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Un liquêfacteur d'hélium a grand débit

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00234566

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Submitted on 1 Jan 1952

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publics ou privés.

Un liquêfacteur d’hélium a grand débit

L. Weil

To cite this version:

(2)

241 Le

paramagnetisme

des electrons de

conductibilité,

obtenu en

soustrayant

le

diamagnetisme

des

ions,

est

2,6.io-s

par centimetre cube

[8],

tandis que la valeur calcul6e a

partir

de la formule relative aux

electrons libres en

supposant

nejj =

3

est 2. 10-6.

1,61

L’accord est assez

satisfaisant, compte

tenu de ce

que nous ne connaissons pas bien la

susceptibilite

diamagn6tique

de l’ion aluminium.

La constante de Hall mesur6e est

tandis que sa valeur calcul6e en

supposant

trois electrons de valence par atome est

An

= -

3,4.10-12

[9].

6tant

donne que

An

ne

depend

que du nombre des

electrons de valence et non de ner, ceci constitue un

autre

argument

en faveur de

1’hypoth6se suivantlaquelle

I’aluminium serait un metal a electrons libres.

11 y a

pourtant

quelques propri6t6s physiques qui

paraissent

contredire cette

hypothese.

La mesure des

conductibilités

thermiques

aux basses

temperatures

conduit a des valeurs de nen-

comprises

entre

o,05

[10]

et

0,061

I

[11].

Ceci ne contredit pas d’une

façon

defi-nitive notre

hypothèse,

car pour les m6taux

mono-valents Au et Cu pour

lesquels

on sait que net! N i,

les memes mesures conduisent a neff =

0,04

et

o,03

respectivement.

La conductibilité

6lectrique

de l’aluminium a

conduit les th6oriciens a supposer que neIT N

o, 2,

mais on manque de calculs

th6oriques plus

d6taill6s

a ce

suj et.

En

conclusion,

les resultats concernant les varia-tions des

propri6t6s optiques

avec la

fr6quence,

les chaleurs

spécifiques

aux basses

températures, la

susceptibilite magn6tique

et 1’effet Hall pour

l’alu-minium sont tous

compatibles

avec

l’hypothèse qu’il

est un metal trivalent a electrons

libres,

dont la

masse effective serait

1,5

a

1,6

fois la masse

elec-tronique.

[1]

ROBINSON A. T. et DORN J. E. - J.

Metals,

1951,

3,457.

[2]

SEITZ F. -- The modern

theory

of

solids,

1940,

p.

440.

[3]

O’BRYAN H. M. 2014 J.

Opt.

Soc. Amer.,

1936,

26, 122.

[4] HASS G. 2014

Optik, 1946,

1, 8.

[5]

MOTT N. F. et JONES H. 2014 The

theory

of the

properties

of

metals and

alloys,

1936,

p. 112.

[6]

SABINE G. B. -

Phys. Rev.,

1939,

55, 1064. [7] SEITZ F. - The modern

theory of

solids, 1940, p. 153.

[8]

SOMMERFELD A. et BETHE H. - Handbuch der

Physik,

1933, 24,

n° 2, 475.

[9]

SEITZ F. 2014 The modern

theory of

solids, 1940,

p. 183.

[10]

HULM J. K. 2014 Proc.

Roy. Soc., 1951, 204 A, 98.

[11]

ANDREWS F. A., WEBBER R. T. et SPOHR D. A.

-Phys.

Rev.,

1951,

84, 994.

Manuscrit reçu le 23 février

1952.

UN

LIQUÊFACTEUR

D’HÉLIUM

A GRAND

DÉBIT

Par L.

WEIL,

Laboratoires de Grenoble du C. N. R. S. Le

liqu6facteur

d’h6lium dont vous venons d’achever

la construction est du

type

classique

a

refroidisse-ment par effet Joule-Thomson du gaz

prealablement

amen6 au-dessous du

point

d’inversion par passage

dans l’azote

liquide

et

l’hydrogène liquide

bouillant

sous

pression

reduite. Nous avons

pr6vu

le passage,

de 8 m3 de gaz par

heure,

correspondant,

pour une

pression

de 25

kg :

cm2 et une

temperature

de

140

K h 1’entree de

1’6changeur final,

a un rendement

théorique [1]

de i g pour oo, soit a un debit de 2 1 : h de

liquide.

