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B. P. - unila Lutte

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Texte intégral

(1)

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

Programme de

Lutte contre

lrOnchocetcosê

unila

de LuEte

Antivectori'elle B. P.

549

-

Ouagadougou

(Burkina Faso)

C.},IPTE-RENDU DE LA REUNION INFORMELLE

'UR

L'EVALUATION ET LÀ trLANTTIGA,ION DESACTIVITESTECHNIQIIESENzoNIID'BXTENË]:0NoUEET

22'26 JUILLET, 1985 Bamako, R6Publlque du !'l'all

982 /ÿCU/ADM/12,3

(2)

1"

INTRODUCTION

2.

OUVERTURE OE

l4-ruum§

-

ELection du Préeldent

et

dea rapporteuta

-

Adoption de ltAgenda

3.

BrLAN DES ACrIvIrEs counANIp§-pAllg

l:

002. I,

4-I§-

let'l-

3"

I.

Enquêtes éPldêmlologlques

3.2.

Enquêtes entomologl'quee

- situation

dee

gttea par

prlncipaux basslne hydrographlquea

- Discribution

des cYtolYPeB

- Installation

dtt réeeau

dor

rrufvalllnncse entoroologiques en Guinée, au t'la1i

et

au 86n6ga1

3"3.Installationde§ÈatlÔnshydrr>ruÉtrlquos

t+.

TRAIrEL1ENrS_EXPERrI'1ENTA]'X-.DES ttAUTg BAS.INS qII EASS.NDBA

EI

Dt' g,AN.$w{l

4.L"

Antécédents

: activltês

cle L984

4.2.

Les traiÈetneot"

4.3.

Les

résultats

enlornologlqrres dans

l'ralre traltée 4.4. L'impact eur

La

r6invaslon

du

flanc ouett

drocP

4"5"

Considérations

sur lea

sÔurcçrB de

la

télrrvaol'on

de

lraide

dtétudes morphonéttlques

5.

REVUE DES RECHERCHES ENTOMO.LOGIQUES

EUB]IâIHII

5.1.

Etude du

rôle vecrorlel a" 9l111tl$--l-g$;-"J'"/g' t{rêrU'qu1l 5.2"

Etude du

rôle vectorlel

de 9'--J-93§mH$l

5"3.

EÈude

sur

1a zooptti

Lle ut la

rllsporsl'on

rodl'nlre d' s"-g}IHlU

au nord de sa Limi.te de di'et rttrutiort

(3)

-1

5.4,

CYI:otlllr"rtll()r[l'lt

5"

5,

I'runlrcr:il::lrtll8 (1e$ r ,lvfèren

-

(''ttl du Fleuve Niger

5.(,'Choixrleapo:lntodocaptureellcoordinaEionaveclesvillagesEPl 5.7.

Durée

'ltl [n vle tarvaire

5.8.

Pi6geaSe

5.9. Corliflaatlon

dea

rlvlârea

5.f0.

Fréquenee des

clrculÈs

drêpandage

5.11.EstfuûarlondeequântltéEd'ineecticidespendantlesphasesd'attaque

5,L?.

Teet da

sensl'bllltd et

eesaie de nouveaur

insecticides

7

t

EPBI'IATION

-

QualtÈÉs

del

f,6su1t6tr

8.

D-rÏERS

-

I'oE

brlefinga

Radlo/Statlone Radlo

Loa pfoblèmes dt

acceeslbllltê par voie terrestre

e.

cl.oltuRE

gtt

Lr\ Jp-11§l:0I

(4)

1.

1-

$§PggIr9.[

obJrcttfu

do

la

r6uulon

-

Analyuer dann

te d6tall les

activiEés

dans Lt 0o?" 10-1

et

en Évaluer

1'état

techniques exPloraÈorres dtavancement ;

-Plarriflet16reeiuelllegdonnéesdebasemanquantesdanscette o0ZavantlelartcemefltdesopÉrationsdelutÈeenmettantsurEout

1'aceentEutcell-QequinrontPaspuêtreobtenuesdanslraire lnitlala

dr OCP'

rt eraglrealt

6rune'r6unlon

informelle à laquelIe étaitent

conviés

dcer:esponsablaecloeunltêudelutteantivectorielleetd'évaluationépi-

dÉniologlque dtocP1 deux entomologistes eE un épidémiologiste de lrEquipe

onchodeGuinéealnelguet:rolaconeulEante.L|undecesconsultants'en mlasi,clnn,aparpupa,rt'lcl.pur:àLar6union(voirlist'edesparticipants).

2. OUVERl]URE DE LA RIIUN TL)N

-

Lrobv*rEttra cle

ta

r6uni.on

â

eu

lieu le

22

juillet

1985

à

15H10 par

le

Dr D.T.A. Baldry dane

loa

locaux cle vcu/Koulouba' Après un moE de bienve-

nue§lafolacrtanglal8etênfrançaie,leDrBaldry,Coordinateurdes

antlvlt66

en Z*rls dlExtenelon ouesE

et initiateur

de

la

réunion proposa de

dlriger

le

s

dlrrr:usdlotls '

Deux rapportÈur8

furent

dêslgnÉe auxquels un Eroisième

devait

se

j

oindte

1e

lendetqln

È

la

«loruands dee deux premiers "

Lrordre

du

Jour (cl-Jolnt) 6talt

paes6 en revue

et

adoPté avec une

1êgèrouodlficationquanthllordredesprêsenEations"Ilfutproposéde colmencer]'esdlsortoElone$urleBpolnts5et6afindelibérercertains p4rtlcipalrts

pour dfautrêB mlasione. Lee e6ances cortrnençaient généralement

È 08 heures

ar

ee [ermlnolettrE

à

13 heures 30 ou 14 heures'

3. BILAN

Prggqqg!-$ri1lgglel"El:1]186

(volr

tableaux

1 à

4)

-

DÉrnarrage rlee

act[vlE6c

en Jarrvier

et fin

en

-

Les vi.Llagon

ont 6tfr choieis

en

collaboration

de 1 ' 6q rr LPo Oncho da Kankan '

j uin"

avec

les

enÈomologistes 3.1.

