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Il est le symbole de pureté absolue et de la corruption

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Academic year: 2021

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wm

REFLETS FRIBOURGEOIS REVUE BIMENSUELLE 18 MARS N°6 Ft 3.50

Chercheurs de plages

Courtaman:

un village qui , évolue!

Footballeurs ~ en herbe

Vive to mariée!

(2)

LE BILLET

Le .or a toujours fasciné l'être humain. Il est le symbole de pureté absolue et de la corruption. Ex¬

pression désigne bien toute l'ambiguité à ce métal, que l'on dise de quelqu'un qu'il est «franc comme l'or», ou atteint de la «fièvre de l'or» en ces lointains Eldorado où, depuis des temps immémoriaux, on extrait le métal précieux pour le profit des uns au prix de la sueur et du sang des autres.

: sous nos latitudes qu'en est-il?

vJi la fièvre de l'or a titillé certains au cours des temps, son histoire en ce qui concerne notre pays demeure marginale. Les mordus qui sont atteints du virus, parlent en l'occurrence de passion plus que de fièvre. Ils vont de la Grèce à la Guadeloupe, d'Italie en Espagne où, l'été dernier, j'ai eu le privilè¬

ge de les voir au travail tôt le matin, sur une plage de la Méditerranée.

La .a ville que j'ai choisi pour y passer mes vacances est plongée dans un sommeil presque léthargique.

Tout est calme comme à la campagne. Il est cinq heures du matin. C'est l'heure magique que connaît seule une faune étrange. La plage est déserte. Le sa¬

ble est froid et lisse comme la mer. On ne remarque que les traces d'un camion de la voirie qui, la veille, a vidé les poubelles après le départ des plagistes.

Mais cette plage étrangement silencieuse n'est pas vide, loin de là.

L'heure magique...

des chercheurs d'or et de monnaie

Oes premiers habitants sont des martiens. Impos¬

sible de s'y tromper. Vous les reconnaissez à leurs casques et leur «bipbip» caractéristique. Ils se dé¬

nomment «chercheurs de plages» et promènent chaque matin sur le sable leur merveilleux détec¬

teur de métaux.

L_n moins d'une heure, ils trouvent une centaine de francs et puis des chaînes en or, montres, bijoux perdus par des vacanciers qui ont la tête dans les nuages. Détecter leur gagne-pain, c'est leur seule passion. Les autres activités plagistiques n'ont pour eux aucun intérêt. Ils se promènent dans le monde entier, presque toute l'année, munis d'un guide de

«bonnes» plages. Leur seul objectif: que le détec¬

teur leur permette de découvrir suffisamment d'argent, de bijoux en or ou, le fin de fin, une pièce de grande valeur.

A sept heures, les chercheurs ont disparu pour faire place aux nettoyeurs motorisés qui envahis¬

sent le sable. Les amoureux qui ont dormi sur la pla¬

ge se lèvent pour échapper aux regards indiscrets.

A huit heures, la boulangère accueille une foule affamée. Les rues s'animent. La poissonnière y vend déjà des moules. Lheure magique est finie C'est l'heure où les travailleurs nocturnes vont se cou¬

cher, l'heure où les chercheurs d'or et de monnaie font leurs comptes, l'heure où les journalistes met¬

tent un terme à leur enquête

Gérard Bourquenoud

Pablo Cafago pue nous voyons avec son détecteur de métaux sur une plage espagnole, m'a dit qu'en une semaine il avait découvert 11 montres et 7 bijoux en or, ainsi pue 370 francs suisses, sans parler de la monnaie d'autres pays Photo G Bd

(3)

PaSejj

SOMMAIRE

mm Footballeurs en herbe ou vertus

de la jeunesse.

A découvrir en page 16.

5 Trois prix du disque à l'organiste Guy Bovet 6 Courtaman : un village en pleine évolution 14 Foyer St-Joseph:

une institution au service des handicapés 16 Footballeurs en herbe... à Belfaux

19 A la Poularde: les bonnes choses vont par quatre 23 Pâques ou le festin de printemps

26 Quand la ville dévore la campagne ! 29 Sous les ponts de Paris...

33 Les mariages se font au ciel et se consomment sur la terre 41 L'amour n'a pas d'âge

43 L'amour parfait serait-il une chimère?

47 Du nouveau dans la coiffure féminine

Organiste suisse à l'honneur.

Notre article en page S.

Notre couverture:

Les mariages se font au ciel et se consomment

sur la terre

Femme à mille pour cent, jeune fille en fleur ou héroïne d'un conte fééri- que, Pronuptia raconte, à travers une somptueuse collection, tous les rêves et permet de faire du plus beau jour de la vie un idéal dont la devise pour¬

rait se résumer à «somptueusement vôtre».

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(4)

POINTS DE REPÈRE

HAUTERIVE

ET LES INSTITUTEURS FRIBOURGEOIS

Grande promenade des norma¬

liens au Chasserai, en 1937.

A gauche: M. le professeur Au¬

guste Overney, au centre VAbbé Bovet, à droite, M. Jean Bosson, qui fut instituteur à Semsales.

«Cherche la paix et poursuis- là...» Ce prologue de la règle de St-Benoît évoque l'esprit dans lequel fut célébré le 850e

anniversaire de la fondation de l'Abbaye d'Hauterive. Un bref rappel de quelques dates situe l'ensemble des événe¬

ments qui ont marqué la vie d'Hauterive.

25.2.1138 - Fondation de la communauté par 12 moines cisterciens venus de 1' Abbaye de Cherlieu (Franche-Comté) 28.3.1848 - Suppression du couvent d'Hauterive par dé¬

cret du Gouvernement.

1850 - Installation d'une école d'agriculture.

1.4.1859 - Fondation de l'Eco¬

le normale qui occupe le cou¬

vent.

15.8.1939 - Des cisterciens prennent possession de l'Ab¬

baye et cohabitent avec la dernière volée des instituteurs (10 élèves).

Juillet 1940 - Suppression temporaire de l'Ecole normale en raison de la pléthore des maîtres. La nouvelle Ecole nor¬

male s'installera à la rue de Morat, à Fribourg.

Il sied de mentionner ce que fut Hauterive pour les insti¬

tuteurs fribourgeois. Durant 80 ans, quelques 2000 jeunes gens reçurent à Hauterive leur formation d'instituteurs et de chefs de chœurs. Certains ont gardé de leur passage dans la vénérable abbaye un sentiment mitigé, de par la rigueur des méthodes éducatives, l'éloigne- ment du centre culturel qu'était Fribourg, certaines inégalités de compétences dans le corps professoral. Mais, au plus pro¬

fond d'eux-mêmes, les anciens d'Hauterive (presque tous ve¬

nus des villages) gardent le souvenir d'une communauté vivante, de pensée et d'action, de la qualité et du sérieux des études. Un maître a incarné cet esprit: le chanoine Bovet, qui nous disait : «Vous êtes ma paroisse.» Son œuvre fonda¬

mentale - Nos chansons - est née à Hauterive et la préface de la première édition porte la mention: «Hauterive (Fri¬

bourg) janvier 1911.»

Est-il présomptueux d'affir¬

mer que la formation que tant d'instituteurs ont reçue à Hau¬

terive a pesé d'un grand poids pour la sauvegarde d'une identité fribourgeoise qui fut plus forte que tous les conser- vatismes désuets et donc capa¬

ble de concevoir tous les chan¬

gements qui sont à la source de la modernisation équilibrée de notre canton.

