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Rapport d activités. Rapport financier

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Academic year: 2022

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CIVAM DU HAUT BOCAGE 2 place du Renard - 79700 MAULEON CAMPAGNES VIVANTES Tél. : 05 49 81 80 29

www.civamhautbocage.org Courriel : contact@civamhb.org

Mardi 12 juin 2018 Moncoutant - 17h30

Rapport d’activités Rapport financier

Rapport moral et d’orientation

2017

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Centre d’Initiatives pour Valoriser l’ Agriculture et le Milieu rural

Le CIVAM du Haut Bocage est une association, loi 1901, qui a été créée en 1993 par une douzaine d’agriculteurs du Bocage. Il se donne pour objectif de mettre en œuvre des actions concrètes pour évoluer vers une Agriculture Durable :

Économiquement viable, Socialement équitable et Ecologiquement saine.

Membre de la fédération nationale (Réseau CIVAM), de la fédération régionale (FRCIVAM Poitou-Charentes) et du réseau InPACT Poitou-Charentes (Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale)

Territoires d’actions :

 Communauté d’Agglomération du Bocage Bressuirais

 Communauté de Communes du Thouarsais

Le CIVAM du Haut Bocage développe des partenariats avec différents acteurs du développement agricole et de l’enseignement ainsi qu’auprès des collectivités territoriales et associations du Nord Deux-Sèvres.

Agrée comme organisme de formation, le CIVAM du Haut Bocage propose des formations et temps d’échanges tout au long de l’année.

Seul on va vite… En groupe, on va plus loin !

Quelques chiffres et quelques mots pour illustrer 2017

88 temps collectifs

525 participations aux formations

136 adhérents

5 porteurs de projet

7 salariés

21 administrateurs

2 inter communalités

vités territoriales

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SOMMAIRE I - RAPPORT D’ACTIVITES

1) Ouverture au milieu rural

Permaculture P 8

Restauration Hors Domicile P 9

Evènements culturels

Balades Paysannes - BRIC P 10 - 11

Ruralité au féminin P 12

2) Encourager l’installation en Agriculture Durable

Installation transmission P 14

3) Préserver l’eau et l’environnement

MAEC : Retour sur la campagne 2017 P 16 - 17

CASDAR TransAE : Le projet continue P 18

Action Qualité de l’air sur le Thouarsais P 19

Action Eau sur le Longeron P 20 - 21

Plans de fumure et Directive Nitrates P 22

Biodiversité dans les fermes P 22

4) Accompagnement vers plus d’autonomie et d’économie dans les fermes

Systèmes Herbagers autonomes et économes P 24 à 26

Volailles fermières P 27

Santé animale, alimentation du troupeau et géobiologie P 28 Groupe Cultures économes en intrants / Ecophyto / 30 000 5 P 29 à 31 Outil « Mission Ecophyt’Eau », un outil d’aide à la décision P 32

Paysans Boulangers P 33

5) Vie associative du CIVAM du Haut Bocage

Conseil d’Administration et Bureau P 36

Décisions du CA et Bureau P 37

Adhésions P 38

Equipe de salariés 2017 P 39

II - RAPPORT MORAL ET D’ORIENTATION P 43

III - RAPPORT FINANCIER

1) Bilan P 46 - 47

2) Compte de résultat P 48 - 49

3) Détail charges et produits P 50 - 51

IV - Revue de presse

4) Le CIVAM et ses adhérents dans la presse en 2017 P 54 à 63

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1 - Ouv ert ur e au m ilieu rur al

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Permaculture

Le groupe Permaculture s’est retrouvé 4 fois en 2017.

Le groupe a choisi de suivre un fil rouge : l’accompagnement d’une personne du groupe à la mise en place de son jardin permacole. Conception – design du lieu de vie, greffage, plantation du verger… autant d’étapes que chacun des participants pourra s’inspirer pour reproduire sur son lieu de vie.

Les échanges et projets sont toujours aussi riches et variés. Porteurs de projets, agriculteurs, et citoyens font la dynamique de ce groupe.

ACTIONS REALISEES :

Temps Date Lieu Participants

Soirée Permaculture 30 janvier Cécile Pasquier

Cerizay 10

Permaculture, greffage 28 mars Sarah Rezzoug

Saint Mesmin 11

Permaculture,

conception lieux de vie 16 juin Patricia Jean

Bouillé Loretz 9

Permaculture,

plantation verger 1er décembre Patricia Jean

Bouillé Loretz 11

Par ailleurs, le groupe permaculture s’est mobilisé pour accompagner la mise en place des « Dépaysantes ». En partenariat avec la Colporteuse, la MRJC 79 et le Centre Socio Culturel de Mauléon, l’objectif est de créer du lien entre jeunes et familles du territoire sur des fermes accueillantes. Au programme : de l’itinérance entre fermes et découvertes de savoir-faire paysan.

Témoignage

« Pour l'année 2017, nous avons continué le fil rouge mis en place l'année précédente, à savoir, la mise en place d'un jardin/verger en permaculture chez Patricia. Pour cela, nous nous sommes retrouvés chez elle pour étudier les lieux (environ 4 hectares) dans un premier temps et ensuite, travailler sur un design en permaculture, par petits groupes. Nous avons pu mettre en application nos différentes connaissances sur papier et exposer chaque projet à Patricia. Par la suite, après une commande groupée d'arbres fruitiers, nous avons réalisé la plantation d'une centaine d'arbres pour réaliser, cette fois en grandeur nature, le design choisi par Patricia. Tout au long de l'année, et selon les saisons, nous avons pu également apprendre, en autre, les différentes méthodes de greffage, de taille… »

David Renaudeau, référent groupe permaculture

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Restauration Hors Domicile

Depuis 2010 : Le CIVAM appuie les producteurs pour la mise en place du projet Vente Directe, d’approvisionnement des collectivités du Nord Deux-Sèvres en produits locaux.

Depuis juin 2016, le groupe de producteurs gère en autonomie les commandes et facturations aux cantines. Le CIVAM anime les réunions bilan et projets (2 à 3 par an) et les actions de communication.

ACTION REALISEES

Indicateurs Résultats

Volume vendu aux collectivités 3.7 tonnes de viande bovine

Nombre de collectivités 13

Livraisons 70 livraisons

Temps

(Formation et Intervenants, réunions…) Date Lieu Participants Paroles d’acteurs : les produits locaux en

restauration scolaire 16 mai

Saint Sauveur Givre en Mai et

Bressuire

25 participants Bilan des commandes de viande bovine 29 août Bressuire 6 participants Réunion technique – les circuits-courts

dans la restauration collective 30 novembre Mauzé

Thouarsais 19 participants Bilan des commandes de viande bovine 5 décembre Bressuire 6 participants

Rencontres Collectivités

Rencontre cantine Saint Charles primaire 10 avril Thouars 4 participants Rencontre cantine Saint Charles

secondaire 21 novembre Thouars 5 participants

Producteurs fermiers

Bilan et perspectives 2018 14 novembre Bressuire 6 participants Rencontre Ateliers du Bocage –

Livraison paniers 12 décembre Le Pin 5 participants

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Evènements culturels

Balades Paysannes

Mise en place en 2014, cette opération de portes-ouvertes dans les fermes a pour but de faire découvrir au grand public les savoir-faire et les métiers des agriculteurs-agricultrices engagés dans une démarche de développement durable (économique, social et environnemental). Les agriculteurs proposent des visites gratuites et commentées de leur ferme. Le public va de ferme en ferme durant le weekend.

La 4° édition des Balades Paysannes a eu lieu samedi 9 et dimanche 10 septembre.

3 fermes proches géographiquement ont participé à l’évènement :

 Celle de Sandra Gonnord à Mauléon,

 Celle d’Antoine Pasquier à la Petite Boissière

 Celle de Jean-Luc Audureau à la Petite Boissière.

Ce n’est pas moins de 500 visiteurs qui ont découvert le métier et les savoir-faire des paysans qui ont à cœur de promouvoir l’agriculture durable.

