LA PHARMACOVIGILANCE
VÉTÉRINAIRE
Pr Agrégé Samir BEN YOUSSEF ENMV ST
2017-2018
INTRODUCTION
Malgré précautions immenses qui précèdent la mise sur le marché d’un médicament vétérinaire
Utilisation à grande échelle (en thérapeutique) Effets indésirables (EI)
Rares, Mais parfois graves
Important de les détecter, centraliser, étudier
Rôle de la pharmacovigilance
Marché mondial des médicaments vétérinaires
15 milliards $ (1/3 PIB Tunisie)
34%
11%
37%
16% 3%
CHIFFRES LARGE UTILISATION
4
40%
27.2% 5.1%11.2% 16.2%
60%
DEFINITION
«
TOUTE ACTIVITÉ TENDANT À OBTENIR DES INDICATIONS SYSTÉMATIQUES SUR LES LIENS DE CAUSALITÉ PROBABLESENTRE MÉDICAMENTS ET RÉACTIONS ADVERSES DANS UNE POPULATION »
5
OMS
Faible fréquence d’effets indésirables nécessite un nombre important de sujets pour être mise en évidence
Essais toxicologiques développement médicament
Impliquent hélas au maximum qq dizaines de sujets !!!
6
IMPORTANCE
Pharmacovigilance
Phase d’ utilisation post AMM
Phase « pratique »
« Essai » Nombre important d’animaux
On multiplie ainsi les « chances » d’observer EI
Elargissement de la population
7
1961 : Drame de la thalidomide
Hypnotique - antiémétique
Phocomélie
1971 : OMS
Drug Monitoring Center
1972 : Définition de la PhV par l ’OMS
1999 : Pharmacovigilance vétérinaire en France
8
HISTORIQUE
Introduction
Définition - Importance – Historique
I. OBJECTIFS - MISSIONS
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
III. CLASSIFICATION DES EFFETS INDESIRABLES
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET INDESIRABLE
V. ORGANISATION D’UN SYSTEME DE
PHARMACOVIGILANCE Conclusion 9
LA PHARMACOVIGILANCE
VÉTÉRINAIRE
1. OBJECTIFS
Amélioration du rapport bénéfice-risque des médicaments
Choisir le traitement le mieux adapté
Maintenir ou non un médicament sur le marché Informer les prescripteurs sur ses risquespotentiels
Surveillance médicaments !!!
ETAPES DE LA VIE
D’UN MEDICAMENT
0 2 4 10 20 Années Etude in vitro Molécule Essai Animal Laboratoire Toxicité Essai clinique Phase 1 (PK) Phase 2 (PD) Phase 3 : Efficacité Innocuité Commercialisation Phase 4 PharmacovigilanceAMM
11 AMM accordée veut dire :
Effets indésirables reconnus pendant essais cliniques
Considérés comme acceptables
Compte tenu du bénéfice thérapeutique apporté AMM accordée ne signifie pas
Médicament = sécurité absolue
Indique simplement qu’aucun accident « inacceptable » (par fréquence ou gravité) n’a pu être détecté
12
AMM accordée Jugement porté sur médicament
Incomplet et temporaire !!!
Essais cliniques, qui ont pour but d’évaluer l’efficacité et l’innocuité du médicament
Nombre limité d’animaux !
Sans commune mesure avec nombre d’animaux traités par ce médicament après son lancement
13
EI peu fréquent
Peut alors passer inaperçu lors des essais cliniques Peut poser problème, parfois grave, dès que
l’effectif de la population exposée augmente
14
1. OBJECTIFS
Un médicament doit être surveillé de près pendant toute son existence !
