CAPTURE RADIATIVE DE TRITONS PAR 6Li DANS LA REGION DE LA RESONANCE GEANTE DE 9Be

HAL Id: jpa-00214704

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Submitted on 1 Jan 1971

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CAPTURE RADIATIVE DE TRITONS PAR 6Li DANS LA REGION DE LA RESONANCE GEANTE

DE 9Be

M. Schaeffer, A. Degré, M. Suffert

To cite this version:

M. Schaeffer, A. Degré, M. Suffert. CAPTURE RADIATIVE DE TRITONS PAR 6Li DANS LA

REGION DE LA RESONANCE GEANTE DE 9Be. Journal de Physique Colloques, 1971, 32 (C5),

pp.C5b-223-C5b-224. �10.1051/jphyscol:19715128�. �jpa-00214704�

CAPTURE RADIATIVE DE TRITONS PAR '~i DANS LA REGION DE LA RESONANCE GEANTE DE 9 ~ e M. Schaeffer, A. Degré, et M. Suffert

Laboratoire des Basses Energies, C.R.N., 67 STRASBOURG 3 Résumé

-

L'étude de la réaction '~i(t,y~) Be a permis de mettre en évidence une capture radiative 9 de tritons.

1,5 MeV d'énergie incidente la section efficace différentielle est de 1 pblsr.

L'évolution de la section efficace avec l'énergie semble indiquer la présence d'un niveau si- tué

18,68 MeV dans 9 ~ e . La distribution angulaire

cette énergie est isotrope

8

Abstract

The study of the reaction 6~i(t,ro) Be permits to confirm the possibility of a radia-

tive capture of tritons by 6 ~ i . At Et

1,5 MeV we found

differential cross section of 1 pblsr. Tho excitation curve shows a structuration which seems to indicate the presence of a level at 18,68 MeV in 9Be. The angular distribution at this energy is isotropie to within 8

Introduction

L'ensemble des études théoriques et expéri- mentales sur 9 ~ e présente une nette lacune dans la région s'étendant de 17

20 MeV. Pour la région d'énergie s'étendant de O

17 MeV, les différents modèles nucléaires produisent des résultats con- frontables avec de nombreuses expériences. En ce qui concerne la région d'énergie supérieure

20 MeV, les approches théoriques ne se font plus dans le cadre d'une étude des niveaux liés, mais par le calcul relatif

des phénomènes du

d'excitation pour une énergie de 18.5 MeV dans 'Be, 2. Montage expérimental

L'expérience a été menée

l'accélérateur de 3 YeV du C.R.N. de Strasbourg, équipé en tritons par le Laboratoire des Basses Energies. Les cibles de Li isotopiques ont été réalisées grâce au dis- 6 positif d'évaporation "in situ"

]. ~ e u r épaisseur a été préservée par l'utilisation du "vobulateur de position de cible" L71, et elle a été mesurée en se servant des 7 O/oo, d'impureté de 7Li La dé- genre "résonance géante". tection des rayons y a été assurée d'abord par un

Un premier type d'expérience consiste

ir- cristal NaI(TL) 12,s cm x 15 cm puis par un cristal radier avec un rayonnement y, une cible constituée plus grand (25 cm

30 cm), Le cristal, associé

du

étudier ou de ilun de ses composgchimi- une électronique anti-empilements désormais clas- ques, et

analyser les particules émises par le s ique [9, ll]; nous a délivré des spectres du noyau lors de sa désintégration. L'inconvénient de type de celui de la fig, 1

cette méthode réside dans la profusion parfois inextricable de résultats. Il peut être expérimen- talement plus intéressant d'étudier les réactions de photocapture de particules (X,y) et d'en dédui- re les sections efficaces (y,X) par applications de la règle du bilan détaillé.

En ce qui concerne 9 ~ e les réactions (y,p) ; (y,n) (y,d) ont été étudiées en détail [1b2*7s4*51 Cujec [4 ' a mis en évidence la réaction 'Be(y,t) 6 Li, mais sa technique basée sur l'analyse de plaques photographiques ne lui permit pas une étude précise du phénomène.

L'énergie maximale des tritons, dont nous disposons,(3-4 MeV) ne permet pas une étude complé- mentaire de celles qui ont été évoquées plus haut.

L'expérience '~i(t,y)~Be était cependant

faire ne serait-ce que pour éclaircir la structuration du

7 6

spectre '~i(t,d) ~i et surtout ~i(t,t)~~i [ 61 qui

L ~ ~ ( T , ~ I B C '

t ^{1.5 Mer ( Lab) Tritons}

Na1 ( T l ) 2 5 ~ 3 0 c m

1:

O 50 100 150 Canal

Fig. 1 indiquent une nette structuration de la courbe

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:19715128

M. SCHAEFFER ET A L . . .

Llexploitation de ces spectres a été faite médiaire. Dans tous les cas nous avons obtenu une [12! courbe du type de celle de la fig. 3, ce qui semble l'ordinateur IBM 1800

l'aide d'un programme

bien indiquer la présence d'un tel état

18,7 MeV spécialement conçu. Notre travail a été grandement

facilité par un dispositif de visualisation [13I dans 9 ~ e .

associé

l'ordinateur. 4. Conclusions

3. Résultats 9

La réaction 'Li(t,yo) Be nous a permis de

La figure 2 montre la courbe d'excitation

9

situer un niveau aux environs de 18.68 YeV dans Be, 90° obtenue lors de différentes séries de mesures.

T ce niveau se désexcitant en partie vers le fondamen-

(g) ^{L? ( T,T ge9} tal. Le fort bruit de fond de neutrons indique que

ce niveau se casse très facilement en 8 ~ e + n ou c m*/s r.

éventuellement a+ a + n.

+'; L'étude détaillée de ce niveau par cette réaction

O m

I

+ ou d'autres réactions reste

faire. Ce n'est que

- e ^{. ?} _{+ +} lorsque nous disposerons de plus de données que nous

+

E * +

_* pourrons aborder une interprétation théorique appro-

8 *

fondie de ce niveau.

+

Et

I I

1 2 Mev

Fig . 2

L'examen de cette courbe met en évidence une nette structuration, La valeur relativement élevée de la t

section efficace différentielle (lpb/sr) est très surprenante. Elle semble exclure tout phénomène de

multipolarité élevée. 1

3.1 Interprétation des résultats

Afin de nous assurer que cette structuration n'est pas fortuite, nous avons divisé la courbe des sections efficaces différentielles par les pénétra- bilités t dans 6 ~ i pour vérifier que la forme "en cloche" est conservée. Nous avons fait ceci pour des valeurs

= 1 ; 2 ; 3 du moment orbital rela- tif et pour des rayons R

2.5 ou 5 fermis du système 6 ~ i + t. La réalité est probablement inter-

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