BRIC, Brigade Rurale d’Interventions Culturelles La BRIC a été créée fin d’année 2015.

L’objectif de ce collectif d’agriculteurs est de travailler avec les structures socio-culturelles du territoire afin de mettre en place des actions culturelles dans les granges, stabulations… et permettre dans le même temps de faire découvrir le monde agricole et le patrimoine rural du territoire.

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11 ACTIONS REALISEES :

Pour sa deuxième année d’existence, la BRIC a poursuivi sa découverte culturelle et a organisé plusieurs manifestations :

 Le dimanche 21 mai, le concert de Burkina Azza sur la ferme d’Alain Debarre à Saint Aubin de Baubigné, associé au village associatif, a reçu la visite de 120 personnes.

 Lors de la soirée champêtre des Balades Paysannes chez Antoine Pasquier, la BRIC a organisé un repas de produits locaux pour 110 personnes. Le clown Zanzibar et le groupe musical 49.3 ont animé la soirée.

 Pour finir la BRIC est partenaire du Festival Eclats de Voix qui propose des concerts chez l’habitant. 3 fermes ont ainsi ouvert leurs portes au public : le gîte de Laurent Hérault, la yourte de Cécile Pasquier et Youry Colinet et enfin le salon de Pascal Bigot. Pas moins de 40 personnes en moyenne par lieu sont venues savourer l’atmosphère d’une découverte musicale dans un lieu bien différent d’une salle de concert !

Témoignage

« Une année 2017 qui nous a bien mobilisés sur trois manifestations importantes. Nous avons accueilli des chants et danses africains sur la ferme d’Alain Debarre à Saint Aubin de Baubigné. Le spectacle était une co-réalisation avec le groupe Burkina Azza, acteur de développement et vecteur culturel de la tradition burkinabée. Plusieurs autres associations locales liées au développement s’étaient jointes à nous pour témoigner de leurs actions.

Puis nous avons travaillé aux désormais rituelles « Balades paysannes ». Enfin nous avons accueilli 3 concerts différents « chez l’habitant », dans le cadre du festival Eclat de Voix.

Pour 2018, nous avons choisi d’opter pour plus de manifestations mais plus « légères » à organiser en limitant notre action à la seule action de diffusion culturelle, les repas nous mobilisant trop d’énergie et nous éloignant un peu de l’objet de la création de la BRIC.

Vous pouvez tous venir assister aux spectacles, participer à l’organisation ou simplement proposer des lieux pour accueillir… Choisissez ! »

Gaëtane Vernoux - Proutière Temps

(Formation et Intervenant, réunions…) Date Lieu Participants

Préparation

BRIC Rencontres de mises en place du projet 7 rencontres 8 à 12 personnes

Balades Paysannes 3 rencontres 7 personnes

Evènements

Concert Burkina Azza 21 mai Saint Aubin de Baubigné 120 personnes

Balades Paysannes 9 et 10

septembre Mauléon, La Petite Boissière 500 visites Soirée Balades Paysannes 9 septembre La Petite Boissière 120 spectateurs

Concerts « Eclat de Voix » 2-3-10

octobre Cerizay, Moncoutant, Boismé 140 personnes

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Groupe de femmes « La ruralité au féminin »

Femmes et Voix

Pour se centrer sur soi-même, améliorer leur bien être personnel ET contribuer à faire évoluer la place de la femme dans son environnement sur le territoire, les femmes du groupe ont commencé en 2017 des séances avec une chanteuse-créatrice d’origine Italienne, Loredana Lanciano, qui les aidé à explorer voix et sons pour découvrir leurs possibilités vocales et se faire plaisir en se laissant porter par l’écoute de soi et des autres.

L’exploration des voix par l’écoute et le souffle commun a permis d’obtenir des moments étonnants ! Témoignages :

« permet de faire le vide », « de se libérer du quotidien », « de savoir jusqu’où on peut aller avec sa voix

», « créatif », « permet de créer des liens vrais entre les participantes »,

«travail sur soi », « travailler en confiance » « se faire confiance » …

Egalité Réelle

Suite à une rencontre avec la déléguée départementale au droit des femmes en Deux Sèvres et dans le cadre du tour de France de l’égalité entre les femmes et les hommes, 4 femmes du groupe ont participé à la journée des femmes rurales avec des représentant(e)s MSA, FNSEA, Planning familial, RESA,

Chambre d’Agriculture et Chambre des Métiers, Sénateur 79, Ministère de l’Agriculture, Entreprendre au féminin, groupe CIVAM Haut Bocage et en présence de Delphine Batho.

Une occasion de participer au programme sur l’égalité réelle et la lutte contre l’isolement des femmes agricultrices et des entrepreneures en zone rurale. Considérée par la déléguée au droit des femmes, comme une 1ère étape pour faire le bilan des actions possibles en Deux-Sèvres, cette journée a permis de synthétiser les problématiques rencontrées et de préparer un support à transmettre aux parlementaires pour faire avancer la question de l’égalité réelle.

ACTIONS REALISEES :

Sujet Date Participantes

Rencontre avec Loredana Lanciano 27 Janvier 6

Séances tests, utilisation de la voix 12 Avril 7

Temps d’échanges du groupe de femmes 27 Juin et 12 Septembre 7 et 8 Séquences « Femmes et Voix » 31 Oct, 28 Nov et 12 Déc 6, 9 et 8 Table ronde « Rompre l’isolement » / Thenezay 18 Novembre 4

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2 - Encour ag er l’ ins tall ati on en Agric ultur e Dur ab le

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Installation Transmission

En 2017, les actions collectives se sont poursuivies avec notamment les soirées Installation. Le travail de réflexion sur le projet installation au sein du Civam a été initié. Le groupe de travail Installation, constitué de producteurs, de porteurs de projet et d’administrateurs, s’est réuni afin d’échanger sur la question suivante : « Quel accompagnement à l’installation le Civam du Haut Bocage peut-il porter et avec quels partenaires ? »

Temps collectifs :

Date Sujets Nombre de

participants 11 avril Soirée Installation : « Vente en circuits-courts » avec le témoignage de Rémi

Perez

4 6 juin Soirée Installation : « Travailler à plusieurs » avec les témoignage de François

Pousset et Céline Vion

11 19

décembre

Soirée Installation : « Vente directe » avec les témoignages de Romain Audouit et Lydie Rangeard

10 6-7,13-14

et 20-21 mars

Formation « De l’idée au projet » destinée aux porteurs de projet mis en place par l’AFIPAR avec l’appui du Civam HB

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Appuis individuels :

3 porteurs de projet ont été accompagnés sur les thématiques suivantes :

Production de céréales et transformation en pain - Maraîchage permacole - Elevage avicole.

1 tutorat a été mis en place.

Interventions :

Le 16 janvier une rencontre a été effectuée avec les élus de Clessé en vue de l’installation d’un porteur de projet.

Le 16 mars une intervention témoignage sur l’installation avec deux agriculteurs récemment installés (BPREA – Sicaudières) et une intervention lors du forum de l’installation, ont été effectuées dans le cadre d’évènements organisés par le point Accueil Installation 79.

Reconstruction du projet « installation » du Civam HB:

Un groupe de travail constitué d’administrateurs et de porteurs de projet a été constitué dans le but de définir les caractéristiques des porteurs de projet pouvant être accompagnés, de cerner leurs besoins et de proposer des réponses. Ainsi un dispositif a été élaboré comprenant des actions d’aide au murissement des projets, à l’acquisition des ressources matérielles et immatérielles nécessaires à leur mise en œuvre et le test en situation réelle. Le groupe s’est réuni 2 fois et une prochaine rencontre aura lieu pour préciser les partenariats et les ressources nécessaires et examiner les opportunités de financement existantes.

19 septembre : 1ère réunion « état des lieux et perspectives »

17 novembre : 2ème réunion : « clarification des hypothèses des projets potentiels » Quelques repères chiffrés :

5 temps collectifs en Nord Deux-Sèvres avec 95 participants-tes.

