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Sur la détermination de la valeur du champ magnétique terrestre au moyen du fluxmètre

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241827

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241827

Submitted on 1 Jan 1913

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Sur la détermination de la valeur du champ magnétique terrestre au moyen du fluxmètre

M. Salazar

To cite this version:

M. Salazar. Sur la détermination de la valeur du champ magnétique terrestre au moyen du fluxmètre.

J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.124-125. �10.1051/jphystap:019130030012400�. �jpa-00241827�

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124

SUR LA DÉTERMINATION DE LA VALEUR

DU CHAMP MAGNÉTIQUE TERRESTRE AU MOYEN DU FLUXMÈTRE ;

Par M. SALAZAR.

La mesure du champ magnétique terrestre peut s’effectuer d’une manière à la fois simple et rapide par l’emploi du fluxmètre Grassot.

Supposons qu’il s’agisse de déterminer, par exemple, la compo- sante horizontale H : on reliera au fluxmètre les deux extrémités d’un fil de cuivre bobiné sur un cadre de manière à constituer un

certain nombre de spires dont la surface totale S doit être connue

exactement.

Ce cadre étant disposé verticalement, dans un plan perpendiculaire

à la direction de la composante horizontale, est traversé par un flux

ayant pour valeur :

Par une rotation d’un quart de tour, on amène le cadre dans le

plan du méridien magnétique : le flux embrassé devient ainsi nul, et

sa variation, égale à SU, est indiquée par l’aiguille du fluxmètre.

La valeur de II s’en déduit immédiatement.

.

Pour augmenter la déviation, en vue d’obtenir une précision plus grande, on peut munir le cadre d’un collecteur redresseur à co-

quilles (cerceau de Delezenne) et le faire alors tourner d’un nombre de tours n aussi grand que l’on veut. A chaque tour complet corres- pond un flux coupé égal à 4SH. Pour n tours, ce flux deviendra :

et la déviation de l’aiguille du fluxmètre sera 4n fois plus grande

que précédemment. L’un des principaux avantages de cette méthode,

c’est que la vitesse de rotation peut être pour ainsi dire quelconque,

et qu’il est inutile de la mesurer ; toute la détermination se réduit à faire faire au cadre mobile un nombre de tours connu.

Dans une des expériences faites au laboratoire d’électrotechnique

de Santiago (Chili), j’ai ainsi obtenu :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030012400

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125 pour :

d’où :

Des mesures comparatives faites en équilibrant au potentiomètre

la f. é. m. développée par un cadre de 1.200 tours tournant à une

vit,esse connue, dans le même champ, ont donné pour H des valeurs constamment comprises entre 0,25 et 0,26, justifiant ainsi la mé-

thode que je viens d’indiquer.

COMPTES RENDUS DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES;

T. CLV, nos 24, 26 et 27; décembre 1912; 2014 t. CLVI, nos 1 et 2 ; janvier 1913.

E. BOUTY. - Essai d’évaluation de la cohésion diélectrique d’un gaz rare

avec de petites quantités de matière. - P. 1207, et t. CLVI, p. 25.

Expériences montrant que : si le volume de gaz n’est pas trop petit (quelques centimètres cubes) et à partir d’une pression assez grande, le champ critique efficace J est de la forme :

A et B dépendent du gaz et du ballon qui le contient. Ce n’est que dans le cas de couches gazeuses étendues que B = b, cohésion diélectrique vraie du gaz. Cette différence (B

-

b), pour les gaz rares, peut s’expliquer par ce fait que y, au lieu d’être égal à :

est de la forme :

Dans le cas des gaz communs, elle s’explique par la polarisation diélectrique de la paroi, la constante diélectrique du verre ayant la valeur habituelle 6. Or, si on fait usage d’oscillations hertziennes, le

verre ne devrait agir qu’en vertu de sa constante diélectrique instan-

tanée 2,25 pour réduire le champ efficace à l’intérieur des ballons.

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