(5)

2-

-Vlsltept6elableauxautorit6elocalesetêducationsanitaire

de

la

populatlon

sllt

lronchoeercose dans 1'examen de

celle-ci' -

La popttla!,lon a lrani'feet€r un grand

intérêc lors

des enquêtes par

une PréeenÈstlon maesive'

-

La méthodologle de

Èravail a été

conforme

à cetle

de 1'OCP/EPI'

-Touteelesficheaorlginalesder6sultatsontétérégu1ièrement

envoyéeeÈoCP/EPI/Ouagaparl'intenaêdiairedel'adminisEration

de 1'Exteuslon Oueat

à

Bamako'

-37vi11age8ont6têvieit6sdont:8villagesd|hypoendémie,10de

mésoendémle

et

19 drhyperendêmie'

Lrexamen pârael.tologique de 5'444

sujets a

permis de dépister

2.TTgsujetsPorteursdenicrofi]'aires.Desenfantsde0.4anssont, atteints (volr

tabtoaux L

à

4)

'

Les charges

microfilariennes sont

Erès

é1evées.

-

Du polnÈ de vus

de

La

cÉcit6' lea taux son!

êlevés

et varient

de

0,3 à 1[,3

X.

.Quantall,((iAEdeprécécicé20[casontétéenregistréssoit3,67"

tlelaprlpulatiorrexrrmlnée.L'inetallationdelaprécécitêest

ptécoce

et

8e

fait

rlarre

la

ttanche d'âge de

5 à 9

ans'

-Lléquiptrd'êvaluatlonépidémiologiquedeKankanauraitbesoindu mâtÉtiel

aulvanE porrr

la

prochaine campagne prévue pour octobre

1985 :

. vêhlculoc tout torrain et

englns

à 2

roues (mobylettes) pour

PermoEtrelallalsonavsclecenErepréfect'oralleplusproche

en caÉ de Penne ;

.

des loupcs ordl.nalrea (EPI)

et

un grouPe électrogène ;

.deecarto8El|6che11e1/200.000desrêgionsdel'enquête;

.

compl6tet

le

mâEérlêl technique

(divers)'

(6)

3- 3.2. Engete qÉtuotT iSgJ-

a)

De nombreuaes proapectlons onE

6té entreprises tant

au

sol

que

parvoieoÉrianneaflndelocaliserleslieuxdedêveloPpement desvecteura.L|lnvantairedesgîtes,aconcernélesbassinsdu Sassandra,duSankarani,duFièdesguelsunecartographiedes gltesdeaaleonpluvieuseaêtédressée.Lesautresbassinsdes r{.ûlèresprospect6esseeituentdanslehautbassinduNiger.

On

a

paceé 6galement en revue

la littératuTe

exisÈanÈe

surlgoprocpgcÈlonaantÉrieuresdescoursdreaudelaPhasel dellExtenslonoÛe8tetÉtablirrne].istedesdonnéesmanquant'es

(voir

tableau

5)'

b)Aucoursdeeprospectionsdeeprélèvementslarvairesontété

effeccuén ên vuB dee êtudeB cytotaxonomiques. Le

matêrier récolté

6taltrégtr).I'Brern(lllEenvoyéaulaboratoiredecyEotaxonomiede

Bamakr:t(voirpoLrrt5.4).L'identificationdecesprêlèvemenEsa permiadErêunlrplusd|inforrnationsurladistributiondesespè- co8olldeagroupesd'eepècessévisaantdanslazonedel'Extension ouegt,CependarrEdufaitquelescollectesaient.-et-econcentrées

surleuhcutgbaseinsduNiger'duSassandraetduSénégafil fèEteencor€dalargeszonesnotalmentenPhaselletenPhaselll ot}ilretr4nÉcesaalredetÉunitdesinfor.mationsenvued|une

carÈogfaPhie

plue

complète dea espèces de

la

Zone drExtension Oue8t.

De mâme, 1es

fluctuaLions

saisonnières de ces espèces à un

site

dorrné

requlert

une 6tude

suivie'

c)

Les 6qrrLpee natLonalea ae Eont

attelées à ltinstallation

du rêseau

dee

surveltlances

enEomologiques'

-

En

-S,&ge

:

-Lo

daurt

la

haut

et

du FiÈ a

réaeau de surYeillance mis en baanln du Saesandra

et

dans

étÉ

régutièrement

suivi"

Les

place

courant 1984

le

bassin du Sankarani

points

de caPtures

(7)

-4

ont fstt

1'obJeet de

visites

hebdomadaires ou bimensuelles'

certatns sites

dr

accesai-blltt6 difficile

du

conflêe aux êqulpEs VCU de Côte dr

lvoire'

11

Boloroaso-

et

da Morissonadougou'

côté

guinéen

ont

éEé

s'

agit

de Kal"a:!!1:Il'

Les équlpê8

ont survelllé

en

Particulier

1e repeuplement des

gttea

du bassln du Sankarani après

ltarrêt

des traitements expérimentaux

â la mi-août

1984'

Elles ont mis

en évidence que

les gltea

du Dion eE de ses

principaux affluents étaient très ptodtrctifs

durant

les trois

derniers mois de 1'année

(voir

tableau6).Deux.tyPesdefluctuationsdesdensitéssimulidiennes ont été

notées pendant 1e premier semestre de 1985"

Elles

sont

dues d'une

Part à

1rÉtlage Prononcé des cours dteau en saison

sècheetd,autrePgrtâ].leffetdestraitementsduHautsassandra et

du Sankarani depuls

le

28

février

1985'

En

outre, Ies

équipes national'es de Guinêe

qui ont

exécuté dans son ensemble

le

prograrune élaborê

lors

de

la

réunion d'août 1984

â

Banako, 8o

sont actlvêes à la

recherche de nouveaux poinEs

deeaptureSur]"egcoursd|eauduhautbassinduNiger.Autotal' les

16 nouveaux

sites ont

éEé r6pêrés dans ce

bassin'

mais Ia

liste dêflnitive

des

points

de capEure sera dressêe après 1'étude

de

leur accessibillré

prévue Pour septembre 1985

(voir Fig' 1)' E].lesonteffectuêégalementdessêriesdetestsdesensibilité

en

février{nars

dane 1es

principaux couls

dteau du Bassin du Niger.

Las besoing en

matériel

sonE 1es suivanEs :

,

Dott:r 1rê.quipe entomologique de Kankan de véhicules soli.'lee eE

d'un

camion pour

la distribution

du car-

bur:ant

et

divers.

. Installation

dans 1es

meilleurs délais

de

la

radio

de Beyla (Guinée).