3 porteurs de projet rencontrés en individuel

1 intervention en ateliers auprès de BPREA soit 20 étudiants.

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3 - Pr és er ver l’ eau et l’ en vir onnem en t

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MAEC : Retour sur la campagne 2017

Quelles évolutions sur cette campagne ?

Pour rappel, depuis 2015, le CIVAM s’est impliqué au niveau local et national, pour promouvoir l’ouverture du dispositif MAEC. Plus concrètement, sur le Nord Deux-Sèvres, le CIVAM a été sollicité pour intervenir sur les territoires « l’Entre Bocage et Gâtine » et le « Bassin versant du Longeron ». A l’échelle locale, le partenariat mis en place avec l’EPTB Sèvre Nantaise et la Chambre d'Agriculture des Deux-Sèvres s’est pérennisé. Depuis 2016, la CAVEB nous a rejoint en tant que partenaire.

Sur 2017, la tendance, est difficilement comparable aux années passées étant donné que la zone géographique couverte par la MAEC SPE a évolué sur « l’Entre Bocage et Gâtine ». En effet, suite à la dynamique qui s’est mise en place sur les campagnes 2015 et 2016, la MAEC SPE n’a pas pu être ouverte à la contractualisation sur l’intégralité du territoire en 2017. Et oui, souvenez-vous ! Sur 2015 et 2016, les objectifs de contractualisation avaient été revus à la hausse pour permettre à un plus grand nombre de fermes de pouvoir intégrer le dispositif. L’enveloppe budgétaire allouée à l’échelle du territoire s’est donc trouvée « consommée » plus rapidement. Ainsi, sur 2017, dans un souci d’équilibre budgétaire, il a été décidé en CRAEC de maintenir l’ouverture du dispositif, seulement sur les zones à enjeu « biodiversité ». Sur ce territoire, cela s’est traduit par l’ouverture de la MAEC uniquement sur la zone « Natura 2000 ». Sur 2017, aucune ferme n’est rentrée

dans le dispositif MAEC en 2017. Ceci s’explique principalement par le fait que la zone Natura 2000 avait déjà été identifiée comme prioritaire en 2015. Les éleveurs intéressés par la démarche MAEC avaient donc intégré le dispositif dès 2015. Malgré cela, même si l’intégralité du territoire avait été ouvert, on peut imaginer que la dynamique n’aurait pas été plus soutenue sur cette campagne. En effet, depuis 2015, 260 fermes ont réalisé une demande de contractualisation, ce qui traduit une réelle dynamique !

En parallèle, sur le Bassin Versant du Longeron, le dispositif MAEC a été ré-ouvert sur l’intégralité du territoire.

En effet, sur ce territoire à enjeu « eau », afin de favoriser la vulgarisation de pratiques plus économes et autonomes, l’Agence de l’Eau apporte son soutien financier (co-financement) à travers le dispositif MAEC. Cela sécurise ainsi les enveloppes budgétaires disponibles pour rémunérer les éleveurs à travers la MAEC. Sur 2017, 8 fermes ont été diagnostiquées, et 7 ont confirmé leur demande de contractualisation MAEC.

Depuis 2015, (3 campagnes MAEC) sur ces 2 territoires confondus, 270 fermes ont réalisé une demande de contractualisation à la MAEC « Système Polyculture Elevage d’herbivores.

Sur le territoire « Entre Bocage et Gâtine », on peut imaginer que la majorité des agriculteurs qui souhaitaient engager des évolutions de pratiques, via la MAEC, se sont positionnés dès 2015 et 2016.

Sur le territoire du Longeron, le nombre de fermes inscrites dans la MAEC, reste en dessous des objectifs fixés pour cette campagne (8 fermes, soit un taux de contractualisation de l’ordre de 50 %). A l’image de l’Entre Bocage et Gâtine, cette tendance peut notamment s’expliquer par le fait que sur la campagne 2016, les objectifs de contractualisation avaient également été révisés à la hausse, ce qui avait permis de répondre à un plus grand nombre d’éleveurs, soit 45 contractualisants en 2016, contre 29 en 2015. On peut donc imaginer que la majorité des éleveurs ont à ce jour, rejoint la dynamique MAEC. Nous devons malgré tout attendre la campagne 2018, pour réaliser un état des lieux précis de la dynamique MAEC sur ce territoire. En effet, l’opérateur souhaite défendre et maintenir la réouverture du dispositif sur 2018, l’objectif étant de continuer à sensibiliser de nouvelles fermes…

Quel investissement à l’échelle régionale et nationale ?

L'implication du CIVAM HB à travers le dispositif MAEC est toujours aussi importante. Sur l’année 2017, le travail engagé avec la FR CIVAM Poitou-Charentes, et la FR CIVAM Limousin pour la préparation des Commissions Régionales Agro Environnementales et Climatiques (CRAEC) s’est poursuivi. La réflexion est très constructive et permet notamment de commencer à partager et débattre sur le « positionnement CIVAM » à adopter en CRAEC : échange autour des plafonds par types de mesures, de la cohérence de telle ou telle mesure par rapport aux enjeux du territoire. Sur 2017, différentes réunions de travail ont également été organisées pour réfléchir collectivement

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sur la mesure MAEC « conservation des sols ». En effet, la décision d’ouvrir cette nouvelle mesure risquait de pénaliser l’attrait à des mesures plus exigeantes qui existent déjà (Mesures systèmes et engagements unitaires avec réduction de l’usage des produits phytosanitaires). Pour ces raisons, nous avons demandé qu’un examen attentif soit mené avant l’ouverture de nouvelles mesures, ceci, en lien avec les contraintes financières et l’effet levier que procurent les MAEC systèmes. Plus concrètement, l’idée était de rappeler en CRAEC, la nécessité de garder une exigence et des priorités dans le pilotage des outils agro-environnementaux. Sur 2018, le travail consistera à renouveler ce travail de veille régionale…

Quel suivi sur le terrain ? « Des temps forts pour mener à bien sa contractualisation MAEC »

Sur le même format que la campagne 2016, de nombreuses sessions de formation ont été mises en place pour :

 S’assurer que l’intégralité des fermes réponde bien au cadrage MAEC.

 Suivre les évolutions de pratiques et faciliter les retours d’expériences sur le terrain.

Pour rappel, à l’échelle locale, le choix avait été fait d’identifier un temps de formation « obligatoire » pour les contractualisants MAEC, afin de s’assurer que chacun puisse mener à bien son projet.

En parallèle, le Ministère nous demandait également à travers l’accompagnement MAEC, de sensibiliser les éleveurs sur la « gestion et la conduite de la fertilisation azotée ». L’objectif premier : amener un regard extérieur sur les fermes ! On peut aussi imaginer qu’à travers cette demande, l’idée est d’anticiper la mise en place d’une MAE, post 2020. En effet, si une nouvelle MAE venait à se dessiner en

2020, il serait cohérent que cette dernière intègre dans son cahier des charges, des critères visant à faire progresser les éleveurs vers des pratiques encore plus économes, tant au niveau de l’usage des produits phytosanitaires, que du recours aux intrants azotés chimiques.

Concrètement, sur la campagne 2017, (fin d’année 2017 et début d’année 2018), 15 modules de formation ont été programmés, dont 13 co-animés par le CIVAM HB. Au total, 181 fermes ont été rencontrées, soit 98 % des contractualisants.

Sur la première journée, l’accent a été mis sur l’intérêt de réfléchir ses pratiques à l’échelle de son système de cultures. Les retours d’expériences des éleveurs inscrits à travers le programme Ecophyto furent donc de nouveaux précieux ! La deuxième journée a porté sur la gestion de l’azote, l’idée étant de montrer la nécessité de réfléchir ses apports organiques en fonction des caractéristiques de ses sols et du type d’effluents.

