R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
M AURICE G ARLET
Disponibilités et défaillances d’un système homogène de production. Deuxième partie : disponibilités et défaillances classées, applications du modèle simple
Revue de statistique appliquée, tome 18, n
o1 (1970), p. 65-98
<http://www.numdam.org/item?id=RSA_1970__18_1_65_0>
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DISPONIBILITÉS ET DÉFAILLANCES
D’UN SYSTÈME HOMOGÈNE DE PRODUCTION DEUXIÈME PARTIE
DISPONIBILITÉS ET DÉFAILLANCES CLASSÉES,
APPLICATIONS DU MODÈLE SIMPLE
Maurice GARLET (*)
SOMMAIRE
Pages
11 -Disponibilités
classées d’unsystème homogène
de n unités.. 6512 -
Conjonction
d’uneproduction
aléatoire avec une demande cer-taine dans le cas
général : caractéristiques
dedéfaillances..
73 13 - Cas du modèlesimple
deproduction...
80 14 -Exploitation possible
descaractéristiques
de défaillance. Intro-duction du
développement...
86Conclusion...
95Références...
9511 - DISPONIBILITES CLASSEES D’UN SYSTEME HOMOGENE DE n UNITES 11.1 -
Diagramme
monotone de durée annuelle despuissances
d’unsystème
réel
En matière de
production d’énergie
il est habituel de caractériser unsystème producteur
par un"diagramme
monotone de durée annuelle despuis-
sances".
Un tel
diagramme (tracé
sur lafigure 7,
en courbe continue pourplus
de
généralité) permet
parexemple,
pour l’annéeécoulée,
de reconnaître :-
(par
sespoints
extrêmes A etB)
que lesystème
a fourni pen- dant toute l’année unepuissance
au moinségale
àPo ,
mais n’a fourni àaucun moment une
puissance supérieure
àPM,
-
(par
sonpoint
courantM)
que,plus précisément,
il a fournipendant
H heures unepuissance
au moinségale
à P kW.Pendant le
temps
dH où lesystème
a fonctionné à lapuissance
P à dPprès,
il a fourni uneénergie
élémentaire : dW =P(H)
dH mesurant l’aire ha- churée sur lafigure ;
etpendant
toute l’annéel’énergie
---
(*) Electricité de France, Inspection Générale pour la Coopération Hors Métropole (EDF-IGECO).
Pour la première partie "Définition et étude analytique du modèle simple", voir vol.
XV1-1 N* 3 - 1969 de la Revue.
L’aire OABC délimitée par le
diagramme
a ainsi pour mesure la pro - duction annuelle dusystème.
Nous pouvons à
partir
de là définir lapuissance moyenne P
dusystème
comme la
puissance qui,
maintenue toutel’année,
aurait assuré la mêmeproduction,
soit :Associons maintenant 2
systèmes SI
etS2 respectivement
caractérisés par leursdiagrammes
monotonesPl (H)
etP2(H)
et considérons lapuissance
P =
Pl
+P2
dusystème
S =S 1 U S2 .
Saproduction
annuelle serad’après (36) :
d’où,d’après (37) : Pm - Plm + P2m’
cequi
s’énonce(théorème
de lapuis-
sance
moyenne) :
la
puissance
moyenne de l’ensemble deplusieurs systèmes
estégale
à la somme de leurs
puissances
moyennesrespectives.
11.2 -
Diagramme
desdisponibilités
classées d’unsystème
àproduction
aléa-toire
Considéré formellement et abstraction faite de son
objet particulier ,
le
diagramme précédent
est un"diagramme
degrandeur
classée" ou de "va- leurs classées d’unegrandeur" :
lagrandeur
classée est lapuissance
P dusystème,
et leparamètre
de classement la durée H(on peut
direaussi que la fonction de classement est la fonction
H(p)).
On résumerale
principe
d’un teldiagramme
en disantqu’il
retient "la valeur y au moins atteinte par lagrandeur
classée pour la valeur x duparamètre
de classe- ment"(ce qui
luiimpose
son caractèremonotone).
Le
procédé,
depratique
constante, dont nous venons de nous aider pour rendreglobalement compte
àposteriori
du service effectivement assuré par unsystème
deproduction
enexploitation
réellegardera
tout son intérêtlorsqu’il s’agira
-comme cela est ici notre propos- de définir àpriori,
enstyle probabiliste, quel
service est ou seracapable
d’assurer en moyenne unsystème
existant ou enprojet.
Il nous suffira de modifier nos termes ensubstituant :
- comme
grandeur
classée(en ordonnée)
la"disponibilité"
à la"puissance effective",
- comme
paramètre
de classement la"probabilité
de réalisa- tion de cettedisponibilité"
à la "durée effective".Autrement
dit,
notre fonction de classement «M(03B4)
sera laprobabilité
que le
système
offre à tout moment unedisponibilité
au moinségale
à 6.Quant
àl’expression précise
de cettedisponibilité 03B4,
nous la trouve-rons
généralement
- soit
(disponibilité absolue)
sous la forme de lapuissance
dis-ponible P,
- soit
(disponibilité relative)
sous la forme durapport
D =p/PIi
de la
puissance disponible
à lapuissance
maximale.Dans le cas
particulier
d’unsystème
discrethomogène,
nous la dési-gnerons aussi par le nombre p d’unités
disponibles (disponibilité
arithmé-tique).