Equlpe VCU/Kankan en

mobilier

de bureau (armoires)'

(8)

5-

Au Ù4atl

Trois

équipee chargéea de

la surveillance

entomologique opèrant actuellement dans

la

Phase

I' Elles

sonE resPectivement

bae66e À Bamako,

Kita et

Madina' ce

dernier étant

un

village eitu6 à

Lr

intêrieur

de l-a boucle du Baoulé'

L'êquipe de Bamako agsure

les

caPtures aux

six

point's

suivanta

:

-

Radier

sur la rlyièIe

Bao"lq après

la

du Niger).

de 1a Baoulé) '

confluence des affluenE.g Simako eÈ Kenyebaoulê'

Pont

ferroviaire sur la rivière

Baoulé"

-

Ca*pemenljlglestière

sur la rivière

Baoulé'

L'êqulpe de Madina s'occupe des capt'ures

sur

1es points

euivants

-

l'llnkon

-

Koron

sur la rivière

Baoulê"

-

Rsdier de Badin-Ko

(route

Moro-I'Ioro) '

- ge sur la rivière

Kenié-Ko'

-

Radier

sur la rivière

Kenièba-Ko'

-

Gue Taessni

aur la rivière

Kenié'

Enfln I'êquipe

de

Kita visite

régu1ièrement

les

points de caPturea

suivants

:

-

Sananko-rydou

sur Ia rivière

Baoulé' avant

la

confluence' avec

la rivière

BakoYe'

EgkoJIg- our la rivière Tali-Ko

(af

fluent

de

la rivlère

Baoulé) '

Tolkouto

eur la rivière

BakoYe.

la rivière

Badin-Ko

(affluent rivière

BakoYe'

Radier -qe-I:eniekan sur

(affluent -

Kamale

sur Ia rivière Bafing (affluent

de

la

Baoulé)

- nraigf

de Badala

sur

Ia

(9)

-

Àu SénÉgal

Deux équiPee' basées Kétlougou

sont

chargées de Ia

Lréquipe de Tambacounda assure régulièrement des points de caPture

suivants

:

Lamania, Naye

et

BaLou

sur la rivière

Ia1émé' Sonfara

sur le

Gandamaka

sur Ia rivière

Samagala ou Fondiourou

sur

1a

rivlère

Deundji"

t,

équipê de Kêdougou

visite

régulièreruent

les

poinrs

ftt-àe

caPture suivanÈs :

I'Iouasal,a

sur la rivière

Ïalémé

Sateoudia

aur la tivière Koila

Kabé

Bambadji

aur la tivlère

Dalema

Sabodala

(furure site

pour

f implantation

du camp minier

pour

1'exploitation airrifière) sur la rivière

Gandamaka'

Bofeto

(confluence

rivière

Koita-Kabê-Fa1émé)

à proximitê

du

siège du

Projet

MIFERSO'

3'

3'

1es d'hYdro-

Des contraÈe

ollt été

passês avec

les

équipes naÈrona

logiedeGuinéeetdu}dalipourl,installationeElecalibrageoula réfecrlorr

de

plueieurs stations

hydrométriques dans

1'ooz'10'1'

Les travaux onE démarrê ec concernent :

Lr êtalLonnage de

nouvelles stations

:

-6

,l

-

1a ôonetruction eE Au

Mali

(5)

1'une

à

Tambacounda

et

1'auEre à

collecte

des données entomologiques'

En Guinée (6)

BoLorosso

- R'

Sankarani

KodYana

- R.

Kourai

Aria - R.

NianÈan

Tassiliuan - R'

Lele

SambaYa

- R'

Banie

llinkon KorPn

- R'

Baoul'é

Badier

lloro

Moro

- R'

Radier-Ko

KabaleYa

- R.

Bale 1

Souzounlal"a

- R'

Bal6

Tesaere

- R.

Bal'inn

(10)

7-

des

stations

suivantes :

En Guin-ée (8)

Ia

réf erction Au Mal-i- (2)

l'lissiru -

R.

Diangole

-

R.

Baoulô Bakoye

Diamaradou

- R'

Dion

Siramana

-

R" Fie

Mazano

- R.

Baoulé

SansambaYa

- R'

Balé

SansambaYa

- R'

Niandan

Silamana

-

R" YouYa

Tifa - R.

Tinkisso

Niaria - R.

Bouka

hydrométriques En Guinée (7) 1e rêétallonnage des staEions

Au

Mali

(2)

Baoulê Gare

- R.

Baoulê

l4ahina

- R.

Bafing

Baranama

- R.

Dion

Norasuba

- R.

Niger

Todekaria

- R.

I1ilo

Balan

-

R"

tlilo

'Bagbé

- R.

Niandan

Sérêkéroba

- R.

Mafou

Nora

- R.

Mafou

Ett

outfe,

deux nouvelles sEations hydrométriques

ont

été

installêee ltune à

Gbêléba

(R.

Gbanhala) eE

lrautre à

Badala

(R'

Bagbé)

par Ie service

hydrologique de 1' ORSTOI"I en Côte dr

lvoire'

Les d6bat8

ont ensuite

concernée

Ies rivières

Boa

et

Bafing

dont lee

(:ourr eupêrieurs

sont

dêmunis

d'échelle

des

crues'

en

parti- lier l.taffluent

Bogho du Bafing"

Ilnlêxlstequ'uneseulestationhydrométriquesurchacune

de ces

rivlères : celle

de Niamotou (Boa) eE celLe de Biankouma

(Ba fing) .

'Î,èadlscuesloncontconcernéêgalementl'até1êtransmissiondes

donnéeshydrologlquog.I].futeignal-êqu'ilexistedéjàunebaliseaux

stations

EuivanLos :

(11)

-8 -

tbnken

sur le

Mllo

-

Baro

sur le

Niandan

-

Faranah

sur Ie

Nlger

-

Kourouma

sur le

Niger

et

que

f ifletallation

d'une auÈre

eet

prévue à Mandiana Bac

sur

le

gankarani. ces

balises sont

6ou8 1a

gestion d'Hydro-Niger'

Les centres de

réception

des données transmisee

Pat satellite sont à

Bamako'

Conakry,Niameyotouagadougou.CompEetenudel'importanceduBoa

eÈdelallcrghoetdel'intêrêtqueprêsentePourOCPletélétrans-

mission des données hÿclromêtriques une recotrtmandation

a été

émise"

IECotû4ANDA'rioN

La rêunJ-on reconrmande qutune

station aur le

coura aupérieur de

la

Boa

à

Lamodou'

Gueasso

sur le

Bogho' Dans ce

dernier

cas'

refalre

1r axe

routier

Ïombadou-Gueasso pour Gueasso en Eoute eaieon'

hydrométrique

soit

créée

aussi

qu'une

autre

à

iI

sera nécessaire de permettre 1r accès de

EllerecommandeÉgalementlIinstallationdtunesationrécep- tricadesdonnEeshydrologiquesparsatelliteàodiennê:futurebase desopêratlongaériennes.ocPpourraitnégocierceÈteinstallation

evec Hydro-Niger.