Pour amener toujours plus de « concret », différentes visites ont été programmées sur des fermes des groupes

« ECOPHYTO, 30 000 et élevage ». Pour cette campagne, 7 visites ont été programmées par le CIVAM. Arnaud Oble, Gilles Dubin, Sonia Coutant, Frédéric Soulard, Anthony Paillier, Jean-François Moreau, Christian Roy ont notamment ouverts leurs fermes aux contractualisants MAEC. Les échanges et retours d’expériences furent très riches, ce qui confirme l’intérêt de privilégier des temps « d’échanges entre pairs ».

Témoignage

« A l’échelle locale, un grand nombre d’éleveurs ont saisi le cadrage MAEC. Ceci est très positif et vient confirmer l’intérêt pour le réseau, de défendre des mesures qui visent à amener des évolutions à l’échelle globale du système.

Sur certaines fermes, on constate des avancées significatives, concernant notamment la réduction du recours aux intrants chimiques. La dynamique qui s’est mise en place autour du dispositif MAEC via la constitution du groupe 30 000 illustre d’ailleurs cette volonté.

A ce jour, nous devons rester en veille par rapport au cadrage MAEC, et anticiper dès à présent les futures programmations, et/ou du moins, les types de mesures qu’il nous paraitrait cohérent de défendre, pour faciliter la vulgarisation de pratiques plus économes et autonomes.

Cette réflexion devra être menée collectivement, n’hésitez donc pas à revenir vers le CIVAM HB pour apporter votre contribution et être au cœur de la réflexion »

Benoît Jaunet Administrateur, référent MAEC sur l’Entre Bocage et Gâtine

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CASDAR TransAE : Le projet continu !

TRANSAE : Transformations du travail & transitions vers l'Agro-écologie en élevages de ruminants

Et si on échangeait sur le « travail » ?

Depuis 2016, le CIVAM HB s’est inscrit dans le projet TransAE. A travers ce projet, l’idée est d’élargir l'accès aux transitions vers l'agro-écologie, ceci, en analysant les effets du « changement de pratiques » sur le « travail ».

Pour mener à bien ce projet, et débuter l’accompagnement sur 2017, différents entretiens et diagnostics (4 fermes) ont été menés sur des fermes bovines et caprines, en transition. Ce premier exercice visait notamment à comprendre « comment » le changement de métier est vécu par les éleveurs d’un point de vue « travail ».

Sur 2017, nous avons également disposé de l’appui de Marie Chizallet, qui réalise une thèse d’Ergonomie et réfléchit notamment à une méthode d’accompagnement pour comprendre le « processus de changement de pratiques ».

Côté CIVAM HB, nous avons notamment exploré la chronique du changement sur la ferme de Nicolas Gandrillon, installé au Moutier-sous-Chantemerle.

En parallèle, pour comprendre les effets de la transition, nous avons souhaité caractériser le travail sur une trentaine de fermes, déjà bien avancées dans la transition. L’objectif : produire des références pour différents types de systèmes de production. Pour cette étude, 2 stagiaires nous ont rejoint dans le projet TransAE : Linda et Lucile. Leur travail qui s’est échelonné sur 6 mois, a notamment consisté à réaliser des entretiens visant à créer de la référence liée au travail dans une typologie de systèmes de production herbagers.

Pour ce projet, différentes réunions de travail ont eu lieu avec les « paysans référents TransAE » de chaque territoire pour fixer et valider la typologie des systèmes de production à étudier. L’idée étant de caractériser des systèmes

« innovant » d’un point de vue du travail, et/ou des systèmes permettant une communication en dehors du Réseau.

En parallèle, nous tenions aussi à analyser une diversité de systèmes au sein d'une même production et enquêter des fermes « représentatives » du réseau.

Au final, 10 types de systèmes ont retenu notre attention pour cette étude. Le tableau ci-dessous, reprend ces différents systèmes, classés par production.

Typologie Finale

Nombre de fermes enquêtées

Fermes sollicités sur le Nord Deux-Sèvres 5 systèmes en Bovin Lait

A « Système herbager type SFEI

15 fermes B « Système néo-zélandais » avec vêlages groupés de printemps

C « Système très herbager avec un petit peu de maïs » D « Système tout herbe » sans transformation

E « Système vêlages groupés de printemps et de fin d’été 2 systèmes en Bovin Viande

F « Naisseur-engrais sur PT principalement » avec cultures à hte VA» 6 fermes EI Grandin / EI Debarre G « Naisseur-engraisseur sur prairies naturelles »

2 systèmes en Ovins viande H « Système herbager à végétation mixte »

6 fermes I « Système pastoral du Languedoc-Roussillon »

1 système en Caprin Lait

J « Système herbager sans transformation » 3 fermes EI Ganne / Gaec Caprins des Prés / EARL Taché Sur le Nord-Deux Sèvre, Vivien Grandin et Alain Debarre, installés en bovin viande, ont été sollicités pour cette étude. Faute de temps, Linda et Lucille n’ont malheureusement pas pu réaliser les enquêtes auprès des fermes caprines qui avaient été identifiées à travers ce projet.

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Action Qualité de l’Air sur le Thouarsais

Dans le cadre de la démarche TEPOS (Territoire à Energie POSitive), et après avoir réalisé un Plan Climat Energie sur son territoire, la Communauté de Communes du Thouarsais souhaite permettre aux différents secteurs d’activité de réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. L’agriculture étant responsable de 38% des émissions de GES du territoire, il constitue un enjeu important.

A l’échelle nationale, la source majeure d’émission de GES de l’agriculture est, en premier lieu, le sol agricole (43 % des émissions de l’agriculture). Il s’agit :

- des émissions directes de N2O liées à la fertilisation des cultures (toutes formes confondues),

- des émissions indirectes de N2O dues aux dépôts atmosphériques d’ammoniac sur les sols et à la dénitrification de l’azote dans les eaux de surface (ADEME, Bilan des GES, guide sectoriel 2011),

- en plus des effets indirects (transport et fabrication des intrants).

Sur le territoire, le SEVT constate que la qualité de l’eau a tendance à se dégrader, due notamment à des teneurs fortes en nitrates dans l’eau (presque 70mg/l en 2014).

La question de la gestion de l’azote dans les exploitations est donc considérée comme un point important à travailler tant du point de vue qualité de l’eau que pour limiter les émissions de GES.

En 2017, le CIVAM du Haut Bocage a travaillé sur l’accompagnement en groupe des agriculteurs intéressés par l’amélioration des pratiques culturales.

Les temps d’échanges ont permis de reconstituer des systèmes de culture pour atteindre les objectifs fixés : Améliorer la gestion de l’N et des adventices tout en maintenant la Valeur Ajoutée.

La journée de formation a permis de revenir sur les fondamentaux de la gestion de l’azote et (fixation, piégeage, restitution, minéralisation, risques de pertes…) en lien avec l’alimentation azotée des cultures (minérale et organique). Elle a permis d’aller plus loin sur l’identification des situations à risques de pertes.

Une occasion d’utiliser l’outil Mission Ecophyt’Eau version Azote.

Le programme a également permis la réalisation d’un 1er outil questionnaire « Economisez-vous l’énergie ? » Outil utilisé dans le cadre de l’animation de la journée d’échanges comme support de discussion aux pratiques culturales associées aux conditions de pertes ou de fixation de l’azote.

Titre de la formation Date Intervenant

Lieu de l’action Participants

Lancement du programme TEPOS 19 Janvier CCT Thouars

Dominique Faucon

30 Temps d’échanges Mission Ecophyt’Eau 22 Mars Pascal Bonnet

Ste Gemme 7

Formation Gestion de l’Azote

Economisez-vous l’énergie ? Mission Ecophyt’Eau N

24 Mai Dominique Faucon Noizé Oiron

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Actions Eau sur le Longeron

Sur le Bassin Versant du Longeron, l’EPTB Sèvre Nantaise (Etablissement Public Territorial du Bassin de la Sèvre Nantaise) porte le Contrat Territorial qui permet de financer des actions concrètes et locales visant à répondre aux objectifs et orientations du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau).

Le volet "pollutions diffuses d'origine agricole" permet d'intervenir dans l'objectif de la reconquête de la qualité de la ressource en eau et des milieux aquatiques, sur l'aire d'alimentation du captage du Longeron.

