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Recherches expérimentales sur la cohésion des liquides

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00239116

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239116

Submitted on 1 Jan 1890

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Recherches expérimentales sur la cohésion des liquides

Th. Schwedoff

To cite this version:

Th. Schwedoff. Recherches expérimentales sur la cohésion des liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1890,

9 (1), pp.34-46. �10.1051/jphystap:01890009003401�. �jpa-00239116�

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34

On voit que - ? calculé par lcs deux lormules, est sensiblement

constant pour toutes les incidences. Le phénomène, interprété

suivant les idées de M. Gouy, peut donc être considéré comme

résultant de la superposition d’un pouvoir rotatoire magnétique

uniforme a la double réfraction.

RECHERCHES EXPÉRIMENTALES SUR LA COHÉSION DES LIQUIDES;

PAR M. TH. SCHWEDOFF.

Il. - VISCOSITÉ DES LIQUIDES (1).

1. l?rottenlent et l’état stationnaire. --- D’ordinaire, on consi-

dère la viscosité des liquides comme la capacité de détruire un

travail ’extérieur pendant leur déformation. Cette définition n’est pas assez générale, en ce sens que la perte de travail n’est pas né- cessairement liée à la déformation d"’ un liquide.

Soit abcd ( fi~’. 1) un cube liquide. Admettons qu’il ait éprouvé

Fib. 1.

un cisaillement efl’ectif’ ccl- Ë, dans les limites de sa ténacité.

Abandonné aussitôt à lui-même, le cube, en vertu de sa rigidité, reprendra sa figure primitive. Il y aura perte du travail extérieur dans la première phase de cette expérience et gain de ce travail, égal à la perte, dans la deuxième phase. Mais si, après avoir rIl1- primé au cube la déformation Ë, on entretient le liquide dans la position abc’d’ un certain temps t, il se formera une déformation

( 1) Fox/’ 2e série, tome VIII, page 3ti.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01890009003401

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résiduelle p = cc’, et le liquide, abandonne à lui-même, ne revien-

dra à l’équilibre que sous l’action de la déformation active a ~ c"c

et s’arrêtera dans une nouvelle position abc’/cl". Cette fois il y a,

en définitive, perte de travail qui s’est effectuée pendant la pé-

riode t, quand la figure du liquide restait invariable. C’est aussi la période d’apparition de la déformation résiduelle p.

Cette conclusion offre cet intérêt, qu’elle jette un jour sur le procédé de réchaulfement des corps, solides ou liquides, soumis à

une déformation. Il résulte de ce qui précède que la capacité d’un

corps rigide d’absorber le travail et de dégager la chaleur doit être liée à sa déformation résiduelle; donc on doit dépasser la limite de

l’élasticité parfaite, pour réchauffer un corps mécaniquement.

C’est pour cette raison qu’une tige d’etain se réchauffe à la moindre flexion, qu’une bande de caoutchouc ne se réchauffe qu’aux li-

inites de son extensibilité et qu’un fil d’acier ne se récliauffe pas du tout, à moins qu’il ne se rompe préalablement.

2. jF/Y~?/7Z3/?~ ~ l’état de défoi-iîzation contL~2tce. Adme t-

tons maintenant que la face supérieure cd du cube ( f y. 1) soit

animée d’un mouvement continu, dont la vitesse est v. Dans le

cours de l’expérience, à chaque élément de temps dt correspond

un accroissement de de la déformation effective et un accroisse-

rnent do de la déformation résiduelle. La différence de

--

do est ce

que nous avons appelé (1) dé~foj~mcctZO~2 active dt. On a

En désignant par clF l’accroissement du ressort, on a

oi~ ~ est la rigidité du liquide.

Or, en vertu de inéquation (4~) de l’article précédent, on a

En suhstitnant dans (hi, on a

( 1 ) Voir Jourjzcct cle Pla~~sic~ue, 2e série, t. VIII, p. 353.

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36

Le produit, Ea n’est autre chose que le ressort du liquide pour

la déformation a.., ressort que nous avons désigne par F. Pareille- ment, E), est le ressort pour la déformation limite que nous appel-

lerons ressort limite du lic~icicle et que nous désignerons par fl inéquation (d) devient

Nous avons en outre,

ou bien Par conséquent

(Ton l’on. tire

Arrêtons-nous au cas usuel des expériences sur le frottement des licluicles, quand la vitesse de cisaillenient v est constante. Les

quantités E, fi, f étant constantes par leur nature, on obtient, par

l’intégration,

où c est la constante d’intégration. Pour la déterminer, on a la

condition F -- o pour e = o. On a

Par conséquent,

ou e est la base des logarithmes népériens.

