Chantiers dans l'Enseignement Spécial - n°205-206 - juin-juillet 1993

CHANTIERS 20~ - 206. Numéro de JUIN-JUILLET 1993 .CHANTIERS E.S.

L

S O M M A I Fi E

P. 3.

Vie de la Commission. Janine CHARRON.

P. , . Construire en bois. Joel COSSON~

P. ,. PlanG. Approche de la narr~tion. Philippe GENESTE.

l

1 1

P.

13.

Etude des fourmis et boite è fourmi~. Mich~l FEVRE.1

P.

1r.

^Jeuk cooplratifs. Informationo

P.

1,.

^{Lecture de} documents. Michel FEVRE.

P. 2 , . INSCRIPTIONS au CONGRES de PAU.

La commission E.S. de l"ICEM sera présente au Congrès de 1~ ICEM à PAU avec l'objectif de =réer une commis~ion autour du thème enfants en difficultés.

Nous prendrons des décisions pour le travail à men~r et pour la revue CHANTIERS.

Dès le numéro de rentrée en Septembre, vous ser~z informés de ce5 orientations.

['Enfants en difficultés';!

Vous pouvez envoyer vos avis et présentation des problématiques de votre terrain sur ce thèmQ.

Nous ferons

une synthèse des réponses à cet appel.

Michel FEVRE. Juin 1993.