C’est donc dans ce cadre que le CIVAM du Haut Bocage peut proposer différents projets conciliant suivi individuel et accompagnement collectif.

Visite de ferme économe, autonome et performante, 23 Mai 2017

Le 23 mai, nous avons organisé une « Porte Ouverte » à Moulin sur la ferme de Gilles Dubin, pour permettre aux agriculteurs, éleveurs, contractualisants MAEC… d’échanger autour des pratiques permettant de limiter recours aux intrants.

Cette action, financée dans le cadre du CT visait à mettre l’accent, sur les différents leviers et pratiques alternatives, qui ont été actionnés sur la ferme de Gilles, pour construire un système plus économe, tout en restant performant économiquement.

Casquettes et lunettes de soleil à portée de main, une vingtaine d’agriculteurs à fait face à un soleil perçant pour participer aux échanges !

3 ateliers ont été proposés afin de mettre l’accent et d’échanger autour des leviers alternatifs mobilisés sur la ferme :

 Atelier 1 : Conduire ses mélanges céréaliers tout en limitant les intrants

Les parcelles de mélanges céréaliers ont servi de supports aux échanges et ont été riches d’enseignements. Les échanges ont notamment permis de revenir sur les modalités d’implantation.

 Atelier 2 : Gérer ses besoins fourragers en optimisant la conduite des prairies

A travers cet atelier, les éleveurs ont pu observer et comprendre comment Gilles a réfléchi le découpage de ses paddocks et la composition de ses prairies ! La visite a notamment permis d’observer différents lots d’animaux à l’herbe, et amener l’échange sur la faisabilité de conduite un atelier d’engraissement, tout en étant autonome à 100%.

 Atelier 3 : Optimiser la conservation de la Matière Organique (retour sur le protocole « couverture des tas de fumier »).

De 14h à 16 h30, les éleveurs ont pu se déplacer à tour de rôle, sur les ateliers 1 et 2. En effet, l’idée était de constituer des groupes de 8 à 10 éleveurs, pour faciliter l’échanges

et les interactions par la suite.

En fin d’après-midi, l’intégralité des éleveurs ont été conviés autour de l’atelier 3. L’objectif : présenter l’étude aujourd’hui en cours à l’échelle du Bassin Versant du Longeron et reposer quelques éléments de contexte, dont l’évolution de la directive nitrate (la directive nitrate ayant évolué depuis novembre 2016).

Nous tenions à ce que les ateliers soient animés à plusieurs voix, avec un binôme « animateur-paysan » pour amener toujours plus de concret. C’est pourquoi, en plus de l’intervention de Gilles sur l’atelier N°1, Jean-Noël et Christophe Auvinet, installé en Bio sur la commune de Loublande, ont été sollicité pour partager leurs expériences sur les méteils grain, durant l’atelier n°2.

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En 2017, le CIVAM du Haut Bocage a continué le travail engagé sur la gestion des matières organiques et la couverture des tas de fumiers en réalisant des prélèvements et des analyses sur l’évolution de fumiers stockés en bout de champ bâchés et non bâchés. Les résultats obtenus font ressortir des éléments clés sur la gestion du stockage et du compostage. Nous avons donc profité de cette rencontre pour présenter les premières tendances ! Comprendre le métabolisme pour optimiser sa valorisation économique et agronomique

Dans le cadre des actions de protection de l’eau engagées et soutenues par le bassin versant du Longeron (EPTB Sèvre Nantaise), le CIVAM du Haut Bocage a continué le travail sur la question de l’optimisation de la gestion des matières organiques.

Des nouveaux essais comparatifs sur l’évolution de tas de fumier stockés en bout de champ, bâchés et non bâchés ont été réalisés sur le territoire.

Eléments analysés : Matières Sèches, Matières Organiques, C/N, N, P, K, CaO et Mg (analyses prises en charge partiellement sur le BV Longeron).

En compléments des résultats* obtenus en 2015 et 2016, les essais 2017 ont permis, malgré des contraintes fortes liées aux prélèvements, de confirmer l’intérêt de la couverture des tas de fumier sur des périodes à plus forte pluviométrie mais aussi sur des tas de fumiers oxygénés (compostés ou mis en tas à l’épandeur).

* 75 échantillons, 15 exploitations agricoles, 11 BV, 1 Ovin, 1 Caprin, 4 Volailles + 2 Dindes

L’activité métabolique en présence d’oxygène du fumier favorise l’organisation des éléments fertilisants (N,P,K,…). La fermentation est conditionnée par la présence d’oxygène libre (mini 5%), par la présence d’eau (mini : 40%, maxi : selon le fumier), par la taille et la structure du tas de fumier.

BV : - 40 % NNH4 Bâché

- 60 % NNH4 Non bâché

Dindes : - 10 % NNH4 Bâché

+ 56% NNH4 Non Bâché

Volailles : - 50 % NNH4 Bâché

- 60 % NNH4 Non Bâché

Hypothèses : Bovins : Tas de fumier de

Bovins bâchés protégés limitant le lessivage

de l’élément N mobile.

Dindes : Tas de fumier de dinde sec à la MET exposé à l’humidité (non bâché), ce qui aurait permis d’activer le processus de minéralisation et non sous le tas bâché.

Hypothèses générales formulées

Difficulté d’interprétation des résultats fumiers de volailles (teneurs en MS élevées)

Comportement différent des tas bâchés ou non bâchés en fonction du taux d’humidité de départ Forte minéralisation du tas possible sur fumiers de dinde initialement sec si exposition à l’eau

Comportement différent du tas selon qu’il est mis en tas à l’épandeur ou stocké en tas sans homogénéisation Les temps de prélèvements et d’analyses réalisés ont permis d’échanger sur les impacts de la hauteur du tas, de la méthode de mise en place (avec benne ou épandeur), de l’humidité, du rapport C/N, des Kg de paille/UGB/Jrs, de la durée de stockage du fumier en stabulation, de la période de stockage en bout de champ, du choix de la bâche selon la nature des fumiers, de l’intérêt ou non de recouvrir les fumiers et composts pour limiter les pertes…

Titre de la formation Date Intervenant - Lieu de l’action Participants Prélèvements / Echanges individuels Février à Oct. Bassin Versant Longeron 10 En 2018, dans l’objectif d’optimiser la gestion de ses matières organiques, les analyses continueront pour une quinzaine d’exploitations afin de finaliser l’essai, affiner la réflexion engagée, s’appuyer sur plus de résultats y compris sur une période plus fortement pluvieuse, avoir une approche économique des choix à réaliser et construire un support technique de communication des résultats obtenus sur l’ensemble des essais réalisés.

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Plans de fumure et Directive Nitrates

En 2017, le CIVAM a réalisé une quarantaine de plans de fumure avec les adhérents.

Des occasions bien entendu de répondre aux obligations liées à la directive Nitrates mais aussi et surtout d’échanger sur les pratiques annuelles (gestion des matières organiques, gestion des apports minéraux, rotations culturales).

En parallèle, dans un premier temps pour répondre aux exigences de la directive Nitrates (obligation de réaliser une analyse de sol par an sur tout le territoire classé en zone vulnérable), des commandes groupées d’analyses de sols ont été réalisées :

45 analyses de sols 13 kits Labkits Azote

En 2018, le CIVAM continue de réaliser les plans de fumure pour les agriculteurs qui le souhaitent et proposera des temps d’échanges en collectif pour permettre de discuter entre pairs des pratiques à améliorer.

Biodiversité dans les fermes

« Apprendre à observer la biodiversité présente sur vos fermes » : une soirée de restitution riche en échanges Depuis 2015, DSNE (Deux Sèvres Nature Environnement), a accompagné et réalisé des inventaires, sur 6 fermes :

EARL Ferme de Mathurille, Christophe Caillé, GAEC La Chevrochère

Damien Guignard, GAEC des Bords de Sèvres, La ferme de Cécile

Ce projet s’inscrivait à travers le programme « Bocage, agriculture et biodiversité ».