11.3 -
Application
à unsystème homogène
de n unités11.3.1 - La
probabilité
ny,qui
devient dès lors laprobabilité
que p unités au moins soientdisponibles (ou
que r = n - p unités auplus
soientindisponibles)
ne diffère pas de laprobabilité 1n (ou 1;) =
1 -For (ou
1 -Fp )
dont nous avons établi diverses
expressions
etpropriétés
dans la 1ère par-tie, objet
duprécédent
article.Le
diagramme
en(I, D) ou (I, p)
offre uneconfiguration
en escalier(voir figure
8, où nous avonsrappelé
les notationsutiles).
Cela bien entendusi,
laissant de côté touteinterpolation,
on se borne à considérer lespoints
"arithmétiques"
quesont,
sur lafigure
8, les(n
+1) points
cerclés corres-pondant respectivement
à p =0, p = 1,
..., p = n,auxquels
nous avonsajouté
le(n
+2)ème point
obtenu par leprolongement
des fonctions1:
étudiéau
chapitre
10 etcorrespondant,
on lesait,
à r = - 1 c’est-à-dire à p = n + 1 : lepoint
A d’abscisse 1 = o et d’ordonnée D = 1 +1/n.
Le
diagramme
continu en(I, D)
ou(I, p)
se ramène évidemment àune
simple
transformation dudiagramme
Gl en(p, F)
de lapremière
par- tie. Cettecorrespondance
est illustrée par lafigure
10ci-après
surlaquelle
on trouvera
marqués
2points
courantshomologues M(10A)
etM’(10B).
F igu re 8
11.3.2 -
Diagrammes
dedisponibilité
relativecomparés
desystèmes
à
petit
nombre d’unités :compensation
desaires,
enchevêtrement des dia- grammes.Afin d’en donner tout de suite une idée
concrète,
nous avonsfiguré
sur un même
graphique
G6 lesdiagrammes
en escaliercorrespondant
à 3"petits
nombres" choisispremiers
entre eux defaçon
à ne pas brouiller letracé,
soit n = 5, n = 7, n = 9, dansl’hypothèse
commune f =0,1.
De tels
diagrammes
donnent lieu aux observations suivantes(nous
auronstout autant en vue les
diagrammes
continus que lesdiagrammes réels,
lespremiers
étant souventplus
commodes àanalyser :
c’est d’ailleurs bien là l’intérêt del’interpolation) :
11.3.2.1 -
a) l’augmentation
de n entraîne une déformationglo-
bale caractérisée du
diagramme :
ils’élève
àdroite,
tandisqu’en
haut ils’avance vers la
gauche.
Autrement
dit,
à mesure que ncrott,
les faiblesdisponibilités
de-viennent de
plus
enplus improbables,
mais, de leurcôté,
les hautesdispo-
nibilités se font moinsprobables.
Parexemple,
si l’on compare lediagramme
en escalier n = 9
précédent (en
traitplein
sur lafigure
9 :QABC
...P)
etle
diagramme rectangulaire
n = 1(en
traitinterrompu
sur la mêmefigure : QLNP)
on voit que ladisponibilité
de 1000/o,
trèsappréciable
avec n = 1puisque
se chiffrant à 90%
dechances,
n’estplus
aussisignificative
avecn = 9 où elle s’abaisse à
38,7 % ;
enrevanche, l’indisponibilité
totalepré-
sente un
risque
nonnégligeable (10 %)
avec n = 1 tandisqu’avec
n = 9 uneindisponibilité
de seulement4/9 = 44,5 %
au moins n’adéjà plus
uneproba-
bilité
supérieure
à0,1 %.
La déformation du
diagramme
se fait aveccompensation
des aires. Parexemple
sur lafigure
9 :Aire ABCDKL = Aire NKE FGH ... P
(ces
2 aires sont hachurées defaçon
contrariée sur lafigure).
F igu re 9
En effet
chaque unité,
depuissance U,
estcapable,
par définition def,
d’uneproduction
moyenne(1 - f) UHM
au cours d’unepériode
deHII
heures .Sa
puissance
moyenne est dès lorsU. = (1 -
f) U, et,d’après
le théorème de lapuissance
moyenne énoncé ci-dessus en11.1, P.
=n(l - f)
U =(1 - f) PM ,
ou,
puisque
par définitionP - W/HM :
W =(1 - f) p. HM.