Poor toute p a r t i c ~ t t e e n ~ contacter: Janine CHARRON /

27 rue du Collège ^J 72 200 LA FLECHE ;' Tel: 43.94 26.14

---~~

1 1

VIE DE LA COM,'llSSJON ET VIE DE L 'l. C. E .M.

~~~èE ~!1INJSTf;U

Le 14 AvdJ 1993 (rAndez-vous prévu le 31 mars et repoussé en ra:ison dps éJ 0.ctions), Patrick ROBO , Michel FEVRE 0t moi, avons été rr~çus au M:i ni.stère de ] ¹ EducaLion Nat:i onaJ e par Monsi0u.r FOFŒSTIER, chargé de l'A.I.S. à la direction des EcolPs, pendant pre-sque 2 heure1:>

( voj r 1A compte-rendu), NoLlS avons profité df-) notre présence à Paris pour faire une· mini-r⁰P.nconLre df• ] a commission, puisqu ^I après ] 'm.tdümcP,

~LichP] LOICHOT est venu nous rejo:indre .Nous avons donc pu par:ler dP J 'avenir df? CHA..NTIERS .sans prendrP de déci.sion:.c; bien Pnt,Pndu, ré.servant Cfda au mrnnPnt du congrès de Pau.

~IBOURSEMENTS F.N,~A. 1992]

IJs ont été effect:ués par notrf' Lrésorjer., Did:Î(è'r ViUJICA₀ au prorata des dèpPnsPs engagé0s par J es parti ci 1xmLs aux stage,c:;

de L:tnrure-SLU¹-AzPrgue 0t de Va] ras.

f.N.D.V.A. 1993

AvPc 1¹ ai df:' dP Patd ck ROBO: j ^I ai prépnré r-,t, envoyé dans J Ps déJ a:i s > J P dossi0r pour 199 3. ^Now;; avons prévu 4 rPnconL1°es ( les JE de Va)bor.me, 10 congrès de Pau, wi week-end en ,septembre, UDP

rPncontre pendant 1 es vacancPs de ] a Toussaint) avec w1. certain nornbr0'·

de participants. N^I hésitez donc pas à vous i11scd rP à J ^I une de ces rP.ncontreso Si nous obtenons la subvention, vous risquez d¹Âtre- rembour- sés, au moins d ^I W1P partiP dP vos frais. PPn.sez à garder tow;:; J e-s justificatifs ·

de 1 ¹ I. C • E , M, ( Va] bonne

1) vie insLitution11e] le:

Pour la pr,"m..ière fois, Ja comrnissi on n I avait pas résPrvé de salle spécif iquP , étant dom1é J P nombrP de présents. Pow-·tant,

Lm certain nombrP de st-?s mP-m br,~s étaient J à (mais b0a.u.coup y étaient à 1.w aut,re t :i trf": Soph:i ^P Kud1m et Pa Lr :i ck Roba conunP lllf'i:1bl'PS du C.A. , J<''an-Claudf• SA,~'ORITO pour Jp Chantiers Outils., Pat.dck Chrétien et, Claude Crozet du G.LE.M. et commP candi.dats au C.A. _,Pi.err0 Yv:în pour 1,-,s A'llis de Freinet j El ieLt,e SeD1P.iria du groupe du Vaucluse) . J ^I éLai :c, peut--Ptre Ja seuJe à Ptre Jà uniquerrwmt au nom de ]a commission.

Lnc Bru.] iar>d, ùe J a rég-ion parisiPrme est, venu nou.s rencontrer a:i.ns:i qu ^I Alain Mary. IJ ne faut pas oublier la présence de notre copain portugais , Ltùs Goucha; heu.rec1x d I Ptre parmi nou,s, griicP à J a généro-·

sité de cPrtains membre,s de la commission.

'.<

:.J •

4-.

Pour ceu71,. qui éta:i ent au stage de Valras, j ^I ai eu Je pJ aisir dF· retrouver à Va] bonne Joël Assié, Jacqueline Puche et Térésa Edon du groupe de l ¹Hérault. Térésa était. même Jà avo2c son fils John.

si l 1arrivée à Valbonr1e a été ài_fficile (pour au moins Sophie, Térésa et moi et d ^I au:tres ... ) en raison de J a chute d ^I un pet:i t avion sur la voie de chemin de fer, les JE ont été un2 épreuve assez difficile en raison d ^I abord du temps ( je crois que je n ^I ai pas vu le soleil en

6

jours et que de pluie! ) mais surtout en raison des problèmr"s institutionne].s ck=, 1¹I.C.E.M. auxquels j..~ ne compn=mcLs

toujow·s pas grand chose, L'équipe qui présentait sa candidature au C.A. 1¹a retirée au cours de 1¹A,G, juste avant J ¹élection.

NoU-"i n ^I a von.._s ^donc touj ^our.s qu ^I un C . A . restreint qui ne pourra sûrement pas tout faire.

LES POINTS INTERESSANTS DE CES J.E.:

2) 1

~-·--~-~-~~--~-

¹ itinéraire Freinc~t:

CettP journée a été int,érPssante pOLœ quelqu ^I

un,

conm1P moi> qui n ^I a pas connu Freinet ni les lieux où il a vécu:

-Bar-sur-Loup : visite de la "classe ^II de Freinet (aujourd ^I hLù salJ e de la mairie)> rencontre avec d ^I anciens élèves de Freinet.

-Saint-Jeannet : visite des lieux du tournage , en extérieurs, du film ¹'L ^I ECOLE BUISSONNIERE ¹¹ avec un des acteurs qui habitait Sain-~

Jearn1.et à 1¹ époque, Nous avons parcouru les rues du village, retrouvant le décor de scènes du film,