ET DU SÀNKARANI 4, TNAITIT}'TEN'TS EXPBRII{ENTAUX DES HAUTS BASSINS

D!

SASSANDRA

4,\,

Antécédentg

(Àctivltée

de 1984)

En 1984 eeules

les rivières

du bassin

traitéesdatrslecadred'uneexpêriment'ation

du Sankarani

qui avait

un

avalent double

êtê

but

:

- l.'6tude

de 1a

factibilité

des Eraitements en Guinêe et

- l.'6tude

de

f

impact de ces

traitements sur

1a réinvasion

'

du

flanc

ouesE de 'LroCP'

Lee traltemenr'8

evqlent

cotmencé

durant

La 26e semaine et

ayal.entprloflnavecla32esemaine.LlAbateêtaitutiliséet3532,7

lltresdetloproduirorrÈêtéêpandusen6]-,6heuresdlhélicoptèreet

4016 heures de Turbo-Tlrrush' Le

traitement a

concernê 1350 Km de

rivlère et leB débite titalent fournis par

deux sEations hydromêtriques EBuleuent.

(12)

4,2"

L'i.valuaELondel'effet«lecegEraiEex0entss'étaitdérouléà Eraversurrréeesuder:aptureclel0pointsenGuinéequesurveillaient

quatre êqtrlpee du

Projot

Oncho cle Guinée' De même dans

I'aire

d'OCP

les

caPEures 6Eaient renforcées aux

sites

de réinvasion'

Les

traitglnentu

eurent de bons

tésulEats sur les

stades

aquaÈiquea dea vecteurs

car lee

gfces

étaient négatifs sur tous

les

biefs traités.

Leur

recolonisation

a

pris

au moins

six

semaines et

il n'y avait

aucune êvldence drune

rêinvasion

de ces

biefs'

Les

densitês slmulidiennes

êtaisnt très falbles

dans

1'aire traitée

alors

quedanslrai.lerÉe"'ahlt'aucunchangeuentmajeurntétaitintervenu pâr

raPport aux ann'lea prêcêdentes' Cependant

à

Pont Faya'

les

quan-

tités

de

piqtres êtalont lnfétieures à la

normale"

Dce 6tudes rn<lrphomÉtriqueo'

il eet lessorti

que

les

simuries

réenvahiseant

le flanc

nord-oueet de 1t OCP pourraienÈ

provenir

du

Fièet/oudurnoyenSarrkarani.LaconclusiondecetteexpérimentaÈion de1984e8Èque]-estlaitementEont,cormtencêtroptardpourPermettre

d'en mesurer Itimpac"E

eur les

réinvasions'

Dans

ler

régions montagneuses ôu hauE bassin du Sassandra en

Guinée,desétudeedefactibilltéssurlet,raitementdesrivières Iloa,BagbéecBafinsontêtéentreprisesenocËobre-novembreparun consultant'"Lnconc].uaionétaitquelestraitementssonfaisableset

concerneralent essentlellement

lee principaux

cours d'eau

et

leurs

affluentsimportant6etquelIinsecticideutilisêseraitleTéméphos.

Les tra.itementa eg 1985

Ils ont

conmencé

la

Bagbê (Saseandra) et

nl-avrii

(L6e aeruaine)'

et

accompaEnalt chaque

en

fin février

dêbur

oars

(9e semaine) par

sa sonE êten6us au Dion (Sankarani)

à la

Uncongultantétaitchargê<leleursupervision

eenaine

les

aÉtonefs' Les tableaux

7 et 8 font 6tat

des

quantltês

de TÉm6phos Épandues'

Les rreltements deg

autres rivières

onË

êtê

décidés après une

proEPectionhéliportéeaflnd'évaluerl.asituaEiondesgîtesdansces rivières"

Àu d6part oo

a rrtilisÉ

un

seul hélicoptère'

mais

à partir

de

[a

semaine

(mt-juin)

on

eut

recours

à lt

avion Turbo-Thrush"

-9

(13)

10

l'lrIi-rr]rrin(,'/(rtrtiettraine)]380'21icresd'Abateontétéépandtrs et le

norrrt)rÈ «l 'heur.es cle

vrrl 6tai.r

de 169,3 pour

1'hélicoprère et ll'6 pourlritvir:Il.Enotttre4l\4heuresontétéconsccréesauxProsPections

tr(ilip«.rrtéeri (voj

r

rab I r:;rrt t))'

Attr)t-ntt' di

tfit:ultÉ

majeurc de navigaEion nra couïs des LrttitemenEs' Cependant' pour des raisons dû abandontret'

I'

uti'

Ii

saEion clu 'l'rrrbo-Thrush

sur

I a en Guinée.

été

rencoutrée ar-r de

sécurité,

on a

I3agbé

et

1e Bafing

Pour êvit

er

Ie-s Iongs

nouveaux déPôts de Kérosène

raient

aux

Points

srtivanÈs :

l)r' ruêurr,',

Ia

(lÉ'l irni raEicrn des

lir

clrit e:'ttrirtitt iorr du

riïle

uectoriel nes srivi.s'i,ttrt clans r:e'l l>assins'

I'erry il a éré

suggéré de

crêer trois

pour trê1.icoptère' Ces dépôts se

situe-

jfqlÉ

(courr;

inférieur

du Dion)

1Lgfg-g..l,ryEttu (cours srrpérieur du Kourai)

!l1:a-9;g (cotrrs

inférierrr

<1u ttoglro)'

1,r-.1rrtrb1èmeinrllorl:atrE<letneurrel'inexisEenceclestationslrydro-

ul(it'r.lrltrt,senllovÈrnl)resrrffjsitrrIl)oltr1et:alculclesclébits.Si(-.e

protl li,ntr, .il lt i

t

l.t1 st)

ltt, Irr

t, rrrj t t,mtlttt. <les

riv

i.è re's cltr ttauL bass

irr

rlu

Sassattdril ('L r-llr iiarlltat.ilrri pour:rair êt

re irlt:lus

cl ans 1es

acl-ivités

dr: rorrLitlrl tlt'rt o1lét:;tt ionri llérjerttltrl; c.l el 1;r basc or-rest de ltOCl''

bitufs à craiter se ferait

aPrès

rle chacune des espèces

simulidien-

4.

