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CONTRIBUTION PAR. Extrait des Bulletins de l'académie royale de Belgique (Classe des sciences), n 2, février BRUXELLES

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(1)

CONTRIBUTION

u II M lilTiDiyi Ël OXllSiS

D E U X I È M E M É M O I R E

P A R

O . D O N Y - H É N A U L T

I N S T I T U T S O L V A Y

Extrait d e s Bulletins de l'Académie royale de Belgique (Classe d e s sciences), n° 2, février 1908.

B R U X E L L E S

HATEZ, IMPRIMEUR DES ACADÉMIES ROYALES DE BELGIQUE Rue de Louvain, 112

1 9 0 8

(2)

CONTRIBUTION

UTiE iTiiiii is mm

D E U X I È M E M É M O I R E

PAB

O . D O N Y - H É N A U L T

I N S T I T U T S O L V A T

Extrait des Bulletins de l'Académie rmjale de Belgique (Classe des sciences), n" 2, février d908.

B R U X E L L E S

BAYEZ. IMPRIMEUR DES ACADÉMIES ROYALES DE BELGIQUE Rue de Louvain. i l 2

1 9 0 8

(3)

Dans un mémoire récent, fait en collaboration avec M"^ J. Van Duuren, et intitulé : Contribulion à Cétude méthodique des oxydases dans les lissus animaux (**), nous avons montré par une étude consciencieuse des raélhodes et des expériences de nos devanciers que l'existence dans les tissus animaux d'une oxydase active vis-à-vis de l'aldéhyde salicylique n'était rien moins que prouvée et

« qu'il n'est pas probable que les phénomènes d'oxyda- tion de l'aldéhyde salicylique se rattachent au mécanisme fondamental de l'oxydation cellulaire (***) ». La présence en quantité inflme dans les extraits d'organe d'une substance oxydante peut produire la transformation de l'aldéhyde en acide salicylique, telle que la révèle l'expé- rience. Dès lors, l'hypothèse d ' u n e oxydase devient super- flue pour expliquer cette transformation.

Nous avions aussi qualiGé de fictifs les tests d'oxydation employés par nos devanciers. Depuis lors, des expériences de Battelli et S t e m (") sont venues apporter à notre thèse une conûrmalion très nette ; ces auteurs ont, en

(*) Bull, de l'Acad. rmj. de Belgique fClasse des sciences), n" 2, pp. 10S-i63, 1908.

(**) Ibidem (Classe des sciences), p. 537, 1907.

(***) Page 634, \oc. cit.

( " ) B A T T E L I . I et S T E R N , Comptes rendtis de la Société de biologie, 23 février, in et 19 mars 1907. et 0 . D O N Y - H é N A U L T et M"e V A N

D U U R E N , Archives internationales de pliysiologie, 15 juin 1907.

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106

effet, observé, el leurs observations ont fait l'objet d'une démonstration publique an Congrès international d'Hei- delberg (août 1907), que l'aldéhyde salicylique affaiblit énormément l'activité res()iratoire des tissus broyés mis en suspension dans l'eau. Dès lors, le test de Schmiede- berg est bien fictif.

An surplus, le Prof. Heffter,dans un récent mémoire (*), a démontré que beaucoup de réductions provoquées par les tissus et attribuées à des réductases (dégagement de HoS aux dépens du soufre par le philothion) peuvent être dues à la présence dans les tissus de substances pourvues d'une fonction mercaptan. Cet auteur formule donc quant aux diastases réductrices une conclusion analogue à celle que nous avons émise quant aux diastases oxydantes.

L'existence de diastases oxydantes et réductrices dans les tissus animaux, admise trop facilement au rang des notions classiques, ne peut donc plus être considérée comme démontrée aujourd'hui, sans qu'on puisse pour cela nier catégoriquement leur existence.

Dans le présent mémoire, nous avons étudié avec soin les phénomènes d'oxydation attribués à une diastase végétale, à savoir la laccase, décrite et isolée par G. Bertrand el que l'on peut considérer comme la diastase végétale la mieux étudiée jusqu'ici. Dans noire mémoire cité plus haut, nous nous étions contentés de faire ressortir, pour la laccase aussi, la nature fictive de ses substratums d'activité. « L'activité des diastases oxydantes n'a pu être étudiée jusqu'ici au laboratoire que

(*) Mediziniscli-Nalurwissensclinltliche.'; Archiv. Bd I. Fleft I, l a Juli 1907. Die rcduzierenden IScstandteile der Zellen, von A. H E F F -

TER (Marburg).

(5)

107 vis-à-vis de substratunns fictifs. Il en est ainsi pour la

laccase et la lyrosinase, oxydases typiques pourtant. » Aujourd'hui nous pouvons aller plus loin. Le présent mémoire démontrera, nous l'espérons, l'inexistence réelle de ta laccase en tant que diaslase ei indiquera la constitution essentielle de ce prétendu ferment. Nous ne sommes plus lorcé par la nature du sujet de nous contenter d'expé- riences négatives, car nous avons fait la synthèse expéri- mentale de la laccase et produit de toutes pièces une

laccase artificielle typique. En même temps nous espérons jeter quelque lumière sur le mécanisme de certaines oxydations.

L A L A C C A S B de G. B E R T K A N D . — Ses propriétés.

Sa nature.

On sait que l'existence de ce ferment oxydant avait été pour la première l'ois alfirmée par le Japonais Hikkoro- kuro Yoshida, qui étudia la lormalion de la laque japo- naise. Cette laque est laite avec le suc laiteux du llhus oernicifera qu'on étale à la surface des objets; Hikkoro- kuro attribuait son noircissement et son durcissement à l'intervention d'une diastase oxydante du latex.

Gabriel Bertrand l'isola le premier du latex des arbres à laque du Tonkin et du Japon, sous forme d'un corps blanc, soluble dans l'eau, et capable de provoquer des oxydations, qu'il baptisa du nom de laccase pour marquer à la fois son origine et sa nature diastasique; Bertrand se servit pour cela de la précipitation alcoolique répétée du latex qui lournil le précipité de laccase.

La laccase colore en bleu la teinture de gaïac, sans

(6)

108

l'intervention du peroxyde d'hydrogène; au contact de l'air, elle transforme l'hydroqninone dissoute dans l'eau en quinone et chinhydrone, celle-ci cristallisant en paillettes mordorées caractéristiques; elle transforme aussi le pyrogalloi en aiguilles rouges de |turpurogalline et, enfin, le gaïacol en cristaux pourpres de létragaïaco- quinone. L'oxydation de ces dérivés phénoliques s'accom- pagne de changements de coloration caractéristiques des liquides et la rapidité avec laquelle ces couleurs se succè- dent renseigne déjà l'observateursur l'activité del'oxydase.

On obtient, en outre, une mesure plus exacte de cette activité en déterminant la quantité d'oxygène absorbé et éventuellement (dans le cas du pyrogalloi) la quantité d'anhydride carbonique dégagé par la solution du poly- phénol. Dans les dernières années, Bertrand semble avoir accordé la préférence au gaïacol comme test d'acti- vité de la laccase. Il se contente d'observer si la solution de gaïacol se colore vite en rouge et fournit rapidement des cristaux de tétragaïacoquinone. Nous verrons que ce procédé peut conduire à des erreurs importantes.

