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L'éducation nationale: un système qui exclut

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-01710492

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01710492

Submitted on 1 Mar 2018

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L’éducation nationale: un système qui exclut

Sebastien Lablanche

To cite this version:

Sebastien Lablanche. L’éducation nationale: un système qui exclut. 2016. �hal-01710492�

(2)

1

L’Éducation Nationale

Un système qui exclut

(3)

2

(4)

3

Sébastien LABLANCHE

L’Éducation Nationale Un système qui exclut

Les Sentiers du Livre éditions

(5)

4

© Les Sentiers du Livre, 2016

Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction réservés pour tous pays.

EAN : 9782754305525

(6)

5

À mon père

(7)

6

(8)

7

SOMMAIRE Première Partie

Présentation de l’entreprise

Page 17

Deuxième Partie

Analyse du système scolaire

Page 21 1. I

NTRODUCTION ET PRESENTATION DE

L

AUTEUR

Page 22 2. P

RIMAIRE

/C

OLLEGE

/L

YCEE

Page 39 3. E

NSEIGNEMENT

S

UPERIEUR

Page 97

4. C

ONCLUSION

Page 134

Troisième partie

Etude statistique des élèves

Page 137 C

HAPITRE

1 : O

BJECTIFS DE L

ETUDE

Page 138 C

HAPITRE

2 : R

ECUEIL DES DONNEES

BRUTES

Page 141 C

HAPITRE

3 : A

NALYSE UNIVARIEE

Page 173 3.1 Distribution de l’âge Page 173 3.2 Distribution de la distance Page 177 3.3 Distribution du niveau Page 180 3.4 Distribution de la date de début Page 181 3.5 Distribution de la durée Page 184 3.6 Distribution de la fréquence Page 185 3.7 Conclusion de l’analyse univariée Page 187 C

HAPITRE

4 : A

NALYSE DESCRIPTIVE MUL-

TIVARIEE

Page 189 4.1 Analyse en composantes principales sur

l’ensemble des élèves (Collège, Lycée, En- seignement Supérieur)

Page 189

4.1.1 Principe Page 189

4.1.2 Application et Résultats Page 191

4.2 Analyse en composantes principales sur Page 231

(9)

8

les lycéens

4.2.1 Résultats de l’analyse par classe Page 231 4.2.2 Résultats de l’analyse par filière Page 238 4.3 Conclusion de l’analyse descriptive

multivariée Page 244

C

HAPITRE

5. R

EGRESSION NON

-

LINEAIRE SUR LA CROISSANCE DU NOMBRE D

ELEVES EN COURS DE SUIVI

Page 248 5.1 Conclusion de la régression sur la crois-

sance du nombre d’élèves

C

HAPITRE

6. R

EGRESSION NON

-

LINEAIRE SUR LA CROISSANCE DU BESOIN DE SOUTIEN

EN MATHEMATIQUES DANS LE SECONDAIRE

Page 253

6.1 Conclusion de la régression sur la crois-

sance du besoin en fonction de l’âge Page 256

Quatrième partie Bibliographie

Page 259

(10)

9

Liste des figures

Figure 3.1 – Histogramme de l’âge Page 173

Figure 3.2 – Boite à moustaches de la variable âge Page 174 Figure 3.3 – Histogramme et densité de la variable âge Page 175 Figure 3.4 – Camembert Etablissement de l’élève Page 175 Figure 3.5 – Camembert Redoublements

(présents ou antérieurs) oui/non

Figure 3.6 – Camembert des classes redoublées

Page 176

Figure 3.7 – Histogramme de la distance (en km) Page 178 Figure 3.8 – Boite à moustaches de la variable distance (en

km) Page 178

Figure 3.9 – Histogramme et densité de la distance (en

km) Page 179

Figure 3.10 – Histogramme du niveau (entre 0 et 20) Page 180 Figure 3.11 – Histogramme en densité et densité du niveau Page 181 Figure 3.12 – Boite à moustaches de la variable niveau Page 181 Figure 3.13 – Histogramme de la date de début

(en jours après le 1er Sept.) Page 183

Figure 3.14 – Histogramme et densité de la date de début

(compté en jours après le 1er Sept.) Page 183

Figure 3.15 – Boite à moustaches de la variable date de

début (compté en jours après le 1er Sept.) Page 183 Figure 3.16 – Histogramme de la durée (en jours) Page 184 Figure 3.17 – Histogramme et densité de la durée (en

jours) Page 184

Figure 3.18 – Boite à moustaches de la variable durée Page 185 Figure 3.19 – Histogramme de la fréquence (en

heures/mois) Page 185

Figure 3.20 – Histogramme et densité de la fréquence (en

heures/mois) Page 186

Figure 3.21 – Boite à moustaches de la variable fréquence

(en heures/mois) Page 187

Figure 4.1 – Histogramme des valeurs propres Page 193 Figure 4.2 – Intervalles de confiance d’Anderson pour les Page 196

(11)

10 six valeurs propres

Figure 4.3 – Représentation des six variables actives dans

le plan des facteurs 1 et 2 Page 198

Figure 4.4 – Représentation de la droite de régression des moindres carrés sur le nuage de points de l’âge de l’élève en fonction de la distance de l’élève (en km)

Page 201

Figure 4.5 – Représentation de la droite de régression des moindres carrés sur le nuage de points de la date de début du suivi (en jours après le 1er Septembre) en fonction de la durée du suivi (en jours)

Page 202

Figure 4.6 – Représentation de la droite de régression des moindres carrés sur le nuage de points de la fréquence (en heures/mois) du suivi en fonction de la durée du suivi (en jours)

Page 204

Figure 4.7 – Représentation des élèves sur le plan des

facteurs 1 et 2 Page 204

Figure 4.8 – Représentation des élèves sur le plan des

facteurs 1 et 2 avec directions des caractères Page 205 Figure 4.9 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des trois modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 Page 209 Figure 4.10 – Boxplots de la variable quantitative Dis-

tance selon les niveaux de la variable qualitative Etablis- sement

Page 211

Figure 4.11 – Représentation des élèves coloriés selon les

trois modalités dans le plan des facteurs 2 et 3 Page 214 Figure 4.13 – Boxplots de la variable quantitative Niveau

selon les modalités de la variable qualitative Etablissement Page 215 Figure 4.12 – Boxplots de la variable quantitative Date de

début selon les modalités de la variable qualitative Etablis- sement

Page 215

Figure 4.14 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 Page 216 Figure 4.15 – Boxplots de la variable quantitative Date de

début selon le Sexe, Homme=1 et Femme=2 Page 218

Figure 4.16 – Boxplots de la variable quantitative Age

selon le Sexe, Homme=1 et Femme=2 Page 218

Figure 4.17 – Représentation des élèves coloriés en fonction Page 219

(12)

11 des deux modalités sur le plan des facteurs 2 et 3

Figure 4.19 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 3 Page 220 Figure 4.20 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 Page 221 Figure 4.21 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 3 Page 222 Figure 4.22 – Boxplots de la variable quantitative Niveau

en fonction des deux modalités de Redoublement Page 223 Figure 4.23 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des deux modalités sur le plan des facteurs 2 et 3 Page 224 Figure 4.24 – Diagramme mosaïque pour le croisement des

deux variables qualitatives Etablissement et Sexe Page 225 Figure 4.25 – Représentation des élèves coloriés en fonction

des trois modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 avec les ellipses de confiance