Le
diagramme n’enveloppant ainsi, quel
que soit n, que la fraction(1 - f)
de l’aire du carréunité(a),
laisse en dehors la fractioncomplémentaire
f
également constante,
soit sur lafigure
9 :Aire ABCDEFGH ... PS = Aire LNPS =
f,
d’où lacompensation,
si-gnalée ci-dessus,
des aires hachurées sur cette mêmefigure ;
11.3.2.2 -
b)
mais l’on observe un certain enchevêtrement des différentsdiagrammes
dans leurrégion
moyenne : ce n’est làqu’un
nouvelaspect
duphénomène,
décrit dans lapremière partie (paragraphe
9.1.1:effet de
nombre), d’irrégularité
à maximum de F des courbes p = c te.Reportons-nous
en effet audiagramme
Gl de lapremière partie (en
lesupposant complété
par les courbes n =Cte). Considérons-y (figure 10A)
la tranche du faisceau des courbes p = cte
comprise
entre les courbes n = ni et n = n 2 > ni :lorsque
paugmente
àpartir
de p =0,
on ad’abord,
à pdonné, F(n2)
>F(n1),
mais la différenceF(n2) - F(n 1)
ne cesse de diminuer et devientnégative
au-dessus d’une certaine valeur de p(0,3
dans le casde la
figure
10A).
---
(a) On vérifie ainsi la remarque faite dans la première partie (2.2) à propos d’un ta- bleau numérique des
In ,
et qui revient à écrire(I n + Ip
+ ... +In-1n )/n
= 1 - f.Dans le
système (I, D),
les 2 courbes(n1) et(n2) présentent
dès lorsla
disposition
relative de lafigure
1 OB :lorsqu’on
passe de n 1 à n 2, il y a , à droite d’unpoint-pivot Il’, gonflement
dudiagramme,
et affaissement àgauche.
Si maintenant l’on fait tendren2
versn1,
lepoint-pivot devient,
ausens de la théorie des
enveloppes,
lepoint caractéristique
E’ de(n 1).
Ilcorrespond,
dans lesystème (p, F),
aupoint
E de n = n 1 où latangente
àla courbe p =
cte
est horizontale(ce qui
seproduit
pour p = 0,5 sur la fi- gure10A) ;
dans lesystème (I,D),
Z’ est donc d’autantplus
àgauche
que nest plus grand (on
verra,ci-après
en 11.3.4 à propos de la loinormale , qu’il
tend alors vers lepoint w (1/2,
1 -f».
Figure 10 A Figure 10 B
11.3.3 -
Diagrammes polygonaux
dedisponibilité
absolue p. ConvexitéOn se
reportera
augraphique
G7où,
dans unsystème (I, p),
lespoints représentatifs réels(a)
ont étéportés
etjoints
par despolygonales
cotéesn =
Cte
et r =C "
pour f =0,1
et n allant de 0 à 20.Sans
pouvoir
nous étendredavantage
sur lesujet,
disons que les for- mules de récurrence à 3 termes de lapremière partie : (27’) "par ligne"
et
(28) "par colonne",
entre 3 valeurs consécutives deI(n, r) permettent
depréciser
enquels
sommets lapente
des côtés est extrémale(convexité poly- gonale nulle).
Cespoints
ont été encadrés sur legraphique.
---
(a) auxquels on a ajouté le point A(0, 1 +
1/n)
de la figure 8.11.3.4 - Forme
asymptotique
desdiagrammes
dedisponibilité
relativelorsque
le nombre d’unités devient trèsgrand (application
dela
loinormale).
La loi de
Laplace-Gauss remplace
lediagramme
exact[n]
en escalierpar la courbe continue
d’équations :
Les courbes n =
cte
affectent la forme bien connuereprésentée
sur lafigure 11 ;
parrapport
aux axes AxAy,
on retrouve en effetF(x)
commefonction de
répartition
de la variable aléatoire centrée x =D-( 1 - f)
sou-mise à la loi normale.
Figure 11 Figure 12
Les courbes admettent le
point w (1/2,
1 -f)
comme centre communde
symétrie.
Leurs branches infinies n’ont pas designification
concrète endehors du carré-unité et doivent être arrêtées en J et K.
Le passage à un nombre
plus
élevé d’unités(voir figure 12)
se tra- duit encore par un basculement de la courbe versl’horizontale,
mais cettefois le
point-pivot
duparagraphe
11.3.2.2 s’est fixé en oo : l’enchevêtrementsignalé
adisparu.
D’autrepart,
la courbe restantsymétrique
parrapport
à w, lacompensation
des aires s’en trouvé assurée(de façon imparfaite
sion se limite au
carré-unité).
A mesure que n
augmente,
la tendance centrale s’affirme : lesdispo-
nibilités discernables dusystème
se cantonnent dans une bande étroite depart
et d’autre de la valeur moyenne(1 - f).