Gérard Menoud

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NOTES MUSICALES

Organiste suisse

à l'honneur à Paris:

Le 15 février 1988, GUY BO- VET, organiste suisse de ré¬

putation mondiale, a reçu des mains de M. Jacques Chirac, à Paris, 3 LASERS D'OR, Prix de l'Académie du Disque français, pour les enregistre¬

ments suivants:

- L'ORGUE DE VALÈRE (Valais), le plus ancien or¬

gue jouable du monde (1390)

- ORGUES DE LA CATHɬ

DRALE DE MEXICO, Vol. I

- ORGUES DU MEXIQUE, Vol. II

ment, il enseigne dans des conservatoires et universités d'Europe et d'Amérique. Son cours international d'inter¬

prétation annuel à Romain- môtier est fameux. Tour à tour juré de grands concours,

TROIS PRIX

DU DISQUE À GUY BOVET

La collection «Orgues histo¬

riques de Suisse», dirigée et interprétée par Guy Bovet, compte déjà 11 enregistre¬

ments VDE-GALLO mettant en valeur des instruments anciens de divers cantons suisses.

Quant aux orgues du Mexi¬

que, elles ont été étudiées par Guy Bovet à la faveur de nombreux voyages d'explora¬

tion couvrant 1/3 du pays, dans des régions d'accès diffi¬

cile. On doit à cet esprit cher¬

cheur et courageux d'avoir ré¬

pertorié, jusqu'ici, 150 instruments historiques sur les quelques 800 à 1000 esti¬

més intacts au Mexique. Ce travail se poursuit et sera complété par une démarche semblable effectuée au Brésil.

Né en 1942, élève de Marie Dufour, Pierre Segond et Marie-Claire Alain, 1er prix de virtuosité en 1962, lauréat de nombreux concours inter¬

nationaux, Guy Bovet donne quelque 80 concerts par an dans le monde. Parallèle-

Trois lasers d'or pour Guy Bovet.

mm

The world's oldest

keyboard music on

the world's oldest playable ofjgpjj Di« ali«%le O re I dtr Wrtt L« ptax oft* jo aSli

L'ORGUE DÉ

VALERE

musicologue, claveciniste d'un ensemble baroque, com¬

positeur de musique «sérieu¬

se» et de scène, Guy Bovet a enregistré à ce jour une qua¬

rantaine de disques, presque tous sur des instruments his¬

toriques, et la plupart pour VDE-GALLO.

Principale maison d'édition de disques en Suisse roman¬

de, VDE-GALLO (1411 Don- neloye, Vaud, tél. 024/

33 15 46 - télex 457 219) a réalisé plus de 650 enregistre¬

ments en 24 ans d'activité:

œuvres inédites pour solistes, chœurs et orchestres, musi¬

que de chambre ancienne et contemporaine. L'activité VDE-GALLO est en pleine expansion et bénéficie d'une diffusion internationale.

(6)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

Bercé par le murmure de la Bibera, ce gros ruisseau qui prend sa source près du village de Courtaman et qui coule sur 23 km, du hameau de Bi- beren à la plaine du Seeland pour se jeter dans le lac de Morat, la commune de Cour¬

taman éparpille ses maisons familiales dans toutes les di¬

rections, ce qui donne une im¬

pression de prospérité paisible et souriante où les images se¬

reines du passé s'encadrent tout naturellement dans les réalités du présent.

Courtaman est un village où le développement se fait sans bouleversement tapageur, où l'adaptation à la situation éco¬

nomique nouvelle s'opère sans heurt, sans trop bousculer la physionomie familière de ce coin de terre charmant du dis¬

trict du Lac. N'est-ce pas là le reflet d'une mentalité demeu¬

rée fidèle aux racines terrien¬

nes, qui ne boude pas le pro¬

grès, mais qui ne renie rien non plus de ses richesses sécu¬

laires.

Aussi a-t-il, mieux que d'au¬

tres, une raison bien précise de garder sa physionomie et son âme, privilèges que certaines communes du Lac peuvent lui envier. D'ailleurs, à Courta¬

man, on ne dit jamais adieu, mais au revoir, car cette com¬

mune comme sa population, sait qu'on revient à elle, dès qu'une fois on a goûté son

"hi"K■ a Bd

Bonjour

Monsieur le syndic de...

COURTAMAN

Un village en pleine évolution

INTERVIEW

Charles Roggo, quarante-sept ans, trois enfants, fondé de pou¬

voir au service hypothécaire de la Banque de l'Etat de Fribourg. En¬

tré au Conseil communal de Courtaman en 1974, élu syndic en 1986, il assume la présidence de l'Exécutif et la responsabilité du dicastère qui comprend l'adminis¬

tration générale, les finances et les impôts.

FI - Monsieur le syndic, pouvez- vous nous définir la position de votre commune?

Charles Roggo - Sise sur la route cantonale Fribourg-Morat, à mi- chemin entre ces deux villes, notre commune n'est qu'à dix minutes

en voiture de la RN 12 comme de la RN 1. Située à 600 mètres d'alti¬

tude, elle se trouve dans la partie française du district du Lac, à quelques minutes de la gare de Courtepin, laquelle est desservie par la ligne Fribourg-Morat- Anet.

Au point de vue population, Courtaman occupe le sixième rang des communes du district, alors que sa superficie restreinte de 118,7 ha la place au trente et unième rang.

FI - Existe-t-il encore des exploi¬

tations agricoles dans votre vil¬

lage?

Ch. Roggo - Alors que notre loca¬

lité connaît un développement fort réjouissant tant sur le plan in¬

dustriel et artisanal que de carac¬

tère résidentiel, l'agriculture a en¬

core sa place sur ce coin de terre.

Elle ne compte plus que cinq ex¬

ploitations sur les treize qui étaient en activité avant la derniè¬

re guerre mondiale. Les princi¬

paux revenus de nos paysans sont l'élevage, la production du lait, la culture du blé et de la betterave.

Du véritable verger de cerisiers qu'était Courtaman il y a un quart de siècle, il ne reste à l'heure ac¬

tuelle qu'un petit nombre d'arbres fruitiers.

FI - Votre village est-il destiné à

VILLAGES DE CHEZ NOUS

un avenir industriel ou artisanal?

Ch. Roggo - Les autorités ont d'un commun accord encouragé l'implantation de petites indus¬

tries qui s'intègrent au paysage de notre région. Au cours de la der¬

nière décennie, notre commune a vu l'arrivée de trois entreprises in¬

dustrielles (la plus grande offrant 60 places de travail) et deux arti¬

sans. Il est vrai que nous avons la possibilité d'accueillir d'autres in¬

dustries puisque nous disposons d'une zone de 21 ha à cet effet, alors que la zone artisanale ne s'étend que sur 1,5 ha. Précisons aussi que le Foyer St-Joseph de

Sociétés locales Société de jeunesse

Serge Dula, président Dames allemandes Rose-Marie Delley, prési¬

dente

Chœur d'homme

«Männerchor»

Pierre Brand, président Michèle Siglinde, directrice Association culturelle ita¬

lienne

Silvino Cardelli, président Bon nombre d'habitants de Courtaman font partie d'au¬

tres sociétés dont le siège so¬

cial est à Courtepin et dont la liste serait trop longue à énumérer.

Vue partielle du bâtiment scolaire.

Courtepin est en réalité sur la commune de Courtaman. Cette institution est un Centre de for¬

mation professionnelle pour han¬

dicapés dont la surface actuelle représente 3,8 ha.

FI - Est-il exact que la construc¬

tion va bon train dans votre loca¬

lité?

Ch. Roggo - Vous avez raison de poser cette question, car comme vous l'avez constaté vous-même, la construction de maisons fami¬

liales a pris une allure de croisière.

