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Place actuelle et à venir de l’immunothérapie dans le cancer bronchique non à petites cellules métastatique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

de l ’ immunothérapie dans le cancer bronchique non à petites

cellules métastatique

Pour citer cet article : Dansin É. Place actuelle et à venir de limmunothérapie dans le cancer bronchique non à petites cellules métastatique.Innov Ther Oncol2018 ; 4 : 189-196. doi :10.1684/ito.2018.0130

RÉSUMÉ

La prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) métastatiques a été bouleversée par l’identification de certaines mutations oncogéniques dites additives (EGFR, ALK, ROS1, BRAF, etc.) tant leurs inhibitions spécifiques permettent d’obtenir des bénéfices significatifs en termes de réponses, de survie et de qualité de vie. L’émergence plus récente des inhibiteurs des points de contrôle immunitaire représente également une avancée thérapeutique majeure. Ces traitements (anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-CTLA-4), regroupés sous l’appellation générale d’immunothérapie, bouleversent les algorithmes thérapeutiques des CBNPC métastatiques.

L’immunothérapie est devenue un standard thérapeutique de deuxième ligne et une recommandation de première ligne pour les tumeurs surexprimant fortement le ligand PD-L1. L’immunothérapie ouvre aussi des perspectives intéressantes en termes de combinaison ou d’association avec la chimiothérapie. Cette revue aborde les principaux résultats cliniques de l’immunothérapie dans les CBNPC métastatiques, sa toxicité et ses voies de développement.

l Mots clés : immunothérapie ; cancer bronchique non à petites cellules métastatique ; anti-PD-1 ; anti-PD-L1 ; immunotoxicité.

ABSTRACT

The management of metastatic non-small cell lung cancers (NSCLCs) has changed significantly with the identification of oncogenic mutations (in EGFR, ALK, ROS1, BRAF, etc.), which are believed to show a cumulative effect.

Specific inhibition of the effects of these mutations may result in significant benefits in terms of response, survival, and quality of life. The more recent emergence of immune checkpoint inhibitors also represents a major therapeutic advance. These treatments (anti-PD-1, anti-PD-L1, and anti- CTLA-4), grouped under the general term “immunotherapy”, disturb the therapeutic algorithms of metastatic NSCLC. Immunotherapy has become a second-line therapeutic standard and a first-line recommendation for tumours that strongly overexpress the PD-L1 ligand. Immunotherapy also opens up interesting prospects in terms of being combined with, or used in addition to, chemotherapy. This review describes the main clinical results of immunotherapy for metastatic NSCLC, its toxicity, and future development.

l Key words: immunotherapy; metastatic non-small cell lung cancer; anti- PD-1; anti-PD-L1; immunotoxicity.

Present and future management with immunotherapy

in metastatic non-small cell lung cancer

Éric Dansin

Centre Oscar Lambret 3, rue Frédéric Combemale BP 307 - 59020 Lille Cedex France

<e-Dansin@o-lambret.fr>

Remerciements et autres mentions : Liens dintérêts : participation aux groupes d’experts des laboratoires MSD, BMS, Roche. Honoraires pour conféren- ces des laboratoires MSD, Astra-Zeneca, BMS.

Tirés à part : É. Dansin

018.0130

Dossier immunothérapie

(2)

L

e développement clinique de l’immunothérapie a été très rapide. Les essais de phase I avec extension de cohortes ont montré des signaux d’activité favorables chez des patients le plus souvent lourdement prétraités.

Les taux de réponse étaient de l’ordre de 20 %, indépendamment du type histologique, la tolérance globale s’avérait acceptable et le niveau d’expression de PD-L1 (« score PD-L1 ») semblait prédictif de la réponse et de la survie [1]. Chez 117 patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) épidermoïde ayant progressé sous plusieurs chimiothérapies, le nivolu- mab a démontré un taux de réponse de 15 % et chez 26 % des patients une stabilisation de la maladie d’une durée médiane de six mois[2]. Ces résultats ont d’abord conduit à des essais de phase III menés en situation de 2eligne dans le CBNPC métastatique, avec randomisation des patients entre immunothérapie et chimiothérapie conventionnelle, puis à un développement dans d’autres situations cliniques

(1religne, adjuvant, monothérapie ou combinaison avec la chimiothérapie) et biologiques (lésions EFGR mutées, ALK amplifiées).

