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Saturation de l'absorption optique de certaines solutions de phtalocyanines

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HAL Id: jpa-00205971

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Submitted on 1 Jan 1965

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Saturation de l’absorption optique de certaines solutions de phtalocyanines

F. Gires, F. Combaud

To cite this version:

F. Gires, F. Combaud. Saturation de l’absorption optique de certaines solutions de phtalocyanines.

Journal de Physique, 1965, 26 (6), pp.325-330. �10.1051/jphys:01965002606032500�. �jpa-00205971�

(2)

325.

SATURATION DE L’ABSORPTION OPTIQUE

DE CERTAINES SOLUTIONS DE PHTALOCYANINES Par F. GIRES et F. COMBAUD,

Centre de la Recherche C. S. F., Orsay, Seine-et-Oise.

Résumé, - La transmission optique de certaines solutions de phtalocyanine augmente avec l’éclairement. Cet effet très rapide peut être mis à profit pour le déclenchement passif des lasers à

rubis. Les auteurs présentent plusieurs expériences précisant les mécanismes mis en jeu.

Abstract, - The optical transmission of some phthalocyanine solutions increases with tbe

intensity of the incident light. This effect which is very rapid may be used in the passive Q swit- ching of ruby lasers. The authors present several experiments intended to give some insight into

the mechanism of this process.

PHYSIQUE 26, 1965,

Introduction.

-

Sorokin et al. ont montré [1]

que l’absorption optique de certaines solutions de

phtalocyanine métallique diminuait aux grandes

intensités lumineuses et ont mis a profit cet effet

pour declencher des lasers a rubis. Des resultats

analogues ont ete annoncés par Kafalas [2] et al.

avec des solutions de cryptocyanine. Armstrong [3] a mesure la transmission des solutions de phta- locyanine m6tallique en fonction de 1’eclairement.

Nous d6crirons ici quelques experiences de nature

à pr6ciser le m6canisme de cette absorption satu-

rable.

Spectre d’absorption.

-

Nous avons 6tudi6 uni- quement les phtalocyanines de vanadium et de chloroaluminium. Les spectres d’absorption (fig. 1)

FIG.E1. - Absorption d’une phtalocyanine type : phtalo- cyanine de chloroaluminium dans le chloronaphtalène.

sont tres semblables, et dans le rouge, comprennent

essentiellement une bande tres intense Si et quel-

ques satellites de plus courte longueur d’onde

(812 Sll ... ) de nature probablement vibrationnelle.

Ces bandes correspondent a des transitions electro-

niques singulet-singulet tres probables, la plus

intense reliant les plus bas niveaux vibrationnels de 1’etat fondamental et du premier 6tat excit6

singulet S1.

11 existe une autre s6rie d’états singulets dans

l’ultraviolet proche d’énergie sensiblement double de celle des niveaux rouges. Nous n’avons pas 6tudi6 cette s6rie bien qu’elle joue sans doute un

role dans l’absorption a partir du premier état

excite.

,

En plus des series d’états singulets sont pr6vues plusieurs series d’ états triplet. Les sections effl-

caces d’absorption 6tant plusieurs ordres de gran- deur plus petites que celles des niveaux singulets,

ils n’apparaissent pas dans les spectres d’absorp-

tion.

La force d’oscillateur de la transition S1 6tant proche de l’unit6, le temps de vie radiatif dans le niveau correspondant doit etre de l’ordre de 10-8 s.

Les solutions 6tudi6es sont de tres faible concen-

tration (de l’ordre de 10-6 a 10-4) ; lorsqu’on

tente de dissoudre une quantite plus importante

de matiere, un spectre d’absorption apparait qui

se superpose au spectre ordinaire et se caractérise par une absorption plus grande dans les regions

TABLEAU 1

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002606032500

(3)

326

8 400, 6 000 et 4 000 A. I] est probable que la

poudre en dispersion dans le solvant est respon- sable de ce nouveau spectre qui disparait lentement lorsque la temperature s’élève. Le choix du solvant

joue un role important dans la position du spectre.

d’absorption (tableau 1).

Spectre de fluorescence.