Bon nombre de nos nouveaux contribuables nous viennent de la région de Fribourg. Mais pour¬

quoi notre village a-t-il atteint cette vitesse de croisière sur le plan résidentiel? Il y a plusieurs raisons à cela: prix du terrain abordable bien qu'il soit en aug¬

mentation, une agréable situation géographique, un taux fiscal favo¬

rable et l'instruction de la jeunes¬

se qui est donnée en français et en allemand du fait du bilinguisme de notre village.

FI - Et la situation économique comment sa présente-t-elle?

Ch. Roggo - Les finances de la commune peuvent être considé¬

rées comme saines, même si la dette actuelle dépasse les trois millions. Celle-ci est due à de nombreux investissements et réa¬

lisations (STEP et canalisations, rénovation et agrandissement du complexe scolaire, aménagement de la place de sport, des routes, etc.). Les recettes fiscales basées sur un taux de 80 centimes par franc payé à l'Etat, permettent d'équilibrer le compte de fonc¬

tionnement. Par contre, l'avenir se présente sous un angle moins rose parce que les charges imposées par le canton aux communes sont de plus en plus lourdes à suppor¬

ter.

FI - Qu'en est-il de l'infrastruc¬

ture?

Ch. Roggo - Avec la collaboration d'un urbaniste, la commission d'aménagement travaille depuis déjà un certain temps à la revision du plan local qui date de 1974.

Evolution

démographique 1811

1831 1850 1860 1870 1880 1888 1900 1910 1920 1930 1941 1950 1960 1970 1980 1988 Hommes Femmes Catholiques Protestants Célibataires Mariés Veufs et veuves Ménages

66 habitants 119

129 140 149 157 134 156 196 215 252 209 221 282 601 722 779

410 369 564 179 373 367 18 267 Dès que le nouveau sera établi, le Conseil communal informera la population sur les changements intervenus et tout particulière¬

ment sur le souhait de l'Exécutif de diminuer la surface de la zone industrielle au profit de l'artisa¬

nat. 11 est évident que le plan de 1974 reste en vigueur jusqu'au moment où le nouveau plan aura été accepté par le conseil d'Etat.

Pour ce qui est de l'alimentation en eau potable, celle-ci est assurée Le village de Courtaman tel qu'il se découvre aujourd'hui.

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

Autorités communales Charles Roggo, syndic Administration générale - Finances - Impôts

Joseph Marchon, vice-syndic Routes - Canalisations - STEP - Constructions publi¬

ques - Immeubles - Aména¬

gements

Verena Schwalm, conseiller Ecoles

Robert Bourquenoud, con¬

seiller

Police du feu et des cons¬

tructions - Service du feu - Militaire - Protection civile - Service des eaux

Pascal Folly, conseiller Transports et communica¬

tions - Culture - Réalisations et loisirs - Information Hubert Maillard, conseiller Santé publique - Affaires so¬

ciales

Roland Marguet, conseiller Environnement - Agriculture - Forêts - Terres communa¬

les - Déchets ménagers - Ci¬

metière - Maison de com¬

mune.

Administration communale Reto Hauser, secrétaire Heinz Herren, boursier

Un terrain qui pourrait bien connaître un destin à caractère résidentiel.

d'une part par le Groupement d'adduction d'eau de Cordast et environs (à raison de 90%), et d'autre part, par la commune de Courtepin avec laquelle nous avons signé une convention, ceci dans le but de compléter l'appro¬

visionnement de notre village au gré de son évolution.

En ce qui concerne le réseau rou¬

tier, nous ne pensons pas que la population puisse se plaindre, car pratiquement toutes les routes communales sont asphaltées, en état et régulièrement entretenues.

Dans le domaine de l'épuration, nous ne sommes pas en retard non plus, puisque le gros œuvre est déjà réalisé dans notre commune alors que la construction de la STEP de Pensier n'a pas encore commencé. A cet effet, Courta¬

man fait partie de l'Association intercommunale pour l'épuration des eaux des bassins versants de la Sonnaz et de la Crausaz.

FI - Venons-en à l'instruction de la jeunesse, comment se fait-elle?

Ch. Roggo - D'abord, il est utile de préciser que notre commune se trouve à la frontière des langues.

C'est ainsi que nous avons chez nous 60% de la population de langue française et 40% de lan¬

gue allemande. Malgré ce bilin¬

guisme, l'entente est excellente en¬

tre habitants. Nos enfants vont en classe au complexe scolaire de Courtepin-Courtaman-Wallen- ried dont le financement de la construction a été fait à parts éga¬

les entre les communes de Courte- pin et Courtaman. Ceux qui poursuivent leurs études fréquen¬

tent les écoles supérieures de la ville de Fribourg, étant donné que notre commune est membre du Cycle d'orientation de Sarine- Campagne et du Haut-Lac. Il y a

lieu de signaler aussi qu'une ludo¬

thèque a été ouverte à Courtaman pour la jeunesse de la région.

FI - Votre village est-il animé par des activités culturelles et sporti¬

ves?

Ch. Roggo - Comme notre village fait partie de la paroisse de Cour¬

tepin, la plupart des sociétés cul¬

turelles et sportives ont un carac¬

tère régional. Citons la société de musique, le chœur mixte, la So- Conseil communal de Courtaman, de gauche à droite: Heinz Herren, boursier; Hubert Maillard, conseiller;

Verena Schwalm, conseiller; Reto Hauser, secrétaire; Charles Roggo, syndic; Joseph Marchon, vice-syndic;

Robert Bourquenoud, conseiller; Roland Marguet, conseiller; Pascal Folly, conseiller.

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

ciété fédérale de gymnastique, le Football-Club, les Samaritains, etc Les seules sociétés propres à Courtaman sont le Männerchor et la société de jeunesse.

FI - Les habitants de Courtaman sont-ils satisfaits de leur sort?

CH. Roggo - Personneilemet, j'en suis presque convaincu, car ils bé¬

néficient d'un paysage calme et agréable à l'œil, d'un coin de terre qui offre la détente et des loisirs telle que la marche dans la forêt toute proche. D'autre part, cha¬

que propriétaire de villa a suffi¬

samment d'espace pour se sentir chez lui. Quand à l'information communale, elle se fait régulière¬

ment au moyen du journal

« Région-Contact ».

FI - Votre commune a-t-elle des projets à l'étude?

Ch. Roggo - Nous sommes ac¬

tuellement en quête d'un local que nous aimerions mettre à dis¬

position de la jeunesse, afin que celle-ci puisse organiser des discos et se rencontrer dans une ambian¬

ce qui est la sienne. Nous envisa¬

geons également de réaliser dans un proche avenir, avec la collabo¬

ration de la commune de Courte- pin, une halle polyvalente, cons¬

truire une école secondaire dans la région et ouvrir une bibliothè¬

que qui va de pair avec le dévelop¬

pement de notre village et dans le but d'améliorer la qualité de la vie de notre population.

FI - Les autoritéss ont-elles des souhaits à exprimer pour l'avenir de la commune de Courtaman?

Ch. Roggo - Nous en avons deux.

Le premier serait de trouver un emplacement pour un nouveau stand de tir régional, ce qui per¬

mettrait de fermer le nôtre qui coupe le village en deux et de ce fait supprimer les inconvénients du bruit à quelques 400 habitants.

Le second serait de voir la com¬

mune de Courtaman se dévelop¬

per harmonieusement dans l'es¬

poir de maintenir l'entente qui existe à l'heure actuelle entre les différents groupes linguistiques.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

En 1975, la grande partie des arbres fruitiers ont disparu pour faire place à des bâtiments locatifs et maisons familiales.