Immunothérapie

en 2

e

ligne du CBNPC métastatique

Quatre essais de phase III ont comparé l’immunothérapie (anticorps anti-PD-1 ou anti-PD-L1) à la chimiothérapie standard actuelle de 2eligne par docétaxel (tableau 1).

Chaque essai évaluant respectivement nivolumab (selon l’histologie épidermoïde ou non), pembrolizumab et atézolizumab s’est révélé positif avec un bénéfice signifi- catif de survie globale et/ou de survie à un an[3-6]. L’essai CheckMate 017 montrait aussi une qualité de vie sous nivolumab supérieure à celle rapportée sous docétaxel[7].

Le développement de l’atézolizumab s’est distingué par le

Tableau 1.Immunothérapieversusdocétaxel en 2eligne dans le CBNPC métastatique (essais de phase III).

Table 1.Immunotherapyversusdocetaxel as second-line treatment for metastatic non-small-cell lung cancer (Phase III trial).

Atézolizumab Nivolumab Pembrolizumab

Auteur Rittmeyer[3]

OAK Phase III

Brahmer[4]

CheckMate 017 Phase III

Borghaei[5]

CheckMate 057 Phase III

Herbst[6]

Keynote-010 Phase lll IHC

(anticorps)

SP142 Ventana 28-8 Dako (rabbit) 28-8 Dako (rabbit) 22C3 Dako (mouse) Cible TC(tumor cells)

et IC (immune cells)

TC(tumor cells) TC(tumor cells) TC(tumor cells) et stroma

Comparateur Docétaxel Docétaxel Docétaxel Docétaxel

Histologie Épidermoïdes (26 %) Non épidermoïdes (74 %)

Épidermoïdes (100 %)

Non épidermoïdes (100 %)

Épidermoïdes (20 %) Non épidermoïdes (80 %)

Dosage 1 200 mg 3 mg/kg 3 mg/kg 2 mg/kg, 10 mg/kg

Cycle 21 jours 15 jours 15 jours 21 jours

Nombre de patients

425versus425 135versus137 292versus290 345versus346versus343 Médiane 13,8versus 9,6 9,2versus 6 12,2versus9,4 10,4versus8,5

de survie globale (mois)

HR = 0,73, p = 0,0003 HR = 0,44,

p<0,001 HR = 0,73, p = 0,002 (HR = 0,71)

12,7versus8,5 (HR = 0,61) PD-L150 % : 14,9versus 17,3versus8,2

Survie à 1 an (%)

55 %versus41 % 41 %versus24 % (HR = 0,59,

p<0,001)

51 %versus39 % (HR = 0,73, p = 0,002)

43 %versus52 %versus 35 %

Survie sans progression (mois)

2,8versus4 3,5versus2,8 HR = 0,62

2,3versus4,2 3,9versus4versus4 PD-L150 % : 5versus 5,2versus4,1

Réponse objective

14 %versus13 % 20 %versus9 % 19 %versus12 % 18 %versus18 %versus 9 % (PD-L11 %) 30 %versus29 %versus 8 % (PD-L150 %) Toxicité

de grade3

15 %versus43 % 7 %versus55 % 10 %versus54 % 13 %versus16 %versus 35 %

Dossierimmu

(3)

choix d’un score PD-L1 composite intégrant les cellules tumorales (TC) et immunitaires (IC) marquées par l’anti- corps Ventana SP142. Les résultats montrant un bénéfice de survie corrélé au score PD-L1 soulignent l’intérêt des recherches de biomarqueurs prédictifs. Ainsi, à côté des analyses immuno-histochimiques, hétérogènes dans le choix des anticorps et des seuils, des alternatives émergent comme la charge mutationnelle, l’expression génique des lymphocytes Th1 (T-helpertype 1), voire le marquage de CTLA-4 ou de CX3CL1 [8, 9]. Les résultats en faveur de l’immunothérapie par rapport à la chimiothérapie conven- tionnelle (bénéfice de survie, qualité de vie, toxicité acceptable) ont radicalement transformé l’algorithme de prise en charge du CBNPC métastatique de 2eligne[10]. À ce jour, l’immunothérapie représente un standard théra- peutique pour les patients ayant progressé après une 1re ligne de chimiothérapie à base de platine. Pembrolizumab et nivolumab disposent chacun d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) de 2eligne, sous réserve d’une prise en compte du PS (0-1), de l’absence de maladie auto-immune active et pour pembrolizumab d’un statut PD-L1à 1 %.