3.

Les rdsul !.jlt*:q jIl.F-911"-1'tÉg""g-9g'"t*-I

.i'gggltéS

Les denslEés dtls populations piqueuses

ont

chuté avec les

traitements

6anrr Èor.rs

Ies points

de capture

visités

rêgulièrement

parleséquiçresdeGr'rirrée(10<lansleSankarani,3dansleSassandra)

que

par

1es irquipes V(ltl de Côte

<1'hpire

1e long de

la frontière

de

Guinétr.

[)anulelrasrlirrduSankarani'cesdensicéssonEresr6esfaibles

pendarrtLolrt(.lap6rjorledestraitementsConfirmantainsil'inexistensc

d'une réi nvasion de cc'

bassin

(vo:Lr 'labl eau 6) '

(14)

I1

4. 4.

En conclusion

les trai

l.entents tlxpe! ri.merrtaux tlu haut bansirt du Sassanclr:a eE dtt Sankarani.91t permi's cle

netttralise'r les

pollulatione

vectïices

de ce bassin et.

d'él

Lnriner lrins

i

l.es cources PoEenÈirrI leg

dessimuliesréenvahissantleEl.zrncolleslde.l'airedloCP.

L' rmpact .srrr l.a réinvjtsion -dg-IJSlgj>tgt-l

-!lgçP

Dans

la

zorre réenvahicr, des captuÏcr; de simul

ies

anthrop<rJlhi les

()nr

été

or1,,arn j sée,s L(,rrs

les

.i orrrs

à

cl.lx l,rli.rrts pendânE La périt'tte tlrl

la réinvasion.

lil.

les

ont-

été

rt,nf orr:ét:r.

à rl'atrtres

oir

elles

ge drirortltr-

raient

deux

à

quatre

jours par

semaine. l)e mêtne

' trcnte statiolre

cle piégeages clnt

été

créées dans c:eEte

aire oii ont été

inst:a11ées das plaques Be1lec pour

suivre la

dynamiqtte des populaÈions simrrll.dlcnnes'

Dans

le

bassin dr'r

satisfaisanEs

qrroique au

gistré

une remonrée <les

mai-juin.

La

situation

à

Les Figures

2

à vasion en 1985 avec le

moyennes hebdomada ires

tarifs

du Phénomène.

Sassrrrclra,

les 16sultats

sont êgalem€lnt

site

tle Badata siur

Ia

Bagbé, on

ait

€!nre-

femellet

piqueuses

(d'origine

inconnue) ên ce sriEu sraméLioraiE

les

mois suivantB'

10 perme'tEent cle cornparer

le

phénomène de

réin-

cas des atrnée-s prêcédenEes'

Elles font État

dea

des capIures

journalièree à

des

sites

représen-

Alami_juilletdelgt,5,deuxsituationsseprésentaient!

Danslesbassinsduhaufsassan<]ra,<Ielahautel'larahou(iet'du

haut

Yarani,

de Bandrtma

blanc et

du Bou

ainsi

que 1e bassin de la

],érabaetdeBoug<ruriba,le.squantitésclelliqûresobtenueseett-eannée

indique-nt une réclrrct

ion

spectacul ai

re par

l'apport aux années pr'é cé- dentes. Au Pont Léraba

(nig. 2) les

moyennes hebdomadaires des cltpEures

-j ournal

ières sont

généralemenr

inférieurerr à

une

simulie par

ircrtune' Les années

antérierrres, et

mal-gré

la

mise sotlsi t raitemenE des

riviè

reg «le

la

Phase

IV,

ces moyennes éEaieuL euÇ-orc clt' Lr«trdre cle 20

à

50 8iruul'ies

par

homme

et par jour.

De mêrne iru

Gîte i), (rig. 3) à

llassadougou

(rig' 4) à

Kato

(Fig. 5) et

à NGolodougr>u

(rig. 6)

1es densités simu.[ldlennes

étaient insignif ianres car lr:s

quânt

ités

de piqûres

sur

honlme

et

Les captures srrr plaqrre

avaient

cles valertrS extrLimemant

laibl'es'

On erlf'lrue

(15)

L2

4. 5.

àplusrlrr99%1Iuré<luctionde,ssirnuliescleréinvasioncapturées

sttrhomtttepÊrrapportauxantr(lesprécédentes.Lestraiternentsduhaut

|j;,tsgratr<ll.it(|11(luintirlcltrtc[oncller.nrisdejugulcrlephénomènetleréirr-

vilsj()n([ilnl{lcnbireu.Ltrst.rrrreslrott<latrtauxriitessignalésci-clessus"

l,lrr

r,,ür)t,r()

lrr

r.lt:*xi.ème

sit:uation cst plus

complexe

et

concerne

lt:arivri,ï.r,erË!envrrlri.r,redansl.rr.rxtrêmenord-ouestdelacôredtT'voire r:t

cle lr t,st, clu

Mali.

l,er; ccrtt'rtt d'eau concern6s sonE

le

Baotrlé'

le (:otll§irrfé-riettr:cttrltctr.rkiilabactdelaBagoéainsiquelecourSmoyen

de

la

Irilya" Les priirni.ees de

la réinvasion

se

font sentir

seulement

«luratrL

lrr

douxiiime lltl{nzaine de

juin

avec

près d'un

mois de retard

riur le

r'$s rlorlnal'' Mals

à partlr

de

cette

période des femelles de

!.-j+r,Ï-1g1r1l

,. r. ont été

c"apt-trrées aux

principaux points

réenvahis

alors qut'les

captures

étaient nulles les

ruois

anEérieurs' ll faut

si.gnaler cepenrlant

la reprise tardive

des écoulements dans ces cours

d'eau (eauf Ia Ïaya) ainsl

que des échecs de traiEements enregistrés

<:oncomir.amnenE avcrc L'augmenIat,ion cles

femelles sur

1e Baoulé (t'ladina

I)iassa)etlaBagclé(Météla).LatéinvasiondellEstdul"lalipourrait

avoir

aLr molns une c]orrble

origine

dont 1a première

aurait été

neutra-

IiséeCerEeannêepa,rlestraitementsconduitsàtempsduhautbassin cluSenkarani.Laset:ondeoriginesesiEuer:rithorsdecebassinet

seraltitrecherchcrplusàl,BstdanslebassinduMiloet/ouduhaut Niger. (Cf. Eig' 7

À 10)'

