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Évaluation de l'application de la politique institutionnelle d'évaluation des apprentissages (PIEA) au Collège Shawinigan

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Évaluation de l'application de la politique institutionnelle d'évaluation

des apprentissages (PIEA) au Collège Shawinigan

Mai 2010

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Introduction

L’évaluation de l’application de la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA) du Collège Shawinigan s’inscrit dans une opération menée par la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CEEC) auprès de l’ensemble des établissements d’enseignement collégial. Plus précisément, la Commission a demandé aux établissements de vérifier si les divers intervenants en évaluation des apprentissages exercent leurs responsabilités telles qu’elles sont décrites dans la politique. Elle a également demandé d’examiner la mise en œuvre et l’efficacité des modalités de reconnaissance des acquis. Enfin, elle a demandé aux établissements de vérifier l’atteinte des objectifs visés par la mise en œuvre de la politique. Au terme de son évaluation sur la base des critères de conformité et d’efficacité, la Commission pourra juger si l’application que l’établissement a faite de sa politique assure la qualité de l’évaluation des apprentissages.

Le rapport d’autoévaluation du Collège Shawinigan, dûment adopté par son conseil d’administration, a été reçu par la Commission le 4 mars 2008. Un comité dirigé par un commissaire l’a analysé puis a effectué une visite à l’établissement les 23, 24, 25 septembre 20081. À cette occasion, le comité a rencontré la direction de l’établissement, des représentants de la formation continue et de la formation ordinaire, les personnes ayant travaillé à l’autoévaluation ainsi que des professionnels, des coordonnateurs, des professeurs2 et des étudiants. Cette visite a permis un examen complémentaire des principaux aspects de l’application de la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages.

Le présent rapport expose les conclusions de la Commission, après que celle-ci ait analysé le rapport d’autoévaluation et recueilli de l’information additionnelle. À la suite d’une brève présentation des principales caractéristiques du Collège Shawinigan et de sa politique, le document présente des observations sur la démarche d’évaluation suivie par l’établissement et les résultats obtenus à partir des critères retenus par la Commission.

Enfin, il traite du suivi que le Collège apportera à son évaluation.

1. Outre le commissaire, M. Gilles Levesque, qui en assumait la présidence, le comité était composé de : Mme Danielle-Claude Bélanger, conseillère pédagogique au Collège de Maisonneuve, M. Claude Thibaudeau, directeur de l’enseignement et des programmes au Cégep de Sherbrooke, M. Philippe- André Lemay, professeur en communication graphique au Cégep Beauce-Appalaches. Le comité était assisté de M. Jacques Vaillancourt, agent de recherche de la Commission, qui agissait à titre de secrétaire.

2. Dans le présent document, le genre masculin désigne, lorsque le contexte s’y prête, aussi bien les femmes que les hommes.

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La Commission formule, au besoin, des commentaires, des suggestions et des recommandations susceptibles de contribuer à l’amélioration de l’application de la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages.

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Principales caractéristiques de l’établissement et de sa politique

Le Collège Shawinigan est un établissement public implanté au cœur de la Mauricie depuis 1968. Il offre trois programmes préuniversitaires et neuf programmes techniques, dont cinq en formule DEC-BAC. À l’automne 2008, le Service de la formation continue du Collège offrait cinq programmes d’AEC. Le Collège a procédé à l’automne 2003, à l’ouverture d’un centre d’études collégiales à La Tuque. Les programmes d’études qui y sont offerts varient chaque année en fonction de la quantité de demandes d’admission. Au moment de la visite, on y offrait les programmes de Sciences humaines, de Sciences de la nature et de Soins infirmiers et un programme d’AEC, Gestion financière informatisée.

Le Collège Shawinigan accueillait, à l’automne 2008, 994 étudiants dans des programmes conduisant à un DEC et 141 étudiants dans des programmes conduisant à une AEC. Cent vingt-trois enseignants donnaient les cours en formation ordinaire tandis que seize enseignants assumaient la formation continue. À la même session, le Centre d’études collégiales La Tuque accueillait 81 étudiants. La gestion du Service de la formation continue du Collège Shawinigan et celle de l’ensemble des activités du Centre d’études collégiales La Tuque est assumée par un adjoint à la Direction des études à Shawinigan.

Une adjointe administrative assure une permanence à La Tuque.

La version de la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA) du Collège Shawinigan effective depuis novembre 2005 a servi à l’autoévaluation du Collège.

Elle a été évaluée par la Commission en février 2006 qui l’a jugée entièrement satisfaisante. La PIEA du Collège s’applique tant au campus principal qu’au Centre d’études collégiales La Tuque et cela autant à la formation continue qu’à la formation ordinaire. Elle est complétée par d’autres politiques et règlements du Collège, notamment la Politique sur la reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires et le Règlement pédagogique.