Page 227

Figure 4.26 – Représentation des élèves coloriés en fonction des trois modalités sur le plan des facteurs 1 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 228

Figure 4.27 – Représentation des élèves coloriés en fonction des trois modalités sur le plan des facteurs 2 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 228

Figure 4.28 – Représentation des élèves coloriés en fonction des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 avec les ellipses de confiance

Page 229

Figure 4.29 – Représentation des élèves coloriés en fonction des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 229

Figure 4.30 – Représentation des élèves coloriés en fonction des deux modalités sur le plan des facteurs 2 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 230

Figure 4.31 – Représentation des élèves coloriés en fonction des deux modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 avec les ellipses de confiance

Page 230

Figure 4.32 – Représentation des élèves coloriés en fonction des deux modalités sur le plan des facteurs 2 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 231 Figure 4.33 – Représentation des six variables actives dans Page 232

(13)

12 le plan des facteurs 1 et 2

Figure 4.34 – Représentation des lycéens coloriés en fonc- tion des trois modalités sur le plan des facteurs 1 et 2 avec les ellipses de confiance

Page 234

Figure 4.35 – Boite à moustaches

de la date de début en fonction de la classe de lycée Page 235 Figure 4.36 – Boite à moustaches de la fréquence

en fonction de la classe de lycée Page 235

Figure 4.37 – Représentation des lycéens coloriés en fonc- tion des trois modalités sur le plan des facteurs 1 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 237

Figure 4.38 – Représentation des lycéens coloriés en fonc- tion des trois modalités sur le plan des facteurs 2 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 237

Figure 4.39 – Boite à moustaches du niveau

en fonction de la classe de lycée Page 238

Figure 4.40 – Représentation des six variables actives

dans le plan des facteurs 1 et 2 Page 239

Figure 4.41 – Représentation des élèves coloriés en fonction de la filière sur le plan des facteurs 1 et 2 avec les ellipses de confiance

Page 241

Figure 4.42 – Boite à moustaches du niveau en fonction de

la filière Page 241

Figure 4.43 – Boite à moustaches du niveau en fonction de

la filière Page 242

Figure 4.44 – Représentation des élèves coloriés en fonction de la filière sur le plan des facteurs 1 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 243

Figure 4.45 – Représentation des élèves coloriés en fonction de la filière sur le plan des facteurs 2 et 3 avec les ellipses de confiance

Page 243

Figure 4.46 – Boite à moustaches du niveau en fonction de

la filière Page 244

Figure 5.1 – Croissance du nombre d’élèves de juillet

2011 à juin 2012

Page 251

Figure 5.2 – Inspection graphique de la normalité des

résidus pour le modèle de GOMPERTZ

Page 253

Figure 5.3 – Ajustement du modèle de GOM-

Page 254

(14)

13

PERTZ (R2=0.983)

Figure 6.1 – Camembert des classes du secondaire

Page 255

Figure 6.2 – Croissance exponentielle du besoin dans le secondaire

(R2=0.9684) Page 257

(15)

14

Liste des tableaux

Table 2.1 – Table des distances Page 142

Table 2.2 – Table 1 des élèves Page 150

Table 2.3 – Table des âges Page 152

Table 2.4 – Table 2 des élèves Page 158

Table 2.5 – Table des classes redoublées Page 159 Table 3.1 – Tableau récapitulatif des variables quantita-

tives Page 187

Table 4.1 – Table des valeurs propres Page 194

Table 4.2 – Table des valeurs-test

des variables nominales supplémentaires Page 195

Table 4.3 – Intervalles de confiance d’Anderson à 95% Page 196 Figure 4.2 – Intervalles de confiance d’Anderson pour les 6

valeurs propres Page 196

Table 4.4 – Comparaison des valeurs propres de l’analyse en composantes principales et de leurs estimations par la méthode du "bootstrap"

Page 197

Table 4.5 – Table des coordonnées

des variables actives sur les axes 1 à 3 Page 198 Table 4.7 – Test de significativité des corrélations avec l’axe

2 Page 206

Table 4.8 – Test de significativité des corrélations avec l’axe

3 Page 207

Table 5.1 – Croissance du nombre d’élèves en cours de suivi Page 250 Table 5.2 – Table des modèles de croissance pour le nombre

d’élèves Page 252

Table 6.1 – Table des effectifs par classe du secondaire Page 256

(16)

15

(17)

16

(18)

17

Première Partie

Présentation de l’entreprise

(19)

18

L’entreprise de Philippe Baillet est une TPE innovante de

soutien scolaire en mathématiques créée en 2011 qui s’adresse à

tous les niveaux (du Primaire aux étudiants de l’Enseignement

Supérieur) et qui a pour objectif de compléter la formation don-

née par l’Education Nationale. Philippe Baillet est né en 1965 (51

ans). Il est titulaire d’une licence de Maths pures, d’une licence

d’Informatique et d’un DEA de Théorie des Nombres (Universi-

té Bordeaux 1). Il a également été reçu au CAPES de Mathéma-

tiques en 1987 et a été enseignant en Seconde. Il souhaite déve-

lopper son entreprise en élargissant l’activité de l’entreprise vers

la formation en informatique pour adultes en s’entourant

d’ingénieurs en informatique (Universitaires, Grandes Ecoles) et

également former un petit noyau de professeurs du secondaire

(une petite dizaine) en Aquitaine qui donneraient des cours parti-

culiers en dehors de leurs heures de travail et qui travailleraient

sous l’étiquette Math’Assistance. Autour de ce petit noyau, des

étudiants (ayant au moins la licence de mathématiques ou ayant

intégré une Grande Ecole après les classes préparatoires) donne-

raient des cours à des collégiens ou à des lycéens sous l’étiquette

Math’Assistance. Cela pourra ensuite se généraliser à proximité

de toutes les grandes villes de FRANCE (Lyon, Paris, Marseille,

Toulouse).

(20)

19

L’objectif à moyen terme est d’atteindre environ cinquante enseignants-salariés dans 5 ans (hors étudiants) qui apporteraient leurs connaissances des programmes et leurs expériences.

L’objectif à long terme (10-15 ans) est de devenir une société

similaire à ACADOMIA mais spécialisée dans le soutien en ma-

thématiques (Primaire, Collège, Lycée, Enseignement Supérieur)

et dans la formation informatique pour adultes. L’accent est mis

sur la pédagogie, une maîtrise complète et précise des pro-

grammes en mathématiques (par classe, filière, cursus) et sur

l’adaptation du travail et des explications au niveau de l’élève. Les

données statistiques de ce livre ont été recueillies auprès des

élèves de Philippe Baillet. Je remercie énormément monsieur

Baillet de m’avoir confié la réalisation de cette étude statistique

très révélatrice de l’état de l’éducation nationale et qui permet de

mieux comprendre les caractéristiques de cette population des

élèves en difficulté.

(21)

20

Figure 1 : Philippe Baillet

(22)

21

Deuxième Partie

Analyse du système scolaire

(23)

22

1. I

NTRODUCTION ET PRESENTATION DE L

AUTEUR

Chaque année dans notre pays, cent cinquante mille jeunes

sortent du système éducatif sans diplôme. Ce chiffre fait peur

surtout quand on sait que même ceux qui ont des diplômes éle-

vés sont au chômage dans le contexte actuel. L’école républicaine

(24)

23

est donc une machine à exclure et à dévaluer et qui le fait dès les

petites classes avant le brevet des collèges, raison pour laquelle

autant de jeunes sortent du système scolaire sans le moindre di-

plôme alors que le BAC est considéré comme un diplôme au

rabais. L’exclusion n’a pas de couleur politique, elle n’est ni de

droite, ni de gauche. Quel avenir va-t-on laisser à nos enfants ?

