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Démonstration du théorème de Cauchy : toute équation à une racine

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

W ILLIAM W ALTON

Démonstration du théorème de Cauchy : toute équation à une racine

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 10 (1871), p. 509-514

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1871_2_10__509_0>

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(2)

DÉMONSTRATION DU THÉORÈME DE CAtSCHY TOUTE ÉQUATION A USE RACINE;

PAR M. WILLIAM WALTON.

v Traduit de l'anglais de The Quarterly Jow nal o f put e and apphed Mathematics. )

Repésentons par f [or) le polynôme de la théorie des équations, et supposons que les coefficients des diverses puissances de x soient des quantités réelles. Remplaçons x paru-f-^y/—i, u et v étant réels, et posons

ƒ(« -h <V—0" p + Q \/^T;

P et Q sont des quantités réelles.

Différentions cette équation \-\- \x fois par rapport à u, et désignons la dérivée d'ordre (X-j-^) de f(x) par ft<+v.{x)\ n o u s aurons

Difrérentions maintenant X fois par rapport à M, /* fois par rapport à f, nous aurons

Ces deux résultats nous montrent que Ton a

, dl+v-Q \ dx+v- P

V du* ) du1 do»

(3)

De cette relation, on déduit les deux systèmes ( ;

(i) a pair ]

a impair (

Désignons par F la quantité P2 + Q2, et nous allons déterminer la nature du minimum de F , qui existe cer- tainement. Ecrivons u H- h9 v -\-h à la place de u et t>, et appelons F ' la valeur correspondante de F , alors

Cette expression montre que l'existence d'un mini- mum pour F exige que l'on ait

-i- Q -y = o,

M a i s , e n f a i s a n t d a n s ( 2 ) / = o , fjt = 1, 011 v o i t q u e

fi?P dQ dQ dP , . , / Q X , .

-— — —9 - — = . — - • d o n c , p a r s u i t e d e ( o ) , o n d o i t

dv du dv du r x '

avoir simultanément

w^p T,r i P r.rfQ v r fQ F T = 0 , F — — o, F — = o, F - - — o,

du dv au dv

(4)

[ 5 M )

Par suite, on devra avoir simultanément ou bien P — o, Q = o,

ou bien

du dv ' du ' de

Supposons d'abord que P et Q ne soient pas tous deux nuls, et choisissons la seconde hypothèse ; et supposons, en outre, que, dans le développement par rapport aux puissances de h et A1, de la valeur de F ' — F , le premier ordre des coefficients différentiels partiels de P el Q, dont quelques-uns au moins ne sont pas nuls, soit a/\

II est inutile de considérer l'hypothèse où cet ordre de coefficients serait impair, puisque, dans cette circon- stance, on n'aurait pas un minimum pour F .

On a donc

(4) i . 2 . . . 2 / - ( F ' - F ) = [h^- + * ~\ au dp

Maintenant, à l'aide du théorème de Leibnitz, on a

^ P __ d^_ / ^ P v ^P rf^P d

uv~v dv> ~~ du2r-* \ dv* 7 ~dv "ch^ ' ' ' ~d d2rP

_ 2 p _ j - des multiples des coefficients dif—

du1*-' dv' s

férentiels de P d'ordre inférieur, lesquels soot tous nuls.

Donc on a

d2 rP2 -v d2rj?

) Âr=Zdï = **{-l)* d^' p o u r v p a i r'

OU

v i mPa i r-

(5)

( 5 , 2 )

En employant le même procédé, on trouve

d2rQ2 __ d'rQ du"-' d\>' ~~ ^Jtf^'d? V'

c'est-à-dire

d2rQ2 -v d2rQ

{l)

5 ^ ^

= 2 Q (

- ' )

2

1ÜF

p o u r v p a i r

'

ou

( 8 ) ^ - ' ^ = 2 Q (~ ' ' ^ ^ P°Ur

Par suite de ces relations, l'équation (4) devient, cv

indiquant le nombre de combinaisons de ir objets v à v,

[

<r/duîrirP ' h —Z — . . .d2rO du2r

,-.)•*«-£2 + (-.,,,.£?

et par suite

i . 2 . . . 2 r ( F ' — F )

Posant

^/2rP r/2rP (/2rP r/2rQ

P — h- Q -r—- = c s i n a , Q P -—— =i rcosa, du2r v da2r y v du2r du7r

(6)

( 5 i 3 ) on a

71.2 . . 2/ (F'— F) = cpirsin(a -f- 2/0ï -+- des termes en p d'un degré supérieur à ir.

Mais, en choisissant convenablement la valeur de la quantité arbitraire 0, on peut donner une valeur néga- tive au ternie cp*r sin(a -f- irB)\ donc on n'aura pas de valeur minima pour F dans cette hypothèse, et, par suite, puisque l'existence de ce minimum est évidente, P et Q sont capables d'être simultanément nuls. Cette conclu- sion établit que toute équation a une racine.

On a supposé, dans la démonstration précédente, que les coefficients étaient réels. Cette restriction peut être écartée; en effet, f {oc) peut être représenté par

o et ip renfermant seulement des coefficients réels Si l'on a f'x) = o, on en tire

ou

Cette équation, nous venons de le prouver, a toujours une racine u -J- y y— i ; donc

ou

aura une racine. Supposons que ce soit la première;

mettant M-f- v \j—i dans cette équation, on a un ré- sultat de la forme

Ann. de Wathcm., /e sono, t. X. (Novembre 1871., 33

(7)

OU

et par suite

P = Q', P':^—Q.

Substituant // — v \j—i dans la seconde, on a P _ Q v/irr _ V/ZT ( P ' - Q' s/—[) = o,

OU

résultat vrai, en vertu des relations P = Q', P7 = — Q.

Donc l'cquation f [x) = o a toujours une racine, que ses coefficients soient, ou non, réels.

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