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La démarche institutionnelle d’évaluation

Le Collège Shawinigan a entrepris sa démarche d’autoévaluation à l’automne 2006. Il a formé un comité composé de deux conseillers pédagogiques, de l’adjointe à la Direction des études responsable des programmes et de la réussite et de l’adjointe à la Direction des études responsable du cheminement scolaire et de la formation continue. Ce comité a élaboré le devis d’évaluation afin de répondre aux attentes de la Commission. Bien que l’effectif du comité ait diminué et que les intervenants aient changé au cours de l’opération, le travail s’est poursuivi comme le prévoit le devis. Le comité a élaboré et validé les outils de collecte de données, a procédé à la collecte et à l’analyse des données, a produit un plan d’action et a rédigé le rapport. Une fois la version préliminaire du rapport complétée, un comité de relecture, composé de quatre enseignants, d’un coordonnateur de département, de l’adjointe à la Direction des études, d’un étudiant, d’un conseiller pédagogique de la formation continue, d’un membre du syndicat des enseignants ainsi que d’une spécialiste en moyens et techniques d’enseignement, a émis son avis avant la présentation à la Direction des études.

Le devis produit est clair et détaillé. Il a permis au Collège de déterminer son cadre d’analyse, ses objets d’évaluation, ses choix méthodologiques, les responsables de chacune des étapes de sa démarche ainsi qu’un échéancier de réalisation. Le Collège a défini des indicateurs lui permettant de développer des outils de collecte de données efficaces concernant l’exercice des responsabilités; il aurait eu intérêt à faire de même pour mesurer l’atteinte de ses objectifs. Le devis a fait l’objet d’une consultation auprès de la communauté à travers les travaux de la Commission des études avant d’être déposé à la Direction des études et approuvé par cette instance comme il est prévu à sa PIEA.

Le Collège a répondu aux demandes de la Commission. Il a vérifié si les intervenants exerçaient leurs responsabilités comme la PIEA les a établies et dans quelle mesure ses objectifs étaient atteints. De plus, il a examiné si les modalités de reconnaissance des acquis étaient mises en œuvre conformément à la PIEA et si elles étaient efficaces. Le rapport d’autoévaluation traite de la formation ordinaire et de la formation continue. Au moment de l’autoévaluation, le Centre d’études collégiales La Tuque commençait ses activités et comptait sept étudiants. Des données provenant de ce Centre ont donc été recueillies et analysées. Étant donné le petit nombre d’étudiants, le rapport ne distingue pas toujours la provenance des données dans la présentation des résultats. Le rapport inclut un plan d’action.

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Dans l’ensemble, le Collège a veillé à recueillir l’opinion de tous les groupes concernés par l’application de la PIEA pour connaître leur perception. Il a voulu connaître l’opinion des divers intervenants (Direction des études, conseillers pédagogiques, départements, comités de programme et responsables, coordonnateurs de département, enseignants de la formation ordinaire et de la formation continue) en ayant recours à des questionnaires spécialement élaborés et validés, couvrant l’ensemble des objets demandés. La collecte de données s’est effectuée de février à octobre 2007.

Pour compléter ses informations et approfondir certaines questions, le comité a formé différents groupes de discussion avec des membres de la Commission des études, des conseillers pédagogiques et des aides pédagogiques individuels du Service d’animation et développement pédagogique et du Service de la formation continue ainsi qu’avec les coordonnateurs de département, des enseignants et des étudiants tant de la formation continue que de la formation ordinaire. Il a aussi réalisé des entrevues semi-structurées avec la Direction des études, les conseillers pédagogiques et les enseignants des deux secteurs. Hormis les questionnaires et les rencontres, le comité a réinvesti des données récentes traitant de l’application de la PIEA et provenant des évaluations de six programmes, des évaluations de cours complémentaires et des évaluations de l’enseignement en formation ordinaire et en formation continue. Le comité a vérifié la conformité d’un certain nombre de RDEA à la PIEA. Il a également analysé un premier échantillon d’une dizaine de plans de cours et des outils d’évaluation correspondants afin de vérifier l’équivalence des évaluations pour un même cours donné par plus d’un enseignant. Un deuxième échantillon d’une dizaine d’autres plans de cours a été examiné afin de déterminer dans quelle mesure ceux-ci respectent les standards et les objectifs prévus aux plans-cadres. Quant aux épreuves synthèses de programme, le comité a relevé les procès-verbaux de la Commission des études pour vérifier si elle s’acquitte de sa responsabilité de donner un avis sur le cadre général des ESP et pours’enquérir du contenu de ces avis. Finalement, le Collège a recueilli des informations sur le processus de reconnaissance des acquis auprès du Service de l’organisation scolaire et du Service de la formation continue. Toutefois, il n’a pas analysé de dossier d’étudiant ayant eu recours à ce processus. La Commission souligne les efforts déployés pour recueillir l’opinion des acteurs du Collège. Elle estime que les données et les informations recueillies par l’établissement ont été pertinentes à l’étude des objets qu’elle a demandé d’examiner mais parfois insuffisantes, par exemple, son exercice aurait été plus complet s’il avait analysé des plans de cours et des instruments d’évaluation de la formation générale et avait fait l’examen d’épreuves synthèses de programme. Dans l’ensemble, l’établissement a procédé à une analyse objective. Par contre, le rapport présente quelquefois des liens ténus entre les données et l’analyse qui en est faite, ce qui amène le Collège à des conclusions qui ne reposent pas toujours sur des prémisses solides.