FILET D'HISTOIRE SUR COURTAMAN

L'histoire du village de Courtaman ne révèle aucun fait éclatant;

elle n'en est pas pour autant dépourvue d'intérêt. Elle se lit com¬

me celle de nombreux autres villages fribourgeois et suisses qui, tout au long des siècles, luttèrent farouchement pour leur existen¬

ce et le maintien, durant des temps difficiles, de leur particularité et de leur autonomie relative. Ce village reste ainsi fidèle à lui- même et à ses traditions, constituant ainsi un cas représentatif de l'histoire des communes fribourgeoises. Celle-ci, simple et sans prétention, est un reflet adéquat de la manière de vivre du peuple fribourgeois au cours des siècles et prouve que son rôle de bâtis¬

seur de ponts entre différentes langues et confessions a été et con¬

tinuera à être fidèlement rempli, même dans un petit village.

Bien qu'il n'y ait dans l'histoire de Courtaman aucun fait saillant ou trouble sérieux, sa population désire se remémorer le passé, car le présent y est enraciné. C'est du passé en effet que jaillissent les éléments qui forment une partie du cadre de la vie d'aujourd'hui.

Celui qui connaît son origine et son passé n'illustre-t-ilpas le mot de l'homme d'Etat grec Lycurgue selon lequel un peuple sans pas¬

sé n'a pas d'avenir? Courtaman peut se réclamer d'un passé de 600 ans, simple mais richement constitué; c'est pourquoi l'avenir lui est assuré.

625e DE

COURTAMAN Courtaman fêtera cette année son 625e anniversaire. Pour la circonstance, les villageois se¬

ront tous invités le 10 septem¬

bre à passer quelques mo¬

ments de détente. I« comité d'organisation œuvre depuis plusieurs mois afin d'offrir à chacun la possibilité de se rencontrer, de créer des liens où même de faire simplement connaissance. Petits et grands pourront, pour le bouquet fi¬

nal savourer un petit menu de bénichon sous le toit d'une cantine, tout cela avec l'ac¬

compagnement d'un orches¬

tre.

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VILLAGES DE CHEZ NOUS

i

UNE HEURE AVEC...

La doyenne de Courtaman

Ernest Meyer en compagnie de son épouse Edy.

Bourgeois d'honneur pour trente-sept ans de loyaux services

Lors de la dernière assemblée communale de l'an passé à la¬

quelle Ernest Meyer assumait pour l'ultime fois la fonction de secrétaire, les citoyens de Courtaman l'ont, sur propo¬

sition du Conseil communal, nommé bourgeois d'honneur de la commune. Cette distinc¬

tion lui a été conférée en re¬

connaissance de son travail qu'il a accompli durant trente-sept ans au service de la population. Aujourd'hui encore, il est secrétaire- adjoint, responsable du con¬

trôle des habitants et de la permanence communale.

Mais qui est Ernest Meyer?

Issu d'une famille paysanne, il est né en 1919 à Courta¬

man. De son mariage avec Edy Burgdorfer en 1942, na¬

quirent trois fils.

Ernest a d'abord travaillé comme employé au Syndicat agricole de Courtepin, puis entra au service de l'Etat de

Fribourg, plus précisément à la Police des étrangers de Mo- rat. Sept ans plus tard, il fut appelé au poste de secrétaire de la Préfecture du Lac, fonc¬

tion qu'il assuma jusqu'en 1985.

C'est en 1949 qu'Ernest Meyer fut nommé secrétaire communal de Courtaman où il était également chargé du secrétariat de la paroisse de Cordast. Cet homme droit, consciencieux et serviable, s'est dépensé sans compter pour la commune. Lors de l'assemblée communale, il a évoqué quelques souvenirs de sa fonction de secrétaire et re¬

laté l'évolution de cette com¬

mune au fil des ans. En 1949, le Conseil tenait séance une fois toutes les six semaines pour huitante affaires à trai¬

ter par an. A l'heure actuelle, l'Exécutif se réunit chaque se¬

maine pour traiter quelque 2000 affaires par année.

«Jamais de la vie, je n'aurais pensé recevoir ce fauteuil !

«C'est ainsi que s'est expri¬

mée Marie Egger-Roggo lors¬

qu'elle reçut ce cadeau de la commune de Courtaman à l'occasion de son nonantième anniversaire.

Née le 22 octobre 1897 à Guin où elle vécut jusqu'à l'âge de cinq ans dont deux ans dans le bâtiment des anciens bains de Bonn actuellement sous les eaux du lac de Schiffenen.

Ce bref séjour en ce lieu, lui est toujours resté en mémoire, car sans la rapide interven¬

tion d'une camarade, elle se serait noyée dans le petit étang qui jouxtait la chapelle de l'endroit.

En 1902, sa mère vint s'établir à Cordast de par son mariage avec Célestin Wicht, lequel était propriétaire d'un petit domaine agricole. Ce dernier devint son père adoptif. C'est dans ce village que Marie Roggo passa sa jeunesse et qu'elle aida ses parents dans l'exploitation de la ferme et aux travaux des champs.

En 1920, sa famille prit domi¬

cile à Courtaman où Marie fit connaissance de celui qui allait devenir son mari et compagnon de route pendant plus de 55 ans: Joseph Egger qui était chauffeur-livreur chez un liquoriste de Fribourg.

Un jour, ce couple qui tenait beaucoup à être indépendant,

Très ému par l'hommage de la commune de Courtaman, Ernest a encore ajouté ceci :

« Les heures supplémentaires que j'ai faites, j'ai aimé les faire.»

A l'occasion de la présenta¬

tion de cette commune, FRI¬

BOURG ILLUSTRÉ se fait

décida de se lancer dans le commerce des fruits et légu¬

mes. C'est ainsi qu'au prin¬

temps 1928, il fit l'acquisition du tout premier véhicule à moteur de la commune. Il s'agissait d'une camionnette, modèle 1913. Chaque semai¬

ne, ils faisaient à deux, les dé¬

placements sur les marchés et foires de Fribourg, Bulle et Neuchâtel, et cela pendant 45 ans. Malgré cette harassante activité, Marie éleva une fa¬

mille de cinq enfants. Dans

cette dernière tâche, elle était aidée par sa mère qui mourut en 1964 à l'âge de 92 ans.

FRIBOURG ILLUSTRÉ lui présente ses félicitations et lui exprime des vœux de santé pour qu'elle puisse bénéficier du fauteuil du Conseil d'Etat.

G. Bd

un réel plaisir d'exprimer à Ernest Meyer, ses plus vives félicitations et souhaite que sa santé lui permettra de vivre encore de longues années de bonheur aux côtés de son épouse et de sa famille.

G. Bd

(13)

VILLAGES DE CHEZ NOUS

Sise en réalité sur la commu¬

ne de Courtaman et non sur celle de Courtepin, cette insti¬

tution a pour but d'assurer la formation professionnelle des jeunes handicapés dans diffé¬

rents métiers. L'enseignement est donné par des spécialistes possédant les connaissances techniques et pédagogiques indispensables. Mais c'est avec du cœur et du tact qu'ils assurent aux élèves une for¬

mation basée sur les réalités d'une entreprise conçue pour les aider à vaincre leurs diffi¬

cultés. La nouvelle construction qui abritera de vastes ateliers.

Séparé des ateliers, le foyer du centre est en mesure d'accueil¬

lir près d'une centaine de pen¬

sionnaires qui vivent dans une atmosphère familiale, où ils disposent de toute la liberté compatible avec leur âge et leur degré personnel de discer¬

nement, dans le cadre d'une saine discipline collective et d'une camaraderie qui les ha¬

bituent à la vie sociale.