-:3aint-Pau1: visite de 1¹ école (aujourd ^I hLù aussi bureaux muni·- d paux) ; rencontre avec d'anciens éJ èves, ce-rtains dont ] es f ami J lPs étaient favorables à Frei net, d ^I autres dont 1 es famillf\S étaient hostiles.

-Ecole Freinet : pas d'enfants puisque c¹était une période de vacances mais accueil cha]eur-eux des parents d¹é1èves

3) expositfon L'ENFANT CREATEUR

= "'... ,,..,,...._,,,~~·-~

Magnifiqw", ^oeuvT'f~s variées, riches, admirablement présentées.

4)

Réflexion

-

pédagogique: ...,.,,,_._..._..,.

Au nom de la commission , j ^I ai participé à la présentation de moments de classe illt1,_c;trant les interactions entre la coopération et l ^t apprentissage. N^I ayant plus de classe personne} lemenl~, je me suis servie d'exemples empruntés dans Chantiers .Le même soir , ont été présentés des mrnnents de classe en maternelle ( Christian Bizieau) , en primai.re (Sylvain Hannebique et Jean~François Denis), dans 1e secondaire ( Catherine Mazurie) et à 1¹ université (Gérald Schlerrmùnger) . Il me semble qu ^Ion est en train d ^I avancer, que les interactions entre la coopération et 1¹ apprentissage se précisent ) se "théorisent ^{11 •} Cela appara:ttra sans doute dans les comptes-rendus ( voir C. P. ) . C^I est ce que j ^I ai essayé de montrer dans la partie que j'ai faite avec Catherine,

Le congrès devra:ii ÂLre intéressant à ce sujet.

5 ) ~ ~

-·le dossier V:iP Coopé ,édii.;é par h~ G.L.E.M. : inLéress,mt

-Le U•xi,P ] ibn~ mathémaU quP: L<'l mét,hode nat,urP11e ( PauJ Le-, Bohec) : je> n ^I ai pas fin:i de le J irt'! mais iJ y a ché, démarches :int.éressantes.

(CONGRES ... ~ ~ ~ - = - - - ~ DI~

^PAU

(23·:::-27A~ùt ~

Vous trouverez dan_s ce munéro de CHANTIERS - J a feui J J P d<": présent a·L ion

-la feuilJe d¹inscript:ion

N¹oubl:iez pas de vous inscrir<'' avant le 14 jui'J.le-L. Pour Ja comm:i..'c;.sion iJ est imDortant que _{r U} nous soyons _U..: le olu.s _.... nombreux _-po.ss:i. bJ e, _, i] _~ y aura des déd sions import.c:-1.ntes à prPndre ... .

Rendez-vous donc à PAU ]e 23 Août.

Janine CHAR.~ON k 26 mai 1993

PEDAGOGIE_: -nIEFEREN.CIEE ?

···-. ···- --····-·-

·- ·---·--···

'" ---·-'--·-.. -

DJFFEREI:'lCIATION~:~~!J}AGOGIQlJE ?

D -

^{· : œ ·}

i;;t_--;-RE·.-. ;.7\_îc·•· -IE;'·.R·-- __ -,, A·-:-nID

A_:-ro·.:·OG-'rc:? ?

. . -!:~.C. ,,.,,.J.-;f-. """. --U~--.r:- _{_, -} ~-~-· _{. . .} -~., ...

.. - - " "

·---

^.. ---·--··· ---

·----·-·------ ----· ---

C'est le titre d'un bu/letù1 de

circonscn)Jt1'on

de

ciaqua11te-t'f-unt>

pages que j'ai redJgt et c'.1I2s

lc:que/

je présente :

J :

Des délJnitions de la oéda!!Ol!J'e dif!ërenciee.

2 : Des

repoo5c'S !i la

différe17cùtion pedagogique par h cl!lss·e coopé.mrlve et la Pedagogit" Freint"!

le/les quejc les mets e11 oeuvre au quotidien en

J/a1,~un !l vec

hl nouvelle· politique pour l 'écolr::.

J.

r·

Je peux toumir contre 30,00 F

t t

une enveloppe A4 avec adresse de l'école

CfJ

(jocument : Patrick rue Vol BEZIBRS

f Construire en bois

Joë!COSSON

.Joei COSSON Montorgueil ô5i70 - LE PO!RE:-SUR-V!E

( ; )

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/ BON DE COMMANDE

l

"Construire en bois'" ; 1

·---~-~---··•~--•a-•• ___ /

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Destinataire

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J NOM - Prénom - - - -

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1 Adresse (n· - rue ou lieudit

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cod._e_P_o-st_a_! _ _ _ _

Ville

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^Libellé

"LA VOITURE DE COURSE"

l ~

.. LE TRACTEUR"

"LE VOILIER"

Frais de Port 'là 4 exempiaires 5 à 1 C exemplaires î O exemplaires et +

TOTAL à régler(")

quanfüé

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prix unitaire! TOTA.L

j

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^{65,00 F 1}

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+---1

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¹ 65,00 F /

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65,00 F 1 .

