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NO487 ISSN 0751-5839 13 février 1999 L ’ U N I V E R S I T E S Y N D I C A L I S T E C L A S S I Q U E M O D E R N E T E C H N I Q U E SNES (FSU)S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

Tous ensemble

L’ US

pour une Education nationale de qualité pour tous

RÉGION PARISIENNE : NOUVELLE JOURNÉE DE GRÈVE ET DE MANIFESTATION LE 18 FÉVRIER

Grève nationale le 15 mars Manifestation nationale le 20 mars

FORUM NATIONAL DE LA FSU À PARIS LE 21 MARS

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L’US N° 487 2 13 février 1999

NON À LA VOIE

« SOFT », VERS LE LYCÉE « LIGHT » S1 du lycée Moissan, Meaux (77)

«Monsieur le Ministre, Quoique non consultés par vos services sur la réforme des lycées, les enseignants soussignés ont souhaité vous faire part de leur avis.

• Le projet maintient l’idée d’une réduction de l’ho- raire hebdomadaire de cours des élèves, ce qui n’était absolument pas une revendication prioritaire ou majoritaire dans le mouvement des lycéens.

Contrairement à M. Mei- rieu, nous ne considérons pas que les cours soient la cause essentielle du « mal- être » que l’on croit discer- ner chez les lycéens. Nous pensons qu’à bien des égards, les cours en consti- tuent le remède.

• L’école républicaine doit proposer l’offre d’enseigne- ment la plus élevée, notam- ment à ceux pour qui elle représente l’unique ressour- ce. L’expérience passée tend à montrer par exemple que la régression continue de l’ho- raire de français depuis deux décennies est l’une des causes de l’appauvrissement des fa- cultés langagières et des ca- pacités d’abstraction chez un nombre croissant d’élèves, notamment issus des milieux défavorisés.

La réduction inadmissible de l’enseignement des lan- gues vivantes semble obéir à une conception médio- crement utilitaire de la cul- ture linguistique.

Dans diverses sections, l’amputation de l’horaire d’histoire-géographie ou de philosophie (en Termina- le S, par exemple) semble relever d’une négation à peine cachée de la dimen- sion culturelle de l’ensei- gnement général.

Dans les disciplines scien- tifique, l’amputation n’est pas corrigée par l’intro- duction de ces T.p.e. à caractère flou et confu- sionnel, voués au faux-sem- blant ou à la disparition prochaine. La suppression

pure et simple de l’option I.e.s.p. en Seconde ferait dis- paraître un enseignement justement apprécié par les élèves concernés.

Les dédoublements envi- sagés dans certaines disci- plines ne compensent pas, pour les élèves, la perte sub- stantielle d’un savoir que les plus favorisés seront ten- tés de chercher ailleurs sur le temps ainsi dégagé.

• Nous pensons que cette diminution de l’horaire des élèves va de pair avec la ré- duction des recrutements de professeurs et préfigure en réalité l’alourdissement général de nos services.

Nous refusons fermement que le service obligatoire des enseignants soit défini autrement qu’en heures de cours à caractère discipli- naire et dépende en quelque façon du projet d’établissement, facteur avé- ré d’inégalités profondes.

L’expérience passée a tou- jours montré, en collège no- tamment, que les divers « ap- pendices » accolés aux heures de cours (soutien par exemple) disparaissaient iné- luctablement à la première

« compression » budgétaire.

• Nous ne considérons pas que la mise en cause de fait du baccalauréat par l’extension du contrôle continu, par l’introduction de « mémoires » irréali- sables par les élèves eux- mêmes, soit de nature à apporter autre chose que des réponses fictives à leurs difficultés réelles.

• Pour tout dire, nous crai- gnons que les justifications

« pédagogiques » de ce éniè- me projet de réforme ne masquent, comme souvent pour les précédents, le dé- sir de définir une éducation minimale au moindre coût.

L’Education nationale doit- elle entériner comme une fatalité l’amoindrissement des services publics et ses personnels doivent-ils inté- rioriser sur le mode de la culpabilisation la charge qu’ils représentent pour la collectivité ? La réduction arbitraire de la rémunéra- tion des heures supplé-

mentaires largement im- posées nous confirme dans ce soupçon.

• Nous ne pensons pas que l’avenir de la France passe par l’appauvrissement cul- turel de sa jeunesse ni par l’abaissement matériel et mo- ral de ceux qui sont chargés de l’instruire et de l’éduquer.

• Nous ne pouvons accep- ter la dénaturation larvée de notre métier program- mée par des « spécialistes » inexistants sur le terrain de notre travail et sans repré- sentativité parmi nous.