-

Alors que les solu- tions de phtalocyanine de chloroaluminium mon-

trent une brillante fluorescence rouge, les solutions de phtalocyanine de vanadium n’ont aucune fluo-

rescence visible. Le choix du solvant joue un role important dans la position du spectre de fluores- cence, dans son intensite et dans le temps de vie de 1’6tat excite [5].

A longueur d’onde 6quivalente, la phtalocyanine

de vanadium a une fluorescence plusieurs fois moins

intense que la phtalocyanine de chloroaluminium

ce qui indique sans doute une probabilit6 de tran-

sition non radiative plus importante.

Position du problème.

--

Le schema des niveaux

d’6nergie des phtalocyanines 6tudi6es peut se d6-

crire comme suit (fig. 2). Un niveau de base sin-

gulet So et son cortege vibrationnel S’ol, S02, etc...

Une s6rie singulet Sl, S3-1, S12 vers 14 400 em-1,

une autre s6rie S2 vers 27 000 cm-1 et deux series

triplet non observ6es probablement vers 10 000 et

20 000 cm-1.

Lorsque, avec la lumiere d’un laser a rubis d6 clench6 on 6claire violemment une solution de

phtalocyanine, on d6peuple le niveau fondamental

au profit du niveau Si (temps de vie T) et peut etre (par couplage non radiatif a partir de S1) du

niveau T’1 (temps de vie suppose plus long de

l’ordre de 10-3 s). Le but des experiences pr6sen-

t6es ici est de pr6ciser le role du niveau T 1, c’est-à-

FIG. 2.

-

Schema des niveaux d’énergie

des phtalocyanines etudiees.

dire en terme technique, l’interrupteur optique

ouvert par la lumiere laser se refermera-t-il en un

temps T (quelques nanosecondes) ou en un temps long (10-3 s) ?

Premier dispositif experimental (fig. 3).

-

Ce dispositif est identique a celui presente dans [6].

Des att6nuateurs calibres A, et A2 permettent de

faire varier l’intensit6 lumineuse d’un faisceau laser d6clench6 frappant la solution 6tudi6e Pc.

L’indication fournie par la cellule C1 restant

FIG. 3. - La lumiere du laser a rubis reperee par Cl, att6nu6e par Al irradie la cellule d’exp6rience Pc, puis apres une nouvelle attenuation A2 est mesuree par C2. Le produit Al A2 est constant.

constante, le transport d’un att6nuateur de At

vers A2 ne modifie l’indication de C2 que si ]a transmission de Pc depend de l’intensité. On trouve ainsi les courbes It/Ii, transmission de la cellule d’essai en fonction de l’intensit6 lie incidente. Les resultats sont transcrits sur les courbes de la

figure 10.

Les solutions ont quelques pourcents de trans-

mission aux faibles intensités. On remarque que la solution de phtalocyanine de vanadium dans le

nitrobenzene a une transmission qui ne d6passe

pas 75 %. On serait tente d’expliquer ce fait par

une absorption entre les niveaux S1 et S2, mais

il faut etre tres prudent dans ce genre d’hypothese

(4)

comme le montre la courbe ( fcg. 11). Il s’agit 16

d’une solution de phtalocyanine de chloroalu-

minium dans le chloronaphtalene fraichement pr6- par6e qui contenait sans doute encore beaucoup de particules solides en suspension. Ces solutions 6voluent tres lentement a la temperature ordinaire.

Le dispositif experimental se prete a l’observation simultan6e des impulsions avant et apres I’absorp-

tion. Aucune différence de forme significativejn’a

ete relev6e.

La saturation ici observ6e de 1’absorption a

6 943 A peut s’expliquer par une r6partition des No

molecules de phtalocyanine, soit a raison de No

molecules dans 1’etat Tl, soit 1/2 No dans 1’etat S1 1

et 1/2 No dans le fondamental, soit un mel ange

des deux r6partitions. Les experiences suivantes

vont tenter de pr6ciser cette disposition.

Deuxième dispositif expérimental (fig. 4).

-

Cette experience a pour but de fixer un ordre de

grandeur du temps de vie de 1’etat saturable. Pour

cela, une impulsion de laser declenche reperee par

FIG. 4.

-

L’impulsion lumineuse qui a atteint PC est retard6e optiquement et convenablement affaiblie, sert à

mesurer la transmission de la solution au temps 2LIC.