En particulier au début de sa commercialisation
Plusieurs facteurs incitent à faire une surveillance intensive
15
1. OBJECTIFS
Facteurs incitant à la surveillance des médicaments
(Auriche )Facteurs
en faveur d’une surveillance intensive
Relatif à tout nouveau médicament
Nouvelle molécule chimique Effets indésirables sérieux pendant
les essais cliniques
Médicament visant une large diffusion
Relatif aux traitements alternatifs
Plusieurs autres traitements
disponibles, efficaces, bien tolérés, peu toxiques
Relatif à l’affection traitée
Affection bénigne Affection fréquente
Traitement à long terme ou répété
1. Surveillance EI imputables aux médicaments vétérinaires survenant chez l’animal
2. Surveillance des effets indésirables survenant chez les personnes
a. Qui administrent des médicaments vétérinaires à des animaux
b. Qui sont en contact avec les animaux traités
17
2. MISSIONS
3. Surveillance de l’absence ou manque d’efficacité - Antibactériens ( résistances acquises)
- Anthelminthiques
4. Surveillance des conséquences de l’ utilisation hors AMM
Surdosages
Administration
Par une voie non indiquée
A une espèce ne figurant pas dans les indications
18
2. MISSIONS
5. Surveillance du non respect des LMRs
Présence de résidus malgré respect temps d’attente 6. Surveillance d’impact sur l’environnement
19
2. MISSIONS
Médicaments concernés
par la pharmacovigilance vétérinaire
i. Médicaments vétérinaires bénéficiant d’une AMM
ii. Médicaments homéopathiques vétérinaires
iii. Vaccins
iv. Médicaments autorisés pour les essais cliniques
v. Certains médicaments à usage humain utilisés dans certaines conditions chez les animaux
vi. etc…
Introduction
Définition - Importance – Historique
I. OBJECTIFS - MISSIONS
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
III. CLASSIFICATION DES EFFETS INDESIRABLES IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET INDESIRABLE
V. ORGANISATION D’UN SYSTEME DE PHARMACOVIGILANCE
Conclusion
21
LA PHARMACOVIGILANCE
VÉTÉRINAIRE
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
Réaction
nocive et non voulue
Se produisant aux
posologies normales
Médicaments
Prophylaxie
Traitement
Diagnostic
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Effet Létal
Susceptible de mettre la vie en danger
Entraînant lésions ou troubles fonctionnels
majeurs
Chez l’animal traité
23
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
Nature
Fréquence Gravité
Non mentionnés dans RCP
24
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
25
Résumé des caractéristiques du produit RCP
Résumé standard de médicament ayant AMM
Informations destinées aux professionnels de santé pour l'utilisation optimale d'un médicament en termes de sécurité et d'efficacité
Fait partie intégrante de l'autorisation de mise sur le marché (Autrefois l'Annexe I de l'AMM)
En pratique ≈ monographie dans Al Baytar®
Réaction nocive et non voulue
Se produisant chez un être humain
Suite à une exposition à un médicament vét.
Tilmicosine
Prostaglandines
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
26
Tilmicosine : Macrolide antibiotique
Blocage des canaux calciques
Cardiotoxicité
Risque mortel chez l’utilisateur s’injectant accidentellement cet antibiotique
EI Révélé par la pharmacovigilance
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
27
Introduction
Définition - Importance – Historique
I. OBJECTIFS - MISSIONS
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
III. CLASSIFICATION DES EFFETS INDESIRABLES
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET INDESIRABLE
V. ORGANISATION D’UN SYSTEME DE PHARMACOVIGILANCE
Conclusion
28
LA PHARMACOVIGILANCE
VÉTÉRINAIRE
4
grandes catégories
EI
1.ACCIDENTS DE TYPE A (AUGMENTE) 2.ACCIDENTS DE TYPE B (BIZARRE) 3. ACCIDENTS DE TYPE C (CONTINU) 4. ACCIDENTS DE TYPE D (DECALE)
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III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
Classification selon :
Caractère plus ou moins attendu
30 Très fréquent ≥ 1/10 Fréquent ≥ 1/100 Peu fréquent < 1/1 000 Rare < 1/10 000 Très rare < 1/100 000 Classification selon : Fréquence
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
Fréquents (80% des cas)
Survenue effets prévisibles mais augmentés Dose – dépendants
Evitables par ajustement des doses
Faible mortalité
31
1. ACCIDENTS DE TYPE A (AUGMENTÉS)
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
Accidents dus :
Propriétés pharmacologiques/Mécanisme d’action
Anticoagulants et hémorragies, AINS et
ulcères gastriques
Barbituriques et dépression respiratoire
32
1. ACCIDENTS DE TYPE A (AUGMENTÉS)
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
Peu fréquents
Survenue imprévisible Non dose dépendants Taux mortalité élevée
Nombre limité de sujets
Sans relation avec propriétés pharmacologiques
33
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
Malgré prescription et administration correcte ACCIDENTS PAR IDIOSYNCRASIE*
Disposition particulière de l'organisme à réagir de façon inhabituelle à un
médicament ou à une substance.