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1 1

--1

15,00 F 25,00 F

(') rt,glemoo! peJ c:fu}que à ifl œmmMcw - T.VA. non app/ictiJ/e (Art 5 da!,; loi du 26/07/91 n · 91.716)

0 cochez si vous souhaitez une tacturn.

Merci de bien vouloir p1écis,;r à quelle lin Ie livre sera V!ilisè personnel

$COl3.~!f:

autre

0 0 0

enseign-er:1errt spéô2!isJ loisirs

0

u

01:DC:( __ :

Les jeunes du C.LP.P,A (16-1.8 ans ayant échoué dans leurs parcours scolaires} sont des jeunes chez qui l'aspect figu::ra tif (perception, image, imitation sont le.s trois mot.eur.s de Pactivité figurative ; l'activité figurative aboutit à des !?!ta ts) l'emporte sur l'aspect opéra t i f

(or,gan:J.sa tian des propriétés des objets l l'activité opérative vise à faire subir des transforma:tions ^itU réelt à le modifier , elle renvoie aux propriét.é.s de l'action du sujet .sur le.s cho.se.sl de la pensée . (voir les travaux de Piaget de Dalle Bellarrn - Ces enfants qui n'apprennent pas, Centurion 1989, G.R dans Chantiers -n° 134 - sept 91).

Ceci revient à dire que ces jeunes ont in.suffisamment construit le réel et confondent image du :réel et réa.lité.

;

Le choix de l'image comme support pédagogique principal trouve là une de ces origine.s.

Du coup, la maîtrise de la notion de fiction prend. un intérê·t particulier ; or, ces jeunes ne sont pas réceptif.s à J,out ce qu'ils ont rejeté : explication de texte, étudB de livres, etc.... Mai.s le travail .sur la B.D, Pétude de li image peuvent. ouvrir à Pa.pproche de cette notion de fiction. donc de récit.

C'est une séquence se rapportant à cette approche que nou.s présentons ici et .soumettons à la critique. Bien :sûr, cette séquence est; .stlivie d'autres .sur ls récit-image, le scénario etc - et elle s'appuie sur l'étude préalable de l ¹ a.ff:i.che pu blici ta.ire.

11·

Obiectif : Etre capable de différencier les plans du discours

ic6nique et de les nommer.

<'·1

-t.

Méthode : pédagogie différenciée, individualisie, et de groupe.

Pré-requis : connaissance et pratique du langage photographique

- zoom - cadrage , point de vue.

~!!Y~!!QD :

C.

I.P.P.A, jeunes de niveaux VI, V bis et V (voir articles pr,c,demment

parus

dans Chantiers)

1.

[U ^{L§pes de pla~} _ ]

A / On part du tableau synthétique des plans proposés par Duc (L'Art_de_ la_B.D tome 1. p 36). Par un montage sur papier, on pré.sente chaque plan indépendamment du plan .supérieur (.sauf pour le plan de trés grand ensemble, bien .sfir) dans le sens décroissant en termes de champs de vision.

Plan de très grand ensemble

très gros plan

A chaque fois, on caractérise l'image vue dans sa dimension et son amplitude, ce qui donne une définition des plans d'après le.s remarques que font les .stagiaires en YQYèc!:l! 1 'image qu'est ce qu'on voit ici ? En quoi c'est différent de l'image précédente?

- C'est le professeur qui introduit le.s termes de grand ensemble, etc. en le.s faisant inscrire sur

plan, de très les cahiers de cours dans un vocabulaire de l'image.

A chaque discutant cahier.

fois, on ajoute une question les réponses et en faisant noter

à quoi ça sert ? en de.s définitions sur le

L'ensemble des plans ayant été première fois, chaque .stagiaire travaille

pour tâche de trouver :

- un plan de très grand ensemble

perçu, vu, seu 1 sur une

étudié

B.D,

une avec

- 5 plans d'ensemble, 5 plans moyens {habituellement appelé plan américain), 5 plans rapprochés.

- 2 gros pla.ns

- 1 très gros plan.

Suivi individualisé des stagiaires.

On profite de ce travail d'étude pour, à un moment opportun (demande de.s jeunes, confusions rencontrées dans plusieurs travaux), introduire la notion d'avant-plan et la différencier et du gros plan et du tr~s gros plan ceci donne lieu à écriture au tableau et ajout de ces remarques sur leur cahier de cours. Pui.s

l'activité continue.

Les stagiaires ayant achevé leurs recherches, on met 1 'accent sur la progression descendante suivie dans le cours

plan de tris grand

--->

gros plan ensemble

Aide le rétroprojecteur