Quant à la composition moyenne de la laccase, elle est représentée par Bertrand de la manière suivante :

Humidité 7.4 "/o Gomme 86.77 Azole 0.41

Cendres (riches en Mnj . . . 5.S8

u La quantité d'azote indiquée ci-dessus correspond à 2 . 5 °jo de substances albuminoïdes et, si l'on admet comme pour les autres ferments solubies que la laccase vraie possède la composition élémentaire de ces s u b -

(7)

i 0 9 stances, on voit que I du produit ci-dessus contient

au plus U«^()02o de laccase, à supposer qu'il n'y ait pas d'autres matières azotées. »

On le voit, c'est bien parce que les « diastases » anté- rieurement connues contiennent de l'a/ote que Bertrand

« admet» à la lois que la laccase est une substance azotée et une « diastase » azotée oxydante.

Mais plus tard, revenant à l'existence du manganèse dont il avait démontré la présence dans la cendre de laccase, il observe que certains sels de manganèse sont capables de provoquer l'oxydation de l'hydroquinone avec formation de chinhydrone, et celle du pyrogallol avec lormalion de purpurogalline. Il dresse une échelle d'activité des divers sels manganeux d'après la quantité d'oxygène qu'absorbe une solution de i gramme d'hydro- quinone dans 100 centimètres cubes d'eau, en présence de doses équiatomiques des divers sels correspondant à ( F l Mn, en 24 heures :

TABLEAU 1.

Azotate Mn . Sulfate Mn. . Chlorure Mn.

Foriiliale Mu. . Benzoale Mu. . AcéUle MD. . .

. . '"A Salicylale Mn . . . Laclale Mn Gluconate Mn . . . Suceinate Mn. . . .

i l "'6

La condition d'une action marquée du sel manganeux est donc qu'il soit constitué d'un acide très faible et que

« sa base puisse être considérée à la fois comme libre, pour qu'elle puisse s'oxyder à l'air comme du protoxyde de

manganèse, comme combinée, pour que la forme stable 2

(8)

I t o

du sel eii présence de rhydroquiaoïie soit le sel de pro- toxyde (*) ».

Le manganèse devient ainsi pour Bertrand l'élément actif et convoyeur de l'oxygène dans la laccase, mais il donne, conformément à ses prémisses, un support de nature protéique à cet élément minéral. Enfin et récem- ment, il semble qu'il hésite ;i allirmer la natun^ protéique du radical auquel le Mn est combiné dans la laccase (**).

Ainsi, ayant obtenu par précipitation alcoolique un précipité activant les oxydations, Bertrand attribue avec justesse l'oxydation à un élément du précipité masqué dans l'ensemble et qu'il appelle la « laccase vraie », mais (|uand il découvre que les sels de manganèse seraient capables de jouer seuls le rôle oxydant du précipité, l'idée ne lui vient pas (jue le manganèse a pu être acci- dentellement incorporé au précipité lors de sa formation;

il prétère, sous l'impulsion de l'idée régnante (celle du ferment albuminoïde), décréter la liaison préétablie et nécessaire du manganèse avec un « radical » protéique (ou non protéique peut-être, suivant la version récente de Bertrand:.

Dans la suite de ses mémoires, Bei trand ne cesse de considérer le précipité de laccase comme une substance assez simple dont le manganèse et le radical auquel il est combiné, méritent seuls d'être pris en considération pour expliquer la capacité oxydante. Son dernier mémoire sur la « sensibilité de la laccase » aux acides est suggestif à

(*) DucLAUX, Microbiologie, t. Il, p. 380.

( * * ) G . B E K T R A N D , Recherches sur L'influenœparalysante des acides sur la laccase ( A N N A L E S P A S T E U K , t. X X I , septembre 1907 )

(9)

111 ce point de vue, et nous m o n t r e r o n s plus loin que cette manière de considérer la laccase a égaré complètement

ses recherches.

Malgré l'analyse rudimentaire de la laccase reproduite plus haut et qui suffit à faire ressortir la nature complexe du précipité appelé laccase, Bertrand ne cesse de consi- dérer la « laccase vraie comme une diastase de formule Mn R », formule dans laquelle R figure un radical d'acide très faible de nature protéique ou non.

Et pourtant tout ce que nous savons aujourd'hui sur les propriétés des colloïdes et « l'adsorption » en parti- culier nous permet de croire que des sels de manganèse primitivement indépendants d a n s le latex ont pu être entraînés dans la précipitation alcoolique, par les col- loïdes présents (gommes, matières protéiques, etc.). Dans- cette hypothèse, étant donnée la prédominance de la gomme, le manganèse aurait été de préférence absorbé et entraîné par elle plutôt que par la très faible quantité de matières protéiques. Le raisonnement infirme ici l'hypothèse première de Bertrand sur la nature albumi- noïde de la laccase, et l'expérience va montrer l'exactitude de notre raisonnement.

Sntralnement des sels manganeux par les colloïdes.

Ayant additionné 1 gramme de f'ormiate manganeux à 5(.K) centimètres cubes de sérum sanguin centrifugé et ayant traité ce liquide comme Bertrand a traité le suc de l'arbre à laque, nous avons obtenu par la précipitation

(10)

( 10 )

alcoolique double, une petite quantité de précipité qui lournissait, quoique iaiblement, les trois caractères

« typiques » de la laccase vis-à-vis du gaïac, de l'hydro- quinone et du pyrogallol. C'était donc, si l'on peut dire, une laccase de syntbèse; elle contenait du manganèse entraîné évidemment, l'adsorption agissant au préalable, par les albuminoïdes précipités.

Cette expérience préliminaire nous encouragea à tenter la préparation de laccases plus semblables à celle de Bertrand, par leur activité et la nature de leur sub- stratum colloïdal; nous étudiâmes d'abord la manière dont se comportent des sels divers de manganèse et aussi d'autres sels, mis en présence de gomme arabique, lors- qu'on précipite celle-ci par l'alcool. On a divisé en por- tions égales une solution de gomme arabique(50 grammes dans 500 centimètres cubes d'eau, filtrée sur laine de verre). Chaque portion additionnée d'une dose donnée d'un sel choisi de Mn ou de K a été précipitée par l'alcool;

le précipité filtré et lavé à l'alcool dilué, puis pressé et séché, a été incinéré; on a recherché et dosé dans la cendre le manganèse sous l'orme de iVIn^O'* par préci- pitation à l'aide de H^O"^ et calcination; on a dosé le chlorure de potassium, additionné aux solutions gom- meuses sous forme de K^StCl*^.

Les solutions de gomme témoins ne lloculenl pas par l'alcool et donnent un lait infiltrable; nous les faisions floculer par une légère addition de chlorure ammonique;

celui-ci se volatilisant à l'incinération, nous obtenions la cendre témoin sans altération. Le tableau ci-contre résumera les résultats.