34
2. ACCIDENTS DE TYPE B (BIZARRES)
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
*Idiosyncrasie : (du grec ancien idiosunkrasia (« tempérament particulier »), dérivé de ídios (« propre », « particulier ») et krâsis (« mélange »).
C’est le comportement particulier, propre à un individu face aux influences de divers agents extérieurs
Peu fréquents
Liés à l’administration prolongée de médicaments Traitements de longue durée
35
3. ACCIDENTS DE TYPE C (CONTINUS)
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
Accidents retardés / administration du médicament Peu fréquents
Dose dépendants
Plusieurs mois ou années après traitement
Traitement en cours
Ou arrêté depuis longtemps
Ex : Accidents neurotoxiques retardés ( certains insecticides OP : trichlorfon…)
III. CLASSIFICATION DES EFFETS
INDÉSIRABLES
36
Introduction
Définition - Importance – Historique
I. OBJECTIFS - MISSIONS
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
III. CLASSIFICATION DES EFFETS INDESIRABLES
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET INDESIRABLE
V. ORGANISATION D’UN SYSTEME DE PHARMACOVIGILANCE
Conclusion
37
LA PHARMACOVIGILANCE
VÉTÉRINAIRE
Accuser un médicament d’être responsable
d’un effet indésirable est facile !!!
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
38
Imputation - analyse d’imputabilité
Après mise en évidence et identification EI
Apprécier au cas par casProbabilité de relation de cause à effet entre la prise d’un médicament et la survenue d’un
événement indésirable
39
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
Ce n’est pas parce qu’un événement indésirable s’est
En pharmacovigilance, la difficulté principale est l’établissement de la relation de causalité
Entre apparition de certains effets et administration d’un médicament
Méthodes d’imputabilité
Seule démarche garantissant un minimum
de fiabilité et de reproductibilité dans l’estimation d’un cas
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
≈ 10 méthodes d’imputabilité sont connues
Reposent sur :
Approches de type algorithmique (méthodes classiques d’imputabilité)
Leroy O., Bégaud B. et al. 1981
Lagier G., Vincens M. et al. 1983
Théorie des probabilités conditionnelles
Dérivées du théorème de Bayès
(méthodes Bayésiennes : Auriche M. 1985)
41
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs (3 critères) 1.1.2. Critères sémiologiques (3 critères)
1.2. Imputabilité extrinsèque
Critères bibliographiques
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
42
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs
1.1.2. Critères sémiologiques (3 critères)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
• Challenge
• Déchallenge
• Rechallenge
43
Prise en compte successive de divers critères 1.1. Imputabilité intrinsèque
a. Pour ou contre le rôle du médicament dans la genèse des effets indésirables (challenge)
b. Evolution à l'arrêt du traitement (déchallenge)
c. Lors d'une éventuelle réadministration
(rechallenge)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs
44
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
a. Chronologie d’apparition (challenge)
Evaluation de l’intervalle de temps entre :
Le début du traitement par médicament
Et l’apparition premières manifestations EI
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs (3 critères)
a. Chronologie d’apparition (challenge)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs (3 critères)
46
Le délai d’apparition est-il compatible ou non avec la survenue d’un effet indésirable ?