Les résultats de l’essai OAK (atezolizumabversusdocétaxel) ont également démontré la supériorité de cet agent anti- PD-L1 sur le cytotoxique conventionnel en termes de médiane de survie (13,8versus9,6 mois, p = 0,0003) et de survie à 18 mois (40 % versus 27 %). Le bénéfice était observé quels que soient l’histologie et le statut PD-L1 même si, là encore, son amplitude est plus marquée dans le sous-groupe des patients surexprimant le plus fortement PD-L1 au niveau des cellules tumorales et/ou inflamma- toires (TC3/IC3 ; médiane de survie de 20,5versus8,9 mois, p < 0,0001)[3]. Une méta-analyse reprenant les quatre essais randomisés de phase III évaluant immunothérapie versusdocétaxel en 2eligne (OAK/Keynote 010/Checkmate 017/Checkmate 057), retrouvait une réduction du risque

de décès et de progression respectivement de 31 % et 15 % sous immunothérapie et ceci avec une meilleure tolérance [11]. Le recul sur les études pivotales et les données de vraie vie renforce encore la place de l’immunothérapie dans l’arsenal thérapeutique. Ainsi les taux de survie globale à trois ans des essais Checkmate 017 (épidermoïdes) et Checkmate 057 (non épidermoïdes) confirment la persistance du bénéfice du nivolumab sur le docétaxel au cours du temps, avec respectivement 16 % versus 6 % et 18 %versus 9% (figure 1). Ces bénéfices restaient indépendants du statut PD-L1 dans les épider- moïdes mais il n’y avait pas de différence de survie pour les non-épidermoïdes PD-L1 négatifs [12]. Les études de pratique courante IFCT 1502 CLINIVO et CheckMate 171 apportaient des informations complémentaires sur le nivolumab étant donné leurs effectifs (902 et 809) et certaines caractéristiques des patients traités (CLINIVO : métastases cérébrales chez 22 % des patients, traitement de 2e/3e/4eligne chez respectivement 27 %/32 %/41 % des cas ; CheckMate 171 : épidermoïdes traités en 2e/3eligne, 279 patients d’âge à 70 ans, 98 patients de PS-2).

Les résultats marquants portaient sur la toxicité (CLINIVO : 10 % de toxicités de grade 3-4 ; CheckMate 171 : 12 % de toxicités de grade 3-4 dont 1 % de pneumopathie interstitielle, taux d’arrêt du nivolumab de 6 %, toxicités de grade 3-4 chez les sujets âgés et patients de PS-2 dans respectivement 14 % et 6 % des cas) [13, 14]. Si l’immunothérapie s’impose donc en 2eligne, le choix entre pembrolizumab, atézolizumab et nivolumab n’apparaît pas évident au vu des données d’efficacité et de tolérance globalement comparables entre ces agents[15, 16]. Pour sa décision, le clinicien pourrait intégrer des facteurs comme le choix du patient, l’organisation hospitalière (fréquence des injections), la méthodologie de détermination du statut PD-L1, les coûts et l’expérience clinique.

Baseline

À 24 mois T0

Figure 1.Réponse objective par anti-PD-1 en 2eligne (H, 53 ans, carcinome épidermoïde, stade IV).

Figure 1.Objective response with anti-PD-1 as second-line treatment (male, 53 years old; squamous cell carcinoma, Stage IV).

Dossierimmu

(4)

Immunothérapie en 1

re

ligne du CBNPC métastatique

Il était logique que l’immunothérapie soit également évaluée en situation de 1religne. Diverses stratégies ont été étudiées telles la monothérapie par anti-PD-1 (ou anti-PD-L1), les combinaisons d’un anti-PD-1 (ou anti-PD- L1) avec une chimiothérapie conventionnelle, ou les associations d’un anti-PD-1 (ou anti-PD-L1) avec un anti- CTLA-4. L’essai CheckMate 012 explorait,viadifférentes cohortes, le nivolumab seul (n = 52) ou en association avec l’ipilimumab (n = 56). Pour la cohorte nivolumab seul, le taux de réponse objective (RO) était de 23 % et la survie sans progression (SSP) de 3,6 mois.