Objectif : réaliser différents inventaires, afin de mieux connaître et identifier la faune et la flore présentes sur les fermes tournées vers des pratiques durables.

DSNE (Deux-Sèvres Nature Environnement) a réalisé ces inventaires sur 2 périodes (printemps, été) afin d’inventorier la faune et la flore caractérisant chacun des systèmes. La tableau ci-dessous, décrit succinctement, les différentes espèces inventoriées :

Echantillons Flore observée La faune identifiée

6 fermes

De 175 à 223 espèces dont différentes variétés remarquables :

Renoncule des marais, Chénopode fétide, Chénopode Glauque, Oenanthe safranée, Laiche, Piloselle petite-laitue, Ortie brulante, Stellaire des sources, Grassule mousse, Millepertuis des marais, Laiche à Pilules, Carum, Teloschistes

De 130 à 180 espèces réparties en 7 groupes, dont différentes espèces remarquables :

Loutre d’Europe, Loriot d’Europe, Orvet Fragile, renouille agile, Sylvaine, Petit Nymphe, Cénocéphale des roseaux

Le 15 Décembre 2017, l’ensemble des paysans inscrits dans ce projet, partenaires du projet, animateurs et administrateurs, ont été conviés à une soirée de restitution. Cet évènement a eu lieu sur la ferme de Lucette et Jean Blais, à Vernoux en Gâtine, et a permis de rassembler plus de 35 participants.

Lors des échanges, l’accent a été mis sur la nécessité de valoriser les résultats issus de ces inventaires, l’idée étant de communiquer auprès de tout public, agricole et non agricole. C’est pourquoi, pour chaque ferme, une plaquette, et des panneaux de communication, reprenant les espèces inventoriées, et décrivant les particularités du milieu ont été édités.

Ces supports sont en « libre-service », et pourront être mobilisés lors de diverses manifestations… Sur votre ferme, si vous souhaitez apprendre à observer la faune, la flore…, et/ou échanger sur les pratiques et aménagements propices à la préservation de la biodiversité, n’hésitez pas à nous faire part de vos idées ! En effet, de nouveaux projets, en partenariat avec DSNE, peuvent-être dessinés !

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4 - Accom pagneme n t v er s plu s d’ aut onom ie e t d’ é co nomie dans les f e rm es

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Systèmes herbagers autonomes et économes

Elevage Bovins Lait et Viande

Le travail historique des groupes bovins autour de la conduite de systèmes herbagers économes se poursuit à travers 11 rencontres annuelles : journées de formation, tours de pâturage. Cette année, 4 tours de pâturage et une session bilan de la saison ont permis d’échanger tout au long de l’année sur le pâturage des éleveurs du Civam. Deux sessions de formation en aromathérapie BV et BL ont eu lieu avec des intervenants experts.

Les autres thèmes abordés en groupe ont été : l’alimentation des bovins lait et viande à partir d’aliments fermiers (avec Michel Lepertel, nutritionniste), le triage des mélanges céréaliers, le calcul de la valeur alimentaire à partir de la table Inra. Le calcul des coûts de production Bovin lait (2015), Bovin Viande (2015 et 2016) a été réalisé avec un intervenant de BioAquitaine.

L’année 2017 a été la première année de la commission élevage qui visait à définir le programme des différentes rencontres de groupes bovins et ovins par semestre. Deux rencontres (une en mars et une en septembre) ont réuni 13 et 9 éleveurs qui ont ainsi pu donner leur avis sur les offres de formations à proposer par le Civam HB.

Témoignage

« La commission élevage est Indispensable pour mettre en adéquation demandes du terrain / formations proposées par les salariés. C’est aussi un moyen d’avoir plus de visibilité sur le programme des réunions à organiser pour la suite du semestre »

Frédéric Soulard, administrateur, éleveur bovins viande à St Amand sur Sèvre Le CIVAM poursuit également son engagement à travers le projet Life+

sur le pâturage tournant dynamique (PTD), qui porté par la CAVEB.

Depuis 2015, 3 éleveurs bovin viande ont mis la place la méthode du PTD. Le CIVAM accompagne ces 3 fermes sur le suivi du pâturage et l’analyse économique via le calcul des coûts de production.

Tableau de participation (bilan quantitatif) : formations Systèmes herbagers Bovins Lait et viande Temps

(Formation et Intervenant, réunions…) Date Lieu Participants

Coûts de production BV 20 janvier Bressuire 8

Coûts de production BL 10 février Bressuire 5

Aromathérapie BV 28 février Mauléon 15

Commission élevage 10 mars Bressuire 13

Aromathérapie BL 23 mars Noirlieu 8

Tour de prairies

14 avril 11 mai 21 juillet

7 déc.

Massais Combrand

Mauléon Moncoutant

9 9 10

4

Portes Ouvertes Longeron 23 mai Moulin 21

Visite INRA de Lusignan BL 21 juin Lusignan 8

Nourrir les bovins à partir d’aliments fermiers 21 septembre Bressuire 10

Commission élevage 14 septembre Mauléon 9

Bilan saison de pâturage 16 novembre Argenton les

Vallées 13

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25 Groupe caprins

En 2017, 12 rencontres ont été organisées avec le groupe Caprins sur une diversité de thématiques : gestion du pâturage, gestion du parasitisme (analyses et formations « coproscopie »), aromathérapie et coûts de production.

Un voyage d’étude a également été organisé au Pays basque à la rencontre d’éleveurs de chèvres mais aussi ovin sur les thèmes de l’alimentation du troupeau, la limitation d’intrants et la gestion du bien-être animal.

Témoignage

« Le groupe caprin s’est réuni régulièrement en 2017 pour échanger sur le parasitisme et le pâturage. Nous sommes parvenus à un fonctionnement de groupe qui permet d’échanger et de trouver ensemble des solutions aux problématiques de chacun. Le voyage d’étude a permis de découvrir d’autres pratiques d’élevage propre à certaines régions, histoires et cultures. A chaque fois il nous amène à réfléchir nos pratiques et remettre en cause notre système.

C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles pratiques innovantes que l’on adapte ensuite à nos élevages, et à notre région. Par exemple au Pays Basque, la conduite des chevrettes est différente de chez nous, ce qui nous a donné des idées pour faire évoluer nos pratiques d’élevages !

Pascal Bigot, administrateur, éleveur caprins à Boismé

Temps

(Formations et Intervenants, réunions…) Date Lieu Participants

Ration en élevage caprin 19 janvier Noirlieu 15

Tours de pâturage 31 mars

22 mai 20 juin

La Chapelle Saint Etienne Nueil Les Aubiers

Brétignolles

5 12

7

Restitution étudiants patusage 6 avril Sicaudières 5

Gestion parasitisme caprin 15 mai Sicaudières 8

Coûts de production caprins saisie, Restitution 29 juin, 11 sept Sicaudières 8

Voyage d’étude 16 octobre Pays Basque 10

Formation aromathérapie petits ruminants 23 octobre Sicaudières 16

Organisation année de travail caprins 8 décembre Sanzay 8

Bilan voyage d’étude 18 décembre Sanzay 8

RedCap

Le CIVAM du Haut Bocage a poursuivi le travail dans le cadre du REDCAP (Réseau d’Expérimentation et de Développement CAPrin) sur l’autonomie et l’alimentation en herbe des chèvres. Cette année, en plus du suivi des rations distribuées par 3 éleveurs du groupe, un travail sur le méteil récolté en 2017 a été mené, avec l’étude des rendements, des itinéraires techniques et la réalisation d’analyses de la valeur alimentaire.

Projet DEV CAP AB : conditions de réussite à la conversion AB en élevage caprin

Depuis 2016, le CIVAM participe au projet DEV CAP AB qui a pour objectif de donner aux éleveurs des repères technico-économiques pour garantir une conversion réussie en Agriculture Biologique et d’identifier les actions de recherche et d’accompagnement à mener pour favoriser le développement de la filière caprine laitière biologique.