Ala,
limite(loi
desgrands nombres)
D se réduit à cette seule valeur.En
réplique
à ce que nous avions faitci-dessus,
dans le domaine despetits
nombres pour la loiexacte,
avec lesdiagrammes
en escalier corres-pondant à n = 4, n = 7 et n = 9 (graphique G7),
nous avons rassemblé surle
graphique G8,
à la mêmeéchelle,
lesdiagrammes
normauxcorrespondant
à n = 9, n =
20,
n =50,
n = 250. Apart
lepremier, qui
vise la compa- raison avec lediagramme
réelhomologue,
nous avonspris
volontairement 3 nombrès ronds. Nous aurions pu, defaçon plus caractéristique,
choisirles 3 nombres insérés entre n = 9 et n oo de
façon
que le passage de l’un au suivant entraîne un transfert d’aire constant autour de oo(bien
entendu enlaissant leurs branches infinies aux
courbes).
Un calculsimple
nous auraitdonné,
àpartir
de no= 9 : ni = 16, n2 =36,
n3 = 144.11.3.5 - Conclusion
Même s’il sort de
l’objet
propre de laprésente étude,
lediagramme
normal a été intéressant à considérer comme tendance finale du
diagramme
exact, aidant à en saisir l’évolution pour n croissant : d’abord entièrementconcave(a),
lediagramme
se creuse àgauche
et segonfle
à droite : uneconvexité s’amorce à
l’origine, qui
refoule la concavité vers ladroite,
cha-cune tendant à intéresser une moitié de la courbe et cette dernière à deve- nir
symétrique.
En manière de
résumé,
il est assezfrappant
de comparer les 2 dia- grammes extrêmes n = 1 et n oc(voir figure 13) qui
offrent desconfigura-
tions curieusement
symétriques :
- le
système
à une seule unité a uneprobabilité (1 - f)
de four-nir sa
pleine puissance,
en dehors delaquelle
sonindisponibilité
est totale :- le
système
à une infinité d’unités nepeut
pas fournir une frac- tion de sapuissance supérieure
à(1 - f),
mais il la fournit defaçon
certaine .Figure 13
---
(a) C’est du moins le cas pour la courbe n = 0 que l’on prendra comme point de départ explicatif en dépit de son absence de signification concrète.
12 - CONJONCTION D’UNE PRODUCTION ALEATOIRE AVEC UNE DEMANDE CERTAINE DANS LE CAS GENERAL :
CARACTERISTIQUES
DE DE- FAILLANCE12.1 - Notions et distinctions de base 12.1.1 -
Indisponibilité
et défaillanceNous n’avons traité
jusqu’ici
qued’indisponibilité.
Avec leprésent
cha-pitre,
l’introduction d’une demande va nou s amener àparler
au s si de dé -faillance.
Un
système
deproduction
estindisponible
au niveau P s’il ne se trouvepas en état de fournir une
puissance
au moinségale
à P. Il devient défaillant si une tellepuissance
lui esteffectivement
demandée.12.1.2 - Production aléatoire et demande certaine
Nous ne nous étendrons pas sur le caractère entièrement aléatoire
supposé
de laproduction,
naturellement amené par le modèle choisi. On se seradavantage
étonné de voir introduire la demande comme une donnée cer-taine.
Ce
faisant,
nous avons certes recherché côté demande le maximum desimplicité
ainsi que nous l’avions fait côtéproduction.
Mais si notrehypo-
thèse
n’apporte
rien à ladescription
duréel,
elle offre un intérêtplus
évi-dent comme test conventionnel de
comparaison
desqualités
de service res-pectives
de 2systèmes producteurs
encompétition.
12.2 - Définition et confrontation des
diagrammes.
Défaillances élémentairesF igu re 14 Nous
rapprochons figure
14 :- le
diagramme
monotone[R(H) ] (de RM à R )
de la demande cer- taine depuissance,
- le
diagramme
monotone[P(H)] (de P.
>R à 0)
de laproduc-
tion aléatoire de
puissance.
Représentons-nous
chacun de ces 2diagrammes
comme formé par lajuxtaposition d’aiguilles
verticales de mêmelargeur AH rangées
par hauteurs décroissantes. Si parexemple AH =
1heure,
il y aura 8760aiguilles
danschaque faisceau,
et nous pourrons les numéroter de 1 à 8 760 enpartant
de lagauche.
Nous écrirons dès lors l’histoire d’une année de laconjonction
des deux
systèmes
demandeur etproducteur
enassociant,
pourchaque
heuresuccessive de l’année en
objet,
à uneaiguille
dudiagramme [R]
l’une desaiguilles
dudiagramme [P].
Mais -c’est ici que se concrétise la distinction entre demande "certaine" etproduction
"aléatoire"- tandis que lesaiguilles
IR |
seront choisies dans un ordre déterminé et chacune une seule fois defaçon
à vider finalement lediagramme correspondant,
on tirera au sortl’aiguille 1 pl
à associer àchaque aiguille 1 RI
et,après tirage,
on la re-mettra dans le
diagramme, qui
resteratoujours plein.
- Si P = P’ > R
(point N’),
lesystème, pouvant
fournirP’, peut
à fortiori fournir R P’ : iln’y
a pas défaillance.- Si P = P" R
(point N"),
lesystème
nepeut
satisfaire la de- mande : il y a défaillance. Si la défaillance n’est pas totale(P"
>0)
on admet que lesystème
fournit toute sapuissance disponible
bienqu’elle
soitinsuffisante,
et l’on pose :0 R - P = h = défaillance en
puissance (ou profondeur
absolue dedéfaillance)
h AH = défaillance élémentaire en
énergie.