Attachés à l’existence et au développement d’une école démocratique de qualité, nous voulons encore croire que les décisions que vous serez amené à prendre écar- teront les graves inquié- tudes qui nous habitent au- jourd’hui et apaiseront l’indignation née de cer- taines de vos déclarations. » Nous souhaitons que le S.n.e.s. ne cède rien à un mi- nistre qui va toujours vers son but : le lycée « light », par une voie plus « soft ». Ne nous laissons pas berner ! STAGES

ET REMPLACEMENTS Lycée Jean-Moulin, Draguignan (83) (Motion adoptée au C.a. du 27.11, à l’unanimité des élus, 2 abst. : administr.)

Nous, représentants élus au C.a. du lycée Jean- Moulin, des élèves, étudiants, parents et personnels de l’Education nationale, consi- dérons totalement injustes et inefficaces les mesures prises pour obliger les enseignants à rattraper leurs cours non assurés pour cause de stage ou de sortie pédagogique.

Quel salarié en France, en formation continue – à plus forte raison lorsque c’est à la demande de son entreprise – doit rattraper les heures de travail qu’il n’a pu effectuer ? Peut-on admettre que cette forma- tion soit un loisir ? La formation continue, si elle n’est pas un devoir, est du moins un droit et lorsque les professeurs sont en stage, ce n’est pas pour

leur promotion personnel- le, les premiers bénéfi- ciaires de ces stages de re- mise à niveau ou de découverte de nouvelles pratiques pédagogiques sont les élèves.

Les professeurs, toutes dis- ciplines confondues, refu- sent de se soumettre à cet- te mesure totalement inique. Nous les soutenons et demandons que soit mis en place – comme en pri- maire – un véritable plan de formation, que soient recrutés davantage de ti- tulaires remplaçants et que soient planifiés ces rem- placements afin que les élèves n’aient pas à en su- bir les conséquences.

LETTRE (RESTÉE SANS RÉPONSE) AU RECTEUR DE CRÉTEIL D. Salamand (93)

«Le 13 mai 97, j’étais matraquée par les po- liciers en faction devant l’inspection académique de Bobigny. Professeur d’arts plastiques depuis 20 ans au collège Galois, à Sevran (Seine-Saint-Denis), j’ac- compagnais une déléga- tion de parents, d’élèves et de professeurs invités, après 15 jours de grève, par l’inspecteur d’acadé- mie, M. Bottin. Nous de- mandions des moyens pour lutter contre la vio- lence et permettre ainsi que le collège demeure un lieu d’étude. Notre arrivée n’était pas un assaut in- tempestif imprévu : nous étions invités. Par ailleurs, c’est la police qui nous a es- cortés du collège jusqu’à l’inspection.

Alors que chaque membre de la délégation pénétrait, un par un, dans les locaux, la porte s’est ouverte en grand et des policiers, in- visibles jusque-là, ont surgi, ce qui a déclenché les cris de la foule.

Devant l’attitude mena- çante des policiers, j’ai vou- lu protéger les élèves en me plaçant devant eux. J’ai tenté de calmer la situa- tion : « Vous n’allez quand même pas frapper des en-

fants ? ». Je leur ai montré que je ne pouvais pas les agresser : handicapée de naissance, je n’ai qu’un bras. « C’est trop facile ! » m’a répondu un policier et un autre m’a assommée d’un coup de matraque.

Transportée à l’hôpital d’Aulnay- sous-Bois, j’y suis restée en observation 24 h.

Depuis ce jour, je suis en arrêt de travail (congé longue durée) suite aux traumatismes subis, à la fois neurologiques, ortho- pédiques et psychologiques.

En plus de maux de tête permanents et d’une surdi- té importante du côté où j’ai été frappée, je suis dé- sormais dans l’obligation de recourir à une tierce per- sonne pour la vie quoti- dienne (les nerfs de ma main sont touchés). La M.a.i.f., après expertises, m’a accordé une aide-ménagère.

Suite à mon dépôt de plain- te, l’I.g.s. a mené l’enquête et j’ai identifié mon agresseur lors de la confrontation. J’ai décidé de me porter partie civile. Le dossier est dans les mains de la justice et j’at- tends que justice me soit rendue (...).

Monsieur le Recteur, je de- mande protection et répa- ration auprès de vous, conformément à l’article 11 de la loi du 13 juillet 83. » Après le classement de l’affai- re par le procureur : « Les in- vestigations de l’I.g.s. n’ont pas permis l’identification cer- taine de l’auteur de vos bles- sures... », notre collègue va se constituer partie civile. Si vous désirez la soutenir financière- ment, le S.n.e.s. Créteil vous donnera ses coordonnées.

Les 17 % de M. Allègre

Il serait peut-être intéressant de mener une enquête pour savoir si et quand notre ministre a, de son plein gré, amputé une partie de son salaire de 17 % pour financer lui aussi les « emplois- jeunes »…

Si personne n’a osé lui poser la question, je le fais par l’in- termédiaire de l’U.s.