Puis on reprend à l'inverse la progression (progression ascendante}

gros

plan plan de très grand

ensemble (cf document l l

!3.

On fait ainsi parcourir aux élèves le champ de vue dans les deux

sens étréc1ssement/

élargissement. Ce

qui est une mani,re

concrète de mi .se à 1 ¹ ép:reu ve de 1 •opération de réve:r si b il i té que

certains stagiaires ne possèdent qu'imparfaitement.

B / On reprend ce m8me schéma (non du point de vue techniqu.e, mais du pc.lint de vue du récit). On procède de m€lrne1

puis, au rétroprojecteur, on :reprend ce point ^{de vue} na.rra.t.if ^en surimposant au premier transparent C cf document 2) un nouveau qui met 1 • accent .sur les personnages { zone hors personnage / zone des personnages} ce qu:i. permet d'induire l'idée de l¹action1 de la fiction. C'est par un jeu de questions que l'on introduit cette réflexion sur le décor et lez personnages. (Si l'évolution formative préc6dente a montré une non appropriation de la classification des plans, on refait i.ci' une étude évaluative à

partir de nouvelles B.D)

~é;-ude des plans implique le tr<tvail sur les parti.es

-1

l~achées des personnages.

1 Exemple : un gros plan où l 'avant·-plan d'une

porte cache la moitié du visage.

1

Des jeunes y voient un très gros plan parce qu'ils ne 1 voient qu'une partie du visage alors que s ' i l s se ,

~

·rr1présentaient la partie cachée du vi.sa.ge, il.s

conclueraient au gros plan.

Or le virtuel est la partie de leurs opérations mentales o~ ils présentent des difficultés.

·---~--- __

^,...

__

^,

""' ent

IJ'Â~l1A.O

Première_scéance_de_45_minutes_:

On s'assure d'abord de la compréhension du mot enchaînement.

Si la B.D e.st une suite d'images, c'est donc aussi une .:suite de

plans.

Nous partons de la définition suivante :

L'enchaînement ^d.e.s plans la manière de .se faire succéder les plans dans une B.D apporte une Cou des> signification(s) A l'histoire dessinée.

On prend une B.D quelconque (une que l i t und.es jeunes> et on montre que la Bu.cccission des plans a une .signification. Dès lors

on compléta la définition : la suite des plans colle au d,roulement de l'action ; la succession des plana suit la dyna,lli.qu.e de 1 'action ; c'e.st la rela'l:ion des images avec leur.s caractéristiques (cadrage, point de vue, plans) formelles qui assure la dynamique de l'histoire dessinée.

L'elL'3!:'lignant donne à chacun une planche (empruntée à Duc p.6f.3 ou

faite soi-mime) et leur demande a/ de repérer les plans

On s'assure en suivi individuel de la réussite de cette phase. On expose au tableau la succession des plans.

b / On demande par deux à expliquer pourquoi les auteurs ont choisi cette succession de plans.

;t

O.

c I chaque groupe passe au tableau en donnant les explications afférentes à sa planche.

Deuxième_scéance_(l_heure)

En salle de vidéo, on pas.se le générique de Jean_de __ Florette en notant au tableau la succe.ssion des plans (prendre garde de bien distribuer la parole à tous les jeunes). On la compare au début du fi.lm une fois achevé le èénérique. On fait comparer ensuite ces remarques avec le schéma des plans du cours.

On reproduit part i c 1J l i ère "

cette étude de Scola.

à partir du fi 1 m "Une ___ j ournée

Evaluation sommative : c'est individuellement que je leur demande a/ de repérer les plans

b/ de donner une interprétation de leur enchaînement en se centrant sur l,apparition des personnages.

nchaînement des plans (2ème partie) __:=]

Q~i~Q1!f : être capable de comprendre la logique narrative de l'enchaînement des plans dans le récit dessiné.

ObJectif __ d'aJctitude __ : fa.vori.ser l'entrée de.s jeunes dans la fiction.

1/ Rétro pro j ecteu.r : on passe 1 e schéma orienté des p 1 ans déjà ^connus. On fait remarquer à partir d'alb11ro.s que le premier mouvement renvoie à une logique de présentation et d'entrée en action -début du livre.

Que le deuxième mouvement renvoie à 1.rne logique de clôture et dt-:i sortie de l'action -fin du livre.

21 A partir de votre B.D vérifier que ces deux remarques ont quelque Justesse.