C1 traverse la cellule Pc, est mesur6e par C2 puis envoy6e sur un miroir situe a une distance L de Pc

r6gjable de 1 m a 15 m. Le faisceau de retour, convenablement aff aibli est mesure par C4. Un

nombre considerable de diaphragmes et d’att6nua-

teurs non repr6sent6s, rend l’expérience possible.

Les signaux 6mis par les quatre cellules photo- 6lectriques, apres passage dans des lignes a retard

sont analyses sur un meme oscillographe a deux

faisceaux. Le rapport IC2/Ic, donne la transmis- sion de la solution pour une intensite propor- tionnelle a 101 tandis que Ic4/IC3 donne la trans-

mission de la meme cellule pour une intensite fonc- tion de IC3 a des instants retard6s de 2L /C s. par

rapport au premier passage de l’impulsion lumi-

neuse.

L’impulsion de retour est suffisamment aff aiblie pour que le rapport Ic4/Ic3 soit independant

de Ic3. Le laser utilise ayant une duree d’impulsion

a mi-hauteur de 20 a 25 ns, les retards 2L/C de

cet ordre de grandeur sont peu significatifs. On a

en eff et remarque dans la premiere experience que

la transmission de la cellule variait dans un large

domaine avec le logarithme de l’intensit6, si bien qu’une intensite 6gale par exemple au centi6me de l’intensit6 crete laisse la solution partiellement transparente. Le seul resultat définitif est que 60 ns apres le passage de l’impulsion, la cellule de mesure

a i epris sa transmission primitive. 11 est done

possible d’affirmer que 60 n3 repr6sentent une

valeur superieure du temps de vie de 1’6tat satu-

rable.

Troisi6me dispositif expérimental (fig. 5).

-

Dans cette nouvelle experience, nous observons à

l’aide d’un monochromateur a reseau et d’un photo- multiplicateur la fluorescence de la solution pen- dant l’irradiation par le laser.

FIG. 5.

-

Le spectrometre et sa cellule photoelectrique

mesure dans le temps la lumiere emise par la solution

pendant et apres 6elairement par le laser d6clench6.

Le produit de cette observation est double : aspect du spectre de fluorescence excit6e par le laser et comparaison de la forme de l’impulsion

de fluorescence et de l’impulsion laser. Ce dernier

(5)

328

point est d6cisif : avec les meilleurs moyens experi-

mentaux du laboratoire (cellules rapides CSF et oscillographes Tecktronix 519), les deux impulsions

sont identiques dans le temps avec des 6carts de

forme qui ne sauraient d6passer quelques nano-

secondes. On peut donc affirmer que la fluorescence r66mise 1’est dans un temps inf6rieur a 10-8 s.

II n’a pas ete aperqu de fluorescence de longue

duree.

Les spectres de fluorescence obtenus par cette m6thode sont peu instructifs. Pour la phtalo- cyanine-vanadium dissoute dans le nitrobenzene la fluorescence est tres faible, la raie qui apparait vers

7 600 A est la diffusion Raman du solvant, son

intensite pourrait permettre de calibrer le spectre (fig. 6) en intensite. PQur ]a phtalocyanine-chloro-

FIG. 6.

-

Emission de la phtalocyanine de vanadium

dans le nitrobenzene (unites arbitraires).

FIG. 7.

-

Emission de la phtalocyanine de chloroaluminium dans le chIoronaphtalène (unites arbitraires).

aluminium dissoute dans le chloronaphtalene (fig. 7), la fluorescence est intense, de l’ordre de

grandeur cette fois de la lumiere diffus6e a 6 943 A par les poussieres contenues dans le liquide. Dans

les deux cas, les spectres ne présentent que peu de structure.

Quatrième dispositif experimental (fig. 8).

-

Cette experience a pour but de mesurer la popu- lation de 1’6tat de base pendant l’impulsion lumi-

FIG. 8.

-

Le laser a gaz permet de mesurer la modification a 6 328 A de la transmission de la solution pendant l’impulsion laser.

neuse pour estimer le nombre de molecules 6ven- tuellement port6es dans 1’6tat T1.