G.F., Montauban (82)

(3)

S O M M A I R E

Nous pouvons gagner

Le rapport Roché sur la durée du travail dans la fonction publique vient de sortir. Il est l’occasion d’une campagne qui reprend les thèmes éculés sur les fonctionnaires qui ne travaillent pas, qui ne font pas leurs 39 heures, qui sont toujours absents…

On a déjà connu cela et cela continue. Notre semaine a été évaluée à 38 heures 11 minutes (quelle précision !). C’est bien en deçà de notre charge de travail réelle. Et le rapport exclut les enseignants de toute réduction du temps de travail.

Quelle aubaine ce rapport pour le M.e.d.e.f., l’État dit aux entreprises faites ce que je dis sur les 35 heures et pas ce que je fais pour mes fonctionnaires ; il est hors de question que l’État finance des emplois publics. Aux fédérations de fonctionnaires, avec la F.s.u., de faire en sorte que par l’action nous fas- sions reconnaître nos droits à réduction du temps de travail.

Double ou triple langage dans l’Éducation nationale aussi. Le projet de réforme des lycées, qui reste inacceptable en l’état, nous fournit un bon exemple. Certes, l’aide aux élèves est introduite, les dédoublements s’ac- croissent en Première et Terminale, mais cela se fait au détriment d’un ensei- gnement de qualité donné à tous les élèves et d’un élargissement de l’offre de formation. Double langage quand le cabinet du ministre s’engage sur un point et que la direction des lycées et collèges écrit le contraire, quand le ministre dit son accord pour définir nationalement les volumes horaires et les modes d’utilisation de l’aide aux élèves et que les projets de textes sou- mis au Conseil supérieur de l’Education nationale du 18 février prochain concè- dent au S.g.e.n., au S.e.-F.e.n., au S.n.p.d.e.n., à la F.c.p.e. une logique de glo- balisation de ces heures dont l’utilisation et la répartition, et à terme la définition du décompte de service pour les enseignants, sont renvoyés aux établissements. De tels choix vont dans le sens de pouvoirs accrus donnés aux chefs d’établissement et de cela nous ne voulons pas. La crise de confiance de la profession est totale, d’autant plus que le ministre et le gou- vernement continuent à dire qu’ils n’ont rien changé à leur projet, qu’ils sont fiers d’avoir fait la déconcentration, qu’ils ne veulent pas revenir sur la dimi- nution du taux des heures supplémentaires, alors que tombe la dotation horaire globale, souvent réduite, dans les établissements.

Alors oui, nous pouvons, nous devons mettre un coup d’arrêt à de tels choix et être assez forts pour imposer d’autres réformes que celle-là. Nous vou- lons des réformes, mais de bonnes réformes qui confortent et améliorent le service public au lieu de le fragiliser et le faire imploser. Les grèves recon- ductibles actuelles dans les établissements de la région parisienne y contri- buent. Après les 20 000 manifestants à Paris, tout peut basculer dans de puis- santes actions sur toute la France. Après les nouvelles journées de grève, en particulier le 18 février en région parisienne le jour du Conseil supérieur qui se tiendra malgré notre demande de report, d’autres grèves suivront dans d’autres académies dès le retour des congés. Et le 15

mars nous serons en grève partout avec les institu- teurs appelés à l’initiative du S.n.u.i.p.p. et du S.g.e.n.

Et le 20 mars, tous à Paris, avec des dizaines de mil- liers de collègues, avec tous ceux qui comme nous signent le manifeste pour un lycée démocratique et la déclaration commune qui se concluent par une pro- position de manifestation nationale. Nous pouvons, nous devons gagner.

Monique VUAILLAT,secrétaire générale

E D I T O

L’US N° 487 3 13 février 1999 L’Université Syndicaliste, hebdomadaire du Syndicat National des

Enseignements de Second degré, SNES, 1, rue de Courty, 75341 Paris Cedex07.

Tél. standard :01 40 63 29 00.

•Directeur de la publication : Gérard Anthéaume.

Tél. 01 42 80 91 04

•Rédacteur en chef : Serge Chatelain.

•Collaborateurs permanents : Claudie Barles, Andrée Béhotéguy, Francis Guillout.

•Secrétariat de rédaction : Gabrièle Hübner.

•Service publicité : Catherine Pinchaux. Tél. : 01 40 63 29 80.

•Photocomposition et photogravure noire et couleur : CAG.

• Imprimerie : FAVA PRINT, Les Mureaux (78).

• C.P. N° 1578 D 73.

•Prix du numéro : 7,80 F • Abonnement : 1) Personnels de l’Education nationale : France : 168 F ; étranger : 263 F. 2) Autres, France : 242 F ; étranger : 335 F.

