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Politique institutionnelle d'évaluation des apprentissages du Collège O Sullivan de Québec

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Academic year: 2022

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Politique institutionnelle

d'évaluation des apprentissages du Collège O’Sullivan de Québec Quatrième rapport d'évaluation

Août 2009

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…2 Québec, le 4 septembre 2009

Monsieur Jean-Bertin Gingras Directeur général

Collège O’Sullivan de Québec 840, rue Saint-Jean

Québec (Québec) G1R 1R3

Objet : Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages révisée Monsieur le Directeur général,

Lors de sa réunion du 31 août 2009, la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial a examiné la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA) révisée du Collège O’Sullivan de Québec, dûment adoptée par son conseil d’administration le 8 juin 2009. La Commission s’est appuyée sur son cadre de référence pour réaliser l’examen de votre politique qui a porté sur l’ensemble de la politique, avec une attention particulière aux passages révisés par rapport à la dernière version de la politique analysée par la Commission, c’est-à-dire celle de mai 2005.

La politique du Collège s’applique à l’ensemble de ses programmes, soit autant à ceux qui conduisent à un diplôme d’études collégiales qu’à ceux qui mènent à une attestation d’études collégiales ou à ceux qui sont livrés en ligne. La formation en ligne est donc régie par l’entièreté de la politique du Collège.

La Commission observe que le Collège a actualisé sa politique et qu’il lui a apporté quelques changements qui l’ont enrichie. Ainsi, la Commission souligne l’ajout dans les finalités de la politique de nouvelles spécifications sur la langue ce qui accroît la cohérence entre la PIEA et la Politique relative à l’emploi et à la qualité de la langue française. De plus, la politique précise mieux maintenant que le plan de cours doit inclure les modalités d’évaluation de la langue. La démarche de révision a aussi été l’occasion pour le Collège d’actualiser sa politique en tenant compte que les programmes qu’il offre sont maintenant tous définis en objectifs et standards. La politique révisée réfère également à la Politique de gestion des plaintes qui a été adoptée en mai 2008.

Le Collège a ajouté au chapitre des diverses mentions au bulletin une section qui permet de reconnaître l’engagement politique et social des étudiants et de prendre en compte les stages réalisés en alternance travail-études.

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Au chapitre des responsabilités, la Commission note que la politique inclut maintenant une description explicite des responsabilités attribuées aux comités de disciplines scolaires et aux comités de programme en plus d’établir l’obligation pour l’étudiant de respecter la Politique du système d’utilisation des systèmes électroniques. Cependant, la Commission constate que la politique ne précise pas qui est responsable d’établir les normes d’évaluation du français (chaque programme a ses normes) que les professeurs doivent appliquer dans leurs cours. Compte tenu du mandat confié au comité de programme, on peut comprendre que c’est ce dernier qui en est responsable. La Commission invite le Collège à préciser dans sa politique l’instance responsable d’établir les normes d’évaluation du français. En outre, la politique devrait clarifier le rôle du comité de programme par rapport à l’épreuve synthèse de programme et harmoniser les articles qui en traitent (4.4.2, 5.2.2.4).

Le Collège a également profité de cette révision pour inclure dans la section consacrée à la reconnaissance des acquis une description de la démarche à suivre pour la reconnaissance des acquis fondés sur l’expérience (article 5.16). Cependant, la Commission observe que les mentions au bulletin ne témoignent pas de cette reconnaissance d’acquis d’expérience. Par exemple, dans sa mention de l’équivalence, la politique établit que l’étudiant peut en obtenir une à partir d’une reconnaissance de formation extrascolaire, mais n’indique pas qu’il peut l’obtenir grâce à des acquis d’expérience de travail. Le Collège gagnerait à apporter cette précision dans sa politique.

Par rapport à l’évaluation, la Commission note que le Collège gagnerait à clarifier les concepts d’évaluation sommative et d’évaluation formative et à préciser les moyens pour s’assurer que tous les professeurs réalisent de l’évaluation formative.

En outre, elle constate que la politique ne contient pas de dispositions visant à ce qu’une évaluation synthèse de cours ayant une pondération suffisante permette de vérifier l’atteinte des objectifs par l’étudiant selon les standards pas plus qu’elle ne contient de balises pour assurer la réussite individuelle des travaux d’équipe. C’est pourquoi

la Commission recommande au Collège d’inscrire dans sa politique l’obligation d’une évaluation synthèse de cours ayant une pondération suffisante et de baliser l’évaluation des travaux d’équipe de manière à assurer l’atteinte individuelle des objectifs selon les standards.