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Pour appuyer son jugement, la Commission a analysé des RDEA, des plans-cadres et des plans de cours de la formation ordinaire et de la formation continue ainsi que les évaluations terminales correspondantes. Elle a également analysé des épreuves synthèses de programme, des dossiers de reconnaissance des acquis et des dossiers d’étudiants.

Grâce à sa démarche d’autoévaluation poursuivie, le Collège a pu effectuer une évaluation utile. La Commission estime qu’en général cette démarche lui a permis d’effectuer une évaluation de qualité.

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Évaluation de l’application de la politique Conformité

L’examen de la conformité vérifie si l’exercice des responsabilités et la reconnaissance des acquis respectent la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA).

Dans son rapport, le Collège conclut que tous les intervenants exercent généralement leurs responsabilités en conformité avec la PIEA. Il précise que sa démarche lui a permis de relever les aspects à améliorer au regard de l’application de la PIEA, mais également de dégager les forces dans les pratiques des intervenants. Le Collège a déterminé des pistes d’action pour aider les différents acteurs à assumer leurs responsabilités, notamment au regard de la vérification des plans de cours et de la politique de reconnaissance des acquis.

La PIEA prévoit que les départements ainsi que le Service de la formation continue doivent se doter, s’il y a lieu, de règles départementales d’évaluation des apprentissages (RDEA) conformes et complémentaires à la PIEA qui tiennent compte des indications provenant des comités de programme, des articles du Règlement pédagogique du Collège et de la Politique de valorisation de la langue. Selon le Collège, la plupart des départements se sont dotés de règles complémentaires d’évaluation des apprentissages. Celles-ci prennent, dans certains cas, la forme d’un document complet tandis que dans d’autres, elles constituent des annexes au plan de cours. Le Collège a fait l’analyse des deux formes de

RDEA et il conclut que celles qu’il a étudiées sont conformes et complémentaires à la PIEA. Cependant, les analyses faites par la Commission révèlent que le tiers des RDEA

contenaient des éléments non conformes à la PIEA. Comme il est prévu à son plan d’action, le Collège travaille à clarifier sa PIEA et son Règlement pédagogique, particulièrement en précisant la notion de règles départementales des apprentissages. La Commission l’encourage à poursuivre ce travail et l’invite à s’assurer de la conformité des RDEA à la

PIEA.

Afin de mettre en œuvre ses programmes, le Collège adopte des plans-cadres. Ils sont élaborés par les professeurs avec l’aide des conseillers pédagogiques et contiennent notamment des informations sur la place du cours dans le programme de formation, sur les orientations pédagogiques, sur les orientations relatives à l’évaluation des apprentissages ainsi qu’une description sommaire de l’épreuve terminale du cours. Les plans-cadres sont validés en comité de programme, présentés à la Commission des études et adoptés au conseil d’administration. La Commission observe que ce processus est bien suivi. La visite lui a également permis de constater que les plans-cadres font partie des outils pédagogiques des enseignants et qu’ils s’en servent comme référence dans la planification de leur enseignement.

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Selon la PIEA, le Collège a la responsabilité de faire établir, par chaque enseignant et pour chaque cours, un plan de cours conforme aux objectifs et standards du programme. Pour ce faire, l’enseignant se réfère au plan-cadre du cours ainsi qu’au guide de rédaction et à la grille de vérification remis par la Direction des études. Quant au processus d’approbation des plans de cours, la PIEA mentionne que l’enseignant présente son plan de cours et la grille de vérification complétée au coordonnateur de département qui en fait la vérification et l’approuve. Selon le Collège, les enseignants de la formation ordinaire et de la formation continue du Collège Shawinigan remettent leur plan de cours au coordonnateur ou, le cas échéant, au conseiller pédagogique de la formation continue qui le vérifie et l’approuve comme le prévoit la PIEA. Par ailleurs, l’analyse des plans de cours réalisée par le Collège lui a permis d’affirmer que ceux-ci respectent les objectifs et les standards prévus aux plans-cadres, et l’examen d’un échantillon de plans de cours effectué par la Commission révèle qu’ils sont généralement conformes à la PIEA du Collège sauf en ce qui concerne l’évaluation de la qualité de la langue.