12.3 - Méthode
géométrique
decomposition
de la demande et de laproduc-
tion :
probabilité
absoluecP 0
dedéfaillance,
défaillanceglobale
moyenne W enénergie.
Les diversescatégories d’énergie
enjeu. Intégrales
de défaillance.
12.3.1 - Prenons un trièdre de référence orthonormé
(figure 15) :
l’axe vertical OZ est l’axe commun des
puissances ;
OH est l’axe des du- rées annuelles de demande depu is sanc e ;
Os l’axe de sprobabilités
dedispo-
nibilité de
puissance (C3= H(P)/HM).
Nous retrouvons dans le
plan
OH OR lediagramme
de demande[R],
dans leplan
OM OP lediagramme
deproduction [P].
Leplan
horizontalOH O03C9 sera le
"plan
decomposition".
12.3.1.1 - Pour examiner les
réponses possibles
à une demandede
puissance
au niveau Rpendant
la duréedH, traçons
leplan
horizontalZ = R
coupant
la courbe(R)
en M et la courbe(P)
en N.L’énergie
de-mandée est mesurée par le volume
dWE
de la lame verticalerectangulaire MQTS M’Q’T’S’.
Lapuissance produite
sera, par définition même du dia- gramme[P],
obtenue comme hauteur d’uneaiguille
verticaleprise
au hasard dans letrapèze semi-curviligne
JNCO. Or la valeur moyenne de cette hau- teur est donnée parl’intégrale f JNC PR
dC3qui,,
n’est autre que la mesurede l’aire du
trapèze JNCO, lequel
serappelle
en MUTS sur lerectangle
ver-tical
MQTS. L’énergie produite
en moyennedWE
sera dès lors elle-même mesurée par le volume de la lame verticale MUTS M’U’T’S’ et la défail- lance enénergie
dW =dWa - dWE
par celui de la lame entriangle
semi-curviligne UQT U’Q’T’.
Traçons
les 2cylindres (R)
et(P) projetant respectivement
les courbes de demande et deproduction
et supposons chacun réduit au tronc droit dé-coupé
par leprisme projetant
lerectangle
decomposition
OBFC. Soit EF l’intersection de leurssurfaces,
dont Ureprésente
lepoint
courant.Lorsque
H varie de 0 à
HM,
letrapèze
MUTSengendre
le solide commun aux 2 cy-lindres,
dont le volume a ainsi pour mesurel’énergie
totaleproduite Wg ;
le
triangle UQT engendre
le solide à la fois intérieur aucylindre (R)
etextérieur
aucylindre (P),
dont le volume a ainsi pour mesure la défaillanceglobale
moyenne W enénergie.
12.3.1.2 - Pour le même niveau Z = R de la
demande,
laproba-
bilité de défaillance est donnéepar 03C9(R) =
KC =VT,
et la duréedH,
me-sure de l’aire de la bande
rectangulaire
ST S’T’ duplan
decomposition, comportera
une durée de défaillanceU3(R)
dH mesurant l’aire de la bande VT V’T’. L’intersection EF descylindres (R)
et(P)
seprojette
sur leplan
de
composition
selon la courbe DF dont Vreprésente
lepoint
courant .Lorsque
H varie de 0 àHM,
lesegment
VTengendre
letriangle
semi-curviligne
DC F. Autrementdit,
l’aire durectangle
decomposition, qui
apour mesure la durée totale
H.
de lademande,
estdécoupée
par lecylindre
projetant
l’intersection des 2cylindres (R)
et(P)
en deux aires mesurantrespectivement
la durée moyenne de défaillance~o HM
et la durée moyenne de non défaillance(1 - cp ) H .
est la
probabilité
absolue de défaillance(absolue
dans le sens où elle netient pas
compte
de laprofondeur
R - P de ladéfaillance,
comme lerappelle
l’indice zéro dont la
signification apparaîtra plus
clairement dans lasuite).
12.3.2 - Comme
conséquence
naturelle de la démarcheprécédente,
nous donnons
ci-après
un schémad’ensemble,
parcatégories globales,
desénergies
élémentaires mises enjeu.
Précisons que nousdésignons
d’une fa-çon
générale
parWx
laquantité d’énergie
mesurant le volume du solide(Wx).
Il est habituel de relier
plus
ou moins directement entre elles les di-verses
quantités d’énergie
considéréesci-après
au moyen de certains coeffi- cients.(cf. [5] chapitre XII).
Sans chercher à les énumérer defaçon
sys-tématique,
nous définirons ourappellerons
les suivants :f. =
1 -WP/WM
coefficient
d’indisponibilité
moyenne dusystème producteur ;
Cu =W,/P, HI
coefficient d’utilisation réelle
(on
considère aussi l’utilisationCU HII
enheures) ;
Cd =
WR/RMHM,
facteur dedemande ;
w =
W/WR = 1 - WE/WR,
défaillance
globale
relative enénergie.