Une toxicité de grade 3-4 était relevée chez 19 % des patients avec arrêt du traitement dans 12 % des cas. Sur ces effectifs limités, les résultats préliminaires de RO et de SSP apparaissaient de nouveau corrélés au score PD- L1 [17]. Des résultats d’essais de phase III comparant respectivement nivolumab (essai CheckMate 026) ou pembrolizumab (essai Keynote 024) à une chimio- thérapie de 1religne à base de platine sont maintenant disponibles. Ces résultats se sont montrés discordants.

En effet, ils étaient négatifs pour le nivolumab et positifs pour le pembrolizumab avec, pour cet agent, un bénéfice significatif comparativement à la chimiothérapie en termes de SSP (10,3versus6 mois, p<0,001), de RO (45 %versus28 %) et même de survie globale[18].

Les résultats de survie de l’essai Keynote 024 ont été réactualisés. La médiane de survie globale du bras pembrolizumab comparativement à celle du bras chimiothérapie était respectivement de 30 versus 14,2 mois avec des taux de survie à un an de 70 % versus 55 % et à deux ans de 52 % versus 35 %. Le pourcentage de réponse objective était également plus élevé dans le bras anti-PD-1 (46 % versus 30 %). À progression, 82 patients du bras chimiothérapie ont bénéficié ducrossoververs le pembrolizumab. Dans ce sous-groupe, on notait 21 % de réponse objective[19].

L’essai Keynote 024 démontrait également un bénéfice du pembrolizumab en 1religne en termes de qualité de vie sur la chimiothérapie. Le temps jusqu’à détérioration était plus long pour les patients traités par pembroli- zumab (médiane non atteinteversus5,0 mois, HR = 0,66, p = 0,029) [20]. Ces résultats confortent la place du pembrolizumab comme traitement de 1re ligne des CBNPC métastatiques, sous réserve d’une expression tumorale de PD-L1 50%.

Il faut préciser que les critères de sélection étaient différents entre les essais CheckMate 026 et Keynote 024, avec inclusion de tumeurs de score PD-L11 % pour l’essai CheckMate 026 et de tumeurs surexprimant fortement PD-L1 (TPS50 %) pour l’essai Keynote 024.

Dans la mesure où il n’y avait pas de différence signifi- cative de survie entre nivolumab et chimiothérapie dans le sous-groupe des tumeurs surexprimant fortement PD-L1 ( 50 %) de l’essai CheckMate 026, les questions

persistent sur l’influence des techniques de détermination du score PD-L1[21].

Le pembrolizumab a également été évalué en 1religne en association à la chimiothérapie. Une cohorte de l’essai de phase II Keynote 021 comparait pembrolizu- mab + carboplatine + pémétrexed à carboplatine + pémétrexed. Les données préliminaires étaient très encourageantes avec une SSP pour le bras pembrolizu- mab + chimiothérapie significativement supérieure à celle du bras chimiothérapie (13 versus 8,9 mois, HR = 0,53, p = 0,0102) (tableau 2) [22]. Une mise à jour de l’essai Keynote 021 a été présentée lors des congrès European Society for Medical Oncology (ESMO)/World Conference on Lung Cancer (WCLC) 2017. Celle-ci intégrait un recul médian de 18,7 mois (écarts : 0,8-29 mois) et confirmait le résultat positif du bras pembro- lizumab/carboplatine/pémétrexed (pembrolizumab/CP) avec persistance d’un bénéfice significatif en termes de réponse objective (57 %versus32 %, p = 0,0029) et de survie sans progression (19versus8,9 mois, HR = 0,54, p = 0,006). Ce recul complémentaire démontrait que la réduction du risque de décès sous pembrolizumab/CP passait de 10 % (HR = 0,90) à 41 % (HR = 0,59). La médiane de SG des bras pembrolizumab/CP et CP était respectivement non atteinte et de 20,9 mois sans différence statistiquement significative. Les taux de survie à 18 mois étaient de 70 % (bras pembrolizumab/

CP) et de 56 % (bras CP)[23]. Cette absence de bénéfice significatif de SG pourrait s’expliquer par l’effectif faible et par l’accès à l’immunothérapie pour les patients du bras CP à progression (crossover autorisé par l’essai). Cette combinaison pembrolizumab/CP déjà approuvée par la Food and Drug Administration(FDA) comme traitement de 1religne des CBNPC non épidermoïdes indépendamment du statut PD-L1, pourrait aussi faire son entrée dans nos référentiels. L’essai de phase III Keynote 189 qui reprend le même design avec un effectif plus conséquent de patients apportera des éléments supplémentaires.

