Le long collier…
Parée d’un long collier, tu poses devant moi, Vêtue de perles fines, et de charme sauvage. La splendeur du tableau me trouble davantage
Quand résonne en écho le timbre de ta voix. Arborant innocente un sourire ingénu
Lorsque sur les draps blancs, paisible, tu t’étends, Les sereines langueurs de ton corps indolent
M’offrent un avant-goût de frisson inconnu. Alors je sens en moi une vague rouler
Qui m’emporte bien loin dans des flots d’émotion, Et mon cœur submergé divague de passion. Dans tes yeux éclairés comme un ciel enflammé
Et tes baisers brûlants comme des incendies Mon âme se consume en ardeurs infinies.
Georges Ioannitis Tous droits réservés