Le
rapprochement
des 2diagrammes
metégalement
en évidence lerapport
s =
PM/RM
coefficient de
suréquipement
dusystème producteur (s
>1,
sinon cer- tainespuissances
ne seraientjamais produites.
12.3.3 - La
figure
15suggère
diversesfaçons
de calculer la dé- faillanceglobale
moyenne enénergie
W commeexpression
formelle de lamesure du volume
(R) - (P)
n(R)
et laprobabilité
absolue~o
de défaillancecomme celle de l’aire du contour
apparent
horizontal de cevolume, selon
la direction d’arête de base choisie pour lesprismes
élémentaires et l’ordred’intégration adopté.
Nous nous bornerons à établirquelques
formulesimpor-
tantes.
En
prenant
les bases desprismes
élémentaires dans leplan
de com-position,
on obtient :On
peut préciser o ,
parexemple,
en :Cela conduit à poser, par
analogie
avec la théorie des fonctions de variables aléatoires(densités
deprobabilité) :
03B4P
etOR
définissant ainsi les distributions des durées parrapport
auxpuis-
sances
respectivement productibles
et demandées.cpo
et Wprennent
alors lesexpressions :
Le domaine
d’intégration
est hachuré sur lafigure
16 A.Figure 16 A Figure 16 B
12.4 - Classement des défaillances par
profondeurs
absolues h = R - P : définitionsanalytiques
etgéométrique
de la fonction de classement~(h)
12.4.1
12.4.1.1. u étant une
variable,
considérons la tranche(u,
u +du)
de valeurs de
R ;
t étant une variable aléatoireindépendante
de u, la pro- fondeur de défaillance h = R - P serasupérieure
à t si P reste inférieure à u - t, cequi permet
d’écrire :d’où en
intégrant jusqu’à R..
remarque faite que u nepeut
être inférieur à t :La dérivée de
cp(t)
permet
depréciser
que la courbereprésentative
AB decp(t) supposée
conti-nue
(figure 17)
a unetangente
verticale en A.12.4.1.2 - Si nous reprenons la formule
(40 A)
avec son do-maine
d’intégration
OAB de lafigure
16A,
nous voyons immédiatement que la condition R - P > t se trouve réalisée dans le sous-domaine A’AB’ dou- blement hachuré de lafigure
16B,
d’où pour(p(t)
et paranalogie
avecl’expression (40 A) :
12.4.2 -
Reprenons (figure 18)
lediagramme [R]
sous sa forme de courbe continue duplan
OH OR de lafigure
15.Désignons
par[R - h le diagramme
A’B’B obtenu en faisant subir à la courbe AB une translation verticale descendante h et en ramenant à zéro les ordonnéesnégatives.
Considérons un certain niveau P de
puissance disponible.
La droiteR = P coupe
[R - h]
aupoint
M’ d’abscisse Hayant
pourhomologue
lepoint
M de
[R]
d’ordonnée P + h. Il est manifeste que Hreprésente
à lafois ,
par
rapport
à lapuissance disponible
P :- la durée absolue de défaillance sur le
diagramme [R - h],
- la durée d’une défaillance au moins
égale
à h sur lediagramme [R].
Or nous savons déterminer la
probabilité
absolue de défaillance atta- chée audiagramme [R]
en lecomposant
avec lediagramme [P]
selon leprocessus
géométrique
de lafigure
15 ou l’une de ses traductionsformelles ,
que nous
symboliserons
parl’opérateur
* en écrivant :La remarque
précédente
se traduit alors par la relationsymbolique :
Figure 17
Figure 18
Figure 19
Géométriquement (voir figure 19),
celarevient,
sur lafigure 15,
àremplacer
lecylindre (R)
par lecylindre (R - h),
et la courbe DF duplan
de
composition
par laprojection
D’F’ de la nouvelle intersection. L’aire D’CF’ a alors pour mesure laprobabilité ~(h)
d’uneprofondeur
de défaillanceau moins
égale
àh,
et le volume E’D’F’G’Cl’énergie
nonproduite
par suite de l’ensemble des défaillances de cette classe.12.5 - Généralisation de la notion de défaillances classées
Le classement des défaillances par
profondeurs
absolues h = R - P n’est évidemment pas le seul classementpossible.
Il semble même très cri-tiquable
dans la mesure où il nedistingue
pas 2 occurrences telles que les suivantes :1/
demande 10MW / production
9MW ; 2/
demande 2 MW/ production
1 MW.On sera tenté de lui substituer un classement par
profondeurs
relativesk =
(R - P)/R, qui rangerait
lapremière
occurrence dans la classe 10%
et la seconde dans la classe 50
%,
établissant ainsi entre elles uneségré- gation
trèsmarquée,
dont on se demandera même si elle ne l’est pastrop . Là,
eneffet,
où une défaillance de 1 MWparaissait
"moinsgrave"
pour 10 MW demandés que pour 2, onjugera
en revanche une défaillance de 10%
"plus grave" appliquée
à une demande de 10 MWqu’à
une demande de 2 MW.Il
s’agit bien, rejetant
toutequantification
àpriori,
de classer les dé-faillances,
non parégales profondeurs,
absolues ourelatives,
mais parégales gravités.