• Petites annonces (24).

•Photo de couverture : G. Picheran.

•Publicité : Club vacances modernes (14) ; Casden (16).

• Pour s’informer et donner son avis : – Minitel : 3615 USTEL – E-Mail : Secgene@snes.edu – Internet : http://www.snes.edu

ACTION

Tous ensemble…

les 15, 20 et 21 mars 4

PRÉPARATION DE LA RENTRÉE

Le prix du budget 8

NOTRE MÉTIER 9

CATÉGORIES

Agrégation interne 11

MUTATIONS 99 12

Questions-Réponses

TRIBUNE LIBRE 14/15

Pensez à voter sur les rapports d’activité

et financier nationaux

Samedi 20 février, 13 h 45 sur

Dans le cadre de « Document de savoir plus », France 2 diffuse un film documentaire sur les infirmières scolaires : « Attention, élèves en souffrance ». Un reportage intéressant et qui va à l’encontre de bien des idées reçues.

Ce numéro comporte un encart volant « Cabinet Clodes ».

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RAPPORT ROCHÉ Beaucoup de pages pour ne pas

créer d’emplois

Les 115 pages du rapport Roché ne consacrent quasiment pas une seule ligne à la création d’emplois dans les trois fonctions publiques.

S’il ne présente pas la caricature du temps de travail des fonctionnaires de la note de l’I.g. des Finances, il mi- nore la réalité et néglige les spécificités du travail de l’ensemble des fonc- tionnaires. Il comptabilise sur l’année les heures dites effectives de service afin d’effacer tout repère hebdoma- daire pour mesurer le temps de travail et toute prise en compte de la diversité des missions et des contenus de travail.

Ce document est essentiellement un plaidoyer pour une réorganisation du travail qui esquive la nécessité de créer des emplois dans les fonctions publiques. La compensation de la ré- duction du temps de travail n’est en- visagée que par le recours à la mo- bilité de l’emploi, la polyvalence, l’annualisation pour accroître la pro- ductivité et éviter les créations de postes. S’il reconnaît le problème de la précarité et des heures supplémen- taires, il n’avance comme seul remède que l’aménagement du temps de tra- vail.

Si les personnels d’enseignement, d’éducation, de recherche, de culture sont bien cités, dans l’état des lieux, les propositions faites par le rapport sem- blent les ignorer.

La réduction du temps de travail dans les fonctions publiques est pourtant aujourd’hui incontournable pour ré- pondre aux nécessités d’amélioration des services publics, aux aspirations des fonctionnaires et pour dévelop- per l’emploi.

Il appartient au gouvernement de tra- cer dès maintenant des orientations claires et d’engager les négociations avec les fédérations de fonctionnaires sans plus de tergiversations.

Pour sa part, la F.s.u. met en avant :

• L’exigence d’une réduction de la durée du travail pour tous les person- nels (y compris enseignants et ensei- gnants-chercheurs) ;

• L’exigence d’une définition hebdo- madaire des obligations de service avec le refus de toute annualisation imposée et la recherche de formules de souples- se négociées par les personnels ;

• L’exigence de création d’emplois statutaires, de recrutement de titulaires et de transformation des heures sup- plémentaires et heures complémen- taires en emplois.

Il est temps que le gouvernement s’ap- plique ce qu’il entend imposer légiti- mement au patronat : réduire le temps de travail et créer des emplois.

Communiqué de presse F.s.u.

Paris, le 10 février 1999 L’US N° 487 4 13 février 1999

Il s’apprête à un nouveau passage en force sur la réforme des lycées en programmant pour le 18 février, en pleine période de vacances, la pré- sentation de sa réforme des classes de Seconde devant le Conseil supérieur de l’éducation.

BREF BILAN

Si, sur la réforme des lycées, nous avons pu faire nettement progresser le nombre d’heures avec effectifs réduits, deux questions lourdes demeurent.

D’abord cette extension est soit finan- cée par réduction des horaires d’en- seignement pour les élèves, soit sans financement acquis. Demeure donc le risque d’un appauvrissement des for- mations à l’opposé des exigences de démocratisation. Ensuite trop de pro-

Depuis des semaines, la ten- sion monte, des luttes déter- minées mais encore disper- sées s’étendent. Aujourd’hui les échéances sont là : préparation de la rentrée 1999, réformes des lycées et des collèges, première phase des mutations. Ces échéances intervien- nent dans un climat lourd. L’inces- sante montée de la violence crée des incidents de plus en plus graves chaque jour dans et autour des éta- blissements. Le ministre refuse de revenir sur ses passages en force sur les mutations et affectations, sur la baisse de rémunération des heures supplémentaires. Si ses écarts de lan- gage se raréfient il n’a toujours pas compris l’impérieuse exigence de respect qu’expriment les personnels.

positions ministérielles fluctuent selon les interlocuteurs, et le choix du 18 février, en pleine période de congé, pour arrêter les choix sur la Seconde n’inspire aucune confiance.