La

figure

ci-contre donne le schema

general

tant

du

liqu6facteur

proprement dit,

que de la circulation

et de la

prépurification

du gaz. Une

description

d6taill6e en sera donn6e ulterieurement. Voici

quelques

Fig.

i.

caract6res

particuliers

de

l’appareil :

l’isolement

thermique,

le fonctionnement

automatique,

en

parti-culier pour l’ alimentation en azote et

hydrog6ne

liquide, l’importance

des groupes de

purification.

L’ensemble de

l’appareil

est

place

dans une cuve en tole

d’acier, mobile,

ferm6e par un couvercle

fixe,

par l’intermédiaire d’un

joint

toroidal,

dans

laquelle

on établit un vide mol6culaire. On

supprime

ainsi toute conduction entre les divers

etages

et

avec le milieu ambiant. Pour

supprimer

le

rayon-nement,

on a

fix6,

sans contact

thermique

notable,

un écran d’aluminium a l’int6rieur de la cuve, et

imm6diatement autour du groupe de refroidissement

par

1’hydrogene

et de

1’echangeur

final

deja prot6g6

par un écran en

cuivre,

une chemise d’azote

liquide;

on assure ainsi un refroidissement

rapide.

Les seules

pertes

r6siduelles

proviennent

de la conduction

(3)

242

m6tallique

des diverses conduites vers la

plaque

support.

Elles sont reduites par le choix de tubes

.

minces,

le

plus

souvent en monel ou

constantan,

peu conducteurs.

L’alimentation

automatique

en

hydrogène liquide

est command6e par la

pression

d’hydrogène

dans

un bulbe

place

au niveau desire.

Quand

il est

immerg6,

il y

regne

la meme

pression qu’au-dessus

du

liquide;

un

dispositif

différentiel coupe alors le courant dans

la vanne

d’alimentation,

ce

qui

la ferme. Un bulbe a azote commande de meme l’alimentation en azote

liquide.

La

purification

est assur6e par refroidissement :

on a

pr6vu

des

6changeurs

avec tubes a

grand

dia-m6tre et intercalé des

cyclones

pour

s6parer

les

impuret6s

condens6es;

plusieurs

d’entre eux sont

relies a l’ extérieur pour

permettre

le

rejet

en cours

d’opération.

De

plus

des tubes de cuivre contenant du charbon actif sont

immerges

dans l’azote

liquide

et,

en nombre

plus

reduit,

dans

l’hydrogène liquide.

Tous les

6changeurs

ont ete calcul6s par les

for-mules

[21

dont nous avions

éprouvé

la validite pour notre

liqu6facteur

d’hydrog6ne

et

d’ après

des

exp6-riences faites a notre laboratoire

[3].

La

consomma-tion

d’hydrog6ne liquide

est minime. Les

pertes

de

charge

mesur6es sont en bon accord avec le

calcul;

en

particulier

en basse

pression

ou elles influent sur

le

rendement,

1’6cart ne

d6passe

pas 5o g : cm2.

L’appareil

est actuellement aliment6 par un

compresseur form6 de deux compresseurs

frigorifiques

du commerce

places

en s6rie

(le

deuxi6me muni par

nos soins d’un refroidissement par

eau),

ce

qui

limite

la

pression

a

15 kg : cm2

a Fentree de

1’6changeur

final

(12 c).

La pompe - utilis6e

provisoirement

-faisant bouillir

l’hydrogène

sous

pression

reduite

n’ayant

pas un debit sufflsant a limit6 a

16,5°

la

temperature

a 1’entr6e de

1’echangeur (12 c).

En

définitive,

le rendement

th6orique

tombe a I o pour I o0 et nous avons obtenu effectivement un debit de

1, 2 1: h

dans le

premier

essai.

Manuscrit recu le 21 février 1952.

[1]

KEESOM. 2014 Hélium, Elsevier, Amsterdam.

[2]

MAC ADAMS. 2014 Heat transmission, traduction

française,

Dunod, Paris.

[3]

WEIL L. et LACAZE A. - J.

Physique

Rad.,

1951,

12, 890 et 1951, 12, 45.

ESSAI DE

DÉTERMINATION

EXPÉRIMENTALE

DE LA DISTANCE ENTRE DEUX

ÉLECTRONS

EN INTERACTION Par R.

FORRER,

Institut de

Physique, Strasbourg.