Porté par la Chambre Régionale d’Agriculture du Pays de la Loire, sont également partenaires du projet des structures de développement (Chambre d’Agriculture 49, le GAB 85, la CAB, Atlantic Conseil élevage) et des laiteries (La Lémance, Eurial/Agrial, La Cloche d’Or).

En 2017, 2 éleveurs caprins en région Pays de la Loire ont été suivi technico-économique par le CIVAM Haut Bocage sur des analyses de coût de production, techniques de production permettant de caractériser et d’étudier les conditions de réussite à la conversion AB en élevage caprins sur le long terme.

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26 Groupe Ovins : Retour sur les différentes rencontres !

Pour rappel, le groupe ovin a été créé en milieu d’année 2016. En effet, les moutonniers n’étaient jusqu’alors, pas représentés au sein du CIVAM HB ! La première rencontre de l’année fût organisée sur la ferme des Sicaudières, pour échanger autour du Pâturage Tournant Dynamique (PTD)

Ce temps d’échanges fût également l’occasion de recueillir les attentes du groupe et ainsi affiner le fil rouge de formation, pour les mois à venir.

Diverses thématiques de travail sont ressorties lors de nos temps d’échanges :

 La conduite du pâturage tournant (méthodes et adaptation)

 La santé animale et de la gestion du parasitisme

 L’autonomie protéique en lien avec la finition des agneaux

 La valorisation des couverts, dérobés…

Sur 2017, la priorité était de pouvoir analyser différents supports de pâturage, tout en mettant l’accent sur pâturage tournant dynamique (PTD). C’est pourquoi, 3 tours de pâturage ont été programmés à cet effet ! La majorité des temps d’échanges (4 rencontres sur 5) se sont traduits par des tours de pâturage, sur des fermes du groupe.

L’objectif : découvrir les pratiques de chacun et identifier des thématiques à retravailler en collectif par la suite.

Plus concrètement, seule la formation du 23/10, sur l’aromathérapie, a été réalisée avec un intervenant extérieur.

En effet, la « gestion du parasitisme » reste une thématique majeure pour le groupe. C’est pourquoi, une formation, à destination des éleveurs de petits ruminants, ovins et caprins a été mis en place. Cette rencontre a permis de rassembler 17 participants, ce qui illustre une réelle volonté de trouver des alternatives à l’utilisation des anthelminthiques. Ceci s’est d’ailleurs fait ressentir sur les différents tours de pâturage, avec des retours précieux sur : l’utilisation de l’aromathérapie (méthode informationnelle), la phytothérapie, l’intégration de plantes à tanin dans les mélanges prairiaux.

Temps

(Formation et Intervenant, réunions…) Date Lieu Participants - PTD / Engraissement et Finition des agneaux

- Méthode de santé animale alternative : Aromathérapie 19/05 Bressuire

Chez Arnaud Oble 11 - PTD / Engraissement et Finition des agneaux à l’herbe

- Intégration plante à tanin les mélanges prairiaux 13/07 La Peyratte

Nicolas Paillier 10 - PTD + Intégration plante à tanin

- Méthode de santé animale alternative : Phytothérapie - Agroforesterie intra-parcellaire

05/09

Genneton Loïc et Laure

Rochard

7 - Initiation à l’ Aromathérapie ( avec Michel Derval) 23/10 Bressuire 17 - Le colza « associé » : une ressource pâturable et

également valorisable en grain ! 10/11 Chiché 9

Témoignage

« Le groupe ovin est très dynamique, et s’est fortement mobilisé sur 2017. Au cœur des échanges : le pâturage sous ces différentes formes… En effet, en élevage ovins, les animaux peuvent rester dehors une bonne partie de l’année ! C’est pourquoi, il est précieux pour nous de pouvoir échanger sur nos pratiques, et ainsi, optimiser du mieux possible nos ressources herbagères… Sur cette campagne, la réalisation de temps plus ou moins informels tels que les tours de pâturage ont permis au groupe : d’apprendre à se connaître, d’avoir une base d’échanges tout en se laissant de la souplesse sur les sujets à abordés. Ce type de rencontre nous permet aussi de pouvoir être réactif par rapport aux problématique de chacun… Au fil des rencontres, notre fil rouge de formation s’affine, ce qui s’avère très positif pour l’avenir de notre groupe !

Fabrice Merceron, administrateur, éleveur ovins à CHICHE

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Volailles fermières

Depuis 6 ans, les producteurs de volailles de chair se réunissent afin d’échanger sur leurs pratiques et d’étudier leurs données technico-économiques.

ACTION REALISEES

Temps

(Formation et Intervenant, réunions…) Date Lieu Participants

Diagnostic individuel

Coûts technico-économiques Entre juin et août - 6

Santé des volailles – médecines alternatives 12 juillet Bressuire 13 Temps d’échanges grippe aviaire 13 novembre Mazières en Gâtine 9 Restitution en groupe du coût des

diagnostics technico-économiques

Décalé janvier 2018

Saint Gervais les 3

Clochers (86) 10

Témoignage

« Cette année encore, le groupe volailles s’est réuni à plusieurs reprises pour aborder des sujets divers. Il y a tout d’abord eu une journée d’intervention du GIE Zone verte, qui a permis de nous apporter des éléments sur les soins aux animaux à base de plantes, d’homéopathie…

Le groupe s’est également retrouvé pour l’habituelle journée « coûts de production », qui est toujours riche en échanges, entre membres du groupe parfois un peu éloignés géographiquement. Enfin, une journée « grippe aviaire » a aussi été mis en place. Les questions de biosécurité ont été abordées, afin de nous aider notamment à mettre en place les mesures et les aménagements imposés.

Les éleveurs de volailles apprécient toujours de pouvoir s’entraider et se soutenir en période de crise sanitaire. Les sujets sont nombreux, les problématiques de chacun souvent similaires. Le groupe, qui a la particularité de réunir des éleveurs de tout le département et des éleveurs de la Vienne, a toujours plaisir à se retrouver plusieurs fois dans l’année. Les échanges sont toujours aussi intéressants ! »

Virginie Millasseau, administratrice, éleveuse de volailles à Montigny

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Santé animale, alimentation du troupeau et géobiologie

Recueil d’observations du savoir médicinal

L’année 2017 a donné jour à l’édition du Recueil d’observations du savoir médicinal des caprins ! Ce document est un recueil d’expérimentations paysannes réalisées de 2013 à 2015 par le groupe caprins et suivi par Bernadette Lichtfouse, parasitologue spécialisée en élevage. Ce carnet est un aide-mémoire sur les plantes étudiées et identifiées à travers les expérimentations et les formations. Il contient également le résultat des observations du comportement des animaux suite à la mise à disposition de différentes huiles essentielles par les éleveurs. Sur 2017, 95 exemplaires ont été vendus, et la deuxième édition du recueil va nous permettre de répondre à de nouvelles demandes qui sont nombreuses !

Témoignage

« Quelle belle collaboration depuis ces dernières années entre les éleveurs du CIVAM, leur animateurs et Bernadette Lichtfouse dans le cadre du projet PATUSAGE, pour découvrir les caractéristiques de la vie des strongles notamment, et imaginer le meilleur pour nos animaux : des alternatives aux traitements chimiques dans le plus grand respect de l’animal. Grâce à l’initiation proposée par Caroline Ingraham, je mets maintenant à disposition de mes chèvres plusieurs huiles essentielles séparément afin qu’elles viennent goûter, sentir, inhaler, humer et choisir la plante dont elles ont besoin pour être en meilleure forme. Nous avons beaucoup échangé aussi entre éleveurs pour partager sur nos pratiques, nos découvertes, nos inquiétudes. Nous sommes précurseurs d’une nouvelle méthode de soin pour avancer vers plus d’autonomie dans la gestion de nos troupeaux. »

Stéphane Moreau, éleveur caprin à Marcay Projet CASDAR OTOVEIL

Le CASDAR OTOVEIL (développer des Outils Techniques et Organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) est un projet de recherche et développement multi-partenarial piloté par l’ITAB - l’institut technique de l’agriculture biologique.