Pour ce qui est du Centre d’études collégiales La Tuque, au moment de l’autoévaluation, il commençait ses activités et accueillait un très petit nombre d’étudiants. Selon le Collège, le processus d’approbation des plans de cours n’y est pas appliqué conformément à la PIEA. Les enseignants ne remettent pas toujours leurs plans de cours à la bonne instance : ceux-ci sont remis à l’adjointe administrative en place ou au coordonnateur du département à Shawinigan ou encore à un conseiller pédagogique sans qu’il y ait de suivi de la part de ces intervenants.

Par ailleurs, dans le cadre de l’application des responsabilités dévolues à la Direction des études, la PIEA précise que le Collège procède annuellement à l’évaluation d’un échantillon représentatif de plans de cours utilisés en cours d’année. Ceux-ci sont sélectionnés par l’adjoint à la Direction des études responsable des programmes et du soutien à la réussite pour la formation ordinaire et une opération similaire se déroule au Service de la formation continue sous la responsabilité de l’adjoint responsable de l’organisation scolaire et de la formation continue. La PIEA précise que les conseillers pédagogiques des deux secteurs procèdent ensuite, en collaboration avec les enseignants dont le plan de cours fait partie de l’échantillon, à l’analyse des modalités d’évaluations énoncées dans les plans de cours retenus. Le Collège explique qu’il a recours aux données recueillies dans les contextes d’évaluation déjà en place, notamment l’évaluation de programmes aux cinq ans, l’évaluation des cours complémentaires ou encore l’évaluation de l’enseignement.

Toutefois, il constate que ce n’est pas suffisant. Les propos recueillis en visite, ont permis

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défini dans la politique. Il devrait donc s’assurer de l’application de l’exercice des responsabilités au regard de l’élaboration et de l’approbation des plans de cours.

La PIEA prévoit que l’évaluation sommative des apprentissages doit être précédée d’évaluations formatives. Selon la politique, l’évaluation formative doit permettre à l’étudiant d’être informé sur les progrès réalisés et fournir tant à l’enseignant qu’à l’étudiant une précieuse rétroaction sur les apprentissages réalisés et les difficultés rencontrées. La Commission a pu constater que la pratique de l’évaluation formative et sa compréhension, tant par les professeurs que par les étudiants, constituent une force.

Quant à l’évaluation sommative, la PIEA du Collège précise que chaque cours comporte une épreuve terminale obligatoire qui doit compter pour un minimum de 40 % de la note globale du cours. Cette épreuve doit porter sur l’énoncé de compétence et permettre d’attester l’atteinte du niveau de performance attendu. De même que les analyses du Collège, l’examen des outils d’évaluation de la formation ordinaire et de la formation continue, effectué par la Commission, confirme que ceux-ci sont conformes aux plans de cours et à l’exigence du 40 %.

Tout en évaluant un échantillon de plans de cours, la Direction des études doit, selon la

PIEA, également procéder à l’évaluation des instruments d’évaluation des apprentissages utilisés dans chacun des cours de cet échantillon. En formation continue, ce sont les conseillers pédagogiques qui recueillent les outils d’évaluation des enseignants et leur fournissent une rétroaction. Les conseillers pédagogiques ont manifesté le besoin d’avoir du soutien à cette fin et le Collège a prévu une action pour les supporter et améliorer la qualité des instruments d’évaluation. Cependant, étant donné qu’il ne procède pas annuellement à l’évaluation d’un échantillon représentatif des plans de cours et des instruments d’évaluation des apprentissages utilisés dans ces cours, comme le prévoit la

PIEA, la Commission suggère au Collège d’assumer ses responsabilités au regard de l’élaboration et de l’approbation des plans de cours de même qu’au regard des évaluations sommatives.

En ce qui concerne les révisions de notes, de la fraude et des absences, la PIEA réfère au Règlement pédagogique qui décrit la procédure à suivre. Selon le Collège, les étudiants connaissent et utilisent les droits de recours et les procédures en vigueur concernant les révisions de notes et la visite a permis à la Commission de confirmer que ce processus se réalise conformément à ce qui est prévu. Il en va de même pour les cas de fraude et les absences qui sont traités comme le prévoit le règlement.

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Selon la PIEA, les évaluations doivent prendre en compte la qualité de la langue écrite, en conformité avec les dispositions contenues dans le Règlement pédagogique. Ainsi, le règlement précise que dans la correction des travaux et des examens écrits, l’enseignant applique la procédure d’évaluation de la qualité du français établie par le département.