Le m6canisme des interactions

6lectroniques

aux-quelles

nous

attribuons

1’etat cristallin est encore

inconnu. Une etude

pr6liminaire [1]

a montre

qu’une

condition necessaire pour la

production

de ces inter-actions est la

penetration

mutuelle des couches

6lectroniques

a une

profondeur

bien

precise.

La

discontinuite de

14°,

observée

expérimentaIement,

d’un facteur F

qui

intervient dans le mecanisme d’interaction

suggère

que cette derniere se compose

d’un certain nombre nJ d’interactions

elemen-taires , identiques,.

Cette

identité des interactions

elementaires

ne

peut

se concevoir

qu’avec

des

condi-tions

identiques parmi lesquelles

nous

comptons

la

distance

o;,

entre les deux electrons a l’instant meme de leur

interaction.

11 serait int6ressant de tenter la determination

exp6rimentale

de cette distance

õ..-’

On

peut

y arriver de la

facon

suivante :

Dans certains

diagrammes d’alliages (par exemple

Fe2013N)

on constate 1’existen ce du meme

systeme

cristallin dans deux

phases

distinctes

s6par6es

par

un domaine a deux

phases;

on constate

pourtant

dans

Fe-N, y

et

y’

par

exemple

que

l’augmentation

de la maille est

proportionnelle

au titre en

azote,

meme a travers les deux

phases

distinctes. Le m6ca-nisme de detail

propose

ci-dessous

expliquerait

1’exis-tence de deux

phases

et donnerait la distance

õ.

Admettons

qu’au

moment d’une interaction

elemen-taire deux

positions

mutuelles des deux electrons soient

possibles,

soit que

chaque

electron se trouve du cote de I’atome

auquel

il

appartient,

soit que

chaque

electron

pénètre

d’abord 4 l’int6rieur de

l’orbite de I’atome voisin. Si pour ces mecanismes différents le facteur F et le diam6tre des couches

6lectroniques

ne varient pas, il en r6sulte 1’exis-tence de deux distances

atomiques

diff6rentes d’ et d dont la demi-différence

correspondrait

a

6,.

Si l’on

trouve,

malgre

certaines alterations

possibles

(variation

de F ou du diam6tre

atomique)

dans des

cas

exp6rimentaux

divers une valeur constante

pour d’ 2013

d,

l’attribution de ce fait a 1’existence d’une valeur constante

I,

de la distance entre les

electrons en interaction

devient

alors

probable.

La difference de la distance des atomes de Fe dans

les

phases

y’

et y dans le

diagramme

des Fe-N a la

temperature de 1’eutectique

E

donne dl-d=o,097 .:B.[2].

Une

determination

de d’ - d

particulièrement

sure

peut

être d6duite des deux

phases

Pd-H,

y’

et y dont les distances

atomiques

ont ete mesur6es

par

plusieurs

auteurs

[3];

la moyenne de 10 mesures

donne

0,0966:i= 0,00 15 Å,

valeur

identique (aux

erreurs

d’exp6rience

pres)

a celle d6duite du sys-t6me Fe2013N.

On trouve encore une difference de distances

d’ - d de meme ordre de

grandeur

dans le reseau de

quelques

corps

(U :

o,093 Å;

Ni

pulverise

dans

N2,

tetragonal :

o,095

Å;

Fe203

oc : o,09

A;

aussi dans

MnP,

CrP, CrAs, FeAs, NiGe, PdSi, PdSn, PtSi,

PtGe,

IrGe,

RhSb

[4]).

Le fait

qu’un

assez

grand

nombre de cas nous

donnent des valeurs 6troitement

group6es parle

pour l’intervention d’un meme mecanisme. Si nous

attribuons suivant notre

hypothese

de

depart

cette

variation discontinue de distance au m6canisme

6lectronique

cite

plus

haut,

nous pouvons en d6duire

pour la distance entre deux electrons en

inter-d’ - d

=

0,048

Å Nous constatons que

Ü:

cette

grandeur

est

6gale

à deux fois la

longueur

d’onde de

Compton

(2A(

= 2 h

=

0,04853

A ).

Nous

mc

croyons

pouvoir

conclure de cette coincidence que

la distance

õ:;

de deux electrons en interaction est

6gale

a 2 Ac.

[1]

FORRER R. 2014 J. Chim.

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