Que faut-il faire pour que nos responsables politiques prennent

des décisions drastiques pour faire ce rétablissement d’une école

qui apprend ? Malheureusement ce n’est pas avec la politique de

l’actuelle ministre de l’Education Nationale Najat Vallaud-

Belkacem que ces décisions vont être prises. Le mariage pour

tous, la théorie du genre et plus généralement la destruction de la

structure familiale vont considérablement aggraver une situation

déjà catastrophique. C’est avec une grande émotion et une

grande tristesse de voir ce système de destruction prospérer ac-

colé au sourire méprisant de cette dame que je me suis décidé

pour de bon d’écrire cet essai qui vise à proposer des solutions

claires et justifiées pour lutter contre l’échec scolaire, le décro-

chage et pour relever le niveau moyen des élèves. Je ne vais pas

me contenter de pointer ce qu’il ne va pas, d’affirmer qu’il y aura

toujours une élite et qu’il faut relever le niveau moyen comme le

fait le cabinet de conseil Mckinsey (où seuls les fils à papa ont le

privilège d’y « travailler » et d’y manger les sushis dans les meil-

leurs restaurants parisiens). Je vais apporter des solutions con-

crètes qui serviront de base au ministère de l’éducation nationale

et je vais le faire en m’appuyant sur mon parcours qui parle de

lui-même et qui est sans doute sans précédent dans l’histoire de

France. Je veux que mon parcours soit considéré comme

l’exemple à suivre aux parents d’élèves. Si la situation continue de

s’aggraver tant au niveau économique et social que civilisationnel

il y aura fatalement une révolution au cours de ce siècle. Cette

révolution devra s’accompagner d’une réforme profonde de

notre système éducatif avec des responsables politiques coura-

geux qui devront prendre des décisions fortes. Ces décisions

(25)

24

seront difficiles à prendre mais il faudra les prendre car elles sont nécessaires.

Je m’appelle Sébastien Alexandre LABLANCHE, je suis in- génieur statisticien diplômé de l’université Paul Sabatier à Tou- louse. Je suis né le 22 juin 1987 à Bordeaux. Mon parcours syn- thétisé, en plus d’être unique est la preuve de cette exclusion et de cette dévaluation des individus et de leur potentiel. Comme le disent les rugbymen au moment d’un plaquage efficace et specta- culaire, ça pique…

Ecole primaire : Décision de redoublement du CE1 à l’école Jean de la Fontaine de Martignas-sur-Jalle et passage en CE2 contre la décision du conseil de classe sur intervention des pa- rents avec rôle prépondérant du père

Collège : Déscolarisation Avril-Mai-Juin en classe de Troi- sième au collège Aliénor d’Aquitaine de Martignas-sur-Jalle

Lycée : Déscolarisation Octobre-Novembre en classe de Se- conde

Décision de redoublement de la classe de Seconde et passage en Première S contre la décision du conseil de classe sur inter- vention des parents au lycée Daguin à Mérignac

BAC S lycée Daguin à Mérignac Enseignement Supérieur :

1-Maths Sup au lycée Montaigne de Bordeaux

Décision de non passage en Maths Spé et passage en Maths Spé contre la décision du conseil de classe sur intervention du père et d’appuis politiques de droite et de gauche et de l’académie

2-Maths Spé au lycée Montaigne de Bordeaux

3-Troisième année de licence de mathématiques fondamen- tales et obtention du titre de licence à l’Université Bordeaux 1

4-Admission sur titre en Première année à l’ENSTA Bretagne (anciennement appelée l’ENSIETA) et exclusion de cette école un an après

5-Master 1 de traitement du signal et contrôle des harmo-

niques à l’université Bordeaux 1 avec mention et exclusion de

cette université au début du Master 2 du même nom

(26)

25

6-Master 2 ingénierie mathématiques à Toulouse avec men- tion (grade de master/ BAC+5)

7-Décision d’annulation de la décision d’exclusion de l’ENSTA Bretagne du ministère de la défense par le Tribunal administratif de Paris

Bilan :

Une seule classe redoublée : dernière année de Master à cause du stage (seuls les fils à papa peuvent faire un stage niveau ingé- nieur correspondant à leur formation dans un grand groupe type THALES, EADS,…)

Je suis la seule personne de l’histoire de FRANCE à avoir ga- gné un procès contre le ministère de la défense sans avocats ce qui me vaut d’être dans une liste des personnes suivies par l’armée. J’ai ridiculisé les institutrices, les agrégés de lycée, les normaliens de classes préparatoires, de fac, la conférence des grandes écoles et la défense nationale, j’ai ridiculisé tout le monde et je suis fier de l’avoir fait. Tout le monde a perdu contre moi, aussi bien les enfoirés de gauche que les enfoirés de droite.

Si j’ai réussi à faire ça c’est grâce à une grande intelligence, une très bonne compréhension du système scolaire et du fonction- nement de l’enseignement supérieur mais surtout grâce à un cadre familial solide et organisé autour de moi. Ce dernier point est crucial, car effectivement dès le plus jeune âge le système a essayé de m’éliminer et s’il n’y avait pas eu mes parents, j’aurai sans doute fait partie de ces cent cinquante mille jeunes. J’ai eu la chance de ne pas être né dans le modèle familial prôné par ma- dame Belkacem.

Effectivement, mère au foyer et père cadre supérieur au mi-

nistère de l’équipement. Ma mère s’est occupé de mes leçons

jusqu’en Troisième, mon père a pris le relais à la fin de la classe

de Seconde. Et dans l’enseignement supérieur deux boosters

(27)

26

supplémentaires en maths et en informatique ont pris le relais de mon père jusqu’au diplôme final BAC+5.

Ma mère est autodidacte et mon père en filou s’est hissé à un bon poste correspondant à un ingénieur de l’ENTPE (L’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat) alors qu’il avait juste une licence obtenue au CNAM et un DEUG universitaire de l’université Bordeaux 1 et une mention au BAC C qui n’était pas donné à l’époque.

Quelle conclusion peut-on tirer de ce parcours ? Je ne me suis pas intégré et au final je suis plus diplômé que mes parents parce que je n’ai pas laissé l’éducation nationale et l’enseignement supé- rieur me déclasser et me dévaluer. J’ai fait sauter le barrage et j’ai travaillé comme si ma vie en dépendait quand le coup était jouable, savoir flairer le bon coup et avoir conscience de ses ca- pacités est absolument fondamental.

Si l’on transpose cet aspect de notre système scolaire au monde de l’entreprise, le responsable RH (homme ou femme) est là pour dévaluer les individus afin de les payer le moins cher possible et de les exploiter au maximum. Il faut leur faire croire qu’ils auront une évolution verticale pour les motiver au plus et ensuite quand on a plus besoin d’eux au bout de trois ans on les jette comme un mouchoir sale. C’est ce système qui produit la disparition du CDI.