Par ailleurs, la Commission a constaté que certains articles de la politique du Collège ne respectaient pas les dispositions du Règlement sur le régime des études collégiales (RREC). Ainsi, elle observe que l’article 4.2.1 qui porte sur la règle d’abandon de cours n’est pas réglementaire. En effet, l’article 29 du RREC prévoit que l’étudiant doit avoir signifié l’abandon d’un cours avant la date limite prévue et

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4 non pas qu’il doit obtenir l’autorisation du Collège après l’avoir avisé pour abandonner un cours comme la politique du Collège le prévoit. La Commission constate également que la politique (article 5.1) n’établit pas explicitement que le plan de cours doit inclure une médiagraphie. Enfin, la Commission note que l’article 5.2.2.8 de la politique du Collège qui prévoit la possibilité pour un étudiant de se faire décerner un diplôme d’études collégiales sans mention doit être reformulé en s’appuyant sur l’article 32, 2e alinéa du RREC qui stipule que l’on peut décerner un diplôme d’études collégiales si l’étudiant « a atteint l’ensemble des objectifs et des standards des éléments des composantes de formation générale visées aux articles 7 à 9, a accumulé au moins 28 unités de formation spécifique visées aux articles 10 et 11 et a réussi les épreuves uniformes imposées, le cas échant par le ministre. » De plus, cet article devrait être intégré à la section consacrée à la sanction des études.

La Commission recommande au Collège de voir à ce que tous les articles de sa politique respectent les prescriptions du RREC.

Par rapport à la règle de plagiat, la Commission suggère au Collège de revoir le libellé de l’article qui y est consacré afin de s’assurer que la règle de plagiat encadre bien les évaluations faites en ligne.

La Commission note le manque de clarté voire une incohérence apparente de la politique du Collège par rapport à sa règle de présence aux cours. Elle remarque que le libellé de l’article 5.3 porte à confusion. Cet article précise les conséquences pour des absences à un cours motivées ou non et, d’autre part, les conséquences pour des absences ou interruptions de cours dues à des forces majeures. Le fait que la politique parle d’absence dans les deux cas entraîne une ambiguïté. En outre, elle remarque qu’il semble y avoir contradiction entre les articles 5.3 et 5.17. En effet, l’article 5.17, qui traite des attitudes professionnelles que l’étudiant doit développer, prévoit une gradation de conséquences pour l’étudiant qui peut conduire jusqu’à l’exclusion d’un cours en cas de non-respect de ces règles de vie, notamment celle de la présence aux cours, alors que l’article 5.3 qui porte sur la présence aux cours stipule qu’un étudiant doit être présent à 80 % de son cours à défaut de quoi il est en situation d’échec et il ne peut se présenter à aucune évaluation. La Commission s’interroge sur le bien-fondé de cette règle, car elle estime que la prise en compte des absences tout comme l’évaluation de la participation (sauf si c’est un objectif d’apprentissage) ne doit pas influencer la note finale d’une activité d’apprentissage.

La Commission suggère au Collège de s’assurer que celle-ci respecte l’esprit de l’évaluation selon une approche par compétences, et de clarifier et d’harmoniser les articles de sa politique par rapport à sa règle de présence aux cours.

La Commission observe que les modalités d’évaluation pour la participation, les absences à une évaluation et les retards dans la remise des travaux ne sont pas balisées. La politique établit que le professeur doit spécifier dans son plan de cours ces modalités. La Commission considère que l’absence de normes précises ouvre la

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voie à une diversité de pratiques qui, contrairement aux buts poursuivis, risque de contrevenir au principe d’équité. La Commission estime également que le fait qu’il n’y ait pas de délai de réponse maximal de fixé par rapport à une révision d’une note finale peut entraîner des conséquences importantes pour l’étudiant. Le Collège gagnerait à préciser ces normes dans sa politique.

La Commission note que le Collège maintient son mécanisme de révision de sa politique qui prévoit que des travaux d’évaluation préalables à la révision de la politique sont réalisés tous les deux ans.

Quelques articles de la politique portent sur des aspects n’appartenant pas au champ d’application d’une PIEA, notamment l’article 5.11 qui concerne la règle de réadmission et l’article 5.15 qui se rapporte aux tests de classement des étudiants. Le Collège devrait présenter ces aspects dans d’autres documents plus appropriés.

Compte tenu des lacunes qu’elle a relevées, la Commission juge que la politique du Collège est maintenant partiellement satisfaisante. Elle attend les suites que le Collège donnera aux recommandations qu’elle lui a adressées.

Je vous remercie de votre collaboration et vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

La présidente,

Nicole Lafleur

c. c. Mme Sylvie Vézina, directrice des études

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