L UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS

(1)

LUNDI 12 AVRIL 2021 Hôtel Drouot - salle 9

9 rue Drouot - 75009 Paris

HÔTEL DROUOT I LUNDI 12 AVRIL 2021L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFSGROS & DELETTREZ

L’UNIVERS DES

ARTS DÉCORATIFS

(2)

(3)

venteauxenchères

L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS

LUNDI 12 AVRIL 2021 à 16h Hôtel Drouot - salle 9

9, rue Drouot - 75009 Paris EXPOSITIONS

• Jeudi 8 avril de 11h à 18h

• Vendredi 9 avril de 11h à 18h

• Samedi 10 avril de 11h à 18h

• Lundi 12 avril de 11h à 14h COMMISSAIRE-PRISEUR Charles-Edouard DELETTREZ Tél. : +33 (0)6 08 45 05 02

charles.delettrez@gros-delettrez.com RESPONSABLE DE VENTE

Richard des NOËTTES Tél. : + 33 (0)1 73 54 07 40 desnoettes@gros-delettrez.com EXPERTS

PBG Expertise

Tél. : +33 (0)6 10 49 83 38 contact@pbgexpertise.com

Téléphone pendant les expositions et la vente : + 33 (0)1 48 00 20 09

L’intégralité du catalogue photographié et ordres d’achat sur www.gros-delettrez.com

et sur

ou envoyez votre formulaire d’ordre d’achat à :

GROS & DELETTREZ

Commissaires-Priseurs Commissaires-Priseurs

22, rue Drouot – 75009 Paris Tél. : + 33 (0)1 47 70 83 04 Fax : + 33 (0)1 42 46 77 79 contact@gros-delettrez.com

www.gros-delettrez.com

SUIVEZ NOUS SUR ^SVV n° 2002-033

@grosdelettrez Pour accéder directement à notre

catalogue en ligne depuis votre smartphone, scannez ce flashcode :

(4)

LE DÉPARTEMENT  ARTS DÉCORATIFS 

Richard des NOËTTES Responsable de vente

Corinne PERIOT

Comptabilité générale Charles-Edouard DELETTREZ Commissaire-Priseur

Pia STARCK Administration des ventes

Tél. : +33 (0)6 10 49 83 38

contact@pbgexpertise.com

(5)

GROS & DELETTREZ - 22, rue Drouot - 75009 Paris – Tél. : + 33 (0)1 47 70 83 04 – contact@gros-delettrez.com – www.gros-delettrez.com

VENDREDI 9 AVRIL 2021 à 14h HÔTEL DROUOT

Bijoux

anciens & modernes Montres -

JARPaire de boucles d’oreilles

« Rideaux » en perles de corail.

(6)

(7)

(8)

6 GROS & DELETTREZ - L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS - 12 AVRIL 2021

1 DAUM NANCY

Aiguière en verre doublé à décor dégagé à l’acide de fleurs de pavots rehaussées de dorure sur fond givré.

Monture florale en argent de la maison Tixier Deschamps Paris.

Signée « Daum Nancy » et croix de Lorraine.

Vers 1900.

H : 31 cm

7 000 / 8 000 €

(9)

GROS & DELETTREZ - L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS - 12 AVRIL 2021 7

(10)

2 Émile GALLÉ (1846-1904)

Jardinière murale en faïence émaillée à décor en polychromie de motifs floraux.

Signée « faïencerie d’Emile Gallé Nancy ».

Vers 1880-1890.

H : 24,5 / L : 14,5 / P : 5 cm.

Bibliographie :

« Keramik Von Emile Gallé », modèle reproduit page 69 sous le n°168

5 000 / 6 000 €

(11)

(12)

3 Émile GALLÉ (1846-1904)

Rare gargoulette formant verseuse en faïence émaillée à décor en polychromie de motifs floraux et de poissons et d’écrevisses.

Signée Emile Gallé Faïencerie Nancy et monogramme EG.

Vers 1880-1890.

H : 27 cm.

Bibliographie :

- Philippe Garner, « Gallé », Flammarion, Paris, 1977, pour une pièce de forme similaire reproduite page 143.

- « Gallé », Editions RMN, Paris, 1985, pour une pièce de forme similaire reproduite page 203.

5 000 / 6 000 €

(13)

(14)

(15)

(16)

4 Émile GALLÉ (1846-1904)

Rare coupe « pirogue » en verre à décor à motifs marins d’algues et d’escargots, dégagé à l’acide, repris à la meule et agrémenté de cabochons collés à chaud dans les tons bleus et verts sur fond blanc opaque à poudres intercalaires.

Signée « Gallé » dans le décor.

Vers 1900.

H : 10,5 / L : 27,5 / P : 10 cm

Emile Gallé est depuis son plus jeune âge un passionné de la nature et des plantes.

L’univers marin a toujours été une perpétuelle source d’inspiration dans l’oeuvre d’Emile Gallé.

La marqueterie de verre apparue en 1898 permet à l’artiste verrier de restituer ses visions colorées de la nature sublimées par son imagination et ses recherches botaniques.

Ce thème apparaît à la fin des années 1880 pour se développer dans les années 1890, s’intensifier à l’aube de l’Exposition Universelle de 1900 pour ne plus jamais cesser de stimuler l’inspiration de l’artiste.

Généralement les pièces artistiques de cette qualité et technique étaient réalisées en très peu d’exemplaires.

Ainsi il est fort probable que seuls six ou huit modèles identiques à celui-ci aient été exécutés par Emile Gallé.

La coupe que nous présentons est rare sur le marché, elle est à rapprocher de part sa forme et technique du vase- coupe titré « La Source » datant de 1900.

20 000 / 30 000 €

(17)

(18)

5 Paco DURRIO (1869-1940) Tête grotesque

Rare et exceptionnel pot en grès émaillé à épaisse couverte nervurée vert olive.

Signé du cachet en creux de Paco Durrio.

Pièce unique, créé en 1895 puis exécuté vers 1918 par Durrio.

H : 20,5 / L : 24 / P : 13 cm.