L’école, elle, effectue une sélection dès les petites classes qui

conditionne l’enfant, le rabaisse, le dévalue et le déclasse. Très

peu d’élèves qui ont été en échec scolaire ont la chance de s’en

sortir ingénieur. C’est très rare, je ne suis pas un cas standard, j’ai

subi cette tentative d’élimination, mais je m’en suis sorti et main-

tenant je suis diplômé d’une des meilleures universités de France

et j’ai un bagage dans une branche des mathématiques très re-

cherchée (statistiques liées au Big Data). Le Big Data est une

(28)

27

bulle qui va bientôt exploser et quand elle explosera, les se- cousses vont se ressentir partout dans le monde.

L’école républicaine est l’échec majeur de notre société et de ces hommes politiques qui eux sont toujours en poste avec une grosse retraite et un bon salaire. Ce système répugnant est à l’image du monde en entreprise, c’est à dire une machine à souil- ler les gens. La seule différence c’est qu’ils ne se font pas d’argent sur votre dos mais ils vous écrasent de la même manière en vous jugeant et en vous montrant que vous n’êtes rien. Le mot « ils » renvoient aux professeurs, aux conseillers d’éducation, aux con- seillers d’orientation, à tous les fonctionnaires de ce système d’élimination.

J’aurai dû être éliminé par ce système mais j’ai fini à BAC+5 au lieu de finir à BAC-5 comme ces cent cinquante mille jeunes qui sortent avec rien et dont tout le monde se moquent éperdu- ment car ils passent derrière les six millions de chômeurs qui eux-mêmes en dépit de leur nombre grandissant sont oubliés de plus en plus par les médias.

Voilà pourquoi en réponse à ce système d’élimination, je pro- pose un autre système, celui de l’insoumission pour la réussite de nos enfants et pour mieux lutter contre le décrochage et l’exclu- sion.

Ce système, j’espère que cette ministre l’étudiera et qu’elle en tirera des conclusions mais comme je l’ai dit précédemment quand la révolution arrivera, c’est ce système qui s’imposera pour enfin avoir le rétablissement d’une école qui apprend, qui sup- prime l’exclusion et qui relève le niveau moyen des plus en diffi- culté.

C’est avant tout par révolte face à cette ministre qui se moque

de ces jeunes et qui n’arrive pas à perdre son calme quand des

enfants se font violer par un professeur pédophile sur son lieu de

(29)

28

travail (républicain) que j’ai décidé de sortir de mon silence car la violence que subissent ces français sacrifiés est absolument ter- rible et je comprends sincèrement que les gens soient outrés par ce qui est en train de se passer. Non seulement cette ministre se moque des jeunes qui arrivent en classe la boule au ventre, chose que j’ai vécu personnellement mais en plus elle parle calmement d’un viol d’enfant par un professeur comme s’il s’agissait d’un acte normal.

On ne peut s’empêcher en voyant ça de penser au prototype de la femme d’affaire « à l’américaine » qui dirige des hommes homosexuels qui obéissent aux ordres de la patronne. Le sexe entre hommes et le pouvoir aux femmes, c’est le nouveau slogan du féminisme et cela aboutit à tolérer ce type de comportement et à éprouver de la compassion pour les pédophiles.

Mon insoumission je ne l’abandonnerai jamais et je vais es- sayer dans cet essai de vous le détailler de sorte que ça soit utile aux gens qui souffrent ou qui ont des difficultés pour qu’ils puis- sent à leur tour leur faire un bras d’honneur à ces élites nauséa- bondes car « elles le valent bien » pour faire référence à une cé- lèbre publicité pour produits de beauté. Le système LA- BLANCHE :

INSOUMISSION /ANTICIPATION/ORGANISATION a

permis à un exclu de s’inviter à la table des élites, des élites de droite comme de gauche et de leur rendre la monnaie de leur pièce.

IAO : I INSOUMISSION A ANTICIPATION O ORGANISATION

(30)

29

Insoumission : on ne se soumet pas à la décision des per- sonnes ayant autorité et on se réfugie dans le travail (y compris pendant les grandes et petites vacances)

Anticipation : on réfléchit comment faire sauter le barrage dans les classes futures et quel est le meilleur chemin (le plus direct) pour se faufiler parmi l’élite

Organisation : on met en place une petite équipe autour de soi (famille essentiellement) et on organise méthodiquement son travail

Pourquoi ce système a marché ? Il a marché grâce à une grande organisation et une grande anticipation d’abord et ensuite une bonne compréhension des failles du système et des institu- tions. La France est un grand pays avec une histoire mais égale- ment un pays bourré de préjugés et qui formate son élite de la même façon avec une inertie et un mépris mondain qui donne la nausée. C’est une des raisons de la défaite (raclée) de 1940. Les allemands ne pensaient jamais que leur victoire serait aussi ra- pide.

Et c’est justement ce point faible colossal que j’ai exploité pour réaliser tous ces courts-circuits. Selon que vous êtes dans telle filière ou telle autre vous êtes bon ou mauvais d’office. Les gens au collège et au lycée ne savaient pas que j’étais passé en CE2 contre la décision du conseil de classe, les gens en Maths sup ne savaient pas que j’étais passé en Première S contre la déci- sion du conseil de classe en fin de Seconde (la classe charnière du lycée). Les gens à l’ENSTA Bretagne ne savaient pas que j’étais passé en math spé contre la décision du conseil de classe, les gens à l’UPS (Université Paul Sabatier) ne savaient pas que j’avais été exclu de l’université Bordeaux 1 (M1 validé avec mention et exclusion en Septembre ce qui m’a laissé le temps de m’inscrire dans un des meilleurs Master 2 de France en maths appliquées en

ne ratant que la première semaine).

Je nomme cette théorie, la théorie des chocs. Le Titanic a

coulé car il a essayé d’esquiver l’iceberg, s’il avait foncé il se serait

(31)

30

heurté à un mur mais il n’aurait pas coulé et le Carpathia et d’autres navires proches auraient eu largement le temps de sauver tous les passagers (première, seconde et troisième classe). Là c’est la même chose mais il faut le faire à grande vitesse et passer par- dessus l’iceberg. Tout retard d’un an peut être rattrapé en deux- trois mois (vacances d’été) mais plus le retard s’accumule au fil des années, plus il est difficile à combler.

Règle des trois L : Lecture-Langues-Logique

Le redoublement dans le primaire n’a pas d’intérêt si l’élève a passé le CP sans encombre (savoir lire correctement). C’est le premier prérequis. Le deuxième : les langues. Forcer le cerveau de l’enfant à écouter l’Anglais (deuxième langue maternelle). Le troisième : la logique de construction. Forcer le cerveau de l’enfant au raisonnement cartésien en lui inculquant ce que j’appelle la logique boîte noire : y=f(x) avec x l’entrée et y la sor- tie et le préparer le plus tôt possible à la manipulation algébrique de cette équation fonctionnelle (Seconde, Première, Terminale) en avançant graduellement sur le lien de cette équation algé- brique avec le graphique et sur les calculs associés : développe- ment / simplification / identités remarquables (série d’exercices), dérivation (un schéma synthétique et une série d’exercices) et l’année suivante intégration (un schéma synthétique et une série d’exercices). Ces trois éléments doivent être assimilés le plus tôt possible par le cerveau de l’enfant (avant l’âge de 8 ans), ensuite tout lui semblera naturel et ses chances d’échapper à l’échec sco- laire et d’avoir au moins le BAC et d’être armé pour l’enseignement supérieur grandiront considérablement. Il lui fau- dra travailler régulièrement mais en effectuant des piqûres de rappel tous les étés et tous les trimestres cela doit suffire.