Laissant de côtél’analyse
de cettenotion,
nous en chercheronssimplement l’expression opératoire
au sens duprésent chapitre.
En
12.4.2,
nous avons défini une méthode de calcul desprobabilités
absolues de défaillance par classe -le
paramètre
de classement étant la pro- fondeur absolue h de défaillance- basée sur la substitution d’undiagramme [R - h]
audiagramme
donné[R] (formule (44)).
La même méthodes’applique -
rait encore si l’on choisissait la
profondeur
relative k de défaillance : lediagramme
à traiter au lieu de[R]
deviendrait lediagramme [(1 - k)R] .
Plus
généralement
la considération d’un"paramètre
degravité",
défini par un ensemble de valeurs g et uneopération particulière
T conduirait à traiter lediagramme [gTR].
13 - CAS DU MODELE SIMPLE DE PRODUCTION 13.1 - Avec demande de forme
quelconque
Dans le cas d’un
système homogène
à nombre d’unités non trèsélevé ,
lediagramme
monotone[P]
de laproduction
affecte une forme en escalierà n
degrés égaux
telle que la montre à droite lafigure
20 où nousrepré-
sentons encore à
gauche
undiagramme [R]
de demande de formequelconque.
Les différentes marches de
[P] : Bi,
..Bn -
numérotées de 1 à n àpartir
du bas - serappellent
sur[R] en Ai,
..An.
Soient i et l les numé-ros des marches dans la hauteurs
desquelles
s’inscriventrespectivement
le minimumRo
et le maximumRII
de lapuissance
demandée(tracées
en traitfort sur la
figure).
Figure 20
La méthode de
composition géométrique
duparagraphe 12.3.1, appli- quée
enprenant
Oui comme direction desprismes élémentaires, permet
d’é- crire immédiatement :si l’on
désigne par 03B11,
...,dl
les aires dessegments
horizontaux décou-pés
sur[R] par
les différentes marches de[P] ;
et :si l’on
désigne
parHM, Hi,
..Hl-1, 0 les
abscisses distinctes despoints Al’
....An.
13.2 - Avec demande en
trapèze
Même en revenant
à
une formequelconque
pour[P], l’hypothèse
pourCRI
d’une forme entrapèze
donne àcpo
et W uneexpression remarquable.
Si nous
employons
encore la méthode decomposition géométrique,
mais cettefois en
prenant
OR comme direction desprismes élémentaires,
nous avonsen effet :
soit,
avecsoit, plus symétriquement, moyennant quelques
transformations :F igu re 21
On
peut
traduire ces deuxexpressions
en termesgéométriques parti-
culièrementsimples :
si l’on pose
(voir figure 21) : (X(R) =
mesure de l’airehachurée,
M(R)
= moment de l’aire hachurée parrapport
à son bordsupérieur =
MtNN, [03B1(R)],
13.2.1 -
Diagramme [h]
des défaillances classées parprofondeurs
absolues
Reprenons l’hypothèse
d’unsystème
discrethomogène
deproduction
etconsidérons 2
points
très voisins dudiagramme
des défaillances classées parprofondeurs absolues,
d’ordonnéesrespectives h((p)
eth(cp
+d~
= h + dh.D’une
part RI - Ro
demeure constant tout lelong
dudiagramme.
D’autre
part 03B1(R)
se différentie en d(X =F(R)
dR.Au
total, l’équation (49 A) prend avantageusement
la forme différen- tielle :dont le coefficient
unique,
constant parintervalles, peut
être calculé à l’avance.Pour déterminer tous les
points anguleux
deh(~)
onadoptera
parexemple
comme marche à suivre :- pour h croissant à
partir
de0,
reconnaître les valeurs deh ,
soit
hl, h2,
...,RM
donnant lieu à unchangement
denuméro,
i ouZ ,
des marchesextrêmes,
en mêmetemps
que ces numéroseux-mêmes,
- calculer par intervalles
0 -h "h
....R
les différencesFI 1 -Fi,, F, - FI 2
.... et lesmultiplier
par le facteur commun0394h/(RM - Ro),
-
procéder
au cumul desAo
ainsiobtenus,
mais dans le sens desh
décroissants,
enprenant
pourpoint
initial h =RM , ~
= 0.Figure 22
Si,
pour mieux fixer lesidées,
nousadoptons
lesparticularités
de lafigure 22,
nous serons ainsi amenés à dresser un tableau tel que le sui- vant :Il nous restera, pour obtenir le
diagramme [h],
à porter lespoints (Ru, 0), (hg, ’Ps), ... (0, ?o)
dans unsystème
orthonormé(h,(p)
et à lesjoindre
par unepolygonale :
voir(B) figure 23,
où nous avonségalement représenté
lediagramme (A)
en escalier de(RM - Ro) dcp/dh.