Une entreprise qui fait son chemin Le Foyer St-Joseph de Courta¬

man dont les activités profes¬

sionnelles ont débuté en 1956, accueille aujourd'hui une cen¬

taine de jeunes gens de toute la Suisse. Septante d'entre eux logent du dimanche soir au vendredi après-midi dans les deux internats, vingt sont en appartement à Fribourg, Bel- faux et Courtaman, dix sont externes. Tous ces jeunes gens, dont 60% sont de langue alle¬

mande, sont placés par l'Ai.

Les maîtres professionnels leur enseignent une formation

FOYER ST-JOSEPH

Une institution au service des handicapés élémentaire dans les secteurs

de la menuiserie-ébénisterie, horticulture, garage, cuisine, peinture en bâtiments, carre¬

lage, sellerie, décoration d'in¬

térieur et pose de sols. L'héber¬

gement et les loisirs sont pris en charge par des éducateurs, tandis que l'école, les sports, l'entraînement gestuel, la psy- chotérapie sont assurés par des professionnels.

Cette institution occupe à l'heu¬

re actuelle 58 personnes dont 30 sont domiciliées dans les communes de Courtepin, Courtaman, Wallenried, Cor- dast et Cormérod. Son finan¬

cement est assuré entièrement par l'Office fédéral des assu¬

rances sociales ainsi que par le chiffre d'affaires des ateliers.

Chaque année, quelque 35 jeunes gens handicapés quit¬

tent le Foyer St-Joseph avec, en poche, un certificat fédéral de capacité ou une attestation de formation élémentaire.

Amélioration des conditions de travail Etant donné que l'ancien bâti¬

ment datant de 1956 ne ré¬

pond plus aux critères actuels de la formation professionnel¬

le des handicapés, les respon¬

sables du Foyer St-Joseph ont décidé de résoudre le problè¬

me par une nouvelle construc¬

tion qui a débuté en juin 86 pour se terminer au printemps 88. Construit sur une surface de 2800 m2 et comprenant un volume de 13 600 m3, ce nou¬

veau bâtiment abritera des

ateliers d'ébénisterie, de pein¬

ture et de carrelage.

Avec cette réalisation, la for¬

mation professionnelle des handicapés sera grandement améliorée et facilitée par des ateliers vastes dotés d'installa¬

tions modernes, de salles de technologie munies de moyens didactiques modernes, de ves¬

tiaires indépendants, d'instal¬

lations conformes aux pres¬

criptions d'hygiène, de lieux de pause agréables et d'un en¬

vironnement naturel repo¬

sant. En un mot: une forma¬

tion professionnelle qui devra de plus en plus être orientée vers la réalité extérieure.

Nous reparlerons du Foyer St- Joseph lors de l'inauguration de la nouvelle réalisation.

Texte et photo G. Bd

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LES SPORTS

LUTTE SUISSE

Le plus célèbre de la tribu Zürcher

Roger Jungo lui a passé le relais à la fin de l'année dernière. Mainte¬

nant c'est lui qui assume la res¬

ponsabilité de chef technique can¬

tonal des lutteurs fribourgeois.

Neuf dans sa fonction, il est pour¬

tant coutumier des ronds de sciu¬

re. Ce détail le confirme: parmi les six frères Zürcher cinq d'entre eux ont pratiqué la lutte suisse!

Ruedi Zürcher apporte encore une précision supplémentaire: «Mon frère Roland était le meilleur tech¬

nicien du lot». Ce que sa modes¬

tie l'empêche d'ajouter c'est pour¬

tant lui qui fut le plus célèbre en parvenant à épingler à son palma¬

rès la fête alpestre du Lac Noir, en compagnie de quatre autres lut¬

teurs lors de l'édition 1977. S'il prend une succession difficile, Ruedi Zürcher ne manque pas d'idées non plus, comme son pré¬

décesseur. Il en révèle quelques- unes: «J'accorde une grande im¬

portance au dialogue. Je veux tra¬

vailler en étroite collaboration avec tous les chefs techniques des clubs afin de définir, ensemble, un programme d'activité pour notre élite. Je veux aussi déléguer les

pouvoirs; pour celà j'exigerai beaucoup d'engagement de la part des responsables des clubs lors des différentes fêtes qui se dé¬

rouleront dans le canton. Chaque club est représenté au comité can¬

tonal, rien de plus logique donc que chaque délégué des clubs par¬

ticipe aux décisions d'un bureau de classement par exemple». Un souci évident d'objectivité, sur un point bien précis, apparaît chez lui: « Le jury de classement doit faire preuve d'une objectivité cons¬

tante dans son travail. Par exem¬

ple, il est absolument faux d'op¬

poser deux lutteurs invités dans une fête à couronnes avec l'inten¬

tion d'en faire échouer un dans l'attribution des lauriers. Si cha¬

que jury effectue son travail de fa¬

çon consciencieuse la répartition des couronnes se fera de façon beaucoup plus équitable».

Lorsqu'on demande au chef tech¬

nique cantonal comment il va s'y prendre pour maintenir le niveau des lutteurs fribourgeois, il ré¬

pond avec conviction : « Il est faux de penser que le lutteur peut compter uniquement sur le chef technique. Au contraire, c'est le lutteur qui doit se prendre en charge lui-même; il doit s'astrein¬

dre à un entraînement régulier et doit travailler ferme pour amélio¬

rer ses points faibles. Nous avons de bons lutteurs chez nous, c'est vrai, et il leur appartient de main¬

tenir cette réputation». A l'hori¬

zon se profile déjà le nom de Stans, lieu de la prochaine fête fé¬

dérale de 1989. Ruedi Zürcher y pense aussi: «Dès cet automne nous établirons d'entente avec les chefs techniques des clubs le plan de bataille adéquat».

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LES SPORTS

Football:

24e tournoi Branko Sekulic

Branko Sekulic, Gaston Jun- go? Ces noms, les footbal¬

leurs du canton de Fribourg les connaissent. Le premier, qui fut un joueur, un entraî¬

neur et surtout un décou¬

vreur de talent jamais égalé, repose au cimetière de Bel- faux depuis 20 ans. Quant au second, dont on se demande où il cache les quatre-vingt printemps qu'il vient de fêter, il n'est pas un joueur de foot¬

ball, de quelque génération qu'il soit, qui n'eut affaire à son enseignement, à ses con¬

seils, à sa patience aussi.

Croyant aux vertus de la jeu¬

nesse, fondateur du Tournoi Sekulic, la grande fête des footballeurs en herbe, Gaston Jungo est toujours sur la brè¬

che. Au sein d'un comité groupant des passionnés de Belfaux, il vivra les 11, 12 et 18 juin prochain la 24e édi¬

tion de ce qui, aujourd'hui, est devenu une institution.

Une fête qui coïncidera dans la grande bourgade fribour¬

geoise au 40e anniversaire du club local, l'Etoile Sportive Belfaux.

Gaston Jungo, le père spirituel de tous les jeunes footballeurs fribour- geois félicite cordialement le capitaine d'une équipe victorieuse.

LA GRANDE FETE

DES JEUNES

À BELFAUX Branko Sekulic était passé maître dans l'art de découvrir des talents. Avec cette équipe du FC Fribourg, compo¬

sée dans sa majeure partie de joueurs qu 'il avait trouvés dans la campagne fribourgeoise, Branko Sekulic avait

obtenu une promotion en ligue nationale A. Photo collection privée

t

«

(16)

LES SPORTS

Le Mémorial Sekulic est un rendez-vous au cours duquel le junior est le roi. Mais aussi les parents qui ne sont pas peu fiers de la performance des

«petites têtes blondes».