Bibliographie :

“Sculpture and Ceramics of Paul Gauguin“, Christopher Gray, Hacker Art Books, new york, 1980, p 248, n°114, pour un exemplaire similaire de Paul Gauguin exécuté par Ernest Chaplet.

Historique :

Paul Gauguin avait donné son accord pour plusieurs de ses modèles. A la mort d’ Ernest Chaplet (1909), Paco Durrio récupéra certains de ceux-ci.

Les oeuvres de Paco Durrio sont rares sur le marché, elles sont présentes au Musée d’Orsay, Paris, au Musée des Beaux-Arts de Bilbao et au Musée Reina Sofia, Madrid.

Entre 1901 et 1904, Paco Durrio habitait le Bateau-Lavoir où il recevait ses compatriotes sans gîte. Il céda à Picasso son atelier et s’installa alors dans une cabane du Maquis, impasse Girardon. « C’était un grand artiste et tout petit homme. Sa taille était presque celle d’un enfant, écrit André Warnod. Comme il était d’une grande modestie, on connaît mal son œuvre qui était cependant remarquable.

Dans son four, il cuisait des poteries, des céramiques, et il ciselait des bijoux… ».

Venu très jeune à Paris, il connaît Gauguin et conserva pieusement le portrait de sa mère peint par le maître de Tahiti. Il fut le gardien vigilant de plusieurs moules de celui-ci, têtes et autres sujets édités en très petits nombres avec le talentueux Ernest Chaplet. Après la mort de celui- ci en 1909, il se permettra par la suite et avec l’accord de Gauguin de tirer des épreuves en grés avec des couvertes personnelles il va même jusqu’à en signer quelques-unes.

35 000 / 45 000 €

(19)

(20)

18

(21)

19

(22)

6 Louis CHALON (1866-1940)

Rare pendulette en bronze à patine dorée à décor finement ciselé d’un buste d’une femme-fleur, d’un nu debout et de motifs floraux.

Signée « L.Chalon ».

Editée par M.Colin, vers 1900.

H : 33 / L : 12 / P : 10,5 cm.

Bibliographie :

« The Paris Salon 1895-1914 », vol 5 Objets d’Arts et metalware, Antique Collector’s Club, modèle reproduit

15 000 / 20 000 €

(23)

(24)

22

(25)

23

(26)

7 Eugène SOLEAU (né en 1953) et DAUM NANCY

Rare lampe à piétement végétal de tiges de fleurs de pavots en bronze à patine médaille nuancée brune agrémenté sur le fut d’une libellule et enserrant une tulipe en pâte de verre polychrome.

Signée « E.Soleau Paris » et tulipe signé « Daum Nancy ».

Vers 1900.

H : 48 cm

18 000 / 22 000 €

(27)

(28)

(29)

(30)

8 ÉMILE GALLÉ (1846-1904)

« Fleur de l’eau »

Rare table à thé en hêtre teinté présentant trois plateaux superposés dont un excentré à découpes polylobées moulurées agrémentés d’un décor marqueté en placage de bois exotiques à décor de motifs végétaux lacustres et d’un poème titré « La musique de l’eau, des feuilles et du ciel. Maurice Bouchor ». Ils reposent sur quatre pieds fuselés sculptés de motifs floraux en relief.

Ce modèle de table, réalisé à très peu d’exemplaire, fut présenté à l’Exposition Universelle de Paris en 1900.

Signée « Gallé Exposition 1900 ».

H : 74 / L : 102 / P : 50 cm.

(légers accidents).

Bibliographie :

- Alastair Duncan et Georges de Bartha, « Gallé Furniture », Édition The Antique collector’s club, 2012, Woodbridge, modèle reproduit à la page 160 référence 84.

- Alastair Duncan, « The Paris Salons 1895-1914, volume 3 : furniture », Édition Antique collector’s club, 1996, Woodbridge, modèle similaire reproduit à la page 226

10 000 / 15 000 €

(31)

(32)

30

(33)

31

(34)

9 Louis MAJORELLE (1859-1926)

Ensemble de salon aux « Clématites » composé de deux fauteuils et de quatre chaises en noyer à dossier présentant un décor sculpté de tiges en relief. Dossiers ajourés en ailes de papillons et accotoirs à gorges sculptées prolongeant sur le piétement galbé nervuré.

Garniture recouverte d’un tissu floral.

Vers 1900.

H : 104 / L : 55 / P : 48 cm.

H : 94 / L : 44 / P : 41 cm.

Bibliographie :

Alastair Duncan, « Majorelle », Flammarion Editeurs, Paris, 1991. Modèles reproduits page 110.

4 000 / 6 000 €

(35)

33

(36)

(37)

(38)

36

10 Louis MAJORELLE (1859-1926)

Meuble de rangement « Chicorée » en noyer à caisson ouvrant par deux portes à décor marqueté de motifs végétaux et de papillons. En partie haute deux vantaux vitrés découvrent des étagères.

Signé « L.Majorelle ».

Vers 1900.

H : 203 / L : 118,5 / P : 48 cm.

Bibliographie :

Roselyne Bouvier, « Majorelle », Editions Serpenoise, variante de meubles Chicorée reproduits page 60

5 000 / 6 000 €

(39)

(40)

(41)

(42)

11 Émile GALLÉ (1846-1904)

Suite de quatre tables gigognes en noyer à plateaux rectangulaires entièrement marquetés à motifs floraux et d’un oiseau branché. L’ensemble repose sur un piétement galbé ajouré.

Signées « Gallé ».

Vers 1900.

H : 70,5 / L : 58,5 / P : 37,5 cm

2 000 / 3 000 €

(43)

(44)

42

12 Émile GALLÉ (1846-1904)

Rare meuble à musique en noyer à plateau mouluré à découpe cintrée présentant en partie haute une étagère à fond en marqueterie de bois exotiques figurant un paysage aux papillons, surmonté d’une corniche ouvragée à motif floral et reposant sur des clefs de sol sculptées. Il repose sur un corps cubique souligné d’un tiroir en ceinture marqueté à décor de papillons et ouvre sur le côté gauche par une porte marquetée à décor d’un paysage nocturne, découvrant étagères et présentant en partie droite un espace compartimenté. Le piétement galbé et nervuré se termine par des sabots en bronze à patine brune.