(11)

T A H I . l i A U I I .

NUMÉRO de lu portion.

VOLUME de solution

goinuieusc (à SO gr ammes

dans îiUO) précipitée.

ADOITION.NÈ avant la prccipitaliuii.

P O I D . S

(le goiniiie préci|iit(!e.

l'OlDS lie Is C6U(ir6

cl

teneur en ceudies du pi'écipiié.

CARACTÈKES de la cendre.

1' L: N E: u II

eu iiiaugauèse du précipité i e n M n 3 0 » ) o u e i i K C l

et poids de Mn^O*

ou K*PtClii.

1 iill cent, culies. Témoin 0 . Pour le témoin, voir plus loin ranalyse de la fîomine pure.

1(1. Ot<-\ laclate

inan>;aneux Merck. 1 2.-11 "/„ Brun-rouge, donne

chlore avec HCl.

0,01.'i Mn^O' 1 0.34"/,,

•A 1(1. OfM laclate

id. -',8 0,083 1 II.Oo^/o Brun verdâtre, don-

ne par HCl, chlore eL résidu carboné.

0,0248 id. i 0.88 "/a

.} kl. .) i(t 0,09 1 3 (H-/,, Hlanchc. OOOi K-PtCI" 1 0.71 "/o

o 1(1. Ot'l KCl

(isi-l lacUite Mn. 0,OSil 1 2.3 % Brun-noir, dégasio

chlore avec 11 Cl.

(),0U9Mii»O4 |0.41>'/a KCl {accident).

6 1 (1. Téinoiii comme en 1. Témoin comme 1. Témoin comme en 1.

7 Id. 0 ! ' 8 KCl -le'iii 0iin)9'2 1 3.82 "/„ (iris saie. 0,lloK-l'tCI(i 1 i . 3 i » / o

8 Id. Ût'l formiale.

!V1n Merck. 0,038 1 1.7 «/„ Biun noii'iltre, chlo-

re par HCl. 0,022 M n'O* ! 0 . 6 o " / o

0 1(1. Ot''S formiatc

Mn. 2,43 (',U3 1 2.08 "/„ Brun-vert volumi-

neux, chlore par IICI.

0,0-io i j . 1 1.03 »/„

1(1. Oï' l roruiiale Mu

08'-1 KCl 4UI 0,011 1 "/.. Blanche volumineuse

teintée de brun, chlore par HCl.

0,010 Mn=0« 1 0.82 "/o 0.063 K^PtCPi 1 1.(.0 KCl

(12)

114 ( «2 )

!• Quel que soit le sel choisi pour f additionner à la solu- tion goniineuse, ce sei apparaît donc dans le précipité de tjomme engendré par l'alcool, et on voit quune dose, même faible, de sel existant avant la précipitation, sufl^t à ingen- drer une teneur notable en sel du précipité, ce (|ui csl con- forme du reste à ce que l'on sait de l'absorption des colloïdes; La teneur en sels du précipité grandit quand la teneur du liquide avant la précipitation grandit, mais il n'y a pas toujours proportionnalité simple enWa la concen- tration du liquide et la teneur en sel du précipité; celle dernière croit moins vile que la première; 5" l.nfin quand il y a plusieurs sels « adsorhables», (7J> le sont indépendamment l'un de l'atUre comme le montrent les essais .ï et 10 du tableau. Il ne faut pas perdre de vue que les conditions mêmes des essais sont de nature à engendrer quelque irrégularité dans les résultats; la difticuilé de sécher les précipités, la résistance qu'oppose à la combustion des éléments carbonés une teneur élevée en Mn'O*, l'irrégu- larité dans l'addition de l'alcool sont de nature à laire varier un peu les résultats. Les variations sont du reste insuflisantes pour enlever la moindre rigueur à la con- clusion la plus importante formulée sous le titre 1°.

On pourrait objecter toutefois que les analyses ci-des- sus ont été obtenues après un seul traitement par l'alcool;

le tableau suivant montrera que si l'on redissout le pré- cipité alcoolique dans l'eau et le reprécipite, la teneur en manganèse subsiste.

(13)

T A B L E A U I I I .

P R é C I P I T A T I O N D O U B L K D ' U N E S O L U T I O N D E G O M M I: AitABiQiii: (oO giiimmes liaiis 5( M ) cenlimèires cul)es (l'eau) E N P R é S E N C K I)K F O R M I A T E M A N O A N E U X .

l'remièrc précipitalion.

tOLdTlON KMI'I.OÏKK. AUDITION. PRÉCIPlTATIflN.

piiins

de ]irécipité. OltSEKV.iJIOyS.

/I ) 90 c. c.

de solution.

Témoin.

Oir;^ de NH4CI.

1 ajoute i!00 (grammes d'alcool; ÏC cinq foi.s les f avec lie l'alcool à 70».

<u

&c c

^t''G6 de A donne O^'OSI-I cendre blanche ou 1.9H »/o;

cendre effervcacenle avec IICl (CaCC). On dose Ca par oxalate; il correspond à l.o "!<, ou 8(1 "/n du poids de rendre.

1 /; 90 c. c.

1 de solution. (Ii'l de formiaie iTiangancux.

1 ajoute i!00 (grammes d'alcool; ÏC cinq foi.s les f avec lie l'alcool à 70». exprime dans i serré.

8«'7 2!'399 î donne cendre noire brunf 0B'Ô86 OU 3.Ï8 "le, contient 0«'(M2 Mn'O' ou 0.49 "/„ Mn"0* du pré- cipité.

C) 90 c. c.

de solnlioti. Ot'A de formiate iiiansçaneux

rs tz

ê 2e'763 î donne cendre noire brune t8''1â9o ou4.7

conlienl ()i"'»282 MnMI» oul0"2"/o du précipité.

(14)

( 14 )

Deuxième précipitation.

On reprend 6 grammes de C; on dissout en deux fois :

1» dans 60 c. c , la plus graniic partie, on ajoute 2S0 gr. d'alcool ( C ) ; 2» dans S(l e. c , le reste, on ajoute 250 gr. d'alcool. (C«).

Il se forme un lait ne tloculant pas ; après trois jours, on ajoute une trace NH*CI, floculation instantanée.

On obtient après traitement :

i S f' S de G'. Cendres brunes (•«••Ofi ou 2.1 "/o.

Teneur en Mn^O' du f Ot'OM Mn'O» ou l . H »/.,.

l8'o!« de Cendres brunes OfO'iX ou i 0 7 »/o.

Toiicuren .Vln"'()'' du f Oï'OlSH MnH)* nu 1.16 »/o.

Malgré la faible teneur en Mn du liquide de redissolu- tion, qu'indique l'absence de floculation spontanée, on voit que la teneur en manganèse n'est pas plus faible dans le précipité de deuxième jet que dans le premier. Voici un autre essai pratiqué de manière analogue et dont nous indiquerons seulement les données numériques (voir tableau IV ci-après).