Ce ne sont pas moins de 1500 jeunes, nés en 1974 et après, qui en découdront dans ce tra¬

ditionnel rendez-vous annuel.

Avec à la clé, des récompenses collectives ou individuelles sortant de l'ordinaire, les orga¬

nisateurs n'ayant, sur ce point parmi tant d'autres, pas ména¬

gé leurs efforts pour intéresser quelques puissants sponsors à leur initiative. Le fait est que, dans ce village, le ballon rond, pour les jeunes, est une chose quasi sacrée. Avec une école de foot, huit équipes de juniors, Belfaux est bien armé pour couler des jours heureux dans un proche avenir. Le problème ne se situe pourtant pas sur ce plan spécifique. «Ce sera la fête des jeunes, pas celle du club» relève Roger Descloux, membre du comité d'organisa¬

tion dirigé par Henri Troillet, et qui lui aussi s'est déjà taillé une solide réputation dans l'éducation et l'entraînement des footballeurs en devenir.

Cette fête, les responsables en assume la préparation depuis deux ans déjà. L'idée avait ger¬

mé lors du tournoi Sekulic de Léchelles, elle fut étudiée à fond à Châtel-St-Denis l'an dernier, tout ceci sous le re¬

gard à la fois paternel et ému de Gaston Jungo. Mainte¬

nant, tout est prêt. Les jeunes fribourgeois, à qui se join¬

dront pour la première fois des amis des cantons voisins et du Tessin peuvent se réjouir. Si une hirondelle ne fait pas for¬

cément le printemps, on peut être sûr qu'à Belfaux, les roses tiendront les promesses des boutons.

On dit de lui qu'il est le père spirituel des jeunes footbal¬

leurs fribourgeois. C'est vrai.

Pour Gaston Jungo, ce pas¬

sionné de tout ce qui touche à l'éducation du footballeur, le tournoi Sekulic correspond à un tremplin, à une fête au cours de laquelle le junior de¬

vient le roi.

Tous s'en souviennent Né en 1964 sous la forme de rencontres interscolaires, le

Mémorial Sekulic a pris une belle ampleur. Au point que Gaston Jungo se demande où son initiative s'arrêtera. Là n'est pourtant pas le propos de ce fin pédagogue. Pour lui, l'important c'est de vivre avec les jeunes, de leur ouvrir les yeux aux vertus du sport.

Comme le faisait à l'époque M. Sekulic.

«C'est pour cela que la formu¬

le du tournoi à sept joueurs est intéressante» explique-t-il quand il parle de son tournoi.

«Elle permet de cerner plus facilement un talent nais¬

sant». Il est vrai que ce tour¬

noi marque tous ceux qui l'ont vécu. Et ils sont nombreux.

Ainsi Joël Corminboeuf, le ta¬

lentueux gardien de Neuchâtel Xamax qui se souvient: «J'y ai participé une fois. J'en gar¬

de un lumineux souvenir».

Mais pourquoi le Mémorial Sekulic? «Pour respecter les idées d'un homme qui voulait encourager les jeunes à jouer réellement au football, c'est à dire non seulement conduire un ballon, mais aussi se com¬

porter correctement sur un terrain» poursuit celui qui a merveilleusement repris le flambeau laissé par son ami.

Une amitié qui a duré près d'un demi-siècle puisque Gas¬

ton Jungo et Branko Sekulic s'étaient rencontrés dans les années trente. L'un portait alors les couleurs de Bellinzo- ne, l'autre était la vedette you¬

goslave d'UGS. Et c'est peut- être à l'occasion de ce match que Sekulic réussit un coup de maître en glissant à son jeune adversaire d'un jour: «Soigne ton football, ne joue pas com¬

me un cheval». Les paroles eu¬

rent une portée incroyable. De l'Italie à l'Angleterre, en pas¬

sant par la Belgique et bien sûr tous les coins de l'Helvétie, Gaston Jungo fit passer le message. Avec un bonheur identique à celui qui lui sourit encore aujourd'hui.

Marcel Brodard

Le comité d'organisation du 24eMémorial Sekulic. De gauche à droite: Roger Descloux, Claude Brohy, Gaston Jungo, Gilbert Perrin, Henri Troillet, président, Jacqueline Chassot, Walter Glauser et Jean-Michel Baechler.

Photo Bernard Marro

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Un restaurant et un dancing depuis bientôt vingt ans, un motel construit il y a quelques années, et au¬

jourd'hui une salle de congrès. Les belles et bonnes choses vont donc par quatre dans cet établissement connu loin à la ronde sous le nom de «La Poularde»

qui, le 12 février 1987, a été la proie des flammes. La partie restaurant ayant été entièrement détruite, elle a été reconstruite en l'espace d'une année et inaugurée le 17 février 88 en présence d'une centaine de person¬

nes au sein desquelles se trouvait un bristol de per¬

sonnalités du monde politique et économique. Cette réalisation dont le coût s'est élevé à deux millions de francs y compris l'agencement, a vraiment fière allu¬

re, tant intérieurement qu'extérieurement. Expert dans la manière de gérer un établissement qui occu¬

pe une trentaine de personnes, M. Lafranchi n'a pas lésiner sur la dépense et le matériau qu'est le bois pour offrir des locaux spacieux avec tout le confort souhaité, à sa clientèle toujours plus nombreuse qui lui vient tout particulièrement de la Glane, la région de Fribourg, la Broyé et la Riviera vaudoise.

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Une construction très réussie

Au rez, nous y trouvons une salle à boire de huitante places où l'ameublement crée un climat d'ambiance familiale, un carnot- zet de vingt-quatre places destiné à des séances de comité et au ser¬

vice de fondues et raclettes, un restaurant de quarante-cinq cou¬

verts disposés sur des tables ron¬

des nappées du plus bel effet, tandis que le regard des gour¬

mands s'accroche sur de magnifi¬

ques photos de la ville de Ro- mont au début de ce siècle.

Devant les fourneaux, le chef de cuisine Bernard Dénéréaz mijote chaque jour un menu servi sur assiette au café, ainsi que quel¬

ques bons petits plats, tels que le foie gras de canard au xérès, l'es¬

calope de saumon farcie à l'oseil¬

le, le riz de veau aux asperges et graines de moutarde, spécialités à

savourer dans l'intimité du res¬

taurant.

Au premier étage, une grande salle toute de bois et spacieuse, magnifiquement conçue pour ac¬

cueillir 250 personnes lors de banquets de sociétés, repas de noces, assemblées et congrès.

Cette salle équipée d'une sonori¬

sation ultra-moderne et de lo¬

caux de service, est un petit chef- d'œuvre artisanal.

Un personnel diligent

Avec son dancing et un motel de dix studios, cet établissement forme un ensemble hôtelier qui contribue à l'attrait touristique que Romont se doit d'offrir à ses hôtes. Il est exploité depuis dix- neuf ans par ses propriétaires, M. et Mme Serge Lafranchi, qui en assument la direction. Ce cou¬

ple est secondé dans sa tâche par

La grande salle où le bois utilisé à bon escient réchauffe l'atmosphère.

Mmc Maya Beutler, qui se charge de l'administration. C'est ce tout, obligatoirement et indissoluble¬

ment lié par l'épatante qualité de l'accueil et de la table, que cet au¬

thentique lieu qu'est «La Poular¬

de» destiné à des soirées tant

amicales qu'intimes, a conquis un air de jeunesse qui lui va comme un gant...