Signé « Gallé ».

Vers 1900.

H : 150 / L : 98 / P : 54,5 cm.

Bibliographie :

- Alastair Duncan, Georges de Bartha, « Gallé Furniture », Antique’s Collector Club, Suffolk, 2012, modèle similaire reproduit page 315

3 000 / 4 000 €

(45)

(46)

13 Émile GALLÉ (1846-1904)

Vitrine « aux ombelles » dite « Ombéllifères » en noyer et hêtre teinté à caisson quadrangulaire mouluré ouvrant par une porte découvrant des étagères superposées maintenues par des colonnettes. L’ensemble est agrémenté d’un décor marqueté et sculpté à motifs végétaux et d’un papillon et repose sur un piétement galbé nervuré.

Signée « Emile Gallé à Nancy ».

Vers 1900.

H : 149 / L : 64 / P : 44 cm.

Bibliographie :

- Alastair Duncan, Georges de Bartha, « Gallé Furniture », Antique’s Collector Club, Suffolk, 2012, modèle similaire reproduit page 306 et 307 ; puis une variante reproduite page 281 et 310.

- Roselyne Bouvier, « Majorelle », Editions Serpenoise, modèle similaire dans un intérieur reproduit page 61

6 000 / 8 000 €

(47)

(48)

14 Paul GUTH (1878-1918)

Petite console formant meuble d’appui en hêtre teinté à piétement galbé enserrant des plateaux à décor marqueté de motifs floraux.

Signée « Paul Guth ».

Vers 1900.

H : 133 / L : 52 / P : 33 cm.

(accident et légers manques)

2 000 / 2 500 €

(49)

(50)

(51)

(52)

15 Maurice JALLOT (1900-1971)

Pied de lampe en placage d’ébène de Macassar partiellement gainé de galuchat et à fût de section octogonale.

Vers 1927.

H : 22,5 cm.

Bibliographie :

« Art et Décoration », année 1927, Article sur le 15e Salon des Artistes Décorateurs, page 186.

3 000 / 4 000 €

(53)

(54)

52

(55)

53

(56)

16 Louis SUE (1875-1968) et André MARE (1885-1932) pour la Compagnie des Arts Français

Ensemble de salon composé de deux fauteuils et de deux chaises en palissandre à dossier corolle galbé et mouluré et accotoirs sculptés en enroulements. Piétement galbé à ressaut formant sabot et assises recouvertes d’un tissu brun.

Vers 1925.

H : 87 / L : 60 P : 59 cm (fauteuils).

H : 84 / L : 48 P : 54 cm (chaises).

Bibliographie :

Florence Camard, « Süe et Mare et la Compagnie des Arts Francais, les éditions de l’Amateur, Paris, 1993, modèle similaire de fauteuil reproduite page 121, 274 et pour les chaises page 273

20 000 / 25 000 €

(57)

(58)

17 Louis SUE (1875-1968) et André MARE (1885-1932) pour la Compagnie des Arts Français

Guéridon en palissandre à plateau circulaire à bordure mouvementée reposant sur un pied central à décor feuillage sculpté et terminé par une base végétale circulaire.

Estampille au fer à chaud au revers du pied de la table.

Vers 1925.

H : 72 / Diam : 89 cm Bibliographie :

« Amour de l’Art », avril 1924

12 000 / 15 000 €

(59)

(60)

Avant de s’installer à Paris en 1902 et de poursuivre des études à l’école des Beaux-Arts, Marius Saïn a fréquenté celle d’Avignon puis de Marseille.

Lors de sa formation il a travaillé sous la direction des célèbres sculpteurs Gabriel Thomas, Antoine Injalbert et Henri Allouard et collaboré avec Félix Charpentier dans son atelier.

L’influence et la renommée en tant que peintre dans la capitale de son grand frère Paul Saïn lui permettra de rencontrer toute l’intelligentsia de l’époque et de recevoir de nombreuses commandes privées et de l’état avec de nombreux monuments.

La sculpture que nous vous présentons est probablement une pièce unique réalisée vers 1930.

Elle présente de très beaux effets de surface pour suggérer la texture des étoffes.

Elle est représentative du travail monumental qui a souvent accompagné Saïn dans son oeuvre.

On retrouve dans celle-ci la beauté des femmes nues qu’il appréciait tout particulièrement et l’influence de ses maîtres.

(61)

(62)

18 Marius-Joseph SAIN (1877-1961) Diane Chasseresse

Important bronze à la cire perdue à patine dorée nuancée brune.

Signé sur la terrasse et annoté Cire perdue Susse frères Fondeurs Paris.

Fonte ancienne, vers 1930.

H : 210 / L : 140 / P : 50 cm 70 000 / 90 000 €

(63)

(64)

19 Jacques-Emile RUHLMANN (1879-1933)

Châssis de fauteuil modèle « Hydravion » en hêtre à piétement arrière en placage d’ébène de Macassar et piétement avant en bronze argenté. Passepoil en plomb d’origine

Vers 1930.

H : 62 / L : 61 / P : 75 cm.

(État d’usage à regarnir) Bibliographie :

- Léon Moussinac, éditions Albert Lévy, 1924, page 30.

Emmanuel Bréon, « Jacques-Emile Ruhlmann », Flammarion, Paris, 2004, dans un croquis page 87.

- Florence Camard, « Ruhlmann », éditions du Regard, Paris, 1983, pour un modèle similaire reproduit dans un intérieur page 202 et dans un croquis page 33

6 000 / 8 000 €

(65)

(66)

20 Alfred Auguste JANNIOT (1889-1969), d’après

& Spéranza CALO-SÉAILLES (1885-1949)

« Beautés noires de l’Afrique »

Rare panneau en pierre de lap rehaussé de dorure.

Signé en partie basse (partiellement illisible)

Réalisé d’après une sculpture d’Alfred Janniot conçue pour la façade du musée des Colonies, vers 1931.