L'enseignant suit la recherche individuelle de chacun. Quand tout est fini, on relève les diffârentes progressions constatées certaines sont inverses à celles présentée :

d~but : gros plan --- plan

général (spécifique des génériques

fin :

sur un grand ensemble ou sur

un gros plan (inversion complète du schéma présenté).

La majorité des exemples présente le même ordre que celui du cours. On fait remarquer que les auteurs qui inversent cet ordre recherchent un effet particulier.

A1,.

3. En clôture de cou:r.s, la clas;;;;ification des plans ét,ant acquise on demande à chacu.n 1,.u1e défini·ti.on du pla.n ; puis le p:ro:fesseur établit une synthèse et fait inscrire da~- le cours une définition du plan où. se retrouvent ce.s i.d,é:es ^t le 'f;lan sert à présenter les personnages de loin ou de prè.s1 il permet d'agir sur le rythme de la lecture, de créer des chocs ,motifs, de créer une ambiance qui nous entraîne dans la fiction. a

UMENT 1

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^{, n - ~}

l __ no~urf=T 2 _____ ~]

ZONE DES ,JRSONNAGES

ZONE DES PERSONNAGES

1 2

---·- --->---

présentation du cours

..

Logiqv" de ntation f'l.qu.e de clôtu:t'e

--- --->--- ---

entrée dahs la fiction sortie de la fiction

j~ ~Jjl 1¹1:;)Xp!icatk,n au tabfaa.u sur lequel sont

;1L.

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1 DOCUMENT 3 . a - - - J

- - - -

Début de-Jean de Florette

Plan d'ensemble

li

" général

'Gros plan

Plan d'ensemble

JI Il

I"

de trés grand ensemble

!G

!N

!E

!R

! I

!Q

!U

!E

!E

apparition d'un personnage

---1----

fin du gén6rique

Plan général

1

. Pl an :rapproché

· " moyen

" général

'1

moyen

[_·_· .. :-~--

~ - - 3 . b - ~

centration de l'image sur le personnage

(entr,e en fiction d4finitive)

Début d'~11e journée particulière de Scola

J

·---,

Suite de

Plans d'ensembles avec de brefs Plans rapprochés

(

...

⁾

Plan d'ensemble

Très gros plan (le drapeau}

Gr-os plan

Plan rapproch~

Plan moyen .Plan général

! Plan d'en.semble

(

...

⁾

Les scènes de

l'intérieur

avec

Antoinette sont

toutes en

Plans moyens et

Plans rapprochés. Au plus amples avec des pians généraux.

fin du documentaire

_ _ ]

i---

^{E T U} Il E P E S f O ll R M I S • - - - - Sujet pas$lonnant que l'étude dea fourmis dans un milieu

de cl•••e de découverte•• pour cette étude en atelier•,

nous av~5 utilisé de• fiches du F,0,E,P, lrelp~llé~•

• 1a •uitœ des textes at croqui• de& enfant••

ce

^dos~ter

••t ^touJours

^{en vente I} voir paae 27 1,

rH.c::hel FEVRE'.,

---·

LA

----

FOURMILIERE ET LES

----

FOURMIS

Mercredi 5 Mal avec Michel nous sommes allés voir une fourmilière derrière le chalet.

1.

--·---

Naissance d'une fourmi

Au début apparaît un oeuf qui se transforme en larve et qui devient une nymphe (dans un cocon).

2. Le rôl,e de ch~ue fourmi Il y a :

les reines - les soldats - les ouvrières.

Le 1·ôle de la reine est de nourrir les larves et les nymphes. Elle nourrit les larves seule et pour les nymphes, les ouvrières l'aident et apportent des matériaux de construction. Les soldats protègent la fourmilière.

3. Mâles et femelles

li y a. ies fourrnïs voîantes mais elles ne le sont qu'à une période de leur vie.

Les mâles servent

à

féconder c'est-à-dire reproduire mais après la femelle rejette ie mâle.

4,

=.~---

Nourriture

!! y a des fourm;s qui préfèrent la vië.nde, les graines ou du jus sucré (Gourmande). Elles mangent aussi les larves d'insectes et les excréments sucrés des pucerons (le miellat).

5. Particularités

Quand il y a un danger une des fourmis a une bulle sur son aiguillon, il dégage de ! 'acide forrnkue. Les fourmis communiquent grâce

à

leur antenne.

Aurélie Marchandise

--~---

1. - - - - - · - - - - · - - - · - - - · - - - - · - - · - --·-- .

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Les foumùs

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,\.1oham d Bouchareb

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2. Contreptanu6