Une source auxiliaire form6e d’un laser He - Ne,

fonctionnant a 6 328 A est utilis6e. Son faisceau traverse la cellule d’experience a l’intérieur du volume irradie par le laser d6clench6. On compare les signaux regus par la cellule C1 et par le photo- multiplicateur C5. La raie a 6 328 Å a ete choisie parce qu’elle coincide a peu pres avec la transition So S12 de la phtalocyanine-vanadium dans le nitro-

benz6ne, niveau probablement vide car d’énergie plus grande que S 1. La transmission de la cellule à cette longueur d’onde et sous cette inclinaison est de’48 %. On rel6ve le niveau de C5 pour diverses intensités Ci (fig. 9). Ces resultats indiquent que

FIG. 9.

-

Resultats de 1’experience de la figure 8. La precision tres faible est due au bruit de fond de C

eclairee en permanence par le laser a gaz (phtalocyanine

vanadium).

60 ns apres le passage de l’impulsion, le niveau

fondamental a recouvr6 sa population originale et

que quelques pourcents au plus des molecules se

trouvent dans le niveau T1. Le fait que l’absorp-

tion a 6 328 A ne se sature pas, indique que le

niveau de base reste peuplé de la moiti6 environ

des molecules.

(6)

329

Discussion.

-

Si on admet, à la suite de ces

experiences, que le niveau T 1 j joue un role n6gli- geable et que la saturation observ6e est un pheno-

mene a deux niveaux So et S1, il est possible de

donner une description assez grossi6re des faits

observes.

Soit No le nombre de centres absorbants dans le cube de 1 cm de cote, N le nombre de molecules

en So, n le nombre de S1. I(x, t) l’intensit6 lumi-

neuse (nombre de photons) par seconde et par cm2

en un point d’abscisse x et au temps t, les 6qua-

tions du systeme seront :

,

qui d6crivent, la premiere les variations de popu- lation de 1’6tat sup6rieur, la seconde I’absorption

de la lumiere dans la tranche dx (section efficace d’absorption a). Si nous supposons que 1:’ est grand

par rapport au temps mis par la lumiere pour tra-

verser la cellule et petit par rapport a la duree de 1’impulsion, 1’equilibre de S1 est presque enti6re- ment realise a chaque instant et en particulier

pour l’intensit6 maximale nous avons :

d’of

equation qui lie l’intensité I a l’intensit6 I,j inci-

FIG. 10. - Courbes th6oriques (en pointill6s) repr6sentant 1’equation 2 avec a - 10-16 cm2, x - 1 cm,

No = 3 X 1015 cm--3 et 3 valeurs de r. Les courbes en

traits pleins sont les resultats exp6rimentaux relatifs a

deux solutions dtudi6es,

dente en tout point d’abscisse x et en particulier

a la sortie de la cuve.

Par exemple

(Le temps de vie radiatif serait 10-8 s pour une force d’oscillateur unite.)

Les courbes expérimentales obtenues sur le chlo-

roaluminium et le vanadium s’intercaleraient dans le reseau des courbes calcul6es avec des temps de vie respectifs de 3 X 10-9 s et de 8 X 10-10 s d u

moins pour les intensités pas trop grandes (fig. 10).

Pour les intensités superieures il faudrait tenir compte de la photodissociation (la transmission de la solution augmente apres plusieurs centaines de

coups) et surtout de I’absorption a partir de S1

vers S2 des que S1 est quelque peu peup]6.

11 faut de plus rappeler que les solutions 6tudi6es 6tant tres diluées, il suffit de quelques p. p. m.

d’impuretés diverses pour que des reactions chi-

miques fixent la phtalocyanine sous une forme

inconnue.

Enfin et a titre d’exemple nous citerons les solutions obtenues par dissolution rapide dans le chloronaphtalene bouillant, solutions qui montrent

un spectre d’absorption inhabituel du, sans doute,

a la presence de poudre non dissoute. Pour ces

solutions, la transmission passe par un maximum

en fonction de l’intensit6 ( fig.11).

FIG. 11.

-

Exemple de resultats obtenus lors d’une disso- lution partielle du solute. (Phtalocyanine chloroalumi- nium dans le chloronaphtalene. )

Remerciements.

-

Nous remercions ici toutes les personnes qui ont bien voulu nous conseiller et plus sp6cialement les six laboratoires de quatre

pays differents qui nous ont confi6 des 6chantillons de phtalocyanines.