L’essai de phase II BIRCH évaluait atézolizumab chez des patients sélectionnés sur le statut PD-L15 % (TC ou IC 2/3 selon le scoring spécifique Ventana SP142). Pour les 138 patients chimio-naïfs traités par cet anti-PD-L1, il était noté une médiane de SSP de 7,6 mois, un taux de survie à deux ans de 21 % et 4 % d’arrêt de traitement pour toxicité immuno-induite[24].

Le pembrolizumab est en cours d’exploration en 1religne avec plusieurs essais de phase I/II, évaluant son efficacité en association avec différentes chimiothérapies, ou l’ipilimumab, ou un TKI-EGFR (NCT02039674), ou encore le ramucirumab (anticorps anti-VEGFR-2) (NCT02443324).

Des essais de phase III sont en cours pour évaluer, selon l’expression de PD-L1, l’atézolizumab en 1re ligne aussi bien en monothérapie qu’en association avec différentes chimiothérapies à base de platine (NCT02657434, NCT02409355, NCT02409342). Au même titre que l’algo- rithme de 2eligne a été bouleversé par l’immunothérapie, la stratégie de 1religne va également se trouver modifiée par ces nouveaux agents.

Dossierimmu

(5)

Toxicité de l ’ immunothérapie

Même si l’incidence globale de la toxicité de l’immuno- thérapie reste faible (tableau 3), les prescripteurs se doivent d’être vigilants et prévenir leurs patients du risque d’effets secondaires variés et potentiellement gravissimes. Les principales toxicités sont cutanées (rash, urticaire, épidermolyse, etc.), digestives (diarrhée, hépatite, pancréatite, diabète, etc.), endocriniennes (dysthyroïdie, hypophysite, etc.), pulmonaire (pneumo- pathie interstitielle) et neurologiques (tableau 4). Deux éléments cliniques sont à souligner sur les effets indésirables de l’immunothérapie avec, d’une part, une chronologie de survenue particulière selon leur type et, d’autre part, une forte cortico-sensibilité, incitant à traiter rapidement par corticoïdes les toxicités significatives avec l’arrêt de l’immunothérapie tempo- rairement, ou définitivement selon le grade [26, 27]

(figure 2 et tableau 5). L’arrivée de l’immunothérapie dans l’arsenal thérapeutique peut être l’occasion de mettre en place les coopérations interdisciplinaires utiles à la prise en charge des effets indésirables (endocrinologues, dermatologues, gastro-entérologues, internistes, etc.).

Perspectives de développement de l ’ immunothérapie

Les 200 essais en cours sur immunothérapie et cancer bronchique témoignent de l’intérêt et des attentes suscités par cette nouvelle option thérapeutique [28].

Aucune situation clinique (induction, adjuvant, etc.), aucune histologie (CBNPC, carcinome à petites cellules, mésothéliomes pleuraux, carcinomes thymiques, etc.), aucune population de patients (chimio-naïfs, prétraités, sujets âgés, EGFR mutés, ALK réarrangés, etc.), aucune association (chimiothérapies, thérapies ciblées, radio- thérapies, etc.) n’échappent au développement de l’immunothérapie (tableau 6). De nombreuses questions demeurent et devront faire l’objet d’évaluations acadé- miques et indépendantes. Ces questions portent à la fois sur la sélection des patients sur des biomarqueurs robustes (lesquels ? Comment ? Quand ?), les populations spécifiques (sujets âgés, PS-2, métastases cérébrales, antécédents de maladie autoimmune, etc.), la séquence thérapeutique (avant, avec, à la place de la chimiothé- rapie ?), la durée des traitements, les conséquences des effets secondaires à long terme et les aspects médico-économiques.