Vitres el CcichJ'3

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baguettes de contcplaqué c!ouéos ou coiloes sur les mont;fnts.

lsuitc,) ·

suite f, 5.211

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VUE OE COTÊ

î. Tuba so1van1 à humidifier la terre.

2. Feuillo do plu\;tiquo tfè1f1:'.lf.lurant collô sur les vitres 11vec du rubon adh6slf pour fonnGr la boito.

3. Doublti vitre (espDcü 3 cm orwiron).

4. Tubo do soni0.

b. Nourritur>:i.

6. Ooito r(•rnplio d'um1.

7. Couvorclo lôgor lcont1,,plnqtJé do 3 ou 4 mm).

fi. B&ton.

Lu fmJïmilière doit f.\ro mëlîntonuo ù l'vbri de la lumière par dos cachos (plaques da contre-- pî,Jqu6 ou carton fort),

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Fiches ENTRAIDE PRATIQUE

^à d&couper

et

à

classer

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·1· COMMENT PEUPLER LA FOURMIUÈRE

• A11 d6but du printomps, récolter les fourmis (no pas choisir une variété trop chétive, 1 diîiicilr.J à obsorv<:r).

!

^~ Ëf'I crausont 1JVec une petite pelle, capturer das ouvrières, des œufs, dos larves, et quelques raillés, soulos roproductricM lellos sont boaucoup p!us grosses quo los ouvr!0ro-sl.

~ On prond lo tout avoc lo tcuo - pas encoro trouvé lo moyen de foire ~~trament, mais Ç<1

1 .

vîondfû - darrn \ln bocal hermétique.

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îRtS !MPOfffANT : Ne mélangoz pas los fourmis de fourmilièros différentes. Sinon ça

bëHdC 1 .

"' Placoz do la \erre humide dans la boîte, jusqu'au deux tiers environ. Placez les ctiehas.

" Etalez le contonu du bocal sur une tabla au ~oleif : las fourmis vont $0 dêpêchor de trouver un abri pour leurs larves qui ont besoin d'obscurité et d'humidité ot olles y trainant toutos s9ul0s leur futuro pmgénituro (sinon on les aide).

t Au bout do quelques jours alios 1Juront creusé tout un réseau do cavernos et do galerie~.

Si lcrs fourmis sortent do la boite, ria pas s'afiolar, elles rojottant !a terra en oxcôdent et rnntrent toutes seules.

~ A\1 bout d'une quinzeino do jours tout le monde est installé, on peut boucher les fuilerJ avoc du mastic.

ATTENTION: Ne pas placer lil boîte $Ur lu pass-og•) d'una co!onno de fourmis·d'appartament, sinon. r1squo de guu, ro 1

No pas pl3co1 d'autros élevages à leur portée (grillons, vors à soie, tourterelles· même ! ...

Les fourmis, ça bo11tfe tout 1

Fo,rnicaloment v6tro... Una TESSrE.'l

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Tous ces jeux sont importés d'Allemagne et vendus avec la traduc- tion tronçoise.

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Ill Par téléphone :

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DEPOT des jeux à !a M.N.E. (Moison de la Nature et de l'Environ- nement) 23 rue Gosselet à Lille.

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~s ^{JËUX DE} èëoP~_RA!I®

Les jeux de socjété, c'est super ! Ce serait encore mieux si on pouvait gagner sans écraser l'autre, les

autres.

C'est possible ..

ovec

!es JEUX DE COOPERATION.

N Q.o la démarche des jeux coopératifs est

lwV basée sur la SOUDARnE.

REGtE D'OR:

• les joueurs ont un adversaire commun dans ie jeu (le feu. les pluies acides, le géant, !es pirates .... )

~ ils doivent s'entraider pour gagner tous ensemble.

1

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Allez !es escargots

(RavGmsburgE·r) - A partir de 3 ar.s -

6 gros escargots en bois font fa course. Jeu intéressant où les en fonts peuvent prendre de io distance par rapport à f' expé- rience de perdre (c'est rescargot qui perd ou gagne et non /' entont). C est un Jeu basé sur la reconnaissance des couleurs.

Le jeu des pompiers

(FGuerwehr - Harder} -,1:,,, parfü de 4 am -

Choque joueur a une voiture de pompiers. L'incendie de la maison ne pourra s'arrêter que si ies Joueurs s'entendent pour arriver vite sur les lieux.

(Herder) - A partir de 4 ans -

les eskimos doivent. avant le coucher du soleil, mettre en commun autour du feu les poissons qu'ils ont pêchés. fis déjouent les pièges des ours blancs et des rnorses.

