Séminaire Équations aux dérivées partielles – École Polytechnique
L. B
OUTET DEM
ONVELLe noyau de Bergman en dimension 2
Séminaire Équations aux dérivées partielles (Polytechnique) (1987-1988), exp. no22, p. 1-12
<http://www.numdam.org/item?id=SEDP_1987-1988____A22_0>
© Séminaire Équations aux dérivées partielles (Polytechnique) (École Polytechnique), 1987-1988, tous droits réservés.
L’accès aux archives du séminaire Équations aux dérivées partielles (http://sedp.cedram.org) im- plique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).
Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Article numérisé dans le cadre du programme
CENTRE DE
MATHEMATIQ UES
Unité associée au C.N.R.S. n° 169
ECOLE
POLYTECHNIQUE
F-91128 PALAISEAU Cedex
(France)
Tél.
(1)
69.41.82.00 Télex ECOLEX 691.596 FSéminaire 1987-1988
ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES
LE
NOYAU
DEBERGMAN
ENDIMENSION
2.L. BOUTET DE MONVEL
Exposé
n° XXI I 17 Mai 1988L NOYAU DE BERGMAN EM DtMEMStOM 2
par L.Boutet de Monvel
Cet
exposé
est la suite de monexposé
de mai 1986 à ce séminaire[B].
J’y
montreraiqu’en
dimension n=2 leshypersurfaces
dont lenoyau
deBergman
necomporte
pas de termelogarithmique sont, localement, holomorphiquement équivalentes
à unesphère.
S t.Rappels
etdescription
du résultat.Rappelons
que si X est un ouvert de Cn(plus généralement
une variétécomplexe),
lenoyau
deBergman B(x,y)
est lenoyau
duprojecteur orthogonal L2(X)-d(X),
où0(X) désigne
le sous-espace des fonctionsholomorphes;
ou, defaçon plus intrinsèque,
lenoyau
duprojecteur
Li~(X)--t9~
oùL2 désigne l’espace
des formes detype n,O
surX, qui
est muni
intrinsèquement
de la norme hilbertiennet)ut=t)uAu!.
B estdonc une forme
différentielle,
detype n,0
en x etO,n
eny.
Il estholomorphe
en x, etantiholomorphe
en y .Dans toute la suite nous supposons X strictement
pseudo-convexe,
à frontièreanalytique.
Autrement dit Xpeut
être défini par uneinéquation
( 1. 1 )
U=U(z.z) ,
0où U est une fonction
analytique réelle,
dUxO sur le bordaX,
et la matrice des dérivées mixtesta2uiazjazk)
est hermitienne ~0. On sait dans ce cas (cf.[B-5], [K])
que lenoyau
deBergman
B estanalytique
à l’intérieur deXxX,
et seprolong i analytiquement
auvoisinage
despoints
dubord,
saufaux
points
de ladiagonale
de 8XxaX. Auvoisinage
de cespoints
il a unesingularité
dutype
’distribution conormale’(holonome),
associée àl’hypersurface complexe d’équation U(x,7)=O:
XXII-2
où
F ,
G sontanalytiques (holomorphes
enx,7).
Je me propose de démontrer le résultat
suivant,
quigénéral1se
celuide D.Boichu et
G.Coeuré [Bo-CI
pour les domaines deReinhardt,
etrépond
àune
conjecture
de I.P.Radamanov[R]
en dimension 2:Théorème: On suQpose
n=2. Si le coefficientG(X,7) du terme logarithmiQue
de B s’annule à l’ordre 2 sur le bord ax au
voisinage
d’un DointxEaX, alors
ax est . au
voisinage
de cepoint, h.olomorphiguement éauivalent
à unesphère.
(en fait dans cet énoncé il l suffit que aX soit de classe
C2
et strictementpseudo-convexe,
pour que lasingularité
dunoyau
deBergman
soit unepropriété
locale deaX,
etqu’au voisinage
dupoint
x il soit assezdifférentiable (de
classeC14)
pour que les 5premiers
termes dudéveloppement asymptotique
de B soient bien définis et donnés par la formulegénérale)
En revanche il existe des domaines X tels que G s’annule sur 9X au
voisinage
d’unpoint XE8X,
sans que 8X soit localementéquivalent
à unesphère
auvoisinage
de cepoint:
la verslon locale du résultat de D.Boichu etG.Coeuré est fausse.
S2. Etude du
développement asymptotiaue
de B.Pour démontrer ce
théorème, j’utiliserai
le résultatexposé
dans[B] .
formellement B est
(mod.
les fonctionsanalytiques)
lenoyau
del’opérateur intégral
de Fourier inverse microlocal de celui de noyauLog(x,7) (à
unfacteur constant
près).
Nous utiliserons la méthodeindiquée
dans[B],S5.