Figure 23
13.2.2 -
Reprenant
les idées de 12.5,abandonnons,
pour le classe- ment desdéfaillances,
leparamètre
h auprofit
d’unparamètre plus général
g muni d’un
opérateur
T ; supposons quel’opération 9T , appliquée
à un dia-gramme en
trapèze [R] = [RM, Ro lui
laisse sa forme entrapèze,
en d’autrestermes que
[gTR] = [R’] = [R’M, R’o].
Supposons
en outre que, pour g croissant àpartir
de0, R’M
etR
soientdeux fonctions
(connues) R’M (Ru, R., g)
etR’ 0 (id.)
continues et décroissant constammentdepuis
les valeursRu
etRo. Lorsque
g croîtra deg’
àg" = g’ + 0394g,
letrapèze [gTR ]
subira une déformation continue faisant passer lesegment
CD de laposition
C’D’ à laposition
C"D"(voir figure 24).
En
général,
au cours de cette déformation lepoint
C franchira un cer- tain nombre despoints Ci, C2,
..., où il y achangement
du numéro l, de même lepoint
D vis-à-vis despoints D 1, Dia ,
... où il y achangement
dunuméro i. Nous
appellerons points
de transition lespoints
tels queCl, C2
.. et
D1, D2,....
Parmi toutes les
positions
successives deCD,
prenons commesépara-
trices celles
qui
mettent l’une ou l’autre de ses extrémités en coïncidenceavec un
point
de transition. Nousdécomposons
ainsi la déformationglobale ,
de
[R’]
à[R"] ,
dutrapèze
dedemande,
en une succession de déformationssimples
dont aucune necomporte
le franchissement d’unpoint
detransition ,
correspondant chacune,
pardéfinition,
à un intervallesimple
pour g.Figure 24
Dans un tel
intervalle,
la formule(49 A)
separticularise
enou
ou encore
Cette nouvelle formule est
applicable
deproche
enproche.
13.2.2.1 - Par
exemple,
dans le cas où leparamètre
choisi estla
profondeur
relative k dedéfaillance,
on a :Mais,
aupoint
de vue de laprobabilité
absolue dedéfaillance,
il y a, toutes autres choses restantégales, équivalence
entre la minoration par(1- k)
de la demande et lamajoration
par1/(1 - k)
de la taille unitaire. Si l’on note[P] = [n, U]
unsystème
deproduction
formé de n unités depuis-
sance U et
cp
=[R] * [P]
saprobabilité
absolue dedéfaillance,
on aura :ou encore, si,comme il est
commode,
onremplace
leparamètre
U par le coefficient desuréquipement
s =PII/RII = nU/R,
enprenant
poursymbole
du
système [n, s]
au lieu de[n, U] :
avec
1/s =
1 - k.13.2.2.2 - On
peut
donc tirerparti
de la formule(54)
pour étu-dier,
vis-à-vis d’une demande entrapèze donnée,
l’influence du coefficient desuréquipement
à nombre d’unités donné.On pourra se proposer, en
particulier,
de caler ce coefficient au ni- veau voulu pour obtenir une valeur fixée de laprobabilité
absolue de dé- faillance. Mais on sepréoccupera
alors aussi de voirquelle
valeur en ré-sulte pour la défaillance
globale
moyenne enénergie.
Cette considération conduit à définirWk , plus généralement Wg =
défaillance moyenneen énergie
due à des défaillances de
gravité
au moinségale
à g et àdévelopper
en cesens
une formulationanalogue
à cellede ? quoiqu’un
peuplus compliquée ,
basée sur la deuxième
opération
decomposition :
qui
a ici pourexpression particulière :
13.2.2.3 - La même formulation
permet également
d’étudierl’effet,
sur unsystème
deproduction donné,
d’undéveloppement proportion-
nel de la demande comme nousl’envisageons
defaçon générale
en 14.2.3.4.14 - EXPLOITATION POSSIBLE DES
CARACTERISTIQUES
DE DE FAILLANCE INTRODUCTION DU DEVELOPPEMENTDans ce
chapitre,
nous auronsplus particulièrement
en vuel’applica-
tion des notions et ré sultats des
chapitres précédents
auxsystèmes produc-
teurs
électrothermiques
isolés telsqu’il
en existe outre-mer. Cela n’exclut pas, bienentendu,
des considérations deportée plus générale,
ni lapossi-
bilité éventuelle d’uneapplication fragmentaire
à dessystèmes plus
com-plexes.
Avant d’aborder un
problème majeur :
le choix de la taille des unités d’unsystème
deproduction(a),
nous remarquerons que, dans les pays indus----
(a) Confirmons (cf. [1] p. 65) que nous entendons bien par "unité" partout dans cette étude le bloc élémentaire indivisible de production et par "système" l’ensemble des blocs d’un réseau isolé, sans égard au groupement intermédiaire éventuel de
ces blocs en centrales.