Modèle de lettre à renvoyer au SNES

Modèle de lettre à renvoyer au SNES

Nom Prénom Discipline

Etablissement d’affectation

Monsieur le Recteur,

Les conditions de corrections des écrits du baccalauréat d’histoire-géographie sont cette année particulièrement difficiles. L’épreuve a lieu le 24 juin, je suis convoqué(e) le 25 pour retirer les copies, et il ne me reste que les 26 et 30 juin, puis les 1

et 2 juillet, les notes devant être rendues le 3 à midi. Ce qui fait au total 5 jours pleins pour corriger (75) copies.

La correction de copies est une tâche exigeante, qui exige une concentration totale. La correction de 15 copies par jour prend une durée d’environ 8 heures, en excluant toute pose. Il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de corriger cinq journées de suite en maintenant une concentration égale pour toutes les copies. Tout empêchement, toute faiblesse entraînant un retard, impliquent mécaniquement l’accélération de la correction pour les autres copies. La proximité de la date limite de remise des notes entraîne un sentiment d’urgence qui nuit à la sérénité du travail.

Dans ces conditions, l’égalité de traitement des candidats et la justesse de l’évaluation ne peuvent plus être réellement garanties. La valeur du baccalauréat, premier diplôme universitaire, s’en trouve être remise en cause.

C’est pourquoi nous vous demandons, M. le Recteur

- d’intervenir auprès du ministre pour que le calendrier de la prochaine session du baccalauréat revienne à plus de raison et permette aux candidats de composer dans de meilleures conditions et aux correcteurs d’accomplir correctement leur travail. Cela ne peut se faire qu’en avançant les épreuves dans le temps, et en les étalant sur une période plus grande.

- de donner la consigne à vos services de tout mettre en œuvre pour qu’à l’avenir nul correcteur n’ait à corriger plus de dix copies par jour de correction. Il avait été cette année annoncé en groupe de travail paritaire que les charges de correction seraient allégées en histoire-géographie compte tenu des délais ; cela n’a malheureusement pas été le cas. Cette situation ne doit pas se reproduire.

Nous vous prions, Monsieur le Recteur, de croire en l’expression de notre profond attachement au

service public d’éducation.