Le géant rustre

(Rlesa Groblan - Herder) - A pariir de 6 ans -

Les nains (les joueurs) Cioivent sauver un trésor. If faut ai'teindre ensemble Je sommet de la montagne en échappant au géant affamé.

les corsaires .::: .. :c:c; ..

(Corroro - Herder) - A partir de 6 ans - Prix du meilleur jeu de coopération 199 l.

Trois bateaux de pirates naviguent autour d'une ile. Les 72 barques des joueurs doivent éviter de tomber entre leurs moins et orrfver ensemble à bon port.

A partir d'une règle très sù11pte. te jeu présente un grand intérêt stratégique, ainsi que plusieurs niveaux de difficulté.

les

pluies acides

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(Sauerbaum - Herder} - A partir de 10 ans -

3 à 7 joueurs. Prix spécial du meilleur Jeu de coopération.

Un arbre est atteint par les pluies acides. C'est fa protection o'e

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ensemble des joueurs qui permettra ou non de le wuver. Ce grand jeu de stratégie offre plusieurs niveaux de difficuité.

Le ]eu de la lumière

(Waldschnttenspiei - Walter Kroul) - Enfants à partir de 7 ans avec adultes - Ce jeu se joue doiy. l'obscurité. Une bougie et les pièces du Jeu (arbres) créent des zones d'ombre et de lumière. Les nain$ (les joueurs) ne supportent que l'ombre. Un sorcier. déplacé por le mouvement des nains. les troque avec les rayons de sa bougie.

le triangle · ··

(Création L el.G. Hannopel)- 1 à 8 Joueurs. enfants et adultes - Jeu de logique et de patience.

M triangles en bois. avec des ongles de différentes couleurs, à associer pour former des rosaces el' outres motifs.

il existe 3 variantes:

• solo (casse-tête)

*

mini - maxi (domino des couleurs)

®' tempo (jeu de rapidité)

le jeu des poubelles (Recyclons ies déchets)

(Ravensburger) - A partir d,-;' 7 ans -

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Un jeu pour jouer ô trier les cféchets. Les enfants seront-ifs prêts quand Je camion se présentera devant leur maison

pour enlever 1€:S vieux papiers et le ver;e ? Et les pi/os auront-e!!es éié déposées ou container spécial ? Et l'huile de vidange ? Ei tes vieux médicoments ?

Du coropost dons le jardin jusqu'à io déchetterie. voici un }eG qui ne se laisse gogner oue si les enfants coopèrent.

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L c) ~ ^de_ ~ A~WVX-_: _ ^_J

La lecture_d'un document. n'est pas toujours fttc:i le. Surtout si

1 'on veut r4pondre A une question trjs pr~clse en cherchant la

réponse dans u.n doc11ment ( 1 iv1·e, revue, encyclopé(lie,,,) très den8e C'est pour cela que nous avons travaillé d'abord sllr des B.T.J.,

.

(Bibliothique du Travail Junior!, i l'aide de questionnaires.

Ensuite, nous avons cherché ens1~mble quels moyuns nous avions à notre disposition pnur répondre à. une question précise cornme:

Pou.rqu.oi les dinosanros ont disparu?

1-· Nous pouvons d'abord avoir de.s idées de réponses et même si nous ne sommes pas ."lûrs, il est important de les noter,

On pourra comparer après avec d'autres réponses

2·· On peut chercher dans d0s livres, d.es .rr~vues et dei.,

encyclopédies.

3- On peu.t deman,ler des renseignements à un spécialiste de cel.te qne.stion; en lui écrivant on en le rencontrant.,

4~ _{0 n peut regarde :r un} doc unie nt au d i o -v i s 11 e 1 film, vidéo, diapositives ...

5- On peut demander A d'autres enfants s'ils or1t déjà travaillé sur cette question.

Dêl.ns les at.ei iers de lecture du mardi, nou.s a.vons sar tout cherché les réponses

documentaires.

à nos

Dans les bi.blioth~ques 1

fichiers par th~mes.

questions dans des !.ivres ou revues

on peut trouver ces documents dans des

Une fois que nous avons trouvé les livres~ il faut trouver ce qui est vraiment important pour notre recherche; on peut. donc rega.rder:

- la table des matt~res ou sommaire.

- les grands titres.

··· les paragraphes "résumés" quand i l y en a .. ,

Ensuite1 on peut commencer à écrire la ou les réponses que 1¹011

trouve et vérifier si on peut trouver documents.

la même dans plusieurs