Lecture (réussir le CP)

L n°2

(32)

31

sens général du texte

Langues

L n°1

Logique

L n°3

(2 langues maternelles) approfondissement de y=f(x) ANGLAIS+FRANCAIS

Même région du cerveau qui travaille

Logique de raisonnement Repérer et assembler les éléments

Bon en maths, délai… Bon en Physique, délai… Bon en Biologie

Cette règle des trois L (Lecture-Langues-Logique) est fonda-

mentale contrairement à la dictée de notre chère ministre franco-

marocaine qui a commencé son exercice du pouvoir au ministère

du droit des femmes sans s’occuper de celui des hommes (exclu-

sion d’un des deux sexes donc exclusion…). Je lui conseillerai

d’analyser les statistiques sur les disparu(e)s du naufrage du Tita-

nic, elle prendrait conscience que la parité riche/pauvre passe

avant la parité homme/femme et que la mort (réelle ou sociale)

n’a pas de sexe (fin tragique de Jack Dawson en troisième classe

dans les profondeurs des eaux glacées au large de Terre-Neuve et

immigrés pauvres des pays de l’Est rêvant d’Amérique qui con-

nurent malheureusement le même destin dans la vie réelle). Son

féminisme n’est en fait rien d’autre qu’un caprice de bourgeoise

assoiffée de pouvoir. Vous pouvez d’ailleurs constater l’absence

de figure masculine sur le site de Trish Costello (parité

homme/femme ?), une des femmes d’affaire les plus influentes

aux Etats-Unis qui a créé la start-up Portfolia dans la baie de San

Francisco (ville des célibataires et des homosexuels, comme par

hasard…) et qui se vante de la supériorité féminine sur le site de

sa jeune entreprise :

(33)

32

I like to back visionary teams with cutting edge consumer products. I also have a personal interest in teams that include women leaders.

https://www.portfolia.com/user/trish-costello

TRISH COSTELLO

CEO AND FOUNDER

The Portfolia team is led by Trish Costello, CEO Emeritus and co-founder of the prestigious Kauffman Fellows Program at the Center for Venture Education, whose Fellows operate at over 300 venture firms in 50 countries and collectively deploy $ 188 B in venture capital.

Costello served as the first President of CVE Capital Corp, a holding company affiliated with a $ 1 billion Fund of Funds.

Costello was on the startup team of the Kauffman Foundation, where she directed its efforts to enhance and expand equity in- vestment in start-up companies and to build entrepreneurial eco- systems to support the development of fast-growth ventures. She created the Foundation’s Women’s Initiatives to develop high potential women entrepreneurs and to obtain greater equity in- vestments in women’s businesses.

Costello has held advisory or board positions with Spring- board Enterprises, National Venture Capital Association, the Helzberg Entrepreneurial Mentoring Program, the National Sci- ence Foundation, the Global Entrepreneurship Monitor and various start-ups, universities, incubators and non-profit organi- zations.

https://www.youtube.com/watch?v=ewFBkKJy0AQ

(vidéo

qui affirme que les femmes peuvent changer le monde ce qui peut se défendre

mais en visionnant cette vidéo on peut constater que les femmes qui y figurent

sont majoritairement issues d’un milieu aisé, les dés sont donc pipés dès le

départ)

(34)

33

L’enfant, fille ou garçon, issu d’un milieu modeste ou aisé doit acquérir des automatismes le plus tôt possible afin que ça lui paraisse naturel pour le reste de sa scolarité. Par exemple, les s à la troisième personne en anglais : « she/he writes » ne seront pas naturels à 20 ans si la personne n’a pas développé ces automa- tismes très tôt (les premières années de sa vie) dans un pays an- glophone. De même la lecture sera poussive et difficile si l’enfant n’a pas lu quelques romans et essais à cet âge afin de forcer son cerveau à assimiler les bases de la langue française et du même coup assimiler l’orthographe, la conjugaison et la structuration des idées et de l’argumentation (avant 8 ans). Cette lecture se fait d’abord de manière assistée sur les premiers livres et ensuite l’enfant doit y prendre goût en fonction de ses choix personnels selon ses préférences. Cette activité est très chronophage mais est indispensable pour la suite : le troisième L la logique.

En effet la logique est un ingrédient qui ne peut s’acquérir qu’en maitrisant parfaitement sa langue pour des raisons de compréhension du texte, c’est donc le troisième L de cette fa- meuse règle des trois L.

La logique doit commencer par l’assimilation des fonctions et leur approfondissement avant 8 ans selon l’ordre suivant :

Préliminaire sur les calculs : (-1)x(-1)=+1, -1x(+1)=-1, +1x(- 1)=-1 et (+1)x(+1)=+1

Les ennemis de mes ennemis sont mes amis.

Les amis de mes ennemis sont mes ennemis.

Les ennemis de mes amis sont mes ennemis.

Les amis de mes amis sont mes amis.

1) Résolution des équations algébriques simples (vu dès la classe de Cinquième) de type x-a=b

Savoir isoler l’inconnue

2) Résolution des équations algébriques carré de type x

2

=b avec b>0 x=+√b ou x=-√b

3) Plot de la fonction carré sur le repère orthonormé avec x

l’axe des abscisses et y l’axe des ordonnées

(35)

34

4) Plot de la fonction racine carrée sur le même graphique (début de la classe de Seconde)

Prendre ses marques dans un repère orthonormé (logique car- tésienne) avec deux fonctions de base réciproques qui serviront de fil rouge pour la suite

5) Identités remarquables (x-a)(x+a)=x

2

-a

2

à mettre en rela- tion avec 2) et (x-a)(x-b)=x

2

-(a+b)x+ab puis remplacer b par a (b :=a) pour obtenir (x-a)

2

=x

2

-2ax+a

2

(classe de Troisième)

Savoir reconnaître ces identités pour la simplification d’expression

6) Enchainer à partir de 5) sur les trinômes du second degré avec la démonstration complète et quelques exemples. Dans toutes les disciplines scientifiques (Maths/Problèmes d’optimisation/Equations différentielles, Physique, Chimie, Bio- logie, Mécanique des fluides,…) il y a toujours un trinôme à ré- soudre et ce chapitre sert de déclic à un virage déterminant du Secondaire (fin de la classe de Seconde/ début de la classe de Première) de la forme ax

2

+bx+c=0 avec a différent de 0

ax

2

+bx+c=a(x

2

+(b/a)x+c/a) =

a(x

2

+2(b/2a)x+c/a) factorisation par a différent de 0

Le début d’identité remarquable x

2

+2(b/2a)x+c/a est abso- lument crucial car il induit deux astuces de calculs absolument fondamentales en mathématiques : le changement de variable ou l’identification des coefficients (la variable 1 joue le rôle de la variable 2 ou le coefficient 1 joue le rôle du coefficient 2) et l’introduction de force de l’expression que l’on veut faire appa- raître. Quand on veut démontrer un résultat, très souvent on fait apparaître de force ce dernier dans l’expression.

L’introduction de force peut aussi se faire en partant du résul- tat et en triturant l’expression pour ensuite aboutir à une évi- dence, par exemple 2=2 !