Dimensions : 50 x 45 cm.

Bibliographie :

«L’Art et les Artistes », Voyage à travers nos colonies, n°117 Mai 1931, pour une planche en noir et blanc reproduite page 262.

5 000 / 8 000 €

(67)

(68)

21 Paul JOUVE (1878-1973) Lion debout

Crayon gras et estompe.

Signé en bas à gauche.

Cachet sec à la tête de panthère en bas à droite.

Dimensions : 37,5 x 32 cm.

Bibliographie :

Félix Marcilhac, « Paul JOUVE, Editions de l’Amateur, Paris, 2005, dessin reproduit page 214

6 000 / 8 000 €

(69)

(70)

22 Gaston SUISSE (1896-1988) Couple de Touracos

Panneau en laque cellulosique polychrome. Fond laqué mosaïque d’or.

Signé en bas à gauche « G.Suisse ».

Encadrement d’origine en laque aventurine.

Dimensions : 71,5 x 51 cm et 82 x 61,5 cm (avec le cadre).

Expositions :

Siman Mansions 22, Fuxing road, Shangai, Chine, Dec 2017/janv 2018

8 000 / 12 000 €

(71)

(72)

(73)

(74)

23 Edgar BRANDT (1880-1960)

Rare lampadaire modèle « Tentation » en bronze à patine brune figurant un serpent enserrant un cache-ampoule de forme conique en verre opaque blanc nuancé rose.

Estampillé du cachet frappé en creux « E.Brandt » et « Daum Nancy ».

Modèle créé vers 1920.

H : 166 cm.

Bibliographie :

Joan Kahr, « Edgar Brandt, Master of art deco ironwork », Abrams Editions, New-York, 1999, modèles similaires reproduits page 156 et 157.

15 000 / 25 000 €

(75)

(76)

(77)

75

(78)

24 JEAN PASCAUD (1903-1996), attribué à

Secrétaire d’apparat en bois laqué noir à caisson quadrangulaire mouluré suspendu ouvrant par un abattant gainé de parchemin et découvrant un intérieur architecturé en bois clair, flanqué de deux niches ouvertes.

Il repose sur deux pieds en bois doré patiné vert figurant des dauphins et terminés par une base rectangulaire en doucine.

Vers 1940.

H : 133 / L : 132 / P : 47,5 cm.

(usures et légers éclats)

20 000 / 25 000 €

(79)

(80)

25 Michel ZADOUNAISKY, attribué à

Table de salle à manger en fer forgé martelé. Plateau rectangulaire en marbre beige. Possibilité de rallonges (manquantes).

Vers 1925.

H : 75 / L : 176 / P : 76 cm.

Longueur totale : 236 cm

5 000 / 8 000 €

(81)

(82)

26 René HERBST (1881-1982)

Suspension moderniste en métal nickelé composée de deux disques reliés par des montants droits cylindriques.

Vers 1930.

H : 50 / Diam : 35,5 cm.

Bibliographie :

Solanghe Goguel, « René Herbst », Editions du Regard, Paris, 1990, pour une variante à trois disques reproduite page 349

5 000 / 8 000 €

(83)

(84)

27 Jean-Michel FRANK (1895-1941)

& et CHANAUX & CIE

Tabouret ployant en chêne céruse à assise en cuir tendu brun reposant sur un piétement en « X ».

Estampillé « Chanaux & C° JM.FRANK 13994 ».

Vers 1930.

H : 43 / L : 55 / P : 44,5 cm.

(usures, légère restauration et accident).

Provenance : Ancienne collection de la famille Roger Faré, Paris.

Bibliographie :

- Léopold Diego Sanchez, « Jean-Michel Frank », Editions Du regard, Paris, 1997, modèle similaire reproduit page 215.

- Pierre-Emmanuel Matin-Vivier, « Jean-Michel Frank : l’étrange luxe du rien », Paris, Norma éditions, 2006, modèle similaire reproduit pages 199, 248, 250, 291, et 340

15 000 / 20 000 €

(85)

(86)

(87)

(88)

28 Jean-Michel FRANK, attribué à

Paire de tabourets en chêne céruse à assise rectangulaire recouverte d’un cuir brun reposant sur un piétement en

« X » évidé.

Vers 1939.

H : 45 / L : 58 / P : 44 cm.

Provenance :

Ancienne collection de la famille Roger Faré, Paris.

On retrouve ces tabourets documentés dans L’Atelier d’Art, Plaisir de France, 1939, in situ avec d’autres meubles de Jean-Michel Frank.

Dans une illustration d’un intérieur de la succursale de luxe la Samaritaine. A l’époque la succursale était dirigée par André Guggiari et Jean Blasset, dessinateurs dans les ateliers Chanaux qui collaboraient avec Jean-Michel Frank pour de nombreuses créations.

5 000 / 8 000 €

(89)

(90)

88

À partir de 1930, Alberto Giacometti réalise plusieurs objets décoratifs pour Jean-Michel Frank. Peu à peu, ils occupent une place essentielle dans les décors de Jean- Michel Frank.

Il créé notamment des modèles de luminaires, réalisés en bronze, albâtre, plâtre blanc, patiné ou teinté, terre cuite naturelle ou émaillée.

(91)

89

(92)

29 Alberto GIACOMETTI (1901-1966).

pour JEAN-MICHEL FRANK (1895-1941) Grecque, grand modèle

Pied de lampe. Épreuve en terre cuite au naturel.

Porte le cachet carré M.Z. (du praticien en terre cuite) à l’intérieur de la base. Monogrammé et numéroté AG O2 sous le pied.

Oeuvre conçue et réalisée en 1936-1937.

H : 44 cm.

(Restauration à la base)

Un certificat du Comité Giacometti sera remis à l’acquéreur.

Cette œuvre est référencée par la Fondation Alberto et Annette Giacometti dans sa base de données en ligne, Alberto Giacometti Database (AGD).

Bibliographie :

- Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, « Jean-Michel Frank », Éditions Norma, Paris, 2006. Modèles identiques, dans différents matériaux, reproduits page s 44, 149, 191 et 346.