La nième consultation sur les col- lèges est lancée. L’expérience de la

« consultation » Meirieu nous conduits à la plus extrême vigilance sur les conditions de son organisation et, plus encore, sur celles de son dépouillement.

La préparation de la rentrée se traduit par des réductions des D.h.g. visant à contraindre à des choix, lourds de conséquences là encore, sur la qua- lité des formations.

Le prétexte de «l’humanisation» du mouvement vole en éclats dès la pre- mière phase des mutations. Les vœux

Tous ensemble… les

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L’US N° 487 5 13 février 1999

doivent être faits « en aveugle », les zones de remplacement s’étendent au département quand ce n’est pas à l’ensemble de l’académie ! Quant à

« l’aide à la décision » quiconque tente de l’utiliser hésite entre décou- ragement et colère.

C’est une gigantesque pagaille, dont seront victimes en particulier les jeunes collègues puis les élèves, qui menace. Sans parler des entraves au contrôle de l’équité qui ouvrent la voie à bien des dérapages.

Quant aux heures supplémentaires l’abandon de leur obligation est oublié mais la baisse de leur taux est maintenue ! Leur transformation en emplois reste un slogan à usage exclusif des employeurs du privé ! La précarité s’étend. Après les C.e.-s.,

les M.a., nous avons maintenant les vacataires, les contractuels 200 heures sans droits, les emplois- jeunes.

AGIR ENSEMBLE

Le moment est venu de faire interve- nir toute la profession pour impo- ser d’autres choix. Et d’abord celui d’une réelle démocratisation de l’ac- cès aux savoirs et aux qualifications.

Elle exige en priorité, non pas de réduire les horaires d’enseignement mais de garantir à tous les jeunes le droit d’en bénéficier. Elle exige un effort supplémentaire pour tous ceux qui sont en difficulté. Cela passe par des créations d’emplois, leur pro- grammation et celle de la construc- tion de locaux sans lesquels les emplois du temps tournent au casse-

tête. Création d’emplois statutaires contribuant à combattre précarité et chômage et à permettre la réduction du temps de travail pour les person- nels de l’éducation nationale.

Mais elle exige aussi que la formation initiale et continue des maîtres soit une mission essentielle de l’Université qui doit contribuer à une élévation des niveaux de qualification des per- sonnels du second degré. Elle exige encore le respect à leur égard, la garantie de leur indépendance et non leur caporalisation. Le ministre n’a pas à «guider le troupeau» comme il se laisse encore aller à le dire mais à organiser les conditions du libre exercice de l’initiative créatrice des personnels. Ce sont ces aspirations qui s’expriment de plus en plus net-

©DIANE GRIMONET

Plan national d’action décidé par

le bureau national du 11 février

Le jeudi 18 février,en région parisienne grève et manifestation à l’appel du S.n.e.s. et du S.n.e.p.

A Bordeaux, initiatives d’actions le même jour.

Le lundi 15 mars,grève natio- nale unitaire dans le second degré à l’appel du S.n.e.s., en conver- gence avec les enseignants du 1er degré qui seront en grève à l’ini- tiative du S.n.u.i.p.p. et du S.g.e.n.

D’ici la fin février, initiatives de grève et de manifestation dans plusieurs académies.

Le samedi 20 mars,manifes- tation nationale : le S.n.e.s., qui est signataire de la déclaration com- mune liée au « manifeste pour un lycée démocratique » qui propose également une manifestation natio- nale, recherche toutes les conver- gences pour cette manifestation qui doit rassembler des dizaines de milliers de collègues.

Le dimanche 21 mars :Forum national F.s.u.

Vote : unanimité

15, 20 et 21 mars

tement dans les manifestations mais aussi au quotidien dans les salles des profs. L’écho que rencontre « le manifeste pour un lycée démocra- tique », que le S.n.e.s. vous appelle à signer et à faire signer, en témoigne.

Il n’y aura pas de progrès importants si chaque collègue, au-delà des dif- férences d’approche, de conviction et de situation ne saisit pas l’occasion du

« tous ensemble » du mois de mars.

D’ici là, de nouvelles actions vont se dérouler dans les académies en fonc- tion des calendriers des congés de février. Le S.n.e.s. s’emploie à orga- niser toutes les convergences, dans et hors la F.s.u., dans cette perspective.

Les décisions du B.n. (ci-dessus) tra- duisent l’état actuel de la situation.

Pierre Toussenel

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L’US N° 487 6 13 février 1999

T.A. – T.R.