Ici -b/2a joue le rôle de a dans l’égalité remarquable (x-a)

2

=x

2

-

2ax+a

2

du 5)

(36)

35

La première étape consiste donc à l’identification de coeffi- cients dans le début d’une identité remarquable.

La deuxième étape consiste en l’introduction de force de ce début d’identité remarquable.

x

2

+2(b/2a)x= (x+b/2a)

2

-b

2

/4a

2

a(x

2

+2(b/2a)x+c/a) = a((x+b/2a)

2

-b

2

/4a

2

+c/a) introduction de force du début d’identité remarquable

= a((x+b/2a)

2

-(b

2

-4ac)/4a

2

) réduction au même dénominateur

Poser une nouvelle constante qui dépend des coefficients a, b et c que l’on appelle le discriminant ∆ car il fait de la discrimina- tion sur le nombre de solutions selon son signe.

∆=b

2

-4ac, ax

2

+bx+c= 0

équivalent à a((x+b/2a)

2

-∆/4a

2

) =0 équivalent à (x+b/2a)

2

=∆/4a

2

On dégage 3 cas (capacité à constituer une étude de cas).

1

er

cas : Si ∆=0, l’équation devient (x+b/2a)

2

=0, ce qui est équivalent à x= - b/2a

Il y a une seule solution (réelle) égale à - b/2a.

2

ième

cas : Si ∆>0, on peut prendre la racine carrée de ∆/4a

2

strictement positif en tant que fraction de deux termes stricte- ment positifs, ce qui donne x+b/2a=+ √∆ /2a ou -√∆ /2a

ce qui est équivalent à x= (-b+ √∆ )/2a ou x= (-b- √∆ )/2a

Il y a deux solutions (réelles) égales à (-b+ √∆ )/2a et (-b-

√∆ )/2a.

(37)

36

3

ième

cas : Si ∆<0, il n’y a pas de solutions (réelles) car on ne peut pas prendre la racine carrée d’un nombre strictement néga- tif, ici ∆/4a

2

Ensuite, une fois que la démonstration est assimilée, faire une dizaine d’exemples de résolutions d’équations avec des trinômes du second degré, par exemple x

2

-5x+4=0.

Insister sur l’importance de ne pas sauter les étapes des calculs pour pouvoir plus facilement contrôler la présence d’erreur. Ici

∆=25-4x4=25-16=9>0 2 solutions réelles

Les deux solutions sont (5-3)/2=1 et (5+3)/2=8/2=4, donc 1 et 4.

Lien avec la géométrie : Théorème de Pythagore et sa réci- proque

Ce théorème se situe à l’intersection de plusieurs notions fon- damentales qui auront un impact en mathématiques et dans les sciences physiques.

A

a c

B C

b

(38)

37

Théorème de Pythagore : Si le triangle est rectangle alors a

2

+b

2

=c

2

, c’est-à-dire que le carré de la longueur c du plus grand côté (appelé l’hypoténuse) est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés (classe de Quatrième)

Réciproque : Si cette relation a

2

+b

2

=c

2

entre les carrés des trois côtés est vérifiée sur un triangle quelconque alors ce triangle est forcément rectangle.

A

x 2 x

B C

x

ABC triangle rectangle est équivalent à l’équation (2x)

2

=2x

2

, c’est-à-dire 4x

2

=2x

2

ou encore 2x

2

=0, et enfin x=0. Une longueur nulle ! Impossible.

Conclusion : dans un triangle rectangle isocèle (deux côtés opposés à l’hypoténuse égaux), l’hypoténuse ne peut pas avoir une longueur égale à la somme des deux autres côtés.

C’était évident en observant la figure mais nous l’avons dé- montré algébriquement. L’enfant doit faire ce lien entre figure et équation, c’est la base fondamentale de l’analyse.

On recommence avec un triangle de longueurs x et x-1 pour

les deux côtés opposés et x+1 pour l’hypoténuse.

(39)

38

ABC triangle rectangle est équivalent à l’équation x

2

+(x- 1)

2

=(x+1)

2

, c’est-à-dire

2x

2

-2x+1=x

2

+2x+1 ou encore x

2

-4x=0 ce qui donne après factorisation x(x-4)=0.

On a donc x=0 ou x=4. On élimine x=0 car une longueur nulle n’est pas possible, il reste donc x=4.

Le triangle ABC est rectangle si et seulement si x=4, c’est à dire avec les deux côtés opposés égaux à 3 et 4 et l’hypoténuse égale à 5. Première suite de carrés : 3/4/5.

On recommence avec un triangle de longueurs x et x+7 pour les deux côtés opposés et x+8 pour l’hypoténuse.

ABC est un triangle rectangle est équivalent à l’équation

x

2

+(x+7)

2

=(x+8)

2

, c’est à dire x

2

-2x-15=0 après développement

(40)

39

et réduction de l’expression. On tombe sur un trinôme du se- cond degré. On calcule le discriminant, ∆=4-4x(-15)=4+60=64.

2 solutions réelles

Les solutions sont (2-8)/2=-3 et (2+8)/2=5, -3 étant impossible, forcément la solution est x=5.

Le triangle ABC est rectangle si et seulement si x=5, c’est-à-dire avec les deux côtés opposés égaux à 5 et 12 et l’hypoténuse égale à 13. Deuxième suite de carrés : 5/12/13.

On pose désormais l’équation diophantienne (programme de Terminale) a

2

+b

2

=c

2

, avec a, b et c entiers naturels strictement positifs (triplets pythagoriciens). Les deux premières solutions sont donc (3,4,5) et (5,12,13). Le nuage de points des entiers (a,b) tels que (a,b, √a

2+ b2

) soit pythagoricien avec a,b inférieurs à 4500 est donné ci-dessous.

b

(41)

40

a 2. P

RIMAIRE

/C

OLLEGE

/L

YCEE

L’Ecole Primaire

Le passage de l’école maternelle à l’école primaire s’effectue

en CP. Il arrive que des signes indiquant la facilité à paniquer

apparaissent chez certains enfants dès la maternelle. La maîtresse

de maternelle peut détecter ce type de signes dans les activités de

maternelle (peinture, dessins,…), elle doit le signaler aux parents

qui doivent dans ce cas faire faire des activités à la maison qui le

mettent en situation de prise de décision sur le dessin, par

exemple lui demander de dessiner un arbre, une plante, ou l’objet

de son choix. Parallèlement, la lecture dans sa langue maternelle

(ou ses langues maternelles) doit être effectuée au moins deux

ans avant l’entrée en CP avec un ordre progressif de manière

assistée, c’est ce que l’on appelle l’acquisition de la mémoire vi-

suelle. L’œil humain doit acquérir très tôt la capacité de lire et

assembler les mots entre eux avant même d’apprendre la conju-

(42)

41

gaison, la grammaire et l’orthographe. Cela doit être naturel, aussi bien en français qu’en anglais.