Supposons maintenant que, la déformation du liquide étant en-

tretenue continuellement, e augmente et tende vers l’infini. Dans

ce cas, F tend vers la limite F~ qui est déterminée par l’éc~uation

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37 O n en tire

Or, dans les conditions de cette expérience, le rapport F v n’est

autre chose que l’effort par unité de vitesse ou bien le coeflicient de frottement du liquide. En le désignant par 7~ nous avons

C’est la loi de frottement intérieur.

l~’anal~se de cette formule nous conduit aux conclusions sui-

vantes :

JO Le coefficient de frottement Pli dépend bien de la rigidité d’un liquide ; mais il dépend aussi du ressort limiter.

2() Ce coefficient n’est pas constant, comme on le suppose ordi- nairement : il varie avec la vitesse de cisaillement.

.3" Cette variation de est d’a-titanu plus sensible que f est plus

considérable et que la vitesse v est moins grande. Quand s’ap- proche du zéro, -fi tend vers l’infini .

4° PI) ne devient constant ou presque constant que quand f est

i nfiniment petit ou que v est infiniment grand.

Il serait inutile d’insister sur l’importance de ces conséquences qui sont en contradiction avec tout ce que nous savons sur le frot-

tement des liquides. Mais justement parce que ’ce désaccord est

frappant, il devient urgent de reconnaître à quel point la théorie

que je viens d’exposer s’accorde avec l’expérience.

Préalablement, nous allons donner à la loi (B) une forme acces-

sible à une interprétation géométrique bien simple.

Désignons par 0 la lenteur de cisaillement, c’est-à-dire le temps nécessaire pour un cisaillement égal à l’unité. Nous aurons

i = vF ; par conséquent,

Il s’ensuit que la viscosité d’un liquide est une fonction li-

néaire de la Centeur de sa déformation.

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38

3. Aléthode et procédés d’expéW ~nejztcztLOn.

-

Je me suis

arrêté à la métliode des deux cylindres concentriques, dont l’in-

tervalle est rempli du liquide à étudier. Proposée d’abord par 81. Margules pour l’étude de la viscosité des liquides, cette méthode

avait éprouvé depuis des perfectionnements essentiels entre les mains de 1B1. Couette (’ 1 ), qui eut l’heureuse idée d’introduire dans

son appareil deux c)/lindres de g-ai-de, pour simplicier la théorie

de l’expérience. Par hasard, cette nléthode se rapproche beaucoup

de celle que j’avais adoptée pour mes recherches sur la rigidité

des liquides, sans avoir pourtant connaissance des essais de M. Couette dans cette direction. Seulement, au lieu des cylindre

de garde, je me suis servi du procédé d’élilnination dit fond

que j’ai décrit dans la première Partie de ces recherches.

L’appareil et les procédés de mesure sont les mêmes que ceux dont je me suis servi pour la rigidité des liquides. On remplit

l’intervalle entre les deux cylindres du liquide à étudier, on remet

les deux images de l’échelle à zéro et l’on imprime au vase exté-

rieur un mouvement uniforme de rotation. Sa vitesse se transmet, par l’intermédiaire du liquide, au vase Intérieur et imprime au fil

de suspension une torsion ~, laquelle croît de plus en plus lente-

ment, jusqu’à devenir stationnaire. On mesure la durée T de ro-

tation du cylindre extérieur et l’angle Ô, et l’on en déduit le coef-

ficient de frottement du liquide.

Comme moteur, pour le cylindre extérieur, j’emploie un tour- niquet électrique, muni d’un régulateur des vitesses et actionné

par une batterie de 12 éléments Daniell. Un commutateur sert à

renverser le sens de rotation. Le mouvement est transmis à l’ap- pareil au moyen de cordes sans fin et de poulies. On peut varier la durée d’une rotation du cylindre extérieur dans de larges li- mites, entre quelques heures et quelques secondes. Si cette durée

est très petite, on se sert, pour la mesurer, d’un compteur élec-

tromagnétique. A chaque tour du cylindre, un bouton ferme le .courant d’un circuit, agit sur le compteur et lui fait rendre un

bruit sec. Le temps est mesuré au moyen d’un compteur de se- condes, donnant i de seconde, et que l’on peut mettre en marche

(’ ) Con2~tes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. CVII, p. 388;

1888.