Nous prenons comme modèle l’ouvert
Xo
limité par leparaboloïde ôXo
d’équation
XXII-3
où on a noté
t,z
les coordonnées dans~2.
Le noyau deBergman
dans la casmodèle est b =
este u-3 (ests (8~ Log U)2
si on le note comme une formedifférentielle).
On sait
qu’il
l existe une transformationholomorphe
locale «=>choix de coordonnées locales)qui
met ôX en contact d’ordre >6 avecôXo
àl’origine
(contact d’ordre ,4 seulement en dimension n>2). On est ainsi ramené au cas où la fonction de définition U de aX est de la forme
où p est nul d’ordre 6 à
l’origine,
Onpeut
en outre supposer p mis sous la forme normale de[B]§5,
déduite de celle[Ch-M):
(on a choisi p
indépendant
deT;
c’est essentiellementéquivalent
à la formenormale de Chern et Moser
[Ch-M];
mais ici p n’est pus une fonction réelle) Comme dans[B]§5
on attribue à t lepoids
2 et à z lepoids
1 (àa/at,
8/az etc... lespoids qui
endécoulent),
et on fait undéveloppement
formel(en fait
convergent)
suivant lespoids
croissants. Ainsi lasingularité
de Bpossède
undéveloppement
selon lespoids croissants, uniquement déterminé,
de la formeavec
On pose
ou les
’/arlaOles
i etC) correspondant
aux dérivationsalat, 3/3z,
sont depoids respectifs -~, -1
1une serie formelle d’operateurs microdifferentieis de
pods
croissants. On a notéat=a/at, az=a/az.)
Comme on a montré dans
[B]§5.
il 1résulte
de la formule deTaylor qu’on
a
(toujours
endéveloppant
suivant les poids croissants)d’où
Les termes
logarithmiques
de dans ledéveloppement (2.4))
proviennent. alors des termes de
degré
. -3 en detA-1,
En effet Acomme
n’emporte opérateur
micro-diffp’.rp,.ntielpossède
undéveloppement
en termes de
poids
croissants :et on a en outre
t3ï3u-3 = cste Log
u, ) et si f estn’importe quelle (micro)fonction, 2qf (U)
de sorte que les termeslogarithmiques
deAu-3
sont ceux pourlesquels
on a n~-3.Dans le
décompte
des termesqui figurent
dans cesdéveloppements
onpeut
encore raffiner en introduisant unbipoids: W2(Z)=( 1,0), a,
Pour démontrer le
théorème,
nous examinons lestermes de
bipoids (0,0)
et (1 J 1)
due 6 (coefficient du termelogarithmique),
c’est a dire les termes en
Log
tj) tLog
u,Z7 Log
u) ~~Log U
de B ces termesdoivent s’annuler car G s’annule nécessairement de
pods
>2 sur éiX’ lsly
annule à l’ordre 2.Le terme en
Log
uprovient
du terme depoids
6(bipoids f3,3))
detA- .
Comme a est de
poids 4,
donca2
depoids 8>6,
onpeut
pour le calculerremplacer
A par1 +a,
et part -t(a(x,D)).
Le seul termequi intervienne
est donc p44
Z4 C4 T-3 ;
le termecorrespondant
detA-1
est p44ai Z4 a-3 t
dont le terme de
degré
-3 en est 4! p44at3.
(On aposé p44=p44(0). )
L’examen des termes suivants fait intervenir les termes de
poids 8,
de
degré -3 ,
det~-~ .
Pour les examiner onpeut négliger
les termes depoids >8 ,
le.remplacer
A par1 +a+a2/2 .
On constate que les coefficients de tLog
u,zz Log
u, uLog
u sont combinaisons linéaires deP~4 ,
PS5 J et duproduit
p24p42 (avec L’examen du terme en tLog
u montreaussitôt
qu’on
doit avoirp$à=0
si G s’annule depoids
>2 sur âX. L’examen des termes enzz Log
u, uLog
u fournit alors deux relations linéaires nonproportionnelles
entre p55 et P24P42 . Ces deuxquantités
doivent donc s’annuler si G s’annule depoids
>2 sur aX.S3 Fin de la démonstration
Dans notre situation
p24 et p42
sontconjugués,
Ils sont donc nuls tousles deux.
Lemme.-
Soit
ax unehypersurface analytique réelle,
strictementoseudoconvexe.
On suppose qu’en tout Doint de ax les coefficientsp24,
P42de la forme normale de Chern-Moser s’annulent. Alors ax est localement
holomordhiguement équivalent
à lasphère
(ou auparaboloïde).
Voici une
première
démonstration: E.Cartan[C],
dans le casn=2,
etChern et Moser
[Ch-M]
dans le casgénéral
ont introduit une connexion (ausens de Cartan) associée à toute
hypersurface
strictementpseudo-convexe
suffisamment différentiable. Cette connexion seprésente
ainsi: oni ntrodu i t i e fibre des
repères P,
fibrepr 1 nc i pa
1 degroupe
1 esous-groupe
HcPU(n, i )
desautomorphlsmes holomorphes
de la boulequi
fixent levecteur
( 1,0,0..)
de lasphère.