Tableau 2.Immunothérapieversuschimiothérapie en 1religne dans le CBNPC métastatique.

Table 2.Immunotherapyversuschemotherapy asfirst-line treatment for metastatic non-small-cell lung cancer.

Pembrolizumab Nivolumab

Auteur Borghaei[23]

Keynote 021 G Phase II

Reck[18]

Keynote 024 Phase III

Carbone[21]

CheckMate 026 Phase III

Objectif principal Réponse objective Survie sans progression Survie sans progression Bras expérimental Pembrolizumab + carbo-

platine/pémétrexed

Pembrolizumab Nivolumab

Bras contrôle Carboplatine/pémétrexed Platine doublet Platine doublet

Histologie ADK Non épidermoïdes

Épidermoïdes (19 %)

Non épidermoïdes (75 %) Épidermoïdes (25 %) IHC (anticorps) 22C3 Dako (mouse) 22C3 Dako (mouse) 28-8 Dako (rabbit) Cible TC(tumor cells)et stroma TC(tumor cells)et stroma TC(tumor cells)

PD-L1 <1 %, 1 %-49 %,>49 % TPS50 % >1 %

Dosage 200 mg 200 mg 3 mg/kg

Cycle 21 jours (2 ans) 21 jours (2 ans) 15 jours

Nombre de patients bras expérimental/contrôle

60versus 63 154versus151 271versus 270

Survie sans progression 19versus8,9 10,3versus 6 4,2versus 5,9 (mois) HR = 0,54, p = 0,006 HR = 0,50, p<0,001 HR =1,15, p = 0,25 Médiane de survie (mois) HR = 0,59 HR = 0,60, p = 0,005 14,4versus13,2 Survie 1 an (%) 75 %versus72 % 70 %versus54 % 56 %versus54 % Réponse objective 57 %versus 32 % 45 %versus28 % 26 %versus34 %

Toxicité de grade3 41 % 10 % 18 %

Dossierimmu

(6)

Tableau 3.Incidence des toxicités de l’immunothérapie (essais de phase III).

Table 3.Incidence of toxicity due to immunotherapy (Phase III trial).

Nivolumab Pembrolizumab Atézolizumab

Auteur Essai

Brahmer[4]

CheckMate 017

Borghaei[5]

CheckMate 057

Herbst[6]

Keynote 010

Fehrenbacher[25]

POPLAR Dosage

Cycle

3 mg/kg 1 5 jours

3 mg/kg 15 jours

2 mg/kg, 10 mg/kg 21 jours

1 200 mg 21 jours Nombre de patients

(bras immunothérapie)

135 292 691 144

Toxicité de

grade3 (globale)

7 % 10 % 13 %-16 % 11 %

Tous grades

Grade 3-4

Tous grades

Grade 3-4

Tous grades

Grade 3-5

Tous grades

Grade 3-4

Diarrhée 8 % 0 % 8 % 1 % 7 % 1 % 15 % <1 %

Arthralgie 5 % 0 % 15 % 2 %

Pneumopathie Interstitielle diffuse

5 % 0 % 3 % 1 % 5 % 2 % 9 % 5 %

Rash 4 % 0 % 9 % 9 % <1 %

Hypothyroïdie 4 % 7 % 8 % 0 % 5 % <1 %

Arrêt pour toxicité 3 % 5 % 4 %-5 % 8 %

Tableau 4.Types et incidences des toxicités de limmunothérapie.

Table 4.Incidence and type of toxicity due to immunotherapy.

Générale Fièvre, frissons, asthénie Cutanée Érythème, prurit, rash, vitiligo,

urticaire, dépigmentation Digestive Diarrhée, coliteulcération,

hépatite, pancréatite

Anti-CTLA-4 (grade 3-4) : 6 %-14 % Anti-PD-1/PD-L1 (grade 3-4)1 % Endocrinienne Hypophysite, thyroïdite,

hypo/hyperthyroïdie, insuffisance surrénale, hypopituitarisme Pulmonaire Pneumopathie interstitielle

Anti-CTLA-4 (grade 2-3) : 1 % Anti-PD-1 (grade 2-3) : 2 %-7 % Anti-PD-L1 (grade 2-3) : 0 % Oculaire Uvéite, épisclérite

Autres Polynévrite, Guillain-Barré, myasthénie, néphrite Anti-CTLA-4 : + sarcoïdose, thrombopénie

Anti-PD-L1 : + anémie

Tableau 5.Gestion des effets indésirables sous immunothérapie (inspiré de[29]).

