• Aucun résultat trouvé

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 18 avril 2000 PHARMACOVIGILANCE Atteintes cutanées et hépatiques graves avec névirapine (VIRAMUNE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 18 avril 2000 PHARMACOVIGILANCE Atteintes cutanées et hépatiques graves avec névirapine (VIRAMUNE"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 18 avril 2000

PHARMACOVIGILANCE

Atteintes cutanées et hépatiques graves avec névirapine (VIRAMUNE

®

)

Névirapine (VIRAMUNE

®

) est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase in- verse. Il a obtenu une AMM européenne en 1998 dans l’indication du traitement de l’infection par le VIH (laboratoires Boehringer Ingelheim).

La toxicité cutanée et hépatique de VIRAMUNE

®

a été mise en évidence dès le début de son utilisation. Malgré des mises en garde successives, des cas d' ATTEINTES CUTNEES ET HEPATIQUES GRAVES, parfois d’évolution fatale, continuent à être observés chez des patients traités par VIRAMUNE

®

.

Cette question a été examinée par le Comité des Spécialités Pharmaceutiques de l’Agence Européenne pour l’Evaluation des Médicaments.

L’analyse des dernières données conduit à attirer l’attention sur le fait que :

les 2 premiers mois de traitement avec névirapine constituent une période cri- tique pour la survenue des atteintes cutanées et/ou hépatiques ;

le non-respect de la posologie recommandée de 200 mg/j pendant les 14 pre- miers jours, ou un délai important entre la survenue d’une atteinte cutanée et la consultation sont des facteurs de risque favorisant la survenue d’atteintes cuta- nées graves ;

les atteintes hépatiques graves sont le plus souvent associées à des signes ou symptômes évocateurs d’une manifestation d’hypersensibilité.

L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé fait les recommanda- tions suivantes :

LA POSOLOGIE INITIALE RECOMMANDEE DOIT ETRE STRICTEMENT RESPECTEE : pendant les 14 premiers jours : 1 comprimé à 200 mg par jour chez l’adulte ; 4 mg/kg une fois par jour pour les jeunes patients.

UNE SURVEILLANCE ETROITE DE LA TOLERANCE CUTANEE ET HEPA- TIQUE EST NECESSAIRE PENDANT LES 2 PREMIERS MOIS :

un bilan hépatique doit être réalisé tous les 15 jours pendant les 2 premiers mois, et en cas de survenue de signes d’hypersensibilité ou d’atteinte hépatique

;

la survenue d’une éruption cutanée doit conduire à un suivi rapproché afin d’ar- rêter VIRAMUNE

®

en cas d’aggravation des symptômes ;

les prescripteurs doivent s’assurer que les patients sont informés sur la néces-

sité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue d’une érup-

tion cutanée ou d’une hépatite, associées ou non à des symptômes évocateurs

d’une manifestation d’hypersensibilité.

(2)

VIRAMUNE

®

DOIT ETRE ARRETEE IMMEDIATEMENT ET DEFINITIVEMENT :

en cas d’atteinte cutanée grave: syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, ou éruption cutanée associée à des symptômes ou signes généraux (tels que fièvre, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, œdème de la face, œdème, arthralgies, myalgies, malaise, lymphadénopathie, éosinophilie, gra- nulocytopénie, atteinte hépatique ou atteinte rénale,) ;

en cas d’élévation des transaminases > 2 N, associée à des signes cliniques d’hypersensibilité (tels que fièvre, atteinte cutanée, arthralgies, myalgies, éosi- nophilie, granulocytopénie, lymphadénopathie, atteinte rénale) ou d’atteinte hé- patique (tels que asthénie, anorexie, nausées, vomissements, ictère).

la survenue d’une élévation des transaminases > 2 N, en l’absence de tels signes cliniques doit conduire à une surveillance rapprochée.

en cas d’élévation isolée des transaminases > 5 N, il est nécessaire d’arrêter immédiatement VIRAMUNE

®

. Après normalisation du bilan hépatique, une ré- administration de VIRAMUNE

®

peut être envisagée au cas par cas selon le schéma posologique initial.

Contact : 01 55 87 30 18

Les données figurant dans HosmaT sont présentées uniquement pour faciliter l’accès des professionnels à l’information essentielle.

Aux fins d’interprétation et d’application, seule fait foi la publication de l'AFSSAPS.

http://www.hosmat.fr

Références

Documents relatifs

• le réexamen des données tant épidémiologiques qu’issues de la notification de phar- macovigilance ne permet pas de conclure sur l’existence d’une association entre la

Le diagnostic de réaction d’hypersensibilité doit être envisagé chez des patients pré- sentant des symptômes évocateurs de maladies respiratoires (pneumonie, bronchite,

- La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.. -

Les auteurs rapportent l’observation d’un nourrisson âgé de 5 mois et demi, de parents consanguins, qui présente dés J5 de vie une hypotonie, des crises épileptiques

Nous rapportons ici un cas hautement probable de toxidermie à la griséofulvine, à type de syndrome de Stevens-Johnson, chez un enfant traité pour teigne du cuir

Nous rapportons l’observation d’une malade ayant un lupus systémique qui, à la suite d’un traitement par la terbinafine, a vu apparaître une toxidermie à type de syndrome

Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 60 ans ayant comme antécédent une hypertension artérielle sous inhibiteur de l’enzyme de conversion, et un diabète type II

La forte suspicion d’uvéite syphilitique entrant dans le cadre d’une syphilis primo- secondaire est confirmée par la sérologie avec un test VDRL (Venereal Disease Research