L'ensemble des expériences précédentes permet de conclure que la métbode de précipitation alcoolique répétée appliquée au latex de l'arbre à laque par Ber- trand ne pouvait lui fournir qu'un précipité essentielle- ment complexe où chaque élément, préexistant dans le latex, doit flgurer en quelque quantité; la laccase brute représente donc, au point de vue chimique et si l'on peut ainsi parler, la figure composite de toutes les substances

(15)

as

( i<> )

eliimiques du latex. Remarquons en passant qu'on peut en dire autant de toutes les diaslases. On ne peut évidem- ment en déduire leur inexistence globale, mais on peut en conclure que l'on ne saurait trop chercher à connaître les réactions calalytiques que peuvent exercer l'un sur l'autre les divers éléments de ces complexes. Cela n'a guère été tait jusqu'ici; on verra pourtant plus loin la nécessité d'une telle étude. En particulier, en ce qui touche le manganèse et la laccase, Hertrand a négligé totale- ment d'examiner quelle pouvait être l'action de ses voi- sins chimiques sur le manganèse de la laccase. Au point de vue physiologique, cette recherche s'imposait pour- tant, puisque c'est dans le latex et en présence de tous ces facteurs inconnus qu'était appelée à agir in vivo la prétendue diastase.

C'est en vain que nous avons prié M. Bertrand de taire avec nous une analyse complète du latex DU de mettre une certaine quantité de ce produit à notre disposition pour laire cette analyse.

Préparation de laccase artificielle peu active.

Essais qualitatifs.

Nous avons déjà dit que l'addition à du sérum sanguin d'un peu de torniiate de manganèse et l'addition ulté- rieure d'alcool nous avaient fourni un précipité jouissant des propriétés de la laccase, mais à un laible degré. De même, en faisant des solutions de gomme arabique ou de dextriue à 5 ou 10 "/o additionnées de quantités

(16)

80 c. c.

solution gomme.

50 c. c.

solution gomme.

SOLUTION fc;MPI.OYÉl!:.

1 gi-amme lie lormiate Mn

dans iO c. c. d'eau.

de foi miate Mn dans 10 c, c. d'eau.

ADDITION.

On î par 180 grammes d'alcool et on redissout le î sans l'analyser, dans 25 c. c. d'eau. On ajoute 120 gr. d'alcool.

se rî X H > H O "y. î à

1M)IDS (le précipité.

M m ê â n a » =3 g„ =» Si. --^Ë w ? 5 <=

7^ •S C ^ 00 ZK o o

ce ( SI )

(17)

( 17 )

variables de divers sels de niantçanèse, solutions que nous précipitions par l'alcool, suivant les indications de Bertrand relatives à l'obtention de la laccase, nous avons constaté que les précipités contenaient évidemment tous du manganèse en quantités variables (ils exerçaient une action accélératrice réelle sur l'oxydation de l'bydroqui- none et du pyrogallol; les réactions obtenues au gaïac étaient pourtant très peu appréciables). Ces précipités, obtenus avec des solutions de 0,1 :i 2 °/o de formiate ou lactate manganèse, contenaient de 0,1 à 2 , ^ /„ de Mn^O* par rapport au poids du précipité.

Cela suffisait à démontrer que l'existence d'une combi- naison de mangamsp et d'éléments protéiques préexistant dans le latex de l'arbre à laque n'est millement nécessaire pour que le truitemetit alcoolique puisse en précipiter un mélange de colloïdes porteurs de manganèse.

Mais il (allait rechercber pourquoi l'activité des laccases arlilicielles demeurait, dans toutes nos préparations, tort inférieure à celle de la laccase de Bertrand; en particu- lier, il lallait produire des laccases fournissant, outre une absorption d'oxygène notable par les polyphénols, les produits caractéristiques : chinhydrone, purpurogalline ou tétragaïacoquinone. Dans ce but, nous avons systé- matiquement étudié, tout d'abord, les conditions fonda- mentales de l'oxydation des polyphénols par les sels de manganèse, conditions qui n'ont pas été précisées jus- qu'ici ; nous nous sommes efforcé de réunir, sur ce pro- blème, des données quantitatives.

(18)

1S20 ( iS )

Étude quantitative de loxydation des polyphénols en présence de sels manganeuz.

Mélhoile employée.

Après quelques làtonnemenis, nous nous sommes adressé à l'hydroquinone, qui nous paraissait se prêter à cette étude mieux que les autres tests de Bertrand.

Pour mesiner l'intensité de l'oxydation, on entérme un volume donné do solution à |)eu près saturée d'iiydro- quinone dans un petit ballon de 200 centimètres cubes, composé de deux parties se raccordant par un rodage partait : a) le ballon avec une partie de son col ; b) l'autre portion du col surmonté d'un robinet à l'émeri et d'un tube capillaire recourbé à angle droit vers le bas.

La partie a et la partie h s'emboîtent par un rodage et on peut au besoin faire le vide à la trompe par le capillaire relié au robinet. Au contraire, on peut aussi, en disjoignant sous l'eau les deux parties du ballon, faire passer directement par déplacement le gaz du ballon dans les éprouvettes de mesures gazomélriques.

Au début, les liquides étaient stérilisés dans le ballon, évacué à la trompe, par un séjour de vingt minutes à 105" il l'autoclave, suivant l'indication de Bertrand.

Dans la suite, nous avons su|)primé la stérilisation qui présente des inconvénients et est tout à fait superflue.

Après stérilisation et refroidissement éventuels, on laisse rentrer l'air dans le ballon évacué; on introduit en même temps par succion le sel manganeux dissous

(19)

( 19 )

dont on veut étudier l'activité. On plonge le ballon dans un bain à température donnée (le bain est garni d'eau distillée); puis on ouvre un instant le robinet pour mettre en équilibre avec l'atmosphère le contenu gazeux ; on referme ; le gaz du ballon est donc au début à la pression barométrique du moment et à la température du bain t°.

Le ballon enveloppé dans un lilet protecteur est alors agité mécaniquement pendant un temps donné. A la tin de l'essai, on l'immerge de nouveau à la température t".

Puis on plonge le capillaire dans un godet plein d'eau et taré; soit p la tare du godet plein; on ouvre le robi- net et l'eau pénètre dans le ballon ; la lare du godet devient p'.

Le ballon enveloppé dans un lilet protecteur est alors agité mécaniquement pendant un temps donné. A la fin de l'essai, on l'immerge de nouveau à la température t°.

p" = p — p' exprime en grammes le nombre de centi- mètres cubes absorbés par le ballon, c'est-à-dire l'oxy- gène consommé pendant l'oxydation. Dans le cas de l'hydroquinone, il n'y a point de CO- émis en quantité appréciable, comme on le voit par les exemples sui- vants :

On a dosé d'une part gazométriquement l'oxygène présent dans le ballon après l'oxydation : c'est la teneur "/„

en oxygène trouvée; d'autre part on a calculé, d'après la capacité du ballon, le volume du liquide introduit, le volume d'air primitif et l'eau absorbée, la quantité d'oxy- gène qui devrait y exister : c'est la teneur en oxygène calculée. S'il y avait émission notable de CO-, pendant l'oxydation, ces deux valeurs ne pourraient se corres-

pondre ; or on voit qu'elles coïncident sensiblement.