- « Art et Industrie », novembre 1945. Modèle identique (en plâtre), figurant dans le salon de M. Jorge Born, reproduit page 19 dans un article consacré à l’Œuvre de Jean-Michel Frank.

- « Art et Décoration », 1er trimestre 1939. Modèle identique (en plâtre), figurant dans le salon de la villa niçoise de M. Raymond Patenôtre, reproduit page 6 dans un article signé par Roger Lannes et s’intitulant L’exégèse poétique de Jean-Michel Frank.

- Christian Boutonnet et Rafael Ortiz, « Diego Giacometti », Les Éditions de l’Amateur/Galerie L’Arc-en-Seine, Paris, 2003. Modèles identiques, dans différents matériaux, reproduits page s 31 et 44.

- Léopold Diego Sanchez, « Jean-Michel Frank », Les Éditions du Regard, Paris, 1980. Modèle identique reproduit page 161.

80 000 / 120 000 €

(93)

(94)

30 Alberto GIACOMETTI (1901-1966) pour JEAN-MICHEL FRANK (1895-1941) Calebasse, petit modèle

Pied de lampe. Rare épreuve en plâtre patiné.

Édition d’époque.

Monogrammé et numéroté AG 01.

H : 21.2 cm.

(Une couche de peinture posée postérieurement, éclat au talon).

Bibliographie :

Pierre-Emmanuel-Martin Vivier, « Jean-Michel Frank », Norma Éditions, Paris, 2006, variante de notre modèle reproduit p. 282.

20 000 / 30 000 €

(95)

(96)

Les lampes et le lampadaire modèle étoile ont été créés par Alberto Giacometti pour le décorateur Jean-Michel Frank vers 1935-36 et édités en bronze à partir de cette date.

(97)

95

(98)

31 Alberto GIACOMETTI (1901-1966).

pour JEAN-MICHEL FRANK (1895-1941) Lampadaire à l’étoile

Rare épreuve en bronze à patine brune et rehauts de vert.

Signé « Giacometti » et numéroté AG 40 sur le pied.

Modèle créé vers 1936 H : 148 cm.

Bibliographie :

- L.D. Sanchez, Jean-Michel Frank, Adolphe Chanaux, Paris, 1997, pp. 170 and 250 (autre modèle similaire).

- F. Baudot, Diego Giacometti, New York, 2001, p. 77 (autre modèle similaire).

- L.D. Sanchez, Jean-Michel Frank, Adolphe Chanaux, Paris, 1980, p. 204 (autre modèle similaire pp. 164 and 204).

- M. Butor, Diego Giacometti, Paris, 1985, p. 142 (autre modèle similaire).

- F. Francisci, Diego Giacometti, Paris, 1986, vol. I, p. 115 (autre modèle similaire).

- D. Marchesseau, Diego Giacometti, Paris, 1986, p. 11 (autre modèle similaire).

- C. Boutonnet and R. Ortiz, Diego Giacometti, Paris, 2003, p. 39 (autre modèle similaire p. 38)

120 000 / 150 000 €

(99)

(100)

32 Diego GIACOMETTI (1902-1985), d’après

“La promenade des amis”

Tapis en pleine laine réalisé à la main d’après un carton original de l’artiste. Décor de personnages en laine noire sur fond de laine écrue.

Signé au revers sur un bolduc collé « Giacometti People ».

Modèle créé en 1984.

Dimensions : 172 x 232 cm

20 000 / 30 000 €

(101)

(102)

33 Marc DU PLANTIER, attribué à

Table basse à plateau rectangulaire en résine imitant le marbre reposant sur un piétement en lames d’acier plates à patins débordants en bronze doré.

Vers 1960.

H : 50,5 / L : 100 / P : 45 cm.

(oxydation, éclat et isolation sur le plateau)

5 000 / 8 000 €

(103)

(104)

(105)

103

(106)

34 Statue de divination tugubele Peuple Sénoufo, société Sandogo Côte D’ivoire

19e siècle

Bois à patine crouteuse Hauteur : 34 cm Provenance :

- Collection René Rasmussen (1912-1979), Paris - Philipp Konzett, Graz, Autriche

- Collection Privée, Vienne, acquis en 1996

Les Sénoufo sont une population de cultivateurs organisés en chefferies dont le pouvoir politique est détenu par les hommes. Néanmoins leur société est matrilinéaire et les femmes occupent une place primordiale au sein de la société secrète du Sandogo.

Alors que la société d’initiation du Poro – première institution sénoufo et apanage exclusif des hommes – maintient la cohésion sociale de la communauté ainsi que la transmission des traditions, l’institution Sandogo, essentiellement féminine, détient à la fois un rôle social puissant assurant la pérennité du matrilignage et spirituel grâce à l’art de la divination qui entretient le lien avec les esprits madebele.

Parmi le corpus des sculptures façonnées dans le cadre de la société du Sandogo, les statuettes de divination tugubele sont relativement nombreuses. La posture debout y est le plus souvent observée tandis que les représentations de femmes assises tel notre exemplaire se font plus rares et semblaient appartenir à de puissants devins dont la renommée dépassait souvent les frontières du village. Une toute-puissance spirituelle se dégage de cette œuvre magistrale aux proportions parfaites et à la patine profonde. Véritable chef-d’œuvre d’un sculpteur Sénoufo, elle incarne de façon idéalisée l’esprit dont la prêtresse sandobele doit s’assurer les bonnes grâces.

50 000 / 70 000 €

(107)

(108)

(109)

GROS & DELETTREZ - L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS - 12 AVRIL 2021 107 Toraja (ou To-ri-adja, hommes de la montagne) est le nom

sous lequel on désigne les groupes culturels des régions montagneuses du nord de la province du Sulawesi du Sud en Indonésie. Les rites funéraires revêtent une grande importance chez les Toraja car le défunt, une fois tous les rites accomplis et l’enterrement du corps effectué (qui peut intervenir longtemps après la mort), atteindra le statut de deata ou figure d’ancêtre déifiée. Les dieux n’étant jamais représentés, c’est donc le tau-tau, véritable portrait funéraire, qui abritera l’âme du mort, et, tel l’intercesseur désormais entre ciel et terre, protégera les hommes.