Con s irl t; r'ir t i .rrs .. su f--lr.i"-,ro

""

ry-

a" ru'o

i n"

nroruhonri't rI'qrres

tlne nrra)-yse staEisEique des données

de

1984

a été entreprlse' Enpluuclesporlsiblli't'éBqu'offrentlesi:tudesmorpiromêtriquesde c.aracEérl.se.rIespolrrrl-aEionssimulidiennesmigrantes,i}semblese dêgagerrlecesanalysesstaEisElquesdesparamètrespropresàchaque

cyt.ocyPcs. [.e6 rârco

lf

es ef f ec'tuées en I984 onE permis d'

avoir

des populations presqrre puÏês de nêonates de

S'

sirbanum

(Rivière Fié)'

de

S.

damnostrm

e's' (Rivière

Cbanhala)

et

de

S'

squamosum (Rivière Koba, un

affluent

drr Bafing en Côte

d'Ivoire)'

Un graphique

a été

cons

truiEpourchacunetlecesEroi,sespècesquisontlesplusconcernées

(16)

l'l

p:rr

1c$ 1r[1çi1t,,11[1111s t]r' ré' 1-'1v65

ion (Fig'

t4 )

'

Ce graphique f ai

t

é

tat de

La lotrl',ue

ttr

de- lrittlEeÏtr1e eE dr"r Ehorax

ainsi

que du

rapport

de ces

der.r'x par,rmèt

res"

Err rrLi

llsant

ce rapPort antenne/thorax'

i1 est

possi-

ble

dr:

clusrler

ind'jvidrrellemellt chaque mouche 'lans ce graphique avec un degré de conf iant:e <Ie 93,3 7""

Sur

la

base dtr

1' analyse de a d'rnn6es

cef

te

êttrde sEatisE Lqr're des rnouches néonates ' de réinvaeion

a

donné

les résultats suivants

: En 1984 :

-

Dans

lee slteq

de r(:invaeion proches des zones non

traitées

(l"ladina- Diassa, Maclina,

Koloni,

Mpié1a' l"lassadougou' Kato

et le Gîte

3) '

s.

dasur.osunr s.

s.

prédomine. on

y

renconEre cependant une population aBsez

faible

,1" §,--

q'$qlq ()rig' 1r)'

une exception concerne le

site

cle Biarrkoumrt où S-' squamosum prédomine

et

cohabite avec

S.--4grll.lls*l

t.t. (rig'

Lz)'

-

Dans r.c$

siLe'

dr,r rêinvar;ions éloignés des zones non

traitées (Kankélir,PcrntL6raba,Nabéré),laclassificationindiqueunepré-

dominan«:e der

S.

sirbgnum notamnent

à

Nabéré

(lig'

f 3)'

l,t's scrtrrr.'es p<lssibles de -[:- dEunnosqm

s's' pourraient

êEre les

rivLèrcs

Glranhala, Kourai

et

Bagbé

cette

espèce prédomine' Quant

à S.

sirllelllun ses tiources

seraient

1e Sankarani"

le Fiè

ou toutes

autres rivières

en Guinêe

et/ou

au

Mali

capable d'héberger ceEEe espèce.

q:-ggggs"q

semble

jouer

un rô1e moins imporEant dans

la

rérrrvasion, du moins, au moment de cetEe

étude.

Cette espèce -etal-t

cantonnée Butour de lliankouma dans 1es

régions

de

collines

existe

une végération du tYPe

forestier'

En l9B_5:

Les Étpdes morphDmétri.ques

ont été

conduiÈes

sur

des femelles sauvages capturées &ux

gites

suivanEs :

-

Badala

(Rivlère

Bagbé)

(Fi8'

15a eE b)

Les metrnrtration§

oflt

indiqrr6

la

présence de

S'

sirbanum

et

de

.L--9gq:ttg1t err avrj

I/rnai prris

de S'-damnosum eE

S'

squamosum dans

l.Lr6caplrtttlBtleurni/.iuin.Unchangenrentestintervenudanslapro-

port

iott

,le (:etr eripct'eu ert juirr/-i

rrillet'

p6-riode pendant

laquelle

(17)

L4

s.

squamosum

consEituait

['espèce 1a pLus inrportante en nombre.

L,élevagedelarvesissuesdegfemelleBàsoiesclairescaPEutseË er

gorgêes

à ce site le

Lg16185

a

indiqué que ces

larves

étaient

S.

damnosum s.

s.

De même des l'arves de

S'

squamosum (85

Z) et

de

S.yahenselj-57.)êtaienticlentlfréesde)'âlevaged'oeufsissues

de 35

femelles à

soies

noires

capturéea

et

gorgêes 1e même

jour

au

mêmesite.L,originedesfemellesdeS.squamosumetdeS.yahenee

capturées

â

Badala

pourrait être les affluents

immédlats non tralEês

et/ou bien le

sysEène hydrologtque drl

la krffa' principale

source de

ces deux esPèces.

NGolodougotr (Bagbé)

g5 femelles savanicolas capEur6es en mul étaienÈ en Broupo

S.

sirbanum/S. damnosum s.

s.

I

[

«rst itttêr:esaarrt de

noter

qUt

â

ltarlala

les

caprures de mai

étaient

également

ull

nrri IanBe de r:es daux eolràr:es'

De

ce faiE, Ies

femelles vec.tricesr de, l':e lrtrinL et, de NGolodougcltt

pourralent appartenir à

des polrtrlationB icl ertt iques"

-

Lermoclou ( [Jr:a)

104 femelles capturées oosées de

S.

sqtlamosuln

au débtrt rte jui, I

let

riEaient en majorit6: r:otn- avec quelques .X.-§l1tisum s' s'

Madina-Diassa (Baoulé)

(rig l6a er

b)

Lesétudesmorphométriquesont'misenévidencedeuxsituat'ions:

-lespremièreefemeltesderéinvasionétaient,deperitetaille (S.

damnosum s. s.

