
-
k
-0,0068~2,
dans laquelle o représente la densité de la neige. Cette formule donne 0,0057 pour la conductibilité correspondant à la densité 0,9 de la glace ; c’est en effet la valeur qui convient à ce corps. La for-
.
mule d’Abels donne k = 0 pour une densité nulle.
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