Table 5.Management of undesirable effects during immunotherapy (inspired by[29]).

Grade CTC Gestion

Grade 1 Asymptomatique, diagnostic biologique : continuer l’immunothérapie

Grade 2 Symptômes légers à modérés, anomalies biologiques de grade 2 :

–suspendre l’immunothérapie, soins de support

–méthylprednisolone i.v. : 0,5-1 mg/kg/j jusqu’à stabilité

En cas d’amélioration :

–corticothérapie orale (60 mg, 2 semaines) –envisager la reprise de l’immunothérapie En cas d’aggravation :

–traiter comme un grade 3-4

–hospitaliser le patient, prise en charge multidisciplinaire

Grade 3-4 Arrêter l’immunothérapie (sauf si dysthyroï- die)

Hospitalisation indiquée

Méthylprednisolone i.v. : 2-4 mg/kg/j jusqu’à stabilité

Réfractaire En l’absence d’amélioration ou en cas de progression, un traitement immunosup- presseur peut être requis :

–infliximab : 5 mg/kg

–mycophénolate mofétil : 1 g x 2/j –cyclosporine ou Ig i.v.

Dossierimmu

(7)

0

Times (weeks)

Rash, pruritis Liver toxicity Diarrhea, colitis Hypophysitis

Toxicity Grade

2 4 6 8 10 12 14

Figure 2.Chronologie des effets indésirables sous immunothérapie (ipilimumab) (d’après[26]).

Figure 2.Undesirable effects during immunotherapy (ipilimumab) in chronological order (taken from[26]).

Tableau 6.Essais en cours ou à venir en immunothérapie en oncologie thoracique.

Table 6.Ongoing or future trials of immunotherapy in thoracic oncology.

Essai Agent Situation Phase

N attendus

Protocole Tumeur/stade

PEARLS Pembrolizumab Adjuvante III

1380

Pembrolizumabversus placebo après chimio- thérapie adjuvante

CBNPC l-lll

SAKK16/14 Durvalumab Induction II Durvalumab + chimio-

thérapie

CBNPC N2 NIBIT-MESO1 Durvalumab +

Trémélimumab

1re/2eligne CBNPC stade IV

Mésothéliome

Post-anti-PD-1 CBNPC stade IV

CheckMate 331 Nivolumab 2eligne III Nivolumabversuschi- miothérapie

CPC CheckMate 451 Nivolumab

Ipilimumab

Maintenance après

chimiothérapie III 810

Nivolumabversus(nivo- lumab + ipilimumab) versusplacebo après 1relignecis based 1religne

de chimiothérapie à base de platine

CPC diffus

IMPower 150 Atézoluzumab 1religne III Atézoluzumab + chi- miothérapie

CBNPC stade IV Keynote 189 Pembrolizumab 1religne III Chimiothérapie à base

de platinepembroli- zumab

Non épidermoïde stade IV

JAVELIN Avélumab 1religne

PD-L1+

III Avélumabversus cis based

CBNPC stade IV

Levy Pembrolizumab 2eligne II

90

Pembrolizumab + pla- cebo ou CC486 (azaciti- dine orale)

CBNPC stade IV

Dossierimmu

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Take home messages

L’immunothérapie bouleverse le traitement des CBNPC métastatiques.

Nivolumab, pembrolizumab (anti-PD-1) et atézoli- zumab (anti-PD-L1) disposent d’autorisations pour le traitement de 2eligne des CBNPC métastatiques.

Le pembrolizumab est indiqué en traitement de 1re ligne des CBNPC surexprimant fortement PD-L1 (50 %).

L’immunothérapie peut entraîner des toxicités spécifiques requérant des prises en charge multidisci- plinaires.

De nouveaux biomarqueurs prédictifs pourraient émerger (charge tumorale mutationnelle, immuno- score) pour optimiser les résultats de l’immunothérapie dans les CBNPC métastatiques.

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