(20)

i 2 2 ( 20 )

TABLEAU V.

Teneur »/o en 0 trouviSe. Teneur "/„ en 0 calculée.

1) 1S6 18.1

•2) 13 8 19.9 3) 18.3 l a * 4) ia.88 13.0 5) 16.00 16.3

Grâce à cette concordance, l'intensité de l'absorption se trouve très simplement mesurée par une pesée. Voyons quelles sont, d'après celte méthode, les conditions fonda- mentales de l'oxydation de l'Iiydroquinone.

Influence de la concentration de l'hydroquinone.

Le tableau suivant montre que l'intensité de l'oxydation dépend essentiellement de la concentration de l'hydro- quinone et croit avec cette dernière. Pour plus de sûreté, nous avons employé comparativement deux hydroqui- nones de provenances diverses : l'une de VAlaiengesell- schaft fur Anilinfabrikation, que nous désignerons par Hyd. Berlin; l'autre provenant d'une maison bruxelloise, Hyd. Bruxelles.

(21)

Numéros.

S O L U T I O N K M P L O Y é E et conceniralion.

( J I ' A N T I T K de sel mangaiicus.

OXÏGÉ.NE

absorbé en c. e. O l l S K R V . V l I u N S .

1

5 0c . c . c o n t e n a n t' i f ï i Ilyd. Hrux.

aOc. c id l i r 2 o id.

0 lénioiii.

S c. c. formiale Merck à i "lu-

3 « 3

9,9

Coloration rougeétre faible.

Liquide brun rou(;e

."ans chinliydrc ne. - 3 , 3

;t 8 0 c. c. id. U'i'ù id.

0 lénioiii.

S c. c. formiale Merck

à i "lu- 7,8

Coloration rougeétre faible.

Liquide brun rou(;e

."ans chinliydrc ne. 5> «ou contraction réelle.

0 (!

8 0 c e . id. ' i f S id.

SOc. c. id. aei-S id.

î)0 c. c . id. 'it'u iil.

Id.

Ajouté avant stérili- sation.

12,7

IIM Chinliydrone.

Moyenne : 12. i 3.3 9.1 Id.

JV. //. — l à 6, slérilisalioii à 108".

Durée de l'essai = il li. 3 0 m.

Le formiate a été ajouté après stérilisation sauf en 6.

CONCLUSION : L e r a p p o r t d e s c o n c e n t r a t i o n s e s t d e 1 : 2 ;

Le rapport d e s absorptions d'oxygène est de o,SS : ou \ -. I , 6 i .

(22)

TABI.EAU \\-(suite). — Ilydroquinom Berlin. ts

SOI.I'TION KMIM.OVKK et concentration.

Q U A N T I T H ;

de sel manganeux.

nXYGK.NK absorbé en c. c.

OBSKRYATinNS.

8 0 c . c. conten'2«','>Hyd. Berlin.

8 0 c e . id. U'% ii.

50 c. c. id. lB'2."i id.

80 e. c. id. 08'62B id.

50 c. c. id. 2«'3 id.

80 e. r. id. 2f'B id.

0 témoin.

' c. c. formiate Mu à i »/„.

Id.

Id.

Id.

1(1.

7,7

7,8 5,8 4lt,7 10,2

Un peu rouge.

Hrun.

lirun clair.

Hrun foncé.

iV. li. — Stérilisation à 408» pendant 30 minutes.

Température : iS"!). — Durée = 22 beures.

Le formiale a été ajouté après la stérilisation.

(;oKCLi;siON ; Rapport des concentrations de l'hjdroquinone, 1 : 2 : 4 . Rappori des absorptions d'oxyg.'ine correspondantes, i : 1.68 : 2 . 7 9

7.0 7.0 - 3 . 9

4.4 absorpt. réelle.

8.8 - 3 . 2 2.6 id.

10.48 10.48 - 3 . 2

7.2.S id.

(23)

( 2 3 ) 125 L'absorption d'oxygène par Chydroquinone croît donc

moins vite que les concentrations d'hydroquinone corres- pondantes. Au surplus, on remarque qu'il existe une diffé- rence nolabk entre le taux d'oxydation et l'apparition de paillettes caractéristiques de chinhydrone. Il existe entre deux hydroquinones de provenance différente, une diffé- rence réelle à ce point de vue ; dans l'essai 2 ci-dessus, l'iiyd. Berlin a donné une absorption notable quoique plus faible que l'hyd. Bruxelles, mais la première n'a pas formé de paillettes visibles, tandis que la seconde en a donné en abondance. Nous aurons l'occasion d'observer souvent la non-apparition de chinhydrone solide sous l'influence de facteurs trop peu apparents pour être saisis.

Ceci suffit à prouver que la mesure de l'activité oxydante, d'après la formation des cristaux minuscules de tétra- gaïacoquinone, est tout à fait irrationnelle. M. Bertrand a substitué à tort cette méthode d'observation à celle qu'il avait adoptée auparavant.

Autre comparaison des deux hydroquinones Berlin (n" l) et Bruxelles (n° 2). En solution à o °/„, 1 est presque incolore, 2 est rosé.

Le tableau VII m o n t r e encore une fois la différence d'oxydabilité de deux hydroquinones de provenance diverse et l'irrégularité de la formation des paillettes malgré l'égale intensité d'absorption (ballons 6 et 7) ; cette fois c'est l'hyd. Bruxelles qui n'a point fourni de paillettes.

(24)

m ( 24 )

TABLEAU VII.

ET

O

S O L U I I O . V . Q U A N T I T é

A B S O R P T I O N

d'oxygène apiès 21 heures.

C O L O B A T I O N

du liquide.

50 c. c. sol. 1, diluée de 1 : 2 .

Témoin. 1 « 6 7 Rose pille.

30 c. c. sol. 1. 8 c. c. formiate Merck à 1 "/o.

12,91

Brun, ckinliyd.

3 SO c. c. soL 1. 8 c. c. formiate

Merck à 1 % . 12,19

abondante.

o 50 c c. sol. 2, diluée de 1 à 2.

0 témoin. 1,87 Rose foncé.

6 50 c. c. sol. 2. 8 c. c. formiate. 10,8 Brun,

sans cliinhyd.

7 30 c c. sol. 2. 8 c. c. formiate. 1 0 , i Brun, avec chinhyd.

Obtervatious. — Stérilisalion à lOb", pendant 13 minutes. Après la stérilisa- tion, d, 2 et 3 sont moins colorés que o, 6 et 7. — Le fonniate a été ajouté ici après stérilisation.

(25)

( 2 § ) 1 2 7

Influence de l a nature et de l a concentration du sel de m a n g a n è s e .

TABLEAU Vlll.

Solution A : 15 grammes bvd. Berlin dans 523 centi- mèlres cubes d'eau; on filtre. Solulion à peu près incolore.

SOLUTION. CtlANTITK.

AIISORPTION d'oxygène

après 21 heures.