Unpoint
d’une fibrePx
est une classed’équivalence
desystèmes
de coordonnées: t(mod.mx3),
z(mod.MX2),
telleque
t+t+z2
EMX3
(où mxdésigne
l’idéal de définition dupoint
xcax). Laconnexion 0 est une 1-forme
équivariante
surP,
à coefficients danssu(n,1),
dont la forme de courbure K = d0 + satisfait à une conditionconvenable, qui
déterminecomplètement Q (cf.[C], [Ch-M], [Ku]).
Lacourbure est nulle si et seulement si aX est localement
équivalent
à lasphère.
ici p24, p42 sont des coefficients de lacourbure,
et on constate enexaminant les formules de
[C], [Ch-N],
ou[Ku]
que les autre coefficients(en
fait il ln’y en
aqu’un)
en sont de dérivées covariantes. D’où le lemme.Remarquons
que pour cette démonstration on n’a besoin que del’égalité p24=p42=0 ,
et des identitésqui
en résultent en dérivant une fois.Ceci ne fait intervenir
qu’un
nombre fini de dérivées de aX (7 pour ladéfinition
de p24, p42 et de leursdérivées,
10 pour que les relations entre p24p42 et p55 aient un sens, et encorequelques
unes deplus
pourqu’on puisse
pousser ledéveloppement asymptotique
de B assez loin pourdémontrer ces
relations).
Voici une autre démonstration
plus
’élémentaire’(qui
n’est en faitqu’une
traduction en termes un peuplus tangibles
de la démonstrationprécédente).
Notre surface âX a pouréquation
Effectuons un
changement d’origine complexe
infinimentpetit:
nouvelle
origine
de coordonnées(0,~,0,~) (dans CnxCn),
avec~2=p=~=o
A
partir
de cette nouveileorigine l’équation s’écrit
équation qu’il
ls’agit
de remettre sous forme normale. Ici notreéquation
estune
perturbation
d’ordre 6 de la formecanonique
et un calcul élémentaireXXII-7
montre que les coefficients de
Z’24
etZ472
sontinchangés lorsqu’on
passeà la forme normale. Ce sont donc
Ces
quantités
doivent donc êtreidentiquement
nulles. Une récurrence facile montre alors de mêmequ’on
doit avoirpp+j ,q=pp,q+j=0
sippq
estidentiquement
nul. Ainsip est identiquement
nul (sondéveloppement
deTaylor
estnul),
etl’équation
de 8X se réduit à celle duparaboloide, qui
estéquivalent
à lasphère.
S4 Cas des
domaines de Reinhardt.
Localement un tel domaine est
équivalent
à uncylindre
F(Re
z1)Re
(convexe si le domaine initial est
pseudoconvexe).Dans
cequi
suit on pose x=Re zi ,y=Re
Z2. On note F la courbeF(x,y)=0, correspondant
au bord ducylindre.
On constate facilement que les courbes rprovenant
d’unesphére
sont les transformées par affinité de la courbe
d’équation y=Log
ch x, etles courbes limites
y=ex, y=x2.
Elles forment une famille à 6paramètres,
et sont les solutions d’une
équation
différentielle d’ordre 6.Au contraire la condition
GlaX=O (p44=0)
se traduit par uneéquation
différentielle d’ordre 8. Il
y
a donc localement des solutions de cette deuxièmeéquation qui
ne sont pas solutions de lapremière
(iln’y
anéanmoins pas d’autres solutions
"globales",
comme ont montré D.Boichu et G.Coeuré).S5 Terme
logarithmique
de la solution élémentaire del’équation
de
Schrôdl.nGer
1Comme 1"étude du terme
logarithmique
du noyau deBergman
et desinvariants
qui
doivent y intervenir estcompliquée, j’ai
vouluregarder
d’autres cas où un terme
logarithmique
seprésente
defaçon
naturelle. En voici un: on considère sur Rn(n pair)
unopérateur
deSchrôdinger 6 - V(x) ,
avec V
analytique.
On saitqu’un
telopérateur
admet une solutionélémentaire de la forme
où F et G sont
analytiques.
On aposé r=(~(Xj-yt)2)’~ ,
de sorte quer2
estanalytique,
nul sur lecône complexe isotrope (cône caractéristique).
La
question
est alors la suivante: pourquels potentiels
V a-t-on G=0? Parexemple
pour n=2 cela n’arrivejamais (le logarithme
estdéjà présent
dans le termedominant),
et pour n=4 on a G=0 si et seulement si V=0 (si et 6 - Vontmême parametrix
doncl’opérateur
demultiplication
par V est dedegré
-oo, cequi implique
évidemment V=0).Voici un
résultat élémentaire,
dontje
n’ai pas trouvé de trace dans lalittérature.
