HAL Id: jpa-00237033
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Submitted on 1 Jan 1875
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Sur la combustion des mélanges détonants
Neyreneuf
To cite this version:
Neyreneuf. Sur la combustion des mélanges détonants. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.138-140.
�10.1051/jphystap:018750040013801�. �jpa-00237033�
138
Ohm,
ne diffèrent pas durapport
de ces résistances mesurées direc-teinent :
je
ne trouv e nullepart,
dans leMémoire,
des nombrespermettant
une vérification de ce genre. D’autrepart,
pourappli-
quer notre formule
(2),
il faudraitconnaître,
dans le casgénéral,
la valeur de la fonction 9 ; 31. Rossetti
admet,
sansdémonstration,
que la résistance interne de l’électromoteur de Holtz ne
dépend
que
de la vitesse derotation,
non de l’intensité du courant. C’est cequ’il importerait
de vérifier parl’expérience ;
car, si l’on admet aucontraire que la
fonction y
demeureégale
à i7il dans le casgénéral,
comme dans le cas où la résistance
interpolaire
estnulle,
on obtientune formule
(2 ter)
T - m I +R I’,
d’où l’on déduit pour R des valeurs
grossièrement
constantes pour lesexpériences
d’un même groupe, où la résistanceinterpolaire
n’apas varié.
On voit que la matière est loin d’être
épuisée
etqu’elle appelle
de nouvelles
études,
mêmeaprès
les belles recherches de I~I. Ros- setti.Celles-ci
ontdéjà jeté beaucoup
de lumière sur unequestion
àpeine
effleuréejusqu’à
cejour;
il serait à désirer que cet habilephysicien voulût
bien les pousserplus
loin.Veuillez
agréer,
etc.E. BOUTY.
SUR LA COMBUSTION DES MÉLANGES
DÉTONANTS ;
PAR M. NEYRENEUF.
La combustion d’un
mélange
détonantd’hydrogène
etd’oxy- gène
dans un tubecylindrique s’accompagne
de mouvements vi- bratoires que l’onpeut
mettre en évidence par deuxprocédés.
Onpeut opérer
la combustion soit dans des tubes de verre bien secs,soit dans des tubes recouverts de
para~ne.
Dans lepremier
cas, lavapeur
d’eau,
en se condensant depréférence
sur lesportions
lesplus froides,
laissetransparentes
lesparties
que la flamme en vi- brant a leplus
fortementchauf~’ées;
laparaffine, en fondant,
accuse,dans le second cas, la
position
de ces dernièresparties.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040013801
139
i ° Il estindispensable
que la combustion dumélange
ne soit pas troprapide,
et deplus,
pour obtenir de beauxetléts,
on doit fairei aricr le
mélange
aBcc les dimensions du tube.2° Avec une
éprouvette
de 3 centimètres de diamètre et de 20 cen-timètres de
hauteur,
bien sèche etremplie,
par leprocédé
du trans-vasement de
l’hy drogène,
de i de ce gaz pour id’air,
les striesprennent l’apparence
de feuilles defougère.
Avec des tubes de moindrediamètre,
les effets sontplus réguliers,
surtouts’il ~
a, par ladétonation,
son musicalproduit;
on observe alors des striesfines
perpendiculaires
à l’axe du tube.3°
Quand
les tubes sonttrès-longs,
iln’y
aplus qu’un
bruisse-ment, mais les stries
très-espacées
sont très-nettes.Quelques
nombrcs et les deuxfigures ci-jointc·s
donneront une. F~. t. *
Fig. 2.
idée
plus
claire duphénomène ; lafig.
i serapporte
àl’expérience 1,
et
la fiS". 2
àl’expérience
IN7.4°
Onpeut obtenir,
en faisant varier la nature dumélange
dansdes tubes ne
dépassant
pas enlongueur
3ocentimètres,
des appa-rences
irrégulières correspondant
à des sons discordants.5° Si l’on enflamme le
mélange
par la méthodeeuclionnétric~uc, les
apparences ne se
produisent plus.
140
6° Si les tubes sont ouverts aux deux
bouts,
les apparences sont les mèmes quelorsqu’une
extrémité est fermée.70
En faisant1 expérience
avec le tube dei 24
centimètres dansl’obscurité,
on al’apparence
d’un tube de Geissler illuminé par un seul mouvement del’interrupteur.
APPAREILS
SCHÉMAS
POUR L’EXPLICATION DES LOIS ET FORMULES DE L’OPTIQUE ÉLÉMENTAIRE(1);
PAR M. C.-M.
GARIEL ,
Ingénieur des Ponts et Chaussées,Agrégé de Physique à la Faculté de Médecine de Paris.
Quelque simples
que soient les lois de la réflexion et de la réfrac- tion ainsi que la discussion des diverses formulesqui
endécoulent,
il
peut
arriverqu’on éprouve
un embarras réel à les faire com-prendrelorsquc
les personnesauxquelles
on s’adressemanquent
com-plétement
de connaissancesmathématiques.
Nous avonspensé qu’on
arriverait à rendre les
explications
faciles en faisant usaged’appa-
reils
schématiques
danslesquels
les rayons lumineux seraientreprésentés
par destiges
liéès entre elles de manière que le mou-vement de l’une se transniit aux autres conformément aux
lois
de.
1 Optique.
Nous ne nous arrêterons pas aux
appareils qui peuvent
servir pour la loi de la réflexion :l’emploi
deslosanges
articulés résoutimmédiatement la
question.
Pour la loi de la réfraction nous nous sommes
appuyé
sur laremarque suivante :
Soient deux cercles
concentriques (/~. 1)
dont les rayons IE et IIi 1. # 1 1. IF l,. d. d ’f . d l,sont liés par la
relation ~ F
-= ni, ni étant l’indice de réfraction del’un1 E
des milieux dans
lesquels
seproduit
la réfraction parrapport
àl’autre,
et la surface deséparation
des milieux XYpassant
par le( a) Ces appareils ont été présentés, en août i8~i, au Congrès tenu à Lille par l’Asso-
ciation