Selon le Collège, les règles départementales ne sont pas appliquées par tous les enseignants. À l’instar du Collège, la Commission constate en visite, que les évaluations ne tiennent pas toutes compte de la qualité de la langue et que les règles ne sont pas toutes précisées dans les RDEA. La Commission suggère donc au Collège de se conformer à son Règlement pédagogique et à sa PIEA en ce qui concerne l’évaluation de la qualité de la langue.

Selon la politique du Collège, l’évaluation des apprentissages pour l’ensemble d’un programme est réalisée au moyen d’une épreuve synthèse de programme (ESP) qui porte sur l’intégration des apprentissages essentiels dans ce programme. Le comité de programme a la responsabilité d’élaborer un cadre général de l’épreuve synthèse en se référant d’une part, aux compétences énoncées dans le devis ministériel du programme et, d’autre part, au profil de sortie du diplômé de ce même programme si le Collège l’a déterminé. La PIEA précise aussi que la Commission des études peut fournir des avis sur le cadre général d’une ESP. Dans le contexte de son autoévaluation, le Collège a relevé dans les procès-verbaux de la Commission des études 13 cadres d’ESP présentés, discutés et adoptés par celle-ci. Il conclut que ses membres ont assumé leurs responsabilités. La Commission constate que le processus est appliqué comme le prévoit la politique.

Le Collège s’est doté d’une Politique sur la reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires qui était en révision lors de la visite de la Commission. Dans cette politique, la responsabilité des procédures touchant l’octroi d’unités pour les apprentissages scolaires et extrascolaires est attribuée au directeur ou à la directrice des études. Les étudiants peuvent s’adresser soit au conseiller pédagogique ou directement à leurs professeurs pour connaître la procédure de reconnaissance des acquis. Tant à la formation continue qu’à la formation ordinaire, les aides pédagogiques individuels et les conseillers pédagogiques se sont dotés individuellement d’outils afin d’analyser les demandes de reconnaissance des acquis scolaires. Aucun formulaire n’existe pour faire cette demande de reconnaissance des acquis, mais le Collège prévoit en élaborer un dans son plan d’action. La Commission constate que la reconnaissance des acquis scolaires s’effectue conformément à la PIEA et à la Politique sur la reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires, tant en formation ordinaire qu’en formation continue. De plus, même si la politique mentionne que le

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qu’une procédure de reconnaissance des acquis extrascolaires est en développement. En formation ordinaire, certains étudiants se sont vu reconnaître des acquis extrascolaires en anglais. Pour ce faire, des outils d’évaluation des acquis et des compétences ont été développés dans trois départements avec la collaboration de la formation continue. Le Collège a aussi commencé à développer des outils d’évaluation à partir des plans-cadres et des plans de cours. Il est d’ailleurs en voie d’adopter sa nouvelle Politique sur la reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires.

Pour ce qui est de la sanction des études, la PIEA confie à la Direction des études la recommandation de la sanction. Les conseillers au cheminement scolaire compilent et analysent les résultats des étudiants et valident la sanction. La liste des étudiants respectant les conditions de réussite de chacun des programmes est remise à la Direction des études qui la transmet au conseil d’administration afin qu’il émette ses recommandations au ministre pour le DEC ou émette l’AEC. La Commission a pu constater que les vérifications attendues sont réalisées conformément à la PIEA incluant le respect des conditions d’admission au programme.

La PIEA prévoit une autoévaluation de l’application de la politique aux cinq ans et sa révision aux trois ans. Elle précise que le conseil d’administration a la responsabilité de réviser et d’approuver la politique. Selon l’établissement, le conseil d’administration du Collège Shawinigan a rempli ses responsabilités à l’égard de la PIEA. En 2000, le Collège a réalisé une autoévaluation de sa PIEA qui a conduit à la révision de sa PIEA. La dernière révision de la politique a eu lieu en 2005. La Commission considère que la présente démarche respecte le processus d’autoévaluation prévu à la PIEA. Le Collège procédera à la prochaine révision en tenant compte des résultats de son autoévaluation.

Dans l’ensemble, la Commission juge que l’application de la PIEA du Collège est partiellement conforme, que plusieurs responsabilités sont exercées en conformité avec la politique du Collège, mais qu’il y a des améliorations à apporter concernant l’évaluation de la qualité du français écrit et l’application de l’exercice des responsabilités au regard des plans de cours et des évaluations sommatives.

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Efficacité

L’examen de l’efficacité vérifie si les objectifs de la politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages du Collège, comprenant ceux de la reconnaissance des acquis, sont atteints.

