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Problème B : théorème de Cayley-Hamilton

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PSI* — 2019/2020 Pour le 04/10/2019.

D.M. 2

Problème A

Soit (x0, ..., xn)∈Rn+1 ; on rappelle la valeur dudéterminant de Vandermonde : 1 x0 · · · xn0

1 x1 · · · xn1 ... ... . .. ...

1 xn · · · xnn

=

0≤i<j≤n

(xj−xi).

1) a)On désigne par P0, . . . , Pn n+ 1polynômes deRn[X]définis par Pi(X) =

n

j=0

ai,jXj pour 0≤i≤n, et par A,V,W les matrices suivantes deMn+1(R) :

A= (ai,j)0≤i,j≤n ; V = xij

0≤i,j≤n ; W = (Pi(xj))0≤i,j≤n (indexées par[[0, n]]2) Vérifier que W =AV.

b)En utilisant les polynômes Pi définis par Pi(X) = (X+i)n, pour0≤i≤n, donner une expression

“simple” du déterminant

Dn=

1n 2n · · · (n+ 1)n 2n 3n · · · (n+ 2)n

... ... . .. ... (n+ 1)n (n+ 2)n · · · (2n+ 1)n

.

c)Montrer que, pour tout entier naturel m, il existe un unique polynôme Tm dans R[X]tel que

∀x∈R cosmx=Tm(cosx). Préciser le degré et le coefficient dominant de Tm.

Calculer le déterminant

n=

1 1 · · · 1

cosx0 cosx1 · · · cosxn cos 2x0 cos 2x1 · · · cos 2xn

... ... . .. ... cosnx0 cosnx1 · · · cosnxn

.

2) Soient deux suites de nombres complexes, (ai)i∈N et(bj)j∈N telles que :

∀(i, j)∈N∗2 ai+bj = 0.

Pour tout ndeN, on définit ledéterminant de Cauchy :

n= det 1

ai+bj 1≤i,j≤n .

a)Expliquer pourquoi l’on peut se limiter au cas où lesai d’une part, lesbj d’autre part, sont distincts deux à deux, ce que l’on supposera dorénavant.

b)Appliquer à ∆n les opérations suivantes sur les colonnes, Cj ←Cj −an+bn

an+bj ·Cn pour j = 1, . . . , n−1.

En déduire une relation de récurrence entre∆net∆n−1, puis l’expression de ∆n (on fera apparaître des déterminants de Vandermonde).

(2)

PSI* — 2019/2020 — D.M. 2 Page 2/2

Problème B : théorème de Cayley-Hamilton

Kdésigne Rou C. E est un K-espace vectoriel de dimensionn,n≥2.

C(u) désigne, pour u ∈ L(E), le commutant de u, c’est-à-dire l’ensemble des éléments v de L(E) vérifiant : v◦u=u◦v.

Pouru∈ L(E) etx∈E,Fu,x désigne le sous-espace vectoriel de E engendré par la famille up(x) p∈N, c’est-à-dire l’ensemble des combinaisons linéaires d’un nombre fini des vecteursup(x),p∈N.

Un élément u de L(E) est ditcyclique si et seulement s’il existe un vecteurx deE tel queE =Fu,x. Le but du problème est de prouver lethéorème de C -H , qu’il conviendra donc de ne pas utiliser !

1) Soit x un vecteur non nul deE et uun endomorphisme de E.

a)Montrer que Fu,x est le plus petit sous-espace vectoriel deE contenantx et stable paru . b)Lorsque u(x) est colinéaire à x, quelle est la dimension de Fu,x ?

c)On suppose que dimFu,x=m. Montrer que la famille uj(x) 0≤j≤m−1 est une base deFu,x. 2) On suppose, dans cette question,u cyclique.

Soit x0 un vecteur deE tel queE=Fu,x0 ; uj(x0) 0≤j≤n−1 est donc une base deE.

a)Montrer que la famille d’endomorphismes uj 0≤j≤n−1 est libre dansL(E).

b)Soient v, w deux éléments deC(u). Démontrer l’équivalence entre les deux propriétés : (i) v=w; (ii) v(x0) =w(x0)

c)Montrer que B= uj 0≤j≤n−1 est une base deC(u).

d)On pose un(x0) =

n−1

j=0

aj.uj(x0).

Après avoir justifié l’existence de la famille (aj)0≤j≤n−1, écrire, pour tout λdansK, χu(λ) = det (λ.IdE−u)

à l’aide de λet desdits coefficientsaj,0≤j≤n−1.

(Le polynôme χu ainsi défini estle polynôme caractéristique de u.) En déduire que χu(u) = 0.

3) On revient au cas général : u est un endomorphisme quelconque deE.

a)Soit F un sous-espace vectoriel deE stable paru,F ={0}.

On note v l’endomorphisme deF induit paru.

Montrer que le polynôme caractéristiqueχv dev divise le polynôme caractéristique χu de u. b)Soit x un vecteur deE,x= 0. Montrer queu induit surFu,x un endomorphisme cycliquev.

En déduire que

χu(u) (x) = 0.

c)Montrer enfin que

χu(u) = 0

(théorème de C -H !).

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