De manière générale, les premières brides de souvenirs de sa

vie ont lieu à l’école maternelle (vers 5 ans). C’est la première fois

qu’on est confronté aux autres et à la difficulté de la vie. Cette

prise de conscience peut parfois être douloureuse quand on est

plus faible que les autres, notamment lorsque les enfants font la

course à la récréation pour avoir leur trottinette préférée. C’est la

première fois qu’ils sont confrontés à la compétition avec les

autres même si ça peut paraître anecdotique, cela marque car

cette compétition, cette dureté va s’accroître de manière expo-

nentielle durant leur scolarité car les enfants entre eux ne se font

aucun cadeau : bagarre, crachats, moqueries sur les points faibles

de l’enfant ou sur ses anomalies (quelconque disgrâce physique,

nom de famille, allure, manière de s’exprimer, originalité de pré-

sentation). Cette course pour avoir sa trottinette favorite a été ma

première compétition, mes premiers contacts et coups brefs avec

les autres. Cela est le premier souvenir de ma vie et ce n’est pas

un hasard car la vie est une course et une compétition où

l’objectif de chaque individu est d’atteindre le bonheur, et le

bonheur là c’était simplement de pouvoir se déplacer pendant 10

minutes avec « sa » trottinette. La moindre défaillance ou faute

d’inattention et c’est quelqu’un d’autre qui s’en empare, la

moindre faiblesse et on doit se contenter d’une autre trottinette,

la force physique et la vitesse sont les seuls alliées de la « vic-

toire », arriver le premier à s’emparer du précieux sésame. C’est

donc à l’âge de 5 ans que les enfants peuvent se mesurer aux

autres et de prendre conscience de leurs capacités. Le célèbre

pirate Francis Drake a lui aussi été confronté très tôt à la dureté

de la vie car issu d’une famille protestante pauvre de douze en-

fants et dans un royaume, celui de Marie Tudor la fille d’Henri

VIII où les protestants étaient persécutés. Ce petit garçon a lui

aussi été confronté à la dureté de la vie ce qui lui a permis de

comprendre que ses capacités étaient limitées sur cette petite île

et il a su s’adapter et jouer sa carte dans la marine en devenant le

(43)

42

plus grand marin de tous les temps et en faisant basculer

l’Angleterre vers le statut de grande puissance maritime mondiale

devant l’Espagne qui pourtant était arrivée la première au nou-

veau monde. Comme quoi on peut finir par gagner la partie sans

être arrivé le premier, car la vie n’est pas un sprint mais une

course de fond, une course de fond lente où il faut construire

son parcours en prenant des risques exactement comme mon-

sieur Drake. Ce petit garçon a pris des coups, ne mangeait pas à

sa faim tous les jours, a vécu en fond de cale dans des conditions

abominables avec des odeurs pestilentielles mais a appris très tôt

à se battre et prendre de gros risques et c’est cette prise de risque

qui lui a permis de monter dans la société anglaise et de faire

fortune et même d’être anobli par la reine. Ce dernier point a du

sens car cela signifie que la noblesse se mérite par ses actes et son

courage et non pas par le sang comme sous l’ancien régime fran-

çais. Malheureusement la légion d’honneur est actuellement at-

tribué aux amis des gens de pouvoir qui n’ont aucun honneur,

c’est exactement le contraire de l’anoblissement : « la légion

d’horreur ». Très tôt, les plus grands champions ou les plus

grands génies ont été confrontés à la dureté de la vie ce qui leur a

permis de prendre conscience du meilleur chemin pouvant leur

permettre d’atteindre leurs objectifs. Ce chemin est toujours basé

sur le travail. Rafael Nadal très tôt a été habitué au travail et à la

bagarre voilà pourquoi il en est arrivé là. Son parcours chez les

juniors n’était pas supérieur à Richard Gasquet et pourtant sa

carrière chez les adultes est sans comparaison avec ce dernier, il a

gagné des titres majeurs, il est allé au bout car en plus de son

talent, il a appris que l’abondance de travail est la seule solution

pour atteindre ses objectifs quitte à y laisser la santé. Le stress et

le travail se supportent davantage quand on est jeune, voilà

pourquoi il ne faut pas se gêner pour en abuser. Ce champion

espagnol se bat sur chaque point comme si sa vie en dépendait et

quel que soit le score du match, cette qualité se remarque

d’autant plus qu’elle est rare chez les joueurs. Les cris sur chaque

coup montrent à l’adversaire que son objectif est de faire mal, et

(44)

43

encore faire mal. Si une couche ne suffit pas, on en rajoute une autre et ainsi de suite. On ne s’arrête jamais comme si propre vie était en jeu. Avec ce type de tempérament, le tennis devient un combat de boxe psychologique car même si on ne se donne pas des coups de raquette dans la tronche, on montre à l’adversaire qu’on ne lâche rien.

La règle des trois L doit donc être complétée par une qua- trième dimension (analogue au temps), une dimension psycholo- gique qui consiste à se réfugier dans le travail et ce dès l’école primaire. Ce quatrième L c’est la Lutte. La lutte pour exploiter au mieux son potentiel et pour comprendre quel est le meilleur chemin pour « aller au bout ».

Règle des quatres L : Lutte-Lecture-Langues-Logique

Cette lutte est comme le champ de Higgs et le boson de

Higgs, elle donne une masse aux particules qui n’en n’ont pas à la

base. Effectivement c’est au contact de ce champ uniforme

(45)

44

qu’on peut apparenter à une lutte, que les particules acquièrent une masse.

Ici la masse c’est le résultat, le fruit de son travail qui se ré- colte grâce à cette lutte perpétuelle qui consiste à se battre comme si sa propre vie en dépendait.

Rafael Nadal n’était pas issu d’une famille très pauvre comme Drake mais il a appris très tôt à se battre comme si sa vie en dé- pendait. C’est cette analogie très importante qui mène à représen- ter cette lutte sous la forme d’un champ de vecteur comme pour le champ de Higgs, ou comme le champ gravitationnel qui lui joue un autre rôle en permettant de garder les pieds sur terre.

Cet exemple n’est pas le seul, Jonny Willkinson, lui aussi était habitué à se battre comme si sa vie en dépendait. Il a tapé des pénalités depuis son plus jeune âge, il a acquis une technique qui lui a permis de frapper le ballon avec autant de facilité des deux pieds ce qui n’existe chez aucun autre buteur actuellement. Il a travaillé poussé par l’obstination lui aussi comme si sa vie en dépendait. La lutte a fini par porter ses fruits puisque l’Angleterre est la seule nation de l’hémisphère nord à avoir gagné la coupe du monde de rugby en 2003 grâce à un drop de Jonny Wilkinson du mauvais pied, preuve que dans la vie rien ne se passe comme on l’espère. Et comme son illustre prédécesseur Sir Francis Drake, il a été anobli : Sir Jonny Wilkinson.

L’obstination du travail et la recherche de la perfection sont les deux ingrédients fondamentaux de la réussite. Ne jamais être satisfait même si on a 19/20 comme Wilkinson qui n’était pas satisfait de sa carrière après avoir pris sa retraite.

Voilà l’exemple de quelqu’un qui la mérite la légion d’honneur car il est allé au bout à force de travail. Il la mérite la légion d’honneur, pas comme le gestionnaire de fortune de madame Bettencourt qui n’était qu’un rapace mondain accroché à une vieille dame.