Après avoir obtenu le retrait du texte prévoyant la diminution des indemnités de sujétions spéciales des titulaires rem- plaçants, le S.n.e.s. poursuit ses pres- sions pour obtenir le retrait du projet relatif à la fonction de remplaçant. Ce projet imposant des conditions qui n’ont plus rien à voir avec le métier d’ensei- gnant, à coups « d’activités pédago- giques et éducatives » à assurer entre les remplacements sans lien a priori avec la qualification disciplinaire, et d’obligation d’effectuer les remplace- ments et ces « activités » dans les zones limitrophes de la zone d’affectation.

C’est un autre métier, déqualifié et flexi- bilisé à l’extrême, que l’on cherche à imposer aux T.r. actuels et à tous les T.a.

qui, dans l’obligation de demander une affectation dans le mouvement déconcentré, pourront se retrouver sur zone de remplacement. Les demandes du S.n.e.s. sont claires : res- pect de la qualification, une affectation en établissement pour les T.a. qui le demandent, respect du volontariat pour effectuer les remplacements de courte et moyenne durée et donc reva- lorisation de la fonction, réduction de la taille des zones de remplacement, gestion et indemnisation égales pour tous les personnels effectuant des rem- placements, y compris les M.a.

Rétablir la vérité sur les H.s.

Notre camarade Alain Dalançon, président de l'I.r.h.s.e.s., s'est livré à une recherche historique sur les H.s. depuis la fin du siècle dernier. Son travail qui s'appuie sur les textes réglementaires, les compte ren- dus de débats parlementaires, les publications syndi- cales, démontre en quelques pages d'une part que les H.s. ont de longue date constitué « un sur-travail sous- payé » et d'autre part que les allégations du ministre visant à justifier la baisse du taux par un lien avec la durée de l'année scolaire sont historiquement sans fondement réel. Le S.n.e.s. a adressé ce document au ministre et au président de la Cour des Comptes en leur demandant de le faire vérifier et de rétablir publique- ment la vérité. Il a rendu publics cette démarche et cette étude. Le document est disponible sur le site Internet du S.n.e.s.

La détermination d’un grand nombre d’établissement engagés, pour certains depuis près de 2 semaine, dans des actions de grève et la convergence des appels pour le 4 février ont largement contribué à faire de cette journée un grand succès qui a été salué comme tel par les médias.

Plus de la moitié des enseignants de second degré des aca- démies de la région parisienne et de l’académie d’Amiens ont participé à ce mouvement de grève. De nombreux éta- blissements étaient déserts. Dans le premier degré le S.n.u.i.p.p. annonce une participation de 60 à 70% à la

grève lancée par les sections départementales d’Ile- de-France. La manifestation a réuni près de 20 000 per- sonnes. De très nombreuses délégations unitaires d’éta- blissement étaient réparties dans tout le cortège. Bande- roles et slogans reflétaient bien à la fois les convergences de préoccupations des manifestants, mais aussi la diver- sité des sensibilités et des approches. Parmi les sujets les plus évoqués on trouvait le ministre et sa démission, la ren- trée 99, l’exigence d’un autre politique pour l’éducation, la réforme des lycées, la charte pour l’école, les heures sup, la déconcentration, etc…

Après une assemblée générale de syndiqués tenue à l’is- sue de la manifestation et des débats parfois assez vifs sur la question de l’élargissement du mouvement au-delà de la seule région parisienne, les sections académiques du

©Clément Martin

La mobilisation monte e

4 FÉVRIER

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L’US N° 487 7 13 février 1999

T E M P S P R E S E N T

PRIVÉ DINDEMNITÉ

Un collègue avait deux graves handi- caps que l’administration allait lui faire payer :

1. il avait demandé une cessation pro- gressive d’activité ;

2. il était en poste dans l’île de la Réunion et bénéficiait donc de l’in- demnité de sujétion d’éloignement.

Ce que voyant, le recteur décidait de lui payer son indemnité au prorata du temps de service. Or, la C.p.a. n’est pas un temps partiel puisque définitive et c’est d’ailleurs écrit en toutes lettres dans la loi qui l’instaure (aménage- ment du temps de travail). Le collègue aidé par le S.n.e.s. a introduit un recours au tribunal administratif de Saint-Denis de la Réunion, qui lui a donné raison et a fait injonction au recteur de payer les sommes dues.

Il est néanmoins dommage de devoir faire appel au juge pour que le droit élé- mentaire soit respecté.

SESSION THOMPSON

POUR LA CARAÏBE

La première session du programme Thompson pour la Caraïbe s’est dérou- lée du 2 au 27 novembre 1998 à Trinidad. Elle était organisée par la F.c.e. (Canada), Lärarförbundet (Suède) et le S.n.e.s., sous la coordination de la C.u.t. (Caribbean Union of Theachers) et de l’Internationale de l’Education.