Le style des tau-tau a quelque peu évolué au fil des siècles, les plus anciens présenteraient un traitement plus archaïque avec notamment des bras minces flanqués le long du corps et une tête disproportionnée. Par la suite, le style est devenu de plus en plus réaliste et certains éléments peuvent être mobiles, comme les avant-bras ou la tête.

C’est le cas ici avec notre bel exemplaire de 171 cm dont les avant-bras et les mains étaient tournées paumes vers le ciel, geste rituel bienfaiteur donnant tout son sens au rôle désormais protecteur du défunt. Si seule la partie sculptée en bois est parvenue jusqu’à nous, ces effigies réservées à la noblesse - to parange (garante de la tradition) – étaient richement parées et vêtues de sarongs, bijoux, armes et autres attributs familiaux symbolisant opulence et richesse.

Malgré l’absence de ces ornements, cette œuvre impressionne par sa posture et son élégance. La belle patine d’un bois noble – le jacquier – les détails des tatouages en cercles ou spirales (témoignant d’un art décoratif géométrique) associés à la coiffure en chignon confirment le statut social très élevé de l’ancêtre ici représenté.

35 Statue funéraire tau-tau Peuple Toraja

Sulawesi (Célèbes), Indonésie Fin 19e – Début 20e siècle Bois, coquillages et pigments Hauteur : 171 cm

Provenance :

Guy Piazzini et Jean-Jacques Dutko, Paris Collection Michel Périnet, Paris

Alain de Monbrison, Paris

Collection privée, Paris, acquis en 2001 Publication :

Tasset, « Le retour de Mata Hari », in Le Figaro, 1997 Exposition :

Paris, Galerie Jean-Jacques Dutko, Mata Hari di Indonesia, 1er Octobre – 15 Novembre 1997

60 000 / 80 000 €

(110)

(111)

(112)

36 Charlotte PERRIAND (1903-1999) et Pierre JEANNERET (1896-1967)

Bahut « à trois portes » en frêne à caisson cubique ouvrant par trois vantaux coulissants à prises profilés. Intérieur compartimenté composé d’étagères et par deux tiroirs au centre.

Modèle d’origine créé par Charlotte Perriand en 1939 et adapté en 1945 par Pierre Jeanneret.

H : 81 / L : 246 / P : 41 cm.

(usures, éclats et poignée recollée).

Bibliographie :

Jacques Barsac, « Charlotte Perriand, Editions Norma, Paris, 2005, reproduit dans une planche de dessins sous le numéro 3 à la page 275, une variante page 277, et page 335.

Provenance :

Collection particulière Paris, acquis directement dans les années 1950-1960

10 000 / 15 000 €

(113)

(114)

37 Charlotte PERRIAND (1903-1999)

Suite de trois chaises « dos droit paillé » et un tabouret modèle « Bauche paillé » en frêne à dossier et assise paillée.

Modèle sélectionnés par Charlotte Perriand en 1933.

Chaises : H : 83 / L : 42 / P : 38 cm.

Tabouret : H : 46 / L : 38 / P : 38 cm.

(usures).

Bibliographie :

Jacques Barsac, « Charlotte Perriand, Editions Norma, Paris, 2005, modèle reproduit page 275 dans une planche de dessins sous le numéro 17 et 18.

Provenance :

3 000 / 5 000 €

(115)

(116)

38 Charlotte PERRIAND (1903-1999).

et Pierre JEANNERET (1896-1967) Bibliothèque à plots en frêne.

Modèle créé par Charlotte Perriand en 1940 et adapté par Pierre Jeanneret en 1945 ; fabrication en 1947.

H : 162 / L : 110 / P : 23,5 cm.

(usures) Bibliographie :

Jacques Barsac, « Charlotte Perriand, Editions Norma, Paris, 2005, modèle similaire produit page 233 en noir et blanc ; reproduit dans une planche de dessins sous le numéro 11 à la page 275 ; variante page 279.

Provenance :

10 000 / 15 000 €

(117)

(118)

Paire de tabourets en pin, assise circulaire reposant sur un fût en métal laqué rouge.

H : 30 D : 31 cm.

Provenance :

Cantine de la garderie « Les Pommes de Pins » - Résidence la Nova - Arc 1800 216

4 000 / 6 000 €

(119)

(120)

(121)

Fauteuil en hêtre dit « paillé bauche naturelle ».

H : 75 / L : 53 / P : 65 cm.

(usures).

Bibliographie :

Jacques Barsac, « Charlotte Perriand, Editions Norma, Paris, 2005, modèle similaire reproduit page 137 et 138, reproduit dans une planche de dessins sous le numéro 21 à la page 275, modèle similaire page 280, et page 305 dans un intérieur.

6 000 / 8 000 €

(122)

Fauteuil en chêne dit « paillé bauche naturelle ».

H : 75 / L : 53 / P : 65 cm.

(usures).

Bibliographie :

Jacques Barsac, « Charlotte Perriand, Editions Norma, Paris, 2005, modèle similaire reproduit page 137 et 138, reproduit dans une planche de dessins sous le numéro 21 à la page 275, modèle similaire page 280, et page 305 dans un intérieur.

6 000 / 8 000 €

(123)

(124)

42 Charlotte PERRIAND (1903-1999) Tabouret tripode en frêne dit « Berger ».

Vers 1950.

H : 28 / Diam : 31 cm.

Bibliographie :

Jacques Barsac, « Charlotte Perriand, Editions Norma, Paris, 2005, modèle similaire reproduit page 405 dans un intérieur

2 000 / 3 000 €

(125)

(126)

(127)

GROS & DELETTREZ - L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS - 12 AVRIL 2021 125 43 Maxime OLD (1910-1991)

Paire de fauteuils en chêne à assise et dossier recouvert d’un lainage blanc.

Vers 1950.

H : 80 / L : 68 / P : 88 cm.