Le Collège a évalué l’atteinte des trois objectifs de sa PIEA : « assurer l’accès à une évaluation formative; assurer la transparence, la cohérence, l’équité et l’objectivité des pratiques d’évaluation sommative en fonction des objectifs et des standards; préciser les rôles et les responsabilités des différents intervenants en évaluation des apprentissages ». Il en conclut que les objectifs de sa politique sont atteints de façon très satisfaisante.

Les objectifs étudiés par le Collège recoupent ceux analysés par la Commission. L’équité suppose que l’évaluation permet à l’élève de démontrer qu’il a atteint les objectifs selon les standards visés, qu’elle est fidèle au contenu enseigné et qu’elle est équivalente dans le cas d’un même cours donné par plus d’un enseignant.

Pour prendre en compte l’ensemble des objectifs d’un programme, le Collège élabore des plans-cadres qui balisent les plans de cours et les outils d’évaluation finale. La PIEA confie aux coordonnateurs de département la responsabilité d’examiner et d’approuver les plans de cours au moyen d’une grille d’analyse qui inclut la vérification des modalités d’évaluation des apprentissages en cohérence avec le plan-cadre. L’analyse des épreuves terminales faite par la Commission a permis de constater que les évaluations permettent d’attester la maîtrise de la ou des compétences. Ces épreuves favorisent généralement la synthèse, elles valent au moins 40 % et quelquefois leur réussite est obligatoire pour réussir le cours (double standard).

En ce qui concerne les épreuves synthèses de programme (ESP), le Collège affirme maintenir les orientations prescrites depuis 1996 et, parmi ces orientations, il est mentionné que les ESP doivent être exclusivement centrées sur les objectifs d’apprentissage qui singularisent le programme, en l’occurrence sur la composante de formation spécifique le caractérisant. Les cadres généraux des ESP n’assurent pas le respect du Règlement sur le régime des études collégiales. Ainsi, l’analyse que la Commission a faite des ESP démontre que ces épreuves permettent d’intégrer les apprentissages essentiels de la formation spécifique du programme, mais que ceux relevant de la formation générale sont peu souvent pris en compte. Conséquemment,

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Par ailleurs, l’examen des évaluations finales, les réponses des étudiants aux questionnaires du Collège et l’information obtenue par la Commission lors de sa rencontre avec les étudiants permettent de confirmer que l’évaluation des apprentissages est fidèle au contenu enseigné.

La PIEA mentionne que les départements ont la responsabilité de s’assurer de l’équivalence de l’évaluation dans le cas de cours donnés par plus d’un enseignant. Selon le rapport du Collège, 92 % des enseignants affirment qu’il y a équivalence des évaluations pour un même cours donné par plus d’un professeur. Le Collège, après avoir examiné les outils d’évaluation d’une dizaine de cours, conclut à leur équivalence. Les étudiants rencontrés confirment également que les évaluations sont équivalentes. Dans certains départements, les enseignants utilisent les mêmes évaluations finales et ils se sont dotés de grilles de correction communes ou encore exercent une correction croisée, c’est-à-dire que la correction d’un examen est faite par un autre enseignant que celui qui a donné le cours. La Commission note que les professeurs ont développé des stratégies visant l’équivalence des évaluations et sur la base de l’analyse qu’elle a réalisée, elle constate que les évaluations terminales sont équivalentes.

Quant à la reconnaissance des acquis, la Commission émet quelques réserves vis-à-vis la capacité du processus à assurer que l’étudiant a développé la compétence attendue selon les standards définis. Par exemple, pour certaines demandes de reconnaissance d’acquis extrascolaires, lorsque le Collège a demandé l’avis des enseignants spécialistes auxquels il fait référence dans sa politique, certains ont utilisé d’autres critères que ceux du Collège pour évaluer l’atteinte d’une compétence. En ce qui a trait aux équivalences et aux substitutions pour la formation offerte dans d’autres établissements scolaires, certains problèmes d’équivalence dans le traitement des demandes ont été signalés à la Commission par les étudiants. Les aides pédagogiques individuels (API) et les enseignants spécialistes rencontrés en visite, soutiennent avoir développé quelques outils individuels (tables d’équivalences et de substitutions) mais que ces outils diffèrent et que les évaluations ne sont pas équivalentes. Conséquemment, la Commission suggère au Collège de veiller à ce que l’évaluation des demandes de reconnaissance des acquis permette à l’étudiant de démontrer qu’il a développé la ou les compétences attendues et de leur assurer un traitement équivalent.