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ou arrêter, en agissant sur un bouton. Si la durée d’une rotation

est très grande, on la mesure de la manière suivante. Une bande

divisée est collée autour du cylindre extérieur. Une lunette à réti-

cule, hien immobile, vise les traits de cette bande. On compte le nombre de traits qui passent devant le fil du réticule pendant un

certain temps, et l’on en déduit la durée de la rotation complète.

Chaque mesure est répétée au moins quatre fois, deux fois pour

un sens de rotation et deux fois pour le sens contraire. La moyenne de ces quatre mesures est prise pour le nombre observé.

L’appareil était installé sur une console de pierre scellée dans

un mur. La température de l’air ambiant ne variait presque pas dans la durée de l’e~périence. Les petites variations, quelques

dixièmes de degré tout au plus, étaient notées, de temps en temps,

à un thermomètre suspendu sur l’appareil, et l’on en prenait la température moyenne.

Une attention spéciale était prêtée à la vérification de la con- stance du coefficient de l’élasticité du fil de suspension. C’est le point essentiel de Inexactitude de la méthode.

4. Théorie de l’expérience. - Cette théorie est de tout point identique à celle que j’avais développée dans la première Partie

de mon travail. On n’a qu’à remplacer :

~

a. Le coefficient de rigidité E par le cuefficient de frottelnen t .’. ;

b. La déviation angtitaire w, du cylindre intérieur par la vitesse angulaire Q. du cylindre extérieur.

Les formules (3) du Chapitre V de la première Partie devien-

nent

r

Les autres lettres retiennent la même signification qu’selles

avaient dans la première Partie.

En désignant par T la durée d’une rotation du vase extérieur

(8)

40

et en remarquant que fl j = 2013? nous pouvons donner aux dernières formules une forme plus commode pour le calcul des résultats de

l’expérience : 1

-

Légende des f ôrmules ( C ).

h coeflicient de l’élasticité de torsion du fil de suspension ; 80 angle de torsion du fil pour h = o ;

Il hauteur du liquide;

0, angle de torsion du fil pour lt quelconque ;

io rayon extérieur du cylindre suspendu ;

r~1 rayon intérieur du cylindre en rotation;

T durée d’une rotation complète du cylindre extérieur;

-ri coefficient de frottement ou de viscosité; s

x et q deux constantes déterminées par les équations (C).

5. Vérification expérirnentale de la méthode. .LB.vant d’a- border la question delà variabilité du coefficient ~~ j’ai effectué

une série d’expériences destinées à examiner la précision et la justesse de la méthode adoptée. Les Tableaux qui suivent résu-

ment une partie de ces expériences.

J. ~~’xa~~ze~2 de lct fonmu le

Si la vitesse de rotation varie peu, on doit s’attendre à la con- stance de ~’l; donc, le produit t T â doit rester sans variation, si k,

fi et x conservent les mêmes vaietirs.

(9)

4I

(I. Exaineti (le la forlllule

D’après sa définition, x représente la hauteur d’une couche

cylindrique de liquide, dont l’efl’et sur la torsion du fil équivaut à

l’effet du fond. Il s’ensuit que x ne doit dépendre ni du liquide

contenu dans le vase, ni de la vitesse de rotation, ni du fil de sus- pension. Cette constante ne doit dépendre que des dimensions des

vases et de la hauteur que nous avons adoptée pour zéro de h.

En effets, on a trouvé pour les vases qui portent le n, 3 :

(10)

42

IIuile de 7-icin:

La moyenne des deux moyennes x == /l,o55 peut être appelée équiralent dit fond des vases 3.

Il est utile de faire ici les observations suivantes :

cc. Quand on fait varier la hauteur du liquide, ce qui se fait au

moyen d’un flacon à siphon, on doit modifier aussi la charge de grenaille, pour l’approprier à la poussée du liquide de bas en haut.