Bibliographie :

Yves Badetz, « Maxime Old », Norma Editions, Paris, 2000, pour une variante reproduite aux page s 124 et 125.

5 000 / 8 000 €

(128)

44 Pierre CHAPO (1927-1987)

Table basse modèle « T22C » dite « oeil » en Orme massif.

H : 33 / L : 174 / P : 130 cm.

Bibliographie :

Yannick Del Papa, Dies Blau, Fidel Chapo, Un artisans moderne Pierre Chapo, 2017, Magen H Gallery, New York, page s 86-87

10 000 / 12 000 €

(129)

(130)

45 Alexandre NOLL (1890-1970) Poisson

Sculpture en ébène.

Signée.

Vers 1970.

H : 16 / L : 19,5 / P : 7,5 cm.

Bibliographie :

Olivier Jean-Elie et Pierre Passebon, « Alexandre Noll », Édition du Regard, Paris, 1999, variantes reproduites page s 84 et 114 lors de l’exposition du Centre technique du bois en 1970

5 000 / 7 000 €

(131)

(132)

130

(133)

46 Mathieu MATEGOT (1910-2001)

Suite de quatre tabourets de bar en métal laqué noir à assise circulaire en cuir noir reposant sur un piétement cylindrique relié par une entretoise en « X » et agrémenté d’un repose-pied circulaire.

Modèle créé en 1953 pour l’aménagement de l’Hotel Le Pavé du Roy, à Port Marly.

H : 90 / Diam : 42 cm.

(usures et manques).

Bibliographie :

Patrick Favardin, « Matégot », Norma Edition, Paris, 1994, modèle reproduit page 267 et 268

15 000 / 25 000 €

(134)

47 Jean MIOTTE (1926-2016) Pied de lampe anthropomorphe en céramique émaillée noire.

Vers 1950.

H : 21,5 cm

Jean Miotte est un peintre français né en 1926 qui a fréquenté dans l’après-guerre les ateliers Montparnasse, d’Othon Friesz et de Osip Zadkine. Sa peinture et plus largement son oeuvre est communément reconnue pour s’apparenter à de l’Art Informel et de la peinture abstraite lyrique aux formes en totale rupture avec les formes traditionnelles et avec une constante redéfinition complète de la composition.

Les œuvres graphiques de Miotte ont été et sont exposées dans des musées et galeries partout dans le monde, dont le Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, le Guggenheim Museum et le Museum of Modern Art de New York.

Son oeuvre céramique est rare sur le marché, ainsi la lampe que nous vous présentons fait figure d’exception.

Elle reprend des formes abstraites avec un traitement de la composition libre et moderne qui rappelle les oeuvres d’autres céramistes talentueux et contemporains tels que Georges Jouve, Vera Székély ou encore Guidette Carbonell.

20 000 / 30 000 €

(135)

(136)

48 André BORDERIE (1923-1998)

Pierre (1923-2001) & Véra SZEKELY (1919-1995) Important vase-sculpture en grès.

Signé « Szekely Borderie » et monogrammé.

Vers 1950.

H : 40 cm, / L : 45 cm, P : 46 cm.

(Restaurations).

Nous remercions Monsieur Clément Borderie de nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat pourra être établi à la charge de l’acheteur.

André Borderie naît en 1923 et sera tout à la fois artiste, peintre, sculpteur et céramiste.

Sa rencontre en 1945 avec l’affichiste Paul Colin, l’oriente vers la peinture et le décide à emprunter une carrière artistique.

On retrouve le graphisme des constructions de Paul Klee dans son travail mais ses influences sont diverses et évolutives.

Il s’installe en 1948 avec Pierre et Véra Szekely à Bures- sur Yvettes puis à Marcoussis, en 1955 et crée avec eux des peintures, des céramiques et des meubles. C’est avec eux qu’il découvre le travail de la céramique, travail qu’il peaufinera tout au long de sa carrière, à travers ses rencontres et ses collaborations notamment avec d’autres céramistes-créateurs dont André Aleth Masson.

Au milieu des années 1950, les œuvres d’André Borderie sont dépouillées avec des lignes architecturées.

Dans le vase que nous présentons, ses formes dites biomorphiques sont, comme souvent, légèrement asymétriques, décentrées. La palette monochrome utilisée sublime le rendudes formes graphiques et la terre chamottée à l’aspect granuleux qu’affectionne Borderie.

A la perfection, Borderie préfère la poésie qu’il instille à ses créations.

15 000 / 20 000 €

(137)

(138)

François-Xavier Lalanne, né à Agen en 1927, fréquente l’Académie Julian dès l’après-guerre. Il rencontre au début des années 50, celle qui deviendra son âme sœur et sa compagne de création, Claude née en 1925 et qui a suivi les cours de l’Ecole des arts décoratifs de Paris.

Pour le public, mais également pour les collectionneurs, ils sont indissociables dans leur création. Toute leur vie durant, ils ont exposé ensemble, partageant l’idée de donner à leurs sculptures directement issues de la nature et de la faune animalière, un usage ou une fonction.

Leurs œuvres souvent hybrides, d’une poésie frisant parfois le surréalisme, étonnent et surprennent. Leur dimension familière, les techniques et les matériaux employés confèrent à leurs sculptures une touche d’humour et d’espièglerie qui contribuent à la reconnaissance de leur qualité artistique et à leur succès sur la scène internationale.

Parmi les premiers collectionneurs des Lalanne, on note aussi bien les Rothschild que les Noailles, ou que des créateurs comme Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Un décorateur aussi célèbre et iconique que Peter Marino, collectionne leurs œuvres depuis plus de trente ans et a largement contribué à la reconnaissance de leurs œuvres à travers le monde.

Le canard monumental que nous avons le plaisir de vous présenter, signé de la main-même de François-Xavier et daté de 1971, est titré « jette habits » et illustre parfaitement leur idée de donner à la sculpture une fonction. Ici, l’attitude hiératique du palmipède est démentie par le regard presque pétillant de malice de l’animal.