) (capture

des

22' 23'

et' 25

juin)

- par la suite te

2816185, des femelles de grandes

tailles

étalent

observées

: S.

sirbanum

-

I"ladina (Baoulé)

Les captures de

juillet S.

sirbanum.

sont un mélarrge de

S'

damnsoum

s's' et

de

Bui

Agbo lékamé /Akanyakrount Les 99 femelles caPturées en au groupe

!lrbanum/9'**"*'

firr

mai

à

t:es cleux

sites

apparEenalent

(18)

15- -

Zone d'ExEension 0uesE

Les mensurations ont' été

faiEes

sur des néonaEes obüenues

suivants

:

- les

RaPides de Panpan (Nandia)

présence de S'- sirbanuq

et

:Si soutlrense

aux siEes

5. BEVUE

5. 1"

:::'";:î';::'ru'"" 'Ï":'-;;'sin

du NLger dans ôes réglons où

I'on rencontÏe

1'onchocercose

cécïtante'

Le

but

de

I'étude est

de réponclre

àlaquest'iondesavoirsiS'Jryt'}rengeuneespèce"foresEiàre"eat

irnpliquéedanslatransmissiondesforrneesévèresd'onchoce-rcoseet partant

de décider du

contrôle

de

cette

espèce

-

1es RaPides de Bohodou

(Uilo)

présence égalemenc des deux ospèces

cirées

ei-dessus'

Les conclusions

finales

dcs

résultats

cle 1985 aeronE

tlréeg

aprèsl,analyseSEatisEiquedesclr:nnéesqrr,ilfrrr.rdracepertdant,étey6ea

avecdescomplémenEsdIinformatiol.Is,rectleillieser.lzol.red'ExEengIon

OuestprésunréeêtrelasourcedesréinvagLotrr;.I,eGrotrPeayantrtluotlnu

l' intérêt

de ces études

a

émis une ÏeconmttrntlrtL i

on

:

RECOIo',IANDA'u!§

La réunion recommande :

- la poursuite

de

lranalyse statisEique

des tlonné":

it":::Ï:::":::

l:,'::::::':.;,:-::;;:""" au'r*urio* a'"''o'o,, "' r'

Pour caracEÉrieer

lescytotypesmigranLsafindtidentlfierlessourcespossi.btesdea

populations simulidiennes envahi$seuseo i

- l,

étude morphomêtrique de populations simulidiennes cytotaxonomlque-

mentPuresissuesdel'élevagepourl,établissemenEcleparamètresde

ré fé rence '

Etude

pparentées)

est

devenue résistante

S.

soubrense (ou des esPe(

aux organo-PhosPhorés dans

1'air'

^o âoc

réslons

Iton

(19)

r.6

RECO}'IMANDATION

La réunion reco[troande que cles pour recenser

Ies viltages

abandonnés

Lrace de

vie

humaine dans

les

val'lées

métrie

reclter«:hes

soient

entrePriEê8 ou

ell voie

d'abandon ou de touEe

;

atf et:L[res Par 1'onchocercoBe

(vatlées

désertées)

à I'aide

de Photos

so cio Io giques '

aéricnnes, de

cartes et

dterrquê-

L,

aire

d, êtude est. indiquée

sur les rrig.

17a et-

b

se sittre

dans

1'ooz-10-1,

en Guinée'

Les méthodes suivanEes seronE

utilisées

au cours de cette étude :

-caPturesintensivesdesimuliesanthropophiliesprèsdeegros gîtes.UnhélicoPtèreserautilisépourleramassagedesmouchesuneou

deux

fois

Par

jour (voir carte 3)

;

idenrification

des vecEeurs Par

les sôies alaires et la

morpho-

-

conservation dr

échantillons

dans du Propanol

identification

enzymatique (ADN probes) i

-conservationdtéctrantillonsàsecenvued'uneiclentification par les

hdrocarbures

cuEiculaires

;

-

conservation

d'échantiltons

dans 1'Azote

Iiquide

en vue d'une

identification par

1' électrophorèse ;

-

de même' des

larves infectantes (L3) dto' volvulus

serollt

préservéeSenvued,identificatiônenzyngEiqueetparélectrophorèse.

Pour

cette dernière êtude'

on aura besoin d'au moins 500

larves L'

(ce

qui

nêcessiteraiE

la dissection

de 5 O0O mouches

environ)'

Pour obtenirplusaisémenEcenombre'desmouchesSeront'gorgéessurdes

onchocerquiensetmisesenélevagesjusqu,à1'obEent,iondesstades

infectanEs dr

O'

volvulus'

EnsebasantsuÏle8donn6egrocueilliesenuneannéeàLêté (MiIo)'onaunABRde8176êEunATPde6]"8en28Journéesdecêptures.

en vue dt une

(20)

t7

Le

s

den s

it

é

s

de p rqtre s,

:

:::^:i .:,' l::' ::"î.:ï::ïî:::Ï' :""Ïi:i"

selon

les

consnunauLês

villageor

.on de femelles

à

eolee

élevées

à Ia fin

de

la

saison sè«:he' La proportr

noiresest,PlusimportantependarrElasalsondespluiesetce].ledea

femelles

à soies claires à la fitr

rle

Ia

ealson sèche'

Etant

donnê qu'11

existepeudedifférenceentrelt)statrxdeparité,d'Infectionsert'dê

femell-es

infectleusea

de chacune des catéBories

claires' iL

faudralc

croirequelatransmi'geionàL6liidurantlasaigondeepluiesesu

essentiellement due âux

slllulles â soles

sombrea'

Ïlais'

PrenanE an

comptelesobservationedesvll[,r8.eolBgerteérudedevraitêÈret:orrdul- teàdifférentespériodesdel,artnéellapt:r:rti.ireee«]érrlulantrlu]0 juillet

au'24

aott

1985' en

pleltre

eaistln <ltls plui.es"

RECO}O'IANDATlON

I'r't.u<le

intl'naive lt,rr

grandn t: e s

lrt

salson Rècltrr'

rô1e

vectorlel

ctrt

bas

sin

rlu f letrrte' La réuniotr rec'omtnan«1e

du dtt

s. soubrense/lggiPatrl-i

drtne

Niger

au débuL

et

Èt

la tin

de

5 "2.