Ce travail a démarré en 2016 réunissant 7 groupes d’éleveurs, des lycées agricoles, des équipes de recherche et le GIE Zone Verte, sur le thème de l’équilibre sanitaire des troupeaux ruminants bio et conventionnels. Ce projet a pour objectif d’identifier les facteurs de l’équilibre… et des déséquilibres en élevage, et de proposer des nouveaux outils de suivi et d'accompagnement de la santé du troupeau pour les éleveurs.

Le CIVAM Haut Bocage anime une action sur la construction d’une typologie des réseaux de conseil sur la gestion sanitaire en élevage AB et la proposition d’un outil interactif au service du conseil et de l’animation de groupes d’éleveurs. Sur 2017, l’objectif était d’approfondir des enquêtes sur les pratiques sanitaires dans des productions qui jusqu’à présents, avaient été moins étudiées. Par exemple, la production laitière, (vaches laitières) a déjà fait l’objet d’études visant à étudier les pratiques sanitaires. Plus concrètement, sur 2017, avec sa richesse et diversité de systèmes allaitants, le Haut Bocage a été choisi pour approfondir des enquêtes en élevage bovin viande.

Au final, 14 enquêtes individuelles des pratiques de gestion de la santé animale ont été faites dans le Haut Bocage : 6 fermes en bovins viande, 1 ferme en bovins lait, et 7 fermes caprines. L’analyse des résultats est en cours par l’INRA. Une journée de restitution, à destination des éleveurs, sera programmée sur 2018. Lors de cette rencontre, les pratiques sanitaires d’ici et d’ailleurs seront présentées !

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Groupe Cultures économes en intrants / Ecophyto - 30 000

En 2017, le travail des groupes DEPHY Ecophyto a consisté à approfondir les questions des pratiques de simplification du travail du sol sans intrants.

Premier voyage d’étude pour les groupes DEPHY du CIVAM

Tour d’expérimentations de pratiques de simplification du travail du sol dans le Gers

Une vingtaine d’agriculteurs de 4 groupes Ecophyto CIVAM du Poitou Charentes (Montmorillonnais, Châtelleraudais, Haut Bocage et Marais Mouillé) ont participé à un voyage d’étude autour d’Auch (Gers, 32), les 13 et 14 Juin 2017 sur le thème de la simplification du travail du sol sans intrants. Ils ont pu rencontrer 5 agriculteurs d’expériences (Bio ou Conventionnel, en Polyculture Elevage ou en Grandes Cultures) et échanger sur les réussites et les points de vigilance rencontrés. Les visites ont permis de confronter les souhaits aux réalités de la mise en œuvre.

Majoritairement, un léger travail du sol superficiel est considéré nécessaire pour une bonne gestion des cultures tout en conservant de l’activité des sols sans recours aux intrants pour la gestion des adventices ou pour la fertilisation.

Malgré une chaleur

« cuisante » (10°C > au bocage !...), ce fut un voyage d’étude très riche d’enseignements…

La convivialité avec les accueillants et entre les agriculteurs des quatre groupes en prime !

Une réunion de retour sur ce voyage d’étude a permis de revenir sur les essentiels partagés lors de ce voyage, de définir les incontournables et d’identifier les pistes de travail pour la suite.

Couverture du sol / Diversité des cultures / Rotation longue/ Passage désherbage mécanique supplémentaire si rotation non calée/ Fissurer le sol durant la période à laquelle le sol est en « transition «, rotation longue, échange extérieur, W en collectif CUMA et ASSO, REMISE EN CAUSE DES OUTILS = PEDAGOGIE / avoir un panel d’outil disponibles, diversité des cultures (Hiver, Pts), avoir de l’avance / réactivité, opportunisme, 1 problème devient un atout / ne pas trop investir en semence pour pouvoir s’adapter / ne pas bousculer le système : rester sur ce qu’on sait faire. / Diversité du matériel / Accepter de reprendre parfois des outils de w du sol (SCALPAGE) / NE PAS DESCENDRE EN PROFONDEUR (5 cm maxi) SAUF SI PROBLEMATIQUE COMPACTAGE / OBSERVATION.

Autant de pistes identifiées à approfondir pour la suite…

Témoignages

« Un voyage d’études très intéressant qui nous ont permis de rencontrer des agriculteurs à différents niveaux de pratiques culturales et de revenir avec des idées à mettre en œuvre ou à adapter sur nos territoires »

« La journée d’échanges après le voyage d’études nous a permis de revenir sur les souvenirs du voyage organisé pour recadrer et partager les points de vue »

« A refaire sur d’autre territoires ! » « Le voyage à plusieurs groupes CIVAM permet de se rencontrer et d’apprendre à mieux connaître les systèmes d’exploitation d’agriculteurs du réseau CIVAM de notre région »

« Le voyage nous a également permis de partager des moments en « off », de partager des temps de discussions plus largement qu’autour d’une simple journée de formation »

La campagne Ecophyto 2017 a été marquée par la sécheresse reflétée par un déficit hydrique de -50% sur 12 mois

Des résultats corrects malgré tout en terme de rendements pour certains et une pression des bioagresseurs faible de manière générale

L’année a été ponctuée par des temps d’échanges sur parcelles (Flash SMS désherbage mécanique, mélanges céréaliers et profils de sols). Un travail a pu être réalisé sur la complémentarité entre les ateliers cultures et les ateliers d’élevage.

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Autres actions du programme DEPHY Ecophyto

Visites / Formations

En 2017 actions de formation et temps d’échanges ont continué et Mission Ecophyt’Eau est revenu sur les fermes.

Thème abordé / Type Date Lieu Participants

Co construction DEPHY Mission Ecophyt’Eau 22 Mars Ste Gemme 8

Préparation du sol / Tour de parcelles 4 Avril Montravers 9

Tour de parcelles 18 Mai Courlay 2

Tour de parcelles Méteils 29 Juin St Amand sur Sèvre 5

Mélanges céréaliers / Tri et visite de trieur 7 Septembre Mauléon / St Mésmin 8 Mélanges céréaliers / Résultats Valeurs alimentaires 21 Septembre Bressuire 5 Co construction DEPHY Mission Ecophyt’Eau 22 Septembre Bressuire 6

Profils de sols / Jean Pierre Scherer 19 Octobre Combrand 10

Fonctionnement du sol / Tournée de profils 30 Novembre Neuil les A / Ste Gemme 8

Bilan de campagne DEPHY Ecophyto 21 Décembre Bressuire 9

Certiphyto

En 2017, les Certiphyto sont toujours organisés par la MFR SèvrEurope en partenariat avec la MFR de Mauléon pour les questions de règlementation et de santé, Sèvre Environnement pour les questions d’environnement et le CIVAM du Haut Bocage pour les questions des alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires.

Territoire / Type Date Participants Participants

Bressuire / Décideurs 10 Février Agriculteurs 12

Chizé / Formateurs Janvier ACTA / Formateurs Certiphyto 11

Le CIVAM du Haut Bocage a également été sollicité pour participer à une session de formation de formateurs Certiphyto en vue de transmettre les possibilités d’utilisation de l’outil Mission Ecophyt’Eau en session Certiphyto.

Sensibilisation des scolaires

Dans le cadre du programme Ecophyto, le CIVAM est amené à proposer des interventions auprès des établissements scolaires agricoles (en plus des interventions avec l’outil Mission Ecophyt’Eau)

Intitulé de l’action Date Intervenant

Lieu de l’action Participants

LEGTA Les Sicaudières 11 Mars Participation aux Journées Portes Ouvertes Etudiants MFR Sèvreurope 2 et 3 Mars BTS ACSE Module Systèmes de cultures 30 Etudiants

ESA Angers 21 Nov DA AGRECINA AgroEcologie INnovations 43 Etudiants

ESA Angers 14 Déc BTS ACSE Module Système de Cultures 30 Etudiants

Références

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