Cela revient à exclure tous les cas où la manifestation a débuté avant les premières prises de médicament
Question double :
i. Le traitement par le médicament suspecté a-t-il été arrêté ?
ii. Si oui, les troubles constatés ont-ils régressé ?
b. Evolution des troubles à l’arrêt du traitement (déchallenge)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs (3 critères)
47
Ré-introduction de la thérapeutique
Un des arguments les plus puissants
Lareprise du traitement doit être réalisée dans des
conditions similaires (dose, durée…)
C2
c. Evolution si introduction de la thérapeutique
(Rechallenge)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.1. Critères chronologiques et évolutifs (3 critères)
Réintroduction est :
Positive (rechallenge positif) si le traitement entraîne
la réapparition de l’effet indésirable C3
Négative (rechallenge négatif) dans le cas contraire C4
49
c. Evolution si introduction de la thérapeutique
(Rechallenge)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
Notation critères chronologiques
C
0C
1C
2C
350
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
Prennent compte :
Sémiologie proprement dite (Symptômes)
Recherche d’autres causes
Existence d’autres explications aux troubles constatés ?
Examens complémentaires spécifiques (bioch.)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.2. Critères sémiologiques
Notation critères sémiologiques
S1 : sémiologie douteuse
S2 : sémiologie plausible
S3 : sémiologie vraisemblable
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.1. Imputabilité intrinsèque
1.1.2. Critères sémiologiques
Bilan Imputabilité intrinsèque (C/S)
Sémiologie Chronologie S1 S2 S3 C0 C1 C2 C3 I0 I1 I2 I3 I0 I1 I2 I3 I0 I2 I3 I4 I0 = Exclue I1 = Douteuse I2 = Plausible I3 : Vraisemblable I4 : Très vraisemblable 53 Qualifiée d’extrinsèque car elle ne repose pas sur l’analyse du cas mais sur celles de données extérieures
Publications dans la littérature médicale
Critère majeur dans méthodes d’imputabilité
Appréciation du niveau de notoriété EI en tant qu’effet
éventuel du médicament
Bibliographie se rapportant à l’effet indésirableIV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.2. Imputabilité extrinsèque
Score imputabilité extrinsèque
4 degrés s’étendant de B3 à B0
B3 si EI est déjà décrit dans au moins un ouvrage
pharmacologique de référence
B2 si EI publié au moins une fois, s’il est décrit avec
une sémiologie proche ou rapporté avec un médicament apparenté
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.2. Imputabilité extrinsèque
Score imputabilité extrinsèque
B1 dans d’autres éventualités que B3 et B2
B0 si EI est nouveau et n’a jamais été publié
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
1. Principes de base des méthodes d’imputabilité
1.2. Imputabilité extrinsèque
Si effet indésirable non répertorié dans ouvrages de référence : B0
Décision d'imputabilité :
Abaissée d’un rang lors de l'existence de cas isolés publiés avec le médicament incriminé ou un proche analogue
De deux rangs lorsque aucun cas n'a encore été publié
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
L’imputation est appréciée pour chacun de ces critères, puis pour chaque groupe de critères
Critères chronologiques : challenge, déchallenge
et rechallenge ;
Critères sémiologiques Critères bibliographiques
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
2. Bilan
L’évaluation successive de ces critères, de même que la combinaison de ces résultats
Logiciel Sentinel-vet
Niveau d’imputabilité de l’EI
SYSTÈME ABON d’évaluation (Europe)
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
59
Niveaux d’imputabilité selon le Committee For Veterinary Medicinal Products et l’Organisation Mondiale de la Santé
Système ABON
L’imputation d’un cas n’est pas figée
De nouvelles informations
De nouvelles données bibliographiques Ré-évaluation d’un cas
61
IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET
INDESIRABLE
Introduction
Définition - Importance – Historique
I. OBJECTIFS - MISSIONS
II. EFFETS INDESIRABLES PRIS EN COMPTE
III. CLASSIFICATION DES EFFETS INDESIRABLES IV. IMPUTABILITE D’UN EFFET INDESIRABLE
V. ORGANISATION D’UN SYSTEME DE
PHARMACOVIGILANCE Conclusion
62
LA PHARMACOVIGILANCE
VÉTÉRINAIRE
La PV vétérinaire s’inspire largement sur le plan technique et réglementaire, de l’organisation de la PV humaine
Repose principalement sur la notification de la part des vétérinaires praticiens à un centre de PV
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
DE PHARMACOVIGILANCE (PV) VÉTÉRINAIRE
En France, le système de PV répond à un concept
interactif
Le Centre de l’ENV Lyon, est accessible à tous les
praticiens qui veulent déclarer une réaction indésirable suspectée
Les données issues des centres sont transmises à
l’ANMV et à l’AFSSA
Sur proposition de l’ANMV ou demande des
ministères, Commission Nationale de PV évalue les EI et propose des mesures pour diminuer les risques
64
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
Le clinicien qui soupçonne un EI réalise une déclaration
Par l’envoi de fiches aux centres de
pharmacovigilance
Ou directement par contact téléphonique auprès
du centre
65
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
Dans le deuxième cas, la fiche de notification est alors remplie par le pharmacovigilant
Elle sert de guide pour l’échange avec le notificateur Fiche est facilement imprimable
site internet de l’ANMV : www.anmv.afssa.fr
66
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
Surveillance des médicaments par les laboratoires producteurs de médicaments
Une personne dédiée à cette mission
Obligation légale de transmettre toutes les données enregistrées à l’ANMV et de conserver des archives pendant 5 ans
Données utilisées pour évaluer un médicament
(rôle de la commission de pharmacovigilance)
68
Pharmacovigilance et industrie pharmaceutique
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
EI sont enregistrés dans une base de données
Sentinel-Vet
Comporte une aide à l’imputation avec la mise en place du système ABON associé à un algorithme interne inspiré du système utilisé en
pharmacovigilance humaine
69
Pharmacovigilance et industrie pharmaceutique
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
Le déclarant reçoit une réponse écrite sur la suite donnée
à sa déclaration par le Centre de Pharmacovigilance
Réponse dont il peut se servir dans la relation avec le propriétaire de l’animal chez qui l’effet indésirable s’est manifesté
L’ANMV communique les avis rendus par la Commission Nationale de Pharmacovigilance et rend public chaque année le bilan de l’ensemble des cas.
70
Pharmacovigilance et industrie pharmaceutique
V. ORGANISATION D’UN SYSTÈME
ORIGINE DES DÉCLARATIONS D’EI
(France 2007)
REPARTITION DES DECLARATIONS d’EI
PAR ESPECE
(France 2003)
RÉPARTITION PAR CLASSES THÉRAPEUTIQUES
DES NOTIFICATIONS ENREGISTRÉES
(CPVLYON)
Chat Chien vaccin 22 18 endectocide 21 47 divers 70 162 antiparasitaire interne 58 108 antiparasitaire externe 616 311 antibiotique 46 68 anesthésie/tranquillisation 52 117 anti-inflammatoire 28 72 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 73RÉPARTITION PAR USAGE DE MÉDICAMENTS
DES NOTIFICATIONS ENREGISTRÉES
(CPVLyon)
0% 20% 40% 60% 80% 100%Chat Chien Bovin Equin
Accident Usage normal Hors AMM
Vétérinaire praticien
Maillon essentiel de la pharmacovigilance
La majeure partie des déclarations émanent des vétérinaires
Celle-ci ne peut progresser qu’avec sa participation
CONCLUSION
Evaluation du rapport bénéfice/risque
Le bon usage du médicament
Positivement influencés par les données issues de la pharmacovigilance
Il est ndispensable que tous les acteurs de la santé animale se sentent concernés
C'est en grande partie de leurs observations que dépend la qualité de ce système