COLORATION du liquide.

7 0

.TO e. c. A.

Id.

Id.

0 Mn témoin.

7 c. c. formiate Morck à 1 »/o

13,9 1

> Mov.10,9 ' ^.9 )

Ihi peu rou- gcàire.

Brun fonej, paillettes abondantes.

f.rnn fonté, paillettes très pcn abondantes.

2

Id.

Id.

7 c c. sulfate Merck à i %.

5,6 1 ' \ Moy, 5,1

4,6 )

Paillettes en quantité appréciable.

Pas de paillettes.

-1 80 c. c. de A

dilué de -1 ; 2. 7 c. c. formiate à i «/„. 7,6

Observations. — Durée de l'essai : AS h. iW m.

Le rapport fourni par les ballons 6 et 8, moyenne •10«9, et le ballon i, oii la concentration en hydroquinone est abaissée de moitié, montre encore que la concentration variant âe i l'absorption varie comme i : 1,52.

(26)

1 2 8 ( 26 )

Outre l'irrégularité de la formation de la chinhydrone, ce tableau montre que le sulfate est beaucoup moins actif que le formiate à dose quasi équivalente, car le poids molé- culaire de MnSO* = -151 et de Mn(CH02)2 = 145. Cela est conforme au tableau de Hertrand reproduit page 7 (tableau 1). En revanche, on voit que l'activité du sulfate est dans notre expérience certainement et de beaucoup supé- rieure à celle du sulfate employé par Bertrand.

Ce désaccord se reproduisit dans la suite : ainsi notre succinate manganeux de Merck se montra fort peu actif, tandis que le succinate employé par Bertrand avait montré une activité très grande et supérieure à celle des autres sels employés par lui. Nous verrons plus loin l'explication de ces désaccords.

A = Solution filtrée de 13 grammes Hyd. Berlin dans 300 centimètres cubes d'eau. B = Solution de formiate manganeux Merck à 1 % .

TABLEAU IX.

Ibsorption en e. c.

de l'oiygène.

i

0

SO c. c. A 50 c. c. A

Id.

Id. élendu de -1: 2. j 8 c. c. B.

10,9 a donné des pailleues.

N'a pas donné des paillettes.

a donné des paillettes.

N'a pas donné des paillettes.

0 Id. 0 c. c. B

élendu de 4 à 4.

8.8

i Id. Perdu.

Observations. — B a été ajouté après stérilisation.

Durée de l'essai : 26 heures.

(27)

( 27 )

TABLEAU X.

Influence du temps.

Solution A : 10 grammes hyd. Berlin dans 210 centi- mètres cubes d'eau; on filtre. Solution S de formiate manganeux Merck à 2 "/o.

Après l'absorption Ahiurption une marche de par

de : l'oxygène est : heure moyenne.

SO c. c. A. 8 c. c. de S. 18 heures. 0 " 8 7

9 H . Id. 43 heures. 0 « 3 o

10 Id. • Id. 4-4 heures. On laisse rentrer

de l'oiygène pur.

Observalioii. — Après 22 heures d'agitation nouvelle, il n'y a [dus que (i"i8 d'oxygène absorbé.

Le tableau IX montre que lorsque la concentration en sel actif de manganèse augmente dans tes rapports de 4 : 2 : 4, l'absorption de l'oxygène est respectivement de 8""3, S'^'^o et

10'"^8. Il n'y a donc aucune proportionnalité simple entre ce facteur et l'intensité de l'oxydation, aux doses employées, dans le tableau IX.

En opérant à d'autres concentrations, on trouve évi- demment un rapport différent; ce rapport est du reste masqué dans les essais de longue durée; le tableau X montre en effet que la vitesse d'oxydation ralentit rapi-

(28)

130 ( 28 )

dément à mesure quon s'doigne du moment initial de la réaction; c est dans les premières heures que l'absorp- tion d'oxygène est la plus intense parce que l'oxydation de l'hydroquinone sous l'influence des sels manganeux est un phénomène limité, comme nous allons le voir, circon- stance que les mémoires de Bertrand ont négligé de mettre en lumière.

Non-continuité de l'oxydation.

On a dissous dans 250 centimètres cubes d'eau 10 grammes hyd. Bruxelles et 1 gramme de formiale manganeux. On secoue cette solution dans un flacon d'(ni litre en présence de 750 centimètres cubes d ' a i r ; après une heure, il y a eu formation de chinhydrone et forma- lion de paillettes. On les sépare par filtralion ; il y en a Os'SO.

Le filtrat remis à nouveau sur l'agitateur pendant dix heures ne forme qu'une quantité inappréciable de chin- hydrone ; si on y ajoute 1 gramme de formiate manga- neux, la chinhydrone n'apparaît pas même après dix heures. H en est de même quand on ajoute avec 80 centi- mètres cubes d'eau, 4 grammes d'hydroquinone fraîche, et aussi quand on remplace 150 centimètres cubes du liquide par 150 centimètres cubes d'eau fraîche. Ce n'est donc pas la saturation du liquide en chinhydrone qui entrave la formation ultérieure de ce corps.

Le tableau suivant montre encore que la formation de la chinhydrone est toujours limitée ainsi que l'absorption.

(29)

( 29 ) 151

TABLEAU X[.

Solution A : 15 grammes hycJ. Berlin dans 320 centi- mèlres cubes d'eau; on filtre.

SO c. c A 0, témoin. Après 22 h. 0''02 'i 80 r. c. A M. Après "2 11. 0 , U

3 H . .ï c. c.

12,6

1

formiate Mn 1 \ 12,6

1

à -i o/o. > Après 22 h.

4 Id. Id.

S Id. Id.

Après 48 h.

6 1(1. Id. Après 48 h.

Moy. H

, Chinliydrnne abondante.

Mov 13,8 ]

Obxervaiioiis. — En 22 heures, il y a eu par conséquent 14 centimèires cubes d'oxygène absorbé, et en 48 heures I S ^ S seulement. Pendant les 26 dernières heures, l'oxydation a donc été piesqiie nulle. — S et 6 lilirés après 48 heures sont stérilifés à nouveau tt agiié.s à nouveau; on n'observe pas de paillettes nouvelles et une faible absorption d'oxygène se produit : soit o"'8 pour S et 8 " 8 pour 6. Nous verrons plus loin qu'elle peut être due à la siérilisation.

En résumé, on peut dire que dans foxydation de l'hydroquinone en présence des sels hydrolysés de manganèse, la concentration du polyphénol joue un rôle essentiel; l'oxy- dation tend à être proportionnelle à la concentration du subslralum oxydable, mais la proportionnalité simple ne se vérifie pas. La concentration du sel manganeux croit beau- coup plus vite que l'oxydation correspondante, au moins à certaines dilutions. L'activité des sels manganeux parait influencée par leur mode de préparation ; de plus, l'oxyda- tion d'une solution d'hydroquinone en présence de man- ganèse est un phénomène limité; l'oxydation, très rapide

pendant les premières heures, s'arrête rapidement.