D’autres facteurs peuvent avoir de l’influence sur l’équité dans les évaluations. Le Règlement pédagogique prévoit des règles concernant la présence aux cours, la présentation des travaux, la fraude, l’absence aux évaluations et la révision de notes. Pour ce qui est des absences, les étudiants interrogés par le Collège ont soulevé un problème d’équité relatif au maintien des évaluations lorsque les conditions climatiques ne sont pas clémentes et que le Collège reste ouvert. L’enseignant doit alors décider de maintenir ou

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d’annuler une évaluation. Le Collège reconnaît que les pratiques des enseignants sont variables et il a prévu une mesure afin de corriger cette situation. Pour ce qui est de l’évaluation de la qualité de langue, les mesures prévues à la PIEA et au Règlement pédagogique pour atteindre les objectifs de la Politique de valorisation de la langue (PVL) ne sont pas toutes appliquées. Le Collège observe que les enseignants n’appliquent pas tous la procédure d’évaluation établie par leur département. À l’instar du Collège, la Commission constate que les évaluations ne tiennent pas toutes compte des modalités d’évaluation de la qualité du français. Le Collège a prévu une action visant à harmoniser les pénalités relatives à la correction du français dans le but d’atteindre les objectifs de sa

PVL qui consistent notamment à s’assurer du développement de la qualité du français et à susciter la participation de tous à l’amélioration de cette qualité. La Commission invite donc le Collège à s’assurer que les moyens prévus permettent d’atteindre les objectifs de sa

PIEA et de traiter les étudiants avec équité.

La justice des évaluations est examinée par la Commission à partir des critères de transparence de l’information livrée aux étudiants concernant les règles d’évaluation, d’impartialité dans l’application de ces règles et du droit de recours accordé aux étudiants.

Quant à l’information aux élèves, le Collège s’est donné les moyens pour faire connaître les règles d’évaluation des apprentissages. Il dépose sur son site Internet les documents institutionnels, notamment la PIEA et le Règlement pédagogique, et remet aux étudiants un agenda où sont inscrites des informations sur l’évaluation des apprentissages provenant du Règlement pédagogique. Selon le Collège, les étudiants se disent informés des règles d’évaluation par le plan de cours et la présentation qu’en font les enseignants. Par ailleurs, une large majorité des professeurs interrogés par le Collège affirment expliquer les modalités d’évaluation dès le premier cours et les étudiants se disent généralement informés à l’avance des critères d’évaluation. En visite, les étudiants rencontrés par la Commission confirment qu’ils sont bien informés des règles d’évaluation des apprentissages et qu’ils connaissent les critères d’évaluation. Les plans de cours analysés tant par le Collège que par la Commission ont permis de confirmer que les informations relatives à l’évaluation des apprentissages y sont présentes.

Dans l’ensemble des cours, à l’instar du Collège, la Commission constate que l’évaluation est, de façon générale, impartiale. De plus, pour s’assurer de l’objectivité des évaluations lorsque les comportements et les attitudes sont notés, le Collège a procédé à un recensement des pratiques d’évaluation en stage. Il a observé que la majorité des programmes de DEC et d’AEC ont développé des outils d’évaluation tels des grilles

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les mêmes pour chacun des superviseurs. La Commission encourage le Collège à étendre cette pratique à l’ensemble des évaluations relatives aux stages.

Le Règlement pédagogique prévoit un droit de recours pour l’étudiant qui veut qu’un de ses résultats aux évaluations sommatives soit révisé et le Collège conclut dans son rapport que les étudiants connaissent et utilisent les droits de recours et les procédures décrites dans le règlement sur le droit de recours. Par ailleurs, si l’étudiant, après avoir suivi la procédure du Règlement pédagogique, n’est toujours pas satisfait d’une situation, il peut faire appel au Protecteur de l’étudiant. Ce rôle est assumé par deux enseignants retraités du Collège Shawinigan assistés par une agente de liaison qui reçoit l’étudiant, l’informe et organise une rencontre avec le Protecteur. L’étudiant est alors entendu et des solutions pour gérer la situation sont envisagées. La Commission a examiné des dossiers d’étudiants et elle a observé l’efficacité de ce processus. Cependant, les étudiants du Centre d’études collégiales La Tuque rencontrés en visite ont manifesté leur inconfort au regard de la demande de révision de notes. Bien qu’ils disent pouvoir obtenir l’information rapidement, ils ne savent pas comment procéder et ignorent qui est responsable de l’application de la procédure. La Commission invite le Collège à s’assurer que l’application de la procédure de révision de notes soit clarifiée à son Centre d’études collégiales La Tuque.

Dans sa Politique sur la reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires, le Collège affirme reconnaître ou accorder des unités pour des apprentissages scolaires et extrascolaires, mais les étudiants en formation continue et ceux de La Tuque se disent peu informés de la possibilité de se voir reconnaître des acquis extrascolaires. L’une des actions prévues par le Collège consiste justement à promouvoir ce service et un dépliant d’information remis aux étudiants intéressés présente bien le processus à suivre.

