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Coeur et alcool

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8 | La Lettre du Cardiologue • N° 499 - novembre 2016

MISE AU POINT

12,5 cl à 11°Vin (un ballon)

Whisky cola 3 cl de whisky

à 40°

Whisky baby de 3 cl

à 40°

Pastis 2 cl de pastis

à 45° + eau Bière

25 cl à 5°

(un demi)

Cidre brut 25 cl à 5°

(bolée)

Planteur 2 cl de rhum à 50° + jus d’orange

Mêmes doses 10 g d’alcool=

Figure. Équivalence de dose d’alcool (10 g) selon les verres de boissons alcoolisées.

Cœur et alcool

Heart and alcohol

Y. Juillière*, G. Bosser*

* Département de cardiologie, Institut lorrain du cœur et des vaisseaux, CHU de Nancy-Brabois, Vandœuvre-lès- Nancy.

L’

alcool est un facteur de risque de nom- breuses pathologies aiguës et chroniques chez l’homme. Toutefois, dans le domaine cardiovasculaire, son impact a toujours été discuté, en raison d’un effet protecteur sur la mortalité cardiovasculaire, effet peut-être d’ailleurs seule- ment imputable au vin et à certains de ses consti- tuants.

Rôle de l’alcool dans la mortalité

L’alcool est responsable d’une mortalité impor- tante, à l’origine de nombreuses maladies et de nombreux cancers, tout particulièrement diges- tifs et oropharyngés. Il est responsable d’un excès de décès d’ordre traumatologique, au premier rang desquels ceux causés par les accidents de la circulation. En revanche, il est bien connu que l’absorption régulière de petites quantités d’al- cool a un effet favorable. Il s’agit de la fameuse courbe en U décrite depuis 20 ans (1). La mortalité globale apparaît la plus faible pour une dose de 1 à 3 verres par jour ; elle est plus élevée pour des doses supérieures ou en l’absence de prise d’al- cool. La principale explication avancée est l’effet favorable de la prise de boissons alcoolisées sur la mortalité cardiovasculaire, qui diminue de plus en plus en fonction de la quantité absorbée, alors que, lorsqu’on dépasse 3 verres par jour, on augmente la mortalité liée aux effets délétères de l’alcool, notamment celle due au cancer. Malheureuse- ment, il existe une importante susceptibilité indi- viduelle d’ordre génétique, qui explique que nous ne sommes pas tous égaux face à ce problème (2).

Cet effet favorable se verrait d’ailleurs plus volon- tiers au-delà de 60 ans, âge à partir duquel l’effet protecteur serait supérieur aux effets délétères (3).

Actuellement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 4 verres de boisson alcoolisée en une seule occasion. Lors de prises régulières, la dose à ne pas dépasser est de 2 verres par jour en moyenne, pour la femme, et de

3 verres par jour en moyenne, pour l’homme. Il est également nécessaire de conserver au moins 1 jour par semaine sans aucune boisson alcoolisée. Il convient de rappeler que 1 verre de boisson alcooli sée correspond à 1 verre servi dans un bar, quelle que soit la boisson alcoolisée concernée. On consi- dère alors que ce verre contient une dose moyenne de 10 g d’alcool (figure).

Rôle défavorable de l’alcool dans les maladies

cardiovasculaires

La prise d’alcool a des effets défavorables sur la tension artérielle, avec une augmentation pro- gressive et significative des chiffres tensionnels en fonction de la consommation (4). Il existe une forte influence génétique. De ce fait, recommander l’arrêt

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La Lettre du Cardiologue • N° 499 - novembre 2016 | 9

Points forts

» Effets défavorables de l’alcool dans l’hypertension artérielle, la cardiomyopathie dilatée et les arythmies.

» Rôle favorable antithrombotique de l’alcool.

» Effets très favorables du vin sur l’endothélium et le cholestérol.

» La consommation de vin diminue la mortalité cardiovasculaire.

» Recommandations de l’OMS : de 1 à 2 verres (de 10 à 20 g d’alcool) par jour.

Mots clés

Alcool Vin

Polyphénols Mortalité Pathologie cardiovasculaire

Highlights

»Deleterious effects of alcohol in systemic hypertension, dilated cardiomyopathy, and arrhythmias.

»Favorable antithrombotic role of alcohol.

»Important favorable effects of wine on endothelium and cholesterol.

»Wine consumption decreases cardiovascular mortality.

»WHO recommendations: 1 to 2 glasses (from 10 to 20 g of alcohol) per day.