Le travail fini toujours par payer quel que soit son niveau ini-

tial ou sa position sociale initiale, voilà pourquoi ce n’est pas à

l’Etat de décider de ce qui est honorable ou pas sauf dans le

(46)

45

cadre militaire car la survie de la nation peut être directement impacté par des actes de bravoure lors de conflits, ce fut notam- ment le cas du sergent Joseph Darnand qui dirigeait le comman- do d’infiltration des lignes allemandes qui a récupéré des infor- mations cruciales pour faire avorter la grande offensive alle- mande vers Paris juste avant l’arrivée des américains à la fin de la première guerre mondiale. Cet acte de bravoure a permis à la France de gagner la guerre qu’il fallait absolument gagner pour être dans le camp des vainqueurs et pouvoir récupérer l’Alsace et la Lorraine perdues en 1870. Dans ce cadre précis, l’Etat a le droit légitime de décider de ce qui est honorable ou pas car il en va de la raison d’état et de la survie de la nation et non pas d’un cadeau mondain entre personnes qui n’ont plus du tout d’honneur depuis très longtemps et qui se permettent de donner des leçons en permanence.

Cette lutte, comme la logique doit devenir un automatisme dès le plus jeune âge et cela doit durer tout au long de sa vie car on ne vit pas, on survit. C’est en comprenant cela dès le plus jeune âge que l’on peut ensuite arriver à atteindre ses objectifs.

Je me souviens d’un exemple simple : quand j’étais en va- cances en Martinique, je devais être en CM1, il y avait une pente en aluminium pratiquement à la verticale et assez glissante. Au sommet de cette pente, il y avait un petit chemin permettant de redescendre dans l’eau. Le jeu que j’avais inventé était d’arriver à escalader cette pente au moins mille fois.

Plus j’arrivais à me rapprocher de mon objectif, plus j’étais

concentré, je m’efforçais à ne pas perdre le focus. Parallèlement,

des jeunes voulaient assister au « spectacle ». Et plus je me rap-

prochais de l’objectif, plus ils essayaient de me faire tomber dans

l’eau avant d’arriver au sommet de la pente. « On va l’empêcher

de réussir ses mille fois » disaient-ils. Mais je restais impertur-

bable sachant qu’ils finiraient par se lasser. A chaque fois que je

tombais, j’en profitais pour reprendre des forces et je repartais.

(47)

46

C’est là que j’ai compris qu’il ne fallait pas s’occuper des autres, car ils étaient là pour me voir échouer, me barrer la route et me dévaluer.

« L’homme est un loup pour l’homme », oui sauf que dans ce cas présent ces jeunes n’avaient aucun intérêt à me voir échouer, ils n’avaient pas fait de paris sur ma réussite ou mon échec à es- calader au moins mille fois cette pente, c’était juste de la mé- chanceté. Voilà pourquoi j’ai une conception Hobbsienne de l’homme beaucoup plus sévère que la majorité des philosophes, penseurs ou écrivains. L’homme peut faire le mal volontairement parce qu’il y a intérêt mais aussi simplement par jalousie.

Ma seule chance de réussir c’était de rester obstiné par mon travail. Je me suis ainsi réfugié dans le travail sans m’intégrer aux autres. Et ce qui s’est passé dans la suite de ma scolarité, je me suis concentré sur moi-même en me disant que mes chances de réussir seraient toujours plus importantes en procédant de cette manière. Le bouquin de Stephen R.Covey sur « les habitudes de ceux qui réussissent tout ce qu’ils entreprennent » va dans le même sens, il ne faut jamais axer sa vie pour battre ses ennemis mais plutôt pour essayer d’atteindre ses objectifs en donnant le maximum et en analysant le chemin optimal en fonction de ses capacités et aptitudes. Ce qu’on fait on le fait pour sa propre satisfaction, jamais par rapport aux autres. C’est simplement dans un second temps, une fois qu’on a rempli ses objectifs que notre réussite, notre somme de connaissances ou notre savoir-faire sert aux autres. Et là on ressent la satisfaction d’avoir apporté sa pierre à l’édifice de l’humanité.

En dépit d’un mauvais coup de soleil au dos, j’atteignis fina- lement les mille escalades de cette fameuse pente à la fin des deux semaines de vacance. « On ne gagne que si on l’a mérité », ce fameux dicton de Sir Jonny Wilkinson permet de comprendre que quel que soit son talent initial ou ses aptitudes initiales, on n’a aucune chance si l’on ne se sacrifie pas.

Wilkinson a été blessé pendant quatre longues années, il ne

pouvait plus jouer entre 2003 et 2007, Nadal a connu une grosse

(48)

47

blessure en 2014, Drake a été lui aussi gravement blessé au cours de ses lointains périples et il a fini par mourir de la dysenterie à cinquante-cinq ans dans les caraïbes.

La douleur, la souffrance sont malheureusement le lot de ceux qui réussissent. Sauf bien sûr ceux qui gagnent au loto mais la probabilité est très faible et bien sûr les fils de milliardaires comme Bernard Henri Lévy dont le métier est « professionnel de la suffisance ». Ce nouveau philosophe s’est simplement contenté d’hériter de son père. Il n’a rien construit lui-même, il ne s’est pas battu comme si sa vie en dépendait pour construire un édifice : une entreprise, une œuvre, une carrière… Il a utilisé son pouvoir et son argent pour ne produire aucune œuvre et pour détruire des pays du tiers monde. Il ne sait pas ce qu’est l’effort physique ou intellectuel, c’est un parasite tout comme les hommes poli- tiques professionnels. Il faut s’être battu au départ pour arriver haut, à fortiori si on est moins talentueux que les autres. Un autre exemple est celui de l’adversaire de BHL, Dieudonné. Lui, dans une vidéo a reconnu que faire rire les gens pendant une heure et demi était un exercice extrêmement difficile et que s’il avait réus- si à devenir le meilleur vendeur de billets de spectacle en France c’était « parce qu’il travaille trois fois plus que les autres humo- ristes qui font une centaine de spectacle par an alors qu’il en fait pratiquement trois cents ». Il ajoute une chose très importante,

« cela me permet de peaufiner, de trouver de nouvelles choses ce qui fait que le rendu est meilleur ». La valeur ajoutée s’obtient grâce au travail régulier et patient de la personne. Donc plus on commence tôt, plus on a de chances de monter haut.

L’information ou l’expérience s’acquiert sur le long terme donc plus on apprend à travailler tôt, plus on acquiert cette informa- tion tôt. Il faut apprendre à se battre dès le plus jeune âge.

L’énergie imaginaire se transforme en énergie réelle au moment

de la phase de capitalisation, la phase où l’on acquiert les automa-

tismes pour savoir lutter, encaisser les coups et travailler réguliè-

rement pour pouvoir par la suite être armé dans l’enseignement

supérieur et dans le monde du travail.

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Cette phase de capitalisation commence dès le plus jeune âge et correspond exactement à la phase décrite par les frères Bog- danov. Juste avant le Big-Bang l’énergie imaginaire se transforme en énergie réelle pour ensuite former les planètes, les étoiles et les galaxies de manière ordonnée.

En fait l’énergie imaginaire se transforme au cours du temps en information (ou énergie réelle). L’enfant ou l’adolescent pro- gressivement acquiert des connaissances et de l’expérience, mais plus il travaille régulièrement et intelligemment, plus cette assimi- lation se fait rapidement, ce qui lui permet ensuite d’être plus fort, non pas pour battre les autres mais pour être en mesure de savoir quel est le chemin optimal, c’est-à-dire le chemin le plus court pour atteindre ses objectifs en fonction de ses goûts et de ses capacités pour ensuite atteindre ce que tout le monde cherche : le bonheur.

OBSTACLE BONHEUR

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1-Apprendre à se heurter à des murs

-Lutter-

2 - Apprendre à construire le chemin le plus court qui permet d’atteindre son

objectif

-Logique de construction-

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