Deux formateurs du S.n.e.s.-Martinique participaient à la session. La première session du cycle de trois ans concernait Dominique, Barbade, Saint-Vincent et Grenadines, Grenade, Trinidad et Tobago, Guyana.

Le programme d’une durée d’un mois traitait des questions de programmation, de fonctionnement du syndicat et d’ani- mation d’atelier.

Par cette première participation au pro- gramme Thompson, version anglo- phone, le S.n.e.s.-Martinique a pu par- tager ses expériences en matière syndicale avec les stagiaires et les autres formateurs, et contribuer à faire progresser les relations et l’efficacité des syndicats enseignants de la Caraïbe. Le S3 Martinique s’est ainsi mieux fait connaître de ses frères de la Caraïbe et a œuvré pour le dévelop- pement de la coopération régionale.

Michel Larribe, Paul Blameble

Relance des Z.e.p. : les moyens

pédagogiques ne suivent pas !

Ségolène Royal a présenté le 11 février la nouvelle carte des Z.e.p. Les très nombreuses actions menées par les éta- blissements en décembre et janvier, relayées à tous les niveaux par le S.n.e.s., pour obtenir le classement Z.e.p.

ou pour refuser des déclassements abusifs ont contraint le ministère à faire « craquer l’enveloppe ». On se sou- vient en particulier que le recteur de Versailles, après de nombreuses grèves et un rassemblement de plus de 2 000 personnes devant le rectorat avaient été contraint de revoir son projet initial de refonte complète de la carte à moyens constants pour finalement ne déclasser aucun établissement Z.e.p. et même en ajouter 25 supplémen-

taires. De nombreuses autres actions ont conduit à des succès sensibles, en particulier dans les académies de Nice, Lille, Rouen, Reims, Rouen, Paris, Amiens et Aix. Le S.n.e.s. continuera à apporter son soutien à tous les éta- blissements encore engagés dans l’action (Salles et Saint-Symphorien dans l’académie de Bordeaux par exemple). Globalement si la nouvelle carte des Z.e.p.

compte 2 lycées en moins, le nombre des collèges béné- ficiant du label augmente de 142. Le nombre d’ensei- gnants, en y incluant le premier degré, bénéficiant de l’in- demnité de sujétion spécifique progresse de 80 000 à 96 600 (+15 600). Mais le label et les I.s.s. ne suffisent pas. Il faut que ces établissements bénéficient de tous les moyens pédagogiques qui leur sont si nécessaires. De ce point de vue, le compte n’y est pas. Ségolène Royal a annoncé dans sa conférence de presse que « les acadé- mies d’Aix-Marseille, Nice, Montpellier, Toulouse et Créteil connaîtront de fortes augmentations » d’emplois d’enseignant à la rentrée. Ce qui signifie déjà que les moyens sont redéployés entre académies puisque le budget 99 ne prévoit aucune création de postes d’en- seignement. Mais pire encore, dans de nombreux éta- blissements Z.e.p., y compris dans les académies où les dotations sont déjà connues, la rentrée se prépare sur la base de moyens en régression par rapport à la rentrée 98.

C’est dire que pour l’instant l’on ne peut pas encore parler d’une véritable relance des Z.e.p. Et c’est l’un des principaux objectifs que se fixe le S.n.e.s. dans les actions qu’il mène actuellement que d’obtenir des moyens supplémentaires pour la rentrée 99, en particulier pour les établissements difficiles.

n puissance

S.n.e.s. de Paris, Créteil et Versailles décidaient d’appeler à 2 nouvelles journées de grève et de manifestation, mardi 9 février et vendredi 12 février, avec le double souci d’apporter à très court terme des dates relais pour les éta- blissements les plus mobilisés et de se donner aussi le temps nécessaire à la mobilisation des établissements qui n’en sont pas encore au même degré d’implication dans l’action. La journée du 9 février (3 000 manifestants se sont rendus au ministère) a été l’occasion de faire un nouveau point sur la situation dans les établissements. Une vingtaine d’entre eux sont en grève reconductible. Toutes les informations qui remontent indiquent que la journée de vendredi devrait être un nouveau temps fort du mou- vement en cours.

Bernard Boisseau

9 FÉVRIER

©Diane Grimonet

©Clément Martin©Gilles Picheran

(8)

L’US N° 487 8 13 février 1999

INTERPELLATION

A l’occasion d’une manifestation le 8 février au Palais d’hiver, où Lionel Jospin devait prendre la parole, une collègue du lycée Blanqui à Saint- Ouen a été interpellée par la police et placée en garde à vue.

Alerté par la famille, le S.n.e.s. deman- dait aussitôt à ses avocats de se mettre à la disposition de notre collègue afin d’assurer sa défense, et intervenait auprès du cabinet du ministre.