Keywords

Alcohol Wine Polyphenols Mortality

Cardiovascular disease de toute boisson alcoolisée face à une hypertension

artérielle débutante est de bon sens.

De même, l’alcool est responsable d’arythmies car- diaques, que ce soit par ingestion aiguë liée à la libération de catécholamines, ou par ingestion au long cours du fait du développement d’une fibrose myocardique et de la dilatation ventriculaire (5).

L’alcool est responsable d’une augmentation signi- ficative du risque de fibrillation atriale, à la fois au sein d’une large cohorte suédoise comme après une méta-analyse de la littérature (6). La survenue d’une quelconque arythmie doit donc imposer l’arrêt de toute consommation alcoolique.

La toxicité de l’alcool s’exprime également sur le myocarde, avec un effet défavorable responsable de la constitution d’une cardiomyopathie dilatée (7).

L’altération du myocarde par l’alcool est surtout due à des effets toxiques directs multiples, mais éga- lement à des effets indirects liés à la malnutrition (déficit en thiamine) et aux effets indésirables de l’hypertension artérielle ou des arythmies induites (tableau). La prévalence de la cardiomyopathie dilatée alcoolique est de 3 à 40 % de l’ensemble des cardiomyopathies dilatées idiopathiques, et concerne surtout les hommes. La mortalité sans abstinence complète est d’environ 50 % à 4 ans.

L’abstinence complète permet de réduire significa- tivement cette mortalité pour l’amener au niveau de la mortalité de la cardiomyopathie dilatée non alcoolique. La quantité d’alcool nécessaire pour altérer la fonction myocardique n’est pas réelle- ment connue, mais des chiffres de 67 g d’alcool par jour pendant 20 ans ou de 45 g d’alcool par jour pendant 30 ans ont été avancés (8). Il n’est pas impossible que la quantité globale nécessaire soit plus faible, voire beaucoup plus faible, car la toxicité myocardique de l’alcool dépendrait surtout d’une mauvaise prédisposition génétique. Par prin- cipe, face à une cardiomyopathie dilatée considérée comme idiopathique, il convient de recommander d’arrêter toute consommation d’alcool pour espérer une éventuelle régression de la pathologie en cas de susceptibilité myocardique sous-estimée (9). Il n’empêche que l’alcool pourrait avoir un effet pro- tecteur à faibles doses sur le développement d’une insuffisance cardiaque, comme nous le verrons plus loin (10).

Rôle favorable potentiel du vin dans les pathologies cardiovasculaires

Plusieurs publications laissent penser qu’il existe un effet parfois bénéfique de la prise de boissons alcooli sées dans les pathologies cardiovasculaires, et que cet effet serait imputable uniquement à l’absorption de vin en faible quantité. Néanmoins, il convient d’être prudent, car la consommation régulière de petites quantités de vin se retrouve surtout dans des populations moins à risque du fait de leurs habitudes de vie, avec des moyens financiers plus élevés et une consommation alimentaire plus protectrice (plus de légumes, de fruits et de poisson) [11].

Pathologie coronaire

Ainsi, en premier lieu, l’alcool joue un rôle béné- fique majeur dans la maladie coronaire, comme le montrent toutes les études épidémiologiques et les méta-analyses (12, 13). Cet effet est particulièrement marqué chez les buveurs de vin, avec un effet sur la réduction de la mortalité par cardiopathie ischémique qui n’est pas retrouvé avec les autres types de bois- sons alcoolisées, comme le confirme l’étude fran- çaise PRIME, dans laquelle seul le vin avait un effet

Tableau. Effets de la consommation d’alcool sur le myocarde.

Effets toxiques directs Atteinte virale Apoptose

Altérations de la fonction mitochondriale et du réticulum sarcoplasmique Modifications structurelles du réticulum mitochondrial

Altérations de la synthèse protéique

Modifications de l’activité enzymatique de l’ATPase de la myosine Modifications des mouvements calciques et des canaux calciques Stress oxydatif

Activité de la superoxyde dismutase Alcool déshydrogénase

Modifications génétiques

Altérations des mécanismes moléculaires Effets toxiques de substances additives Cobalt

Effets de la malnutrition Déficience en thiamine

Induction d’autres pathologies cardiovasculaires Hypertension artérielle

Arythmies

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MISE AU POINT

Cœur et alcool

favorable sur la survenue d’événements coronariens graves (infarctus du myocarde ou mort subite) [14].

Les hypothèses avancées font état du rôle favorable des polyphénols, et notamment du resvératrol (15).