Texte et photos G. Bourquenoud Le café: un lieu de retrouvailles entre gens du pays. Le restaurant pour des rencontres amicales ou intimes.

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Lors d'une émission de té¬

lévision, je regarde la lar¬

ge et réconfortante main d'Edmont Kaiser posée sur la poitrine d'un enfant dont la vie ne tient plus qu'à un fil. Cette main veut le protéger, le rassu¬

rer, lui transmettre amour et espoir. Cette main parle d'elle-même.

LES MAINS

Et mes pensées s'envolent vers toutes ces mains ten¬

dues, qui appellent. Vers toutes ces mains que Dieu nous a données pour ai¬

der, secourir, communi¬

quer. Des mains qui fas¬

sent le bien et non le mal.

Oui, toutes les mains parlent...

Celles de la maman qui serre son enfant sur son cœur, qui prépare le repas de la famille, qui fait mille travaux pour le bien-être des siens. Celles du mari qui attire sur son épaule l'être aimé, qui travaille pour gagner le pain quotidien.

Celles de l'enfant qui de¬

mande un peu d'affection, qui apprend par le tou¬

cher la forme des objets, qui se concentre sur une page d'écriture.

Celles du médecin et du chirurgien qui soignent, qui opèrent, qui guéris¬

sent.

Celles du curé qui baptise, célèbre la messe, confir¬

me, bénit, pardonne.

Celles de l'enseignant qui explique, démontre, joue avec ses élèves.

Celles du journaliste, de l'écrivain, du poète qui transmettent un message par l'écriture.

Celles du musicien qui, par sa musique apaise, dé¬

tend, apporte l'oubli du quotidien.

PARLENT...

Celles de l'artiste dont les peintures font rêver ou nous révèlent un passé merveilleux.

Celles des mal-entendants dont le langage s'exprime par des signes de main.

Celles du mendiant ou du handicapé qui quémande un peu d'argent en jouant d'un instrument sur le bord d'un trottoir. Com¬

bien passent devant en l'ignorant? Combien de fois avons-nous fermé les yeux aux appels de détres¬

se d'un ami, d'un voisin, d'un pauvre ou d'un vieillard?

Nous avons des mains pour donner, pour trans¬

mettre tendresse et amour.

Elles peuvent être belles et soignées, usées par les tra¬

vaux, ridées par l'âge.

Mais elles sont là pour servir, pour s'unir. Une poignée de mains est plus qu'un geste de sympathie.

Elle est le symbole de l'amitié, de la confiance et de la paix.

Rose-Marie

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US ET COUTUME^ ! J

Pourquoi les œufs en chocolat et les colombes de massepain ne s'arrêtent-ils sur notre table que le saint jour de Pâques? Et pour¬

quoi l'œuf et la viande ont-ils brusquement pour nous une im¬

portance particulière? Comme si nous avions oublié leur saveur pendant les quarante jours du Carême !

BIENTOT PAQUES

LE FESTIN

DU PRINTEMPS

Fin de l'hiver en pays f ri- bourgeois:

Pâques va faire sourire la nature.

Photo jJ Pascal Bernard

Pâques ! Pour les chrétiens la renaissance de la vie au Printemps après un long hiver est la ré¬

plique d'une autre renaissance (résurrection):

celle du Christ qui surgit du tombeau. La force de la fête chrétienne, qui marque la fin d'un long carême de quarante jours, tient tout en¬

tière dans le triomphe de la vie sur la mort.

Rien d'étonnant à ce qu'elle entraîne avec elle une autre fête, plus terre-à-terre, par laquelle les hommes tentent d'exprimer leur joie.

VOYEZ L'AGNEAU PASCAL

La puissance de la tradition de Pâques appa¬

raît dans la survivance de choix symboliques qui nous parviennent à travers les générations.

Morat et Bulle seulement

La préparation de la fête de Pâques chez les profession¬

nels de l'alimentation se traduit par une fièvre d'achats de matière première que leur art transformera en succu¬

lentes nourritures. Pour la période qui précédera directe¬

ment Pâques on pourrait s'attendre à trouver dans le canton de Fribourg quelques marchés de bétail ou petit bétail qui trouveront amateurs à la table de fêtes. Avec la tradition du bœuf de Pâques, le canton de Vaud marque de façon évidente les rapports entre la terre et la fête.

Viande, pâtisseries, pains ou animaux de cho¬

colat témoignent, de façon prosaïque, de la fête religieuse qui comporte sa part de nour¬

ritures à la fois terrestres et symboliques.

L'agneau pascal représente un exemple tout à fait parlant de cette réunion entre le symbole religieux et la nourriture des fidèles.

Ce qui est remarquable c'est la façon dont no¬

tre société a prolongé, jusque dans la forme des produits de consommation, l'esprit et les promesses de la fête du passage (de l'hebreu pessah qui a donné peska dont nous avons fait Pâques).

Parmi les nourritures attendues et symboli¬

ques, que nous retrouvons aussi bien sur notre table qu'à la sortie de l'office de Pâques, figure d'abord l'œuf. Non seulement nourriture mais lui aussi symbole. Dans le Jura des années trente les jeunes filles choisissaient leur fiancé pendant la semaine sainte grâce au langage des œufs. Pour les Vaudois Pâques c'est au¬

jourd'hui encore «rouler les œufs», en fait courir dans la prairie avec les enfants à la re¬

cherche des œufs (durs) que les parents ont plus ou moins cachés. L'œuf se distribue aussi sur le seuil des églises avant de devenir l'attrait de comiques courses aux œufs. Décoré il fait l'objet d'expositions dont la plus célèbre se si¬

tue à Nyon.

DE L'OEUF À LA POULE

De l'œuf qui peut être aussi en chocolat, em¬

ballage de mille friandises, on arrive naturelle¬

ment aux animaux: canard, lapin, poussin, coq, poule et sa nichée, etc... Silencieuse et dé¬

licieuse cette basse-cour en chocolat enferme dans ses flancs tous les trésors de la confiserie derrière de gros rubans de couleurs. Dans la catégorie ailée on retrouve encore à l'occasion de Pâques la colombe italienne, spécialité de pain aux raisins nappés de chocolat.

Autre nourriture de Pâques: la belle viande rouge, symbolisée par le passage du bœuf de Pâques dans les rues de Moudon un ou deux jours avant la fête «Payerne a renoncé à cette coutume entre les deux guerres» est-elle aussi bienvenue. Elle reste en effet la dernière nour¬

riture dont l'Eglise catholique recommande de s'abstenir pendant le Carême. On est loin ici des rigueurs et des excès du Moyen Age.

D'autres nourritures se retrouvent autour de la célébration de la Fête pascale, particulière¬

ment le pain «souvent béni» et le fromage. Sur le seuil des églises valaisannes on les distribue parfois, à la sortie de la messe de Pâques, avec du vin.

Ainsi, chaque année, ces fêtes heureuses té¬

moignent de la force d'une célébration qui est à la fois religieuse et joyeuse.

Puisqu'avec elle nous revient le Printemps.

Robert Curtat

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LES ARTS

Maisons rurales fribourgeoises Le Musée gruérien, à Bul¬

le, présente actuellement une exposition intitulée

«Maisons rurales fribour¬

geoises». Elle coïncide avec la parution du deuxième volume de « La maison paysanne fribour- geoise» qui dresse l'inven¬

taire du plus grand patri¬

moine architectural du canton de Fribourg.