La collègue a été libérée dans la mati- née du 9.

Le S.n.e.s. continuera, avec ses avo- cats, à l’assister. Il exige qu’aucune poursuite ne soit engagée à son encontre.

LA SAUVAGEONNE

Il y a des militants du S.n.e.s. qui se comportent comme des sauvageons.

Ainsi cette camarade du lycée Condor- cet à Bordeaux, membre du C.a., qui a eu l’outrecuidance de s’opposer à un contrat entre son lycée et la société Coca-Cola associant le premier aux bénéfices des ventes de la seconde pour financer une option pédago- gique. Pis encore, elle prétendait, en invoquant le décret du 30 août 1985, obtenir le texte du projet de contrat, que son proviseur lui a évidemment refusé. Et en plus, elle est mauvaise per- dante et a saisi le tribunal administra- tif du lieu.

Au cours d’un C.a. ultérieur, le provi- seur a fustigé cette accumulation d’in- civilités, obtenant un vote favorable sur la question suivante : « le C.a.

pense-t-il que cette démarche auprès du tribunal administratif est abusive ? ».

Il nous faut bien pourtant confirmer que les lois de la République, éclairées par la jurisprudence, relatives au droit de tout citoyen à saisir un tribunal dès lors qu’il y trouve un intérêt dont il est seul juge, s’appliquent y compris dans les lycées dont le proviseur n’en perçoit ni le sens ni la portée.

aspects essentiels, en particulier les horaires.

Enfin, la baisse des recrutements va conduire à une diminution du nombre de stagiaires à la rentrée prochaine.

Ceux-ci assurant six heures d’ensei- gnement, c’est par ce biais une autre amputation des moyens en enseigne- ment qui est ainsi programmée…

C’est aussi sur la question de la pro- chaine rentrée scolaire que le S.n.e.s.

entend poursuivre l’action.

Daniel Robin

PRÉPARATION DE LA RENTRÉE 99

Le prix du budget

Chaque établissement est aujourd’hui confronté à la préparation de la prochaine rentrée : redéploiements

massifs, suppression d’options en lycée, systématisation des horaires planchers en collège, nous payons aujourd’hui

le prix des insuffisances du budget 99.

Le budget 99 n’a prévu aucun moyen d’enseignement supplé- mentaire dans le second degré.

Nous sommes confrontés au dogme du gel de l’emploi public avec son cortège de conséquences, en particulier dans l’Education nationale. Seuls les redé- ploiements permettront au ministère de faire face aux besoins nouveaux, aux engagements pris (Seine-Saint- Denis, départements d’Outre-Mer), promesses qui représentent plus de 2 000 emplois, sans compter l’ex- tension du nombre d’établissements en Z.e.p.

L’argument de la diminution des effectifs dans les lycées et les col- lèges n’est pas sérieux : les prévi- sions ministérielles elles-mêmes ne prévoient qu’une diminution de 0,25 % pour les lycées d’enseigne- ment général et technologique et les collèges (soit en moyenne un élève par établissement !).

Ainsi aucune perspective de diminu- tion des effectifs par classe à l’horizon ! Les dotations attribuées aux acadé- mies traduisent déjà fortement cette logique de redéploiement : nombre d’entre elles voient leur potentiel d’enseignement diminuer : Limoges, Poitiers, Lille, Caen, Nancy…

On assiste à des resserrements signi- ficatifs des structures : remise en cause de certaines options en lycée, augmentation des effectifs, générali- sation des horaires planchers en col- lège.

Les rectorats tentent souvent de mas- quer cette diminution du potentiel horaire en créant des postes à partir d’heures supplémentaires. On ne peut que se féliciter d’une telle logique qui n’est malheureusement pas pous- sée à son terme. En effet, le S.n.e.s.

demande que les heures supplé- mentaires soient transformées en emplois inscrits au budget, ce qui aurait pour mérite une meilleure

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L’associationLES AMIS DE LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISEa pour but de soutenir les activités de la Cinémathèque et de participer à l’enrichisse- ment des collections du Musée du Cinéma.

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• participer aux séances et aux manifestations orga- nisées avec, ou par, la Cinémathèque française,

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CONDITIONS SPÉCIALES POUR LES ADHÉRENTS DU SNES : Cotisation annuelle 150 F (au lieu de 300 F),

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transparence et la garantie que ces groupements d’heures supplémen- taires ne soient pas utilisés, à terme, à d’autres fins. En tout état de cause, ces postes construits à partir d’heures supplémentaires n’augmentent en rien le potentiel d’enseignement.

Dans certains lycées, les chefs d’éta- blissement préparent la rentrée sur la base des grilles horaires d’une future réforme dont le contenu n’est même pas encore précisé et dont les actions en cours sont contestées par des

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