Sur le plan physiopathologique, les polyphénols vont augmenter significativement le taux de HDL-cho- lestérol de façon croissante en fonction du nombre modéré de verres de vin ingérés par semaine. On constate aussi une baisse significative du LDL-choles- térol, alors que le cholestérol total et les triglycérides ne sont pas modifiés. Le rôle des polyphénols pré- sents dans le vin est protecteur sur le LDL-cholestérol en diminuant l’oxydation des LDL et la formation de cellules spumeuses, avec, par voie de conséquence, une réduction du risque de développement des lésions athéromateuses. Les effets favorables du vin rouge ont été principalement attribués au resvératrol, un composant non flavonoïde, en raison de ses diffé- rents mécanismes protecteurs vasculaires avec inhi- bition des hormones vasoconstrictives, stimulation du NO, inhibition de l’agrégation plaquettaire, effet promoteur sur la NO-synthase, et de ses mécanismes anti-ischémiques, avec, notamment, des effets sti- mulants sur les récepteurs estrogéniques et des effets antiapoptotiques (15, 16). Toutefois, une étude récente vient de montrer qu’il ne semble pas exister de lien entre mortalité globale et taux urinaire de resvératrol (17). Les effets favorables seraient plutôt en lien avec d’autres constituants polyphénoliques du vin, les flavonoïdes et, notamment, les anthocyanes, présentes dans le vin rouge mais aussi, en moindre quantité, dans le vin blanc (18). La quantité de res- vératrol dans le vin n’est que d’environ 1 mg/l pour une quantité 1 000 fois supérieure de flavonoïdes.

Par ailleurs, l’alcool en général possède des effets favorables dans la physiopathologie de la thrombose, avec une baisse des taux de fibrinogène et de l’agré- gation plaquettaire induite par le collagène, ces effets étant potentiellement accrus avec le vin par un rôle indirect des polyphénols.

Autres pathologies cardiovasculaires Dans les pathologies où l’alcool s’avère délétère, le vin semble avoir une place à part. Sur le plan de la tension artérielle, les buveurs de vin consommant moins de 60 g d’alcool par jour ont une réduction

significative de la pression artérielle systolique par rapport aux patients abstinents et aux patients prenant d’autres boissons alcoolisées (19). Encore une fois, les polyphénols pourraient compenser, voire annuler l’effet défavorable de l’éthanol.

En matière de fibrillation atriale, on constate, en comparant les différents types de boissons alcooli sées, que le vin semble induire moins de risques de fibrillation atriale que les autres types d’alcool, bien que cela demeure statistiquement non signi- ficatif (20).

Enfin, dans l’insuffisance cardiaque, le vin rouge pourrait avoir des effets favorables, avec une dimi- nution de l’incidence de la pathologie dans la popu- lation générale (21). L’hypothèse avancée est celle du rôle possible du resvératrol comme agoniste de la sirtuine, facteur de longévité qui inactive l’effecteur proapoptotique P53, responsable du blocage cellu- laire, de la sénescence et de l’apoptose au niveau du myocarde chez l’animal (15). Ainsi, la sirtuine étant inhibée partiellement ou totalement dans l’in- suffisance cardiaque, ce qui expliquerait l’aggrava- tion de la dysfonction myocardique, le resvératrol permettrait d’en compenser l’effet défavorable en maintenant un niveau satisfaisant de sirtuine. Toute fois, on sait maintenant qu’il existe 7 types de sir- tuines, et ce sont les sirtuines 3 et 6 qui pourraient être concernées (22). Mais il n’est pas impossible que d’autres effets soient liés à ces sirtuines, ou à d’autres comme la sirtuine 1 ou la sirtuine 7, avec des effets sur la dysfonction endothéliale, l’athéro sclérose ou la thrombose.

Conclusion

L’alcool a des effets toxiques, que sa consommation soit aiguë ou chronique, surtout à long terme. Mais des effets favorables existent pour de petites quan- tités absorbées régulièrement, avec plutôt des effets antithrombotiques liés directement à l’éthanol et des effets protecteurs sur l’endothélium et l’oxy- dation du LDL-cholestérol liés aux polyphénols présents dans le vin comme dans d’autres aliments potentiellement protecteurs tels que les noix ou le chocolat. Cependant, dans tous les cas, il convient de rappeler qu’une consommation modérée (1 à 2 verres par jour) doit être la règle. ■

L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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La Lettre du Cardiologue • N° 499 - novembre 2016 | 41

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Références bibliographiques (suite de la page 10)

Références

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