L'exposition est articulée autour de grandes ma¬

quettes de constructions représentatives : fermes, habitations, chalet d'alpa¬

ge, forge, fromagerie. La plupart des maquettes ont été réalisées par des étu¬

diants en architecture de l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL). Elles permettent une approche tridimensionelle mais aus¬

si synthétique puisque l'on peut voir en même

temps le système cons- tructif et l'aménagement intérieur du bâtiment.

Deux maquettes datant du XVIIIe siècle, un cha¬

let et un pont couvert, sont probablement des épreuves de charpentiers.

En contraste avec les ma¬

quettes, des éléments d'ar¬

chitecture originaux don¬

nent l'échelle réelle et portent la patine du temps: poutres gravées, boiseries sculptées, etc.

Cette exposition «Mai¬

sons rurales fribourgeoi¬

ses» est prolongée jus¬

qu'au 10 avril 1988.

Musée gruérien

Du mardi au samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Dimanches et fêtes: de 14 h à 17 h (y compris Ven¬

dredi Saint, Pâques, Lun¬

di de Pâques).

Concours fribourgeois d'art populaire et artisanal

La 3e édition du Con¬

cours fribourgeois d'art populaire et de création artisanale se tiendra à Ro- mont, comme le veut la tradition, dans le cadre du Comptoir de Romont, du

10 au 15 mai 1988.

Cette manifestation ré¬

pond à un besoin. En ef¬

fet, lors de la 2e édition en

1986, on a pu constater une augmentation de plus d'un tiers du nombre de participants. Le jury a pu constater une améliora¬

tion de la qualité des ob¬

jets proposés.

Il est utile de rappeler que la notion d*<art populai¬

re» ou de «création arti¬

sanale» doit être présente

dans les objets présentés.

De nombreuses peintures et sculptures, dont les qualités artistiques étaient évidentes, ont été retirées du jugement en 1986, ne correspondant pas aux critères du Concours.

La notion d*<art populai¬

re» fait appel aux thèmes et techniques traditionnel¬

les pour la création d'ob¬

jets originaux, la copie étant exclue. La notion de

«création artisanale» fait appel à l'imagination et à la créativité de l'artisan,

pour proposer des objets décoratifs ou utilitaires, inspirés de thèmes nou¬

veaux et réalisés dans des matériaux traditionnels ou contemporains.

Un appel est lancé, dès aujourd'hui, à tous les ar¬

tisans domiciliés ou origi¬

naires de notre Canton, qui peuvent s'inscrire jus¬

qu'au 31 mars prochain à l'adresse suivante : Concours d'art populaire et de création artisanale Case postale

1680 ROMONT

Couleurs et regards de Jean-Biaise Évéquoz

Conscient d'être pleine¬

ment inséré dans un mi¬

lieu artistique sans préju¬

gé et actuel, l'artiste a surmonté certaines phases restrictives qui privilé¬

gient seulement le figura¬

tif.

Au nom d'une certaine modernité, Jean-Blaise a appris à mettre en prati¬

que sa grande capacité de changement de langage figuratif filtré à travers les très fortes exigences de sa personnalité.

Voici que la nature morte, les paysages, les regards des amis ont les couleurs de l'affection domestique, ont le goût de l'objet très cher posé dans un angle de son atelier et plus en¬

core, dans un angle de son cœur.

David Bianco Exposition ouverte jus¬

qu'au 27 mars à la Galerie de la Ratière, rue du Châ¬

teau 107, Romont.

Luc Brouyère, peintre

«Ici un arbre dépouillé; là une maison solitaire; un canal traverse une morne étendue, allant on ne sait où; l'eau reflète le ciel et un chemin s'étire dans la campagne; rien n'échappe au regard du peintre, amoureux de la nature, la vraie...»

Egé Sainte-Croix Galerie «Les Trois Tours», rue de Romont 5,

Fribourg.

(25)

PATRIMOINE „PAIRIMOINE

LE

TEMPS DE LA

FRAGILITÉ

Le moderne est mouve¬

ment, déclassement rapi¬

de, l'éphémère d'une civi¬

lisation qui perd son image et son sens en moins d'une génération.

Griserie des montagnes russes, d'un avion dévo¬

reur de géographie, de la vitesse supersonique, de l'invention permanente, mais désordonnée, telles sont les caractéristiques de ce temps, en définitive celui de la fragilité.

D ans son expansion, la ville moderne devrait adopter à l'égard de ce qu'elle rencon¬

tre, une attitude plus sage. Elle devrait aussi réfléchir avant de détruire. Car ce qu'elle va cons¬

truire n'a pas de passé et sou¬

vent pas d'avenir. Une maison à demi-ruinée représente trois à quatre siècles de vie et un avenir indéfini, un héritage qui n'appartient pas à notre géné¬

ration, mais à toutes celles qui nous ont précédées et pour¬

ront nous succéder. Ces géné¬

rations tant passées que futu¬

res jettent les yeux sur nous et nous interrogent. «Allez-vous galvauder ce patrimoine qui ne vous appartient pas?» Prenez l'exemple du chiffonnier qui,

dans les gadoues ou sur les trottoirs, récupère la pièce vouée au mépris mais que vous payerez très cher dans quel¬

ques années chez l'antiquaire coté, une fois astiquée et res¬

taurée. Une construction vieil¬

le de plusieurs centaines d'an¬

nées ou même d'un siècle, ne se recrée pas !

Faut-il

restaurer l'ancien ? L'irrémédiable et l'irréversible devraient nous inciter à la pru¬

dence. En sera-t-on un jour ré¬

duit à refabriquer de l'ancien?

A remonter une authentique ferme fribourgeoise, comme c'est déjà le cas au musée de l'habitat rural de Ballenberg où, chaque année, des milliers de touristes défilent pour voir enfin le village de leurs ancê¬

tres, éclairé à la chandelle ou au pétrole avec des gens en costume de 1870.

Les antiquaires font de plus en plus de bonnes affaires et nom¬

bre de jeunes ménages se meu¬

blent de vrais mais aussi par¬

fois d'armoires fausses ! Par¬

tout s'affirme la lassitude du tube métallique, de la matière synthétique, du faux «moder¬

ne» qu'il y aurait lieu de re¬

nouveler tous les dix ans pour être à la page. On ne rêve que de vieilles poutres, de roues de chars, de chaudrons, de week- ends rustiques, un besoin pro¬

fond de reprendre contact avec la civilisation paysanne millé¬

naire.

Réfléchir

avant de démolir C'est aux collectivités et aux autorités de sentir cet appel d'air! Le temps du moder- nisme-bulldozer-aveugle est bientôt révolu! Chaque objet, chaque pré, chaque arbre, le moindre étang, le site le plus modeste mérite examen avant la destruction!

Des pays comme l'URSS ou les Etats-Unis nous en don¬

nent l'exemple, car ils savent maintenant que l'homme ne vit pas que de pain!

Une cité satellite en fournit un autre exemple. Elle meure de n'avoir pas d'âme. La solitude et le désespoir l'envahissent comme des mauvaises herbes ou des miasmes pestilentiels.

Le diagnostic de leur mal s'ap¬

pelle «l'hospitalité».

Chaque parcelle du patrimoi¬

ne sacrifiée à la légère signifie la perte d'un peu de cette âme et de cette affection dont la vie ne saurait se passer !

Il est juste et nécessaire de se soucier de la faim dans le monde, la nôtre qui n'est pas nourriture matérielle, mérite aussi qu'on s'en soucie, car si les villes continuent à dévorer la campagne comme cela se fait depuis un certain nombre d'années, nos civilisations mourront gavées!

Texte et photos G. Bourquenoud

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