On retrouve donc ici toute la magie du bestiaire personnel, fruit de l’imagination de Claude et François-Xavier Lalanne.

(139)

(140)

(141)

(142)

49* François-Xavier LALANNE (1927-2008) Grand Canard, 1971

Jette habits en tôle de fer calaminée et peinte, maillechort poli, tête pivotante formant coffre, dessus muni d’un couvercle, monogrammé FXL, estampillé François X Lalanne et daté sur le dessus.

Pièce unique.

H : 144 / L : 209 / P : 96 cm (fermé).

Hauteur totale ouvert : 160 cm.

Provenance :

- Collection particulière, France, acquise directement auprès de l’artiste.

- Piasa, juin 2010.

- Galerie Patrice Trigano, Paris.

- Collection particulière Suisse.

800 000 / 1 200 000 €

Exposition :

- Paris, CNAC - Netherlands, Rotterdam, Museum Boymans, Les Lalanne, 1975 (Exposition itinérante), reproduit page 45.

- Paris, CNAC, L’Art et la ville, art dans la vie : L’espace public vu par les artistes en France et à l’étranger depuis 10 ans, 1978, Chenonceau, Château de Chenonceau, Les Lalanne, 7 juin-3 nov. 1991, reproduit au catalogue p. 49.

Bibliographie :

- Daniel Marchesseau, Les Lalanne, Flammarion, Paris, 1998, reproduit p. 100.

- Daniel Abadie, Lalanne (s), Flammarion, Paris, 2008.

Rapport de condition :

- Bon état général pas d’accidents.

- Infimes usures en surface.

- Trois petits enfoncement en partie basse au niveau de la queue.

(143)

(144)

50 Pierre PAULIN (1927-2009)

Table de salle à manger modèle « Cathédrale » à plateau carré en verre biseauté reposant sur un piétement architecturé en aluminium peint en blanc.

Signée de la plaquette Pierre Paulin perimeter éditions in.hug 1/8.

Édition Perimeter, vers 2008.

H : 75 / Plateau : 140 x 140 cm.

Bibliographie :

« Pierre Paulin Le design du pouvoir », Collections du Mobilier national », RMN, Paris, 2008, modèle similaire reproduit page 67

6 000 / 8 000 €

(145)

(146)

(147)

GROS & DELETTREZ - L’UNIVERS DES ARTS DÉCORATIFS - 12 AVRIL 2021 145 51 Pierre PAULIN (1927-2009)

Canapé articulé dit « Boudin Amphys », « Amphis » ou

« Serpent » à structure réglable en métal enserrant une garniture en mousse recouverte d’un tissu orange et beige.

Modèle créé en 1969 puis édité par Alpha International, Mobilier National et par Habitat en 2000.

H : 68 / L : 360 / P : 75 cm.

Bibliographie :

-Anne Chapoutot, Pierre Paulin - Un univers de formes, Édition du May, Paris, 1992, p. 82 à 85 (pour un modèle similaire).

- Elisabeth Vedrenne, Anne-Marie Fèvre, Pierre Paulin, Édition Dis Voir, 2001, p. 65 (texte).

- Pierre Paulin, Editions Archibooks et Grand Hornu Images, 2008, pp. 238-242 (pour un modèle similaire).

- L’Architecture d’Aujourd’hui, « Espace et lumière au 46e Salon des Artistes Décorateurs, Paris », N°146 oct-nov 1969 (pour un modèle similaire).

Le canapé Amphis s’inspire de l’animal fabuleux amphisbène, serpent à deux têtes dans la mythologie romaine. Il est créé pour le salon d’honneur et le salon de réception du pavillon français de l’Exposition universelle d’Osaka de 1970. Il a été imaginé comme un siège collectif modulaire et peut se prolonger à l’infini.

Son assise rembourrée de mousse et habillée de jersey coloré est à l’image de Pierre Paulin qui aimait sculpter l’espace en arrondissant les angles et en assouplissant les lignes.

Pierre Paulin est considéré sans aucun doute, aux côtés de Philippe Starck, comme un des seuls représentant du design français à l’étranger. Après avoir été à l’école Camondo à Paris l’élève de l’ensemblier Maxime Old, il entre au bureau d’études de Marcel Gascoin et par la suite dans l’atelier de Pierre Guariche et Michel Mortier. Il puise très tôt dans les influences des créations scandinaves d’Alvar Aalto ou d’Eero Saarinen, dans les productions américaines de Harry Bertoia, George Nelson, Charles Eames et de Florence Knoll ainsi que dans le répertoire de Le Corbusier. Celles-ci se retrouveront par la suite dans ses créations pour Thonet ou Artifort qui donneront naissance à un design considéré comme avant-gardiste. Le canapé que l’on vous présente à l’assise rembourrée de mousse et habillée de jersey coloré est à l’image de Pierre Paulin qui aimait sculpter l’espace en arrondissant les angles et en assouplissant les lignes. Ses créations se mettent au service du corps pour devenir des formes aux courbes appelant à la relaxation et à la volupté.

4 000 / 6 000 €

(148)

52 Pierre PAULIN (1927-2009)

Canapé articulé dit « Boudin Amphys », « Amphis » ou

« Serpent » à structure réglable en métal enserrant une garniture en mousse recouverte d’un tissu orange et beige.

Modèle créé en 1969 puis édité par Alpha International, Mobilier National et par Habitat en 2000.

H : 68 / L : 360 / P : 75 cm.

Bibliographie :

- Anne Chapoutot, Pierre Paulin - Un univers de formes, Édition du May, Paris, 1992, p. 82 à 85 (pour un modèle similaire).

- Elisabeth Vedrenne, Anne-Marie Fèvre, Pierre Paulin, Édition Dis Voir, 2001, p. 65 (texte).

- Pierre Paulin, Editions Archibooks et Grand Hornu Images, 2008, pp. 238-242 (pour un modèle similaire).

- L’Architecture d’Aujourd’hui, « Espace et lumière au 46e Salon des Artistes Décorateurs, Paris », N°146 oct-nov 1969 (pour un modèle similaire)

4 000 / 6 000 €

(149)