(30)

«32

( 30 )

Enfin, il n'existe aucun rapport strict entre l'intensité de l'oxydation et l'apparition des paillettes caractéristiques de chinhydrone, contrairement aux indications de Bertrand.

Il en résulte que la méthode qui consiste à diagnostiquer l'activité d'une laccase par la formation des cristaux de tétragaïacoquinone (qui est un phénomène de même ordre au point de vue chimique), comporte une cause d'erreur fondamentale.

Nous allons, au contraire, indiquer un catalyseur de l'hydroquinone dont l'action n'est pas limitée : à savoir le noir animal.

Oxydation de rhydroquinone en présence de noir animal.

En cherchant à obtenir des solutions d'hydroquinone absolument incolores, nous avons été tout à coup frappé de voir se former au contact du noir animal placé sur un filtre une couche abondante de chinhydrone. En y regar- dant de plus près, nous trouvâmes que le noir animal employé était alcalin et nous recheichâmes si l'alcali ne jouait aucun rôle dans cette action en purgeant le noir de tout alcali par lavages à l'eau chaude poursuivis pendant plusieurs jours.

Si on ajoute du charbon pulvérisé à une solution d'hydroquinone et qu'on agite celle-ci activement, on voit se former une quantité considérable de chinhydrone;

en même temps l'oxygène disponible dans le flacon est absorbé et l'atmosphère de ce dernier peut être ainsi entièrement dépouillée d'oxygène. Un essai parallèle en présence d'une petite dose d'alcali montre que ce dernier n'est pas nécessaire à la réaction.

(31)

( 31 ) 435

TABLEAU XII.

Solution A : 12 grammes hyd. Berlin dans 120 centi^

mètres cubes d'eau ; on filtre. .

40 c. c. A + O'^i NaOH à 1,9»/o ] - f 2 g r . noir en poudre.

40 c.. . A + 0"H NaOH i) 1 , 9 % ^ 2 g r . noir en poudre

Après 18 h.

' SO'^G oxygène

\ absorbé.

3o'=0 oxygène absorbé.

30':=2 oxygène disponible.

3 i " 6 oxygène disponible.

Solution A : 12 grammes hyd. Berlin dans 220 centi- mètres cubes d'eau; on filtre.

d 40 c. c. A -|- 0 " ! NaOH à 1.9 »/o 1 0 gr. noir animal.

2 4 0 c c. A + 0 id. I 2 g r . id.

3 4 0 c . c . A + 0 « l id. ] 2 g r . id.

4 40 c. c . A + O ' M id. j 2 g r . id.

I

Observaiiun. — L'essai i monlre la part de l'alcali seul.

oxygène 1 2 4 « o id.

122"-9 iil.

1 2 4 « 7 id.

Ce tableau montre nettement que l'intensité de l'oxy- dation par le noir animal est de beaucoup supérieure à celle que peut provoquer un sel manganeux quelconque.

Si on admet que le noir animal agit dans ce cas par sa faculté d'occlusion en favorisant le contact moléculaire de l'oxygène et de l'hydroquinone, on doit conclure que la formation de chinhydrone avec oxydation de l'hydroqui- none est un processus qui ne demande qu'à s'accomplir et qui reste en suspens par l'existence d'une K résistance chimique » {chemische Widerstand de Nernst), de la même manière que l'hydrogène et l'oxygène qui ne se combi- nent pas spontanément à température ordinaire peuvent le faire en présence du platine.

(32)

134 ( ^2 )

Ainsi I hydroquinone est une substance autoxydable, ce que divers travaux avaient déjà montré (*). Aussi trouve- t-on toujours une oxydation mesural)le dans les ballons d'hydroquinone témoins; et cette oxydation est toujours plus forte après stérilisation qu'avant, sans doute parce que les substances minérales, l'alcali notamment, enle- vées au verre par le liquide bouillant facilitent cette oxydation ou peut-être aussi parce que la chaleur fait subir aux molécules d'hydroquinone une dislocation qui les rend plus labiles. Aussi avons-nous supprimé la stéri- lisation dans nos expériences consécutives.

Mais si l'hydroquinone et ses homologues phénoliques sont des substances auloxydables, les expériences de Bertrand et la prétendue laccase perdent tout intérêt physiologique réel, puisque ce que nous cherchons à savoir, c'est comment des substances non-autoxydables brûlent dans l'organisme à température peu élevée; pour expliquer la combustion lente des autres, il n'est pas besoin d'oxydases !

Dans la pensée d'étudier cette autoxydabilité de l'hydroquinone, nous avons recherché l'action de doses faibles d'alcali sur ce polyphénol. Les travaux de Manchot {**) et l'étude des développateurs photogra- phiques ont du reste appris depuis longtemps que les corps aromatiques à fonction phénolique s'autoxydent mieux en présence d'alcali.

( * ) M A S C H O T , Ueber die freiwillige Auloxydation. Gôttingen, 1899.

(Habilitationsschrift.)

( * * ) M A N C H O T , l o c . c i l .

(33)

( 33 )

Action de doses faibles d'alcali sur l'oxydation de l'hydroquinone.

A première vue, il existe entre l'oxydation de l'hydro- quinone ou du pyrogallol sous l'influence d'alcali libre et sous l'influence des sels manganeux une différence marquée. Les phénomènes de coloration diffèrent et de plus l'alcali ne fournit pas les produits caractéristiques de l'oxydation par le manganèse : chinhydrone et purpuro- galline. Aussi Bertrand n'a-t-il pas songé à attribuer à l'alcali un rôle dans l'oxydation produite par la laccase et par les sels manganeux.

Nous allons montrer que cette différence disparaît quand on étudie l'action de doses très faibles d'alcali et que Bertrand aurait pu songer à leur accorder une part d'intervention dans les phénomènes étudiés par lui.

TABLEAU X i l L

Solution A : hyd. Berlin, 15 grammes dans 520 centi- mètres cubes d'eau. Solution B : Na-CO^ anhydre dans 100 centimètres cubes.

80 A. Témoin. Icc74 d'oiyg. absorbé Après 21 heures

2 80 c. A. 26,8 id. Après i —

3

:

+ o c. c. B. 26,4 id. Après 17 —

8 id.

+ o c. c. B.

30,4 id. Après 21 - -

id. 1 c e . B - | - 4 c . c. eau. 30,5 id. Après 18 - id. 1 c e . B - | - 4 c . c. eau. 27,6 id. Après 18 —

Observations. — La eonceatration en N a ^ C C est Vio u ea 2, 3 et 8, '/50 n en 6 et 7. — Les ballons 2, 3, 0 montrent après 1 minute déjà an conlenu rouge foncé; en 6 et 7, on observe la m ê m e chose après 3 minutes. Puis tous U s ballons, sauf le témoin, sont devenus brun noiràlre et opaques. Kn 8, 6, 7, tout r o disponible a été c o n s o m m é . — En 7, il s'est formé passagère- ment de la chinhydrone qui a disparu sous l'action de l'alcali.

(34)

136 ( 34 )

TABLEAU XIII (deuxième partie).