Proposition
1.- Soient(pour n~2,4) a pour solution élémentaire
(avec
c=-[-(n/2)/(n-2)nn/2,
la constantequi figure
dans la solution élémentaire de ~>On vérifie en effet élémentairement
qu’on
a (6-V)E = 0 pour xxy.On
peut
encore transformer par similitude lepotentiel
ci-dessus. On obtient lespotentiels
Prooosition 2.- Pour n=6 les seuls
potentiels
Vtels que
la solutioné1émenta1re de 6-V ne
comoorte
pas de termeloaarithmiaue
sont lesootenttels
cl-dessus(formJJLe
(5.4))La
démonstration
est elle aussi élémentaire. En voici uneesquisse.
Dans le cas n=6 on cherche une
parametrix
de 0-V sous la formeOn a pour
xxy
où on a
posé
rd/ar =11 faut donc
que -V+( 1 +r8/ar)w
s’annule sur le côneisotrope,
Onchoisit w de sorte que ce
qui le
détermineuniquement:
Il faut alors que pour ce choix de w, (A-V)w s’annule sur
le _cône isotrope.
Pour x=y cela donne
En dérivant deux fois cette relation on obtient
En dérivant deux fois la relation
(6-V)w
=0(r2) puis
faisant x=y, on obtient la relation(le
membre degauche
estproportionnel
à la matrice des dérivées secondes der2
pourx=y,
c’est à dire à la matriceidentité)
Eliminant (6 V).. on obtient
c’est à
dire,
pour Vx0Or pour
n>2
la relation Idimplique aussitôt que 4’
est unpolynôme
du seconddegré,
de la formealxl2
+ b.x + c(les
dérivées mixtessont nulles donc -t> est de la forme avec donc les sont toutes
égales
à une même constante si leur nombre est,2).
Le cas ax0
correspond
à lapremière ligne
de la formule(5.4),
le casa=0 à la seconde.
(Il
1 reste àajuster
uneconstante,
cequi
neprésente
aucune
difficulté.)
Références:
[Bo-C] D.Boichu,
G.Coeuré: Sur lenoyau
deBergman
des domaines deReinhardt,
Invent. Math. 72(1983),
131-152.[B-Sj]
L.Boutet deMonvel, J.Sjöstrand:
Sur lasingularité
desnoyaux
deBergman
et deSzegö, Astérisque
34-35(1976),
123-164.[B]
L.Boutet de Monvel:Complément
sur lenoyau
deBergman,
Séminaire EDP
1985-1986,
expn°20,
EcolePolytechnique.
XXII-11
[C]
E.Cartan: Sur lagéométrie pseudo-conforme
deshypersurfaces
dedeux variables
complexes, I,
Ann. Math, PuresAppl. (4),11,1932, p.17-80; 11,
Ann.Scuola Norm.Pisa(2),
1(1932), 333-354.
[Ch-M]
S.S.Chern-J.Moser: Realhypersurfaces
incomplex manifolds,
Acta Math,133 (1974), 219-271.
[F]
1 C.Fefferman: TheBergman
kernel andbiholomorphic equivalence
ofpseudo-convex domains,
Inventiones Math. 25(1974),
1-65.[F]2
C.Fefferman:Monge-Ampère equations,
theBergman
kernel andgeometry
ofpseudo-convex domains,
Ann.Math 103(1976),
395-416.
[F]3
C.Fefferman: Parabolic invarianttheory
incomplex analysis,
Advances in Math. 31
(1979),
131-262.[F-G] C.Fefferman,
R.Graham: Conformaiinvariants, Astérisque,
horssérie,
1985 (Elie Cartan et et lesMathématiques d’aujourd’hui),
95-116.
[Ka]
M.Kashiwara:Analyse
microlocale dunoyau
deBergman,
SéminaireGoulaouic-Schwartz
1976-77, exposé n°8,
EcolePolytechnique.
[Ku]
M.Kuranishi : Cartan connections and CR structures with non-degenerate Levi-form, Astérisque,
horssérie,
1985 (Elie Cartan et et lesMathématiques d’aujourd’hui),
273-288.[R]
I.P.Radamanov: A characterisation of the balls in Cnby
means ofthe
Bergman kernel, C.R.Acad. Bulgare
des Sciences 34 (n°7)(1981).Université de Paris VI
Mathématiques 4, place Jussieu
75230 Paris cedex 05
ERRATA
Le noyau de
Bergman
en dimension 2 L. Boutet de Monvel
Exposé
n° XXII - I 7 mai ~ 988 -- p. XXII-2
ligne
5 lire I. Ramadanoff au lieu de I.P. Radamanov- p. XXII-11