En conclusion, la Commission estime que dans l’ensemble, l’application faite par le Collège de sa PIEA est partiellement efficace surtout en ce qui concerne l’équité. Des améliorations devront être apportées notamment au regard des ESP et du traitement des demandes de reconnaissance des acquis.

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Le plan d’action

Le Collège a produit un plan d’action dans lequel il a hiérarchisé ses priorités. Celui-ci est généralement en lien avec les résultats de l’autoévaluation et les responsables de sa mise en œuvre sont précisés ainsi que le calendrier de réalisation. La Commission estime que les actions envisagées par le Collège sont de nature à améliorer l’application de la PIEA. Le Collège, au moment de la visite, avait déjà entrepris ou réalisé certaines des actions prévues à son plan, notamment la révision de sa Politique sur la reconnaissance des acquis scolaires et extrascolaires, la modification de la grille de vérification des plans de cours pour assurer leur conformité au regard des objectifs et standards et l’harmonisation des pénalités relatives à la correction de la langue écrite.

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Conclusion

Au terme de son évaluation, la Commission estime que l’application que le Collège Shawinigan a faite de sa PIEA assure généralement la qualité de l’évaluation des apprentissages, cependant des améliorations devront être apportées. Le Collège devra notamment s’assurer que les ESP intègrent les composantes essentielles de la formation générale et de se conformer à la PIEA.

Au regard de la conformité, la Commission constate que les responsabilités reliées aux

RDEA, aux plans-cadres, à l’évaluation formative des apprentissages, aux ESP, à la révision de notes, à la fraude, aux absences et à la sanction des études, sont mises en œuvre comme la politique le prévoit. Cependant, elle suggère au Collège de s’assurer de l’application de l’exercice des responsabilités relative à l’élaboration et à l’approbation des plans de cours de même qu’aux évaluations sommatives. De plus, elle lui suggère de se conformer à son Règlement pédagogique et à sa PIEA en ce qui concerne l’évaluation de la qualité de la langue.

Quant à l’efficacité, la Commission juge que l’objectif de justice est atteint. L’information donnée aux élèves sur les règles d’évaluation est efficace et les évaluations sont généralement impartiales. La procédure qui encadre le droit de recours des élèves désirant contester un résultat est connue des principaux intéressés. Le Collège peut compter sur le constat que l’évaluation des apprentissages est fidèle au contenu des cours et que les mécanismes mis en place pour s’assurer de l’équivalence sont efficaces. Cependant, la Commission juge que l’objectif d’équité est partiellement atteint. La Commission recommande au Collège de s’assurer que les ESP intègrent, en plus de celles de la formation spécifique, les composantes essentielles de la formation générale. De plus, elle suggère au Collège, dans le cadre des reconnaissances d’acquis, de parfaire la procédure permettant aux élèves de démontrer qu’ils ont atteint les objectifs des cours selon les standards définis et de s’assurer d’un traitement équivalent de ces demandes.

La démarche de l’établissement lui a permis de produire un rapport de qualité à partir d’un devis clair et détaillé. Le Collège a largement obtenu l’opinion des différents acteurs. Les données qu’il a recueillies étaient pertinentes, mais parfois insuffisantes pour tirer des conclusions sur l’ensemble des objets analysés. La Commission a procédé notamment à l’analyse des RDEA, des plans-cadres et des plans de cours ainsi que des outils d’évaluation pour étayer son jugement.

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L’exercice d’autoévaluation du Collège lui a permis de déceler quelques faiblesses qu’il entend corriger à l’aide d’actions réalistes. Le Collège a remis à la Commission un plan d’action actualisé qui comprend les diverses réalisations des actions prévues au plan initial.

Ces actions, en plus de celles qu’il entreprendra pour tenir compte des avis de la Commission, permettront au Collège d’améliorer l’application de sa PIEA.

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Les suites de l’évaluation

En réponse à la version préliminaire du rapport d’évaluation de l’application de la PIEA, le Collège Shawinigan a souscrit à l’analyse et aux avis de la Commission et formulé quelques commentaires dont elle a tenu compte. Le Collège a fait part d’actions réalisées, entreprises ou prévues dans le but d’améliorer la conformité et l’efficacité de l’application de sa PIEA; il a notamment offert une formation PERFORMA aux conseillers pédagogiques de la formation continue sur la validation des plans de cours et des évaluations terminales de même que sur l’évaluation des apprentissages adaptée à l’approche par compétences.

La Commission souhaite être informée, au moment opportun, des actions réalisées comme suite à la recommandation contenue dans le présent rapport.

La Commission d’évaluation de l’enseignement collégial

Nicole Lafleur, présidente

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