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Théorème de M. Steiner sur les cercles osculateurs, démontré par M. A., capitaine d'artillerie

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Théorème de M. Steiner sur les cercles osculateurs, démontré par M. A., capitaine d’artillerie

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 13 (1854), p. 139-141

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(2)

THÉORÈME DE M. STEINER SUR LES CERCLES OSCIMTEIRS

(voir t. XII, p. 119), DÉMONTRÉ PAR M . A . ,

Capitaine d'Artillerie.

THÉORÈME* Par un point pris dans le plan d'une ligne de degré n passent 3 ?i [n — i) cercles de courbure de la coiwbe. Si le point est sur la courbe, ce nombre est di- minué de deux unités.

Démonstration. Soit

f{x,y, z)=o

l'équation de degré n d'une courbe plane, rendue homo- gène par l'introduction de la variable z. Si, pour abréger, on pose, comme dans le Mémoire de Jacobi sur les tan- gentes doubles (tome XII, page i5o),

r, v df df dj f(x,jr,z) = o9 _ = « , - = *, _ = o,

<?2(h) = f(x-\-ah,y—ah,z) = u7 h7 -+- «3 h" H 4-«»/*",

<p, (A) = ƒ (x —ch,y, z-hah) = v2 fr 4- vz h3 -f-.. . + vn hn, y (h) = f(x,y -{- ch, z— bh) = «^2 //2 -+- (v3A3 -+-.. . -h ^„ hn9

on aura

(i) i/2 j?2 = w2 z2, M2j2=r^222 (tome XII, page I 5 I ) . Cela p o s é , le lieu des points d'osculation, en p r e n a n t le point donné p o u r o r i g i n e , est

x d'y ( dr\ [ dx \ dx ) \

(3)

équatioji dans laquelle il faut mettre pour -f-9 —— •,

1 1 L dx dx- leurs valeurs tirées de l'équation

f(x,y, z) =r o.

Or,

d'f d2f d'f 7

dy a dly dx2 dx dy dy2 2 u2

donc, en substituant, on aura

(?) ~ (j2 -h^2) «i 4- {ax-+-by)(a7 -h lr}= o.

Mais J équation

f(x,y, s ) = o

étant homogène, on a

<7X - h />>j -f- rz = o ,

e t , d'après l'équation ( i ) , on a

, A ) (y7 - h ^2) « 2 = ( fa -f- « ' , ) * * .

par suite, Téquation (2) devient

(i>2 + (v2)z-\- c (a7 -\~ b2) = o ,

t^quation de degré 3 (n — 1). En combinant cette équa- tion avec celle de la courbe donnée, on obtient 3 n (n — 1) points d'osculation; si le point est sur la courbe, il est visible, à cause de l'équation

ax -h by -h cz = o,

r df d'f , , ,

que / -y et — s annulent pour x = o, y = o j donc la courbe représentée par l'équation (A) passe par le point donné; ce qui est é\idcnt n priori.

(4)

( M O

Note (Ju rédacteur. Le nombre des tangentes qu'on peut mener d'un point donné à a courbe est n[n — i) ; mais lorsque le point est sur la courbe, la tangente qui passe par ce point est la même que celle qui passe par le point consécutif, de sorte qu'en ce point deux solutions se rédui- sent à une seule etle nombre des tangentes est 7? (ri — 1)—1 ; de même, lorsqu'il s'agit d'un cercle osculateur, le même cercle appartient à trois points consécutifs, et trois solu- tions se réduisent à une seule, de sorte que le nombre de cercles osculateurs, lorsque le point est sur la courbe, est 3 n (11— 1) — 2. Le même genre de raisonnement s'ap- plique à des osculations de tout ordre.

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