':lÏ"t"

êrudc

afin

de clétermirret'

siceEEeespècejourclunonunrôlei.rnport.ârltdanslatransmlssicrnde

l,onchocercose. Pour ce

faire les

données

déjà

acquises dans

Ie

haut

bassinduSassandlrapourralentEr.rel,obJettl,uneanalySeparcatêgorle

de

soies alaires' IL est

également sug'gÉré d'entreprendre des capEuree/

dissections

dans

un slte qui sernir choiel

comme

point de

xé'Léteilcê silr

le

Loffa.

RECOMI',IÀNDA'Irot{

I'a

rêunion recoflImande arrsrri que

sur le rôle vectoriel

de S'-3guatùogum

le long

de

Ia limite

rnériôionale de 1'

les

études

soient

i-ntenslt l'6eB

dans

les

r'égions mortt4Bneu'$Bn Ext:ene Lon OuesE'

rad j ai

ry-e-!:-sir:banum

5. 3. Etude sur

ra ,ooPh'4t"J'g

1a

diil9499

au nord de sa

rim!1e;g :li:

:

:*JLE!f"

êi'tude

sur

une base

rorrti-

des eornmunautês vil1a11eoisea

"ra

rtoposê d' entrePrendre c'et:t'e

.

éventuellement 1'a prrrt ii:ipari'on

11

nière

avec

(21)

en vue de rechercher

les lieux

cle piqûrets' de

cette

eopèce' 11 eera égalementnécessairedepa§serpnfêVUêLaliEEé]iature"*i3ggt11|qBuf

la bio-écologie

de

S'

slrbanYlt au nord de

L'aire

de

la

West'ex' 11

serafaitusâgedepiègesdanscette6tude:plaquesBellecorttouE

auEre piège Pouvalrt caPturer des simulie$'

18

RECOMMANDATION

La réunion recommanda

S.

sirbanuu

et

de Poursulvre

et la

disPersion

radiaire

de

lrale

de sa

distribution'

La

dêrée Par

jours

un

une reÿue des études cr:s ét.ude8 notâmmenE cetEe esPèce dans

la

existantes

gur

sur la

zooPtrllte

lftqite

sePtenErlo-

5.4" CytoLaxonomig (voi.r:

point

3' 2' -tr)

a)

Les

résultats

suivant.s

onl

É't'e

du comPlexe

S'

clamnosurn (v'ri r'

rrb t:erttl u 1)o tlr titbleztrr 10)'

chacun des meml)rÈs

('n zollLt d t Iixtenslon t]ttes

t

lryclrolog,ique avec trlle Sdnêgal eE tlu Sarrktlrrrtti.

. et le

trauE bassin dtt

rivières

surt'out Pandant

- S.

sirbanunl

C, es;t 'L' espèce 1.rr

plus

rtiparrtlrle

ElIe

se ren('ot)t:re tlaLrs torts

lt'

rrvstiltue pré<lominirnc'et tttttls

le

bsntlln clr-t f l euvt'' Bien que

rare

tlans

le

Mi [o

' Ie

Niandan

Sassandra, e11e se rencontre dans ceri

la

saisorr sèche'

classification

cytoEaxonomique de

S'

soudanensq

Vajimé comme urle sous-espèce de

S'

sirbanum esE

problème, P&Ï m{rnque dt irrf ormations '

coûe1- t.ou-

- S.

dieguerense

a été iclentlfiée

dans

le

Bakoye à Djoubeba et

Badotrnbê;danslaFalanr(illanrirredeMatr.inaeEàWassangarq

ainsiqueilansLeGambieàYamouoga"La.réparticiongéographlque

<lecetteespêccapparaîtptusimp<rrl:.rnEequedi:criteprêcêdentment.

Ceilendantsadistriburiolsalsonni-èr:t'etsonrô'Ledevet:l'eur

sonr encore lnt'onnus" 'l

1 s'agit

cl outtrt f orme sympatrlque clo

S.

sirbanun'

4æ-

(22)

l9

-s-:--,1-ittg*llut

s's""

^-.i-r_r: rrrns

route l,aire

de

la

zone

Certe espi'ce

existe dans "n

du Sankarani

cl 'lixEerrniotr

ouest'

mais exception f

aite

du bassr

c I

It:

prêdoml'ne' e11e est-

rare

cians son ense'mb1e notaflunent

dans

t'orrest

du

Mali vers

La

frontière

du Sénégal'

selon

les informatlons reçues jusqut

ici'

§--gg"rtq"/s' I#lss

du sassandra

Ces deux espèces peuplent

le

hauc bassrn

en Gulrrée

ainsi

clue

lee

cours supérieurs du Gbanhala' du Dion' du Kour:ai, du Niandan

et

de

la Loffa'

La séparation de ces deux

espècesaquelquefolsindiquéunediscordanceentrelesidenti_

ficariclna

faiEers antérieureme-nt

et

ce11es

faites

actuellement du f rrr-t qu'

il

t:s

t

dif f

tcilc

cle

statuer sur f inversion qui

dif

-

f érerrt,

l'e

ces clrrux espèc'es' Ct

est

1e cas en

particulier

des

I êrv,'tr réccrl'têr:'s clnnn .l'a

Lrlf f a'

Ir, ar.rtrer* rrri.itturtlee trrxclnomiques teI1"e que 1t électropho-

rèst:1'r:ttrretierrtiri'cleràutttrneilleurereconnaissancedeS'squa-

rlo s tllll '

- !.-ily!-r:T!-r:i§:--':-Érr:4Egl1-

1^^ 1-,orrrc bâssins du

Niger

et

$11es 8() renconErent dans 1es hauts ba

clu Srrps4ndra S'.--lroubrelse esE

plus

f réquennnent rencontrée que

l-.-L"lS:lg$li' l"l "*""ptlon faite

drun

site sur le

Niandan'

d'un aut.", Jr le Bali et d'un troisième sur Ie Bani' est

con-

finée

au

haut

Satlsandra' En

utilisanc

1a

reclassification

de

Post, iI est poscible

de

lever f

indétermination

sur la

forme

So/ Sa.

Aucune tlonnée

n'a êté recueillie sur la

forme Konkoure

cette

anrrêe'

Dane

les

zones de rêinvasion

en

Lg84'

S'

damnosum

et S'

sirbanum

ontét6lesseult.seepècesi'<lentifiéessaufàNGolodougou(Bagbé)

ou égalemtrrE -9:-ttJtt't)Jlqss

et !:-Jg:rcEUauE ont été

mises en

évi-

den«:e. Rappelons qtre

le gitu p'iî"iptr

au NGolodougou

n'était

pas

b)

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