Autreinent, la tension du fil de suspension serait sensiblement mo-

difiée.

b. La hauteur du liquide que l’on prend pour zéro doit être

assez éloignée de la partie du fond qui n’est pas cylindrique. Au-

trement, la distribution des vitesses du liquide qui se trouve en bas

des vases influerait sur la distribution des vitesses dans la partie cylindrique.

c. On doit faire alterner les hauteurs IL = o et Iz quelconque,

pour éviter une erreur accidentelle qui peut provenir du temps.

111. ~,.x~énLer2ees sur la viscosité de l’eau distillée.

-

Il est

intéressant de savoir à quel point le coefficient -~ déterminé par

cette méthode s’accorde avec les résultats trouvés par la méthode de Poiseuille. Pour résoudre cette question, j’ai effectué une série d’expériences sur l’eau distillée, liquide dont la viscosité est le

mieux étudiée.

Les dimensions de l’appareil dont je me suis servi sont : mêmes vases.

Vases

Fil de suspension :

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43 En substituant ces nombres dans les formules (C), on obtint

O ll

log(cc) est le logarithme commun.

Pour l’accélération de la pesanteur à Odessa, on a

En prenant h == ,6 pour zéro des hauteurs d u liquide, et en

posant

on a

En substituant dans la formule ( ~~ )

on a définitivement la première valeur de ri

En prenant toujours Il = 16 pour zéro des hauteurs et en

posan t

on a

En substituant dans (D), nous avons

(12)

44

On tire de cette expérience,

~r, d’après la formule empirique basée sur les expériences de Poiseuille, on a, pour t = ~ ]9°.1,

La moyenne de mes quatre mesures est

Ces deux nombres ne dînèrent que par la quatrième décimale.

6. Expériences szco la variabilité de la viscosité.

-

Dans le cho ix des liquides destinés à contrôler la théorie du frottement

exposée ci-dessus, je me suis guidé par les considérations sui-

vantes.

Selon la formule (B), la variation de -ri croît avec f et devient

nulle pour f zéro. Nous avons vu que la solution de gélatine,

même très diluée, a un ressort limite considérable. D’autre part, des expériences spéciales sur la rigidité de la glycérine m’ont révélé que ce liquide n’ofl’re pas de trace appréciable de ressort limite.

Il en résulte que la variabilité de -~ doit être nulle pour la gly-

cérine et appréciable pour la solution de gélatine.

Inexpérience a pleinement confirmé cette prévision.

Il est à propos de faire ici certaines remarques concernant la marche des expériences.

Les expériences avec différentes vitesses sont conduites alter-

nativemen t.

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45 Si les variations des vitesses sont très grandes, on divise l’exhé-

rience en série, dont chacune est effectuée avec un fil approprié u

la vitesse de rotation. Autrement, un fil mince pourrait dépasser

la limite de son élasticité sous l’action d"une torsion trop consi- dérable.

Si le coefficient est constant, le produit ATS doit rester sans variation, dans les limites des erreurs. Il en est de même du pro- duit ~i l, qui doit être constant si le fil reste le rnême.

Dans les Tableaux ci-dessous, 1000 Ú et T sont les moyennes des deux mesures, dont l’une avec la rotation à droite, et Fautre,

à gauche.

PREMIÈRE EYPÉRIENC1:. - 6~ce/~?.

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46

En examinant ce Talleau, on voit que la viscosité de la gly-

cérine reste bien constante, quoique la durée d’une rotation varie

entre 13 et 3ooo secondes.

DEUXIÈME EXPÉR1E?VCE : 1 ,S’oLzctLOr2 de 1 pOlir 100 de gélatine. -

Il n’était pas nécessaire de changer de fil de suspension dans cette expérience, vu l’énorme variation de la viscosité, en comparaison

de laquelle les erreurs provenant du fil sont négligeables :

A l’inspection de ce Tableau, on est frappé de la variation dont

est capable la viscosité de la gélatine liquide. Chaque fois que la vitesse de déformation diminue, la viscosi té augrnente, pour re- tomber quand la vitesse croît.

Remarquons que la durée d’une rotation T est proportionnelle

à la lenteur de déformation 0 et que le produit 1" Ó est propor- tionnel à la viscosité. Si l’on prend les T de ce Tableau pour

abscisses, les T ô pour ordonnées, on obtient une droite, ce qui

confirme la loi exprimée par la formule (C).

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