Manuscrit regu le 20 mars 1965.

(7)

330

BIBLIOGRAPHIF [1] SOROKIN, LUZZI, LANKARD et PETTIT, IBM J., 1964,

8, 182.

[2] KAFALAS, MASTERS et MURRAY, J. Appl. Physics, 1964, 35, no 8, 2349.

[3] ARMSTRONG, J. Appl. Physics, 1965, 36, 471.

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[5] DMIETRIEWKII et al., Doklady Akad. Nauk., U. R. S. S.

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[7] GURINOVICH et al., Sov. Phys. Usp., 1963, 67, no 1.

ÉTUDE DE LA DEUXIÈME ÉTAPE DE LA RÉACTION 7Li(d, n)8Be ; 8Be = 2 03B1

Par C. LEMEILLE, L. MARQUEZ et N. SAUNIER,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay,

et J. STEYAERT (1),

Université de Louvain, Belgique.

Résumé. - Nous avons mesuré le spectre en énergie des particules 03B1 produites dans la réaction

en deux étapes d + 7Li = n + 8Be*, 8Be* = 203B1. Les expériences ont été effectuées pour des

énergies incidentes comprises entre 3 et 7 MeV et des angles d’observation compris entre 30° et 90°.

On peut expliquer quantitativement les spectres observés en supposant que l’état intermédiaire de 8Be* est le niveau d’énergie d’excitation égale à 16,63 MeV et que la distribution angulaire

des neutrons a une forme de stripping.

Abstract. 2014 We have measured the energy spectra of the alpha particles coming from the two step reaction d + Li7 = n + Be8*, Be8* = 203B1. The measurements were made at incident

énergies between 3 and 7 MeV and angles between 30° and 90°.

We can explain quantitatively the observed spectra if we assume that the intermediate level in Be8* is the level at 16.63 MeV excitation and if the angular distribution of the neutrons has a stripping shape.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 26 JUIN 1965 PAGE 330.

I. Introduction.

-

Plusieurs auteurs [1, 2] ont

6tudi6 les spectres formes par les particules alpha

emises au cours de la reaction d + 7Li, 1’6nergie

des deutons incidents etant inferieure a 2 MeV.

Chacun de ces spectres se pr6sente sous la forme

d’un spectre continu auquel se superpose A grande energie un pic large. L’intensite du spectre continu

varie de façon monotone et faiblement croissante

avec 1’6nergie des particules alpha. I e pic large a

ete attribué aux particules alpha associ6es a 1’etat fondamental de 5He [21.

Quoique la forme du spectre change rles que

1’energie des deutons incidents est supérieure a 2,5 MeV, ce changement n’est tres apparent que pour une energie 6gale ou superieure a 3 MeV.

On voit alors apparaitre, au centre du spectre continu, un nouveau pic large. Ce pic a la parti-

cularité de changer considerablement de forme et de position (dans le systeme du centre de masse)

avec 1’angle d’observation. Gleyvod, Naqib et Heydenburg [3] ont attribue ce pic aux particules alpha de la deuxieme étape de la reaction

8Be* se trouve dans un 6tat d’éncrgie d’excitation

egale a 16,63 MeV et de largeur egale a 0,1 MeV.

La forte excitation de ce niveau de 8Be a ete

observ6e, au cours’de récentes exp6riences de coinci- dences, par Bilwes, Bourotte et Magnac-V alette [4].

Pour verifier cette hypothese, nous avons entre- pris 1’etude de ce pic. Cette reaction pr6sente des particularités qui la rendent tres int6ressante. En

effet, les seules particules charg6es 6mises au cours

de cette reaction sont les deux particules alpha qui proviennent de la d6sexcitation de 8Be* ; il est

donc possible d’étudier la seconde 6tape de la reaction, sans etre gene par les particules emises

au cours de la premiere. Nous pourrons mettre en evidence plusieurs particularités des reactions en

deux 6tapes, en liaison avec la distribution angu- laire de stripping observ6e [5] dans ]a premiere 6tape.

D’une faeon generale, une reaction en deux 6tapes s’éerit sous la forme :

(1) Boursier 1. 1. S. N.

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