Solution A : 15 grammes d'iiyd. Berlin dans 320 centi- mètres cubes d'eau. B : 0»'o84 Na-CO'' dans 100 centi- mètres cubes d'eau.

Absorption Concenlralion d'oxygène

en Na^CO^. en c. e.

30 c. c. A . 1 [ o c. c. B . 8 0 c e A. \ S O c c . A. I S e c B

OOC.C.AJ d i l u é d e l à d U v o l . O O C C A J 8 C. C B

o O c . c . A . i ' * " " ^ ' ' ' ' * ^ ^ » ' ' ' " " -

'/,oo n. NaZCO'.

»/,ooo n. Na2C05.

*/,oooo n- Ka^CO"'.

1 8 " 8 Après 2 henres.

Après 4 — 2,4 Après 3 — 4,SS Après 2 3 — 1,2 Après 23 — 3,3 Après 23 —

Observations. — En 1 et 2, il sVst formé un peu de chinhydrone. - La colora- tion rougeâtre en 6 et 7 indique une oxydation faible.

On a remis en marche les ballons d, 2, 5, additionnés d'autant d'eau distillée qu'il y avait eu d'O absorbé dans l'essai ci-dessus.

En 21 heures, i a. dans ces conditions, aljsorbé 3,2 d'oxygène.

En f 9 heures, 2 _ -_ _ 3,9 _ En 20 heures, 3 — — - -1,6 -

On voit que pour une concentration faible d'alcali, le phénomène d'absorption devient limité dans le temps comme cela s'est présenté pour les sels raanganeux.

(35)

( 33 )

Au surplus, on voit encore que les concentrations les plus minimes d'alcali suffisent pour accélérer, de manière mesurable, l'oxydation de l'hydroquinone et celle-ci peut alors s'accompagner d'une formation de chinhydrone ana- logue à celle que provoquent les sels manganeux. L'action de l'alcali se fait encore sentir sur l'hydroquinone lors- qu'elle est insuffisante à impressionner les indicateurs ordinaires. Une solution Vioo ^ de Na-CO^ bleuit encore très faiblement le papier rouge de tournesol, mais une solution Viooo ^ bleuit plus le papier rouge de tour- nesol ; c'est la concentration correspondant à 3 et 5 dans le tableau XIII (deuxième partie), où l'on voit encore qu'une concentration */ioooo " ^ " Na-CO^ impressionne l'hydro- quinone, alors qu'elle ne rosit même pas la phénolphla- léine et n'est sensible qu'au réactif éminemment délicat de Fôrster (mélange de vert de malachite et de lacmoïde).

Ces résultats nous amenèrent à nous demander s'il ne pourrait exister dans la laccase de Bertrand des sels hydro

lysés de sodium ou de potassium capables d'agir sur l'hydroquinone et les autres polyphénols à côté des sels manganeux ; guidé par l'expérience des faits catalytiques, nous nous décidâmes à étudier l'action simultanée des sels manganeux et d'une alcalinité faible sur l'hydro- quinone.

Oxydation de l'hydroquinone en présence de sels manganeux et d'une faible alcalinité.

Les tableaux qui suivent nous renseignent à cet égard et dénoncent un phénomène important de couplage chimique entre le manganèse et les ions hydroxyliques.

(36)

138 ( 56 )

TABLEAU XtV.

Solution A : 15 grammes liyd. Berlin dans 520 centi- mètres cubes d'eau. — B ; 0^0584 Na^CO^ dans 100 cen- timètres cubes d'eau. — C .- Sol. formiale manganeux (Merck) contenant 0«'026 [tar 5 centimètres cubes.

Oxygène absorbé en 8 heures.

i SO c. c. A + 0 témoin. o«a8 Incolore.

Id. + 5 c . C 4,74 Brun-rouge l

\ sanscliinhydrone.

3 Id. + 8 c . B 5,0 Brun-rougc )

5 Id. + S B + 8 C •14,8 Chinbydrone très abondante.

H Id. + 5 eau + S C i,i Brun-rouge clair i ^gjjg

7 Id. + 8 e a u + , S B 3,8S Brun-rongeclair i cliinhydrone.

Observations. — Température : i^l.

En 3, S et 7, l'alcalinité calculée en Na^CO'' est de 0,00292 Na^CO^ pour 8D C. C. OU Viooo n-

La solution ;> contenant l'hydroquinone n'est alcaline ni au tournesol ni à la phénolphtaléine, mais bien au FOrster.

La différence entre 2 et 3, d'une part, et 6 et 7, d'autre part, est due à la concentration différente de l'hydroquinone. En 2 et 3, l'hydroquinone occupe le -volume 55; en 6 et 7, le volume 60.

(37)

( 37 ) 139 II.

Solution A : lo grammes hyd. Berlin dans 520 centi- mètres cubes d'eau. — li : Oe'0o84 Na-CO^ dans 100 cen- timètres cui>es d'eau. —- C : 0 ^ 2 formiate manganeux dans oO centimètres cubes d'eau.

Après 3 heures de marche.

Obseivaiiom. — En 3, il y. avait déjà de la chiiihijdrone après S heures; en 6

e i 7, après 8 heures seuleineni. — En 2 , 4 et S, il n'y a pas eu de chinhydrone formée.'

L'alcalinité est la iiiêaie que dans l'essai précédent */jooo D Na-CO'.

La conceniralion en Ma (CHO-)s = '^^/a = "2,5 pour équivalent. — 0,00033 gramme par c. c , la conceniralion est '/220 D-

A'. U. — Le témoin n'étant pas stérilisé et les autres bien, les chiffres d'absorp- tion pour ces derniers sont un peu élevés. (Voir n" III.)

•2 §0 c. c. k-\- 5 c. c. H20 + 5 c. c. C 2 " 4 oxygène

3 Id. + a c c B -f- S c. c. C 9,4 id.

4 Id. - f S c. c H 2 0 - f 5 c. c. B 2,9 id.

0 Id. -)- dOc. c 1120témoin(nonstériiisé!. 0,0 id.

0 Id. + 3 c e . H 2 0 + 2 C. C . B - f 8 c . c C 5,7 id.

7 Id. + 3 c e . H 2 0 - I - 2 C c. C - f S c . c . li 0,0 id.

Mêmes solutions qu'en II.

40 c. c. A + 0 témoin.

Id. - f o c . c. H20 + O C . c . B Id. 4 - S c . c. H ^ O - f o c . c . C Id. + 0 C . c. B - I - S c . c . C Id. - f 2 c . c . C + 3C.C. H 2 û - f o . B ' Id. - t - 5 ( ; . , c , C + 3 c . c . IJ20 + 2 B i

Absorption en c. c d'oxygène

après ^ heures.

0 oxygène chinhydrone.

4,87 id.

1,33 id.

H , 1 S chiiihyd. abondante.

9,1 cbinhyd. abondante.

7,3 id.

Observations. — Les concentrations c o m m e en II, mais en multipliant par ""/j, puisque le volume total est ici réduit à 30, soit 1,2/1000 ^ Ka^CO"', et ^ias u Mn(CH02)2.

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